Centre, Centre-Ouest, Vendée, Poitou-Charentes - ARVALIS

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Centre, Centre-Ouest, Vendée, Poitou-Charentes - ARVALIS
ARVALIS-CETIOM infos
Janvier 2015
Edition Centre, Centre-Ouest, Vendée, Poitou-Charentes
Maïs et tournesol :
Performances des variétés et
conduite des cultures
Membres de
Sommaire 3
Maïs
Bilan de campagne maïs : une année favorable avec
un rendement moyen record ............................................... 4
Variétés de maïs : choisir des variétés qui ont fait
leurs preuves ....................................................................... 8
Les variétés de maïs grain
• Centre et Bassin Parisien, précoces .................................................10
• Bretagne, Normandie et Ouest, précoces.........................................11
• Centre et Bassin Parisien, demi-précoces cornées dentées C1 .....12
• Pays de la Loire, Vendée et Poitou,
demi-précoces cornées dentées C1.....................................................13
• Centre, Pays de la Loire, Poitou et Sud-Ouest, demi-précoces
dentées C2 ............................................................................................14
• Poitou, Charentes et Vendée, demi-tardives ....................................16
• Charentes, tardives ............................................................................18
• Bassin de l’Adour et Landes, tardives ...............................................19
Les variétés de maïs ensilage
• Bretagne, Pays de la Loire et Normandie, précoces............20
• Bretagne, Pays de la Loire et Centre-Ouest,
demi-précoces .........................................................................22
• Centre-Ouest et Centre-Est,
demi-précoces à demi-tardives ..............................................24
Fusariose sur épis et helminthosporiose : des différences
entre variétés à prendre en compte .................................. 25
Maïs fourrage 2014 : rendements et qualité sont au rendezvous .................................................................................... 28
Protection des semis : un choix limité de solutions
vite dépassées ................................................................... 30
Engrais sur maïs : Nexen et Apex N30 équivalents à l’urée
dans les essais ................................................................... 32
Désherbage de post-levée : une stratégie reposant sur
de multiples paramètres ................................................... 34
Cultures intermédiaires : le mode de destruction est lié aux
espèces présentes ............................................................. 36
Tournesol
Variétés : résultats des essais CETIOM en 2014 ................. 37
Choix variétal : tolérance aux maladies et précocité ......... 40
Sclérotinia du capitule: luttez via le choix variétal et les
mesures agronomiques ...................................................... 42
Orobanche cumana : surveillez et luttez contre son
extension ............................................................................ 44
Soja
Quid du succès de la culture .............................................. 45
ISSN n°2266 - 6753 - Dépôt légal à la parution
Réf : 15I03 - Impression : Corlet Roto (53)
Ont collaboré à ce document : les équipes d'ARVALIS-Institut du végétal et du CETIOM
Photos de couverture : ARVALIS-Institut du végétal, et CETIOM
Imprimé sur du papier 100 % recyclé - Document imprimé par une entreprise Imprim'Vert
p
un encart LES INDISPENSABLES EDITIONS ARVALIS,
un encart « Bonne année » / Tablette Perspectives Agricoles,
sont jetés dans ce numéro.
Les essais variétés du Réseau de Post-Inscription maïs ont été réalisés en partenariat
avec UFS - section maïs (établissements de semences de maïs), les Chambres
d’Agriculture, les coopératives et négoces agricoles.
Avec la participation financière du Compte d'Affectation Spéciale pour le Développement Agricole et Rural (CASDAR),
géré par le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire.
4 Bilan de campagne maïs
Une année favorable avec
© N. Cornec
un rendement moyen record
Les maïs en culture pluviale se
sont pleinement exprimés.
Les conditions météorologiques 2014
ont été favorables aux maïs. L'analyse
de cette campagne met cependant en
avant des points de vigilance.
L
e rendement national moyen 2014 du maïs est estimé
par ARVALIS à 107,5 q/ha (1). Il dépasserait le record
de 2011 qui était de 105 q/ha. Ce rendement historique
repose en grande partie sur les rendements des maïs en
culture pluviale (non irriguée). Ce niveau s’explique par une
pluviométrie abondante durant l’été et de bonnes conditions
de remplissage des grains en septembre. Le bilan agroclimatique de 2014 est globalement bon, quelles que soient
les régions, même si la trajectoire des températures comme
des précipitations fut complètement atypique.
Températures et rayonnements
plus limitants que l’eau durant l'été
Il a fallu attendre la fin août (figure 1) pour retrouver un régime de températures permettant de neutraliser les retards de végétation. Les semis précoces, réalisés avant le 21 avril, ont valorisé
les séquences chaudes d’avril et de juin. En revanche, les
semis plus tardifs ont pâti de l’épisode plus frais de mai qui
a causé quelques pertes de densités. La sécheresse printanière dans l’Est et le Sud-Ouest a causé ponctuellement des
déficits hydriques en fin de période végétative. Les pluies
fréquentes et abondantes durant la période de floraison
et le début du remplissage des grains ont bien couvert les
ARVALIS CETIOM INFOS • JANVIER 2015
6 Bilan de campagne maïs
du grain sont généralement faibles (comprises entre 32
et 22 %). Tout comme en grain, les rendements du maïs
fourrage sont élevés. De surcroit, ils présentent de bonnes
valeurs énergétiques.
Bilan hydrique : de rares déficits durant la période
de croissance la plus sensible
Parasitisme limité
Les températures élevées de l’automne et la maturation
rapide ont eu aussi l’avantage de neutraliser les développements de fusarioses des épis (contamination par
Fusarium graminearum dans plusieurs régions à la faveur
des pluies durant la floraison) et des symptômes tardifs
d’helminthosporiose dans le Sud-Ouest et le Sud-Est. Quant
au parasitisme, alors que les pyrales et sésamies ont causé
moins de dégâts dans le Sud-Ouest de la France que ces
dernières années, des dégâts de pyrales sont signalés dans
l’Ouest. Les pertes de densité liées aux taupins, les ravageurs les plus nuisibles, ont été moins fréquentes et importantes que ces dernières années. Quelques orages violents
en Alsace, dans le Centre-Est, le Sud-Est et le sud de l’Aquitaine ont causé localement de la verse et des casses de tiges
très significatives.
Pluie-ETP (mm)
<à0
1 à 40
41 à 80
81 à 120
121 à 160
161 à 200
> à 200
Carte 1 : Écart du bilan « pluie-ETP » en mm de l’année 2014
avec la médiane historique (1984-2013) sur la période du
11 juin au 10 septembre
En 2014, la croissance des grains a
bénéficié de conditions exceptionnelles.
© Y. Flodrops - ARVALIS-Institut du végétal
Des points de vigilance à gérer
Dans un contexte assez humide, la qualité du travail et de
la reprise des sols s’est révélée être une étape sensible,
comme les années à déficits hydriques. Des compromis
étaient à faire avec la date de semis. Les reprises anticipées en conditions de ressuyage insuffisantes, dans des sols
dont les structures avaient peu évolué au cours de l’hiver
après des conditions de labour difficiles, ont entraînés des
hétérogénéités de levée et de végétation qui auraient pu
avoir des conséquences sur les rendements en cas de déficits hydriques. En sols hydromorphes, ces parcelles ont été
pénalisées en rendement.
Même en année à mois de mai assez froid, les semis précoces ont montré leur intérêt vis-à-vis de l’avance des stades,
en particulier lors d’années à faible disponibilité en températures. Les semis précoces entraînent également des économies de séchage, notamment dans un contexte de prix du
maïs moins favorable. L’allongement du nombre de jours de
la phase juvénile, des indices foliaires et des gabarits plus
petits, inhérents aux semis très précoces, nécessitent une
bonne maitrise du désherbage pour limiter les compétitions
et l’entretien du stock semencier. Le potentiel infectieux par
Fusarium gramineraum de 2014, dont l’extériorisation a été
régulée par un automne exceptionnel et une maturation rapide, rappelle que la gestion des résidus des maïs précédents
(broyage, incorporation pour dégradation, labour, etc.), reste
stratégique, tant sur le plan des stocks de larves de foreurs,
que du risque de maladie (fusariose, helminthosporiose). Le
choix de variétés peu sensibles aux maladies dans les zones
à risques endémiques s’impose aussi.
(1) Estimation décembre 2014.
8 Variétés de maïs
Choisir des variétés
qui ont fait leurs preuves
© N. Cornec
L’appréciation de la valeur agronomique des variétés de maïs passe par la prise
en compte simultanée de différents critères, notamment grâce à l’analyse des
résultats pluriannuels.
C
haque année, ARVALIS-Institut du végétal réalise des essais de post-inscription en collaboration avec l’UFS (Union française des semenciers),
plusieurs coopératives et des Chambres d’Agriculture.
L’objectif est de comparer les caractéristiques et les performances des nouvelles variétés de maïs, sur plusieurs
années et dans plusieurs régions, pour apprécier leur
régularité et aller au-delà des stricts résultats de l’inscription. Les résultats sont présentés par région dans les
tableaux des pages suivantes.
La précocité intervient sur plusieurs critères
La précocité s’extériorise par des écarts de dates de floraison et de teneurs en eau du grain ou en matière sèche de
la plante entière. Les comparaisons des rendements des
variétés sont à relativiser selon les stades de maturité à la
récolte. En maïs grain, l’effet d’un point de teneur en eau du
grain varie entre 0 et 2,5 q/ha par point de tardiveté selon
ARVALIS CETIOM INFOS • JANVIER 2015
Le progrès génétique en maïs reste soutenu, avec un
gain annuel de rendement estimé entre 0,7 et 1,3 q/ha
en maïs grain et entre 0,1 et 0,15 t/ha en maïs fourrage.
les conditions de culture. En maïs fourrage, cet effet est de
l’ordre de 0,2 t/ha par point de teneur en matière sèche de
tardiveté. En situations plus limitantes en températures, cet
avantage ne s’extériorise pas.
Les teneurs en matière sèche (MS) à la récolte, quant à
elles, conditionnent la valeur énergétique et la qualité de
la conservation au silo du maïs fourrage. Des valeurs trop
faibles diminuent l’ingestibilité. À l’inverse, l’excès d’amidon, lié à la surmaturité, génère de l’acidose. Le meilleur
compromis se situe entre 30 et 35 % de matière sèche de la
plante entière.
D’une manière générale, la précocité apporte de la latitude
dans les dates de récolte, la gestion des résidus de récolte,
l’implantation de la culture d’hiver suivante et la maîtrise de
la qualité sanitaire de la collecte. Le broyage et l’enfouissement des résidus, qui participent à la qualité sanitaire, deviennent plus complexes avec l’augmentation du risque de
pluies en novembre. Le choix de la précocité doit permettre
Variétés de maïs 9
© N. Cornec
l’obtention de récoltes à maturité du 10 au 15 octobre, selon
les rotations, dans une plage de teneurs en eau du grain de
33 à 25 %. Enfin, la précocité peut aussi être utilisée comme
tactique d’évitement de périodes de déficit hydrique en fin
de cycle. Une sécheresse d’août et septembre, a tendance à
affecter une variété plus tardive, dont les périodes de définition du nombre de grains et de début de leur remplissage
surviennent plus tard qu’une variété plus précoce, alors que
les réserves hydriques des sols ont diminué.
Rendement et régularité se traduisent en
marge brute
La valorisation économique d’une parcelle de maïs est étroitement liée à son rendement après déduction du coût de
séchage : excepté la densité de semis, les charges opérationnelles ne dépendent pas des variétés. La régularité du rendeLe stade de maturité à la récolte, qui dépend
ment, qui minimise les effets des aléas climatiques, est liée
des dates de semis et du choix de précocité,
a un effet sur les coûts de séchage.
à un choix de précocité adapté et à une bonne tenue de tige.
Les à-coups de températures, les besoins en eau, le complexe parasitaire et l’itinéraire technique expliquent aussi des
écarts de comportement entre les années et les lieux, mais
celles n’est pas un critère rédhibitoire. Les symptômes
ces écarts sont plus difficiles à mettre en évidence.
s’extériorisent lors de stress climatiques et de limites
La régularité des résultats
de sélectivité des pros’apprécie donc à l’aide de
grammes et des périodes
Le choix des variétés repose sur des
comparaisons dans des esd’application du déshersais multi-locaux et plurianbage. Le pourcentage de
compromis entre leurs différentes
nuels. À précocité identique,
plantes à tige creuse est
caractéristiques.
une différence de 5 % se trarévélateur des interactions
duit par un écart de recettes
avec la dureté des condidu même ordre. En fourrage, un écart de 5 % se traduit par
tions de croissance de fin de cycle. Il exprime aussi une
une augmentation du nombre de rations ou par un allongevulnérabilité aux risques de progression des fusarioses
des tiges. C’est un critère utile en situations de risque de
ment de la période d’affouragement à base de maïs ensilage.
déficit hydrique, de coups de vent à maturité et de récoltes
différées. Toutefois, les données sont à relativiser par la
Tenue de tige et tolérance aux maladies en
précocité des variétés. Ce caractère, qui n’est pas rédhibisituations à risque
toire, participe aux compromis à effectuer avec les autres
La régularité des résultats, appréciée à l’aide des réfécritères.
rences des années antérieures et d’un indicateur de stabiEnfin, même si l’effet climatique est prépondérant, le
lité entre les essais de l’année, est à prendre en compte. Les
constat de différences entre variétés de l’expression des
écarts de rendements observés entre variétés confirment
symptômes de fusariose sur épis, susceptibles de produire
l’enjeu du choix.
des fusariotoxines de champ, conduit à intégrer ce critère
La tolérance aux maladies, telles que l’helminthosporiose,
dans les grilles de décision du pilotage de la culture.
est à considérer dans les zones à risques : sud de l’Aquitaine, Alsace, Bretagne, Normandie et vallée de l’Isère. Elle
participe à l’expression et à la régularité du rendement.
La concentration en UFL : un critère
Le charbon commun présent à l’état latent dans les parzootechnique synthétique
La valeur énergétique du maïs fourrage, estimée par la
concentration en UFL, représente des différences de valoRetenir plusieurs variétés
risation potentielle par les bovins et ovins. Un écart de +
0,035 point d’UFL se traduit, pour des vaches laitières qui
es critères de choix des variétés de maïs restent simples.
La cadence du progrès génétique invite à valoriser les
consomment 16 kg de maïs par jour et produisent 20 à 30
innovations récentes. En revanche, les interactions des
kg de lait par jour, par une différence de production de +
comportements des variétés avec les conditions de culture
1,1 litre de lait/vache/jour. Une valeur faible en UFL ne peut
justifient de privilégier les variétés qui ont fait leurs preuves
être compensée par le rendement. En revanche, elle peut
de bons résultats entre les années, les régions et les essais.
l’être, à un coût plus ou moins élevé, par un ajustement de
Il est aussi recommandé de retenir plusieurs variétés afin de
la complémentation.
,,
,,
L
minimiser les effets des aléas climatiques.
ARVALIS CETIOM INFOS • JANVIER 2015
10 Maïs grain
Centre et Bassin Parisien
Précoces
11
Inscription
VARIETES
Représentant de
la variété
Année
Type
inscription d’hybride
Type Densité
1 000
de
/ha
grain
Rendement et régularité
en % de la moyenne
des essais
Rendement
2014
2012
2013
2014
E.T.
Rdt
net
Humi- Verse Vigueur Ecart de
dité récolte
au
date de
récolte en % départ floraien %
(note) son en
jours
2014
2014
2014
2014
2014
TZ
2014
TZ
Tiges
creuses
en %
2014
Variétés de référence
NK FALKONE (1)
gf Syngenta France
2007
HS
c.cd
RONALDINIO
f Semences de France
2007
HTV
c.cd
MAS 21D
g Maïsadour Semences
2008
HS
c.cd
MILLESIM
g Semences de France
2011
HS
cd
KOHERENS
gf KWS Maïs France
2008
HS
c.cd
DKC4197 (2)
g Sem. Dekalb/Monsanto
2009
HS
d
KANDIS
f KWS Maïs France
2010
HTV
c.cd
LINDSEY
g Advanta/Limagrain Europe
2011
HS
cc
92,3
90,4
88,5
91,8
90,2
91,4
-
96,2
97,2
2,1
98,8
30,6
-
7,4
- 1,5
di
99,3
96,9
92,8
3,3
93,1
31,7
-
6,9
- 1,9
di
di
103,9
97,0
97,7
3,8
98,2
31,5
-
6,9
0,7
103,0
102,6
100,8
2,1
100,7
32,0
-
6,9
- 2,3
di
99,9
98,6
97,3
2,2
98,0
31,4
-
6,3
- 1,7
di
-
102,7
106,8
4,2
105,6
32,9
-
6,6
4,9
di
91,8
91,2
102,2
100,3
102,2
2,9
102,0
32,1
-
6,2
- 1,7
di
-
-
103,3
2,7
102,5
32,6
-
7,0
0,5
di
90,2
91,3
106,8
99,7
99,6
2,8
99,9
31,7
-
6,7
- 2,9
di
106,6
102,0
106,4
3,8
104,6
33,4
-
7,5
2,1
di
92,7
86,8
90,9
91,2
90,9
92,3
-
99,5
95,3
3,5
96,4
31,0
-
6,8
- 2,1
di
-
100,8
99,1
3,2
99,8
31,4
-
6,3
1,5
di
-
101,9
98,9
3,8
99,1
31,7
-
7,6
- 1,5
di
-
99,8
97,8
2,4
97,7
32,1
-
7,6
- 2,3
di
-
102,5
97,2
3,1
97,0
32,1
-
6,6
- 2,1
di
-
105,3
104,2
4,7
103,2
32,8
-
7,0
- 1,7
di
91,8
90,6
87,7
85,4
-
-
101,6
2,7
102,2
31,5
-
6,5
0,7
di
-
-
101,6
4,2
102,1
31,6
-
5,8
3,9
di
-
-
101,2
4,7
100,7
32,3
-
5,7
3,9
di
-
-
-
5,9
2,7
di
100 =
114,6
q/ha
9
6,5 %
100 =
118,3
q/ha
7
5,0 %
99,2
3,1
100 =
124,6 q/ha
-
6,7
18/7
-
-
6
-
5
-
-
Variétés Autres
Variétés en 3e année d’expérimentation
KONKORDANS
g KWS Maïs France
2012
HTV
c.cd
ADEVEY
g Advanta/ Limagrain Europe
2011
HS
cd
Variétés en 2e année d’expérimentation
KREOLIS
g KWS Maïs France
2013
HTV
cc
ES TOLERANCE
g Euralis Semences
2013
HS
cd
DS0493B
gf De Sangosse
2013
HS
c.cd
TENESSY
g Semences de France
2013
HTV
c.cd
KASIMENS
g KWS Maïs France
2013
HS
c.cd
KROISSANS
g KWS Maïs France
2013
HTV
c.cd
Variétés en 1re année d’expérimentation
RIVALDINIO KWS c KWS Maïs France
DE-2013
HS
c.cd
DKC3730
c Sem. Dekalb/Monsanto
HU-2012
HS
d
MAS 29T
g Maïsadour Semences
2013
HS
d
KATARI CS
Référence
g Caussade Semences
2014
HS
c.cd
90,5
Moyenne des essais
8
-
Nombre d'essais
Analyse statistique P.P.E.S.
8
4,1 %
98,5
32,5
100 =
97,2 q/ 31,9 %
ha
8
0,8 %
(1) : Variété rappel de la série plus précoce (liste 10)
(2) : Variété rappel de la série plus tardive (liste 12)
TZ : Regroupement réalisé à l'échelle nationale sur toutes les zones
Légendes « Maïs grain »
Inscription :
c : variété inscrite au catalogue européen et ayant subi avec succès
les épreuves probatoires en grain
g : variété inscrite en maïs grain au catalogue officiel en France.
gf : variété inscrite en grain et fourrage en France
Type d’hybride :
HS : hybride simple - HTV : hybride trois voies
Type de grain :
cc : corné - c.cd : corné à corné denté - cd : corné denté cd.d : corné denté à denté - d : denté
Densité 1 000/ha : densité de culture moyenne à laquelle les
variétés ont été expérimentées
Rendement et régularité : exprimés en pourcentage de la moyenne
de l’ensemble des variétés.
Humidité récolte en % : teneur en eau du grain à la récolte
exprimée en %.
Vigueur au départ : exprimée par une note moyenne de 0 à 9, avec
9 = très bonne vigueur.
Ecart de date de floraison : exprimé en nombre de jours par
rapport à la date moyenne de floraison de l’ensemble des variétés.
Tiges creuses en % : plantes présentant une tige creuse à la récolte
exprimées en %.
di : nombre de données insuffisantes sur le critère.
Origine des essais
Dépt.Commune
Retenus pour
rendement et précocité
2
AUBIGNY AUX KAISNES
28GOUILLONS
28RECLAINVILLE
41BINAS
60CHEVRIERES
77REBAIS
77 ST HILLIERS
78 PARAY DOUAVILLE
Rendements et précocité à la récolte
135
Rendement en q/ha
DKC4197
Moyenne de rendement : 124.6 q/ha (ppes : 5.0 q/ha)
ADEVEY
Moyenne de teneur en eau du grain : 31.9 % (ppes : 0.8 %)
130
KROISSANS
LINDSEY
RIVALDINIO KWS
DKC3730
125
ES TOLERANCE
NK FALKONE
KANDIS
MAS 29T
MILLESIM
KONKORDANS
DS0493B
MAS 21D
KOHERENS
KATARI CS
TENESSY
KASIMENS
120
KREOLIS
115
30,0
RONALDINIO
31,0
32,0
Humidité en %
33,0
34,0
Maïs grain 11
Bretagne, Normandie et Ouest
Précoces
11
Inscription
VARIETES
Représentant de
la variété
Année
Type
inscription d’hybride
Type Densité
1 000
de
/ha
grain
Rendement et régularité
en % de la moyenne
des essais
Rendement
2014
E.T.
Rdt
net
Humidité
récolte
en %
Verse Vigueur Ecart de
récolte
au
date de
en % départ florai(note) son en
jours
Tiges
creuses
en %
2013
2014
2014
2014
2014
2014
2014
TZ
2014
TZ
2014
-
92,9
98,5
4,2
100,3
31,1
-
7,4
- 1,5
di
103,5
101,3
98,4
3,1
98,9
32,2
-
6,9
- 1,9
di
2012
Variétés de référence
NK FALKONE (1)
gf Syngenta France
2007
HS
c.cd
RONALDINIO
f Semences de France
2007
HTV
c.cd
MAS 21D
g Maïsadour Semences
2008
HS
c.cd
MILLESIM
g Semences de France
2011
HS
cd
KOHERENS
gf KWS Maïs France
2008
HS
c.cd
DKC4197 (2)
g Sem. Dekalb/Monsanto
2009
HS
d
LINDSEY
g Advanta/Limagrain Europe
2011
HS
cc
KANDIS
f KWS Maïs France
2010
HTV
c.cd
97,2
97,1
95,2
96,5
96,0
97,3
100,8
96,1
94,7
3,8
94,9
32,4
-
6,9
0,7
di
104,1
102,6
102,0
1,7
102,1
32,5
-
6,9
- 2,3
di
101,6
97,7
98,6
3,1
98,6
32,6
-
6,3
- 1,7
di
-
98,6
104,2
3,8
102,4
34,1
-
6,6
4,9
di
Variétés Autres
97,0
97,4
-
-
100,3
2,6
100,4
32,5
-
7,0
0,5
di
102,8
100,1
100,7
3,0
100,1
33,0
-
6,2
- 1,7
di
98,0
96,4
104,5
100,9
98,8
3,6
99,1
32,3
-
6,7
- 2,9
di
102,4
100,4
101,4
3,9
99,4
34,3
-
7,5
2,1
di
94,9
91,9
97,3
96,6
97,7
96,6
-
102,1
101,6
4,2
102,9
31,6
-
7,6
- 1,5
di
-
101,4
98,4
2,6
99,3
31,9
-
6,3
1,5
di
97,5
92,1
91,0
96,5
Variétés en 3e année d’expérimentation
KONKORDANS
g KWS Maïs France
2012
HTV
c.cd
ADEVEY
g Advanta/Limagrain Europe
2011
HS
cd
Variétés en 2e année d’expérimentation
DS0493B
gf De Sangosse
2013
HS
c.cd
ES TOLERANCE
g Euralis Semences
2013
HS
cd
KREOLIS
g KWS Maïs France
2013
HTV
cc
TENESSY
g Semences de France
2013
HTV
c.cd
KASIMENS
g KWS Maïs France
2013
HS
c.cd
KROISSANS
g KWS Maïs France
2013
HTV
c.cd
-
99,8
97,6
2,7
98,4
31,9
-
6,8
- 2,1
di
-
101,9
101,0
2,2
100,9
32,6
-
7,6
- 2,3
di
-
103,0
98,9
2,6
98,4
33,0
-
6,6
- 2,1
di
-
102,6
102,6
3,5
101,8
33,3
-
7,0
- 1,7
di
-
-
102,3
3,5
103,8
31,3
-
6,5
0,7
di
-
-
96,0
3,4
95,6
33,0
-
5,9
2,7
di
-
-
101,5
4,0
101,0
33,0
-
5,7
3,9
di
-
-
102,3
3,7
-
5,8
3,9
di
100 =
109,7
q/ha
8
5,2%
100 =
108,8
q/ha
7
4,7%
101,6 33,2
100 =
95,2
32,6 %
q/ha
8
0,9%
-
6,7
18/7
-
-
6
-
5
-
-
Variétés en 1re année d’expérimentation
RIVALDINIO KWS
c KWS Maïs France
DE-2013
HS
c.cd
KATARI CS
g Caussade Semences
2014
HS
c.cd
MAS 29T
g Maïsadour Semences
2013
HS
d
DKC3730
Référence
c Sem. Dekalb/Monsanto
HU-2012
HS
d
96,0
Moyenne des essais
8
-
Nombre d'essais
Analyse statistique P.P.E.S.
100 =
122,9 q/ha
8
4,0%
(1) : Variété rappel de la série plus précoce (liste 10)
(2) : Variété rappel de la série plus tardive (liste 12)
TZ : Regroupement réalisé à l'échelle nationale sur toutes les zones
Légendes « Maïs grain »
Inscription :
c : variété inscrite au catalogue européen et ayant subi avec
succès les épreuves probatoires en grain
g : variété inscrite en maïs grain au catalogue officiel en France.
gf : variété inscrite en grain et fourrage en France
Type d’hybride :
HS : hybride simple - HTV : hybride trois voies
Type de grain :
cc : corné - c.cd : corné à corné denté - cd : corné denté cd.d : corné denté à denté - d : denté
Densité 1000/ha : densité de culture moyenne à laquelle les
variétés ont été expérimentées
Rendement et régularité : exprimés en pourcentage de la
moyenne de l’ensemble des variétés.
Humidité récolte en % : teneur en eau du grain à la récolte
exprimée en %.
Vigueur au départ : exprimée par une note moyenne de 0 à 9,
avec 9 = très bonne vigueur.
Ecart de date de floraison : exprimé en nombre de jours par
rapport à la date moyenne de floraison de l’ensemble des
variétés.
Tiges creuses en % : plantes présentant une tige creuse à la
récolte exprimées en %.
di : nombre de données insuffisantes sur le critère.
Origine des essais
Dépt.Commune
Retenus pour
rendement et précocité
14 ST GABRIEL BRECY
29MELGVEN
35JAVENE
35PACE
53ARON
56BIGNAN
56 LOCMARIA GRAND CHAMP
61LONRAI
Rendements et précocité à la récolte
130
Rendement en q/ha
Moyenne de rendement : 122.9 q/ha (ppes : 4.9 q/ha)
Moyenne de teneur en eau du grain : 32.6 % (ppes : 0.9 %)
RIVALDINIO KWS
125
DS0493B
120
KROISSANS
DKC3730
MILLESIM
TENESSY
LINDSEY
DKC4197
MAS 29T
ADEVEY
KANDIS
KASIMENS
NK FALKONE KONKORDANS
KOHERENS
RONALDINIO
ES TOLERANCE
KREOLIS
KATARI CS
MAS 21D
115
31,0
Humidité en %
32,0
33,0
34,0
35,0
12 Maïs grain
Centre et Bassin Parisien
Demi-Précoces
Cornées
Dentées C1
12
Inscription
VARIETES
Représentant de
la variété
Année
Type
inscription d’hybride
Type Densité
1 000
de
/ha
grain
Rendement et régularité
en % de la moyenne
des essais
Rendement
E.T.
Rdt
net
Humidité
récolte
en %
Verse Vigueur Ecart de
récolte
au
date de
en % départ florai(note) son en
jours
Tiges
creuses
en %
2014
TZ
2014
di
0,9
di
di
- 2,6
di
-
di
- 0,2
di
31,9
-
di
2,3
di
32,1
-
di
1,8
di
2014
2012
2013
2014
2014
2014
2014
2014
2014
93,2
94,9
92,5
102,0
99,2
101,3
2,5
102,5
30,4
-
100,1
99,5
99,1
2,8
99,5
31,1
-
102,7
103,5
98,2
3,0
97,8
31,9
-
101,4
100,2
2,8
99,7
102,2
99,9
100,3
3,5
99,6
Variétés de référence
DKC4197
g Sem. Dekalb/Monsanto
2009
HS
d
PR38N86
c Pioneer Semences
AT-2007
HS
d
KWS 9361
g KWS Maïs France
2011
HS
cd
P9400
c Pioneer Semences
AT-2008
HS
cd.d
ES CUBUS
g Euralis Semences
2011
HS
c.cd
Variétés Autres
94,0
92,0
Variétés en 3e année d’expérimentation
PRIVILEGE
g Semences de France
2012
HS
cd
DKC4117
g Sem. Dekalb/Monsanto
2011
HS
cd.d
DKC4102
g Sem. Dekalb/Monsanto
2010
HS
d
92,2
91,5
93,2
100,8
96,2
98,7
3,0
100,1
30,2
-
di
- 2,2
di
105,4
101,2
99,9
2,7
99,6
31,7
-
di
0,6
di
102,3
100,2
95,9
2,2
95,6
31,8
-
di
0,4
di
94,2
93,8
92,4
93,7
92,2
90,3
-
100,7
99,1
2,6
100,1
30,6
-
di
- 1,4
di
-
98,1
98,1
4,8
98,5
31,1
-
-
-
-
-
101,3
100,6
3,1
100,6
31,6
-
di
0,1
di
-
103,2
100,0
3,9
99,7
31,8
-
di
- 1,1
di
-
104,7
104,1
2,9
103,6
31,9
-
-
-
-
-
101,1
100,0
2,5
99,0
32,4
-
di
- 0,1
di
94,1
94,1
94,3
85,0
93,4
94,3
93,7
93,9
92,0
-
-
-
98,9
4,0
99,9
30,6
-
di
- 0,7
di
-
-
100,1
3,9
100,2
31,4
-
di
0,3
di
-
-
104,2
1,6
104,2
31,5
-
di
- 1,2
di
-
-
95,9
4,8
95,9
31,5
-
di
0,8
di
-
-
101,2
2,6
101,1
31,6
-
di
1,6
di
-
-
102,0
3,6
101,9
31,6
-
di
- 0,6
di
-
-
99,1
2,2
98,9
31,6
-
di
0,1
di
-
-
101,9
3,5
101,4
31,9
-
di
0,6
di
-
-
101,4
2,1
100,5
32,2
-
di
0,9
di
-
-
-
-
-
-
-
100 =
131,1
q/ha
8
4,7 %
100 =
120,3
q/ha
10
4,1 %
Variétés en 2e année d’expérimentation
KLOUIS
g KWS Maïs France
2013
HS
cd
BRESILIO
g Semences de France
2013
HS
cd
DKC3931
g Sem. Dekalb/Monsanto
2013
HS
cd
P9203
g Pioneer Semences
2013
HS
cd.d
ES GALLERY
g Euralis Semences
2012
HS
cd
DKC3930
g Sem. Dekalb/Monsanto
2013
HS
cd.d
Variétés en 1re année d’expérimentation
P9213
g Pioneer Semences
2014
HS
cd.d
RGT PROVEXX
g R.A.G.T. Semences
2014
HS
d
KONFERENS
g KWS Maïs France
2014
HS
cd.d
CODILIO
g Codisem
2014
HS
cd.d
EXXCLUSIV
g R.A.G.T. Semences
2013
HS
cd
P8816
g Pioneer Semences
2014
HS
d
OSCARRO
c Semences de France
CZ-2013
HS
d
RGT CONEXXION g R.A.G.T. Semences
2014
HS
cd.d
SY TALLINN
g Syngenta France
2014
HS
d
ARKADI CS (*)
Référence
g Caussade Semences
2014
HS
cd.d
Moyenne des essais
Nombre d'essais
Analyse statistique P.P.E.S.
92,8
10
-
100 =
128,5 q/ha
-
100 =
100,8
q/ha 31,5 %
-
-
20/7
-
10
0,9 %
-
-
6
-
-
10
3,6 %
(*) : Résultats de la variété retirés avant le 15 août à la demande de son représentant
TZ : Regroupement réalisé à l'échelle nationale sur toutes les zones
Légende en page 11
Rendements et précocité à la récolte
135
Origine des essais
Dépt.Commune
Retenus pour rendement et précocité
18OIZON
28RECLAINVILLE
41BINAS
41CONAN
41 LA CHAPELLE ST MARTIN EN PLAINE
41OUCQUES
41 ST AMAND LONGPRE
45DARVOY
58 ST QUENTIN SUR NOHAIN
89VENIZY
ARVALIS cetiom INFOS • Janvier 2015
130
Rendement en q/ha
KONFERENS
ES GALLERY
P8816
RGT CONEXXION
SY TALLINN
EXXCLUSIV
DKC3931
P9400
ES CUBUS
RGT PROVEXX
P9203
DKC3930
KLOUIS
PR38N86 DKC4117
PRIVILEGE
OSCARRO
P9213
KWS 9361
BRESILIO
DKC4197
125
CODILIO
DKC4102
Moyenne de teneur en eau du grain : 31.5 % (ppes : 0.9 %)
Moyenne de rendement : 128.5 q/ha (ppes : 4.6 q/ha)
120
29,5
30,5
31,5
Humidité en %
32,5
33,5
Maïs grain 13
Pays de la Loire, Vendée et Poitou
DemiPrécoces
Cornées
Dentées C1
Représentant de
la variété
Inscription
VARIETES
Année
Type
inscription d’hybride
Type Densité
1 000
de
/ha
grain
Rendement et régularité
en % de la moyenne
des essais
Rendement
12
E.T.
Rdt
net
Humidité
récolte
en %
Verse Vigueur Ecart de
récolte
au
date de
en % départ florai(note) son en
jours
Tiges
creuses
en %
2014
TZ
2014
di
0,9
di
di
- 2,6
di
-
di
- 0,2
di
2014
2012
2013
2014
2014
2014
2014
2014
2014
91,9
94,8
91,0
101,7
98,7
99,3
5,2
100,7
28,5
-
102,5
96,4
99,4
2,5
100,2
29,0
-
103,3
102,3
102,4
1,7
101,2
30,9
Variétés de référence
DKC4197
g Semences Dekalb/Monsanto
2009
HS
d
PR38N86
c Pioneer Semences
AT-2007
HS
d
KWS 9361
g KWS Maïs France
2011
HS
cd
P9400
c Pioneer Semences
AT-2008
HS
cd.d
ES CUBUS
g Euralis Semences
2011
HS
c.cd
Variétés Autres
89,9
90,3
-
102,7
98,9
4,3
99,2
29,5
-
di
2,3
di
100,2
102,7
101,7
0,9
100,6
30,7
-
di
1,8
di
91,6
88,2
93,2
104,9
98,9
98,4
3,0
99,4
28,9
-
di
- 2,2
di
104,9
103,2
100,0
1,5
100,1
29,7
-
di
0,6
di
100,9
100,5
99,1
2,1
98,6
30,2
-
di
0,4
di
91,9
94,3
87,9
90,4
87,1
91,7
-
98,3
99,7
3,2
100,1
29,4
-
-
-
-
-
100,1
99,5
4,4
99,8
29,5
-
di
- 1,4
di
-
103,0
99,7
3,1
99,6
29,8
-
di
0,1
di
-
101,5
99,7
1,3
99,5
29,9
-
di
- 1,1
di
-
102,7
99,4
2,8
98,9
30,2
-
di
- 0,1
di
-
106,0
104,4
5,3
103,2
30,7
-
-
-
-
93,3
93,8
91,7
78,3
92,2
93,6
91,9
91,9
92,9
-
-
-
98,4
4,5
100,1
28,2
-
di
- 0,7
di
-
-
100,8
3,3
101,5
29,2
-
di
- 0,6
di
-
-
98,0
2,8
98,3
29,5
-
di
0,3
di
-
-
97,4
2,6
97,6
29,5
-
di
0,8
di
-
-
100,8
4,9
100,7
29,9
-
di
1,6
di
-
-
98,9
2,1
98,7
29,9
-
di
0,9
di
-
-
101,1
4,7
100,7
30,1
-
di
- 1,2
di
-
-
100,0
2,3
99,6
30,1
-
di
0,1
di
-
-
102,8
3,7
101,9
30,5
-
di
0,6
di
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
100 =
116,5
q/ha
7
6,4 %
100 =
114,6
q/ha
7
6,0 %
100 =
96,4
q/ha 29,7 %
-
-
20/7
-
6
1,3 %
-
-
6
-
-
Variétés en 3e année d’expérimentation
PRIVILEGE
g Semences de France
2012
HS
cd
DKC4117
g Semences Dekalb/Monsanto
2011
HS
cd.d
DKC4102
g Semences Dekalb/Monsanto
2010
HS
d
Variétés en 2e année d’expérimentation
BRESILIO
g Semences de France
2013
HS
cd
KLOUIS
g KWS Maïs France
2013
HS
cd
DKC3931
g Semences Dekalb/Monsanto
2013
HS
cd
P9203
g Pioneer Semences
2013
HS
cd.d
DKC3930
g Semences Dekalb/Monsanto
2013
HS
cd.d
ES GALLERY
g Euralis Semences
2012
HS
cd
Variétés en 1re année d’expérimentation
P9213
g Pioneer Semences
2014
HS
cd.d
P8816
g Pioneer Semences
2014
HS
d
RGT PROVEXX
g R.A.G.T. Semences
2014
HS
d
CODILIO
g Codisem
2014
HS
cd.d
EXXCLUSIV
g R.A.G.T. Semences
2013
HS
cd
SY TALLINN
g Syngenta France
2014
HS
d
KONFERENS
g KWS Maïs France
2014
HS
cd.d
OSCARRO
c Semences de France
CZ-2013
HS
d
RGT CONEXXION g R.A.G.T. Semences
2014
HS
cd.d
ARKADI CS (*)
Référence
2014
HS
cd.d
g Caussade Semences
Moyenne des essais
Nombre d'essais
Analyse statistique P.P.E.S.
91,0
6
-
100 =
120,4 q/ha
6
5,0 %
(*) : Résultats de la variété retirés avant le 15 août à la demande de son représentant
TZ : Regroupement réalisé à l'échelle nationale sur toutes les zones
Légende en page 11
Rendements et précocité à la récolte
130
Rendement en q/ha
Moyenne de rendement : 120.4 q/ha (ppes : 6.0 q/ha)
Moyenne de teneur en eau du grain : 29.7 % (ppes : 1.3 %)
ES GALLERY
125
RGT CONEXXION
Origine des essais
Dépt.Commune
Retenus pour rendement et précocité
44 STE PAZANNE
49ANDARD
49ECHEMIRE
72LOUVIGNY
72 LUCHE PRINGE
72 PARCE SUR SARTHE
120
DKC4197
P9213
115
28,0
KWS 9361
ES CUBUS
KONFERENS
P8816
EXXCLUSIV
DKC4117
OSCARRO
BRESILIO
DKC3931
P9203 DKC3930
PR38N86
KLOUIS
DKC4102
PRIVILEGE
P9400
SY TALLINN
RGT PROVEXX
CODILIO
29,0
30,0
Humidité en %
31,0
ARVALIS cetiom INFOS • Janvier 2015
14 Maïs grain
Centre, Pays de la Loire, Poitou et Sud-Ouest
DemiPrécoces
Dentées C2
13
Inscription
VARIETES
Représentant de
la variété
Année
Type
inscription d’hybride
Type Densité
1 000
de
/ha
grain
Rendement et régularité
en % de la moyenne
des essais
Rendement
2014
2012
2013
Humidité
récolte
en %
Verse Vigueur Ecart de
récolte
au
date de
en % départ florai(note) son en
jours
E.T.
Rdt
net
2014
2014
2014
2014
2014
2014
2014
TZ
Tiges
creuses
en %
2014
TZ
Variétés de référence
KWS 9361 (1)
g KWS Maïs France
2011
HS
cd
OBIXX
g R.A.G.T. Semences
2011
HS
d
ES FLATO
c Euralis Semences
IT-2009
HS
d
DKC4590
c Sem. Dekalb/Monsanto
HU-2009
HS
d
89,7
90,5
89,9
87,2
-
-
94,3
5,7
94,6
26,9
-
di
- 1,5
3,8
100,7
101,6
100,8
4,3
101,5
26,6
-
di
2,4
18,4
102,2
99,4
100,3
2,6
100,8
26,7
-
di
- 1,8
5,7
103,5
103,1
101,1
2,8
100,3
27,8
-
di
0,4
4,2
Variétés Autres
MARTELI
c Caussade Semences
IT-2012
HS
cd.d
P9578
c Pioneer Semences
AT-2009
HS
d
89,0
90,3
-
-
101,0
3,2
100,5
27,6
-
di
- 0,8
2,1
-
103,0
102,6
2,5
102,4
27,3
-
di
- 0,6
1,4
101,7
100,7
99,2
4,1
100,2
26,2
-
di
0,8
5,9
100,1
103,2
99,5
2,9
99,5
27,0
-
di
- 1,0
8,7
100,9
101,5
98,0
3,4
97,6
27,5
-
di
0,1
8,2
103,9
102,2
105,1
2,9
104,3
27,8
-
di
2,0
8,2
-
99,2
98,1
3,0
98,4
26,9
-
-
-
-
100 =
135,7
q/ha
12
3,5 %
100 =
126,0
q/ha
11
3,7 %
100 =
106,9 27,1 %
q/ha
-
-
19/7
6,6 %
13
0,7 %
-
-
7
-
5
-
Variétés en 3e année d’expérimentation
KASSANDRAS
g KWS Maïs France
2012
HS
d
DKC4408
c Sem. Dekalb/Monsanto
HU-2011
HS
d
DKC4522
g Sem. Dekalb/Monsanto
2012
HS
cd.d
FERARIXX
g R.A.G.T. Semences
2012
HS
cd
89,1
90,0
83,9
88,6
2013
HS
cd.d
88,7
Variétés en 2e année d’expérimentation
DS0610C
Référence
g De Sangosse
88,8
Moyenne des essais
13
-
Nombre d'essais
Analyse statistique P.P.E.S.
100 =
129,8 q/ha
13
3,2 %
(1) : Variété rappel de la série plus précoce (liste 12)
TZ : Regroupement réalisé à l'échelle nationale sur toutes les zones
Légendes « Maïs grain »
Inscription :
c : variété inscrite au catalogue européen et ayant subi avec
succès les épreuves probatoires en grain
g : variété inscrite en maïs grain au catalogue officiel en
France.
gf : variété inscrite en grain et fourrage en France
Type d’hybride :
HS : hybride simple - HTV : hybride trois voies
Type de grain :
cc : corné - c.cd : corné à corné denté - cd : corné denté cd.d : corné denté à denté - d : denté
Densité 1 000/ha : densité de culture moyenne à laquelle les
variétés ont été expérimentées
Rendement et régularité : exprimés en pourcentage de la
moyenne de l’ensemble des variétés.
Humidité récolte en % : teneur en eau du grain à la récolte
exprimée en %.
Vigueur au départ : exprimée par une note moyenne de 0 à 9,
avec 9 = très bonne vigueur.
Ecart de date de floraison : exprimé en nombre de jours par
rapport à la date moyenne de floraison de l’ensemble des
variétés.
Tiges creuses en % : plantes présentant une tige creuse à la
récolte exprimées en %.
di : nombre de données insuffisantes sur le critère.
Rendements et précocité à la récolte
Origine des essais
Dépt.Commune
Retenus pour rendement et précocité
16LONNES
18 AUBIGNY SUR NERE
18BRECY
18VORNAY
37MARCAY
40LABRIT
41BINAS
41 ST AMAND LONGPRE
49ECHEMIRE
49SARRIGNE
58 ST QUENTIN SUR NOHAIN
79 PAIZAY LE TORT
86CHAUNAY
ARVALIS cetiom INFOS • Janvier 2015
140
Rendement en q/ha
Moyenne de rendement : 129.8 q/ha (ppes : 4.2 q/ha)
Moyenne de teneur en eau du grain : 27.1 % (ppes : 0.7 %)
FERARIXX
135
P9578
130
OBIXX
ES FLATO
KASSANDRAS
MARTELI
DKC4590
DKC4408
DS0610C
DKC4522
125
KWS 9361
120
26,0
Humidité en %
27,0
28,0
29,0
16 Maïs grain
Poitou, Charentes et Vendée
DemiTardives
14
Inscription
VARIETES
Représentant de
la variété
Année
Type
inscription d’hybride
Type Densité
1 000
de
/ha
grain
Rendement et régularité
en % de la moyenne
des essais
Rendement
2014
2012
E.T.
Rdt
net
Humidité
récolte
en %
Verse Vigueur Ecart de
récolte
au
date de
en % départ florai(note) son en
jours
Tiges
creuses
en %
2013
2014
2014
2014
2014
2014
2014
TZ
2014
TZ
2014
TZ
Variétés de référence
DKC4590 (1)
c Sem. Dekalb/Monsanto HU-2009
HS
d
DKC4795
g Sem. Dekalb/Monsanto
2009
HS
cd.d
DKC4814
g Sem. Dekalb/Monsanto
2011
HS
cd.d
DKC5190 (2)
g Sem. Dekalb/Monsanto
2009
HS
cd.d
86,3
87,5
87,8
88,1
RO-2012
HS
d
-
-
95,9
1,7
97,2
24,6
-
6,5
- 1,5
9,9
101,6
99,5
95,0
3,4
96,2
24,7
-
6,9
- 2,2
8,4
104,4
102,7
101,4
2,8
100,7
26,5
-
6,3
- 0,5
8,9
-
-
99,9
3,5
98,8
27,0
-
6,8
0,1
9,8
89,0
-
-
100,3
1,6
101,3
24,9
-
7,3
- 1,2
9,9
86,6
87,9
103,2
97,9
101,2
2,7
101,7
25,3
-
6,9
1,6
11,8
101,0
102,2
101,9
2,9
101,0
26,8
-
7,3
1,1
8,9
88,9
85,7
87,4
87,6
-
96,7
94,4
4,6
95,2
25,1
-
-
-
-
-
103,4
103,0
3,1
103,8
25,2
-
7,2
- 1,4
6,7
-
101,9
98,7
2,6
99,0
25,6
-
-
-
-
-
105,8
101,9
3,0
101,1
26,7
-
6,9
- 1,1
3,9
86,6
87,4
83,9
87,2
87,2
88,1
-
-
98,1
3,2
99,2
24,8
-
6,9
- 0,3
6,4
-
-
105,1
3,3
106,2
24,9
-
7,2
- 1,5
21,9
-
-
98,5
4,1
98,9
25,5
-
7,1
2,9
2,0
-
-
101,2
2,9
100,4
26,7
-
7,5
0,2
8,0
-
-
101,8
2,3
100,3
27,3
-
7,1
2,4
7,8
-
-
101,6
2,4
-
6,9
1,5
11,9
100 =
132,3
q/ha
9
4,6%
100 =
123,2
q/ha
10
4,5%
99,0
28,4
100 =
113,9
q/ha 25,9 %
10
1,0%
-
7,0
15/7
9,1 %
-
9
-
12
-
9
-
Variétés Autres
P9838
c Pioneer Semences
Variétés en 3e année d’expérimentation
PIXXTOL
g R.A.G.T. Semences
2011
HS
d
LG30491
g LG/ Limagrain Europe
2011
HS
d
Variétés en 2e année d’expérimentation
BALASCO
c Semences de France
IT-2012
HS
d
DKC4621
g Sem. Dekalb/Monsanto
2013
HS
cd.d
SHANNON
g Advanta/Limagrain Europe
2012
HS
cd.d
DKC5031
g Sem. Dekalb/Monsanto
2013
HS
cd.d
Variétés en 1re année d’expérimentation
RGT EXXPLICIT
g R.A.G.T. Semences
2014
HS
cd.d
P9900
g Pioneer Semences
2014
HS
cd.d
COURTNEY
c Advanta/Limagrain Europe DE-2013
HS
d
MAS 51G
g Maïsadour Semences
2011
HS
cd.d
MAS 40F
g Maïsadour Semences
2014
HS
d
RGT LEXXTOUR
g R.A.G.T. Semences
2014
HS
cd.d
Référence
87,3
Moyenne des essais
10
-
Nombre d'essais
Analyse statistique P.P.E.S.
100 = 
136,6 q/ha
10
3,5%
(1) : Variété rappel de la série plus précoce (liste 13)
(2) : Variété rappel de la série plus tardive (liste 15)
TZ : Regroupement réalisé à l'échelle nationale sur toutes les zones
Légendes « Maïs grain »
Inscription :
c : variété inscrite au catalogue européen et ayant subi avec succès les
épreuves probatoires en grain
g : variété inscrite en maïs grain au catalogue officiel en France.
gf : variété inscrite en grain et fourrage en France
Type d’hybride :
HS : hybride simple - HTV : hybride trois voies
Type de grain :
cc : corné - c.cd : corné à corné denté - cd : corné denté - cd.d : corné
denté à denté - d : denté
Densité 1 000/ha : densité de culture moyenne à laquelle les variétés ont
été expérimentées
Rendement et régularité : exprimés en pourcentage de la moyenne de
l’ensemble des variétés.
Humidité récolte en % : teneur en eau du grain à la récolte exprimée
en %.
Vigueur au départ : exprimée par une note moyenne de 0 à 9, avec
9 = très bonne vigueur.
Ecart de date de floraison : exprimé en nombre de jours par rapport à la
date moyenne de floraison de l’ensemble des variétés.
Tiges creuses en % : plantes présentant une tige creuse à la récolte
exprimées en %.
di : nombre de données insuffisantes sur le critère.
Rendements et précocité à la récolte
145
Origine des essais
Dépt.Commune
Retenus pour rendement et précocité
16LONNES
17 AIGREFEUILLE D AUNIS
17AUMAGNE
17 LA LAIGNE
17SABLONCEAUX
17 ST FELIX
79LUSSERAY
85CHAIX
86CHAUNAY
86MAGNE
ARVALIS cetiom INFOS • Janvier 2015
Rendement en q/ha
P9900
DKC4621
140
PIXXTOL
P9838
135
130
LG30491 DKC5031
MAS 40F
DKC4814
RGT LEXXTOUR
MAS 51G
DKC5190
SHANNON
COURTNEY
RGT EXXPLICIT
DKC4590
DKC4795
BALASCO
Moyenne de rendement : 136.6 q/ha (ppes : 4.8 q/ha)
Moyenne de teneur en eau du grain : 25.9 % (ppes : 1.0 %)
125
24,0
25,0
26,0
27,0
Humidité en %
28,0
29,0
18 Maïs grain
Charentes
VARIETES
Inscription
Tardives
15
Représentant de
la variété
Année
Type
inscription d’hybride
Type Densité
1 000
de
/ha
grain
Rendement et régularité
en % de la moyenne
des essais
Rendement
2014
2012
E.T.
Rdt
net
Humidité
récolte
en %
Verse Vigueur Ecart de
récolte
au
date de
en % départ florai(note) son en
jours
Tiges
creuses
en %
2014
TZ
2013
2014
2014
2014
2014
2014
2014
TZ
2014
TZ
Variétés de référence
DKC4814 (1)
g Sem. Dekalb/Monsanto
HS
cd.d
AAPOTHEOZ
c Advanta/ Limagrain Europe IT-2010
HS
d
DKC5190
g Sem. Dekalb/Monsanto
2009
HS
cd.d
ES ANTALYA
g Euralis Semences
2008
HS
cd.d
DKC5783 (2)
g Sem. Dekalb/Monsanto
2004
HS
d
2011
78,9
80,8
79,4
80,6
79,8
-
-
97,1
1,6
98,9
26,5
-
7,2
- 2,1
5,9
98,9
99,8
98,3
3,9
98,1
28,4
-
7,7
1,1
2,3
102,6
98,6
98,8
4,2
99,8
27,3
-
7,3
- 1,0
3,1
98,9
95,4
98,3
3,5
98,2
28,4
-
7,5
- 2,5
1,5
100,0
98,6
96,4
3,5
94,9
29,6
-
7,5
0,9
7,5
78,8
82,0
80,3
-
100,5
99,3
4,0
100,2
27,4
-
7,6
- 1,3
2,8
-
102,3
103,0
3,8
104,1
27,3
-
8,0
1,9
2,7
-
-
101,8
2,6
101,1
28,9
-
7,8
0,8
3,8
80,3
79,0
106,3
105,2
101,8
2,2
101,9
28,2
-
7,2
- 0,6
2,0
105,1
105,3
105,4
5,1
105,3
28,4
-
8,1
- 0,9
4,0
80,2
80,2
78,2
79,4
79,1
79,1
78,6
-
-
96,1
4,0
97,5
26,9
-
7,7
- 1,2
7,5
-
-
97,3
3,2
98,6
27,0
-
8,2
0,3
3,5
-
-
96,3
4,3
96,6
28,1
-
6,7
2,2
7,3
-
-
99,4
6,7
99,4
28,3
-
7,7
2,4
3,7
-
-
103,8
2,4
102,2
29,7
-
7,7
0,0
1,1
-
-
101,5
2,5
99,9
29,7
-
7,9
0,0
3,8
-
-
105,3
5,3
103,2
30,1
-
7,8
0,1
1,0
100 =
122.2
q/ha
5
7,5 %
100 =
127.3
q/ha
9
4,8 %
100 =
104,1
q/ha 28,3 %
-
7,6
15/7
3,7 %
7
1,0 %
-
13
-
21
-
9
-
Variétés Autres
P0222
c Pioneer Semences
IT-2010
HS
d
P0725
c Pioneer Semences
IT-2011
HS
d
P0837
c Pioneer Semences
IT-2011
HS
d
Variétés en 3e année d’expérimentation
DKC5222
g Sem. Dekalb/Monsanto
2012
HS
cd.d
ZOOM
g Euralis Semences
2012
HS
d
Variétés en 1 année d’expérimentation
re
ONEXX
c R.A.G.T. Semences
IT-2013
HS
d
LG30494
g LG/ Limagrain Europe
2013
HS
d
SY SENKO
g Syngenta France
2014
HS
d
SY SAVIO
g Syngenta France
2014
HS
cd.d
DKC5632
g Sem. Dekalb/Monsanto
2014
HS
d
RGT MEXXANGE
g R.A.G.T. Semences
2014
HS
cd.d
DKC5830
Référence
c Sem. Dekalb/Monsanto
IT-2012
HS
d
79,7
Moyenne des essais
7
-
Nombre d'essais
Analyse statistique P.P.E.S.
100 =
128,0 q/ha
7
5,2 %
(1) : Variété rappel de la série plus précoce (liste 14)
(2) : Variété rappel de la série plus tardive (liste 16)
TZ : Regroupement réalisé à l'échelle nationale sur toutes les zones
Légendes « Maïs grain »
Inscription :
c : variété inscrite au catalogue européen et ayant subi avec succès les
épreuves probatoires en grain
g : variété inscrite en maïs grain au catalogue officiel en France.
gf : variété inscrite en grain et fourrage en France
Type d’hybride :
HS : hybride simple - HTV : hybride trois voies
Type de grain :
cc : corné - c.cd : corné à corné denté - cd : corné denté - cd.d : corné
denté à denté - d : denté
Densité 1 000/ha : densité de culture moyenne à laquelle les variétés
ont été expérimentées
Rendement et régularité : exprimés en pourcentage de la moyenne de
l’ensemble des variétés.
Humidité récolte en % : teneur en eau du grain à la récolte exprimée
en %.
Vigueur au départ : exprimée par une note moyenne de 0 à 9, avec
9 = très bonne vigueur.
Ecart de date de floraison : exprimé en nombre de jours par rapport à
la date moyenne de floraison de l’ensemble des variétés.
Tiges creuses en % : plantes présentant une tige creuse à la récolte
exprimées en %.
di : nombre de données insuffisantes sur le critère.
Rendements et précocité à la récolte
140
Rendement en q/ha
Moyenne de rendement : 128.0 q/ha (ppes : 6.6 q/ha)
Moyenne de teneur en eau du grain : 28.3 % (ppes : 1.0 %)
135
ZOOM
Origine des essais
Dépt.Commune
Retenus pour rendement et précocité
16CHATIGNAC
17 AIGREFEUILLE D AUNIS
17AUMAGNE
17BOIS
17CRAMCHABAN
17PAILLE
24 LA TOUR BLANCHE
ARVALIS cetiom INFOS • Janvier 2015
DKC5830
DKC5632
P0725
DKC5222
130
120
26,0
LG30494
DKC4814
ONEXX
RGT MEXXANGE
SY SAVIO
P0222
DKC5190
125
P0837
ES ANTALYA
AAPOTHEOZ
DKC5783
SY SENKO
Humidité en %
27,0
28,0
29,0
30,0
31,0
Maïs grain 19
Bassin de l'Adour et Landes
VARIETES
Inscription
Tardives
15
Représentant de
la variété
Année
Type
inscription d’hybride
Type Densité
1 000
de
/ha
grain
Rendement et régularité
en % de la moyenne
des essais
Rendement
2014
2012
2013
Humidité
récolte
en %
Verse Vigueur Ecart de
récolte
au
date de
en % départ florai(note) son en
jours
Tiges
creuses
en %
E.T.
Rdt
net
2014
2014
2014
2014
2014
2014
TZ
2014
TZ
2014
TZ
Variétés de référence
DKC4814 (1)
g Sem. Dekalb/Monsanto
HS
cd.d
AAPOTHEOZ
c Advanta/Limagrain Europe IT-2010
HS
d
DKC5190
g Sem. Dekalb/Monsanto
2009
HS
cd.d
ES ANTALYA
g Euralis Semences
2008
HS
cd.d
DKC5783 (2)
g Sem. Dekalb/Monsanto
2004
HS
d
2011
80,0
79,7
79,9
80,1
80,7
-
-
92,7
2,4
94,2
21,4
-
7,2
- 2,1
5,9
103,0
103,3
101,0
2,7
101,3
22,8
-
7,7
1,1
2,3
100,2
94,5
93,8
3,6
95,2
21,6
-
7,3
- 1,0
3,1
101,7
100,5
99,6
3,7
99,5
23,2
-
7,5
- 2,5
1,5
100,0
100,4
98,4
2,6
97,9
23,7
-
7,5
0,9
7,5
Variétés Autres
P0222
c Pioneer Semences
IT-2010
HS
d
P0725
c Pioneer Semences
IT-2011
HS
d
P0837
c Pioneer Semences
IT-2011
HS
d
77,3
80,4
79,6
-
99,8
101,3
4,7
101,5
23,0
-
7,6
- 1,3
2,8
-
109,3
108,7
4,2
107,8
24,0
-
8,0
1,9
2,7
-
-
105,9
3,2
103,7
25,3
-
7,8
0,8
3,8
78,9
79,7
101,5
97,4
96,2
2,7
97,1
22,2
-
7,2
- 0,6
2,0
107,0
106,7
102,1
3,1
101,7
23,6
-
8,1
- 0,9
4,0
79,0
79,5
79,1
77,9
78,2
80,0
79,5
-
-
100,0
4,2
101,0
22,1
-
8,2
0,3
3,5
-
-
99,0
2,5
99,6
22,4
-
6,7
2,2
7,3
-
-
96,4
4,1
96,8
22,7
-
7,7
- 1,2
7,5
-
-
101,8
3,9
102,2
22,8
-
7,7
2,4
3,7
-
-
101,1
4,5
100,6
23,6
-
7,7
0,0
1,1
-
-
98,9
3,2
98,3
23,7
-
7,9
0,0
3,8
-
-
102,9
2,8
101,5
24,5
-
7,8
0,1
1,0
100 =
136,8
q/ha
10
5,2 %
100 =
122,8
q/ha
7
6,5 %
100 =
120,5
q/ha 23,1 %
-
7,6
15/7
3,7 %
11
0,7 %
-
13
-
21
-
9
-
Variétés en 3e année d’expérimentation
DKC5222
g Sem. Dekalb/Monsanto
2012
HS
cd.d
ZOOM
g Euralis Semences
2012
HS
d
Variétés en 1 année d’expérimentation
re
LG30494
g LG/Limagrain Europe
2013
HS
d
SY SENKO
g Syngenta France
2014
HS
d
ONEXX
c R.A.G.T. Semences
IT-2013
HS
d
SY SAVIO
g Syngenta France
2014
HS
cd.d
DKC5632
g Sem. Dekalb/Monsanto
2014
HS
d
RGT MEXXANGE
g R.A.G.T. Semences
2014
HS
cd.d
DKC5830
Référence
c Sem. Dekalb/Monsanto
IT-2012
HS
d
79,4
Moyenne des essais
11
-
Nombre d'essais
Analyse statistique P.P.E.S.
100 =
140,5 q/ha
11
3,7 %
(1) : Variété rappel de la série plus précoce (liste 14)
(2) : Variété rappel de la série plus tardive (liste 16)
TZ : Regroupement réalisé à l'échelle nationale sur toutes les zones
Légendes « Maïs grain »
Inscription :
c : variété inscrite au catalogue européen et ayant subi avec succès les
épreuves probatoires en grain
g : variété inscrite en maïs grain au catalogue officiel en France.
gf : variété inscrite en grain et fourrage en France
Type d’hybride :
HS : hybride simple - HTV : hybride trois voies
Type de grain :
cc : corné - c.cd : corné à corné denté - cd : corné denté - cd.d : corné
denté à denté - d : denté
Densité 1 000/ha : densité de culture moyenne à laquelle les variétés ont
été expérimentées
Rendement et régularité : exprimés en pourcentage de la moyenne de
l’ensemble des variétés.
Humidité récolte en % : teneur en eau du grain à la récolte exprimée
en %.
Vigueur au départ : exprimée par une note moyenne de 0 à 9, avec
9 = très bonne vigueur.
Ecart de date de floraison : exprimé en nombre de jours par rapport
à la date moyenne de floraison de l’ensemble des variétés.
Tiges creuses en % : plantes présentant une tige creuse à la récolte
exprimées en %.
di : nombre de données insuffisantes sur le critère.
Rendements et précocité à la récolte
155
Origine des essais
Dépt.Commune
Retenus pour rendement et précocité
32RISCLE
40DONZACQ
40LABRIT
40MEILHAN
40 ST ETIENNE D'ORTHE
40 ST MARTIN D ONEY
40TARTAS
64ARNOS
64BOUMOURT
64 MIOSSENS LANUSSE
65NOUILHAN
Rendement en q/ha
P0725
150
P0837
145
SY SAVIO
ZOOM
DKC5632
DKC5830
LG30494 AAPOTHEOZ
ES ANTALYA
SY SENKO
RGT MEXXANGE
DKC5783
140
135
130
P0222
DKC5222
ONEXX
DKC5190
DKC4814
Moyenne de rendement : 140.5 q/ha (ppes : 5.1 q/ha)
Moyenne de teneur en eau du grain : 23.1 % (ppes : 0.7 %)
125
21,0
22,0
23,0
24,0
Humidité en %
25,0
26,0
ARVALIS cetiom INFOS • Janvier 2015
20 Maïs ensilage
Bretagne, Pays de la Loire et Normandie
Précoces
SB
Inscription
VARIETES
Représentant de
la variété
Variétés de référence
f Semences de France
RONALDINIO
Année
Type Type Densité
inscription d’hy- de 1 000/
ha
bride grain
Rendement et régularité
en % de la moyenne
des essais
% MS
Verse
plante Récolte
entière en %
UFL
en %
E.T.
Indice Vigeur Ecart de
DINAG
au
date de
en % départ floraison
(note) en jours
2014
2012
Rendement
2013 2013 2014
Rdt E Rdt M.
99,2
97,3
101,0
97,7
3,2
34,5
4,3
101,8
102,3
7,1
- 2,9
99,3
97,0
97,5
96,5
4,0
33,1
1,3
101,9
102,0
6,6
- 0,2
103,8
105,7
104,6
102,0
3,3
33,6
4,9
99,0
100,2
6,9
1,5
2014
2014
2014
TZ
2014
TZ
2014
TZ
2014
TZ
2014
TZ
2007
HTV
c.cd
NK PERFORM
f Syngenta France
2007
HS
c.cd
LG30275
f LG/ Limagrain Europe
2010
HS
c.cd
97,1
94,1
97,4
HS
HTV
c.cd
c.cd
96,0
97,5
102,7
101,8
100,5
101,0
102,3
99,3
98,2
98,8
2,9
3,1
34,1
35,4
3,3
8,7
99,1
100,6
100,3
99,6
7,3
6,3
- 0,9
- 1,2
HS
cc
95,7
101,2
99,7
104,6
98,6
3,9
34,4
4,5
99,5
98,7
6,9
0,8
Variétés Autres
2010
f R.A.G.T. Semences
GEOXX
f KWS Maïs France
2010
KANDIS
Variétés en 3e année d’expérimentation
2012
f Advanta/ Limagrain Europe
PENELOPE
Variétés en 2e année d’expérimentation
c Advanta/ Limagrain Europe DE-2012
NIKLAS
f R.A.G.T. Semences
SILOFLEXX
f LG/ Limagrain Europe
LG30260
ES ALBATROS c Euralis Semences
c KWS Maïs France
FIGORINIO
f France Canada Sem./Euralis
ES SOLID
f Euralis Semences
ES TAROCK
f Advanta/ Limagrain Europe
JULIETT
f R.A.G.T. Semences
SUPREXX
Variétés en 1re année d’expérimentation
f Semences de France
JUVENTO
c Advanta/ Limagrain Europe
SUNSTAR
f Caussade Semences
SIKALDI CS
f Sem. Dekalb/Monsanto
DKC3531
GONZALO KWS c KWS Maïs France
f LG/ Limagrain Europe
LG30274
g KWS Maïs France
KROISSANS
f KWS Maïs France
KROQUIS
f Semences de France
BELCANTO
c KWS Maïs France
CASCADINIO
MONTECRISTO g Sem. Dekalb/Monsanto
f Euralis Semences
ES ASPECT
f Jouffray - Drillaud Sem.
VEMSTAR
f Syngenta France
SY FANATIC
HTV
c.cd
95,9
-
105,1
102,1
97,6
2,5
36,2
3,2
100,6
101,0
6,8
- 1,9
2013
2013
DE-2012
CZ-2012
2013
2013
2013
2013
HS
HTV
HS
HS
HS
HS
HTV
HS
c.cd
c.cd
c.cd
cd
cd
cd
cc
c.cd
91,7
97,7
93,8
94,3
95,5
96,7
97,5
93,0
-
99,5
104,6
102,5
102,4
95,0
101,3
103,2
101,4
96,1
105,0
98,5
99,1
97,9
104,3
104,7
100,4
97,9
101,6
101,6
101,9
98,4
103,0
102,5
95,7
3,5
2,9
3,3
3,4
2,7
3,6
2,5
2,6
35,1
34,8
34,7
34,4
34,2
34,0
33,5
33,4
3,8
3,2
4,5
12,7
7,6
9,4
5,0
3,4
98,7
98,2
99,1
95,9
101,4
99,7
100,0
99,1
99,1
99,5
99,7
93,1
100,1
97,6
101,9
99,2
6,8
7,2
6,9
6,3
6,3
6,6
7,0
5,6
2,8
- 0,2
0,8
1,5
0,8
- 0,9
- 0,2
1,5
2014
DE-2012
2014
2013
DE-2013
2013
2013
2014
2014
DE-2013
2012
2014
2014
2014
HTV
HS
HS
HS
HS
HTV
HTV
HS
HS
HTV
HS
HS
HS
HTV
c.cd
c.cd
c.cd
c.cd
c.cd
cd
c.cd
c.cd
cc
c.cd
cd
c.cd
c.cd
c.cd
96,2
94,1
94,5
96,0
97,2
96,3
97,4
97,8
97,3
97,4
94,9
93,9
97,1
97,9
-
-
-
102,5
98,3
95,7
97,8
102,8
99,6
99,3
103,5
103,6
104,0
98,3
99,3
100,5
102,8
3,9
4,7
2,7
5,1
3,4
3,9
3,9
2,5
2,6
3,5
2,8
4,3
2,5
2,9
36,5
36,2
35,8
35,6
34,8
34,5
34,0
33,9
33,8
33,8
33,8
33,7
33,6
33,6
7,0
2,8
3,1
7,7
13,3
5,1
8,7
6,1
4,8
5,7
6,8
6,2
3,3
4,5
102,2
102,6
101,8
100,9
97,9
101,1
100,0
100,8
97,9
99,3
96,0
100,2
103,5
101,4
104,0
105,0
103,8
102,3
95,5
103,1
98,0
100,4
97,5
96,9
92,9
99,6
105,4
101,1
6,8
7,1
6,5
6,4
6,9
7,1
6,8
6,9
7,0
7,2
6,8
6,7
6,2
6,7
- 1,9
- 1,2
- 0,9
- 0,2
0,8
- 0,2
- 1,5
1,5
0,1
- 1,2
0,1
- 0,2
1,8
1,5
6,7
6
-
24/7
3
-
Référence
100 = 100 = 100 =
Moyenne des essais
17,1
18,6
14,9
19,3
t/ha
t/ha
t/ha
t/ha
17
7
8
15
3,9 % 4,8 % 4,4 % 3,2 %
95,9
15
-
Nombre d’essais
Analyse statistique P.P.E.S.
100 =
100 = 100 =
34,4 % 5,7 %
15
6
0,9 % 5,1 %
0,91*
8
2,5 %
47,0
8
-
Rdt E et Rdt M : Regroupements 2013 à Rendements Elevés et Rendements Moyens
TZ : Regroupement réalisé à l'échelle nationale sur toutes les zones - * : UFL/ kg MS
Légendes en page 22
Rendements et précocité à la récolte
Origine des essais
Dépt.Commune
Retenus pour rendement
et précocité
14CROUAY
14 FONTENAY LE PESNEL
22 LA CHEZE
22 LE FAOUET
22TREGOMEUR
29PLOMODIERN
35 GRAND FOUGERAY
35 LA CHAPELLE JANSON
35 LES IFFS
35 ST GERMAIN EN COGLES
49DAUMERAY
56BIGNAN
56NEULLIAC
72ARTHEZE
85L'HERBERGEMENT
20,5
Retenus pour verse
14 FONTENAY LE PESNEL
22 LE FAOUET
35 GRAND FOUGERAY
35 LA CHAPELLE JANSON
56BIGNAN
2 AUBIGNY AUX KAISNES
ARVALIS cetiom INFOS • Janvier 2015
Retenus pour UFL et
DINAG
22TREGOMEUR
29PLOMODIERN
35 LES IFFS
72ARTHEZE
85L'HERBERGEMENT
60SARCUS
62TATINGHEM
62 VILLERS LES
CAGNICOURT
Rendement en t/ha
20,0
Moyenne de rendement : 19.3 t/ha (ppes : 0.6 t/ha)
Moyenne de teneur en matiere seche : 34.4 % (ppes : 0.9 %)
CASCADINIO
KROQUIS
ES TAROCK
GONZALO KWS
SY FANATIC
FIGORINIO
LG30275
LG30260
ES ALBATROS
BELCANTO
JULIETT
19,5
JUVENTO
VEMSTAR
LG30274
KROISSANS
PENELOPE
KANDIS
GEOXX
ES SOLID
MONTECRISTO
RONALDINIOSILOFLEXX DKC3531
ES ASPECT
19,0
SUNSTAR
NIKLAS
NK PERFORM
18,5
18,0
33,0
SIKALDI CS
SUPREXX
% Matière sèche plante entière
34,0
35,0
36,0
37,0
22 Maïs ensilage
Bretagne, Pays de la Loire et Centre-Ouest
DemiPrécoces
SC
Inscription
VARIETES
Représentant de
la variété
Année
Type
inscription d’hybride
Type Densité
1 000/
de
ha
grain
2014
Variétés de référence
f LG/ Limagrain Europe
LG30275 (1)
2010
HS
c.cd
LG3264
2007
HS
c.cd
Rendement et régularité
en % de la moyenne
des essais
% MS
Verse
plante Récolte
entière en %
UFL
en %
Indice
DINAG
en %
Vigeur Ecart de
au
date de
départ floraison
(note) en jours
Rendement
2012 2013 2014
E.T.
2014
2014
2014
2014
TZ
2014
TZ
2014
TZ
2014
TZ
ES CHARTER
f Euralis Semences
2010
HS
c.cd
AAPPLE
f Advanta/ Limagrain Europe
2009
HS
c.cd
97,3
95,7
94,0
96,4
f R.A.G.T. Semences
2011
HS
c.cd
95,6
105,6
98,7
100,2
3,4
33,9
-
99,1
98,9
5,7
0,4
96,8
98,0
101,1
101,9
101,9
4,0
34,6
-
100,4
100,0
6,9
- 1,3
103,1
100,4
100,4
4,5
34,4
-
100,3
100,9
6,8
- 1,6
96,3
93,1
97,3
-
100,8
98,7
4,3
34,7
-
102,7
102,7
7,3
- 1,0
-
101,3
99,2
3,1
33,5
-
100,4
102,2
6,4
0,0
-
100,9
99,3
3,8
33,1
-
100,9
101,2
5,9
0,0
94,1
92,1
96,2
-
-
101,4
5,2
35,1
-
98,9
98,8
5,8
- 0,6
-
-
97,5
3,8
33,5
-
97,0
98,6
5,8
1,0
-
-
99,1
3,7
100 =
33,0
-
5,3
0,7
34,1%
9
0,9 %
-
95,8
98,7
100 = 100 =
0,91
UFL/
kg MS 47,0
5
5
2,5 %
6,3
3
-
23/7
3
-
f LG/ Limagrain Europe
-
100,9
102,6
4,1
35,6
-
101,2
103,8
6,8
0,7
101,4
101,9
100,2
2,8
34,5
-
102,3
101,5
6,6
- 0,3
100,1
100,2
98,5
2,9
34,4
-
100,4
98,7
6,1
1,0
101,5
100,8
101,1
3,0
33,6
-
97,5
97,0
6,9
1,0
Variétés Autres
INDEXX
Variétés en 3e année d’expérimentation
f Semences de France
PYTAGOR
2012
HTV
c.cd
BALBOA
2012
HTV
c.cd
f Semences de France
Variétés en 2e année d’expérimentation
f Semences de France
IDALGO
2013
HTV
c.cd
DANUBIO
f Codisem
2013
HTV
cc
KABATIS
f KWS Maïs France
2013
HTV
cd
Variétés en 1re année d’expérimentation
AGRO-VITALLO c KWS Maïs France
DE-2013
HS
c.cd
CORIOLI CS
c Caussade Semences
CZ-2013
HS
cd
ES NAVIJET
Référence
f France Canada Sem./Euralis
2014
HTV
c.cd
100 = 100 =
Moyenne des essais
95,6
9
-
Nombre d’essais
Analyse statistique P.P.E.S.
17,3 t/ 16,9 t/
ha
ha
17,8 t/ha
9
10
9
5,9 % 4,3 % 4,3 %
(1): Variété rappel de la série plus précoce (liste SB)
TZ : Regroupement réalisé à l'échelle nationale sur toutes les zones
Légendes
Inscription :
gf : variété inscrite en maïs grain et en maïs fourrage au
catalogue officiel en France.
g : variété inscrite en maïs grain au catalogue officiel en
France.
f : variété inscrite en maïs fourrage au catalogue officiel en
France.
c : variété inscrite au catalogue européen et ayant subi avec
succès les épreuves probatoires en fourrage
Type d’hybride : HS : hybride simple - HTV : hybride trois
voies
Type de grain : cc : corné - c.cd : corné à corné denté cd : corné denté - cd.d : corné denté à denté - d : denté
Densité 1000/ha : densité de culture moyenne à laquelle les
variétés ont été expérimentées.
Rendement et régularité : exprimés en pourcentage de la
moyenne de l’ensemble des variétés.
% MS plante entière : teneur en matière sèche de la plante
entière à la récolte exprimée en %.
UFL en % : exprimées en pourcentage de la moyenne
générale de l’ensemble des variétés.
Indice DINAG : indice de digestibilité des parois cellulaires,
exprimé en % de la moyenne générale.
Vigueur au départ : exprimée par une note moyenne de 0 à 9,
avec 9 = très bonne vigueur.
Ecart de date de floraison : exprimé en nombre de jours par
rapport à la date moyenne de floraison de l’ensemble des
variétés.
Rendements et précocité à la récolte
19,0
Rendement en t/ha
Origine des essais
Dépt.Commune
Retenus pour rendement et précocité
35 CHAPELLE DES FOUGERETZ
35JAVENE
41 ST LEONARD EN BEAUCE
49SARRIGNE
53DENAZE
56 ST DOLAY
72ARTHEZE
79 MAZIERES EN GATINE
85NALLIERS
ARVALIS cetiom INFOS • Janvier 2015
Moyenne de rendement : 17,8 t/ha (ppes : 0,8 t/ha)
Moyenne de teneur en matière sèche : 34,1 % (ppes : 0,9 %)
18,5
LG30275
Retenus pour UFL et DINAG
35JAVENE
49SARRIGNE
56 ST DOLAY
85NALLIERS
70MONSEUGNY
PYTAGOR
AGRO-VITALLO
AAPPLE
18,0
INDEXX
BALBOA
LG3264
KABATIS
ES NAVIJET DANUBIO
ES CHARTER
17,5
IDALGO
CORIOLI CS
% Matière sèche plante entière
17,0
33,0
34,0
35,0
36,0
24 Maïs ensilage
Centre-Ouest et Centre-Est
DemiPrécoces à
Demi-Tardives
SD
Inscription
VARIETES
Représentant de
la variété
Année
Type
inscription d’hybride
Type Densité
1 000/
de
ha
grain
2014
Variétés de référence
f LG/Limagrain Europe
LG3264 (1)
2007
HS
c.cd
MAXXIS
g R.A.G.T. Semences
2005
HS
d
SHEXXPIR
g R.A.G.T. Semences
2009
HS
cd.d
P0319
c Pioneer Semences
AT-2010
HS
d
90,9
79,7
92,1
90,8
g R.A.G.T. Semences
2010
HS
d
CZ-2010
HS
Rendement et régularité
en % de la moyenne
des essais
Rendement
2012 2013 2014
% MS
Verse
plante Récolte
entière en %
2014
2014
UFL
en %
Indice
DINAG
en %
Vigeur
au
départ
(note)
Ecart de
date de
floraison
en jours
2014
2014
2014
2014
2014
- 4,3
E.T.
99,8
96,1
95,0
4,0
36,6
-
103,3
105,6
7,4
99,7
96,5
90,1
3,9
33,4
-
101,5
100,6
4,7
- 0,3
100,8
98,6
98,5
3,6
33,8
-
99,5
98,2
6,7
- 1,3
103,9
103,5
104,7
6,4
31,4
-
99,0
97,0
5,9
1,0
92,1
-
-
102,8
2,7
32,8
-
100,2
101,6
6,2
1,7
d
88,5
99,3
101,8
101,8
3,1
34,7
-
99,2
99,4
7,2
- 1,3
88,5
91,4
91,2
90,6
88,7
-
98,3
97,0
4,3
36,0
-
103,3
103,1
6,6
- 1,0
-
100,3
101,6
1,7
35,3
-
99,3
99,8
6,6
- 0,3
-
101,6
102,5
3,0
33,5
-
98,6
98,4
6,3
0,7
-
104,3
105,0
3,7
33,5
-
97,8
96,5
7,0
1,4
-
102,8
102,1
4,5
31,9
-
97,1
98,1
6,2
1,7
89,6
90,3
90,0
88,6
-
-
97,7
3,5
34,9
-
101,5
102,8
7,8
- 3,6
-
-
101,1
4,9
32,8
-
99,0
100,0
6,3
1,7
-
-
103,4
5,4
32,4
-
99,3
101,7
6,7
3,0
-
-
96,7
1,7
100 =
31,8
-
98,1
100 =
0,91
UFL/
kg MS
6
2,9 %
97,1
7,2
1,0
6,6
5
-
21/7
3
-
Variétés Autres
FUTURIXX
Variétés en 3è année d’expérimentation
c Semences de France
KAPELLAS
Variétés en 2è année d’expérimentation
g Sem. Dekalb/Monsanto
DKC4117
2011
HS
cd.d
EXXOTIKA
g R.A.G.T. Semences
2012
HS
cd.d
SPINELI
g R.A.G.T. Semences
2012
HS
cd.d
PALMER
c Advanta/Limagrain Europe
DE-2010
HS
d
ES MOSQUITO
g France Canada Sem./Euralis
2012
HS
d
Variétés en 1re année d’expérimentation
c LG/Limagrain Europe
LG30311
CZ-2012
HS
c.cd
FESTAL
c Syngenta France
IT-2012
HS
d
SY PRESTIGIO
c Syngenta France
IT-2012
HS
d
MAS 37H
Référence
c Maïsadour Semences
IT-2013
HS
d
100 = 100 =
Moyenne des essais
89,5
10
-
Nombre d’essais
Analyse statistique P.P.E.S.
19,2
t/ha
6
NS
15,9
t/ha
18,6 t/ha
10
10
4,6 % 4,6 %
33,7 %
10
1,1 %
-
100=
45,5
6
-
(1): Variété rappel de la série plus précoce (liste SC)
Légendes
Inscription :
gf : variété inscrite en maïs grain et en maïs fourrage au
catalogue officiel en France.
g : variété inscrite en maïs grain au catalogue officiel en
France.
f : variété inscrite en maïs fourrage au catalogue officiel en
France.
c : variété inscrite au catalogue européen et ayant subi avec
succès les épreuves probatoires en fourrage
Type d’hybride : HS : hybride simple - HTV : hybride trois
voies
Type de grain : cc : corné - c.cd : corné à corné denté cd : corné denté - cd.d : corné denté à denté - d : denté
Densité 1 000/ha : densité de culture moyenne à laquelle les
variétés ont été expérimentées.
Rendement et régularité : exprimés en pourcentage de la
moyenne de l’ensemble des variétés.
% MS plante entière : teneur en matière sèche de la plante
entière à la récolte exprimée en %.
UFL en % : exprimées en pourcentage de la moyenne
générale de l’ensemble des variétés.
Indice DINAG : indice de digestibilité des parois cellulaires,
exprimé en % de la moyenne générale.
Vigueur au départ : exprimée par une note moyenne de 0 à 9,
avec 9 = très bonne vigueur.
Ecart de date de floraison : exprimé en nombre de jours par
rapport à la date moyenne de floraison de l’ensemble des
variétés.
Rendements et précocité à la récolte
20,5
Rendement en t/ha
Moyenne de rendement : 18.6 t/ha (ppes : 0.8 t/ha)
Moyenne de teneur en matiere seche : 33.7 % (ppes : 1.1 %)
20,0
Origine des essais
Dépt.Commune
Retenus pour rendement et précocité
1MISERIEUX
38GILLONNAY
41 ST LEONARD EN BEAUCE
44MONTRELAIS
44VIEILLEVIGNE
49SARRIGNE
64CASTETIS
68RUSTENHART
79 VERNOUX EN GATINE
85NALLIERS
ARVALIS cetiom INFOS • Janvier 2015
19,5
Retenus pour UFL et DINAG
38GILLONNAY
41 ST LEONARD EN BEAUCE
44VIEILLEVIGNE
49SARRIGNE
64CASTETIS
68RUSTENHART
19,0
P0319
PALMER
SY PRESTIGIO
FUTURIXX SPINELI
ES MOSQUITO
FESTAL
KAPELLAS
EXXOTIKA
18,5
SHEXXPIR
18,0
MAS 37H
LG30311
DKC4117
LG3264
17,5
17,0
MAXXIS
16,5
31,0
32,0
33,0
34,0
% Matière sèche plante entière
35,0
36,0
37,0
Des différences
entre variétés
© J. Molines
Fusariose sur épis et helminthosporiose 25
à prendre en
compte
Face aux facteurs de risque de
développement des maladies
endémiques, telles que la fusariose
des épis et l’helminthosporiose,
principalement liés aux conditions
météorologiques, il convient d’activer
les bons leviers agronomiques et
de tenir compte de la sensibilité des
variétés.
Les symptômes de nécroses de l’helminthosporiose
turcicum se reconnaissent par la présence de taches
fusiformes allongées dans le sens des nervures.
L
a variabilité interannuelle des symptômes de fu- des dates de semis et de récolte du maïs optimales et
sariose des épis et des teneurs en fusariotoxines
un choix de précocité de variété approprié (les semis très
confirme le poids prépondérant du climat : pluviotardifs, retards de maturité et récoltes au-delà du 1er nosité au moment de la floraison femelle et dans les jours
vembre exposent plus longtemps les parcelles, infectées
qui suivent, hygrométrie et niveaux de température après
durant la période de floraison, aux développements des
la floraison et au cours
pathogènes) ;
de l’automne, et durée
- le choix de variétés appropriées
d’exposition à la proen précocité et, en situations
L’accumulation des facteurs de
gression des pathode risque, pas trop sensibles à
gènes.
F.gramineararum ;
risque crée un effet amplificateur.
Pour le DON et la zéa- la minimisation de l’inoculum
ralénone, produits par
par une gestion des résidus de
Fusarium graminearum, les facteurs de risque prépondérécolte du maïs et un travail du sol qui accélèrent la dérants par ordre d’importance décroissante sont le retard
composition des résidus (broyage, enfouissement).
de maturité qui génère des dates de récolte tardives, la
sensibilité des variétés et enfin la gestion des résidus des
Actualisation des références sur les
précédents culturaux (broyage et enfouissement).
variétés
Le choix des variétés de maïs participe à la réduction
Recommandations contre la fusariose
des risques de fusariotoxines en situations de potentiel
L’accumulation des facteurs de risque crée un effet ampliinfectieux (climat, itinéraire technique). Il a été montré
ficateur. Ces interactions obligent à mobiliser simultanéqu’il existe des différences d’expression de symptômes
ment plusieurs leviers techniques. Pour ce qui concerne
entre variétés exposées à F. graminearum à la maturité
Fusarium graminearum :
du grain. Les différences s’expriment plus ou moins selon
,,
ARVALIS CETIOM INFOS • JANVIER 2015
,,
26 Fusariose sur épis et helminthosporiose
les niveaux d’infection et les concordances entre les dates
de floraison et les contaminations.
En ce qui concerne F. liseola, producteur de fumonisines,
les symptômes subissent trop souvent des interactions
avec des primo-infections par d’autres pathogènes (dont
F. graminearum), des dégâts de foreurs (pyrales, sésamie,
héliothis) et des à-coups de croissance des grains pour
apprécier de façon répétable l’effet génétique de résistance à ce champignon. Aussi les notations en essais et
les synthèses portent depuis 2013 uniquement sur F. graminearum.
Il existe des différences entre hybrides, mais la tolérance
à l’helminthosporiose est aussi toute relative, car sous la
pression de la maladie les tissus âgés finissent par laisser progresser les nécroses. Au sein d’un même groupe
de précocité, les variétés les plus précoces ont tendance
à présenter des symptômes plus tôt que les plus tardives
qui présentent un « âge physiologique » proportionnellement moins avancé. Au-delà de ces effets de précocité,
les différences de sensibilité s’expliquent par des différences de début d’installation et de vitesse de progression
des symptômes. Par ailleurs, il apparaît que les spécificités des souches entre les régions peuvent conduire à des
différences d’expression des symptômes entre variétés.
Les notations reposent sur des dénombrements de pourcentages
d’épis présentant 2 % de grains touchés par des développements
de F. graminearum.
Les synthèses des notations proviennent de différents types
d’essais :
- essais variétés du réseau de post-inscription réalisés par
ARVALIS et ses partenaires, dont UFS Section maïs,
- essais spécifiques réalisés par ARVALIS en parcelles à risques
fréquents,
- essais des années 2012 et 2013 du réseau CTPS piloté par le
GEVES.
Seuls les essais aptes à exprimer des différences entre
variétés, c’est-à-dire suffisamment atteints, sont retenus dans
les synthèses. Sont vérifiés aussi que les observations ont été
réalisées sur un nombre d’épis minimal, présentent une bonne
précision et n’ont pas subi d’interactions importantes avec
d’autres pathogènes et de forts dégâts de foreurs.
Les résultats moyens de pourcentages d’épis touchés par variété
(et leur intervalle de confiance au risque 20 %) reposent sur des
observations issues d’un minimum d’essais valides par variété et
groupe de précocité.
Notations de l’helminthosporiose
L
© J. Molines
ARVALIS CETIOM INFOS • JANVIER 2015
L’helminthosporiose (Exserohilum turcicum) est endémique en Alsace, dans l’ouest de la Bretagne, dans le
sud de l’Aquitaine et en vallée de l’Isère. Cette maladie
du feuillage, qui apparait localement certaines années,
a besoin de chaleur et d’humidité pour se développer. Sa
nuisibilité potentielle, en cas de développement précoce,
justifie non seulement la mise en œuvre d’une gestion
agronomique des risques (gestion des résidus et travail
du sol), mais aussi la prise en compte de la sensibilité des variétés.
Différences de sensibilité des variétés
Notations de Fusarium graminearum
La fusariose des épis causée par F. graminearum se reconnait par la présence sur les épis
d’îlots de grains de pourriture rose.
Chaleur et humidité pour
l’helminthosporiose
a synthèse pluriannuelle repose sur des notations
effectuées dans les essais des groupes très précoces,
précoces et demi-précoces. Ces essais ont été réalisés en
post-inscription au cours des années 2007 à 2014, dans le cadre
du CTPS, au cours des années 2007 à 2013 (Source GEVES)
ou de manière spécifique, par ARVALIS en contamination
naturelle renforcée. Les symptômes ayant été plus rares ces
dernières années dans les régions des variétés demi-précoces
C2 à très tardives, généralement plus tolérantes que les
précoces, l’actualisation des références de comportements
à l’helminthosporiose porte sur les variétés très précoces à
demi-précoces.
Les notations de surfaces foliaires nécrosées par la maladie
ont été effectuées sur l’ensemble des plantes du ou des rangs
centraux des essais en petites parcelles, à au moins une date
en cours de progression de la maladie et en attribuant des
notes d’intensités de dégâts de 0 à 10 sur chaque parcelle en
fonction de la surface foliaire atteinte et des étages foliaires
touchés.
Les essais retenus dans les synthèses ont fait l’objet de
validation sur des critères de précision et d’aptitude à
discriminer les différences entre variétés (amplitude entre les
notes minimales et maximales).
P
our en savoir plus, retrouver les synthèses pluriannuelles
des comportements des variétés de maïs à la fusariose et à
l’helminthosporiose sur www.arvalis-infos.fr
28 Maïs fourrage 2014
Rendements et qualité
Le maïs fourrage a bénéficié
de conditions climatiques favorables,
en particulier lors des chantiers
de récolte. Selon les régions,
les rendements sont supérieurs
de 1 à 2 tonnes par hectare par
rapport à la normale.
G
râce à une très forte production de grains, les rendements par hectare en amidon sont élevés. Cependant, les rendements « tiges + feuilles » étant eux
aussi élevés, la proportion d'amidon dans le fourrage est
équivalente à celles des dernières années. Dans de nombreuses situations, l’appareil végétatif s’est desséché rapidement en fin de cycle, alors même que les feuilles étaient
vertes, entraînant une chute d’un point de la digestibilité
des parties végétatives dite DMOna (tableau 1). De nombreux
maïs fourrage ont été récoltés en sur-maturité (34,8 % MS
en moyenne) avec 25 % des échantillons à plus de 37,5 % de
matière sèche (MS). Ainsi, le choix de la date de récolte doit
toujours être guidé par le stade du grain.
Des valeurs énergétiques correctes
La teneur en matières azotées totales est en retrait par rapport aux valeurs des années précédentes du fait des rendements élevés. Elle induit, en moyenne, une baisse de 3 g de
PDIN/kg MS. La teneur moyenne en amidon (31,6 % MS) est
,,
,,
La proportion d'amidon dans
le fourrage est équivalente à
celles des dernières années.
au même niveau qu’en 2013 mais elle reste très variable.
La valeur énergétique est en très léger retrait par rapport
à 2013 mais est à un bon niveau : 50 % des maïs à plus de
0,91 UFL et 25 % à plus de 0,93 UFL/kg MS. La valeur alimentaire des maïs fourrages de 2014 rejoint celle des maïs
de 2013 avec des valeurs azotées en retrait et des valeurs
d’encombrement légèrement plus élevées.
Cette année encore, les analyses montrent une grande diversité dans les sources d’énergie du maïs : amidon ou digestibilité des tiges et des feuilles. Une complémentation adaptée ne
peut donc être pas basée que sur une valeur moyenne d’UFL.
ARVALIS CETIOM INFOS • JANVIER 2015
© N. Cornec
sont au rendez-vous
L’ingestibilité des maïs 2014 est pénalisée
par des tiges-feuilles moins digestibles.
Mieux connaître la digestibilité du maïs
fourrage
Une étude, conduite depuis 2011 en partenariat entre l’INRA
et ARVALIS, associant les semenciers (UFS) et les producteurs-multiplicateurs de semences (FNPSMS), a permis
d’identifier des facteurs de variations de la digestibilité de la
plante entière de maïs et de ses fractions amidon et parois
végétales (NDF).
Le stade de maturité influence modérément la valeur en
unités fourragères d’un ensilage de maïs même s’il a été
observé un maximum de digestibilité au stade pâteux du
grain (30-35 % MS plante entière). Cependant, les sources
d’énergie varient fortement selon la maturité du maïs.
L’étude a validé l’équation de prédiction de la valeur énergétique (équation M4) du maïs fourrage pour des nouvelles
variétés et pour des stades de récoltes tardifs. Ces références serviront à mieux caractériser la valeur nutritive de
l’ensilage de maïs dans les nouvelles tables d’alimentation
de l’INRA (projet Systali).
2014 : des tiges-feuilles moins digestibles
2014
2013
2012
2011
Matière sèche %.
34,8
32,9
34,6
35,0
Mat. Az. Tot. % MS
7,0
7.4
7,4
7,5
NDF % MS
41,7
41,0
44,8
39,2
Amidon % MS
31,6
31,6
28,5
35,8
UFL /kg MS
0,90
0,91
0,88
0,93
UFV /kg MS
0,80
0,81
0,78
0,83
PDIN g/kg MS
42,7
45,7
45,3
45,8
PDIE g/kg MS
62,7
63,8
62,6
64,3
DMOna %
56,9
57,8
57,3
55,9
UEL /kg MS
0,96
0,95
0,99
0,96
nb analyses
1034
825
937
1058
Tableau 1 : Comparaison sur 4 ans des moyennes de résultats obtenus en maïs
fourrages . Données obtenues au laboratoire Germ-Services de Montardon (64) et dans
le réseau d’Elevage Conseil Loire-Anjou (44). Echantillons de fourrage vert prélevés à
la récolte sur l’ensemble du territoire métropolitain, en excluant tous ceux issus des
réseaux d’expérimentation.
30 Protection des semis
Un choix limité
© J.B. Thibord
de solutions vite dépassées
Le maïs est sensible aux attaques
de larves de taupins depuis le semis
jusqu’au stade 10-12 feuilles.
De nouveaux produits sont apparus en 2014 pour la protection des semis de
maïs contre les ravageurs. ARVALIS - Institut du végétal a testé leur efficacité.
D
eux produits ont reçu une autorisation pour la protecseur est proposé avec ce produit. Cependant, les diffuseurs
tion des semis de maïs au cours de la campagne 2014 :
déjà installés sur les semoirs – pour l’application d’autres
Fury Geo (microgranulés) et Force 20CS (traitement de
produits microgranulés à base de pyréthrinoïdes – peuvent
semence).
également être utilisés pour
Par ailleurs, le traitement
l’application de Fury Geo.
Contre les fortes attaques de taupins, aucune Force 20CS, dont la subsde semences Sonido
bénéficie depuis janvier
solution actuellement disponible n’apporte le tance active est la téfluthrine
2014 d’une extension
(appliqué en traitement de
niveau de protection obtenu auparavant.
d’usage lui permettant
semence), bénéficie d’une
d’être utilisé pour protéautorisation pour la protecger les jeunes plantules de maïs contre les mouches (oscinie,
tion du maïs contre les taupins, les scutigérelles et la chrysogéomyze) et la chrysomèle du maïs. L’efficacité de cette solumèle du maïs.
tion vis-à-vis de ces ravageurs n’a pas encore été évaluée par
les équipes d’ARVALIS.
Des niveaux de protection variables contre
,,
Des conditions d’utilisation spécifiques
Fury Geo est homologué pour la protection des semis de maïs
et de maïs doux contre les taupins et la chrysomèle du maïs
à la dose de 15 kg/ha. Nouvelle solution en microgranulés
composée de zetacyperméthrine (8 g/kg), substance active
appartenant à la famille des pyréthrinoïdes, Fury Geo doit être
appliqué dans la raie de semis avec un diffuseur installé à la
descente du microgranulateur. Un nouveau modèle de diffu-
ARVALIS CETIOM INFOS • JANVIER 2015
,,
les taupins
Aucune solution actuellement disponible n’apporte le niveau
de protection obtenu auparavant avec les produits en traitement de semence Cruiser 350 ou Gaucho Maïs, ou encore avec
les produits en microgranulés, tels que Cheyenne (clothianidine) et Dotan (chlorméphos), ou avec ceux à base de carbofuran (hors zones concernées par la biodégradation accélérée).
Le produit Sonido appliqué en traitement de semences présente une efficacité correcte jusqu’au stade 5-6 feuilles du
32 Engrais sur maïs
Nexen et Apex N30 équivalents
Depuis 2012, de nouvelles formes
d’engrais azotés arrivent sur le
marché. ARVALIS - Institut du végétal
en a testé deux sur le maïs. Ils ont
affiché de bonnes performances dans
le cadre de bonnes conditions de
valorisation des engrais.
D
es essais ont été mis en place par ARVALIS - Institut
du végétal pour étudier les performances des nouvelles formes d’engrais azotés disponibles sur maïs.
Outre la référence urée granulée et ammonitrate pour certains essais, le Nexen et l’Apex N30, deux engrais commercialisés depuis 2012 ou 2013, ont été évalués.
Deux nouvelles formulations
Le premier est une urée granulée avec un additif (NBPT)
ayant la propriété d’inhiber l’hydrolyse de l’urée, et donc de
ralentir sa transformation en ion ammonium (NH4+). Selon
la bibliographie internationale, cette action de l’additif devrait diminuer les pertes par volatilisation ammoniacale et
conduire à une meilleure efficacité du produit par rapport à
l’urée granulée seule.
,,
,,
Il faut continuer à acquérir des
références pour conclure pleinement
sur les performances de ces produits.
Le second est un engrais à base de sulfate d’ammoniac
ayant bénéficié d’un process de fusion/granulation/cristallisation en usine destiné à permettre une libération progressive des éléments. Selon la firme, cela limiterait les pertes
potentielles et améliorerait l’efficacité de l’engrais. L’Apex
N30 fait partie d’une gamme d’engrais, dénommée Apex,
utilisant la même technologie mais avec des compositions
variées en éléments minéraux. Les produits de cette gamme
contiennent une part plus ou moins importante de soufre, ce
qui en fait des engrais dont la stratégie d’apport entre dans
la catégorie des « azotés soufrés », au même titre que les
ammonitrates soufrés par exemple.
ARVALIS CETIOM INFOS • JANVIER 2015
L'urée granulée 46 a été la référence de
comparaison dans les essais, en réponse
à des doses croissantes d'azote.
© P. Castillon - ARVALIS-Institut du végétal
à l’urée dans les essais
Pas de différence d’efficacité
Tous deux ont montré des performances équivalentes à l’urée
granulée de référence et à l’ammonitrate apportés en surface. Le Nexen a été testé en stratégie en deux apports « tout
Nexen ». Dans trois des essais, il a été évalué en courbe de
réponse complète et dans le quatrième à deux doses (X kg
N/ha et X-50 kg N/ha). Son efficience (mesurée par la dose
d’azote optimale pour atteindre le rendement optimal) et son
efficacité (appréhendée par le coefficient apparent d’utilisation de l’azote de l’engrais) se sont révélées équivalentes à
l’urée granulée. Cependant, les conditions agronomiques des
essais de 2013 n’ont pas permis d’observer une différence
entre l’urée granulée et l’ammonitrate : le Nexen n’a pas été
évalué en conditions difficiles de valorisation des engrais azotés. Ce point est également confirmé par l’absence d’écart
d’efficacité observé entre les stratégies à 1 ou 2 apports
d’urée granulée apportée en surface.
Il faut donc continuer à acquérir des références, notamment
en conditions plus sèches au moment des apports d’engrais,
pour conclure pleinement sur les performances de ce produit
sur maïs.
Des résultats à confirmer
en conditions difficiles
’Apex N30 a été testé en stratégie de deux apports « Apex
puis urée » à deux doses (X kg N/ha et X-50 kg N/ha) dans
trois essais. La formulation étudiée dans les expérimentations
2013 a présenté des performances équivalentes à l’urée
granulée de référence apportée en surface. Cependant, comme
pour le Nexen, les conditions agronomiques des essais n’ont
pas permis d’évaluer cet engrais en conditions difficiles. Ce
résultat reste donc à confirmer lors d’une deuxième année
d’expérimentation présentant des conditions de valorisation
des engrais plus contrastées. Les essais ont bénéficié d’une
couverture en soufre afin que cet élément ne soit pas limitant,
pour ne tester que l’effet « azote » des produits Apex.
L
34 Désherbage de post-levée
Une stratégie reposant
sur de multiples paramètres
P
lusieurs éléments sont à prendre
sur le maïs est possible en particulier
en compte pour réussir le désavec les dérivés auxiniques ou des sulherbage de post-levée du maïs :
fonylurées. Les sols riches en matières
intervenir sur des adventices jeunes
organiques accentuent les écarts de
pour maximiser l'efficacité du traitetempératures.
ment et vérifier l'adéquation entre le
Une fois passé le stade pointant, auquel
produit
il
est
et la flore
d
é
c
o
nIntervenir sur des adventices
(efficacité
seillé
jeunes pour maximiser l'efficacité
ciblée) et
de traidu traitement.
entre le
ter, la
produit
plupart
et le stade du maïs (risque de phytodes produits sont utilisables sans
toxicité). Les conditions climatiques
risque majeur pour le maïs entre 2 et
au moment du traitement sont égale6 feuilles. Au-delà de 6 feuilles, le maïs
ment essentielles, d'autant plus qu'au
est plus sensible aux herbicides de la
printemps les amplitudes thermiques
famille des dérivés auxiniques ou des
peuvent être élevées dans une même
sulfonylurées. De plus, à un stade dévejournée. La qualité de la pulvérisation
loppé, le feuillage du maïs agit comme
est déterminante, tout particulièreun « écran » ce qui limite l’efficacité du
ment pour les produits de contact.
désherbage, c'est l'effet « parapluie ».
,,
Les conditions climatiques
doivent être poussantes
Pour assurer une bonne pénétration
des substances actives, le traitement
doit impérativement s’effectuer alors
que l’hygrométrie est élevée (65 % minimum). Durant les journées encadrant
l’application, les températures minimales doivent être supérieures à 10°C
et les maximales inférieures à 25°C.
Dans le cas contraire, une phytotoxicité
,,
Adopter la bonne stratégie
Une certaine souplesse existe pour les
herbicides systémiques qui peuvent
s’utiliser à volume réduit et/ou avec des
gouttelettes de taille plus importante
pour limiter la dérive. En revanche,
les produits de contact requièrent une
qualité de couverture de la cible plus
importante. Il est conseillé alors d’utiliser des volumes supérieurs à 100 l/
ha, 150 l/ha avec des buses anti-dérive.
Combiner désherbage chimique et mécanique ?
L
e désherbage mécanique peut s’envisager en complément du désherbage chimique.
Par exemple, il est possible de substituer le dernier traitement par un passage de
bineuse. Cet outil doit alors être passé le plus tard possible dans les maïs, à la limite du
passage de tracteur, tout en intervenant sur des dicotylédones pas trop développées
(moins de 6 feuilles).
La réussite du désherbage mécanique est fortement dépendante des conditions
météorologiques de l’année. Un sol ressuyé et un temps sec durant les deux jours suivant
le passage est nécessaire pour viser une bonne efficacité.
ARVALIS CETIOM INFOS • JANVIER 2015
© J.L. Viron - ARVALIS-Institut du végétal
Pour le désherbage du maïs, une stratégie de post-levée se raisonne en fonction
du stade de la plante, de la flore adventice présente dans la parcelle et de
l’efficacité du désherbage de prélevée, s’il a été réalisé.
Par temps sec, les applications doivent
être réalisées tôt le matin avant 9-10 h
ou le soir, généralement après 20 h.
L’ajout d’adjuvant n’a d’intérêt que pour
les herbicides qui en ont absolument
besoin (à limiter aux cas particuliers
recommandés par les fabricants).
D’une façon générale, la dose des produits est à adapter aux espèces dominantes et au stade des adventices les
plus développées. Il est également
recommandé d’avoir recours à une
stratégie en double, voire triple, application qui permet de mieux contrôler
les séquences de levées décalées d’adventices. Dans ce cas, les doses cumulées de chaque application ne pourront
excéder, pour chaque produit, la dose
homologuée.
P
our en savoir plus, consulter le dépliant
« Protection des maïs, lutte contre les
mauvaises herbes - éditions 2015 » disponible
sur www.editions-arvalis.fr
36 Cultures intermédiaires
Le mode de destruction
est lié aux espèces présentes
A
vant de choisir une méthode de destruction des
cultures intermédiaires, la date de cette opération
résulte déjà d’un compromis : le couvert doit avoir eu
le temps de jouer son rôle sans dégrader le potentiel de la
culture suivante par épuisement des ressources du sol.
Pour une culture intermédiaire destinée à protéger le sol de
l’érosion hivernale, la destruction tardive du couvert en sortie d’hiver se justifie. C’est le cas, avant un maïs, dans un sol
léger qui peut être travaillé au printemps. Le maintien d’un
couvert au-delà du mois de novembre est plus difficile dans
les sols argileux (plus de 35 % d’argile), en particulier s’ils
sont labourés. Dans tous les cas, il convient de se référer à
la directive nitrates applicable dans chaque département et
aux éventuelles dérogations possibles.
Mode de destruction : s’adapter à l’espèce
Gel Roulage Broyage Labour
Outil de
Glyphosate
sur gel
travail du sol
+++
+++
++++
+++
++++
+++
Moutarde
blanche
Phacélie
++
++++
+++
++++
+++
+++
Radis
++
++
+
+++
++
++
Avoine
++
+
+
+++
+
++++
d’hiver
Seigle
+
+
+
+++
+
+++
Trèfle
+
+
+
+++
+
+
incarnat
Lentille,
++
+++
+
++++
++
++
pois,
vesce
Sarrasin
++++ ++++
+++
++++
+++
+++
Tournesol ++++ ++++
++++
++++
++++
+++
Nyger
++++ ++++
+++
++++
+++
+++
++++ : très sensible ; +++ : sensible ; ++ : assez sensible ; + : peu sensible
Tableau 1 : Sensibilités des espèces de couverts à différents mode de
destruction.
P
our en savoir plus, consultez l'article paru dans
Perspectives Agricoles numéro 405,
Novembre 2013, pages 20 et suivantes.
ARVALIS CETIOM INFOS • JANVIER 2015
© N. Cornec
Si les couverts sont parfois
détruits avant l’hiver, pour des
raisons agronomiques et selon les
contraintes réglementaires, il est
fréquent de les détruire en sortie
d’hiver, en vue notamment de
l’implantation d’un maïs.
Le mode de destruction est à choisir selon
les espèces, la date et les outils disponibles.
Un couvert développé est plus facile à
détruire
Le choix du mode de destruction impose de prendre en
compte la sensibilité du couvert (tableau 1). Que ce soit par
le gel, le roulage, un travail superficiel voire un broyage, un
couvert bien développé est plus facile à détruire. Ce dernier
entre aussi en forte concurrence avec les adventices et les
repousses.
Certaines espèces sont touchées par le gel de façon quasi
systématique comme le niger et le tournesol. À l’inverse, la
moutarde exige, pour disparaître à 100 %, des températures
de -5 à -10 °C selon son stade de développement. La phacélie est encore plus difficile à détruire par le gel. Pour les
repousses de céréales d’hiver, le colza fourrager ou le trèfle
incarnat, le gel n’est pas vraiment destructeur.
Le broyage, technique la plus facile à mettre en œuvre,
est adapté à presque toutes les situations sauf si le sol est
trop humide et peu portant. En sortie d’hiver, lorsque le sol
n’est pas encore très bien ressuyé et en l’absence de forte
gelée, le broyage est l’opération la moins difficile à mettre
en œuvre, mais attention aux risques de compaction d’une
partie de la surface du sol.
Travail superficiel ou labour selon les cas
Un travail du sol superficiel convient également, avec
un débit de chantier satisfaisant. Une humidité du sol
« limite » peut avoir des conséquences sur l’implantation
de la culture qui suit, notamment en non labour (mottes,
lissages…). Dans ce cas, il faut saisir les courts créneaux
adaptés (sol gelé, attendre que le sol soit ressuyé) ou choisir une autre technique moins dépendante de l’humidité
du sol.
Si un labour est réalisé avant le maïs, il le sera souvent
peu de temps avant le semis. Au préalable, il est nécessaire de détruire la culture intermédiaire, idéalement
en février. Un passage d’outil est alors nécessaire (gel,
broyage, déchaumage…).
Variétés de tournesol 37
Résultats des essais CETIOM en 2014
En 2014, trois séries mises
en place
- Pour la série des variétés classiques
et oléiques à dominante précoce avec les
témoins ES Balistic CL, ES Biba, Extrasol,
SY Valeo et Vellox, 13 essais ont été validés
dans les départements 16 (x 2), 17 (x 2), 18
(x 3), 37, 41, 45, 85, 86, 91.
- Pour la série des variétés oléiques à
dominante précoce avec pour témoins ES
Balistic cl, Extrasol et SY Valeo, 7 essais
ont été validés dans les départements 10,
38, 54, 58, 63 (x 2), 89.
- Pour la série des variétés classiques
et oléiques à dominante mi-précoce/tardive avec DKF 3333, ES Akustic, Extrasol,
LG 5625 et NK Kondi comme témoins, 16
essais ont été validés dans les départements 11, 16, 17 (x 2), 30, 31, 32 (x 2), 47
(x 2), 81, 84 (x 2), 85 (x 2), 86.
© L. Jung, CETIOM
L
es variétés de tournesol, après
leur inscription au catalogue par
le CTPS, sont évaluées dans un
réseau d’essais multi-local couvrant les principales régions de production. Ces essais sont menés en étroite
collaboration avec nos partenaires du
développement agricole : organismes
stockeurs (coopératives ou négociants),
organismes professionnels agricoles
(chambres d'agriculture, groupements de
développement agricole, centres d’études
techniques agricoles, lycées agricoles…)
et l’Union française des semenciers.
Outre la productivité et les caractères
technologiques, le CETIOM conduit des
essais spécifiques et indépendants pour
évaluer la tolérance aux maladies de ces
variétés.
Le réseau est structuré en fonction
des précocités à maturité. Les variétés oléiques et linoléiques, dites « classiques », sont regroupées dans les
mêmes séries. Elles sont implantées
selon leur intérêt pour chaque région.
Les indices de rendement sont calculés
en pourcentage de la moyenne des essais
toutes variétés confondues.
T
oujours plus d’informations sur
toutes les variétés de tournesol sur
www.myvar.fr
Statut
Série précoce, variétés évaluées par le CETIOM en 2014
T
2A
1A
T
1A
Précocité à
maturité
Variété
Variétés linoléiques
précoce
ES BIBA
précoce
VELLOX
précoce
ES COLUMBELLA
précoce
ES LUMINA
précoce
SY SANBALA
précoce
ES MONALISA
précoce
MELVIL
mi-précoce RGT GAZELL
Variétés oléiques
mi-précoce ES BALISTIC CL
précoce
EXTRASOL
précoce
SY VALEO
précoce
RGT LLUCY
mi-précoce SY REVELIO
Année et pays
d'inscription
Représentant en
France
2006
2008
2013
2013
2012
2014
2014
2014
France
France
France
France
Slovaquie
France
France
France
Euralis Semences
RAGT Semences
France Canada Sem.
Euralis Semences
Syngenta
Euralis Semences
Semences de France
RAGT Semences
2009
2007
2011
2014
2011
Italie
France
France
France
Roumanie
Euralis Semences
Syngenta
Syngenta
RAGT Semences
Syngenta
Sensibilité Sensibilité Sensibilité Richesse
au
au
au
en huile
phomopsis verticillium sclérotinia
du capitule
Taille de
la graine
Productivité
(rendement graines)
Teneur
en acide
oléique
(% ac. gras
tot.)
Centre Ouest
Est
••
••••
•••••
•••••
••••
••
•••
•••
Centre Ouest
Est
TPS
PS
PS
faible
grosse
••
••
87,2 ± 2,0
PS
MS
PS
moyenne
grosse
•
•
85,3 ± 2,8
PS
PS
PS
moyenne
moyenne
••
•••
86,7 ± 1,8
PS
S
AS
moyenne
moyenne
••••
•••• 79,1 ± 4,8
PS
PS
AS
moyenne
moyenne
••
•• 82,3 ± 3,1 (7)
32,4 (7)
84,1 (9)
Rendement moyen q/ha de la série (nombre d’essais) 34,8 (13)
PS
TPS
TPS
TPS
TPS
PS/TPS*
TPS
TPS
TPS
MS
S
S
MS
MS
MS
MS
PS
PS
AS/PS*
AS
AS
AS
AS/PS*
PS
moyenne
très élevée
moyenne
moyenne
élevée
moyenne
très élevée
moyenne
moyenne
moyenne
grosse
moyenne
moyenne
moyenne
grosse
grosse
Légende page suivante
ARVALIS CETIOM INFOS • JANVIER 2015
38 Variétés de tournesol
Série mi-précoce/tardive, variétés évaluées par le CETIOM en 2014
Statut Précocité à
maturité
Variété
Variétés linoléiques
mi-précoce LG 5625
mi-précoce NK KONDI
mi-précoce CLLOSER
mi-tardive LG 5528
mi-précoce SY EXPLORER
mi-tardive ES SHAKIRA
mi-précoce LG 5679
mi-tardive MAS 87IR
mi-tardive RGT HOLLY
mi-précoce SY FLAMENCO
Variétés oléiques
mi-tardive DKF 3333
mi-tardive ES AKUSTIC
précoce
EXTRASOL
mi-tardive LG 56,87 HO
tardive
SY VIRTUOSO
T
2A
1A
T
2A
1A
Année et pays
d'inscription
Représentant en
France
2012
2007
2013
2012
2013
2014
2014
2013
2014
2014
France
France
France
France
France
Italie
France
Espagne
France
France
Semences LG
Syngenta
RAGT Semences
Semences LG
Syngenta
Euralis Semences
Semences LG
Maïsadour Semences
RAGT Semences
Syngenta
2007
2012
2007
2013
2014
France
France
France
France
France
Syngenta
Euralis Semences
Syngenta
Semences LG
Syngenta
Sensibilité Sensibilité Sensibilité
au
au
au
phomopsis verticillium sclérotinia
du capitule
TPS
R
TPS
TPS
TPS
TPS
TPS
TPS
PS
PS/TPS*
TPS
PS
PS
PS
PS
MS
MS
MS
S
TPS
TPS
PS
MS
MS
MS
AS
AS
AS/PS*
AS
AS
AS/PS*
AS/PS*
AS
AS
AS
Richesse
en huile
Taille
de
la graine
Productivité
(rendement
graines)
moyenne
moyenne
très élevée
moyenne
moyenne
très élevée
moyenne
élevée
moyenne
moyenne
moyenne
moyenne
moyenne
moyenne
moyenne
moyenne
moyenne
petite
grosse
petite
••••
••••
•••
•••
••••
••••
••••
••
•••
••••
PS
PS
moyenne
moyenne
TPS
AS
moyenne
moyenne
MS
PS
moyenne
grosse
TPS
AS
moyenne
petite
MS
PS
moyenne
moyenne
Rendement moyen q/ha de la série (nombre d’essais)
•
••
••
••
••••
37,1 (16)
Teneur
en acide
oléique (%
ac, gras tot,)
85,7 ± 3,0
88,5 ± 2,5
88,3 ± 1,8 (10)
88,9 ± 1,7
89,1 ± 0,8 (10)
88,2 (11)
Deux nouvelles variétés européennes évaluées par le CETIOM
En 2014, le CETIOM a testé 7 variétés
inscrites au catalogue européen, dont 2
dans des réseaux restreints d’une dizaine
d’essais répartis sur les zones d’intérêt
par segment. Les résultats de rendement
sont exprimés par rapport à la moyenne
des essais par série de précocité. Les rendements des variétés tolérantes aux herbicides sont de plus en plus proches des
meilleures variétés du marché.
Lors du choix variétal, adaptez la précocité à maturité à votre secteur géographique.
Variétés oléiques précoces issues du catalogue européen évaluées par le CETIOM en 2014
Statut Précocité à
maturité
T
U.E.
mi-précoce
précoce
précoce
mi-précoce
Variété
ES BALISTIC CL
EXTRASOL
SY VALEO
SY TALENTO
Année et pays
d'inscription
2009
2007
2011
2013
Italie
France
France
Slovaquie
Représentant en
France
Euralis Semences
Syngenta
Syngenta
Syngenta
Sensibilité Sensibilité Sensibilité Richesse
Taille
Productivité
Teneur
au
au
au
en huile
de
(rendement
en acide
phomopsis verticillium sclérotinia
la graine
graines)
oléique (%
du capitule
ac. gras tot.)
TPS
PS
PS
faible
grosse
••
87,2 ± 2,0
PS
MS
PS
moyenne
grosse
•
85,3 ± 2,8 (8)
PS
PS
PS
moyenne
moyenne
••
86,7 ± 1,8
TPS
MS*
AS
moyenne
grosse
•••••
84,2 ± 1,1 (8)
35,1 (12)
81,4 (9)
Rendement moyen q/ha de la série (nombre d’essais)
Variétés oléiques mi-précoces/tardives issues du catalogue européen évaluées par le CETIOM en 2014
Statut Précocité à
maturité
T
U.E.
mi-tardive
mi-tardive
précoce
mi-tardive
Variété
DKF 3333
ES AKUSTIC
EXTRASOL
SANGRIA CS
Année et pays
d'inscription
2007
2012
2007
2013
France
France
France
Italie
variété tolérante au Pulsar 40
variété non tolérante aux herbicides de post-levée
ARVALIS CETIOM INFOS • JANVIER 2015
Représentant en
France
Syngenta
Euralis Semences
Syngenta
Caussade Semences
Sensibilité Sensibilité Sensibilité Richesse
Taille
Productivité Teneur en
au
au
au
en huile
de
(rendement acide oléique
phomopsis verticillium sclérotinia
la graine
graines)
(% ac. gras
du capitule
tot.)
TPS
PS
PS
moyenne
moyenne
•
88,8 ± 1,1 (8)
PS
TPS
AS
moyenne
moyenne
••
89,2 ± 1,7
PS
MS
PS
moyenne
grosse
•
86,2 ± 1,7
PS
TPS
AS
moyenne
petite
••
90,1 ± 0,5
38,3 (10)
87,8 (9)
Rendement moyen q/ha de la série (nombre d’essais)
Sensibilité au maladies
R
variété résistante (pour phomopsis)
TPS
variété très peu sensible
PS
variété peu sensible
MS
variété moyennement sensible
AS
variété assez sensible
S
variété sensible
*
à confirmer
Productivité : classe d’indice de rendement moyen
en pourcentage de la moyenne de la série
•
••
•••
••••
•••••
‹ 95
95 ‹ . ‹ 98
98 ‹ . ‹ 102
102 ‹ . ‹ 105
› 105
40 Choix variétal
Tolérance aux maladies et précocité
Parmi les critères pour choisir les variétés de tournesol, ciblez le maximum
de tolérance aux maladies les plus nuisibles. Le levier génétique constitue
le meilleur atout pour réduire les risques et les dégâts.
La précocité des variétés est aussi un élément incontournable.
© D. Lebourgeois, CETIOM
Adaptez la précocité
à votre secteur
Les facteurs stimulant la végétation
favorisent les contaminations de
phomopsis et de sclérotinia sur bouton
du tournesol. De façon préventive,
la croissance de la plante peut être
limitée en évitant des apports d’azote
excessifs et en maîtrisant la densité de
plantes.
L
a campagne 2014 n’a pas échappé à la règle : ceux qui ont récolté
tôt le tournesol, avant les pluies
d’octobre, ont limité les pertes de
graines et l’impact des maladies de fin
de cycle (sclérotinia du capitule, botrytis). Les conditions climatiques de
septembre 2014 ont été optimales, les
humidités des graines correctes (1012 %) ont évité les frais de séchage.
Dans le centre et l’ouest de la
France, choisir une variété précoce
ou mi-précoce est un préalable indispensable à la culture du tournesol. En
semant début avril, vous mettrez plus
de chances de votre côté pour récolter
tôt, à des humidités dans les normes.
Vous limiterez aussi le risque et l’impact des maladies de fin de cycle. Le
choix en matière de précocité est à
adapter à son secteur et à la période
de semis.
Tolérance aux maladies,
visez le bon compromis
Toutes les variétés de tournesol
n’ont pas le même niveau de tolérance
vis-à-vis des maladies. Il est donc
nécessaire de connaître les maladies
les plus préjudiciables dans son secteur : sclérotinia du capitule, phomopsis et verticillium sont à privilégier en
termes de choix variétal.
Pour le sclérotinia capitule, il est
préférable de se tourner vers les variétés peu sensibles (PS) afin de limiter le risque. Cette maladie est régulièrement présente en fin de cycle et
peut entraîner des pertes importantes
(voir plus de détails p. 42).
Choisissez vos variétés en fonction des maladies de votre secteur
Maladie
Le phomopsis est toujours présent
de manière significative et conduit au
maintien de l’inoculum dans les sols.
Le choix de variétés résistantes (R),
qui ne nécessitent pas de traitement,
très peu sensibles (TPS) ou peu sensibles (PS), qui peuvent nécessiter une
protection fongicide selon les situations et les années, reste la meilleure
parade vis-à-vis de ce champignon.
Le verticillium, observé surtout
dans le sud de la France, reste encore peu présent dans nos régions. Il
convient cependant d’éviter sa propagation en mettant toutes les chances
de votre côté : privilégiez les variétés
très peu sensibles (TPS) ou peu sensibles (PS). Si des symptômes ont déjà
été observés dans votre parcelle, il est
impératif de choisir une variété TPS.
Oléiques ou classiques :
même critères de choix
Les surfaces nationales en tournesol oléique ont représenté 56 % des
emblavements en 2014. Pour maximiser la production, il est indispensable de choisir les variétés selon les
mêmes critères comportementaux
vis-à-vis des maladies.
T
oujours plus d’informations sur le site
Internet du CETIOM, www.cetiom.fr, et
dans les guides de cultures.
Sclérotinia du capitule
Phomopsis
Verticillium
S, AS, PS
S, PS, TPS, R
S, MS, PS, TPS
Fréquence de la maladie
Tolérance variétale existante
■ Maladie peu fréquente - ■ Maladie moyennement fréquente - ■ Maladie fréquente - ■ Départements < 200 ha de tournesol
S : sensible ; AS : assez sensible ; MS : moyennement sensible ; PS : peu sensible ; TPS : très peu sensible ; R : résistante
Tableau 1 - Répartition du sclérotinia du capitule, du phomopsis et du verticillium sur la moitié nord de la France.
ARVALIS CETIOM INFOS • JANVIER 2015
42 Sclérotinia du capitule du tournesol
Luttez via le choix variétal
et les mesures agronomiques
Le sclérotinia du capitule est présent sur tournesol depuis de longues années et
constitue une menace pour la culture, comme en 2014. A ce jour, la lutte contre
cette maladie passe principalement par le choix de variétés tolérantes,
de précocité adaptée et par un itinéraire technique adapté.
Privilégiez les variétés PS
Le choix variétal reste l’élément
prépondérant dans la lutte contre le
sclérotinia, bien que le tournesol ne
présente pas de résistance génétique
totale envers l’agent pathogène. De
plus, chaque organe de la plante a
son propre niveau de résistance. Les
variétés se répartissent par classes de
sensibilité : sensibles (S), assez sensibles (AS) ou peu sensibles (PS). Privilégiez une variété PS pour diminuer
l’impact des attaques du champignon.
Cependant, les tolérances variétales
sont souvent insuffisantes en cas de
très forte pression.
Adaptez votre itinéraire
technique
Des mesures agronomiques complémentaires sont à mettre en œuvre
pour réduire la présence de l’inoculum
dans le sol. Lorsque le début de floraison coïncide avec une forte hygrométrie, les dégâts de sclérotinia du capitule sont les plus importants. Ils sont
amplifiés par des récoltes tardives.
Adaptez la date de semis et la précocité de la variété aux régions, afin de
récolter début septembre. Apportez
une dose d’azote ajustée aux besoins
de la parcelle et semez à une densité
de peuplement optimale (50-60 000
pieds/ha) pour limiter la végétation.
Trop dense, elle constitue un milieu
favorable aux contaminations et au
développement rapide de symptômes.
Comme le sclérotinia du capitule a
besoin de longues périodes de forte
hygrométrie (sol et plante), n’irriguez
pas pendant la phase paroxysmique de
contamination (floraison) afin de limiter les risques.
© CETIOM
Utilisez l’agent biologique
Contans® WG sur
les parcelles touchées
Cette tache beige clair au dos du
capitule est le signe apparent d’une
contamination par le sclérotinia.
ARVALIS CETIOM INFOS • JANVIER 2015
Contans® WG, homologué pour
l’usage sclérotinia, est une préparation fongique biologique à base de
spores de Coniothyrium minitans. Il
© J.Raimbault,CETIOM
L
e sclérotinia (Sclerotinia sclerotiorum) provoque des dégâts importants sur tournesol
lorsque les conditions climatiques lui
sont favorables. Il s’attaque à tous les
organes de la plante : collet, bouton
ou tige. Mais les préjudices sont les
plus graves sur le capitule ; ils peuvent
engendrer jusqu’à 50 % de pertes
de rendement. Il possède plusieurs
hôtes tels que le colza, le pois, le soja
la pomme de terre, les légumineuses
fourragères et certaines espèces
d’adventices.
Les faisceaux de fibres ligneuses sont
le reste d’un capitule de tournesol après
une attaque de sclérotinia du capitule.
permet de détruire les sclérotes à leur
contact dans le sol.
Deux applications sont possibles :
• en présemis : avec incorporation
superficielle à la dose de 2 kg/ha en
première utilisation. Dans les essais
du CETIOM en conditions optimales,
Contans® WG détruit 70 % des sclérotes superficiels et réduit ainsi la
pression de l’inoculum. Lors des applications ultérieures dans la rotation,
la dose peut être réduite à 1 kg/ha.
• sur résidus de récolte contaminés : à la dose de 1 à 2 kg/ha. Cet
usage vise à réduire le stock de sclérotes du sol. Enfouissez les résidus
de récolte après le traitement afin de
favoriser le contact et la conservation
de l’agent biologique, sensible aux
conditions chaudes et sèches.
T
oujours plus d’informations sur le site
Internet du CETIOM, www.cetiom.fr, et
dans les guides de cultures.
Les pertes de rendement peuvent
atteindre 100 % si la totalité des pieds
de tournesol est touchée par l’orobanche
cumana.
Surveillez et luttez
contre son extension
L’orobanche cumana est un parasite spécifique
du tournesol. Actuellement, il est principalement
présent dans le Sud-Ouest, le Poitou-Charentes et
en Pays de la Loire.
Trois moyens de lutte
complémentaires
Le CETIOM conseille d’endiguer la
dispersion de l’orobanche cumana
sur tournesol en combinant lutte prophylactique, lutte génétique et lutte
chimique. En France, les races d’orobanches rencontrées sont des races E,
voire d’autres plus évoluées.
La prophylaxie repose sur l’identification précoce des parcelles parasitées1. Arrachez manuellement les
premiers pieds et détruisez-les ! Ré-
Nuisibilité d’orobanche
cumana
L’
orobanche cumana, parasite
obligatoire dépourvu de chlorophylle,
est totalement dépendante de son hôte
(eau et nutriments), le tournesol. Une
fois ses graines germées dans le sol
en présence d’exsudats racinaires,
elle se fixe sur les racines de la plante
cultivée pour former un tubercule puis
un bourgeon. Une tige de 30 à 50 cm
est émise, sur laquelle des fleurs
blanches apparaissent sous la forme
d’un épi. Le potentiel de dissémination
de l’orobanche cumana est important
puisqu’une tige peut produire de 100 000
à 1 million de graines. Celles-ci se
dispersent grâce au vent, à l’eau, aux
outils, aux animaux et à l’homme.
ARVALIS CETIOM INFOS • JANVIER 2015
coltez les parcelles contaminées en
dernier puis nettoyez minutieusement
la moissonneuse-batteuse. Ne broyez
pas les cannes pour éviter une dissémination plus large. Enfouissez-les
pour limiter la dispersion des graines
d’orobanche cumana par le vent. Enfin, l’allongement des rotations (un
tournesol tous les 3 ans ou plus) est
une mesure préventive essentielle.
L’utilisation de la génétique et celle
de la chimie doivent être combinées
selon le risque de présence d’orobanche.
Dans les secteurs de Longevillesur-Mer (Vendée), Tusson (Charente)
et Merpins (Charente), le risque d’attaque d’orobanche est élevé.
• En cas de présence moyenne
(quelques foyers) à forte d’orobanche
© J.-P. Palleau, CETIOM
L
a nuisibilité d’orobanche cumana est d’autant plus élevée que
sa fixation sur les racines du
tournesol est précoce, et est renforcée
lors d’étés secs. Le rendement peut
être entièrement anéanti si la totalité
des pieds de tournesol est touchée par
le parasite.
sur votre parcelle dans le passé, alternez les deux solutions suivantes. La
première consiste à choisir des variétés résistantes à la race F, ou des
variétés résistantes à la race E et présentant une bonne résistance à l’orobanche sur le secteur concerné (rapprochez-vous de votre technicien pour
identifier les variétés les mieux adaptées). La seconde est l’utilisation d’une
variété Clearfield® au moins résistante
à la race E avec traitement Pulsar 40
(positionnement spécifique cumana :
soit 1,25 l au stade 8/10 feuilles du
tournesol, soit 0,625 l/ha + adjuvant
au stade 4 feuilles du tournesol puis
renouvelé 10-12 jours plus tard).
• En cas d’absence ou de présence très
faible d’orobanche dans le passé, semez des variétés au moins résistantes
à la race E. S’il y a des adventices difficiles à détruire dans la parcelle (xanthium, datura…), le traitement Pulsar
40 (positionnement classique au stade
4 feuilles du tournesol) avec une variété
Clearfield® pourra aussi être utilisé.
Dans les autres secteurs de PoitouCharentes et de Vendée, privilégiez
l’utilisation de variétés au moins résistantes à la race E.
Dans les autres situations de l’Ouest,
pas de conseil particulier vis-à-vis de
l’orobanche.
1 : Déclarez vos parcelles parasitées ici :
www.cetiom.fr/orobanche_cumana
L’orobanche cumana en phase
d’émergence sur une racine de
tournesol.
T
oujours plus d’informations sur le site
Internet du CETIOM, www.cetiom.fr, et
dans les guides de cultures.
© CETIOM
44 Orobanche cumana sur tournesol
Soja 45
Quid du succès de la culture
© P. Jouffret, CETIOM
La récolte 2014 a été souvent satisfaisante grâce à une météo favorable.
Toutefois, le niveau d’enherbement de certaines parcelles a été problématique
et les attaques de sclérotinia incitent à la prudence. Pour la campagne 2015,
la réussite de l’implantation conditionnera en grande partie l’obtention de bons
résultats.
La campagne soja 2014 a été couronnée de succès.
Préférez les variétés ayant la hauteur de premières gousses la plus
importante afin de faciliter la récolte.
Cela permet d’éviter de « faire avaler » de la terre à la moissonneusebatteuse, surtout en cas de fin d’été
maussade.
• Verse : dans toutes les situations
un bon comportement à la verse facilite la récolte.
• Teneur en protéines et productivité : une forte teneur en protéines est
toujours recherchée mais, en fonction du débouché, l’exigence aura un
impact plus ou moins direct sur la
valorisation. En alimentation humaine
le taux est supérieur à 40 %. La productivité de la variété reste le critère
déterminant : consultez l’outil d’aide à
la décision www.myvar.fr édité par le
CETIOM.
Inoculation
E
n amont des différentes étapes
de la culture, il convient de
bien choisir la parcelle à implanter : nature du sol, disponibilité
en eau et degré de salissement par
des adventices.
Choix de la parcelle
Le soja peut être cultivé sur tous les
sols sauf ceux dont le taux de calcaire
actif est supérieur à 10 %. Ces sols
provoquent des chloroses ferriques,
limitent la nodulation et réduisent la
croissance du soja. En l’absence d’irrigation, le CETIOM conseille de cibler
les sols profonds et très profonds,
disposant d’une bonne réserve en eau
pour assurer des rendements convenables et des teneurs en protéines
régulières.
Choisissez des parcelles propres
exemptes de chénopodes, ambroisie,
liserons, ou graminées estivales. Évitez les parcelles avec un précédent de
variétés de tournesol tolérantes aux
herbicides (Clearfield® ou Express
Sun®), car les repousses sont très difficiles à détruire.
Variétés
• Précocité : le groupe de précocité
répond aux contraintes climatiques
de la région et à la date de semis. Il
garantit l'expression du potentiel de
la variété. Un groupe trop précoce
conduit souvent à une productivité
moindre, un groupe trop tardif induit
un cycle trop long et de mauvaises
conditions de récolte dues à une maturation retardée. (tableau 1)
La bactérie Bradyrhizobium japonicum est nécessaire au soja pour fixer
l’azote de l’air. Elle n’est pas naturellement présente dans les sols français.
Le CETIOM conseille d’inoculer toutes
les parcelles, même si elles ont déjà
porté du soja. Seule exception : les
parcelles ni calcaires, ni sableuses
ayant accueilli un soja bien nodulé au
cours des trois dernières années.
L’inoculation, réalisée peu de temps
avant le semis, permet la symbiose
bactérie-plante qui fournira au soja
70 à 80 % de ses besoins en azote. Le
reste est fourni par le sol.
Implantation
Le soja est adapté aux techniques
très simplifiées de travail du sol,
comme le semis direct, si le sol est bien
structuré. Si la structure est dégradée,
ARVALIS CETIOM INFOS • JANVIER 2015
46 Soja
Surfaces à la hausse et bons résultats en 2014
un travail profond sur l’horizon 0-20 cm
(labour ou outil à dents) est indispensable pour favoriser un enracinement
optimal des plantes.
Dans tous les cas, le CETIOM préconise d’intervenir sur un sol ressuyé
pour limiter les tassements.
Un lit de semences aéré, affiné (terre
fine autour de la graine) et nivelé permet de garantir une levée rapide et
homogène avec un développement
important des nodosités.
Pour un démarrage rapide et vigoureux de la culture, semez sur sol réchauffé (> 10 °C). Un sol froid fragiliserait la culture face aux pathogènes.
Utilisez un semoir monograine pour
les variétés du groupe 0 voire 00 si la
parcelle est à bonne réserve hydrique.
Pour le groupe 000, le semoir à écartement réduit est plus adapté. Dans tous
les cas, il est nécessaire d’ajuster la dose
de semis au groupe de précocité, à la
faculté germinative des graines et à la
conduite en sec ou en irrigué. (tableau 2).
E
n 2014, un contexte économique favorable, des atouts agro-environnementaux et une
demande croissante de soja non OGM en Europe ont contribué à l’augmentation des
surfaces dans le Grand Ouest. Ce phénomène devrait s’amplifier en 2015 grâce aux mesures
réglementaires favorables à cette culture et aux bons résultats de 2014.
Les rendements moyens ont été acceptables : 20-30 q/ha en sec, 30-40 q/ha en irrigué en
Poitou-Charentes et 30-35 q/ha pour le Centre et l’Ile-de-France. Certaines situations plus
délicates à la levée, avec des fortes pluies, ont eu des rendements plus proches de 20 q/ha.
Pour certains secteurs, les résultats sont toutefois moins favorables en raison :
- d’une qualité des semences de ferme moyenne, d’un semis retardé à cause de la météo
2013 et d’une récolte très tardive dans de mauvaises conditions ;
- d’implantations assez lentes et en conditions sèches et/ou de températures froides ;
- de problèmes d’enherbement fréquents ;
- de la présence de sclérotinia dès la fermeture des rangs.
Le soja, plante peu couvrante, est
sensible à la concurrence des adventices en début de cycle. Le programme
herbicide se construit en fonction de
la flore attendue : un passage en prélevée complété d’un traitement en
post-levée avec de l’imazamox (Pulsar
40, Corum). Ce dernier offre un large
spectre d’efficacité sur les adventices
à un stade jeune (2-4 feuilles maximum), soit 1 mois après le semis. Utilisez cette substance active (appartenant au groupe B, inhibiteur des ALS)
avec parcimonie à l'échelle de la rotation, afin d’éviter l’apparition de résistances. Le binage est un complément
efficace si l’écartement le permet.
Avant de biner, les agriculteurs bio
pratiqueront des passages répétés
de herse étrille et houe rotative avec
précaution pour ne pas endommager
la culture. Ils interviendront de préférence à partir de la première feuille
unifoliée.
T
oujours plus d’informations sur le site
Internet du CETIOM, www.cetiom.fr, et
dans les guides de cultures.
ARVALIS CETIOM INFOS • JANVIER 2015
© P. Jouffret, CETIOM
Désherbage
Un soja bien nodulé couvre 70
à 80 % de ses besoins en azote,
le reste étant fourni par le sol.
Semez entre du 10 avril au 30 mai selon le groupe de précocité
et la région
Région
Groupe de précocité
Centre
000 et 00
Poitou-Charentes
Période de semis
Du 1er au 15 mai
00
Du 10 avril au 30 mai
0
Du 10 avril au 10 mai
Source : CETIOM
Tableau 1 - Période optimale de semis par région et par groupe de précocité associé
Le peuplement varie entre 400 000 et 600 000 plantes/ha
Groupe de précocité
Conduite en sec
Conduite en irrigué
000
600 000
-
00
550 000
500 000
0
500 000
400 000
Source : CETIOM
Tableau 2 - Objectif de peuplement selon le groupe de précocité et la conduite (plantes/ha)