thierry denis - Le Jardin du Morvan

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thierry denis - Le Jardin du Morvan
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PRINTEMPS 2016
PLANTES ET FLEURS
VIVACES RUSTIQUES
THIERRY DENIS
LE JARDIN DU MORVAN
PEPINIERE DU LAC DES SAPINS
Thierry et Elisabeth Denis
58370 - Larochemillay
Tél. 03 86 30 47 20
[email protected]
Didier Thillaye du Boullay et Tamara Scott
69240 - Marnand
Tél. 04 74 64 24 15 - Port. 06 71 94 13 01
[email protected]
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29/02/2016 09:31
Le Jardin du Morvan est ici
Le Morvan - © 2005 - Yves Nivot - www.kimedia.org
Dans les monts du Morvan et dans les monts du Beaujolais, nos deux pépinières sont en pleine nature.
Nos paysages sont superbes.
Mais nos climats sont rudes.
Hiver long et froid, été sec et chaud.
Et le sol de nos montagnes, plus riche de cailloux que de terre.
Pourtant, nos plantes-vivaces sont heureuses et fleurissent longtemps
Notre secret ?
Nous plantons de bonnes plantes à la bonne place !
L’équipe du Jardin du Morvan, en été
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Planter la bonne plante à la bonne place ?
On ne jardine pas comme on change la déco de son salon.
Les plantes ne sont pas des bibelots que l’on place à sa guise,
juste pour une raison de couleur.
Ce sont des êtres vivants. Comme les oiseaux, les insectes ou les poissons.
Comme vous et moi !
Pour être en bonne santé, une sardine doit être mise dans l’eau.
Et un papillon en l’air !
Si on fait l’inverse, le résultat n’est pas extra…
Avec les fleurs, c’est pareil. Chaque plante est liée à un milieu naturel. Son «biotope» où elle est heureuse de vivre.
- Si on plante une fleur dans une plate-bande qui ressemble à son biotope, elle est superbe.
- Si on la plante dans une plate bande qui est trop différente de son biotope, elle est laide !
Nous allons donc, dans ce catalogue, apprendre à planter la bonne plante à la bonne place…
Sommaire
Chapitre I (page 2)
Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre II (page 11)
Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre III (page 30)
Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre IV (page 42)
Le cas particulier des graminées
Chapitre V (page 45)
Les angoisses du jardinier
Chapitre VI (page 47)
Commande par correspondance et visite de nos pépinières
Bon de commande (page 48)
Table des matières (page 49)
Page 1
CHAPITRE I LES FLEURS QUI AIMENT LA BONNE TERRE, ARROSÉE ET LOIN DES RACINES DES ARBRES
ET DES ARBUSTES
Commençons par le plus facile…
Dans votre jardin, vous avez au moins une «bonne» plate-bande dans laquelle les fleurs poussent sans souci.
Cette plate-bande
- est dans une bonne terre (engrais, fumier)
- n’est pas trop sèche (vous pouvez l’arroser une fois par semaine)
- est loin de vos arbres et de vos grands arbustes (et donc à l’abri de la concurrence de leurs racines)
Haie
Arbre et arbuste
Bonne plate bande, arrosée
et loin des racines
Dans cette « bonne » plate-bande il y a à boire et à manger pour toutes vos plantes. Toute l’année.
On dirait un potager !
Dans ce chapitre nous allons découvrir les « bonnes plantes » pour cette « bonne plate-bande ».
Elisabeth arrose les « bébés plantes ». Ils seront mis dans leurs pots définitifs dans deux mois.
Page 2
(1) AGASTACHE RUGOSA ‘GOLDEN JUBILEE’
Feuilles d’or et réglisse menthe, kiffée des papillons et des gourmets
Grands épis bleu clair, de juin à octobre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin Soleil. Très rustique (se ressème).
Comme l’agastache rugosa botanique, elle a :
1) son parfum réglisse menthe qui shoote les papillons
2) ses mille épis bleus de juin à novembre
3) sa vitesse de croissance hallucinante : plantée au printemps, adulte cet été.
4) ses petits semis naturels qui prennent le relais si le plant initial disparaît.
Le plus ? Un feuillage doré, dès les premiers jours du printemps.
Pour lui tenir compagnie : la marguerite à fleurs doubles n° 7 et le Kalimeris bleu doux n° 18
(2) ANGELICA PACHYCARPA (Mérite de Courson-Chantilly)
Fraîcheur ibérique
Grandes ombelles blanches en mai-juin. Fructification abondante juin-juillet.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 45 cm. (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Bisannuelle très rustique, se ressème tous les ans.
L’angélique brillante ! Feuillage fantastique, vert frais… On la croquerait ! Cette belle espagnole
aime le soleil le matin et la fraîcheur l’après-midi (au pied de la maison, côté Est). Floraison et
fructification sont stupéfiantes. L’idéal, c’est de semer quelques-unes de ses grosses graines
dès qu’elles arrivent à maturité, directement sur place, en arrosant un peu. Elles germent
dans la foulée et sont top dès l’année suivante.
D’autres plantes d’autant plus heureuses qu’elles sont au frais l’après-midi : Geranium ‘Patricia’
n° 80, Viola ‘Rebecca’ n° 127.
(3) AGERATINA ALTISSIMA ‘CHOCOLATE’ (Mérite de Courson-Chantilly)
Ours blanc et chocolat
Fleurs de neige, de septembre à novembre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil. Ultra rustique.
De mai à août, je suis presque noir. Comme un buis chocolat.
De septembre à octobre, je suis couvert de neige, comme un ours blanc.
Habitué des hivers canadiens, je ne crains pas le froid.
En hiver (comme l’ours blanc) je dors et me réveille tard au printemps : une touffe de
jonquille occupera le terrain avant la sortie de mes premières feuilles.
Mes amis : Lysimachia n° 21 et helianthus giganteus n° 17.
(4) ASTER NOVAE ANGLIAE ‘ALMA PÖTSCHKE’
P.A.P.P. (Prix de l’Aster le Plus Pêchu)
Fleurs rouge rubis puis rose vif, de la mi-août à octobre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (supporte l’argile). Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Elève ‘Alma Pötschke’, vous avez :
18/20 à l’épreuve endurance argilo-calcaire
18/20 au concours choc au froid, au vent et jeux des enfants
18/20 à l’examen couleur vive.
Mieux, vous fleurissez deux fois plus longtemps qu’un aster ordinaire !
En récompense, le Jury du Morvan vous délivre le P.A.P.P. (prix de l’aster le plus pêchu) et
vous plante sur le podium, avec Helianthus ‘giganteus’ n° 17 et aster ‘Henri Picot’ n° 5.
(5) ASTER X ‘HENRI PICOT’
Souvenir d’un homme charmant…
Très grandes fleurs bleu intense, en octobre/novembre.
Hauteur 1,60 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre. Soleil (surtout le matin !). Très rustique.
Pilier de l’Arboretum de Balaine et botaniste aimé de tous, Henri Picot nous a quittés voici deux ans.
Fou d’asters, il les sélectionnait. Voici son préféré.
Un aster dément. Géant mais pas envahissant. Feuillage ultra sain, droit face au vent.
En été, sa fraîcheur réjouit. En automne, il fleurit si longtemps !
Un spectacle époustouflant quand tout est déjà fané au jardin.
Ses fidèles amis : Helianthus giganteus n° 17 et Polygonum n° 28.
(6) CHELONE OBLIQUA ‘SELECT FORM’
ATTENTION : FLORAISON ACTIVE
Grands épis rose foncé, d’août à octobre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm. (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire (supporte bien le calcaire et les sols lourds). Soleil. Ultra rustique.
Chelone obliqua ‘Select Form’ est la plus excitante des plantes des prairies calcaires de
l’Arkansas et du Minnesota. Cousin par la main gauche des Penstemon mais d’une rusticité
invraisemblable (-20°dans les racines !). D’une endurance coupedumondienne, il avale les
sols lourds (les argilo-bétonnés) comme les extra light (les caillouteux-sableux).
Ses fleurs sont mi Penstemon, mi giroflées. Les premières flashent en août. Les dernières en
octobre. Association : Echinacea blanc n° 11 et Kalimeris bleu doux n° 18.
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(7) CHRYSANTHEMUM MAXIMUM ‘SNEHURKA’
Marguerite ébouriffée
Marguerite aux pétales multiples, blanche à cœur or, de juin à août.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil. Ultra rustique.
Adorable petite marguerite qui joue au pompon, toute ébouriffée autour de son grand cœur
d’or. La touffe est ronde et dense. Elle ne se couche pas, même sous la pluie.
Le feuillage est vert intense et frais. Toujours sain.
Les fleurs sont aussi top en bouquet qu’au jardin.
Si vous la nourrissez bien (engrais pour fleurs, pas trop riche en azote) et que vous ne la
laissez pas faner, elle fleurira deux fois d’affilée.
On la divise autant de fois que l’on veut. Et on en fait des cadeaux à tous les amis.
Plantez-la près du Delphinium bleu ciel n° 8.
(8) DELPHINIUM BELLADONNA ‘CLIVEDEN BEAUTY’
Les jeunes filles adorent
Epis légers, bleu clair (azur satiné), de la fin mai à septembre (avec une pause en août).
Hauteur : 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, éviter les sols vraiment trop calcaires (ceux qui font jaunir les feuilles
des rosiers). Soleil. Très rustique.
Plus léger que les Delphinium ordinaires, avec des épis d’un bleu azur qui est au bleu ce
que le rose est au bonbon. Les jeunes filles adorent.
Coupez-le à ras du sol après la première floraison : il fleurira à nouveau.
Pour l’accompagner, les pompons ébouriffés de la marguerite n° 7 et le rose du Phlox n° 25.
PS : les Delphinium détestent être à l’ombre le matin.
PPS : les limaces croquent les bourgeons souterrains des Delphinium en hiver (anti-limaces
bio de rigueur, voir nos conseils dans le chapitre 5 « les angoisses du jardinier »).
(9) DELPHINIUM BELLADONNA BELLAMOSUM
Comment ne plus avoir de limaces sans nuire à la planète !
Epis légers, bleu profond, de la fin mai à septembre (avec une pause en août).
Hauteur : 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, éviter les sols vraiment trop calcaires (ceux qui font jaunir les feuilles
des rosiers). Soleil. Très rustique.
Tout aussi léger que le précédent mais d’une bleu franchement plus soutenu.
Lui aussi refleurira si vous le coupez très court dès qu’il fait mine de faner (ne tardez pas, plus
tôt et court vous couperez, mieux il repoussera et refleurira). Pour l’accompagner, les rosiers
et le blanc frais de l’Echinacea n° 11. Les limaces aiment d’un peu trop près les Delphinium,
non seulement quand leurs jeunes poussent sortent de terre en février mais aussi avant,
quand leurs bourgeons se forment sous terre en hiver. Mettez des granulés Bio et sans
danger, l’hiver comme nous le conseillons dans le chapitre 5 « Les angoisses du jardinier »).
(10) ECHINACEA PURPUREA ‘RUBINSTERN’
Quatre mois de congés fleuris, papillons en prime
Fleurs rose pourpre, à cœur de pomme de pin de juillet à octobre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Surtout ne le confondez pas avec les « nouveaux » Echinacea, superbes quand on les achète
misérables ensuite. Lui, c’est un costaud. Un dur. Qui tiendra le coup.
Toujours en fleurs en juin-juillet-août-septembre-octobre !
Des pétales incandescents, un aréopage de papillons.
Pour le faire fleurir sans arrêt, coupez les fleurs fanées.
Pour l’accompagner, le bleu et or de l’agastache n° 1 et un grand bouquet blanc de Lysimachia
n° 21. Tous attirent les papillons.
(11) ECHINACEA PURPUREA ‘PRIMADONNA WHITE’
White is beautiful
Fleurs blanches à cœur de pomme de pin, de juillet à octobre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Tout aussi sain et sympa que le précédent. Les pétales sont blanc pur. Le cœur en pomme
de pin… Les touffes se tiennent bien (sans tuteur !).
Lui aussi fleurit jusqu’à l’automne, pour peu que l’on enlève les fleurs fanées.
Lui aussi attire les papillons.
Ce que l’on a trouvé de mieux pour accompagner le bleu fou du Delphinium n° 9 et le rose
scintillant de la renouée de l’Himalaya (Polygonum campanulatum n° 28).
(12) EQUISETUM CAMTSCHATCENSE
Jurassic Park
Comme un bambou à tiges vertes et nues, sans fleurs, sans feuilles !
Hauteur 1,40 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique
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Les Equisetum furent le p’tit dej des dinosaures, voici 200 millions d’années. Des plantes
primitives, sans fleurs, sans feuilles, d’un graphisme stupéfiant. Camtschatcence est le plus
grand qui existe encore aujourd’hui. Un fossile vivant qui pousse en bouquet serré, vigoureux
et drageonnant. On peut le cultiver en bac ou en pot. Commencez avec un pot de 3 litres
puis passez à 10 ou 20 litres en été, une grande soucoupe d’eau sous le pot en permanence.
En pleine terre, il est splendide tout le temps mais un tantinet envahissant.
En bac, il est moins beau en hiver mais on le maîtrise facilement.
En bouquet à la maison, les tiges tiennent incroyablement longtemps.
(13) EUPATORIUM MACULATUM ‘ATROPURPUREUM’
Porte-papillons
Fleurs géantes, rose pourpre du 15 juillet au 15 septembre (parfois aussi octobre).
Hauteur 1,60 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même lourde, glaiseuse ou argilo-calcaire). Soleil. Ultra rustique.
Plante imposante mais sage et non envahissante. Ses fleurs colossales servent de porteavions aux papillons. Ses tiges résistent au vent. Le tout est étourdissant en été, quand bien
des fleurs souffrent de la chaleur. Un plant suffit pour booster tout un jardin.
Pour l’encadrer, deux autres géants débonnaires : l’Aster ‘Henri Picot’ n° 5 et l’Helianthus
giganteus n° 17.
Cette eupatoire démarre tard : l’anémone nemorosa du chapitre III occupera le terrain au
printemps.
(14) GEUM FLORE PLENA ‘BLAZING SUNSET’
La benoite qui fleurissait longtemps, plus et mieux
Grandes fleurs rouge doux, double, d’avril à août
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Etonnante benoite qui fleurit d’avril à septembre et garde son feuillage en hiver.
Ses fleurs sont trois fois plus grandes que celles d’une benoite classique. Elles sont doubles
et donc durent très longtemps. Certains pieds fleurissent non-stop d’avril et à septembre.
Le tout extra en bouquet (toute tige coupée est remplacée par une nouvelle).
Un petit plant installé au printemps sera adulte cet été.
D’autres fleurs minutes : Gaura n° 75, Scabiosa n° 106 et Verbena n° 124.
(15) HELENIUM ‘FLAMMENDES KÄTHCHEN’
Quand le soleil plombe, il faut de la couleur qui vibre !
Marguerites à pétales ronds, rouges, orange et flamme de la mi-juillet à septembre.
Hauteur 1,40 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre. Soleil. Ultra rustique.
En juillet 2015, sous un soleil de plomb, la plupart des fleurs ont piqué du nez, qu’on les arrose
ou pas. Pas les Helenium. Ils sont natifs des prairies brûlantes d’Amérique du Nord, là où il
fait bien plus chaud que chez nous. Canicule ou pas, dès lors qu’ils ont à boire et à manger,
ils fleurissent tout l’été. Leurs couleurs vibrent même quand le soleil cogne.
Flammendes ‘Käthchen’ est l’un des meilleurs. Il se tient droit, ne se couche pas.
Et fleurit plus longtemps encore si on coupe ses fleurs fanées.
Ses copains américains : Chelone n° 6 et Lysimachia n° 21. Tous pour l’été.
(16) HELENIUM ‘KÖNIGSTIGER’
Plus vibrant encore
Marguerites à pétales, rouges, or et flamme, de la mi-juillet à septembre.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre. Soleil. Ultra rustique.
Remarquable sélection du génial Karl Foerster, qui fut l’un des plus subtils des pépiniéristes
collectionneur allemand.
Cet Helenium est le cousin du précédent, plus léger, plus fin. Ses fleurs sont étonnantes de
fraicheur sous le soleil plombant de l’été. On le voit de loin, il est toujours sain.
Les plants que nous avons cultivés seront superbes dès cet été.
Pour l’accompagner, pensez aux graminées (Deschampsia du Chapitre IV). Les Helenium
donnent la couleur, les graminées, le naturel et la spontanéité.
(17) HELIANTHUS GIGANTEUS
Roi soleil (Mérite de Courson-Chantilly)
Colonne géante, couverte de marguerites soufre clair, de septembre à novembre.
Hauteur 2 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines d’arbre).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Je n’ai rien à voir avec les Helianthus ordinaires…
1) je pousse à la vitesse de l’éclair : j’aurai 2 mètres de haut cet été !
2) je suis sage, sans drageons envahissants
3) j’ai une couleur étonnante, citron ultra léger
4) je pousse en colonne étroite, résistante au vent, mes tiges sont prune
5) je fleuris après les autres, quand les fleurs se font rares au jardin
Plantez-moi derrière des Helenium n° 16.
IMPORTANT : pourquoi se méfier des racines des arbres et des arbustes ?
Les racines des arbres et des grands arbustes sont très puissantes. Vous ne les voyez pas mais elles
colonisent le sol. Et entrent ainsi en concurrence avec les petites racines des vivaces.
Cette concurrence des racines :
• certaines vivaces la détestent (les vivaces des chapitres I et II, certaines graminées du chapitre IV)
• certaines vivaces la supportent et parfois même l’apprécient (les vivaces du chapitre III ainsique
quelques graminées du chapitre IV).
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(18) KALIMERIS INCISA ‘MADIVA’
Juin-juillet-août-septembre-octobre-novembre…
Fleurs bleu très doux, de la mi-juin à novembre (parfois décembre !)
Hauteur 60 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
INDISPENSABLE !
Rond, dense, séduisant dès le premier printemps. C’est une des premières fleurs à se réveiller.
Son feuillage de petit chêne est frais à croquer. On en fait de petites haies.
Déjà fleuri au début juillet, il nous sauve en août quand tant de fleurs piquent du nez.
Et refleurit jusqu’aux grandes gelées. En 2012, dans le Morvan glacé, nos plants étaient
toujours en fleurs en décembre ! Extra au premier plan de l’eupatoire n° 13.
(19) LOBELIA CARDINALIS
Ecarlate
Epis fantastiques, rouge écarlate de juillet à octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines quand il
est à l’ombre l’après-midi).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil du matin, ombre légère. Très rustique (se ressème).
Rouge vibrant, écarlate. Ce Lobelia du Canada pousse en colonne étroite et fleurit dès sa
première année jusqu’à la fin de l’été (surtout si on coupe les fleurs fanées).
- Planté en plein soleil toute la journée, il boit beaucoup et déteste les racines des arbres.
- Planté à l’ombre pendant les heures les plus chaudes de la journée, il ne boit presque pas
et supporte même la concurrence des racines des arbres et des haies.
Il ne craint pas le froid (il vient du Canada) mais ses petites rosettes de feuilles persistantes
détestent les vents glacés du nord et de l’est. Etonnant près du Thalictrum n° 32.
(20) LOBELIA X ‘RUSSIAN PRINCESS’
Toute l’année en couleur
Epis fantastiques, rose-rouge de juillet à octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines quand il
est planté au soleil, accepte cette concurrence quand il est à l’ombre l’après-midi).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil du matin, ombre légère, nord. Très rustique.
Enfant du précédent…Superbe feuillage pourpre et floraison continuelle de juillet à octobre
(si on coupe les épis fanés). Les papillons l’adorent. Au soleil toute la journée, il boit beaucoup. A l’ombre pendant les heures chaudes, il boit peu.
Il ne craint pas le froid mais ses petites rosettes de feuilles persistantes détestent les vents du
nord et de l’est. S’il fait vraiment très froid, un rameau de conifère, posé en travers, arrêtera
les vents glacés.
Très beau près du Polygonum campanulatum n° 28
(21) LYSIMACHIA CLETHROIDES
Beau du printemps à l’automne !
Grands épis en « virgule », tout blanc du début juillet à septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, supporte une sécheresse passagère. Soleil. Ultra rustique.
Indémodable et aussi sympa qu’increvable.
On aime :
- au printemps : ses rosettes vert cuivré brillant comme un petit champ de bébés artichauts.
- tout l’été : ses cents épis « virgule » adorés des papillons.
- en automne : ses feuilles couleur érable du Canada.
Au début, il va pousser diablement vite. Rassurez-vous, il s’assagit ensuite.
Ses amis : Aster ‘Alma Potschke’ n° 4, Echinacea ‘Rubinstern’ n° 10 et Helenium ‘Königstiger’
n° 16.
(22) MONARDA ‘SCORPION’
Mangez et buvez en tous !!!
Fleurs bleu ardoise, de juin à septembre. Parfum de bergamote.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin (l’après-midi, peu importe). Ultra rustique.
Robuste, elle pousse comme une dératée et fleurit à n’en plus finir dès son premier été.
Mangez ses fleurs qui parfument et décorent les salades
Buvez ses feuilles en infusion, hyper goûtues, parfum bergamote)
Un plant mis en terre cet automne fleurira à n’en plus finir dès cet été. Pour la réussir :
1) soleil le matin, tu donneras (pour sécher la rosée et avoir ainsi un feuillage sain)
2) tailler court, tu oseras (dès que les fleurs fanent, pour la faire fleurir une seconde fois).
3) à la bêche, souvent tu diviseras (les jeunes éclats fleurissent plus que les vieux pieds).
Aime la compagnie des Phlox n° 26 et qui ont, eux aussi, besoin de soleil le matin.
(23) MONARDA ‘GARDENVIEW SCARLET’
Bergamote écarlate !
Grandes fleurs rouge vif, de juin à septembre. Parfum de bergamote.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin. Ultra rustique.
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Aussi goûtue que la précédente (parfum mi-menthe, mi-bergamote) et couverte de fleurs dès son
premier été.
Pour la réussir : 1) Soleil, dès le matin, tu donneras (pour faire évaporer la rosée) ; l’après-midi,
ombre ou soleil tu pourras. 2) Dès les premières fleurs fanées, tailler court, tu oseras : cette coupe
radicale stimulera une seconde pousse, avec autant de fleurs que la première. 3) Tous les trois
ans, à la bêche, tu diviseras (un éclat gros comme un pamplemousse, replanté dans la
foulée, donne bien plus de fleurs dans l’année qu’un vieux pied qui commence à s’étouffer).
Top avec l’agastache dorée n° 1 et le Kalimeris bleu pastel n° 18.
(24) MONARDA PUNCTATA
Déjanté !
Grandes fleurs étonnantes, crème, or clair et pourpre, de juin à septembre. Parfum de thym mentholé.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin. Ultra rustique.
La monarde punk ! Des fleurs-bractées totalement inattendues, façon ananas aéré.
Parfum stimulant (très agréable !) et floraison démente dès la première année.
Attention, ce n’est pas un mouton à cinq pattes façon plante de collection chochotte.
C’est une honnête et robuste fleur sauvage du nord-ouest des USA , qui a bon caractère.
Elle se contente de pas grand-chose pourvu que le sol ne soit pas de la brique sèche en été.
Le soleil lui plait le matin, l’après-midi, tout lui convient.
D’autres américaines sauvages rares, faciles et belles : Helianthus giganteus n° 17 et Rudbeckia
deamii n° 31.
(25) PHLOX MACULATA ‘NATASHA’
Beaucoup de soleil dès le petit matin !
Grande panicule aux fleurs bicolores, rose et blanc, de juin à septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin. Ultra rustique.
Le plus fin des Phlox, au feuillage sain et vernis. Les touffes sont légères, aérées.
Les fleurs sont étonnantes, chaque pétale a deux couleurs : rose et blanc.
Comme tous les grands Phlox, il déteste avoir le feuillage trop longtemps mouillé. Ne l’arrosez
donc pas le soir et plantez-le au soleil dès le matin (le soleil sèche la rosée…)
Pour le faire refleurir, coupez les fleurs fanées (juste au bout des tiges).
De nouvelles fleurs prennent le relais (un Phlox mené au sécateur fleurit de juin à début octobre).
Ce conseil s’applique à tous les grands Phlox
(26) PHLOX PANICULATA ‘FUJIYAMA’
Phlox populi, Phlox fleuri
Fleurs blanc pur, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil indispensable le matin. Ultra rustique.
Il a la robustesse et la finesse des Phlox botaniques qui fleurissent en Amérique du Nord.
- Ses jeunes feuilles (vert tendre et fines) sont friandises.
- Ses petites fleurs de neige sont naturelles.
Pour le faire refleurir, coupez les fleurs fanées (juste au bout des tiges). De nouvelles fleurs
prennent le relais (un Phlox mené au sécateur fleurit de juin à début octobre). Ce conseil s’applique à tous les grands Phlox. Exquis près des Delphinium bleus n° 8 et 9.
(27) POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘JS CALIENTE’
Juillet-août-septembre 500 millions de petites bougies, émoi, émoi, émoi !
Mille épis rouge foncé intense, du début juillet à la Toussaint.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
Moi aussi je fleuris du 1er juillet au 1er novembre.
Moi aussi, j’ai des racines sages comme des images, sans drageon.
Moi aussi je fleuris avec ou sans soleil (même au pied d’un mur au Nord).
Mais moi, mes épis sont rouge foncé scintillant. Et je suis plus petit (tout aussi joli !)
Pour m’accompagner, trois autres fleurs d’été à la floraison époustouflante : lysimaque clethroides
n° 21, l’Helenium ‘Flammendes Kätchen’ n° 15 et l’aster ‘Twilight’ n° 50.
(28) POLYGONUM CAMPANULATUM
Renouée de l’Himalaya
Mille petites clochettes blanc rosé puis rose scintillant, de juillet à octobre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin arrosée. Préfère la fraicheur au plein soleil. Très rustique.
Vraiment différent des Polygonum précédents. Mais aussi époustouflant.
Il a un port buissonnant. Ses feuilles sont veloutées et persistent en partie en hiver.
Les touffes sont rondes et denses. Les fleurs se succèdent sans discontinuer tout l’été, tout
l’automne. D’abord blanc rosé, elles deviennent rose scintillant quand les nuits deviennent
froides en septembre-octobre. Seul besoin : de la fraîcheur. Vous le cultiverez donc là où le
soleil n’est jamais brûlant (soleil du matin, Nord, l’Est, etc.)
Association pour coin frais : Monarda n° 24 et Lobelia ‘Russian Princess’ n° 20.
Les racines des rosiers et des plantes grimpantes ne gênent pas les fleurs !
Les rosiers, les plantes grimpantes (clématites !), les petits arbustes, les pommiers et
les poiriers n’ont pas de racines méchantes.
Elles n’entrent pas en concurrence avec les racines des vivaces.
Vous pouvez donc planter toutes les fleurs à côté des rosiers.
Vous pouvez planter toutes les fleurs à leurs pieds.
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(29) POLYGONUM MICROCEPHALA
Forfait fleurs illimité
Mille petits pompons crème, de juin à novembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
-
top
top
top
top
top
top
en avril-mai, avec mon feuillage pourpre vif
en juin, quand je deviens fontaine, bronze de feuille, marbré d’argent
de juillet à octobre, avec mes mille pompons de coton blanc
en octobre, avec mon feuillage qui joue à l’érable flamboyant.
en terre comme en pot.
avec les feuillages étonnants du Thalictrum n° 32.
(30) RANUNCULUS ACONITIFOLIUS ‘FLORE PLENO’
«French maid of France» (Mérite de Courson-Chantilly)
Fleurs doubles, blanches, en mai et juin.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 35 cm (n’aime pas la concurrence des racines,
sauf en terrain humide).
Culture : Bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, ombre légère. Ultra rustique.
Rare forme double de la jolie renoncule blanche qui fleurit dans les Cévennes.
Les Huguenots chassés par Louis XIV l’ont emportée avec eux en Angleterre, où elle a eu un
immense succès (voire aujourd’hui dans l’époustouflant jardin blanc de Sissinghurst).
Mutine et souriante, on l’appela « petite servante de France » (french maid of France).
Chez vous, elle se plaira au pied d’un mur Est ou Nord, ou dans une bonne plate-bande
pas trop brûlée par le soleil. En été, la souche peut s’endormir s’il fait trop chaud. Mais elle
repousse de toute façon le printemps suivant. Exquise près des ancolies du chapitre III.
(31) RUDBECKIA FULGIDA var. DEAMII
Droit dans ses bottes, sans tuteur (version étoiles or)
Très grandes fleurs or à cœur noir, aux pétales longs et fins, de la fin juillet à octobre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, nord, ombre légère. Ultra rustique.
INDISPENSABLE !
Son rôle : prendre le relais des fleurs qui fanent en juillet (lupins, rosiers, etc.).
- floraison non-stop de la fin juillet à octobre
- très bon comportement même là où le soleil fait défaut (génial au nord ou à l’est d’un mur)
- fleurs grandes, nombreuses, lumineuses et légères
- racines sages, touffe droite dans ses bottes, même par grands vents.
Top près des Polygonum n° 27, 28 et 29 qui aiment les mêmes expositions.
(32) THALICTRUM ROCHEBRUNIANUM
L’ancolie aux mille étoiles…
Brouillard de petites étoiles bleu violet à cœur orange clair, en juillet et août.
Hauteur 1,70 m, distance de plantation 70 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre si possible pas trop calcaire. Soleil le matin et fraicheur l’après-midi. Ultra rustique.
Grand cousin des ancolies, il a un feuillage étonnant qui joue avec la rosée.
En été, chacun de ses immenses épis ultra légers est une galaxie d’étoiles or et bleues.
Fin mais robuste, il ne craint ni le vent, ni la pluie. Les limaces le fuient et les campagnols aussi.
L’exposition qui lui convient ? Le soleil le matin, l’ombre l’après-midi.
Chez vous, il sera le plus fidèle des fidèles, revenant chaque printemps avec son feuillage
de plus en plus impressionnant.
Association : les grands Phlox n° 25 et 26, les monardes n° 22, 23 et 24 et le Polygonum n° 29.
La fête des plantes du Printemps de Saint Jean de Beauregard se passera les 8, 9 et 10 avril 2016
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Notre stand est au début de l’allée d’entrée, à droite juste après le petit étang.
Domaine de Saint-Jean-de-Beauregard, 91940 Saint-Jean-de-Beauregard, 01 60 12 00 01
Nos plantes vivaces cultivées en plein champ, au pied du Mont-Beuvray dans le Morvan.
Retrouvez Thierry à la radio sur
Tous les samedis et dimanches matin, à 9h40, jusqu’en juillet.
L’émission s’appelle « Maison, Jardin, Cuisine, Brocante »,
animée par Bernard Poirette.
Vous pouvez l’écouter en direct. Ou après (sur le site d’RTL).
Il y a 4 chroniqueurs.
Laetitia fait la chronique déco. Sébastien est gastronome. Eglantine est pro des brocantes.
Thierry est le jardinier.
Nos pieds mères en automne.
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Serres de culture
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Le Jardin est par là
Serre d’accueil
Atelier
Serres d’expédition
Pieds-mères
La pépinière…
Pieds-mères
Serres de multiplication
Home, sweet home…
CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
CHAPITRE II LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE, MÊME SÈCHE,
SI ELLES SONT LOIN DES RACINES DES ARBUSTES
Dans votre jardin, vous avez aussi des plates-bandes :
- au soleil
- dans une terre pas géniale
- difficile à arroser (exemple : sur un talus ou au pied d’un mur brûlant ou trop loin du puits)
- mais, heureusement, loin des arbres et des arbustes (et donc sans la concurrence de leurs racines)
Haie
Arbre et arbuste
Plate-bande en terre ordinaire,
parfois sèche
mais loin des racines .
Dans ces plates-bandes, il y a peu à boire et à manger… surtout l’été quand l’eau est rationnée
Vous allez donc y planter des fleurs frugales.
Des fleurs qui acceptent la sécheresse, la faim et le soleil.
Sans sourciller.
Les voici :
(33) ACANTHUS MOLLIS LATIFOLLIUS
Fleur et Feuillage XXL
Gigantesques hampes de fleurs blanches et prune, de juin à août.
Hauteur 1,20 m (souvent plus) en fleurs et 70 cm en feuilles, distance de plantation 50 cm
(n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre de jardin. Soleil le matin (l’après-midi, ce n’est pas nécessaire). Rustique
jusqu’à -15°au moins (plus avec des feuilles mortes glissées sous et dans le feuillage).
La plus démente des acanthes. Plus grande qu’une mollis ordinaire. Avec un feuillage fantastique,
vert sombre brillant en hiver, et une floraison étourdissante. Une fois installée, elle tiendra
quel que soit l’hiver. Pendant les premières années, un lit de feuilles sèches, à la base et entre
les feuilles, l’aide à repousser vite au printemps et à fleurir tous les ans.
Attention, quand on plante une acanthe, on lui fiche la paix et on ne la déplace pas !
Le soleil du matin lui est bénéfique. Le soleil l’après-midi est superflu.
(34) ACANTHUS ‘RUE LEDDAN’
La seule acanthe qui shoote un jardin
Grandes hampes de fleurs blanches, de juin à août.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre de jardin. Soleil le matin (l’après-midi, ce n’est pas nécessaire). Rustique
jusqu’à -15°au moins (plus avec des feuilles mortes glissées sous et dans le feuillage).
Trois atouts :
- feuillage brillant, coriace et saint. Persistant (sauf hiver glacial).
- grandes fleurs, blanc presque pur.
- parfum délicieux mais parfois capricieux : en fonction de la météo, il s’exprime… ou pas !
Pour la faire fleurir tous les ans, en novembre glissez des feuilles sèches sous et dans le
feuillage. Ce matelas protègera les bourgeons. Un peu d’ombre pendant les heures chaudes
de la journée la rendra encore plus belle. Extra avec le géranium ‘Patricia’ n° 80.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(35) ACANTHUS SPINOSUS
L’acanthe qui fleurit après un hiver glaciaire
Grandes hampes de fleurs blanches et prune, de juin à août.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre de jardin. Soleil au moins le matin. Ultra rustique.
L’acanthe la plus résistante au gel, celle que l’on ne protège pas.
Dans les climats doux, elle garde son feuillage en hiver. Dans les climats rudes, elle disparait
sous terre, à l’abri du gel et se réveille pimpante au printemps, prête à fleurir.
C’est la seule acanthe qui fleurit donc tous les ans, quel qu’ait pu être l’hiver.
Son feuillage est ciselé et brillantissime en été.
Attention, autour d’une acanthe on ne bêche pas : les racines détestent être bousculées.
Amie de tous les Sedum (n° 107 à 114 ).
(36) AGASTACHE ‘BLACK ADDER’
Parents heureux
Très grands épis bleu foncé, de juin à octobre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Très rustique.
Monsieur Agastache rugosa et Madame Agastache foeniculum sont heureux de vous faire
part de la naissance de leur fille : ‘Black Adder’
Sa fée marraine lui a donné : 1) un parfum réglisse menthe qui shoote les papillons
2) mille épis bleus de juin à novembre 3) une vitesse de croissance hallucinante : planté au
printemps, adulte cet été.
Sage comme une image, sans semis envahissant, sans drageon drageonnant !
Pour avoir des touffes plus fleuries, coupez le bout des premières pousses début juin.
Pour lui tenir compagnie : Rudbeckia deamii n° 31 et Helenium n° 15.
(37) ALCEA ROSEA ‘NIGRA’
Black is beautiful
Grandes hampes pourpre, presque noir, de juin à juillet (refloraison mi-aout à septembre).
Hauteur 1,80 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, (extra en terre pauvre et sèche !). Soleil. Ultra rustique.
La rose trémière à fleurs noires !
Cultivée au moyen-âge pour donner du « peps » aux vins trop clairs et aux confiseries
son colorant naturel est aussi efficace que sain.
Les semis spontanés sont fréquents et abondants.
Vous la taillerez sans pitié, dès qu’elle commencera à faner (on coupe vraiment tout, sans pitié).
Elle repoussera aussitôt et refleurira d’août à septembre.
Ravissante au pied des murs brûlés par le soleil, avec des Sedum ‘Matrona’ n° 111.
(38) ALCHEMILLA MOLLIS ‘ROBUSTA’
Magie des alchimistes…
Brouillard de fleurettes amandes fluo, de juin à juillet, refloraison en août.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Etourdissante sélection de la célébrissime alchémille mollis. Le même brouillard de fleurettes
amandes fluo. Mais des tiges grandes et droites, bien plus nettes et géniales en bouquets.
Le même feuillage craquant ourlé de perles les matins frais. Les alchimistes recueillaient ces
gouttelettes pour leurs préparations secrètes…
Dès qu’elle fait mine de faner, vous la rasez. Sans pitié. Elle repousse alors et fleurit à nouveau,
avec un jeune feuillage, pimpant. Association : les rosiers, le Geranium x magnificum n° 167
du chapitre III et l’hémérocalle parfumée n° 83.
(39) ALLIUM MONTANUM ssp SENESCENS
Ciboulette ping-pong
Fleurs en balles de ping-pong rose vif, de juin à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique.
En haut des Pyrénées pousse une drôle de ciboulette, aux feuilles plates et fines s’étalant
en spirale parfaite.
En été, elle disparait sous un lit de petites boules fleuries, comme des balles de ping-pong.
C’est la ciboulette des bergers. Si douce avec le fromage de brebis frais.
Les papillons l’adorent.
Top en terre, top en pot (tout comme l’Armeria pourpre n° 46 et le Sedum ‘Fuldaglut n° 114).
Arrosage indécent.
(40) ALLIUM MONTANUM ssp GLAUCUM
Ciboulette spirale
Fleurs en balles de ping-pong rose pâle, de juin à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique.
Cousine top rustique de la précédente. Sibérie, Mandchourie et Mongolie sont ses pays.
Une costaud, donc. Qui pousse partout où brille le soleil et gèle l’hiver.
- Ses fleurs sont d’une couleur plus douce. Elles attirent autant les papillons.
- Son feuillage est STUPEFIANT. Une spirale parfaite. Comme si une fée l’avait façonné.
- Ses feuilles sont si parfumées, d’un joli gris bleuté…
Belle en feuille, en fleurs et bonne dans l’assiette
D’autres plantes gourmandes : Hyssopus n° 84, Satureja n° 105 et thym ‘Fleur Provençale’ n° 122.
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(41) ALLIUM TUBEROSUM
Ciboulette de Chine
Fleurs blanches, de juillet à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Floraison exquise au parfum subtil, même après l’été le plus sec.
Aussi belle au jardin qu’en pot sur la terrasse. Son feuillage filiforme rivalise avec la plus
altière des graminées.
En Chine, on l’admire... et on la croque ! Pour un déjeuner gourmand, une poignée de tiges
avec le bouton à peine ouvert, saisie dans une poêle ultra chaude.
D’autres ascètes pour jardin « arrosoir prohibé » : Euphorbia polychroma ‘Major’ n° 73,
Sedum ‘Autumn Fire’ n° 109 et la petite Viola ‘Bowles Black’ n° 126.
(42) ANAPHALIS MARGARITACEA
Buis d’argent, soleil de plomb
Bouquet de petits pompons en papier de soie, ivoire et soufre, de juillet à fin septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
La plante fétiche des débutants. Celle qui est top pour les jardins de vacances où l’on passe
en coup de vent. Garantie à vie…
La touffe est ronde, un buis d’argent. Parfaite presque toute l’année.
La floraison dure tout l’été. Avec ou sans soin du jardinier. Avec ou sans pluie.
Une des rares fleurs qui tiennent le choc au pied d’un mur, là où le soleil torréfie.
A planter à côté du Sedum ‘Iceberg’ n° 113 et de la rose trémière noire n° 37.
(43) ANTHYLLIS VULNARIA var. COCCINEA ‘RED CARPET’
Bijoux, choux, cailloux
Fleurs vermillon, de la fin mai à août.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 35 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée (même pauvre et sèche). Soleil. Très rustique (se ressème).
Rubis pour soleil et terre légère. Feuillage gris-argent, pompons vermillon au début de l’été…
Canicule et sécheresse le laissent glacé.
Superbe dans les jardins de graviers, les rocailles et les terrasses peu arrosées.
Les graines donnent d’adorables bébés…
Cette plante est rustique et vit longtemps si elle est en plein soleil, dans une terre drainée
(graviers et cailloux bienvenus), peu arrosée et sans engrais !
Deux autres fleurs pour cailloux, sec et soleil : Erysimum ‘Moonligth’ n° 70 et thym ‘Fleur
Provençale’ n° 122.
(44) ARABIS PROCURENS ‘NEUSCHNEE’
Tout vert, tout blanc, le petit couvre-sol persistant
Fleurettes blanc pur, à touche-touche en mai et juin.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Soleil. Ultra rustique.
Petite moquette d’un beau vert tendre brillant, été comme hiver, couverte de fleurs de neige
au printemps. Excellente résistance au chaud, au froid, au sec et au brûlant.
La diviser pour la multiplier est un jeu d’enfant.
Parfaite au pied des rosiers, au premier plan des massifs, en bordure ou en tapis au milieu
des carrés de buis. Faites-la contraster avec d’autres plantes moquettes qui gardent leur
feuillage en hiver et qui résistent à tout (thym n° 120, véronique bleue n° 125, phlox bleu
clair n° 97).
(45) ARCTANTHEMUM ARCTICUM ‘POLARSTERN’
La Marguerite des Eskimos
Grandes fleurs de marguerite, blanc pur à coeur or, de septembre à novembre.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
La marguerite du grand Nord, celle qui pousse au Pays des Eskimos.
Totalement résistante au froid, bien sûr. Mais aussi adaptée aux violents coups de soleil et
au sec. Ses jolies feuilles vert brillant sont en effet vernies : un blindage naturel qui la protège
des rayons du soleil. Elle pousse en coussin dense et rond (superbe en été).
La floraison débute en septembre : le genre avalanche, fleurs de neige et tapis frais.
Top près du Chrysanthemum ‘Bienchen’ n° 60.
Le bon sol pour des fleurs encore plus résistantes à la sécheresse
Ne doit pas être encombré (moins on plante serré, plus les plantes ont d’eau).
l Ne doit pas être dur. Dans une terre béton, les racines souffrent.
Deux solutions : biner souvent (un binage vaut deux arrosages) ou pailler autour des plantes,
sans les étouffer
l Ne doit pas être accaparé par les mauvaises herbes (les mauvaises herbes chipent l’eau)
l Ne doit pas être gavé d’engrais et de pseudo-fumiers trop riches en azote
l
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(46) ARMERIA MARITIMA ‘RUBRIFOLIA’
Les 4 saisons du hérisson
Bouquet de petits pompons rose foncé, d’avril à août (souvent aussi en automne)
Hauteur 20 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très sèche, pousse aussi en pot. Soleil. Très rustique.
Boule look hérisson, aux cent petites feuilles rouge-pourpre brillant 12 mois sur 12…
- Gel et sécheresse font rougir son feuillage (hiver-été).
- Les temps doux le font fleurir (printemps-automne).
Sage et régulière, la touffe est belle tout le temps, n’envahit pas et supporte le mauvais temps.
Même les embruns du bord de mer !
On résume: quatre saisons d’assurance couleur. Adorable en bordure et géniale en pot (comme
la campanule ‘GF Wilson’ n° 57 et le Sedum sieboldii n° 112).
(47) ARTEMISIA ‘CAMPHORATA’
Boule de buis, parfum camphre
Feuillage vert de gris, très fin, au fort parfum de camphre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Ultra rustique.
Petit arbuste semi-persistant diablement rustique. Cousin de l’arquebuse des herboristes,
il craint ni froid, ni soif, ni faim. Et pousse hyper vite.
Son feuillage embaume le jardin : du camphre pur !
On le sculpte en boule, à la cisaille (sévèrement, à la fin de l’hiver, doucement en été).
Son truc: remplacer les buis boules, en terre comme en pot.
Pour jouer les bordures toujours présentes, pensez au phlox n° 97.
(48) ASCLEPIAS INCARNATA ‘ICE BALLET’
Québécoise torride
Grandes fleurs blanches, de juin à août.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : Terre ordinaire. Soleil. Très rustique.
Originaire du Québec, elle a l’habitude d’être ballottée de l’été torride à hiver polaire, de terre
sèche à la boue trempée... Chez nous, son frais feuillage pistache supporte tout (même les
canicules 2003 et 2015).
Dès juillet, ses grandes fleurs vanille shootent les papillons (comme l’Agastache n° 36).
Comme bien des plantes des prairies d’Amérique du Nord, cette vivace se réveille tard (début
mai) mais pousse vite ensuite. Un tapis d’anémone lipsiensis du chapitre 3 occupera le terrain
dès la fin de l’hiver et s’endormira quand l’Asclepias prendra son essor.
(49) ASTER DUMOSUS ‘ROSENWITCHEL’
Le riquiqui qui n’a peur de rien
Petites fleurs rose foncé, en septembre et octobre.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Ultra rustique.
Le plus rase-motte des asters, le plus moquette. Mais pas le moins entreprenant : c’est le
riquiqui qui n’a peur de rien ! Parfait couvre-sol. Remarquable en bordure ! Il s’engage à :
- pousser ultra vite la première année, se calmer ensuite (le but, c’est de border, pas d’envahir)
- se diviser et se repiquer à volonté (bien pratique, surtout quand on a des kilomètres de bordure
à planter).
- fleurir même sans eau (l’arrosage des bordures, c’est parfois compliqué).
Trois autres tapis indestructibles : phlox n° 97, thymus n° 121 et Sedum n° 110.
(50) ASTER x HERVEYI ‘TWILIGHT’
Fleuri en été !
Grandes fleurs bleu clair à cœur or, de juillet à septembre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Aussi appelé aster macrophyllus ‘Twilight’, il ne ressemble pas aux asters classiques qui
fleurissent en automne.
- Au printemps, ses grandes feuilles en coeur tapissent le sol, comme un lit de petites Hosta.
- En été, des tiges droites jaillissent de ce frais tapis et se couvrent de très grandes fleurs
bleues à coeur or à plus d’un mètre du sol.
Il n’est jamais malade, reste droit et ne se couche pas. Même quand le soleil cogne.
Pour un contraste étonnant de feuillage et pour étaler la durée de floraison, plantez-le avec
un Aster ‘Lady in black’ n° 51 (feuilles étroites et noires, floraison « brouillard »).
(51) ASTER HORIZONTALIS ‘LADY IN BLACK’ (Mérite de Courson-Chantilly)
Black is beautiful
Brouillard d’étoiles blanc rosé en septembre et octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Buisson tout rond de petites feuilles presque noires, dense comme un buis. Le tout, saisissant
de mai à août.
Plus il a de soleil, plus il fait chaud, plus il est noir de peau.
En septembre, tout change. Des centaines de petites fleurs blanches et rosées prennent le
relais. Un plant suffit par mètre carré. Vous n’avez ni drageon, ni racines casse-pieds.
Hyper performant avec la Verbena bonariensis n° 124 et les Gaura n° 75 à 77, de juin aux
gelées.
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(52) ASTER LINOSYRIS (Mérite de Courson-Chantilly)
L’aster d’or, même en terre pauvre et sèche !
Petits pompons jaune poussin, d’août à octobre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Tout chez lui est différent. Le feuillage en aiguilles de pin. Les fleurs en pompons. La silhouette
légère et une couleur jamais vu sur un aster : jaune poussin !
Et ce n’est pas tout.
- il fleurit dès l’été
- il se fiche du sec
Merveilleux avec l’agastache ‘Black Adder’ n° 36. Et très utile pour réveiller tous les asters bleus
et roses (une touche légère de jaune vif magnifie les roses et les bleus).
(53) ASTER X ‘NOLAY’
Aster bourguignon qui pulvérise les records de floraison (en bleu)
Très grandes fleurs bleu azur, à cœur or, de juillet à octobre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même sèches). Plein soleil (même brûlant). Très rustique.
Une chanceuse jardinière a mis la main sur cet étrange aster dans un vieux jardin de Bourgogne,
près de la ville de Nolay. Elle nous l’a donné.
Il ressemble aux asters frikartii, avec un feuillage jamais malade. Il se tient droit comme un « i ».
Ses fleurs sont gigantesques. Il fleurit non-stop de juillet à octobre.
Ceux qui l’ont vu à la pépinière ont avoué qu’ils n’en avaient jamais vu d’aussi beau…
Surtout quand il est planté avec de grands Sedum n° 108 et 109.
(54) BAPTISIA AUSTRALIS MINOR (Mérite de Courson-Chantilly)
Roi des lupins
Longs épis bleus, de la fin mai à juillet.
Hauteur 1 m, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre). Soleil. Ultra rustique.
Dans la famille du lupin, il y a une espèce à part : le Baptisia. Une plante d’exception.
Pour dire franc, Baptisia est à lupin ce que Reblochon est à 0 % Bridel. D’abord ses fleurs
sont plus belles. Bleu indigo, légères et naturelles.
Son feuillage bleu grisé enchante nos étés (quand lupin se ratatine).
Ses fleurs s’accommodent du calcaire (lupin n’en dit pas autant).
Ses racines n’ont pas besoin d’engrais (elles absorbent l’azote de l’air).
Superbe contraste avec les grandes fleurs or parfumées de l’hémérocalle ‘Judge Or’ n° 83 et
le petit tradescantia pourpre n° 123.
(55) CALAMINTHA NEPETA ssp GLANDULOSA (Mérite de Courson-Chantilly)
Croquez moi ! J’suis la p’tite plante rafraîchissante
Brouillard blanc (de la mi-juillet à septembre) puis bleu (en septembre-octobre-novembre).
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Ultra rustique.
Moitié menthe, moitié lavande, je fleuris 5 mois, embaume le Ricqlès et me contente de l’eau
du ciel. Croquez-moi ! (dans une salade de pêche !). Mon emploi du temps :
1) Au printemps je suis petit ballon, tout rond et vert frais. J’embaume la menthe.
2) En été, je triple de volume et deviens bouquet blanc-bleu doux.
3) En automne, les nuits fraîches me font changer de couleur : je suis de plus en plus bleu.
4) En décembre, mes dernières fleurs bleu foncé s’endorment sous la neige, il est temps
d’aller me coucher. A l’année prochaine ! Mes copains pour coins secs : Sedum ‘Autumn Fire’
n° 109 et Coreopsis ‘Sunbeam’ n° 63.
(56) CAMPANULA GLOMERATA
Rond pompon
Gros pompons, bleu intense, de juin à août.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Campanule enthousiaste qui pousse ultra-vite, fleurit à fond et résiste à peu près à tout.
Parfait pour les débutants qui veulent beaucoup, très vite, sans soin.
Parfait pour les esthètes qui rêvent de fleurs étonnantes à grands effets.
Aussi heureuse avec ou sans trop de soleil. Si vous coupez les fleurs fanées (juste sous la
fleur), avec un peu de chance, elle refleurira.
Ses copines : teucrium hyrcanicum n° 119 et lavandula ‘Richard Gray’ n° 88.
Mes plantes ont faim, comment les nourrir, quand et avec quoi ?
l
l
Si vous n’êtes pas écolo, une petite poignée d’engrais pour rosier par mètre carré en mars
Si vous avez la fibre écolo, du fumier en sac (les meilleurs sont en forme de gros granulés).
Téléphonez-nous !
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(57) CAMPANULA PULLOIDES ‘G.F. WILSON’
Soleil, rosier, pot…
Petites clochettes, rondes et bleu foncé, de juin à août.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Très rustique.
Coussin bleu qui adore vivre au pied des rosiers. Là où il faut cacher le sol sans étouffer.
Fleurir le plus longtemps possible, sans trop d’arrosage. Pousser sans entretien (un rosier,
ça pique !). Fleurs nombreuses, hautes en couleur. Touffe petite et ferme. Feuillage vert
presque toute l’année. En mars, on la divise autant qu’on veut… Chaque éclat reprend
immédiatement.
Ce qui est bien pratique quand on a « beaucoup » de rosiers à border.
D’autres petites plantes de bordure : Aster ‘Rosenwitchel’ n° 49 et Centaurea Bella n° 58 qui suit…
(58) CENTAUREA BELLA
Bordure : la bonne pointure
Petites fleurs légères, rose doux, de mai à août.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même calcaire, pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Pour chausser le pied des rosiers, je veux :
- une bordure taille basse, jolie en hiver
- des fleurs légères, en été
- du rose doux (ce qui va le mieux avec mes rosiers).
Surtout pas d’entretien. Pas de taille, pas d’engrais ! On m’a conseillé Centaurea bella.
Un buisson permanent, gris argent, aussi pretty l’hiver qu’au printemps. Toujours soigné.
Pratique quand on a beaucoup de rosiers à habiller. D’autres bordures : Campanula n° 56,
Dianthus n° 66 et les petits Phlox n° 97 à 99.
(59) CHAMAEMELUM NOBILE ‘TRENEAGUE’
Gazon sent-bon, sans-tondeuse !
Moquette vert tendre, ultra parfumée toute l’année.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Un tapis « sent-bon » (mi-camphre, mi-résine).
On ne le taille pas, on ne le tond pas. Pourrait remplacer le gazon, là où on marche peu.
Vous pouvez en couvrir de petites allées (avec quelques pierres plates, pour ne pas l’écraser
quand le sol est détrempé). A Kew, en Angleterre, on en a couvert un banc végétal sur lequel
on se parfume élégamment le pantalon. La multiplication (par division) est un jeu d’enfant.
D’autres tapis tout aussi parfumés : Thymus n° 120 et Satureja n° 105.
(60) CHRYSANTHEMUM INDICUM ‘BIENCHEN’
La fleur qui a adoré la canicule de juillet 2015 !
Petits pompons jaune-orangé scintillant, de septembre à novembre.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Ultra rustique.
Petit buisson, démentiellement tenace au sec et couvert de mille pompons jaune vif et orange
scintillant chaque automne. Ses petites « feuilles de chêne » sont superbes, même sous un
soleil de plomb.
Moins vous l’arroserez, plus il aura chaud et plus le sol sera léger, mieux il sera…
Comme tous les chrysanthèmes de ce chapitre, il se multiplie très facilement par division à la
fin de l’hiver. Très beau avec le Panicum ultra léger du chapitre 4.
(61) COMMELINA DIANTHIFOLIA
La « fleur-puissance » des indiens Navajo…
Fleurettes bleu pur, de juin à août
Hauteur 30 cm, distance de plantation 35 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil le matin. Rustique avec une légère protection en hiver.
Un bleu à en faire verdir une gentiane… Electrique !
Ce petit couvre sol vient de l’Arizona et du Texas. Son fin feuillage joue à la graminée et ses
fleurs se succèdent à l’infini. Dans les régions vraiment froide, la plante peut souffrir mais :
1) elle se ressème abondamment, les jeunes plants fleurissent dès la première année
2) on peut couvrir la souche avec de petits rameaux de conifères en hiver (dans la nature, on
la trouve souvent en lisière des pins).
Les indiens Navajo la vénèrent et en donnent des infusions froides à leurs étalons !
Parfait contrepoint des Coreopsis n° 62 et 63.
(62) COREOPSIS VERTICILLATA ‘ZAGREB’
Quatre mois fleuris, piscine comprise
Nuage d’étoiles d’or, de juin à septembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse bien en pot). Soleil, même brûlant. Très rustique.
Feuilles fitness, étoiles radieuses. Le tout en buisson léger, doux au toucher.
- Pour pot, jardin et jardinière. Terre lourde, terre légère.
- Pour canicule et ère glaciaire.
- Radieux à Knokke-le-Zout comme à St Trop.
- Se divise comme on veut. N’envahit pas. Se tient droit. Toujours propre. Etc.
Moi je dis : bingo ! Un casting d’enfer pour votre (future) piscine : Coreopsis ‘Zagreb’, Aster ‘Twilight’
n° 50, Aster ‘Lady in Black’ n° 51 et Gaura n° 75.
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(63) COREOPSIS VERTICILATTA ‘SUNBEAM’
Cinq mois fleuris, en terre comme en pot !
Nuage d’étoiles citron, de juin à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre légère (pousse bien en pot). Soleil, même brûlant. Très rustique.
Moins dense que le précédent, plus aéré. Ses fleurs sont d’un joli citron clair. Elles durent encore
plus longtemps (jusqu’à la fin octobre !)
Il préfère les terres pas trop lourdes. Tient bien au sec et fleurit très bien aussi en jardinière.
Pour avoir une floraison plus belle encore, taillez-le légèrement une fois dans l’été (juste pour
couper d’un coup les fleurs du dessus). De nouvelles fleurs apparaitront aussitôt.
Très beau avec le Sedum ‘Autumn Fire’ n° 109.
(64) CROCOSMIA x CROCOSMIFLORA
La fleur de mon arrière-arrière Bonne-Maman…
Epis arqués, rouge flamme et vermillon, de juin à août.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique une fois passée la première année.
Mon arrière-arrière Bonne-Maman en cultivait déjà, sous le nom de « Montbretia ».
Une vivace, mi-souche/mi-bulbe, d’une totale rusticité. Dans le Morvan, dans les vieux (et
ravissants) jardins qui encadrent la cathédrale d’Autun, fleurissent encore quelques touffes
extraordinaires qui datent du XIXème siècle (dont celles de mon arrière-arrière Bonne- Maman)
croulantes de fleurs, sans aucun soin. Plus une touffe est âgée, mieux elle résiste au froid (le
premier hiver, un peu de feuilles sèches peut l’aider à mieux s’enraciner).
Ravissant avec le Geranium ‘Brookside’ n° 78 et le Sedum ‘Autumn Fire’ n° 109.
(65) CROCOSMIA x CROCOSMIFLORA ‘SOLFATARE’
La fleur de souffre.
Longs épis arqués, parsemés de fines trompettes, abricot soufré, de juillet à septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre humifère. Soleil. Très rustique une fois passé la première année.
Cousin anglais du précédent… avec des fleurs plus douces et un beau feuillage cuivre mordoré.
Inutile de l’arroser, il ne boit presque pas.
Attention, dans les pays très froids, ses racines sont un peu trop près de la surface.
Couvrez donc la souche de quelques feuilles bien sèches (juste de décembre à février,
jamais plus !) Exquis près du bel aster d’été ‘Twilight’ n° 50 et des fins épis de le Panicum
du chapitre IV.
(66) DIANTHUS CORSICUS
Il te plait pas, mon œillet ?
Petites fleurs roses très parfumées en mai, juin et début juillet. Feuillage gris persistant.
Hauteur 5 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même avec sécheresse prolongée. Soleil. Ultra rustique.
Petit œillet de Corse. Dense et piquant, comme un hérisson du maquis.
Les petites feuilles sont bleutées, les fleurs simples, rose frais.
Le parfum saute au nez.
Aussi dru l’été que l’hiver. Avec ou sans pluie.
L’entretien ? Rien. Sieste recommandée.
Il s’étend en tapis parfait, comme une moquette, couverte de fleurettes chaque année.
Compagnons de maquis :
(67) DIANTHUS ‘PIKE’S PINK’
Frétillements du thermomètre
Petites fleurs semi-doubles, rose exquis, au parfum charmant, en mai et juin.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil (c’est sa seule exigence). Très rustique.
Le froid, le chaud et le sec, c’est son affaire : une fleur qui assure quand le thermomètre gigote.
Son parfum est charmant. Son feuillage gris-bleu, résistant : c’est un des rares œillets qui pousse
en tapis toujours sain (même l’hiver) alors que bien des œillets ordinaires se flanquent par
terre sous le poids des fleurs et deviennent hideux après la floraison.Laissez-le respirer : on
ne doit jamais serrer les œillets rustiques, ni trop les arroser.
Il s’étend en tapis parfait, comme une moquette, couverte de fleurettes chaque année.
D’autres petites bordures qui gardent leurs feuilles en hiver : Centaurea Bella n° 58, Hyssopus
aristatus n° 84 et Phlox ‘Emerald Cushion Blue’ n° 97.
Supporter la sécheresse ne veut pas dire détester l’eau !
Les fleurs de ce chapitre supportent la sécheresse. Vous n’êtes donc pas obligé de les arroser
souvent. Mais il n’est pas interdit de les arroser !
Ce qui vous permet d’installer ces fleurs
1) autant dans votre une plate-bande de terrain sec, rarement arrosée
2) que dans votre « bonne plate-bande » arrosée souvent, en compagnie des plantes plus
exigeantes en eau.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(68) ERIGERON ‘KARMINSTRAHL’
Comme un aster mais pour printemps/été
Bouquet vigoureux de marguerites rose vif en juin-juillet et souvent août-septembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Les érigerons sauvages fleurissent dans les montagnes de l’Ouest de l’Amérique du Nord.
Le genre pas compliqué, qui tient le coup. ‘Karminstrahl’ est l’un de leurs petits-enfants.
Il a la même robustesse mais avec plus de fleurs et plus d’éclat : un vrai rose vif aux pétales
ébouriffés, qui tient au soleil de l’été.
Une taille sévère (à 10 cm) dès que les premières fleurs font mine de faner, suivie de quelques
bons arrosages, l’aide à fleurir une seconde fois, en fin d’été.
Effet bœuf dès la première année. Top au premier plan avec la Gaura n° 75 et le Nepeta
‘Six Hills Giant’ n° 94.
(69) ERIGERON KARVINSKIANUS
Pâquerette déjantée cherche mur ensoleillé pour fleurir toute l’année
Pâquerettes, roses ou blanches, de mai à novembre.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : sol léger. Soleil. Très rustique (en cas de souci, les semis naturels prennent le relais).
Toujours en fleurs si le climat est doux (Bretagne, Normandie, Midi). Dans les pays très froids
(le Morvan !) il fleurit presque autant si ses petites racines sont protégées sous des dalles mal
jointées d’une terrasse ou contre les pierres d’un mur.
Si les plants souffrent en hiver, ce n’est pas grave : les semis naturels (hyper-abondants)
prennent le relais. Seule précaution dans les climats très froids : éviter les vents violents d’Est
et de Nord (ils déshydratent le feuillage).
Extra en pot sur un balcon !
(70) ERYSIMUM x PULCHELUM ‘MOONLIGHT’ (Mérite de Courson-Chantilly)
Tapis persistant pour hivers glacés, étés cramés, jardiniers pas doués
Tapis de fleurettes, jaune lumineux et doux, en avril et mai.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Adorable petite plante alpine au feuillage persistant qui tapisse le sol à la perfection, même
dans les sols pauvres et secs. Même là où il ne pleut pas l’été. Même là où il gèle à pierre
fendre en hiver. Même là où la neige mouillée traine au printemps…
Nous en avons un plant installé depuis 1997. Il est superbe, sans arrosage, sans protection.
Nul parasite ou maladie constaté.
C’est pour toutes ces raisons que le Jury de Courson lui a décerné un ‘Mérite’.
Dans sa catégorie, l’Arabis ‘Neuschnee’ n° 44 et le Dianthus corsicus n° 66.
(71) EUPHORBIA CHARACIAS SSP WULFENII
PBdPBdP... (la Plus Belle des Plus Belles des Plus, etc.)
Epis géants, citron fluo, de février à juin.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 60 cm (supporte, mieux que l’on ne dit, la concurrence
des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil et ombre légère. Très rustique.
La plus belle des fleurs d’hiver. Le plus gris-bleu des feuillages persistants.
Premières fleurs dès février, dernières en juin. Une plante architecturale, toute l’année.
Arrosage inutile, engrais prohibé. Une fois par an (en juin), taillez toutes les tiges (avec des
gants) à 20 cm du sol. Tout repousse en boule, dans la foulée. Ses voisins attitrés : le Nepeta
n° 94 et le Sedum ‘Autumn fire’ n° 109 qui ont les mêmes besoins et la même rusticité.
PS : nous l’avons mise dans ce chapitre mais nous aurions pu la classer dans le chapitre III
car elle tolère la concurrence des racines (même celles des pins !).
(72) EUPHORBIA CYPARISSIAS ‘CLARICE HOWARD’
Frugale fulgurante (COUVRE-SOL)
Fleurs d’abord tilleul acidulé, puis rouille, d’avril à juin.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même avec sécheresse prolongée. Soleil. Très rustique.
Coussinet aux milles rameaux de pins, pourpre intense au printemps, puis couvert de fleurs
tilleul acidulé. En été, on fauche : il repousse, presque aussi pourpre qu’au printemps.
Prolifique, il gagne en tapis dense, surtout dans les sols légers.
Arrosage superflu, engrais incongru.
Ses amis des jardins (vraiment !) secs : Erysimum ‘Moonlight’ n° 70 et Thym ‘Fleur
Provençale’ n° 122.
(73) EUPHORBIA POLYCHROMA ‘MAJOR’
Tous climats, tous sols, tous jardiniers !
Fleurs tilleul fluo, d’avril à juin.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Ultra rustique.
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LA PLANTE à OFFRIR. Qui fascine collectionneurs et débutants.
Le format top (boule de 50 cm). Qui n’envahit pas. Brave giboulées, grésil et même neige d’avril.
Zéro maladie. Zéro parasite.…
Etourdissante au printemps, quand il gèle encore le matin. Top en boule presque toute l’année
(inutile de la tailler : les feuilles cachent les fleurs fanées). On l’a vu radieuse après les hivers
1956 et 1985. Les étés 1976, 2003, 2015 !
Associations : alchemilla n° 38, Viola ‘Bowles Black’ n° 126 et les narcisses à fleurs blanches.
(74) GAILLARDIA ARISTATA ‘BURGUNDER’
Sitôt plantée, sitôt fleurie
Grandes fleurs en étoiles rouge flamme, de juin à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : sol léger et drainé (même pauvre et sec). Soleil. Très rustique (sauf en terre humide).
Le jardinier du XXIe siècle déteste les plantes tortues : il veut des fleurs rapides.
Comme ‘Burgunder’. Plantée en mars-avril, elle est déjà toute en fleurs en juin.
Radieuse au jardin, même quand le soleil cogne, on en fait aussi de charmants bouquets.
On ne l’arrose pas, on ne la nourrit pas.
Plus votre sol est pauvre et sec, mieux elle vivra.
D’autres fleurs express pour un été sans eau : la Verbena n° 124 et toutes les Gaura qui suivent…
(75) GAURA LINDHEIMERI
La vitesse du pétale au galop
Longs épis blanc avec une touche de rose, de juin à novembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Votre Gaura donnera dès cet été plus de cent épis blancs à peine rosés, frémissants,
de juin à la Toussaint. Le tout sans soins et presque sans eau.
- Plantée dans un espace dégagé, en plein soleil, elle se tient droite
- Trop serrée, confinée ou peu ensoleillée, elle se couche (si c’est le cas chez vous,
taillez-la alors à mi-hauteur au début juin : elle repoussera plus droite, avec autant de fleurs).
Pour un effet bœuf dès l’été prochain : Gaura, Anaphalis n° 42, Asclepias ‘Ice Ballet’ n° 48
et Verbena n° 124.
(76) GAURA LINDHEIMERI ‘WHIRLING BUTTERFLIES’
La vitesse du pétale au galop (2)… (modèle Alain Juppé)
Longs épis blanc pur, de juin à novembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Sœur de la précédente. Des fleurs blanc pur, sans nuance de rose.
Les tiges poussent comme Alain Juppé, droit dans ses bottes ! Toute droite, érigée. Se coucher
n’est pas prévu au programme. On porte les fleurs là haut.
Ceux qui ont des Gaura mollassonnes (ce qui arrive dans les terres trop riches) vont apprécier.
« Enfant de Marie » près du bleu de l’agastache ‘Black Adder’ n° 36.
(77) GAURA LINDHEIMERI ‘SPARKEL WHITE’
La vitesse du pétale au galop (3)… (soyons fous !)
Longs épis blancs avec quelques nuances de rose, de juin à novembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Encore une Gaura nouvelle. Couverte de médailles ! Tout aussi florifère que les précédentes,
tout aussi résistante à la sécheresse. Tout aussi rapide.
Plantée en mars, bien sûr adulte cet été.
Son atout ? Elle serait plus dense, plus ramifiée (quoique ‘Whirling Butterflies’ est sympa aussi).
A savoir : moins on donne à manger, plus elles sont belles.
Ce qu’elles détestent : l’ombre, l’azote, l’arrosage automatique.
(78) GERANIUM ‘BROOKSIDE’
Le plus costaud des Geranium bleus pour le soleil et les rosiers…
Multitude de grandes fleurs bleu intense, de mai à septembre (moins si il y a une canicule).
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse très bien aussi en pot). Soleil. Ultra rustique.
Feuillage parfait, grandes fleurs et excellente résistance au fil des ans.
- Avec une météo pas trop chaude, la floraison va de mai à septembre.
- Avec un temps détestable (canicule, été pourri), la floraison va de mai à mi-juillet. Mais si on
le rase alors, dès qu’il commence à moins fleurir, il repousse et fleurit à nouveau, bien plus
longtemps. Extra en bordure de toutes les grandes fleurs d’été du chapitre 1 (il est en feuilles
bien avant elles et remplace alors avantageusement les bordures de buis).
Goutte à goutte pas cher mais efficace…
On trouve dans les jardineries de petits tuyaux goutte à goutte noirs, de 10 à 20m de long (avec
un petit goutteur intégré tous les 40 cm). Pas chers et très efficaces
Etendez ces tuyaux, sans les enfouir, dans votre plate-bande. Avec le système goutte à goutte, on
ne mouille pas le feuillage et toute l’eau pénètre profondément dans le sol, jusqu’aux racines.
Alors qu’avec un arrosage classique par aspersion, les trois quart de l’eau restent en surface et
s’évaporent à moitié avec le soleil avant même que les plantes aient pu en profiter.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(79) GERANIUM ‘DILYS’
PRIX DE L’ENDURANCE : Juin-juillet-août-septembre-octobre-novembre (tous climats, mêmes froids, toutes terres, même la vôtre).
Fleurs rose pourpre de juin à novembre (pourpre framboise-groseille).
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Aime le soleil du matin. Ultra rustique (et plus !)
Ce que l’on a trouvé de mieux pour habiller de rouge le pied des grands rosiers !
Désolé, ma photo est laide et la couleur groseille gâchée. En fait, ce Geranium est ravissant.
183 jours de fleurs, du lundi au dimanche, de juin à novembre. Radieux dans l’argilo-calcaire
et l’acido-sableux. En bac, ses fleurs ruissellent comme un lierre.
Il a le look Geranium sanguin, couleur framboise (l’été) et groseille (l’automne).
Attention, il court sur le sol. On le plante donc au premier plan.
A noter : sa résistance gaullienne à la sécheresse.
(80) GERANIUM x ‘PATRICIA’
Les rosiers s’habillent en ‘Patricia’ !
Grandes fleurs presque rouges, en mai-juin-juillet-août-septembre-octobre-novembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Ce que l’on a trouvé de mieux pour habiller de rouge le pied des grands rosiers !
Une bordure saine et drue qui étouffe la saleté là où il est pénible de désherber (la base
des rosiers, c’est truffé d’épines !)
Arrosé, il fleurira non-stop de mai à novembre.
C’est le petit ami des Phlox et des monardes du chapitre I.
Très heureux aussi avec les Rudbeckia triloba n° 101 et l’alchémille ‘Robusta’ n° 38.
PS : ‘Patricia’ est particulièrement tenace mais n’envahit pas.
PPS : ‘Patricia’, quand il n’a pas trop chaud l’après-midi, fleurit sans arrêt.
(81) GYPSOPHILA PACIFICA
Gypsophile de Sibérie, même dans l’argilo-calcaire !
Fleurettes blanc rosé, en juillet-août.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : tous sols (même lourds). Soleil. Ultra rustique.
Ravissant chez les fleuristes, les gypsophiles classiques font tristes mines dans les sols
lourds et collants (argilo-calcaire, etc.). Gypsophile pacifica, lui, est plus accommodant.
Originaire de Sibérie, il a l’habitude des mauvaises terres, froides et lourdes. L’argile, c’est
son truc. Moins ramifié que le Gypsophile classique, ses fleurs sont plus grandes, teintées
de rose, son feuillage est gris bleuté. Seul entretien : une taille assez sévère en automne.
La base de la plante reste alors en feuilles en hiver et ses nouvelles pousses jaillissent assez
tard l’année suivante (ce qui est bien pratique pour cacher les touffes dégarnies des ancolies
du chapitre III).
(82) HEMEROCALLIS ‘CRIMSON PIRATE’
Fleurs gigantesques, feuillage vibrant
Fleurs de lys géant et rouge flamboyant en juin et juillet.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines si le sol
n’est pas trop sec).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Superbe feuillage, dès la fin de l’hiver : c’est la première vivace à pointer son nez, la neige à
peine fondue. D’un vert enthousiaste et franc, il fait chanter crocus et narcisses.
En été, le feuillage est toujours aussi fier et sert d’écrin à ses grandes fleurs rouge flamboyant,
comme un lys géant. Aucun soin, aucun entretien. Sans parasite, prédateur, ennemi...
Garanti à vie. Extra au jardin. Top en pot.
Spectaculaire avec l’alchémille n° 38 et l’iris giganticaerulea n° 87.
(83) HEMEROCALLIS ‘JUDGE ORR’ (Mérite de Courson-Chantilly)
Croquez-moi !
Grandes fleurs de lys or en mai et juin (refloraison possible).
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines si le sol
n’est pas trop sec).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Hémérocalle géniale. Belle en feuille (dès mars), belle en fleurs (dès mai : c’est la première
de toutes à fleurir). Belle en été (vert frais, avec ou sans eau).
Le plus : ses fleurs embaument la fleur d’oranger.
Le plus du plus : ses fleurs sont délicieuses à croquer… Un régal sucré (à déguster crues
avec du fromage blanc frais et une pincée de thym). Cette plante gourmande a été primée à
Courson pour la richesse de sa floraison, sa longévité et son parfum.
Top en contraste avec le Geranium brookside n° 78 et le Tradescantia n°123.
(84) HYSSOPUS OFFICINALIS SSP. ARISTATUS
Mettez-vous au parfum
Epis bleu foncé, parfumés, de juin à août.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Petit cousin de l’hysope classique, il est à la fois plus dense et plus soigné. Comme un petit
buis, toujours vert lui aussi. Le feuillage est non seulement ravissant mais aussi parfumé
(délicieux dans les grillades). Les fleurs sont d’un bleu étonnant et font le bonheur d’adorables
petits papillons. Vous pourrez le tailler (comme on taille un petit buis) juste après la floraison.
D’autres parfums frais pour jardin sec : Ciboulette de Chine n°41, Calamintha n° 55 et Satureja
n° 105.
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(85) IPHEION UNIFLORUM
Première fleur de l’année
Etoiles bleues, de février à mai (souvent aussi en novembre et décembre).
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : sols drainés (même très secs en été). Plein soleil. Très rustique.
Cousin du perce-neige, il fleurit dix fois plus longtemps.
- Dans les climats froids, les premières fleurs s’ouvrent en février, les dernières en mai Dans les climats doux (ou quand on le cultive en pot, quitte à le protéger un peu), il fleurit de
novembre à mai ! En été, inutile de l’arroser : il s’endort en juin (le feuillage disparait) et se
réveille en octobre (le feuillage réapparait). Chaque année, vous le verrez tripler de volume.
Il n’est jamais malade et les petites bestioles le laissent en paix. Les Ipheion sont habituellement vendus sous la forme de bulbes, tout secs et au repos. Nous les cultivons en pot, ils
sont déjà enracinés, bourrés de vie. Il n’y a pas « un bulbe » dans le pot mais une tripotée…
(86) IPHEION UNIFLORUM ‘CHARLOTTE BISHOP’
Le même, en rose !
Etoiles roses, de février à mai (souvent aussi en novembre et décembre).
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même très secs en été). Soleil. Très rustique.
Aussi fringant que le précédent. Les plantes que vous recevrez cet automne seront couvertes
de fleurs dès la fin de l’hiver… En été, il dort. On ne l’arrose pas. Il se réveille en automne.
Et fleurit dès la fin de l’hiver (même dès l’automne en climat doux).
Plus il a chaud, au pied d’un mur écrasé par le soleil, plus longtemps il fleurit.
Chaque année, vous le verrez tripler de volume.
Les fleurs sentent délicieusement bon au soleil. Le feuillage a de la personnalité quand il pleut…
Très beau avec les fleurs de neige de l’Arabis ‘Neuschnee’ n° 44.
(87) IRIS GIGANTICAERULEA
Iris couvre-sol, croissance fantastique !
Fleurs bleu violet, d’une rare finesse, en juin et juillet.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Iris américain à croissance démente qui étouffe la saleté, les orties et le reste. Son feuillage a
belle allure presque toute l’année. Ses fleurs sont exquises (il y en a des dizaines par pied).
La touffe s’étale avec force et vigueur, même dans les terrains ingrats. Comptez presque un
mètre carré pour un seul pied. Association : hémérocalle rouge n° 82 ou or n° 83.
Un bon point : il fleurit autant au sec qu’au frais, à mi-ombre comme au soleil.
(88) LAVANDULA ‘RICHARD GRAY’
Guerlain, ou rien
Epis bleu profond, denses et fournis, de juin à août.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Petite lavande d’une douceur étonnante et qui pousse en boule naturellement.
Feuille cachemire, teint argent, fleurs bleues et parfum Guerlain (le vrai, celui d’avant).
La taille est presque superflue (un simple coup de cisaille).
Elle fait preuve dans le Morvan d’une résistance surprenante au froid (bien plus que les lavandes
ordinaires, qui prennent de grosses claques chez nous l’hiver)
Beau contraste, été comme hiver, avec le Sedum tapissant n°110 .
(89) LINARIA TRIORNITHOPHORA
Le chaud, le sec, le brûlant
Fleurs roses et mauve, avril-mai-juin-juillet-août-septembre…
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (supporte parfois la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même sèche. Soleil. Parfois capricieuse en hiver.
La plus spectaculaire des linaires. Celle qui a les plus grandes fleurs.
Qui est adulte dans l’année. Qui fleurit le plus longtemps (d’avril à la fin de l’été).
Qui tient au sec. Qui supporte plutôt bien la concurrence des racines (nous avons hésité à la
mettre dans le chapitre III), qui se fiche du sec, qui se ressème souvent.
Seule limite : dans le Morvan glacé, elle attrape parfois un gros rhume en hiver.
Nous gardons donc toujours des graines que nous semons en place en mars, par mesure de
sécurité. Les jeunes semis sont déjà fleuris la première année. Ses amies pour terrain sec
et qui se ressèment aussi : Salvia ‘Caradonna’ n°102 et Tanacetum ‘Tetra White’ n° 118.
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A bientôt…
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(90) LUPINUS ‘EDELKNABE’
Lupin carmin
Très grands épis rouges, de juin à juillet (deuxième floraison en septembre).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse en tous sols pourvu qu’ils soient sans calcaire actif. Soleil. Ultra rustique.
‘Edelknabe’ résiste à l’étrange maladie des lupins ordinaires qui fait tant de ravages dans les
jardins. Avec lui, la réussite tient en trois points :
- il n’aime pas le calcaire actif (les terres qui font mourir les glycines, ou à la fois jaunir les
feuilles des rosiers et verdir leurs nervures).
- il adore qu’on lui taille la boule à zéro, juste après la floraison (ne tardez surtout pas : tout
repousse aussitôt, ave c de nouvelles fleurs pour la deuxième mi-temps de l’été).
- il déteste l’engrais, surtout riche en azote.
Ultra rapide, il sera couvert de fleurs dès le prochain été. D’autres fleurs minute pour terrains
pauvres et jardiniers pressés : rose trémière noire n° 37, Gaura n° 75 et Verbena n°124.
(91) LUPINUS ‘KASTELLAN’
Son frère, en bleu…
Très grands épis bleu et blanc, de juin à juillet (deuxième floraison en septembre).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse en tous sols pourvu qu’ils soient sans calcaire actif. Soleil. Ultra rustique.
Tout aussi pêchu que ‘Edelknabe’ et tout aussi résistant aux maladies des lupins ordinaires.
Planté au printemps, il sera en fleurs dès juin. Lui aussi adore être rasé dès qu’il commence
à faner. Une fois débarrassé de ses vieux épis et de son feuillage fatigué, il repousse avec
vigueur et fleurit une seconde fois, encore plus beau qu’au printemps.
Deux autres fleurs bleues aussi robustes : Nepeta n° 94 et Geranium ‘Bookside’ n° 78.
Ps : le grand atout de ces deux lupins, c’est qu’ils n’ont pas besoin d’engrais (ils « mangent »
l’azote de l’air) et se fichent éperdument de la sécheresse.
(92) LUPINUS ‘KRONLEUCHTER’
Le compagnon des grands iris
Très grands épis citron crème, de juin à juillet (deuxième floraison en septembre).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse en tous sols pourvu qu’ils soient sans calcaire actif. Soleil. Ultra rustique.
La même pêche que ses deux frères que l’on vient de décrire.
Mêmes caractéristiques.
Surtout ne le laissez jamais faner en été… Il se fatiguera et ne refleurira pas. Alors que si on
le pulvérise à la cisaille dès que les fleurs perdent leur fraîcheur, il repart pimpant et fleurit
une seconde fois. Ces trois lupins sont extras près des grands iris des jardins.
(93) LYTHRUM VIRGATUM ‘DROPMORE PURPLE’
Shoote papillon !
Très longs épis ultra fins, pourpre de juin à septembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Un rideau léger de très fins épis rose pourpre papillonnants tout l’été. Durable et fiable, il a
traversé toutes les mauvaises années (hiver 1985, été 2003…).
Adulé des jardiniers (floraison permanente l’été), adoré des papillons (libre-service butinage).
De tous les Lythrum, c’est le plus résistant au chaud et au sec. Il a été fabuleux pendant la
canicule de l’été dernier. Ses épis chantent avec le gypsophile n°81 et la grande Oenothera
n° 95.
PS : comme bien des plantes du nord de l’Amérique, il sort de terre tard au printemps.
Cela ne l’empêche pas d’être superbe dès juillet.
(94) NEPETA ‘SIX HILLS GIANT’
Hyper fastoche
Longs épis bleu clair, de mai à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Ultra rustique.
La plante hyper fastoche, qui fleurit bleu clair, qui fleurit mieux. Qui chante avec les rosiers
et que l’on n’arrose pas. Un feuillage génial dès février. Des fleurs comme une lavande
démente, six mois dans l’année. Le truc le plus efficace pour un jardin sans entretien.
- Soit on ne s’en occupe pas et il est au top de mai à juillet et un peu fouillis d’août à octobre
- Soit on le taille court à la fin mai (quand il est déjà tout fleuri !) et il repousse alors à vitesse
grand V pour être à nouveau au top de juillet à la fin de l’été.
Extra près de l’Anaphalis n° 42, l’Oenothera n° 95 et des grands Sedum n° 113 et n° 109.
(95) OENOTHERA XXX
Née sous X
Buisson de grands coquelicots jaune vif, bien ouverts toute la journée, de juin à août.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 50 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Très rustique…
Mille mercis à Monsieur Parin (collectionneur émérite) de nous avoir rapporté de Hongrie
cette variété « pas comme les autres ». Elle n’a pas de nom officiel, personne ne la connaît
en France. Aussi nous l’avons baptisée « XXX ». Jamais nous n’avions vu d’Oenothera aussi
costaude, aussi intrépide. Presque indestructible.
Le feuillage rouge est une splendeur au printemps.
Pour l’accompagner, des grandes fleurs d’été tout aussi résistantes au froid et au sec :
Lythrum n° 93 et et Geranium ‘Brookside’ n° 78.
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(96) PARONYCHIA KAPELA
L’été sera show
Multitude de petites fleurettes, en papier de soie ivoire. Feuillage persistant (gris et argent)
Hauteur 5 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas trop la concurrence des racines).
Culture : terre drainée. Soleil. Ultra rustique.
Oubliez de l’arroser, c’est la Providence des jardins carbonisés.
- Portrait : mousse gris argent, parsemée d’ivoire. Au touché, c’est “papier d’argent, papier
de soie”.
- Comportement : franchement tapissant, comme un serpolet d’argent.
- Point fort : feuillage imperturbable, été comme hiver.
Ravissant couvre-sol près des graminées sécheresse : Panicum n°195 et le Sporobolus n°198
(97) PHLOX SUBULATA ‘EMERALD CUSHION BLUE’
Couvre-sol hyper résistant (bleu)
Tapis bleu doux, de mai à début juillet
Hauteur 15 à 20 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout pourvu qu’il y ait du soleil. Ultra rustique.
L’un des deux Phlox tapissants les plus puissants. Redoutable couvre-sol, se fichant du froid
comme du sec. Persistant en hiver et ravissant pendant sa très longue floraison de printemps.
Nous l’avons connu sans le moindre arrosage en 2003 et 2015.
Sans protection pendant le long hiver 2012. Il est là, toujours souriant.
Les jardiniers soigneux le taillent légèrement dès qu’il fane : il repousse vite et une seconde
floraison n’est pas alors impossible. Parfait devant les rosiers. Excellent couvre-sol au pied
du Pennisetum n° 196.
(98) PHLOX SUBULATA ‘MAISCHNEE’
Couvre-sol hyper résistant (blanc)
Tapis blanc, de mai à début juillet
Hauteur 15 à 20 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout pourvu qu’il y ait du soleil. Ultra rustique.
Le rival du précédent. Encore plus puissant.
Les fleurs jouent à la neige. Le feuillage est vert clair. Il persiste en hiver.
La touffe ne laisse aucune chance aux mauvaises herbes une fois passée la première année.
Lui aussi peut se tailler légèrement (à la cisaille) après la floraison.
Parfait dans une rocaille ensoleillée, même s’il n’y a personne pour arroser.
Idéal au-devant des rosiers. Ou en tapis dans les talus raides.
(99) PHLOX SUBULATA ‘CORAL EYES’
Tellement chou !
Tapis rose et blanc, de mai à début juillet
Hauteur 15 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout pourvu qu’il y ait du soleil. Ultra rustique.
Moins puissant que les deux précédents. Mais tellement chou !
Ses fleurs bicolores sont la fraîcheur même.
Lui aussi gagnera à être légèrement taillé après sa floraison.
Extra au premier plan des graminées légères qui aiment les terres pauvres et drainées,
Comme le panicum n°195et le sporobolus n°198 du chapitre IV.
(100) POLYGONUM CAPITATUM (Mérite de Courson-Chantilly)
Top de top de top en pays doux et sur les balcons à Paris !
Petits pompons rose doux toute l’année en climat doux (Bretagne, Midi, Paris…). Et en été et
automne dans les pays froids (Morvan).
Hauteur 15 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout pourvu qu’il y ait du soleil. Sensible au froid mais se ressème.
Adorable petit Polygonum qui fleurit presque toute l’année si la température ne descend pas
en dessous de – 5°. Dans le midi, près de la mer ou dans Paris, il fleurit tout le temps.
Son feuillage (ravissant) reste aussi. Dans le froid Morvan, il disparait l’hiver mais il fait tant
de graines qu’il y a plein de bébés en au printemps suivant. Ils sont déjà en fleurs en été !
On résume : génial 12 mois sur 12 en climat doux. Génial été-automne en climat froid grâce
aux semis naturels (soyez patients, ils ne germent pas avant mai/juin).
Racines : tous les jardins ne sont pas logés à la même enseigne…
l D
ans les climats doux, un peu humides en été, les racines sont bien moins gênantes que dans
les climats chauds et secs en été (moins il y a d’eau, plus il fait chaud et plus les arbres
accaparent le peu d’eau qui reste en été).
l D
ans une terre riche et profonde, les racines des arbres s’écartent peu (elles ont de quoi
manger et boire sur place). Il y a donc moins de problème de concurrence. Dans une terre
pauvre et superficielle, les racines sont obligées de s’écarter pour boire loin de l’arbre ce
qu’elles ne peuvent boire juste dessous. Elles sont donc plus gênantes.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(101) RUDBECKIA TRILOBA
American Express
Mille petites marguerites rondes, cœur noir et pétales soleil, de juillet à novembre.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Soleil. Ultra rustique. Vie brève mais se ressème abondamment.
Rudbeckia américain à croissance express et floraison dithyrambique. Vous aurez dès cette
année des fleurs à touche-touche de juillet à novembre.
En plein soleil, on l’arrose de temps en temps. A mi-ombre, un arrosage symbolique suffit.
Chaque année, il vous donnera quelques semis que vous pourrez soit laisser en place,
soit repiquer où bon vous le souhaitez. Il est très « naturel », bien plus charmant que les
Rudbeckia ordinaires. Superbe avec la Verbena n° 124 et d’altières graminées comme le
Chasmanthium et le Pennisetum macrourum que vous trouverez dans le chapitre IV.
(102) SALVIA NEMOROSA ‘CARADONNA’ (Mérite de Courson-Chantilly)
Fleurir plus tôt, plus longtemps
Rideau bleu intense, de mai à juillet, seconde floraison en fin d’été.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
La première des nemorosa. La plus hâtive. Hyper colorée avec ses tiges pourprées.
Une plante de bordure exceptionnelle, primée à Courson (un « Mérite », s’il vous plait…).
S’il fait très chaud en juillet, une taille sévère suivie de quelques bons arrosages l’aide à
reprendre ses forces. Elle fleurit une nouvelle fois, dans la foulée.
Chic près des rosiers, avec l’alchémille n° 38, le gypsophila n° 81 et le Sedum ‘Aurantiacum’
n° 107.
(103) SANGUISORBA MENZIESII
Je suis plutôt fière de moi.
Centaines de longs épis rouge-roses, de juin à août (épis gelés beaux en hiver).
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil au moins le matin. Ultra rustique.
L’Alaska est mon pays, mais la France est mon amie. Mes petites feuilles dentelées, ourlées
de rosées, sont choux à souhait. Et bleutées.
Mes épis gigotent au vent printemps/été. Ne les coupez pas : en hiver, ils sont top givrés.
Je pousse vite et dru mais bien élevé : je respecte mes voisins.
En résumé : dans votre jardin, je mérite une place au premier rang !
Ma copine du grand Nord : la marguerite des Eskimos (Arcthanthemum ‘Polar Stern’ n° 45).
(104) SAPONARIA OFFICINALIS ‘ROSEA PLENA’
Savon-sent-bon
Pompons semi-doubles, roses, de juillet à septembre
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Les saponaires ont trois qualités :
1) fleurir sans eau (plate-bande calcinée en été…)
2) donner un excellent savon (avec leurs racines)
3) sentir délicieusement bon…
Taillée très court en juin, elle repousse dans la foulée et fleurit tout autant mais plus tard.
Les étés les plus secs la laisseront de marbre, tout comme l’euphorbe ‘Wulfenii’ n° 71, le teucrium
n° 119 et le Stachys ‘Big Ears’ n° 116.
(105) SATUREJA ALTERNIPILOSA (Mérite de Courson-Chantilly)
Sarriette gourmande (COUVRE-SOL)
Myriade de petites fleurs blanches aux étamines bleu ciel, de la fin août à la Toussaint.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra-rustique.
Cousine chic de la sarriette. Dix fois plus fleurie et super-couvrante : cascade de neige de la
fin août aux gelées.
En été, elle est tapis vert, parfumé et toujours frais (même sans eau).
Les feuilles sentent bon et sont délicieuses à croquer (comme du thym, en plus sucré).
Deux autres petites moquettes couvre-sol hyper résistantes au sec : sedum n°110 et geranium
‘Dilys’ n°79
(106) SCABIOSA OCHROLEUCA
Mille pompons citron dès cette année !
Multitude de tous petits pompons légers, crème au beurre, de juin à octobre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
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Petite scabieuse ultra légère, ultra rapide et ultra frugale.
Adulte dans l’année, même si jamais arrosée.
Couverte de fleurs juin-juillet-août-septembre-octobre.
Ravissante près des rosiers, des Geranium bleus et surtout de l’odorable petite lavande
‘Richard Gray’ n°88 ).
Extra aussi pour alléger les grands sedums n° 111 et n° 108.
Seul besoin : du soleil, de l’air et un sol gratouillé de temps en temps.
(107) SEDUM AIZOON ‘AURANTIACUM’
INDESTRUCTIBLE, catégorie couvre-sol durable et parfumé
Fleurs en coupole étoilée, or cuivré, en juin et juillet.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique.
- Je me fiche du sec (jamais arrosé pendant la canicule 2015)
- mon feuillage tapissant est splendide dès la fin de l’hiver (un vert sombre et brillant)
- mes tiges sont colorées de rouge cuivré, mes fleurs or embaument le miel !
- je m’étale peu à peu, comme un vrai couvre-sol. Efficace mais facile à contrôler.
Plantez-moi au premier plan, là où le soleil ne manque pas. Je sers autant de tapis couvrant
que de bordure robuste au pied des grandes fleurs d’été (qui sont souvent un peu dégarnies
du pied…). Vous ne serez pas déçu.
(108) SEDUM ‘AUTUMN CHARM’
Merveille de fraîcheur
Fleurs en larges coupoles, pistache clair puis blanches et enfin rose clair, de juin à octobre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique.
Le plus subtil des grands Sedum.
Son feuillage est « panaché » de vert tendre et de crème. Un jeu de deux couleurs paisible
et frais. Ses très grandes fleurs s’ouvrent dès juillet. Pistache clair puis crème…
Avant d’être rose au début de l’automne. Le feuillage est toujours tiré à quatre épingles.
Excellent comportement au soleil, loin de l’arrosage automatique ! Beau en pot.
Contraste intéressant avec le Bronze roux du Carex n° 191
(109) SEDUM ‘AUTUMN FIRE’
Fleur béton armé
Fleurs en larges coupoles, vert bleuté, puis roses et enfin rouges, de juillet à octobre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique.
Le formidable Sedum ‘Autumn Joy’ était l’arme ultime des jardiniers contemplatifs qui voulaient
du bon, du beau, du costaud… Sans s’en occuper.
Fleurs fantastiques (parfumées), vert amande puis rouge cuivré. Feuillage fringant dès février.
Bulldozer anti-mauvaises herbes. La plante béton armé.
Réussite assurée, sans eau, dans un mauvais terrain. Même en pot.
REVOLUTION : ‘Automn Joy’ a trouvé son maître ! Un canadien, qui lui ressemble en tout,
même fleur, même feuille. Mais plus robuste encore : ‘Autumn Fire’. Même votre gendre le
réussira (attention, stock limité).
(110) SEDUM FLORIFERUM ‘WEIHENSTEPHANER GOLD’
Efficacité allemande (couvre-sol)
Tapis d’étoiles or de juin à août, refloraison en fin d’été.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 40 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
A Weihenstephan, en Allemagne, on jardine sérieux. Exemple : prendre 15 variétés de
Sedum. Les planter dans un jardin d’essai. Observer, sans arroser, pendant 30 ans.
Faire bilan. Un sort du lot. On le baptise ‘Weihenstephaner Gold’. Il est plus couvre sol et
propre que tous. Il garde son feuillage en hiver et fleurit deux fois par an. Utilisation : bordure,
tapis au pied des arbustes, couverture de talus.
D’autres couvre-sols persistants pour terrain sec : le thym longicaulis odoratus n° 121 et la
Véronique ‘Georgia Blue’ n° 125
(111) SEDUM ‘MATRONA’
Vase Médicis, feuille bronze, moral acier
Fleurs pourpre rose, puis bronze de juillet à novembre
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil, même brûlant. Ultra rustique.
FANTASTIQUE ! Un feuillage glamour : olive et bronze, superbe dès février (tout en boule,
comme un petit buis bronzé). Des fleurs rose clair en juillet-août-septembre et rose bronze
en octobre-novembre-décembre.
Une silhouette d’enfer l’hiver. 100 % canicule-proof, fleurit sans eau. Une des très rares fleurs
qui se débrouillent sans eau, dans un vase Médicis perché sur sa colonne.
Pour l’accompagner en plein soleil, sans eau : Euphorbia wulfenii n° 71, Crocosmia n° 65
Centaurea bella n° 58.
« Mon voisin met du terreau dans le trou de plantation, dois-je faire pareil ? »
NON !!! Les terreaux du commerce nourrissent mal les plantes qui détestent que l’on en
mette « dans le fond du trou de plantation ».
Leur seul intérêt : alléger les sols trop lourds (ces fameux sols argilo-calcaires, collants
et durs comme de la pierre).
Dans ce cas, il est plus efficace d’épandre ces terreaux sur le sol, après la plantation
(comme un paillis).
Les vers de terre iront le chercher et le mélangeront peu à peu au sol. Cela se fera doucement, sans traumatisme. Vous n’avez donc pas besoin de l’enfouir
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(112) SEDUM SIEBOLDII
« Sedumissime », en terre et en pot (Mérite de Courson-Chantilly)
Cent fleurs roses, puis rouge cuivre de septembre à novembre.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même sèche), pousse bien en pot. Soleil. Ultra rustique.
Celui que tout le monde s’arrache. Dix fois primé. Qui est « passé à la télé ».
Fascinant au printemps, avec sa touffe si régulière qu’on la croit sculptée. Craquant en été
quand il devient bleuté. Envoutant après, avec ses mille fleurs rouge cuivré et son feuillage
multicolore. Top en terre au soleil, jamais arrosé (rocaille, bordure). Génial en pot, même si
la place fait défaut (rebord d’une fenêtre ?).
Attention : les limaces le regardent parfois d’un peu trop près, surtout l’hiver quand ses bourgeons
sont à fleur de terre (du Ferramol bio règlera l’affaire).
(113) SEDUM SPECTABILE ‘ICEBERG’
Mon iceberg au Sahel
Fleurs blanc de neige, en août-septembre.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique.
Plus rond que son cousin ‘Autumn Joy’, avec un beau feuillage clair. Ses fleurs de neige vous
accueillent en fin d’été, juste à votre retour de vacances.
Ne soyez pas inquiet si personne n’a pu arroser pendant votre absence. ‘Iceberg’ a le moral
d’un dromadaire malien : tout sourire quand il ne pleut pas (comme en août 2003 !).
Et s’il pleut à verse comme au printemps 2013, il est tout aussi joli.
Ravissant près des fleurs papillons de la Verbena bonariensis n° 124.
(114) SEDUM SPURIUM ‘FULDAGLUT’
Arrosage prohibé
Tapis de petites feuilles acajou, fleurs framboise en juillet-août et septembre.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : pousse partout pourvu qu’il y ait du soleil. Ultra rustique.
Deux définitions jardinières :
- Sedum ‘Fuldaglut’ : couvre-sol rouge de la tête au pied, se contente de l’eau du ciel.
A consommer sans modération, abus conseillé.
- Arrosage : comportement masochiste et compulsif. Remède : Sedum ‘Fuldaglut’. Ne pas interrompre le traitement. Bon pronostic de guérison.
Tout aussi aquaphobes, son cousin ’Weihenstephaner Gold n° 110 et les oreilles de lapin
géantes (Stachys ‘Big Ears’ n° 116 ).
(115) SERATULA SEOANII
Bordure-terrain-sec-pas-prise-de-tête (Mérite de Courson-Chantilly )
Petites fleurs de centaurée mauve clair, sans cesse d’août à novembre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 35 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil, même brûlant. Ultra rustique.
Fantastique petite plante de bordure, propre, sage et régulière. Tous les plants ont la même
hauteur et largeur. Tous ont un feuillage ultra découpé, beau toute l’année.
Les premières apparaissent quand le reste du jardin pique du nez à la fin juillet. Elles seront
de plus en plus nombreuses en août, en septembre, en octobre et même en novembre !
Donnez-lui une terre pas trop lourde, une bonne louche de soleil, pas d’engrais.
Ses copines « bordure-terrain-sec-pas-prise-de-tête » : Satureja alternipilosa n° 105, Sedum
‘Fuldaglut’ n° 114 et Thymus odoratus n° 121.
(116) STACHYS ‘BIG EARS’
Oreille de lapin géante, pour été caniculaire, froid polaire, etc.
Quelques épis rose doux, de juillet à septembre. Feuilles argentées géantes toute l’année.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines d’arbustes).
Culture : tous sols (même pauvre et sec). Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Des feuilles géantes en velours d’argent.
A ses côtés, les Stachys ordinaires font cure-dent.
Couvre tout ce qui brûle au soleil. Bordure, talus, terrasse. Canicule ou pas. Dans l’année !
Quand on le plante, il ne fait guère plus gros qu’un stachys ordinaire.
C’est une ruse… Il est en fait très vite ENORME !!! Une des plus belles plantes qui n’a jamais
été arrosée pendant les canicules 2003 et 2015. Et qui ne s’en est même pas rendu compte.
Du même tonneau, beau, avec ou sans eau : Euphorbia wulfenii n° 71, Crocosmia n° 64
(117) SUCCISELLA INFLEXA ’FROSTED PEARL’
Mille pompons bleu doux dès cette année
Petits pompons légers, bleu très doux, de juillet à août.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (peut aussi être lourde et trempée). Soleil. Ultra rustique.
Ses pompons se comptent par centaines. Ils sont bleu doux et shootent les papillons.
La touffe est solide et légère. Le feuillage frais, même sous un soleil de plomb.
Son atout : se débrouiller aussi bien dans les terres lourdes et inondées que dans les sols
sableux.
Joli avec le bleu du Nepeta n°94 et le blanc rosé du gypsophile pacifica n°81.
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(118) TANACETUM PARTHENIUM ‘TETRA WHITE’
Ciel, le mariage de ma fille !!!
Mille pompons blancs de juillet à la fin septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, Soleil. Vie brève mais se ressème généreusement !
Pompons blancs magiques qui sauvent votre jardin alors que votre fille se marie ! Plantée en
septembre, adulte en juin et couverte de petits pompons blancs jusqu’en septembre. Le tout
parfumé… Les plants ne vivent pas toujours longtemps mais les semis naturels sont bien
suffisants pour que vous ne vous en rendiez même pas compte…
Pour un mariage en juin-début juillet, laissez-la faire. Pour un mariage plus tardif, coupez
juste la première génération de boutons pour avoir des touffes zéro-défaut au milieu de l’été…
D’autres idées pour mariage express : Gaura n°77 et Verbena n°124.
(119) TEUCRIUM HYRCANICUM
Le parfait complément de tous les grands Sedum d’été et d’automne.
Longs épis pourpre de juin à août.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique. Se ressème !
Cousin perse de nos sauges, lavandes et romarins.
On apprécie : 1) sa résistance sans limite au froid et au sec 2) son feuillage gris-vert persistant en
hiver 3) sa floraison non-stop de juin à septembre si vous coupez les épis avant qu’ils fanent
4) son parfum pénétrant, entre la sauge et la pomme verte.
Vitesse de croissance ultra rapide. Durée de vie illimitée (semis naturels garantis).
Seul soin : une taille assez courte en fin d’hiver, pour lui redonner une jolie silhouette.
La finesse de ses épis et de son feuillage contraste avec les grands Sedum (n° 109 et 113).
Il commence à fleurir avant eux et leur donne ainsi de la couleur dès le début de l’été.
(120) THYMUS CITRIODORUS ‘BERTRAM ANDERSON’
Tapis sent bon
Fleurs roses, en juin et juillet, Feuillage mordoré l’hiver, or en été.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée (même très pauvre et sèche). Soleil. Très rustique.
Feuilles d’or : le plus class des thyms tapis. Un des plus rapides. La floraison est démente.
Le parfum exquis (serpolet grand cru : thym et résine de pin acidulée).
Pousse aussi en pot. Très facile, robuste et beau toute l’année.
Son meilleur emploi : en bordure et dans vos petits plats.
Ses frères en parfum : Chamaemelum n°59 et Satureja n° 105.
Tous poussent en moquette, au soleil et au sec
(121) THYMUS LONGICAULIS ODORATUS
Il court, il court…
Fleurs rose intense, en mai et juin. Parfum de serpolet et de résine sucrée.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée. Soleil. Ultra rustique.
Sans doute le plus rapide des thyms couvre-sols. Feuillage blindé (vert clair brillant, été
comme hiver), méga floraison (rose flashy) et parfum exquis (mi-thym, mi-résine de pin : top
en grillades).
Entretien : on gratouille le sol autour des touffes (dans un sol aéré, ils poussent et fleurissent
mieux). Parfaite barrière anti-mauvaises herbes au premier plan des rosiers.
Deux autres moquettes, spécialistes du sec et qui gardent leurs feuilles en hiver :
Sedum ‘Weihenstephaner Gold’ n°110 et Veronica ‘Georgia Blue’ n° 125 .
(122) THYMUS VULGARIS ‘FLEUR PROVENCALE’
Quintessence du thym
Fleurs rosés de mai à juillet. Feuillage gris incroyablement parfumé.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 35 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : tout sol drainé. Soleil. Très rustique.
Un coup de chance a permis à un collectionneur gourmet (et modeste : nous respecterons
son anonymat) de mettre la main sur ce thym, en pleine nature dans notre jolie Provence…
C’est un thym « commun » mais incroyablement parfumé, subtil et goûtu.
Pour le maintenir en forme, taillez-le en boule, juste après la floraison.
Vous le multiplierez très facilement, par bouture (en septembre, ou début avril, on pique en
terre un rameau (enterrez la moitié de la longueur, même s’il y a des feuilles).
Ravissant avec les pompons rouge vif de l’Anthyllis ‘Red Carpet’ n°43 et la petite hysope
aristatus n° 84.
Doit-on planter « serré » pour gagner du temps et avoir plus de fleurs ?
Surtout pas !
Faites-nous confiance et respecter nos distances.
Plus on plante serré, moins les plantes poussent !
Elles se gênent les unes les autres, se disputent l’eau et la nourriture, se bousculent et
finissent par s’étouffer.
A la plantation, une bonne plantation doit avoir l’air « ridicule »… le résultat final n’en sera
que plus beau.
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(123) TRADESCANTIA VIRGINIANA ‘RUBRA’
Fleurs papillons
Grandes fleurs à trois pétales rouge cerise de la fin mai à juillet (refloraison possible après).
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Très rustique.
La touffe est sage (pas de drageon) mais pourtant super costaud.
Ce genre de plantes que l’on installe une fois pour toutes et sans soin, même dans une lointaine
maison de vacances.
Dès qu’il fait mine de faner, rasez-le. Il repoussera avec des fleurs nouvelles.
Contraste étonnant devant le Baptisia australis minor n° 54 et le lupin ‘Kronleuchter’ n° 92
(124) VERBENA BONARIENSIS
Opération floraison
Centaines de pompons bleu pourpre, de juin à novembre, sans interruption.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 40 cm (supporte, sans les aimer, les racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Très rustique (grâce aux semis spontanés)...
1) couverte de fleurs (+ papillons) de juin à novembre dès la première année
2) pêchue dans le sable sec et l’argile bétonnée
3) se faufile entre toutes les plantes, sans les étouffer ni les gêner.
En mai, vous verrez une ribambelle de semis à peine plus grands qu’une tête d’allumette.
Ce sont ses bébés. Repiquez-les dans tous les creux de votre jardin.
D’autres fleurs « minutes » pour un super jardin l’an prochain : Tanacetum n°118 et Gaura n° 76 .
PS : dans les régions très froides, on pose un petit rameau de conifère sur la rosette de
feuilles pour la protéger des vents glacés.
(125) VERONICA X CANTIANA ‘GEORGIA BLUE’
Le plus beau bleu de l’hiver !
Fleurs bleu gentiane, de février à mai (la floraison est plus longue si les nuits sont froides)
Hauteur 10 cm, distance de plantation 35 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Petite merveille, dénichée par Roy Lancaster lors d’une expédition botanique en Géorgie.
1) floraison bleu gentiane, parfois dès février
2) feuilles minuscules, tapissantes, vert brillant l’été et bronze pourpre l’hiver.
3) résistance à la sécheresse confondante (canicule comprise). Seul soin : une taille sévère
après la floraison.
Ce que l’on a trouvé de mieux pour servir de couvre-sol pour les crocus (les fleurs des crocus
se glissent entre les feuilles de la véronique). Détonante aussi près des hampes amande fluo
de l’euphorbe polychroma ‘Major’ n° 73.
(126) VIOLA ‘BOWLES BLACK’
Violette noire, automne-hiver-printemps
Fleurs noir brillant, d’octobre à juin (avec quelques interruptions en hiver).
Hauteur 10 cm, distance de plantation 35 cm (adore les racines des rosiers !).
Culture : terre ordinaire, nue (pas dans l’herbe !). Soleil. Ultra-rustique, semis spontanés.
Petite violette bisannuelle qui se ressème à l’infini et fleurit d’octobre à juin ! Son rôle :
1) cacher la terre nue au pied des rosiers et des grandes vivaces
2) fleurir dans le gravier des cours et des allées.
On installe un plant au printemps, il fleurit sans arrêt jusqu’en juillet. Il sèche et disparait en
été mais ses graines germent dans la foulée et on voit déjà de nouveaux plants prêts à fleurir
fin septembre ! La pompe est alors amorcée et on a, tous les ans, une ribambelle de violettes
noires de septembre à juillet. Seuls impératifs : du soleil et un sol propre, sinon les graines
ne peuvent pas germer (ce que l’on trouve souvent au pied des rosiers).
(127) VIOLA CORNUTA ‘REBECCA’
Splish- splash, fit le lutin
Fleurs crème et bleu, d’avril à septembre.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 35 cm (adore les racines des rosiers !).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant. Très rustique.
Adorable petite violette aux fleurs crème, maculées de taches de bleu (ou l’inverse MDR)
comme si un lutin s’était amusé avec de la peinture pour lui donner plus de couleur…
De bonne tenue et surtout bien vivace.
Si elle n’a pas trop chaud (dans les régions chaudes, plantez-la à l’Est pour qu’elle ait du
soleil le matin et de l’ombre l’après-midi) et si vous la taillez de temps en temps, elle fleurira
du printemps à la fin de l’été.
Adorable près des rosiers. Parfaite au premier plan des massifs.
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Elisabeth, la pépiniériste, et Ardennes, la gentille chienne, dans la serre qui est à l’entrée de la pépinière…
Retrouvez Thierry à la radio sur
Tous les samedis et dimanches matin, à 9h40, jusqu’en juillet.
L’émission s’appelle « Maison, Jardin, Cuisine, Brocante »,
animée par Bernard Poirette.
Vous pouvez l’écouter en direct. Ou après (sur le site d’RTL).
Il y a 4 chroniqueurs.
Laetitia fait la chronique déco. Sébastien est gastronome. Eglantine est pro des brocantes.
Thierry est le jardinier.
Polygonum amplexicaule, dans les pieds-mères du Jardin du Morvan, au pied du Mont Beuvray.
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CHAPITRE III LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE, MÊME SÈCHE,
ET LA CONCURRENCE DES RACINES DES ARBRES ET DES GRANDS ARBUSTES
Le premier chapitre parle de la « bonne plate-bande » (bonne terre, arrosage, pas de racines)
Le deuxième chapitre concerne la plate-bande «plus pauvre et plus sèche» (mais toujours loin des racines)
Il est temps de s’occuper du plus important. Tous les coins du jardin où la terre :
1) n’est pas si bonne,
2) est souvent sèche
3) et, en plus, truffée de racines d’arbres et d’arbustes !
Par exemple, au pied d’une haie de troène. Ou sous un cerisier. Ou coincé entre une spirée et un Forsythia.
Haie
Arbre et arbuste
Plates bandes en concurrence avec les
racines d’arbres et d’arbustes
Le problème est double
- en été, les racines des arbres et des arbustes mangent tout et pompent l’eau.
- les branches cachent parfois le soleil, mais pas toujours. Il peut faire très chaud comme il peut faire froid.
Ici, les bonnes plantes doivent accepter sans broncher :
- la concurrence des racines
- et donc la sécheresse (ces racines boivent toute l’eau en été)
- et l’alternance de soleil et d’ombre.
(128) ADENOPHORA ‘HEMELSTRALING’
Clochettes fraîcheur
Longs épis de clochettes fines, bleu pastel, de juin à août (remontée possible en fin d’été).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre. Ultra rustique.
Cousine des Campanules, cette charmante fleur clochette est aussi saine et robuste que l’on
peut le souhaiter. Une seule plante suffit pour près d’un mètre carré.
Son feuillage est ravissant, presque toute l’année : une ronde de langues de chat.
Ses fleurs clochettes sont exquises et d’un doux bleu pastel, légèrement rosé.
Si vous coupez les épis fanés, vous aurez jusqu’à trois floraisons dans l’année.
Pour la border : la fraise à fleurs doubles n° 160 et la violette américaine n° 189.
(129) ANEMONE CANADENSIS
Ce que l’on a trouvé de mieux pour protéger le pied des clématites
Grandes fleurs blanc pur, de la mi-août à octobre.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines d’arbres et
arbustes pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.)
Culture : terre ordinaire + paillis d’humus. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
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On conseille souvent de protéger le pied des clématites avec une tuile qui arrête le soleil
brûlant. C’est efficace mais pas très beau.
Mieux vaut planter cette anémone.
Son beau feuillage régulier a juste la bonne hauteur pour ombrer la base d’une clématite,
sans la gêner. Avantage appréciable, elle boit très peu en été.
Vous pourrez aussi l’installer au premier plan des rosiers.
Son petit ami : le Geranium cantabrigiense n° 162.
(130) ANEMONE ‘COUPE D’ARGENT’
Deux fois plus de blanc
Grandes fleurs blanches, à double rangée de pétales, d’août à la Toussaint.
Hauteur 1 m, distance de plantation 45 cm (supporte la concurrence des racines des arbres pas
trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.).
Culture : terre riche en humus. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
Les fleurs de ‘Coupe d’argent’ sont blanches, avec une double rangée de pétales. Elles s’ouvrent
en été (souvent dès le début août) et durent jusqu’à la fin octobre…
1) Loin des racines, elle pousse vite.
2) Près des racines d’arbres et d’arbustes, elle prend son temps mais finit par s’imposer
(surtout si on l’entoure d’un paillis d’humus grossier : terreau, compost, feuilles mortes, etc.)
Association : aster divaricatus n° 140 (blanc), campanule n° 144 (bleu) et Polygonum runciforme n° 180.
(131) ANEMONE HUPEHENSIS ‘SEPTEMBER CHARM’
Août-septembre-octobre en fleurs…
Grandes fleurs rose doux, d’août à octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 45 cm (supporte la concurrence des racines des arbres
et arbustes pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.).
Culture : terre ordinaire + paillis d’humus. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
‘September Charm’, a un feuillage parfait, du printemps à l’automne. Peu farouche, elle se
plaît partout. Elle fleurit juste au bon moment : août, quand on a tant besoin de fleurs.
Nous l’avons même cultivée sur un tas de remblai : elle a tenu le coup ! Il est vrai que
nous l’avions bordée d’un bon mulch de terreau de feuilles, ce qui lui a permis de croquer
« au-dessus » ce que le sol ne lui offrait pas « en dessous »...
A ses côtés, un cœur de Marie (n° 149 ou n° 150) attire les regards au printemps,
sans la gêner le reste du temps.
(132) ANEMONE ‘HONORINE JOBERT’
Première en tout
Grandes fleurs blanc pur mi-août à octobre.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines d’arbres et
arbustes pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.)
Culture : terre ordinaire + paillis d’humus. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Créée par le génial horticulteur Lemoine en 1858, c’est la plus raffinée des anémones.
Nous l’avons cultivée 1) au soleil, loin d es arbres 2) à l’ombre l’après-midi, loin des arbres
3) en lisière des arbres,des arbustes et des haies, au soleil autant qu’à l’ombre l’après-midi.
Bilan de toutes ces expériences :
Loin des racines, elle pousse vite. Près des racines d’arbres et d’arbustes, elle prend son
temps mais finit par s’imposer (surtout si on l’entoure d’un paillis d’humus grossier : terreau,
compost, feuilles mortes, etc.). Pour l’accompagner, le Tricyrtis n° 183.
(133) ANEMONE X LIPSIENSIS ‘PALLIDA’
Si lumineuse au pied des arbres, des arbustes et des haies.
Etoiles citron très clair, en avril et mai.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 30 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, avec de l’humus en surface. Soleil et ombre. Ultra rustique.
Croisement heureux entre deux anémones des sous-bois, nemorosa et ranunculoides,
‘Pallida’ est tout aussi frugale et maligne que ses parentes. Elle aussi jaillit d’un coup à la fin
d’hiver, quand les arbres sont encore nus. Ainsi, elle a tout l’espace, la lumière et le frais soleil
du printemps pour elle. Quand les arbres et les arbustes deviennent gênants, elle s’endort.
PS : Toutes les anémones des bois et des lisières de haies poussent encore plus vite si on
couvre le sol avec une litière de vieux terreau sous laquelle elles se réfugient l’été.
(134) AQUILEGIA CAERULEA ‘LOUISIANA’
Ancolie américaine exceptionnelle !
Fleurs à éperon, bordeaux et blanc, en mai et juin.
Hauteur 60cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
Superbe ancolie américaine qui a reçu la plus grande récompense qu’une plante puisse
avoir de la part de la Royal Horticultural Society anglaise : un « Award of Garden Merit».
- Pour ses deux couleurs qui chantent au printemps.
- Pour ses très longs éperons élégants
- Pour son excellente tenue à la pluie et au vent.
- Pour sa durée de vie, qui en fait une des plus durables des ancolies.
De petite taille, elle a pourtant encore plus de fleurs qu’une ancolie moderne classique
« Comment ne plus avoir de limaces, sans tuer les hérissons et polluer la planète ?
Les limaces sont redoutables de février à mai
Les plus dangereuses ne sont pas celles que l’on voit. Mais les petites grises qui grouillent
sous terre, dès l’hiver. Elles dévorent les premières pousses à peine sorties. Faites-leur la
chasse dès février avec les granulés agréés bio (Ferramol) qui ne polluent pas la planète.
Avec ces nouveaux granulés, les hérissons et autres petits oiseaux ne craignent rien. (à la pépinière,
nous avons un chien, deux chats, et un troupeau de hérissons).
PS : la bière tue les hérissons et la cendre ne chasse pas les limaces quand il pleut…
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(135) AQUILEGIA CAERULEA ‘VIRGINIA’
Le secret pour avoir des ribambelles d’ancolies différentes !
Fleurs à éperons, bleu doux et blanc, de mai à juillet.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
Brillante cousine de l’ancolie ‘Louisiana’ n° 134, ‘Virginia’ a, elle aussi reçu un « Award of
Garden Merit », soit la plus grande récompense qu’une plante puisse avoir de la part
de la Royal Horticultural Society anglaise
- Pour ses deux couleurs qui chantent au printemps et ses très longs éperons élégants.
- Pour son excellente tenue à la pluie et au vent et sa durée de vie.
Nos trois ancolies, Louisiana n° 134, ‘Virginia’ et vulgaris n° 136, sont différentes d’aspect
mais cependant interfécondes…Si vous plantez les trois, elles se ressèmeront en s’hybridant
et vous aurez de nouvelles ancolies aussi ravissantes que surprenantes.
(136) AQUILEGIA VULGARIS
L’amie de tout le monde…
Fleurs bleu pur, d’avril à juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
La plus belle ancolie de France… Celle qui fleurit du Morvan acide aux sommets calcaires de
Bourgogne. Qui pousse au frais comme au sec. Aussi radieuse au soleil qu’à l’ombre légère.
Aussi contente dans une bonne plate-bande qu’au pied des arbustes et des haies.
Comme toutes les grandes fleurs de printemps, on la plante à l’arrière des massifs, l’avant
étant réservé aux plantes d’été et d’automne (Ageratina n° 3, Echinacea n° 10 et 11, etc.).
Au printemps, on ne voit que l’ancolie. Quand elle fane, elle est cachée par les fleurs d’été.
Elle se ressème et s’hybride souvent avec ses voisines, donnant ensuite des enfants aux
coloris étonnants. Très belle aussi avec le blanc pur du Geranium Whiteness n° 165.
(137) ARUM ITALICUM ‘MARMORATUM’
Habillé pour l’hiver !
Feuillage étourdissant d’octobre à mai, fruit rouge en été.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Nord, Est, ombre, soleil du matin. Ultra rustique.
Cousin chic de l’Arum de nos talus. 10.000 fois plus beau !
Le feuillage sort en automne, quand tout s’endort au jardin. Comme une grosse touffe d’Hosta
marbrée d’argent, version saison froide. Gel, neige ou glace, le feuillage reste parfait, sans tache
ni défaut, jusqu’aux grandes chaleurs de mai. Tout disparait pendant quelques semaines
avant que les très beaux fruits rouges jaillissent à leur tour du sol.
Une des meilleures plantes que l’on puisse cultiver sous les arbres et en lisière des haies.
Résistance absolue au froid et au sec. Dans le même style « beau l’hiver et pas exigeant »:
Geranium macrorrhizum ‘Czakor’ n° 164 et Pachysandra ‘Green Carpet’ n° 174.
(138) ASPERULA LILACIFLORA
Noyer l’adversaire (version 1)
Fleurettes bleu très doux, de mars à mai.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions sauf le soleil brûlant. Très rustique.
Pro de l’anti-herbe. Sa technique : noyer l’adversaire. L’hiver à peine fini, mille rameaux
jaillissent et se couvrent de fleurs bleu clair, avant même le réveil des mauvaises herbes.
Aussi gaie à l’ombre qu’au soleil. En été, l’arrosage est incongru.
- Où est-elle jolie ? Au premier plan, comme bordure précoce des massifs de vivaces.
- Où est-elle utile ? Partout où les racines des arbres et des haies assèchent la terre en été.
Ses amies : le Geranium ‘Expresso’ n° 166 et la violette du Canada n° 189.
(139) ASPERULA TAURINA
Noyer l’adversaire (version 2)
Fleurettes crème, de mars à mai.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions sauf le soleil brûlant. Très rustique.
Cousine de la précédente. Encore plus puissante et résistante (elle supporte mieux le soleil
chaud). La solution ultime pour couvrir le sol en lisière des arbres, entre les arbustes et au
pied des haies.
La floraison est spectaculaire et se fiche des gelées tardives.
Ravissante en tapis au pied des ancolies n° 134, 135 et 136.
Extra pour garnir le pied dénudé des arbustes de printemps.
(140) ASTER DIVARICATUS
Couvre-sol actif
Mille petites fleurettes blanches, de la fin juillet à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines pas trop
puissantes : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
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Cet aster est « hors norme ». Un puissant couvre-sol au feuillage noble, devenant avalanche
d’étoiles de neige en été et début d’automne.
Originaire des clairières du Canada, c’est le seul aster qui supporte l’ombre légère et la
concurrence des racines. Il étouffe la saleté mais n’envahit pas. Au soleil, loin des racines, il
devient formidable et fleurit plus encore. Si vous n’êtes pas chez vous en été, fauchez-le en
juin : la floraison sera décalée, il fleurira alors jusqu’en octobre.
Beau contraste avec l’anémone ‘September Charm’ n° 131.
(141) BEGONIA EVANSIANA
Begonia hors gel !!!
Grandes grappes de fleurs roses, de la fin juillet aux gelées.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines ).
Culture : terre ordinaire. Soleil du matin ou ombre légère. Très rustique.
Le Begonia qui ne craint pas le froid ! La souche résiste au gel et donne de nouvelles
pousses, chaque année à partir de mai.
Les plants donnent en plus chaque année de drôles de petits bulbilles qui poussent à l’aisselle
des feuilles en octobre. Chaque bulbille est un Begonia miniature qui tombe sur le sol, passe
ainsi l’hiver et s’enracine au printemps.
Ils fleurissent dès la première année. A la fois couvre-sol (feuillage splendide) et plante à
fleurs (très longue floraison d’été). Là où il est le plus beau : au pied des murs Est et Nord En
hiver, il dort et se réveille très tard au printemps (mai).
(142) BRUNNERA MACROPHYLLA
Myosotis vivace, super couvre-sol
Grandes grappes de fleurs bleues, d’avril à juin.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil du matin ou ombre légère. Très rustique.
Cousin du Myosotis, ce Brunnera est vraiment vivace et durable. Il couvre le sol vaillamment,
avec ses larges feuilles puissantes. Une plante remarquable au premier plan des arbustes,
des rosiers et des grandes vivaces d’été.
Nous avons cultivé cette année la forme botanique, bien plus robuste que tous les hybrides
« à la mode ». Un authentique couvre-sol, facile à diviser. Ravissant partout où le soleil est
absent pendant les heures les plus chaudes de la journée. Ses copines : l’ancolie n° 134 et
l’euphorbe ‘Major’ n° 73 du chapitre II.
(143) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘LISDUGGAN’
Rouleau compresseur (COUVRE-SOL DEMENT)
Petites étoiles roses, de mai à juillet et de septembre à octobre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Place maintenant au Rouleau compresseur : ‘Lisduggan’ couvre le sol à la vitesse du jardinier
en manque. Toujours verte, même en hiver, couverte de fleurs printemps-début d’été et fin
d’été automne.
Une taille en brosse, dès qu’elle fane, la fait repousser plus drue et serrée.
D’autres couvre-sols « efficaces, rapides et beaux en hiver» : la fraise à fleurs doubles n° 160
et le saxifrage cuscutiformis n° 182.
(144) CAMPANULA LATILOBA
Souvenir d’enfance pour jardin pas facile
Grandes fleurs bleues bien ouvertes, de la mi-mai à la mi-juillet (refloraison en été).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Ombre ou soleil pourvu qu’il y ait de la lumière. Ultra rustique.
Plus robuste que sa cousine la campanule à feuilles de pêchers (Campanula persicifolia).
Ses tiges tiennent au vent et ses fleurs sont grandes et ouvertes. Elle fleurit tant à l’ombre
qu’au soleil, pourvu qu’il y ait un peu de lumière. Et refleurit, si on coupe l’extrémité des tiges
dès qu’elle fane. Deux de ces campanules de l’extrême furent plantées dans le Morvan (sous,
une glycine) voici 50 ans par la douce maman du pépiniériste qui écrit ces lignes.
L’une blanche, l’autre bleue. Elles n’ont pas cessé de fleurir depuis. Voici la bleue.
Très belle près du dicentra spectabilis n° 150.
(145) CAMPANULA LATILOBA ‘ALBA’
La même, en blanc.
Grandes fleurs blanches bien ouvertes, de la mi-mai à la mi-juillet (refloraison en été).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Ombre ou soleil pourvu qu’il y ait de la lumière. Ultra rustique.
La petite amie de la précédente. Qui était aussi dans le jardin de l’enfance du pépiniériste.
Toute blanche…
Un demi-siècle de fidélité dans le même jardin, sous la même glycine. Dans la même terre si
pauvre et si sèche, tout près d’une énorme touffe de Geranium magnicum n° 167.
“Toutes les vivaces de ce chapitre III acceptent la concurrence
avec des racines d’arbres et d’arbustes.
Mais cela ne veut pas dire qu’elles en ont besoin !
Elles seront très heureuses, aussi, loin des racines.
Et n’ont rien contre la « bonne terre » !
Vous pourrez donc aussi les installer dans vos autres plates-bandes, loin des racines…”.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(146) CENTAUREA MONTANA ‘JORDY’
Feuillage gris argent tout le temps, fleurs noires printemps-été
Grandes fleurs pourpre, presque noires, de juin à juillet (refloraison en août-septembre).
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (surtout le matin), ombre légère. Ultra rustique.
Nouvelle sélection, haute en couleur, de la centaurée des montagnes. Aussi belle pour son
feuillage argent (même en hiver) que pour ses très grandes fleurs pourpre-noir brillant.
Superbe feuillage argent, doux et velouté au printemps. Croissance rapide et deux floraisons
dans l’année (si on coupe les fleurs fanées). Un authentique couvre-sol, spécialiste des terres
médiocres et des jardins de vacances jamais arrosés.
Le soleil du matin l’embellit. Mais elle peut être à l’ombre le reste du temps.
Deux autres couvre-sols aussi beaux en feuilles qu’en fleurs : Geranium ‘Czakor’ n° 164 et
Vinca ‘Aureovariegata’ n° 186.
(147) CLAYTONIA SIBIRICA ‘ALBA’
La p’tite salade glacée te parle, écoute !
Petites fleurs blanches, en mai-juin-juillet-août-septembre-octobre (!).
Hauteur 10 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous sols humifères, même secs. Ambiance froide à l’ombre. Ultra rustique, semis
naturels abondants.
« Moi, la p’tite salade de Sibérie : 1) je fleuris sous les sapins 2) t’as pas de sapins, un coin
froid suffit 3) t’as pas de jardin, un pot c’est bon 4) t’as faim, croques mes feuilles (miam !)
5) t’es radin, achète juste un plant : mes graines germent à 100%.
Le plus : j’existe aussi en rose. Mais cette année, j’ai décidé d’être en blanc.
N’oublie pas : au jardin, j’aime le froid… »
Mes potes : Arum marmoratum n° 137 et Geranium nodosun n° 168. Des gars du froid !
(148) CONVALLARIA MAJALIS ‘ROSEA’
Muguet rose, si top au pied des thuyas
Petites clochettes roses en mai, parfumées.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Adorable petit muguet botanique, à fleurs roses. Aussi intrépide et aussi peu exigeant que le
muguet commun. Mais plus dense et encore plus fleuri.
Il pousse vite et fleurit dans les pires endroits.
Comme tous les muguets, il ne boit pas une goutte en été. Donc, pas d’arrosage !
Parfait pour garnir le pied de tous les arbustes qui pompent l’eau l’été (lilas, noisetiers,
Forthysia, Deutzia, spirée et… thuya !!!). Attention, nous en avons très peu !
(149) DICENTRA EXIMIA
Botanique prolifique
Clochettes rose clair avec une pointe de rouge, d’avril à octobre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil du matin, ombre. Ultra rustique.
Notre eximia est le vrai, l’authentique, le botanique. Il n’a rien à voir avec les pitoyables
hybrides chlorotiques que l’on cultive, hélas, si souvent.
Vous serez surpris par sa saine vigueur, sa résistance au sec et sa très longue floraison (en
fleurs non-stop d’avril à octobre). Il se ressème souvent, sans que vous ayez besoin de vous
en occuper. Ne l’arrosez pas trop : s’il aime avoir la tête au frais, il préfère avoir les pieds un
peu au sec, Tout comme son ami, Géranium ‘Whiteness’ n° 165.
PS : eximia, c’est le mot latin pour «exceptionnel »
(150) DICENTRA SPECTABILIS
Fleurir sous un cerisier ?
Petits cœurs rouge-rose et blancs, d’avril à juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 45 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre sans calcaire actif. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Le grand Cœur de Marie rose, bien connu. Trop souvent on le plante en plein soleil, alors qu’il
est bien plus heureux près des arbres et des arbustes. L’ombre des branches l’aide à fleurir
plus longtemps. Sobre, il boit peu et n’est pas gêné par les racines.
Nous en avons un pied superbe coincé entre une haie et un cerisier. Il se porte comme un
charme, fleurit à merveille et reste tout en feuille jusqu’à la fin de l’été. Alors que les plants
cultivés au soleil s’endorment dès juillet.
Il accompagne la petite anémone canadensis du printemps n° 129 et le Brunnera bleu n° 142.
(151) DIGITALIS PURPUREA ‘ALBIFLORA’
100 % facile, 100% utile
Grands épis aux longues fleurs blanches, de juin à fin juillet.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre sans calcaire actif. Du soleil brûlant à l’ombre fraîche. Ultra rustique.
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Rare forme albinos de la digitale pourpre du Morvan, celle des terres pauvres et des coupes
forestières. Elle fleurit dans les coins les plus ingrats, les plus austères. Même au pied des
haies brûlées par le soleil ! A l’ombre comme au soleil. Au sec comme au frais.
Mais n’aime pas trop le calcaire. Si vous taillez les hampes florales quand elles fanent, vous
aurez une seconde floraison. Vous laisserez cependant une fleur monter à graines pour avoir
ribambelle de petits bébés que vous repiquerez de-ci, de-là : ils donneront une unité au jardin,
sans jamais gêner les autres plantes.
Exquises avec l’ancolie de Virginie n° 135.
(152) DISPOROPSIS PERNYI
Beau toute l’année
Petites clochettes de muguet, du début avril à fin mai.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Originaire des USA, c’est le cousin américain des sceaux de Salomon européens.
1) le feuillage, très élégant et bien couvrant, est persistant en hiver
2) la floraison dure 3 fois plus longtemps
Radieux en lisière des arbres, haies et arbustes, à l’ombre comme au soleil, avec ou sans
calcaire. Seul entretien : en mars, coupez les tiges de l’an passé pour faire place aux pousses
nouvelles qui sont toutes fières de leur nouveau feuillage vert frais.
Accompagnez-le avec les aspérules n° 138 et 139, ou avec les Epimedium qui suivent.
(153) EPIMEDIUM GRANDIFLORUM KOREANUM
Fleurs fascinantes, à cultiver sous des arbres…
Très grandes fleurs jaune doux, d’avril à juin.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous sols, soleil atténué ou ombre. Ultra rustique sous les arbres et arbustes.
Très rare Epimedium botanique, aux fleurs ravissantes. Il y a 17 ans, un collectionneur de
plantes asiatiques nous en a donné une pousse microscopique. Au fil du temps, elle a fini par
faire tout plein d’enfants dans le Morvan… Les voici.
Les touffes s’élargissent vite (par drageons souterrains). La floraison est longue et sûre.
En Corée, ses racines sont prisées pour leurs vertus… stimulantes. Seule contrainte : en climat
froid, il préfère pousser sous des branches d’arbres ou de grands arbustes qu’en espace libre et
ensoleillé. A cultiver près du Géranium cantabrigiense n° 162 et de la Vinca ‘Flore Pleno’ n° 187.
(154) EPIMEDIUM PERRALCHICUM ‘FROHNLEITEN’
Le couvre-sol qui a dit « Stop » aux thuyas.
Bouquet de fleurettes or, en avril et mai.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Ultra rustique.
Floraison spectaculaire (la «fleur des elfes») et un feuillage de rêve même l’hiver.
Valeur sûre, persistant et frugal, c’est le pro des coins redoutables.
Sous l’ombre dense d’un tilleul, au pied de la haie de Thuya, coincé contre le garage du voisin,
entre deux Forsythia. Voire carbonisé par le soleil de Sologne, plaqué contre une cépée de
bouleau… Dans tous les cas, il gagnera.
Entretien : couper le vieux feuillage en février (pour mieux voir les fleurs printanières).
Dans le genre, « à l’ombre, j’y suis, j’y pousse », pensez aussi à l’euphorbe robbiae n° 158.
(155) EPIMEDIUM VERSICOLOR ‘CUPREUM’
Encore plus robuste ?
Bouquet de fleurettes soufre très doux et rose cuivré, en avril et mai.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Ultra rustique.
Frère du célèbre Epimedium ‘Sulphureum’. Aussi robuste, têtu et étouffe saleté. Des fleurs
ravissantes : soufre clair et rose cuivré.
Une fois installé, il ne laisse rien d’autre pousser.
Pour l’aider, étaler du terreau (bas de gamme) autour des touffes pour éviter que la terre reste
nue. Ce conseil vaut pour tous les Epimedium.
Nous l’avons vu en pleine forme sous des bouleaux, au pied des lilas, des noisetiers, des
thuyas. Ses fleurs sont... Ravissantes !
(156) EPIMEDIUM X ‘ORANGE KONINGIN’
Ici, l’ombre…
Bouquet de fleurettes orange vibrant en avril et mai.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Ultra rustique.
Moi aussi j’aime l’ombre, surtout sous les branches. Mon feuillage couvre le sol toute l’année.
En été, vert bronzé, en hiver il est brun cuivré.
Mes fleurs éclatent de rire au printemps. Orange fluo, elles se voient de loin. Et durent longtemps.
Je ne demande qu’une seule chose : que l’on me débarrasse de mon vieux feuillage en février.
D’autres couvre-sols persistants qui aiment l’ombre des arbres : Pachysandra ‘Green Carpet’
n° 174 et Vinca minor ‘Atropurpurea’ n° 185.
« Comment ne plus avoir de limaces, sans tuer les hérissons et polluer la planète ? »
Les limaces sont redoutables de février à mai.
Les plus dangereuses ne sont pas celles que l’on voit. Mais les petites grises qui grouillent sous
terre, dès l’hiver. Elles dévorent les premières pousses à peine sorties. Faites-leur la chasse dès
février avec les granulés agréés bio (Ferramol) qui ne polluent pas la planète. Avec ces nouveaux
granulés, les hérissons et autres petits oiseaux ne craignent rien (à la pépinière, nous avons un
chien, deux chats et un troupeau de hérissons).
PS : la bière tue les hérissons et la cendre ne chasse pas les limaces quand il pleut…
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(157) EUPHORBIA AMYGDALOIDES ‘PURPUREA’
Feuillage pourpre persistant en hiver
Grands épis émeraude-pourpre fluo, de la fin mars à juin
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes exposition pourvu qu’il y ait du soleil le matin. Très rustique.
Forme à feuillage pourpre-rouge et à fleurs très colorées de l’euphorbe amygdaloides qui
pousse le long des bois, dans les clairières en France.
- Avantages : une tache de couleur vraiment spectaculaire au printemps, un feuillage persistant
en hiver, et une indifférence totale à la sécheresse.
- Besoins : du soleil le matin pour que le feuillage ne reste pas trop longtemps couvert par la
rosée, une branche d’arbre au-dessus de la tête (ça, c’est surtout utile dans les climats froids,
pas dans la région parisienne). Les semis naturels sont presque tous fidèles.
Extra avec les Vinca (n° 185 à 188 ) et les hellébores ‘White Spotted Lady’ n° 172.
(158) EUPHORBIA ROBBIAE
Résistance gaullienne, croissance chinoise (COUVRE-SOL FORMIDABLE)
Grands et larges épis émeraude fluo, de la fin mars à juin.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Très rustique.
En Turquie, elle cavale dans les sous-bois de chêne, écrasant tout sur son passage (même
les millepertuis). Irremplaçable quand on rêve de grandes nappes de feuillages persistants.
Les fleurs flashent alors que l’hiver n’est même pas fini. Et son feuillage rutile toute l’année.
Dans les climats très froids (Morvan, Cantal, etc.), elle préfère être plantée sous les arbres.
Ailleurs, elle est géniale partout, même en plein soleil (sans eau !).
D’autres couvre-sols persistants qui courent sous les arbres : Pachysandra ‘Green Carpet’
n° 174 et Vinca ‘Flore Pleno’ n° 187.
(159) FRAGARIA VESCA ‘ILLA MARTIN’
Couvre sol spécialiste des pieds de haies (Thuya !)
Fleurs blanches ; petits fruits allongés, rouges, de mai à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Toutes expositions. Ultra rustique.
Sélection hyper couvre-sol de la fraise des bois.
Ses fruits sont sucrés à souhait. Son pouvoir couvrant impressionnant.
D’un tempérament autrement plus vaillant que les fraisiers classiques, elle bondit telle Spiderman,
roucoule au froid, au sec et rit dans les racines.
Le plus fruité des bouche-trous qui tapissent le pied des haies et les talus que l’on ne tond
pas. Une des rares plantes qui poussent au pied des Thuya (comme le Geranium ‘Czakor’
n° 164, le muguet rose n° 148 et la Vinca ‘Aureovariegata’ n° 186).
(160) FRAGARIA VESCA ‘FLORE PLENA’
Couvre sol spécialiste des pieds de haies (Thuya !)
Fleurs blanches et doubles ; fruits ronds et rouges de mai à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Toutes expositions. Ultra rustique.
Cultivée depuis le XVIème siècle, cette fraise enthousiaste a d’adorables petites fleurs doubles,
comme des roses pour bouquets de poupées.
Ses petits fruits ronds et dodus sont aussi rouges que « goûtus »… Ils font la joie des enfants.
Son pouvoir couvrant est impressionnant, même dans les pires endroits.
Aussi robuste que sa cousine ‘Illa Martin’ n° 159, elle couvre le sol dans les coins les plus
ingrats du jardin, même sous les conifères.
(161) FUCHSIA ‘THERESE DUPUIS’
Du temps où la France était la France… Et les hivers, de vrais hivers !
Très grandes fleurs rouges et violettes, fruits ronds et prunes, de juin à octobre.
Hauteur 1,20 m (plus en climat doux), distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence
des racines pas trop agressives).
Culture : pousse partout. Soleil non brûlant, Est et Nord. Ultra rustique (sans limite).
A la « Belle Epoque », du temps où la France était la France et où on se tenait bien à table,
ce Fuchsia remarquable trônait sur le piédestal du Panthéon botanique.
Froid, sec, chaud, argile ou calcaire, toujours fleuri, jusqu’en octobre.
Des fleurs grandes. Des tiges fortes. Un caractère franc. Nous l’avons retrouvé dans le parc
d’un château endormi, dans le haut Morvan. Sans soin, sans jardinier, toujours vivant.
Toujours fleuri. Maintenant, plus personne ne le connait. Pourtant, peu sont aussi beaux.
Et aussi résistants au froid (mettez des feuilles mortes sur la souche pour son premier hiver…).
(162) GERANIUM X CANTABRIGIENSE
Au pied de ma haie, je couvrais heureux...
Fleurs rose doux, d’avril à juin.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Toutes expositions. Ultra rustique.
Ses feuilles restent en hiver et sont parfumées (vétiver et menthe poivrée).
Le bonus ? Monsieur fleurit aussi bien en terre qu’en pot.
Le bonus du bonus ? Ombre ou Soleil, racine ou pas, Monsieur sourit pareil. Et pousse à
merveille au pied des haies.
Ses copines couvre-sols : Campanula ‘Lisduggan’ n° 143 et Viola canadensis n° 189.
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(163) GERANIUM ENDRESSII
Couvre-sol addict
Fleurs roses, de mai à septembre (si on le taille en été, il refleurit dans la foulée)
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Soleil, ombre légère. Se fiche du froid.
Couvre-sol absolu, qui cavale au soleil, à l’ombre, dans les racines, les talus, la bonne terre, la
mauvaise, l’argile, le calcaire, etc. les touffes s’étalent à l’infini. Le feuillage persiste souvent
en hiver. Les fleurs succèdent aux fleurs. Aucun parasite ou maladie. Ce que l’on a trouvé de
mieux pour écrabouiller la saleté au pied des arbustes. Ou pour occuper le terrain dans un
jardin « lointain » où nul jardinier ne met les pieds (sauf week-end précipité). On ne le loupe
jamais. Il fleurit sans arrêt.
Attention il en reste très peu ! Son rival : le neveu, Geranium ‘Claridge Druce’ n° 169.
Aussi dément mais plus sage car il ne s’étale pas.
(164) GERANIUM MACRORRHIZUM ‘CZAKOR’ (Mérite de Courson-Chantilly)
Choc et stupeur
Petites fleurs rubis foncé, en mai et juin.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 50 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Même chez vous. Rusticité totale. Toutes expositions.
Les mauvaises graines ont trouvé plus fort qu’elles : le nouveau Terminator végétal.
Un austro-bulgare super gonflé. Nom de code : ‘CZAKOR’
Fiche signalétique : pousse partout, feuillage en hiver, feuilles parfumées.
Ses fleurs sont encore plus vives que celles du Geranium macrorrhizum ordinaire.
Indifférence minérale à la sécheresse. Point faible : aucun.
Le truc qui fleurit heureux au pied des Thuyas.
Le truc qui se kiffe en infusion (c’est la « plante de longue vie » des bulgares).
Vous le trouvez trop grand ? Alors essayez son petit frère qui suit :
(165) GERANIUM MACRORRHIZUM ‘WHITENESS’
Lumière de l’ombre
Fleurs de neige en mai et juin, feuillage vert clair tout le temps.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Toutes expositions. Rusticité totale.
Version chic et lumineuse du précédent. Plus fin, moins exubérant. Le feuillage est vert tendre,
les fleurs blanches…
Le parfum toujours présent et les feuilles superbes l’hiver.
Pour jardin d’ombre raffiné. Exquis aussi en pot.
D’autres plantes d’ombre, belles en terre comme en potées : Aster divaricatus n° 140,
Ophiopogon nigrescens n° 173 et Polygonum filiforme n° 179.
(166) GERANIUM MACULATUM ‘EXPRESSO’
Feuille chocolat, stratégie pomme de terre
Grandes fleurs parme, d’avril à juin.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant ou ombre. Très rustique.
Les Geranium maculatum fleurissent dans les clairières et les sous-bois du Canada, là où
il fait froid l’hiver et sec l’été. Pour survivre, ils ont parié sur la “stratégie pomme de terre”.
De grosses racines tubercules. Quand la nature devient hostile, ces Geranium se réfugient
dans ces “pommes de terre de survie”. Quand le printemps revient, ils renaissent, frais
comme la rose. La variété ‘Expresso’ est encore plus résistante que les Geranium maculatum
ordinaires. Ses feuilles sont chocolat-café, tout bronzé. Très beau contraste avec l’ancolie
vulgaris n° 136.
(167) GERANIUM X MAGNIFICUM
La vigueur d’une pivoine
Grandes fleurs bleu foncé brillant, de mai à juillet.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 45 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
- Une touffe forte et dense, étouffe la saleté.
- Un feuillage velouté, beau quand le thermomètre éclate en été, multicolore en automne.
- des fleurs énormes, bleu intense veiné de violet.
Les premiers pieds plantés voici 31 ans dans un village du Morvan (Tazilly) dans une platebande pauvre et brûlée par le soleil ont été superbes tous les ans, même en 2003.
Quand les « Geranium de luxe » peinent, Geranium magnificum fleurit !
Ses copines : les grandes campanules latiloba blanche et bleu n° 145 et 144.
Attention, il n’en reste plus beaucoup…
Je viens de dépoter mes plantes, certaines ont un chignon de racines ! Faut-il le couper ?
NON !!! Par pitié, laissez ces petites racines tranquilles.
Briser la motte, c’est utile avec certains arbustes cultivés depuis trop longtemps en conteneurs.
Mais c’est stupide dans le cas des vivaces.
Vivaces et arbustes ne poussent pas de la même manière. Les vivaces aiment avoir un chignon
de racines dans leur petit pot, bien serré et détestent flotter dans un grand pot de tourbe, avec
des radicelles blanches et ultrafines.
Une vivace en bonne santé dans son petit pot doit être bourrée de racines.
Ne brisons pas la motte des vivaces, c’est inutile et même nuisible.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(168) GERANIUM NODOSUM
SPECIALISTE « OMBRE-RACINES » !!!
Centaines de petites fleurs lilas veinées de rouge, de mai à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil le matin, Nord, Est, ombre. Ultra rustique.
GENIAL ! Une des très rares vivaces qui fleurissent à l’ombre dense des grands hêtres du
Cantal. Spécialiste du « ombre + racine », il aime les coins froids du jardin (arbre, arbuste,
ombre, nord, est, pied de mur sans soleil, etc.).
Au printemps, son jeune feuillage frétille. En été, c’est à peine s’il boit.
Il fleurit non-stop de mai à septembre. Deux autres pros des coins pas possibles :
Epimedium n° 155 et Geranium endressii n° 163.
(169) GERANIUM OXONIANUM ‘CLARIDGE DRUCE’
Le Geranium des « parisiens » !!!
Fleurs roses veinées de rose foncé, de mai à août.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Ses feuilles restent en hiver, il étouffe tout. Ne drageonne pas. Supporte tout.
Dans le Morvan glacé, nous en connaissons une sacrée bordure, pas arrosée, ni nourrie, ni
soignée. Les voitures s’y garent. Les ados s’y vautrent. La neige, la grêle…
Un vrai jardin « de parisiens ».
Comme on dit, « sans entretien » !
Pourtant, ils sont beaux, fringants et sains. Du coup, « les parisiens » sont contents.
Vous l’aimeriez parfumé ? Plantez son cousin, ‘Czakor’ n° 164.
(170) GERANIUM ‘ST OLA’
En terre comme en pot
Fleurs blanches, d’avril à juin.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 45 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Toutes expositions. Ultra rustique.
Cousin du Geranium cantabrigiense n° 162, il est tout aussi :
1) parfumé 2) persistant 3) frugal 4) sympa 5) florifère, etc…
Lui aussi fleurit autant à l’ombre qu’au soleil, en terre comme en pot.
En hiver, son feuillage rougit au gel.
Extra au pied des haies.
Ses petits copains : Campanula ‘Lisduggan’ n° 143 et Viola canadensis n° 189.
(171) HELLEBORUS ORIENTALIS ‘RED LADY’
Fleurir sous un marronnier ?
Grandes fleurs rouges, en boutons dès janvier, en fleurs de février à avril.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (aime le calcaire). Toutes expositions. Ultra rustique.
1) je fleuris l’hiver, mes fleurs ont un rouge étonnant
2) je croque le calcaire
3) je me fiche de l’ombre et des racines (même celles des marronniers !)
4) je tiens au sec en été
Pour mieux voir mes fleurs qui pointent leur nez en février, coupez à ras mon feuillage dès la
fin janvier. Cela ne me trouble pas.
Ma copine : l’anémone ‘Pallida’ n° 133.
(172) HELLEBORUS ORIENTALIS ‘WHITE SPOTTED LADY’
Des poules et des huîtres
Grandes fleurs crème ponctuées de pourpre, en boutons dès janvier, en fleurs de février à avril.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (aime le calcaire). Toutes expositions. Ultra rustique.
Aussi robuste que la précédente. Elle aussi peut-être taillée à ras du sol fin janvier. On voit
alors bien mieux les fleurs qui jaillissent ensuite en bouquet serré.
Comme toutes les hellébores, ‘White Spotted Lady’ aime le calcaire. Si votre sol est acide,
saupoudrez une poignée de coquilles d’huîtres broyées autour de la touffe (celles qui sont
broyées ultra fines et que l’on vend en petit sac pour l’alimentation… des poules !).
Dans le grand talus du Jardin du Morvan, je fleuris dans un tapis de Vinca ‘Flore Pleno’ n° 187.
(173) OPHIOPOGON PLANISCAPUS ‘NIGRESCENS’ (Mérite de Courson-Chantilly)
Muguet noir (COUVRE-SOL)
Epis de clochettes, crème et pourpre, de la fin juin à fin août. Fruits en petites billes noir
brillant, de septembre à décembre.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même ultra sèche).Toutes expositions si le climat est doux.
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Cousin japonais du muguet, aux feuilles noires, fines et persistantes même en hiver. Un des rares
couvre sols qui poussent aux pieds des arbres « méchants » (tilleul, pin, châtaignier, bouleau,
etc.) sans soin et sans eau, avec ou sans soleil. Fascinant en toutes saisons.
Génial aussi en pot. Adore pousser sous les branches des arbres si le climat est rude.
La croissance est lente mais régulière. Là où les racines des arbres règnent en maître, c’est la
plante de la dernière chance. Son pote : le Pachysandra japonais n° 174.
(174) PACHYSANDRA TERMINALIS ‘GREEN CARPET’
Vert tapis, 12 mois sur 12 (COUVRE-SOL)
Petites fleurs blanches en juin-juillet. Feuillage vert brillant toute l’année.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : supporte tout sauf les terres contenant du calcaire actif. Ombre ou soleil atténué.
Ultra rustique.
Cousin japonais du buis, version moquette. Supporte tout, même la glaise.
Adore pousser dans les racines des arbres, sans arrosage.
Le feuillage sourit à l’ombre, 12 mois sur 12, même en hiver.
Son feuillage est plus bas, plus tapissant que celui du Pachysandra ordinaire.
Et d’un beau vert brillant. Une fois installé, il écrabouille les mauvaises herbes.
Supporte l’air pollué des villes, tout comme la Vinca n° 187 et Géranium ’Claridge Druce’ n° 169.
(175) PERSICARIA RUNCINATA ‘NEEDHAM’S FORM’
Le couvre-sol heureux aux pieds des bambous (Mérite de Courson-Chantilly)
Tapis de petits pompons rose vif et rose clair, de juin à la Toussaint sans interruption.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 50 cm.
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Très rustique (se ressème facilement).
Cette plante tapissante vient du Népal. Le Jury de Courson lui a donné un « Mérite ».
Son feuillage est ravissant. Une moquette de chênes miniatures. Ses fleurs pompons s’épanouissent sans interruption de juin à novembre. Le tout pousse vite (pousses souterraines
+ stolons + semis naturels) mais sans étouffer les voisins. Certains disent qu’elle a besoin
d’un terrain frais à l’ombre. En fait, elle pousse bien au soleil. Dans les climats doux, elle est
superbe en pot. Si l’hiver est catastrophique, elle ressortira tard mais sera au rendez-vous.
Ses deux copines : les viola ‘Albiflora’ n° 190 et canadensis n° 189.
(176) PHLOMIS RUSSELIANA
Le couvre-sol heureux aux pieds des bambous
Grandes hampes florales, jaune vif en juin et juillet puis brun café en hiver.
Hauteur 1 m (en fleurs) ; distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : Terre ordinaire, même très sèche. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Résistance totale au chaud, au froid et au sec. On aime :
- ses grandes rosettes de feuilles veloutées, comme une Hosta en manteau de fourrure
(persistantes en hiver).
- ses longs épis parsemés de collerettes citron (top caramel en hiver).
- son moral de tartine grillée quand la canicule est reine.
Tout le monde sait qu’il est heureux là où brûle le soleil et sans racines. Mais on l’a vu aussi
formidable comme couvre-sol au pied des bambous ! Alors…
(177) PHYSALIS FRANCHETTI ‘ZWERG’
Lanterne magique
Fleurs blanches en juin-juillet, fruits en lanternes rouge orangé en septembre et octobre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Le plus prolifique des couvre-sols. Un pied couvre un mètre carré. Durée de vie illimitée,
résistance confondante. Dans une bonne plate-bande, sa vigueur est agaçante. Mais dans
un coin truffé de racines, avec ou sans soleil, il est plus qu’utile. Lui, au moins, pousse vite,
couvre et ses fruits sont ravissants (très beaux en bouquets secs).
Superbe avec les Tricyrtis ‘Shimonea’ n° 184 et l’aster divaricatus n° 140.
PS : cette variété est plus dense, plus fleurie et plus sage que le grand Physalis ordinaire.
(178) POLYGONATUM VERTICILLATUM RUBRUM
Sceau de Salomon géant !!! (Recommandation de Courson-Chantilly)
Très grands épis parsemés de clochettes roses, en mai et juin, feuillage spectaculaire.
Hauteur 1,50 m, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Très grand Sceau de Salomon chinois, qui pousse non pas en large touffe comme les
espèces européennes mais en grandes colonnes, comme un lys puissant, altier et léger.
Le feuillage mérite quatre étoiles. Les feuilles sont ultrafines, les pousses pourpre-rosé.
Le tout parsemé de petites clochettes roses au printemps. La souche est quasi éternelle.
La touffe est splendide avant, pendant et après la floraison. Une plante de très grande classe
que l’on encadrera avec une digitale blanche n° 151 et une touffe de campanula ‘Alba’ n° 145.
« Attention ! Notre catalogue évolue de saison en saison »
Les plantes de ce catalogue printemps ne seront pas toutes dans le prochain catalogue
automne 2016.
Nous faisons évoluer notre catalogue en permanence.
Si une variété vous tente, n’attendez pas la saison suivante pour la commander…
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(179) POLYGONUM FILIFORME
Mizuhiki ?
Longs épis filiformes et recourbés, parsemés de grains rouges, d’août à octobre
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (supporte, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil du matin. Ultra rustique.
La plus légère des renouées. Le feuillage est délicatement marbré presque toute l’année.
Les fleurs sont aussi belles que surprenantes : des guirlandes de grains de blé rouge vif, à la
queue leu leu sur de longs épis arqués.
Charmant en pot comme au jardin. Très tolérant à la sécheresse quand il n’a pas trop chaud
l’après-midi. C’est le «Mizuhiki» des bouquets japonais.
Les semis naturels permettent de faire des cadeaux appréciés. D’autres vivaces aux semis
spontanés : Dicentra eximia n° 149 et Viola canadensis n° 189.
(180) POLYGONUM RUNCIFORME (Mérite de Courson-Chantilly)
Couvre-sol dément cherche massif d’arbustes à coloniser fissa.
Petites fleurs framboise, rouge-rosé, de juillet à novembre.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Couvre-sol dément, ultra rapide et prolifique.
Le feuillage jaillit fin avril. Il est ravissant : cent petits cœurs d’abord bronze et en tapis bas.
Peu à peu, le feuillage monte et passe du bronze au vert. Nous sommes alors fin juin : le
temps de commencer une très, très longue floraison qui ne se terminera qu’aux gelées.
Drageonnant, il cavale entre les arbustes et aux pieds des haies. Les tiges sont cependant
légères et les racines tendres : on le maîtrise facilement.
Charmant en tapis compact au pied de l’anémone ‘Honorine Jobert’ n° 132.
(181) POLYGONUM TENUICAULE
Baby-boom de la neige en moquette
Petits épis blanc de neige d’avril à juin.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Mini renouée couvre-sol qui fait la gloire d’un des plus jolis sous-bois du célèbre jardin de
Kew (près de Londres). Pour le réussir : un coin frais du jardin, ombré l’après-midi.
La qualité de la terre importe peu et le sol peut être très sec. En revanche, une légère couverture
d’humus sur le sol sera la bienvenue.
Vous le verrez chaque année fleurir, s’étaler et même se ressemer : tout plein de petits
bébés, vite couverts de fleurs flocons de neige.
Exquis en compagnie des asperules n° 138 et 139.
(182) SAXIFRAGA STOLONIFERA CUSCUTIFORMIS
Pousse aussi bien en pot dans la maison qu’en terre au jardin
Etoiles blanches, ultra légères, de juin à août.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre légère. Ombre l’après-midi. Ultra rustique.
Très rare forme ultra rustique du saxifrage stolonifera. Content tant en pot dans la maison
que dehors, en plein Morvan glacé.
Seule exigence : ne pas avoir trop chaud l’après-midi. Il pousse donc très bien au pied des
murs Est et Nord. Vigoureux, il s’étale comme un fraisier, avec des stolons colorés.
L’enracinement est superficiel, on le guide comme on veut. Les fleurs sont exquises et le
feuillage marbré d’argent est étourdissant 12 mois sur 12.
(183) TRICYRTIS ‘SAMURAI’
Feuillages d’or d’avril à juillet, fleurs d’orchidée d’août à octobre
Fleurs pourpre clair puis bleues (quand les nuits deviennent froides) d’août à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : sols humifères (même secs en été). Ombre, soleil non brûlant. Très rustique.
Les Tricyrtis aux fleurs d’orchidées sont cousins des lys. Originaires des clairières et sousbois clairs de l’Asie, ils aiment pousser dans le feutrage des racines des arbres et des haies,
là où ils ont la tête au frais (les arbres font de l’ombre l’après-midi) et les pieds au sec (les
racines pompent l’eau en été). Parfait au jardin partout où l’ombre règne l’après-midi.
Samurai a un feuillage splendide, à liseré or au printemps. Il fleurit très longtemps et ses
fleurs deviennent bleues si les nuits sont froides en septembre.
C’est une vraie plante de jardin facile à cultiver, pas un gadget botanique comme bien des
« Tricyrtis à la mode ».
(184) TRICYRTIS ‘SHIMONEA’ (Mérite de Courson-Chantilly)
On peut aimer avoir la tête au frais sans vouloir avoir les fesses dans l’eau…
Grandes fleurs d’orchidées pourpre foncé, ponctuées de crème, en septembre-octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : sols humifères (même très secs en été). Ombre légère, soleil non brûlant. Très rustique.
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Plus grand que le précédent. Ses fleurs sont démentes de la fin de l’été à l’automne.
Lui aussi porte beau feuillage, propre et sain (bien des Tricyrtis ‘à la mode’ ne peuvent en
dire autant).
Sa tolérance à la sécheresse est impressionnante, surtout si on le plante à l’abri du soleil
brûlant de l’après-midi.
Association : les grandes fleurs blanches de l’anémone ‘Honorine Jobert’ n° 132 et les petites
fleurettes crème de l’Aster divaricatus n° 140.
(185) VINCA MINOR ‘ATROPURPUREA’
Veni, vidi, vici, vinca ! (traduction, je suis venu, j’ai vu, j’ai tout couvru)
Myriade de petites fleurs rouge-bordeaux en mars-avril-mai.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions (adore pousser sous les arbres). Ultra rustique.
En latin, pervenche se dit Vinca. Invincibles… Discipline militaire, cuirasse indestructible.
Toutes marchent en ordre serré contre les hordes de mauvaises herbes. Plantez-les en première
ligne : sous les arbres, arbustes et haies. Avec elle, la victoire est au bout du râteau. Pouvoir total
couvrant, été comme hiver. Heureuses dans les recoins les plus invraisemblables :
- au pied des thuyas, des acacias, des lilas, des tilleuls, des marronniers, etc.
- à l’ombre comme au soleil.
(186) VINCA MINOR ‘AUREOVARIEGATA’
Fleurs et feuilles en couleurs !
Myriade de petites fleurs bleu doux en mars-avril-mai.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous terrains, toutes expositions (adore pousser sous les arbres). Ultra rustique.
Aussi tenace que la précédente, avec un feuillage vert, crème et or.
Une vaillante petite plante, à la cuirasse indestructible été comme hiver.
Toujours prête à en découdre avec les mauvaises herbes.
Plantez-la là où le combat est difficile : sous les arbres, les arbustes. Là où nul ne pourra
arroser. Là où butte la bêche sur les racines. Là où les mauvaises herbes se croient à l’abri.
(187) VINCA MINOR ‘FLORE PLENO’
La pervenche pompon !
Fleurs en petits pompons semi-doubles, bleu clair de mars à mai.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 45 cm (aime la concurrence des racines d’arbre et arbuste).
Culture : indestructible, pousse partout, sous tous les climats. Ultra rustique.
Rare forme à fleurs doubles, au feuillage persistant vert clair. Vaillant petit soldat qui part à la
conquête des sous-bois, des arbustes et des recoins sombres du jardin (marronnier, platane,
cerisier ).
L’idéal ? L’entourer à la plantation d’un paillis de terreau bas de gamme. Cette couche
d’humus brut l’aide à supporter la concurrence des racines des arbres. Ce conseil vaut pour
toutes les Vinca…
(188) VINCA MINOR ‘GERTRUDE JEKYLL’
La plus chou des pervenches
Petites fleurs blanches, à touche-touche, en février-mars-avril.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions. Ultra rustique.
Bien plus fine que les pervenches ordinaires, elle tapisse vraiment le sol avec ses toutes
petites feuilles vert clair. Aucune autre pervenche ne donne autant de fleurs à la fois. Elles
sont blanches et étonnamment lumineuses.
Plantez-la où le combat est difficile : sous les arbres, les arbustes. Là où nul ne pourra
arroser. Là où butte la bêche sur les racines. Là où les mauvaises herbes se croient à l’abri.
Ravissante sous les rhododendrons.
(189) VIOLA CANADENSIS
Violette géante pour coin sec et ombragé
Fleurs blanc rosé avec une touche de jaune veiné de pourpre, d’avril à juin (refloraison possible).
Hauteur 30 à 40 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions. Ultra rustique.
La grande violette du Canada, d’une incroyable robustesse. Nous l’avons désespérément
cherchée pendant 25 ans jusqu’à ce qu’un ami canadien nous envoie quelques graines.
Puissante, haute et prolifique. Avec un feuillage qui reste sain toute la belle saison.
Aussi heureuse à l’ombre qu’au soleil. Acceptant tant l’argile que les pauvres terres sableuses.
Les fleurs sont d’une extrême finesse.
Parfait couvre sol à l’ombre sèche. Ravissante avec le bleu de l’ancolie vulgaris n° 136.
(190) VIOLA SORORIA ALBIFLORA
Bordure tout-terrain, multiplication facile.
Fleurs blanches, à touche-touche, d’avril à juin.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions. Ultra rustique.
Violette américaine, très dense et sans stolons. Les touffes sont denses, les feuilles coriaces.
Facile à diviser, vous en ferez autant que vous en voulez. Très bonne tolérance au soleil, à
l’ombre, au sec et au froid.
Une plante de bordure, florifère et propre et nette le reste de la saison.
Nous en avons planté en 1987… La bordure est fidèle au poste.
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CHAPITRE IV LE CAS PARTICULIER DES GRAMINEES
Un choix des meilleures graminées.
- Certaines pour l’ombre, d’autres pour le soleil.
- Des géantes, des douces, des légères.
Elles accompagnent nos fleurs des trois premiers chapitres…
Le Pennisetum macrourum n°196, toujours en fleurs de juin à octobre.
(191) CAREX BUCHANANII ‘FIRE FOX’
ENTRETIEN : aucun. TAILLE : jamais. ARROSAGE : incongru.
Feuillage persistant en hiver, ultra fin, bronze-roux brillant.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (au moins la moitié de la journée). Très rustique (surtout s’il est
protégé des vents du nord-est).
Sélection hyper costaud du plus célèbre des Carex de Nouvelle Zélande, ambiance
« Seigneur des Anneaux et montagnes éternelles »…
Aussi ravissant été, automne, hiver, printemps !
Toujours fontaine, toujours brillant. Son feuillage bronze-roux scintille sous la rosée, chante
au soleil et guirlande sous le gel de Noël.
Plus droit que l’espèce type. Plus résistant au froid aussi. On raconte qu’il lui faut un sol frais
et de l’ombre douce. Sottises ! Il aime brûler et se fiche du sec.
(192) CHASMANTHIUM LATIFOLIUM (Mérite de Courson-Chantilly)
Blés dorés et pommes de pins, toute l’année !
Épis en « pomme de pin aplatie », couleur des blés, de la mi-juillet à mars.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (accepte la concurrence des racines pas trop méchantes).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre. Très rustique.
Au soleil, je pousse en colonne droite, frôle le mètre et apprécie un peu d’arrosage.
A l’ombre, je m’arrondis, deviens couvre sol fontaine et ne bois presque plus. Mes épis façon
« petites pommes de pin aplaties » sont couleur des blés dorés et sont superbes d’août à
mars y compris l’hiver !) ! J’ai des feuilles de jeunes bambous or mais ne suis pas envahissant
(les bambous, si !). Elles persistent toute l’année.
PS : En pot, je me débrouille plutôt bien. Une autre graminée souriante à l’ombre comme au
soleil et qui pousse aussi en pot : le Phalaris tricolore n° 197.
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(193) DESCHAMPSIA CAESPITOSA ‘TAUTRAGER’
Couteau suisse
Gerbe aux mille épis légers, argent, puis dorés, de juillet à février
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Ombre légère et soleil. Ultra rustique.
La plante multi-lames, multifonction. Un seul outil pour toutes saisons, été comme hiver, tout
sol, sec ou frais, toutes expositions. Avec ou sans racines, à 1500m en Auvergne comme en
bord de mer… Elle vous offre : 1) sur terre, une touffe toute verte, toute ronde, comme un
gros hérisson. 2) vers le ciel, un bouquet d’épis émeraude (juin-juillet) argent (août), dorés
(septembre à novembre) et blonds (en hiver).
A l’ombre légère, elle joue avec les Polygonum filiforme n° 179.
Au soleil, elle adoucit l’ Helenium n° 15 et les Echinacea n° 10 et 11.
(194) DESCHAMPSIA CAESPITOSA ‘GOLDSCHLEIER’
Couteau suisse (version émeraude)
Brouillard d’épis, émeraude, puis argentés, de juin à novembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 60 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Aime les ambiances fraîches, craint le soleil brûlant. Ultra rustique.
Plus hâtif que ‘Tautrager’, il est déjà ravissant à la fin du printemps : ses jeunes épis bruissent
d’or et d’émeraude…
Si ‘Schottland’ se plait autant à l’ombre qu’au soleil, lui préfère les expositions fraîches.
Plantez-le donc au doux soleil du matin plutôt qu’au soleil brûlant de l’après-midi. Ou carrément
à l’ombre.
Ravissant avec la digitale blanche n° 151 et le bleu scintillant du Geranium nodosum n° 168.
(195) PANICUM VIRGATUM ‘HANSE HERMS’
L’herbe rouge
Epis légers, d’août à novembre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
D’une résistance hallucinante au vent, au brûlant, au sec et au glacé.
Planté à contrejour, son feuillage en colonne étroite scintille de la mi-août à la fin novembre
de toutes les nuances d’orange-rouge. Il tient aussi bien au vent qu’à la pluie.
Le plus beau compagnon que l’on puisse donner aux asters. D’une facilité de culture déconcertante.
Pluies diluviennes 2007 et 2013, canicule 2003 et 2015, l’ont fait rigoler.
Trio anti-sec : Panicum, Verbena n° 124 et Sedum ‘Autumn Fire n° 109.
(196) PENNISETUM MACROURUM
Mensonge et vérité
Longs épis blond et argent, de juillet à octobre.
Hauteur 1,40 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Très rustique.
Dans les livres et les catalogues, on raconte qu’il n’est pas rustique et qu’il est drageonnant...
C’est FAUX ! On le confond avec un autre Pennisetum.
En fait : 1) il est très rustique 2) ne drageonne pas 3) beau 4) résistant au sec 5) fleurit longtemps
6) résistant au vent 7) élégant…
Une colonne étroite et fière, avec énormément d’épis.
Nous en apportons tous les ans lors de l’exposition de septembre de Saint Jean de Beauregard.
Ravisssant près des Verbena bonariensis n° 124 et des Rudbeckia triloba n° 101.
(197) PHALARIS ARUNDINACEA ‘STRAWBERRIES AND CREAM’
La « quatre saisons »
Feuillage coloré (blanc, rose et vert au printemps, puis vert et blanc et enfin parchemin).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre claire. Ultra rustique.
Spectaculaire en janvier-février-mars-avril-mai-juin-juillet-août-septembre-octobre-novembredécembre ! Le seul Phalaris compact : il n’envahit pas.
Son feuillage est tricolore au printemps, vert et blanc en été et parchemin l’hiver.
Aussi heureuse à l’ombre qu’au soleil, au sec qu’au frais. Prévoir une taille légère en juin (on
coupe aux deux tiers de la hauteur du feuillage, pour le rajeunir et supprimer en même temps
les épis qui n’ont pas d’intérêt) et une en février (on coupe tout, juste avant la repousse de
mars). Beau partout, avec tout.
(198) SPOROBOLUS HETEROLEPSIS
10 kg de prune sur l’échelle parfum !
Brouillard de petits épis d’août à novembre, parfum de prune.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Plein soleil. Très rustique.
Cette petite graminée frémissante, blonde et facile, vaut 10 kg de prune sur l’échelle parfum !
Une fragrance de fruit mûr et doré. Une vraie Reine Claude du jardin…
Elle est belle, elle ondule sous le vent, on ne l’arrose pas, elle se moque du froid.
Et quand elle fleurit, elle est si jolie. Et sent si bon !
Un parfum « étrange et pénétrant »…
Cultivez-la au plein soleil, sans arrosage, entre des petits Sedum au parfum de miel (sieboldii
n° 112) et des thyms résine sucré (odoratus n° 121).
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JE PLANTE MES VIVACES, EN SIX ÉTAPES !
1) Avant, tu désherberas
La première année, les bébés plantes vivaces ne sont pas assez forts pour étouffer la saleté. Il faut les planter dans un sol propre,
sans mauvaises herbes adultes. Il faut bien comprendre que le plus petit des gazons est redoutable pour une jeune vivace (ou
un jeune arbre !). L’idéal : désherber le double de la surface que vous aimeriez voir couverte par la plante dans vos rêves les plus
fous...
2) Après, tu ameubliras la terre, pas profond mais large
Il ne faut pas faire un « petit trou dans le sol » pour planter la « petite plante ». Dans un petit trou, ses racines seront coincées.
Et une racine coincée, c’est une plante qui ne poussera pas.
l
Il ne faut pas non plus se croire obligé de faire un « très grand trou, très profond, en remuant toute la terre et en enlevant le
moindre caillou ». C’est fatiguant et inutile. Alors ? Que faire ?
l
l
Il faut (et il suffit) d’ameublir le sol sur 20 cm de profondeur seulement, en laissant les cailloux, mais sur la plus large surface
possible. La surface en fait que vous aimeriez voir couverte par la plante adulte.
Si la plante doit recouvrir adulte un demi-mèrre carré, il faut ameublir le sol sur au moins un demi-mètre carré (pour les Geranium
vivaces, par exemple).
Si la plante doit recouvrir adulte un mètre carré, il faut ameublir le sol sur au moins un mètre carré (pour l’ Helianthus n°11 ou le
Miscanthus n°208, par exemple).
l
l
lus c’est bêché large dès la plantation (et même si la plante vous parait encore petite) plus vite tout poussera. Planté comme
P
cela, un Helianthus n° couvre un mètre carré dans l’année, à plus d’un mètre cinquante de haut et porte un bon mètre cube de
fleur !
urtout, ne plantez pas ensuite « serré » pour que « ça aille plus vite ». Les plantes ne sont pas des sardines. Plantées serrées,
S
elles se gênent et poussent moins vite.
3) Après tu bineras
l
l
ne fois les petits bébés plantés, la terre doit rester douce et aérée pendant quelques mois ?
U
Les racines de vivaces ont besoin d’eau et de nourriture, vous le savez. Mais elles ont aussi besoin d’air ! Dans une terre binée ou
griffée, donc aérée, les racines poussent bien plus vite ! Et il ne faut surtout pas que les petites mauvaises herbes reviennent trop vite !
onc, griffez la terre le plus souvent possible avec une petite griffe à 3 dents munie d’un long manche. La fine couche de terre
D
remuée fait office de paillis. Griffer la terre, c’est comme faire le ménage: quand on le fait une fois tous les 6 mois, c’est l’horreur.
Quand on le fait régulièrement, c’est fait en 5 minutes.
4) Paillez, tu pourras
l
l
riffer et biner la terre vous donne de l’urticaire. Alors faites le juste une fois à la plantation et entourez ensuite vos jeunes
G
plantes d’un paillis de compost grossier (terreau, paille de lin, cosse de sarrasin, etc.). Ce mulch les aidera à pousser sans être
gêné par le retour des mauvaises herbes. Et maintiendra le sol meuble et aéré.
ttention, entourer ne veux pas dire recouvrir (noyer ses plantes sous des feuilles pourries, c’est pas très gentil). Et n’oubliez
A
pas que qui dit mulch, dit H.L.M. à limaces (voir mes conseils plus bas).
5) Engrais, intelligemment, tu mettras (si tu as l’âme bio, tu nous téléphoneras)
l
l
l
ans les terres pauvres, une petite poignée d’engrais par mètre carré au début avril, c’est indispensable ! Les engrais pour
D
arbres fruitiers ou pour rosiers sont en général bien faits.
le mot engrais vous fait blêmir, téléphonez-nous (il y a de bons amendements bio etc... des mauvais !). Surtout, évitez les
Si
engrais et les composts trop riches en azote ! Le sang desséché ! Les machins trucs, au fumier de poule et aux algues bizarres !
Dans les terres riches, l’engrais c’est stupide (c’est comme donner du cassoulet à un cycliste avant l’étape).
6) Des limaces, tu te garderas !
l
l
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On l’a dit déjà plein de fois dans le catalogue mais on insiste quand même : LES LIMACES TUENT
e l’anti-limaces, il y en a du bio, pas dangereux pour la planète, les enfants et les hérissons (FERRAMOL). Lisez nos conseils
D
de la page et des pages 31 et 49.
CHAPITRE V LES ANGOISSES DU JARDINIER
ANGOISSE n° 1 : “Je viens de recevoir mes vivaces. Je les trouve petites ! Quand seront-elles belles ?”
1) Ce qui est important, c’est la qualité et l’âge de la plante, pas la taille du pot (un grand pot ne veut rien dire)
Le contenu prime. Pas le contenant. Le pot, c’est l’emballage, pas la plante.
- Une bonne vivace doit être cultivée longtemps, à l’air libre et dans un petit pot
Et pas flotter dans un grand pot plein de tourbe.
Plus le pot est grand et bourré de tourbe, plus la vivace souffre à la reprise.
Plus le pot est petit, moins la plante est gênée par le terreau artificiel et s’installe vite dans votre terre (étonnant mais vrai).
- Les gros pots pleins de tourbe cultivés en moins de 3 mois, à coup d’engrais et sous serre, c’est de la mauvaise qualité.
Un attrape nigaud. Et un désastre écologique (la tourbe, on la laisse dans les tourbières).
2) Toutes les plantes installées dans votre plate-bande la plus facile (chapitre I) et dans votre plate-bande au soleil avec
risque de sécheresse (chapitre II) seront belles la première année (si vous les nourrissez, voir plus bas).
3) Toutes les plantes installées dans votre plate-bande avec des racines d’arbres et d’arbustes (chapitre III) seront belles la deuxième année (si elles ne crèvent pas de faim, voir plus bas...).
ANGOISSE n° 2 : “Je viens de dépoter mes plantes, certaines ont un chignon de racines ! Faut-il le couper ? NON !!! Par pitié, laissez ces petites racines tranquilles !
Briser la motte : c’est utile avec certains arbustes cultivés depuis trop longtemps en conteneurs. Mais c’est stupide dans le cas des vivaces. Vivaces et arbustes ne poussent pas de la même manière. Les vivaces aiment avoir un chignon dans un petit pot (et n’aiment pas avoir des radicelles fines noyées dans un grand pot de tourbe).
Une vivace en bonne santé dans son petit pot doit être bourrée de racines. Plus il y en a, mieux c’est.
Ne brisons pas la motte, c’est inutile et même néfaste.
ANGOISSE n° 3 : “Mon voisin met du terreau dans le trou de plantation, dois-je faire pareil ?”
NON !!
Les terreaux du commerce nourrissent mal les plantes qui détestent que l’on en mette “dans le fond du trou de plantation”.
Leur seul intérêt : alléger les sols trop lourds (ces fameux sols argilo-calcaires, collants et durs comme de la pierre).
Dans ce cas, il est plus efficace d’épandre ces terreaux sur le sol, après la plantation (comme un paillis). Les vers de terre iront le chercher et le mélangeront peu à peu au sol. Cela se fera doucement, sans traumatisme. Vous n’avez donc pas besoin de l’enfouir. ANGOISSE n° 4 “Mes plantes ont faim, comment les nourrir, quand et avec quoi ?”
1) Si vous n’êtes pas écolo :
Une (petite) poignée d’engrais par mètre carré, c’est indispensable dans une terre pauvre. Mais c’est dangereux dans une terre riche (si vous hésitez, téléphonez-nous).
- Le meilleur moment pour l’engrais: au printemps, au démarrage de la végétation. Jamais d’engrais à l’automne, les plantes ne doivent pas avoir d’indigestion avant l’hiver.
- Le meilleur engrais : n’importe quel engrais complet dans lequel la dose d’azote est plus faible que la dose de potasse et de phosphore (trop d’azote nuit à la floraison et rend les plantes sensibles au froid). Si vous hésitez, vous pouvez
toujours vous rabattre sur les engrais pour rosiers ou arbres fruitiers. Ils sont bien dosés et pas dangereux pour les vivaces.
2) Si vous avez la fibre écolo (engrais chimiques = Tchernobyl), téléphonez-nous avant de mettre n’importe quoi.
Certains amendements prétendus bio sont catastrophiques pour les vivaces (Le guano est bourré d’azote, le sang
desséché et la corne broyée font tout sauf fleurir).
Les jardineries regorgent aujourd’hui de produits “pseudo-naturels”qui sont de vrais poisons (et oui...).
Soyons proches de la nature. Pas bobo.
Le moins nocif : les sacs de fumier les plus simples (ceux qui sont déshydratés, en gros granulés, sont parfaits).
On les met sur le sol en novembre. Les vers de terre iront les chercher et les enfouir tout doucement.
La nature déteste la brutalité !
ANGOISSE n° 5 “Comment ne plus avoir de limaces, sans tuer les hérissons et polluer la planète ?”
Les limaces sont REDOUTABLES de février à mai.
Les plus dangereuses ne sont pas celles que l’on voit mais les petites grises qui grouillent sous terre, dès l’hiver.
Elles dévorent les premières pousses à peine sorties.
Faites-leur la chasse dès février avec des granulés agréés bio (Ferramol) qui ne polluent pas la planète.
Avec ces nouveaux granulés, les hérissons et autres petits oiseaux ne craignent rien (à la pépinière, nous avons un chien, deux chats et un troupeau de hérissons).
PS : la bière tue les hérissons et la cendre ne chasse pas les limaces quand il pleut…
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ANGOISSE n° 6 : “Les mauvaises herbes (même toutes petites), c’est grave ?
OUI, si vos plantes ont moins d’un an.
Les mauvaises herbes (et la pelouse) sont plus fortes qu’une jeune vivace qui vient d’être mise en terre
D’ailleurs, même un jeune arbre souffre d’être entouré de gazon.
Cette concurrence de l’herbe pendant les mois qui suivent la plantation explique bien des déceptions (plantes qui se
traînent, première floraison maigrichonne).
ANGOISSE n° 7 : On lit partout qu’il faut planter à la mi-mai, après les Saints de glace, c’est vrai ?
En novembre-décembre, tout dort déjà. C’est donc le meilleur moment de planter les arbres et les rosiers qui sont vendus
« à racines nues ». Leurs grosses racines ont été mises à l’air et coupées à coups de sécateur, les petites radicelles ont disparu
ou séché au soleil. Bref ces arbres et ces rosiers ne peuvent ni boire ni manger.
On comprend donc pourquoi il est indispensable de les planter à « la sainte Catherine », pendant la saison de repos, quand
ils ont perdu leurs feuilles. Si on les déplaçait plus tôt (à l’époque où ils sont tout en feuilles), ils mouraient tout simplement
de soif !
Nos vivaces, c’est très différent : elles sont en pot, pleines de vie, de racines bien fraîches et de petites radicelles frémissantes.
Pourquoi attendre la saison du repos de la végétation pour les planter ? Cela sert à rien. Mieux encore, si vous les mettez
en terre dès septembre, comme la terre est encore chaude, elles commenceront tout de suite à pousser. C’est toujours ça de
gagné pour l’année suivante !
« Mais en septembre, tous mes massifs sont encore pleins de Dahlias et de fleurs annuelles… ou de mauvaises herbes…
comment faire pour planter tout de suite mes vivaces ? ».
’est tout simple. Faites comme les jardiniers d’autrefois qui mettaient tout en jauge (en enlevant le pot en plastique surtout), dans
C
un coin libre du potager ou au bout de massif. Sur un mètre carré, on plante ainsi provisoirement plus de 40 plantes.
L’intérêt ? Vos plantes on juste la place qu’il faut pour faire de nouvelles racines dans la terre de votre jardin. Elles accumulent donc des forces dès septembre, ce qui aidera à mieux pousser l’année suivante. Quand vos massifs seront libres,
nettoyés et bêchés, il vous suffira de transplanter vos plantes de la jauge à leur emplacement définitif. Pas de panique, prenez
votre temps : vous avez jusqu’à la fin mars pour faire ce petit déménagement…
Une énergie qui a justement été accumulée par les racines qui se sont réveillées bien avant !
On comprend alors pourquoi une vivace rustique plantée tôt, même s’il gèle encore le matin, sera bien plus belle et forte
qu’une vivace rustique que l’on aura plantée à la fin mai, quand tout le monde devient frénétique dans les jardineries…
PS : que les botanistes me pardonnent pour ma présentation très simplifiée de phénomènes aussi passionnants que complexes… Ils admettront toutefois qu’il y a du bon sens dans mes propos.
La Pépinière du Jardin du Morvan, sous la neige…
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CHAPITRE VI COMMANDES PAR CORRESPONDANCE, VISITE DE NOS PEPINIERES, INTERNET
COMMANDES PAR CORRESPONDANCE
La vente par correspondance est assurée par la pépinière du Jardin du Morvan
Date d’expédition :
Nous expédions vos plantes par la Poste.
- Les meilleures périodes sont mars/avril et septembre/octobre. La terre est en effet assez chaude pour que la reprise soit immédiate. Et les nuits assez fraîches et humides pour que les plantes ne souffrent pas de la chaleur.
Délai d’expédition :
- Les commandes reçues en mars/avril sont expédiées dans les 3 jours suivant la réception de votre bon de commande.
- Les commandes reçues en septembre/octobre sont expédiées dans les 3 jours suivant la réception de votre bon de commande.
VISITE DES DEUX PEPINIERES
La pépinière du Jardin du Morvan est ouverte :
- Tous les après-midi (sauf dimanche et jours fériés) de 14 à 18 heures,
du mardi 1er mars au samedi 30 avril 2016 et du lundi 22 aout au lundi 31 octobre 2016
La pépinière du Lac des Sapins est ouverte :
- Tous les après-midi, les mercredi, jeudi, vendredi et samedi
du mercredi 6 avril au mercredi 1er juin 2016 et du jeudi 1er septembre au mardi 2 novembre 2016
Sur rendez-vous le reste de l’année.
RETROUVEZ TOUTES NOS PLANTES SUR NOTRE CATALOGUE INTERNET
www.jardindumorvan.com
Sur la plupart des moteurs de recherche comme Google ou Yahoo, il suffit de taper jardin du morvan
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Printemps 2016
Utilisez ce bon de commande du mardi 1er mars au samedi 30 avril 2016
Le lundi 22 août 2016 un nouveau catalogue sera édité, avec des plantes différentes et un nouveau bon de commande
Chapitre I = Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
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Chapitre II = Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
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Chapitre III = Les fleurs qui acceptent la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
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Chapitre IV = Le cas particulier des Graminées
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PRIX UNIQUE : toutes les plantes sont à 5,90 Euros.
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Commande minimum 10 plantes
Soit........... Plantes à 5,90 Euros figurant dans une case = .................Euros
Plus participation aux FRAIS de PORT
- de 10 à 20 plantes :
15 Euros
- de 21 à 40 plantes :
19 Euros
- de 41 à 70 plantes :
24 Euros
- plus de 70 plantes : 10% du montant de la commande
+............... Euros (frais de port)
TOTAL GENERAL
1) Par courrier
paiement par chèque à la commande
à l’ordre de Thierry Denis
2) Par internet sur
www.jardindumorvan.com
vous pouvez payer
par chèque ou par carte bancaire
= .................Euros
En mars et avril : EXPEDITION DES PLANTES PAR LA POSTE dans les 3 jours suivant la réception de votre bon de commande.
Vos noms, adresse, téléphone et e-mail où nous pouvons vous joindre
Vos noms et adresse où vous souhaitez recevoir les plantes :
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......................................................................................................
......................................................................................................
......................................................................................................
IMPORTANT : Surtout, indiquez votre numéro de téléphone et votre e-mail (ils resteront strictement confidentiels).
C’est très important en cas de problème de livraison... (mieux vaut un mail ou petit coup de fil plutôt qu’un colis qui reste bloqué à la Poste !)
Conception graphique : Lechat et la Souris - 03 86 71 05 85 - Varennes-Vauzelles - INoRE GRoupE impression
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191
TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE I LES FLEURS QUI AIMENT LA BONNE TERRE
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
(6)
(7)
(8)
(9)
(10)
(11)
(12)
(13)
(14)
(15)
(16)
(17)
(18)
(19)
(20)
(21)
(22)
(23)
(24)
(25)
(26)
(27)
(28)
(29)
(30)
(31)
(32)
AGASTACHE RUGOSA ‘GOLDEN JUBILEE’
ANGELICA PACHYCARPA
AGERATINA ALTISSIMA ‘CHOCOLATE’
ASTER NOVAE ANGLIAE ‘ALMA PÖTSCHKE’
ASTER X ‘HENRI PICOT’
CHELONE OBLIQUA ‘SELECT FORM’
CHRYSANTHEMUM MAXIMUM ‘SNEHURKA’
DELPHINIUM BELLADONNA ‘CLIVEDEN BEAUTY’
DELPHINIUM BELLADONNA BELLAMOSUM
ECHINACEA PURPUREA ‘RUBINSTERN’
ECHINACEA PURPUREA ‘PRIMADONNA WHITE’
EQUISETUM CAMTSCHATCENSE
EUPATORIUM MACULATUM ‘ATROPURPUREUM’
GEUM FLORE PLENA ‘BLAZING SUNSET’
HELENIUM ‘FLAMMENDES KÄTHCHEN’
HELENIUM ‘KÖNIGSTIGER’
HELIANTHUS GIGANTEUS
KALIMERIS INCISA ‘MADIVA’
LOBELIA CARDINALIS
LOBELIA X ‘RUSSIAN PRINCESS’
LYSIMACHIA CLETHROIDES
MONARDA ‘SCORPION’
MONARDA ‘GARDENVIEW SCARLET’
MONARDA PUNCTATA
PHLOX MACULATA ‘NATASHA’
PHLOX PANICULATA ‘FUJIYAMA’
POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘JS CALIENTE’
POLYGONUM CAMPANULATUM
POLYGONUM MICROCEPHALA
RANUNCULUS ACONITIFOLIUS ‘FLORE PLENO’
RUDBECKIA FULGIDA var. DEAMII
THALICTRUM ROCHEBRUNIANUM
CHAPITRE II LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE
ORDINAIRE, MÊME SÈCHE
(33)
(34)
(35)
(36)
(37)
(38)
(39)
(40)
(41)
(42)
(43)
(44)
(45)
(46)
(47)
(48)
(49)
(50)
(51)
(52)
(53)
(54)
(55)
(56)
(57)
(58)
(59)
(60)
(61)
(62)
(63)
(64)
(65)
(66)
(67)
(68)
ACANTHUS MOLLIS LATIFOLLIUS
ACANTHUS ‘RUE LEDDAN’
ACANTHUS SPINOSUS
AGASTACHE ‘BLACK ADDER’
ALCEA ROSEA ‘NIGRA’
ALCHEMILLA MOLLIS ‘ROBUSTA’
ALLIUM MONTANUM ssp SENESCENS
ALLIUM MONTANUM ssp GLAUCUM
ALLIUM TUBEROSUM
ANAPHALIS MARGARITACEA
ANTHYLLIS VULNARIA var. COCCINEA ‘RED CARPET’
ARABIS PROCURENS ‘NEUSCHNEE’
ARCTANTHEMUM ARCTICUM ‘POLARSTERN’
ARMERIA MARITIMA ‘RUBRIFOLIA’
ARTEMISIA ‘CAMPHORATA’
ASCLEPIAS INCARNATA ‘ICE BALLET’
ASTER DUMOSUS ‘ROSENWITCHEL’
ASTER x HERVEYI ‘TWILIGHT’
ASTER HORIZONTALIS ‘LADY IN BLACK’
ASTER LINOSYRIS
ASTER X ‘NOLAY’
BAPTISIA AUSTRALIS MINOR
CALAMINTHA NEPETA ssp GLANDULOSA
CAMPANULA GLOMERATA
CAMPANULA PULLOIDES ‘G.F. WILSON’
CENTAUREA BELLA
CHAMAEMELUM NOBILE ‘TRENEAGUE’
CHRYSANTHEMUM INDICUM ‘BIENCHEN’
COMMELINA DIANTHIFOLIA
COREOPSIS VERTICILLATA ‘ZAGREB’
COREOPSIS VERTICILATTA ‘SUNBEAM’
CROCOSMIA x CROCOSMIFLORA
CROCOSMIA x CROCOSMIFLORA ‘SOLFATARE’
DIANTHUS CORSICUS
DIANTHUS ‘PIKE’S PINK’
ERIGERON ‘KARMINSTRAHL’
(69) ERIGERON KARVINSKIANUS
(70) ERYSIMUM x PULCHELUM ‘MOONLIGHT’
(71) EUPHORBIA CHARACIAS SSP WULFENII
(72) EUPHORBIA CYPARISSIAS ‘CLARICE HOWARD’
(73) EUPHORBIA POLYCHROMA ‘MAJOR’
(74) GAILLARDIA ARISTATA ‘BURGUNDER’
(75) GAURA LINDHEIMERI
(76) GAURA LINDHEIMERI ‘WHIRLING BUTTERFLIES’
(77) GAURA LINDHEIMERI ‘SPARKEL WHITE’
(78) GERANIUM ‘BROOKSIDE’
(79) GERANIUM ‘DILYS’
(80) GERANIUM x ‘PATRICIA’
(81) GYPSOPHILA PACIFICA
(82) HEMEROCALLIS ‘CRIMSON PIRATE’
(83) HEMEROCALLIS ‘JUDGE ORR’
(84) HYSSOPUS OFFICINALIS SSP. ARISTATUS
(85) IPHEION UNIFLORUM
(86) IPHEION UNIFLORUM ‘‘CHARLOTTE BISHOP’
(87) IRIS GIGANTICAERULEA
(88) LAVANDULA ‘RICHARD GRAY’
(89) LINARIA TRIORNITHOPHORA
(90) LUPINUS ‘EDELKNABE’
(91) LUPINUS ‘KASTELLAN’
(92) LUPINUS ‘KRONLEUCHTER’
(93) LYTHRUM VIRGATUM ‘DROPMORE PURPLE’
(94) NEPETA ‘SIX HILLS GIANT’
(95) OENOTHERA XXX
(96) PARONYCHIA KAPELA
(97) PHLOX SUBULATA ‘EMERALD CUSHION BLUE’
(98) PHLOX SUBULATA ‘MAISCHNEE’
(99) PHLOX SUBULATA ‘CORAL EYES’
(100) POLYGONUM CAPITATUM
(101) RUDBECKIA TRILOBA
(102) SALVIA NEMOROSA ‘CARADONNA’
(103) SANGUISORBA MENZIESII
(104) SAPONARIA OFFICINALIS ‘ROSEA PLENA’
(105) SATUREJA ALTERNIPILOSA
(106) SCABIOSA OCHROLEUCA
(107) SEDUM AIZOON ‘AURANTIACUM’
(108) SEDUM ‘AUTUMN CHARM’
(109) SEDUM ‘AUTUMN FIRE’
(110) SEDUM FLORIFERUM ‘WEIHENSTEPHANER GOLD’
(111) SEDUM ‘MATRONA’
(112) SEDUM SIEBOLDII
(113) SEDUM SPECTABILE ‘ICEBERG’
(114) SEDUM SPURIUM ‘FULDAGLUT’
(115) SERATULA SEOANII
(116) STACHYS ‘BIG EARS’
(117) SUCCISELLA INFLEXA ’FROSTED PEARL’
(118) TANACETUM PARTHENIUM ‘TETRA WHITE’
(119) TEUCRIUM HYRCANICUM
(120) THYMUS CITRIODORUS ‘BERTRAM ANDERSON’
(121) THYMUS LONGICAULIS ODORATUS
(122) THYMUS VULGARIS ‘FLEUR PROVENCALE’
(123) TRADESCANTIA VIRGINIANA ‘RUBRA’
(124) VERBENA BONARIENSIS
(125) VERONICA X CANTIANA ‘GEORGIA BLUE’
(126) VIOLA ‘BOWLES BLACK’
(127) VIOLA CORNUTA ‘REBECCA’
CHAPITRE III LES PLANTES QUI SUPPORTENT LA
CONCURRENCE DES RACINES DES ARBRES
(128) ADENOPHORA ‘HEMELSTRALING’
(129) ANEMONE CANADENSIS
(130) ANEMONE ‘COUPE D’ARGENT’
(131) ANEMONE HUPEHENSIS ‘SEPTEMBER CHARM’
(132) ANEMONE ‘HONORINE JOBERT’
(133) ANEMONE X LIPSIENSIS ‘PALLIDA’
(134) AQUILEGIA CAERULEA ‘LOUISIANA’
(135) AQUILEGIA CAERULEA ‘VIRGINIA’
(136) AQUILEGIA VULGARIS
(137) ARUM ITALICUM ‘MARMORATUM’
(138) ASPERULA LILACIFLORA
(139) ASPERULA TAURINA
(140) ASTER DIVARICATUS
(141) BEGONIA EVANSIANA
(142) BRUNNERA MACROPHYLLA
(143) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘LISDUGGAN’
(144) CAMPANULA LATILOBA
(145) CAMPANULA LATILOBA ‘ALBA’
(146) CENTAUREA MONTANA ‘JORDY’
(147) CLAYTONIA SIBIRICA ‘ALBA’
(148) CONVALLARIA MAJALIS ‘ROSEA’
(149) DICENTRA EXIMIA
(150) DICENTRA SPECTABILIS
(151) DIGITALIS PURPUREA ‘ALBIFLORA’
(152) DISPOROPSIS PERNYI
(153) EPIMEDIUM GRANDIFLORUM KOREANUM
(154) EPIMEDIUM PERRALCHICUM ‘FROHNLEITEN’
(155) EPIMEDIUM VERSICOLOR ‘CUPREUM’
(156) EPIMEDIUM X ‘ORANGE KONINGIN’
(157) EUPHORBIA AMYGDALOIDES ‘PURPUREA’
(158) EUPHORBIA ROBBIAE
(159) FRAGARIA VESCA ‘ILLA MARTIN’
(160) FRAGARIA VESCA ‘FLORE PLENA’
(161) FUCHSIA ‘THERESE DUPUIS’
(162) GERANIUM X CANTABRIGIENSE
(163) GERANIUM ENDRESSII
(164) GERANIUM MACRORRHIZUM ‘CZAKOR’
(165) GERANIUM MACRORRHIZUM ‘WHITENESS’
(166) GERANIUM MACULATUM ‘EXPRESSO’
(167) GERANIUM X MAGNIFICUM
(168) GERANIUM NODOSUM
(169) GERANIUM OXONIANUM ‘CLARIDGE DRUCE’
(170) GERANIUM ‘ST OLA’
(171) HELLEBORUS ORIENTALIS ‘RED LADY’
(172) HELLEBORUS ORIENTALIS ‘WHITE SPOTTED LADY’
(173) OPHIOPOGON PLANISCAPUS ‘NIGRESCENS’
(174) PACHYSANDRA TERMINALIS ‘GREEN CARPET’
(175) PERSICARIA RUNCINATA ‘NEEDHAM’S FORM’
(176) PHLOMIS RUSSELIANA
(177) PHYSALIS FRANCHETTI ‘ZWERG’
(178) POLYGONATUM VERTICILLATUM RUBRUM
(179) POLYGONUM FILIFORME
(180) POLYGONUM RUNCIFORME
(181) POLYGONUM TENUICAULE
(182) SAXIFRAGA STOLONIFERA CUSCUTIFORMIS
(183) TRICYRTIS ‘SAMURAI’
(184) TRICYRTIS ‘SHIMONEA’
(185) VINCA MINOR ‘ATROPURPUREA’
(186) VINCA MINOR ‘AUREOVARIEGATA’
(187) VINCA MINOR ‘FLORE PLENO’
(188) VINCA MINOR ‘GERTRUDE JEKYLL’
(189) VIOLA CANADENSIS
(190) VIOLA SORORIA ALBIFLORA
CHAPITRE IV
LE CAS PARTICULIER DES GRAMINÉES
(191) CAREX BUCHANANII ‘FIRE FOX’
(192) CHASMANTHIUM LATIFOLIUM
(193) DESCHAMPSIA CAESPITOSA ‘TAUTRAGER’
(194) DESCHAMPSIA CAESPITOSA ‘GOLDSCHLEIER’
(195) PANICUM VIRGATUM ‘HANSE HERNS’
(196) PENNISETUM MACROURUM
(197) PHALARIS ARUNDINACEA ‘STRAWBERRIES
AND CREAM’
(198) SPOROBOLUS HETEROLEPSIS
CHAPITRE V
LES ANGOISSES DU JARDINIER
CHAPITRE VI
COMMANDES ET VISITES DES PÉPINIÈRES
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PEPINIERE du LAC DES SAPINS - 69240 Marnand - ✆ 04 74 64 24 15
- Vente sur place l’après-midi, le mercredi, jeudi,
vendredi et samedi du mercredi 6 avril au mercredi 1er juin 2016 et
du jeudi 1er septembre au mardi 2 novembre 2016.
- Sur rendez-vous le reste de l’année.
La Chapelle de Mardore
Roanne
Paris
Thizy
Cublize
PÉPINIÈRE DU
LAC DES SAPINS
Lac des Sapins
MONTS DU
BEAUJOLAIS
Lyon
Villefranche
Les
Ponts
Tarrets
Amplepuis
Tarare
LYON
LE JARDIN DU MORVAN - 58370 Larochemillay - ✆ 03 86 30 47 20
Paris
Auxerre
- Vente par correspondance
- Vente sur place tous les après-midi, de 14h à 18h,
sauf dimanche et jours fériés,
du mardi 1er mars au samedi 30 avril 2016 et
du lundi 22 août au lundi 2 novembre 2016.
- Sur rendez-vous le reste de l’année.
Avallon
Lyon
Parc Naturel
du
MORVAN
Paris
MORVAN
Château-Chinon
Lyon
LE JARDIN DU MORVAN
à Larochemillay
Trajet : une heure et demi de NEVERS
une demi-heure d’AUTUN
Autun
Nevers
Luzy
Conception graphique : Lechat et la Souris - 03 86 71 05 85 - Varennes-Vauzelles - Impression :
inoRE GRoupE impression - 03 86 71 05 70
Trajet : une demi-heure de ROANNE
une heure de LYON
THIERRY DENIS
L405_2016020008_PRINT2016_C.indd 4
29/02/2016 09:31