Hérésie - Association des Cercles Etudiants

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érésie
N°1 > Novembre 2010
Le Journal Des Cercles Etudiants De l’ULB
Les Ateliers d’ULB
CULTURE
La Saint-Verhaegen et l’engagement
Pierre de Maret, Portrait du Pro-Recteur
L’ Agenda d’ULB CULTURE
Les événements organisés par les
cercles de l’ULB
L’anniversaire d’un octogénaire, le CDH
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érésie
Le Journal Des Cercles Etudiants De l’ULB
Editeur Responsable : Laureline Cattelain
Directeur de la publication : Adrien Leleu
Rédacteur en chef : Anthony Spiegeler
Responsable Agenda : Lise Nakhlé
Ont participé à ce numéro : Julie Hanssens,
Mathilde Gyseliynck, Roxanne Dehenain, Jimmy
Coll, Lucie Boute, Patrick Hannot, Laureline
Cattelain, Kevin Giraud, Max De Wilde, François
Detemmerman, Radio Campus, la Coordination
Environnementale de l’ULB, Aimer à l’ULB,
Photographies : Alexandre Vandenbussche
Crédits Photographiques :
Pierre Morel, Wim Delvoy
Remerciements : ULB Culture, Radio Campus, la
Coordination Environnementale de l’ULB, Aimer
à l’ULB, sans oublier Pierre de Maret.
Impression : Les Presses Universitaires de Bruxelles
Hérésie
4 Présentation de l’A.C.E.
5 La Saint-Verhaegen et l’engagement
8 Le festival belge de la chanson estudiantine 2010
10 Pierre de Maret, Portrait du Pro-Recteur
12 Présentation de la Coordination Environnementale
14 L’anniversaire du Cercle d’Histoire
16 Musique de l’ULB : THE MERIDIANS
18 Francis Alÿs, A story of Deception
20 Le projet NEEM : un forage révélateur
22 Sex & The University (Aimer à l’ULB)
24 30 ans de Radios libres en Belgique
26 Histoire de Bruxelles : Le Meyboom
29 Le Cercle des Romanes
30 Le cimetière d’Ixelles
Avec le soutien de la Commission Culturelle
32 Le Centre de recherches archéologiques de l’ULB
34 Quel avenir pour le folklore ?
35 Deuxième partie du Cycle Maxime Steinberg
36 Les Ateliers d’ULB CULTURE
40 L’Agenda Culturel & La Selection de Lise
HERESIE, NOVEMBRE 2010
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Hérésie
L’ Association des Cercles Etudiants
par Adrien Leleu, Président de l’ A.C.E.
Mieux connue sous l’acronyme ACE, l’Association des
Cercles Etudiants regroupe trente Cercles membres qui
ont en commun de toucher directement les étudiants,
soit à travers leurs études (les Cercles facultaires et de
section), soit à travers leur origine géographique (les Régionales). De par leur nombre de membres et leur histoire, ces Cercles occupent une place importante au sein
de l’ULB : ils ont à coeur d’animer le campus, de promouvoir les valeurs de notre Alma Mater et d’entretenir
notre folklore ! Car l’Université ne se réduit pas à des
études avec un diplôme à la clé : forte de près de 23.000
étudiants, l’ULB est un microcosme riche en diversités.
Aller à la rencontre des autres, en dehors des cours, dans
la vie réelle, est essentiel pour élargir vos perspectives !
Parce qu’il n’y a pas non plus que la guindaille qui
compte, l’ACE ne se limite pas à gérer les activités folkloriques (Baptêmes, TD’s, Cantus et Saint-Verhaegen),
son rôle est aussi de représenter les Cercles membres
auprès des autorités de l’ULB. En tant que structure
étudiante, l’ACE siège à la Commission Culturelle (qui
gère la septantaine d’associations présentes au sein de
l’ULB et octroie des subsides à de nombreux événements) et à la Commission des Affaires Sociales Etudiantes (qui coordonne l’action sociale en faveur des étudiants et participe à l’amélioration de leur milieu de vie).
Sur le terrain, l’ACE a pour mission de coordonner, grâce
à l’enthousiasme de ses quinze délégués, différentes actions menées par les Cercles dans les domaines de la Culture, du Social, de l’Environnement et bien sûr du LibreExamen. Le but premier est de développer des synergies
entres les Cercles et rassembler ainsi plus d’étudiants
issus de différentes facultés, pour des activités de meilleure qualité et des causes plus grandes. Un exemple ? Ce
vendredi 12 novembre, aura lieu la désormais traditionnelle Quête sociale en faveur de CAP 48. L’année passée,
3.800 € ont été récoltés par les Cercles. Espérons que record sera battu : nous comptons sur vous pour réserver
un bon accueil aux étudiants qui rôderont, une bonne
partie de la journée, dans différents quartiers d’Ixelles !
Parmi les projets lancés depuis la rentrée, vous en tenez
un entre les mains (ou sur votre écran d’ordinateur) :
L’Hérésie, le journal des Cercles étudiants. Le projet ex-
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istait déjà par le passé mais n’a malheureusement pas fait
long feu... Cette fois-ci, nous avons développé des partenariats avec divers acteurs ulbistes pour mieux préparer
ce nouveau journal ; c’est ainsi que nous travaillons en
collaboration avec ULB Culture pour joindre, à chaque
numéro, une rubrique “Agenda Culturel” (du nom de
cet ancien périodique qui a cessé de paraître en 2007). Si
l’envie vous prend de nous rejoindre dans cette aventure
et participer à la rédaction des prochains numéros, contactez-nous par mail à l’adresse : [email protected]
Un autre projet que vous avez probablement tenu en
mains dernièrement (du moins nous l’espérons), c’est
le fameux gobelet réutilisable ! Fabriqué en 75.000 exemplaires à l’effigie de notre Alma Mater, ce gobelets
réutilisables fait doucement (mais sûrement) partie des
habitudes dans les Cercles. Depuis le 20 septembre, date
de lancement du projet, ce sont près de 150.000 gobelets
jetables qui ont évité le chemin des poubelles à ordures
ménagères (hé oui ! ils ne sont pas recyclables !) : nous
pouvons ainsi dire que l’objectif “réduction des déchets”
a été atteint, reste maintenant à pérenniser le système…
et, qui sait ?, à l’étendre à d’autres secteurs de l’ULB ?
Nous ne manquerons évidemment pas de vous présenter
d’autres projets dans les pages et éditions suivantes. Mais
il est temps maintenant de vous laisser profiter de ce premier numéro qui, nous l’espérons, vous plaira. Rappelezvous que l’ULB vit pour vous et grâce à vous. Comme
nous, Cercles étudiants, refusez de voir notre Alma Mater s’endormir sur ses syllabus, réveillez-la, animez-la !
Bonne lecture !
Hérésie
par Laureline Cattelain
Cette année, Rendez-vous le Vendredi 19 Novembre
Le 20 novembre 1939, l’Association générale
des étudiants décide de ne pas faire de cortège et de le remplacer par une collecte au
profit des familles et des enfants des soldats
mobilisés. Elle fait de même en 1940 et 1941.
En 1942, la Saint-Verhaegen s’exile à Londres,
où un banquet est organisé à l’hôtel Rembrandt et réunit des étudiants qui ont quitté la
Belgique pour participer de manière active à
la lutte libératrice. Des discours sont ainsi prononcés par les étudiants et par un membre
du Conseil d’Administration de l’Université.
Un étudiant resté en Belgique nous livrera ce
témoignage émouvant relaté dans la Revue
de Médecine et de Pharmacie de Décembre 1945 : Octobre 1942. Prison de Saint-Gilles.
« J’ai croisé dans les couloirs de vieux professeurs, grossièrement vêtus de chandails de
laine, chaussés de lourds souliers. Je savais
que dans de nombreuses cellules, il y avait
des anciens de Bruxelles et des étudiants ».
Novembre 1942. La Saint-V approche. Il vient
d’être condamné à mort et attend son exécution. Il s’évade le lendemain et rejoint la
Royal Air Force mais avant de partir, il veut
dire adieu à ceux qui restent. « Je grimpe
sur la table de ma cellule et, à tue-tête, je
chante : Semeurs vaillants du rêve… L’écho
me répond de toutes les cellules. Ce ne sont
pas seulement ceux de l’U.L.B., mais tous qui,
du fond de leur cachot, répètent ce chant
de liberté. Jamais je n’ai chanté avec tant
de conviction. Quand nous arrivâmes au
troisième couplet, ce couplet que l’on connaît si mal, nous l’entonnâmes comme un serment que nous nous faisions mutuellement »…
Aux rêves de notre âge
Larges ambitieux
S’il était fait outrage
Gare à l’audacieux !
Si l’on osait prétendre
Y mettre le holà
Liberté, pour défendre
Tes droits, nous serions là.
Et de poursuivre: “Il me fallut une volonté de
fer, pour ne pas couper dans un sanglot, le
dernier vers. Nous étions tous debouts : le
chant reprit en chœur, un chant des Etudiants,
comme jamais une Saint-Verhaegen n’en
avait entendu. Nous avions retrouvé l’ULB”
La seconde Saint-Verhaegen d’exil eut lieu
l’année suivante, en 1943, dans les locaux de
l’Université de Londres. Lors des discours, un
ancien de l’ULB, député travailliste, rappela
les liens unissant les deux universités. D’autres
célébrations eurent lieu à New-York, Lisbonne
et au Congo (encore belge et participant activement à la lutte contre l’Allemagne nazie).
Pendant cette période troublée, d’autres
étudiants ou anciens, n’ont pas manqué
de se souvenir des idées et principes défendus par notre Alma Mater et ce que ce 20
novembre représente à leurs yeux... Plusieurs documents d’archives, écrits dans des
camps de prisonniers, peuvent en témoigner.
Le 20 novembre 1944 vit la réouverture officielle de l’Université qui fut marquée par un
cortège s’arrêtant à la statue de Théodore
Verhaegen, au Soldat Inconnu, au monument
à Francisco Ferrer, pour se terminer par une séance solennelle à 15h au Palais des Beaux Arts.
Les autres festivités ne reprirent qu’en 1945.
Cette année-là, la Saint-V revient après six ans
d’absence, dans les rues de Bruxelles. Cette
première année est assez spéciale et les esprits sont encore marqués par la guerre, mais
rapidement le cortège reprend sa place dans
la vie de la capitale. Les étudiants de l’aprèsguerre ne viennent plus du même milieu que
leurs prédécesseurs, l’Université s’est, en effet, ouverte à des étudiants issus d’une classe
plus modeste et plus engagée politiquement.
Dès 1946, le quotidien La Libre Belgique relate
l’envahissement des écoles « commis » par
les étudiants la veille de la Saint-Verhaegen
l’année précédente : « … ils lancèrent des
grenades fumigènes et commirent quelques
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Hérésie
autres exploits inspirés de la plus haute culture
intellectuelle et du plus vif respect de la propriété privée. » Mais on connaît, évidemment
le parti pris de ce journal, très conservateur à
l’époque. Encore aujourd’hui, les écoles secondaires bruxelloises sont visitées par les « pennés » le matin de la Saint-V, dans une ambiance
relativement bon enfant... Par ailleurs, les relations avec la police ont été plus qu’houleuses
jusqu’il y a quelques années : par exemple, en
1963, un violent matraquage policier, relaté
par le journal La Dernière Heure, se déroula
sur la Grand Place. Les mêmes agents ont
aussi attendu les étudiants devant les écoles
pour les empêcher de troubler les classes.
Mais si les étudiants sont turbulents, ils savent
aussi se positionner par rapport à l’actualité.
En 1961 avec « ONU soit qui mal y pense », les
chars sont escortés par quelques « casques
bleus » et des « bombes » sont lancées ; en
1966, les étudiants se mobilisent pour obtenir la
Plaine des manœuvres comme second campus ; en 1981, ils militent pour la dépénalisation
de l’avortement. En 1975, par contre, la Saint-V
n’a pas eu lieu en raison de l’opposition au projet de révision de la législation concernant le
financement de l’enseignement universitaire.
C’est dans l’après-midi du 20 novembre que se
déroule le fameux cortège folklorique où, dans
le vacarme des chars, au son des sonos ou fanfares, les étudiants s’abreuvent à volonté après
le choix du char et l’acquittement d’un forfait.
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Le rendez-vous est pris vers 14h au Sablon bien
que certains étudiants, appelés « contrôles
clash », se remettant tout juste du TD pré-Saint-V,
soient déjà présents afin d’assurer la sécurité à
l’entrée de la place. En effet, depuis quelques
années, la sécurité est une des conditions
majeures pour la réalisation de l’évènement
en collaboration avec la Police de Bruxelles.
Le départ est annoncé lorsque le fameux Jury
des chars aura pris place dans la tribune lui étant
réservée. Le cortège s’ébranle alors vers le bas
de la ville, sous la surveillance des délégués de
l’A.C.E. et de leurs homologues flamands de la
B.S.G, postés à chaque char, pour se terminer
devant la Bourse avec le traditionnel Semeur !
L’itinéraire s’est modifié de nombreuses fois
suivant les travaux de la voirie et les diverses
transformations du paysage urbain de la capitale. Les différents programmes conservés font
mention de ces changements. On peut toutefois, pour les Saint-V plus anciennes, repérer les
étapes phares comme l’arrêt à la rue des Sols,
site des anciens locaux de l’Université avant son
déménagement sur le Solbosch ; le Manneken
Pis revêtu de la penne étoilée ; le passage par
la Grand-Place où divers commentateurs de
l’évènement racontent les altercations avec
les marchandes de fleurs, ainsi que quelques
chants bien choisis entonnés à l’encontre
des bourgeois sur les marches de la Bourses.
A la fin du cortège, les étudiants se dispersent
ensuite dans les différents cafés de la ville pour
atterrir, le matin, au Bois de la Cambre pour
la soupe à l’oignon chez la Moeder Lambic...
Aujourd’hui, de retour sur le Solbosch, on assiste au brûlage des décors, pour continuer à la
Jefke par un TD Saint-V géré par l’A.C.E. Auparavant, depuis le rectorat de Georges Verhaegen, l’ULB louait un chapiteau pour la soirée
du 20 novembre, cette location sera ensuite
confiée à l’A.C.E. (encore et toujours nous)
sous le rectorat de Françoise Thys-Clément.
Hérésie
Anciens thèmes de Saint-V :
1938 : Le fascisme.
1946 : Le lauréat.
1947-1948 : ?
1949-1951 : ? - Libre-examen.
1952 : La jonction (Nord-Midi) - A bas la calotte.
1953 : L’amnistie
1954 : Autres temps… autres mœurs !
1955 : Les guerres scolaires - In calotta vevenum.
1956 : La guerre interplanétaire.
1957 : Spoutnik et les fusées - A bas la calotte.
1958 : L’expo 58 - A bas la calotte.
1959 : 125 Ans - La pensée ne doit jamais se soumettre.
1960 : L’austérité.
1961 : ONU soit qui mal y pense.
1962 : L’œcuménisme.
1963 : L’antimilitarisme.
1964 : Saint-V équestre.
1965 : ? - A bas la calotte.
1966 : Le péril jaune - VUB manœuvres ULB.
1967 : Saint-V des Saints
1968 : Saint-V olympique.
1969 : Part(ur)ition de l’ULB - A bas la calotte.
1970 : La pollution.
1971 : Saint-V impériale (fête du Shah d’Iran)
1972 : La pénurie des sens (problèmes pétroliers).
1973 : On en a Plaine le KUL.
1974 : L’inflation calotante.
1975 : Saint-V ANNULEE. Médaille : Saint-V de deuil.
1976 : Le schisme de l’église.
1977 : La régionalisation.
1978 : Rencontre du 3e pape.
1979 : Mille ans de pucelles.
1980 : Saint-V de misère - Rat le bol.
1981 : Dépénalisez l’avortement.
1982 : Allons enfants de l’apathie.
1983 : Saint-V de moutons.
1984 : Le déclin scientifique - E=CM2.
1985 : Contre l’apartheid.
1986 : L’an saignant.
1987 : Les intégristes aux puces dei.
1988 : Les droits de l’homme - Pine Hochet – Ral bol
Et naturellement la 100e Saint-V.
1989 : Liberté de sex primer.
1990 : Le pacifisme.
1991 : Ca va Zaïre !
1992 : Con s’separe pas.
1993 : Insanitatis splendor (encyclique Jean-Paul II).
1994 : Ils étaient là, merci - 50 ans après (Groupe G).
1995 : En Saignée (ACE-BSG)
Otan savoir (BSG).
1996 : Démocratie - Pas des mots gratuits (ACE-BSG)
Touche pas à mon St-Vé (BSG).
1997 : L’an pire des médias Sensation n’est pas raison.
1998 : L’étroit de l’homme dégradation universelle.
1999 : Coïto ergo sum.
2000 : Débloquons Anvers et contre tout.
Hopelijk valt De Winter vroeg in Antwerpen.
2001 : God blesse la paix - God, te vreden gecrasht.
2002 : CDH : Calotins dangereusement hypocrites.
CD&V : Caloten dood & vrolijk.
2003 : 1888-2003 Arme de protection massive Let the pope rest.
2004 : A la redécouverte de la St-V herondekt.
2005 : La réunion fait la force.
2006 : 150 ans de fraternité.
2007 : Scientia Vincere Tenebras !
2008 : Crise de liquidité Crisis van het (beurs) klimaat.
2009 : Niqab Ni Calotte ? Niet gedoekt noch kalot.
2010 : Een gelaten regering... laisser faire et en rire ?
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Hérésie
36e édition du Festival Belge de la Chanson Estudiantine
par Le comité du Festival du Cercle Polytechnique
Ce vendredi 12 novembre, le Cercle Polytechnique de l’Université Libre de Bruxelles
organise son traditionnel Festival Belge de
la Chanson Estudiantine dans le grand auditoire Paul-Emile Janson, à partir de 20h.
ULBistes. Le Festival s’étendit progressivement sur deux puis trois jours, se transformant en une enhaurme activité qui comprend à l’heure actuelle des éliminatoires,
un rallye-café et un TD Festival, tous deux
précédant le Festival proprement dit.
C’est un public estimé actuellement entre
Bref historique
1.000 et 1.500 personnes qui vient assister
C’est en 1974 que le Cercle Polytechnique à cette gigantesque fête de la chanson
décida, face au déclin de la chanson es- et qui renouvelle son répertoire grâce au
tudiantine, d’organiser pour la première programme distribué au cours de la soirée.
fois une grande activité consacrée au
chant folklorique dans le but de continuer Principes généraux du Festival
à faire vivre celui-ci et de participer au
renouvellement de son répertoire. Le suc- Afin de perpétuer l’esprit de la chanson escès de cet événement alla croissant et bi- tudiantine et le renouvellement de celleentôt les universités de Mons et de Liège, ci, le Festival propose donc à des équipes
ainsi que des écoles d’enseignement su- de deux à six personnes de présenter une
périeur vinrent se joindre aux participants chanson originale et d’interpréter une
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Hérésie
chanson éditée lors du Festival. Pour s’assurer de la qualité des chansons présentées
au Festival, des éliminatoires se déroulent en général entre une semaine et quinze jours
avant l’enhaurme événement. Lors de cette séance, le jury écoute les candidats, élimine éventuellement certains groupes et surtout, conseille les équipes sur les points à améliorer. Le soir même du festival, le jury établit un classement des groupes et décerne, en
plus des prix remis aux meilleurs, une série de prix spéciaux (tel le prix de la chanson la plus
polissonne, la plus endormante, la plus lourde...). Le texte des chansons présentées est
publié dans un programme distribué lors du Festival, ce qui permet de les chanter par la
suite (par exemple aux cantus) et d’inclure les textes les plus appréciés dans les missels.
Un événement ouvert à tous
Le Festival ne se limite pas à l’ULB. En effet, le concours accueille chaque année une petite
quinzaine de groupes venant non seulement de l’ULB, mais également d’autres universités
et instituts d’enseignement supérieur (VUB, UCL, UMons, ERM, Hautes Écoles...). Le Festival
ayant pour mission d’initier le plus grand nombre de personnes à la chanson estudiantine,
il est ouvert à tout le monde : étudiants ou anciens, baptisés ou non. Contrairement à une
idée largement répandue, le Festival n’est donc pas une activité réservée aux baptisés !
Infos pratiques :
-
Vendredi 12 novembre au Janson à partir de 20h
Préventes : 5 € / 7 € / 10 € (membre CP / étudiant / bourgeois)
Sur place : les prix des préventes sont majorés de 2 €
Préventes du lundi 8 au mercredi 10 novembre de 12h à 14h
et le vendredi 12 de 12h à 18h au bâtiment F1, entre les deux restaurants.
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Hérésie
Pierre de Maret, Portrait du Pro-Recteur
par Patrick Hannot, délégué social et librex de l’A.C.E,
Doctorant en psychologie & étudiiant en philosophie
teau. En mai 1968 il termina sa rhétorique ce qui
ne l’empêcha pas de participer à l’occupation de
l’ULB. Dans la plus parfaite
illégalité, il logea dans les
locaux universitaires et se
promena avec, en poche,
les clefs du bâtiment A.
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Un homme à la silhouette
élégante s’installe au pupitre du Janson : Pierre de
Maret s’apprête à donner
son cours d’anthropologie
sociale et culturelle aux
étudiants de première année. Son sourire adoucit
l’impression que pourrait
laisser ses cheveux gris et ses
fines lunettes d’intellectuel.
Le cours commence, la
voix est claire, le terme
précis. Quarante mille
étudiants l’ont déjà écouté. Un chiffre impressionnant, même pour un
professeur qui enseigne
depuis trente-deux ans.
la Sabena. Cependant
c’est auprès d’une grandmère que s’est déroulé
une partie de son enfance,
après la séparation de ses
parents. Ses grand-mères
semblent avoir eu beaucoup d’influence sur lui.
L’une fut championne de
bridge et de tennis, l’autre
fréquenta des artistes célèbres, fut amie des surréalistes dont René Magritte
et fut l’amante du peintre
expressionniste Paul Maas
; une aventure amoureuse
dont s’inspirera Jacqueline Harpman pour écrire
“La plage d’Ostende”.
Pierre de Maret est né à
Uccle au début de l’année
1950 mais il a passé sa petite enfance en Espagne
où son père représentait
L’adolescence de Pierre de
Maret fut bruxelloise. Dans
les années 1960, il habita
à Boitsfort et fréquenta
l’athénée Robert Cat-
L’époque était agitée.
La jeunesse se révoltait.
Même si la rentrée 1968 fut
plus sage pour Pierre de
Maret qui s’inscrivit officiellement à l’ULB, le temps
des revendications et des
protestations n’était pas
terminé pour lui. Bien intégré dans la mouvance
soixante-huitarde, il milita
contre la guerre du Vietnam et le régime des colonels en Grèce. Il occupa,
avec d’autres étudiants,
le bureau du recteur dont
il fut expulsé manu militari.
Pierre de Maret prépara
simultanément une licence
en sciences sociales et
une licence en histoire de
l’art et archéologie. Il faut
dire que deux rencontres
influencèrent le jeune étudiant. Tout d’abord celle
de l’anthropologue et cinéaste belge Luc de Heusch qu’il connut par sa
grand-mère et qui fut sans
doute à l’origine de son intérêt pour l’anthropologie.
Hérésie
Puis celle de l’archéologue belge Da- président du conseil scientifique du Muniel Cahen qui lui proposa d’entrer au sée royal de l’Afrique centrale, président
FNRS aussitôt ses diplômes en poche. de l’Academia Belgica de Rome, administrateur des Universités de Paris VI et
Voilà notre jeune chercheur parti pour des Lille II, membre de l’Académie Royale
fouilles archéologiques au Katanga, prov- de Belgique, board member de la Euince du Congo. Il fait Kinshasa-Lubumbashi ropean University Association, et il vient
en Land Rover, un trajet qui lui prend une d’être nommé tout récemment, par le
quinzaine de jours. Il travaille sur des sites gouvernement espagnol, membre d’un
datant de l’âge du fer, parcourt environ comité de cinq sages chargés d’élaborer
dix-mille kilomètres. Mais comme il est tout les stratégies des universités d’Espagne.
autant anthropologue qu’archéologue,
il étudie également les Lubas, un impor- Que cette énumération impressionnante
tant groupe ethnique du Katanga... Inu- ne nous trompe pas. Pierre de Maret n’est
tile donc de préciser que Pierre de Maret pas devenu un gestionnaire politique
parle plusieurs langues d’Afrique centrale. coupé du monde. Il reste avant tout un
chercheur et un professeur. Mais Pierre
Rentré à Bruxelles, chargé de certains de Maret, c’est aussi un souvenir pour
cours à l’ULB, Pierre de Maret présente sa bon nombre d’étudiants. Ceux qui ont
thèse en 1978 et le jeune anthropologue- participé à la Saint-Verhaegen pendant
archéologue-africaniste est reçu Docteur ses années de rectorat se souviennent
en Philosophie et Lettres. Il devient profes- d’un homme sérieux n’hésitant pourtant
seur en titre et conseiller du recteur pour pas à plaisanter et rire avec les étudiles relations internationales. Doyen de la ants, d’un homme distingué n’hésitant
faculté de Philo et Lettres de 1989 à 1993, pas non plus à tenir à la main une énorme
alors qu’il s’implique de plus en plus dans choppe en étain remplie de bière et
la gestion de l’université, c’est assez na- trinquant avec le bourgmestre Freddy
turellement que ses collègues lui conseil- Thielemans ou d’autres anciens de l’ULB.
lent de se présenter à la fonction de recteur. Il devient recteur de l’ULB en 2000, S’il est quelques personnages d’exception
fonction qu’il occupera jusqu’en 2006 et dans le monde académique, Pierre
qui lui vaudra d’être nommé Baron par de Maret est certainement du nomle Roi. Après ces six années passées à la bre. Voici donc l’homme qui dirige nos
tête du corps académique, Pierre de travaux. Je lui présente tout mon respect.
Maret devenu pro-recteur, ne s’attendait
pas à devoir reprendre cette fonction.
C’est pourtant la tâche qui lui incombe
suite à la démission de son successeur
Philippe Vincke, le 21 septembre dernier.
Comme on peut l’imaginer, l’emploi du
temps de Pierre de Maret est très chargé.
Pourtant tous ses étudiants vous diront
qu’il est très disponible. Voilà qui semble paradoxal, mais qui peut s’expliquer
par l’intérêt qu’il porte avant tout à sa
fonction d’enseignant et à son rapport
avec les étudiants. Il faut reconnaître
que c’est une prouesse. Qu’on en juge :
Pierre de Maret, pro-recteur, et actuellement recteur ad interim, est également
11
Hérésie
La Coordination Environnementale : une cellule active !
Pour clore en beauté une année de sensibilisation à la problématique des déchets, l’ULB participe officiellement à la
Semaine européenne de la réduction des
déchets (qui aura lieu du 22 au 26 novembre prochain). Deux actions sont à retenir :
“Eco-guide des déchets à l’ULB”
Il centralise toute l’information utile en un
seul document et invite à réduire ses déchets autant qu’à bien trier. Seize filières de
tri ont d’ailleurs été progressivement mises
en place sur nos campus. Mais comment
s’y retrouver ? Qui fait quoi ? Comment ne
pas se tromper ? Comment réduire les volumes ? Vous trouverez toute l’information
utile dans l’eco-guide qui sera consultable
en ligne dès le 22 novembre sur le www.ulb.
ac.be/environnement Cependant si vous
souhaitez une version papier n’hésitez pas
à nous le demander par email [email protected], nous nous ferons un plaisir de vous l’envoyer par courrier interne.
emballage dévié de sa fonction initiale
pour être utilisé dans la vie quotidienne.
Renseignements : [email protected]
La Coordination Environnementale espére avoir le plaisir de vous rencontrer au
vernissage de l’exposition qui aura lieu
le mardi 16 novembre, à 12 h au Foyer
Culturel du Solbosch. Ce sera l’occasion
de découvrir en primeur “l’éco-guide déchets à l’ULB”, les meilleures photos du concours et de discuter sur nos projets futurs.
Pour 2011 le thème de la Coordination Environnementale sera pour ses actions de sensibilisation l’énergie (et/ou l’alimentation).
Un projet en tête ?
Vous avez envie de vous impliquer ? La Coordination Environnementale lancera très
prochainement un appel à projet en vue
d’améliorer l’empreinte environnemental
de nos campus. Cet appel à projet sera
exclusivement réservé à la communauté
universitaire (étudiants, personnels ATGS,
académiques, scientifiques, chercheurs).
Exposition “Pack Story”
Alors à vos idées ! Si vous avez envie de
Traitant de “L’emballage dans tous ses contribuer à l’amélioration environnemenétats”, l’exposition se tiendra au Foyer tale de nos campus, n’hésitez pas à nous
Culturel du Solbosch (Avenue Paul Héger), soumettre un dossier. Un jury composé de
où elle sera visible du 16 novembre au 2 membres du Comité de suivi de la Coordécembre, du lundi au vendredi de 12 h dination Environnementale et de spéciaà 16 h. Elle présente de manière ludique listes effectuera une sélection sur base de
et interactive l’emballage à travers son critères définis à l’avance. La Coordinahistoire, ses fonctions et son rôle socié- tion environnementale vous apportera un
tal, mais aussi les processus de recyclage soutien logistique, informatif et financier !
mis en place pour réduire nos déchets
et notre impact sur l’environnement. Pour rester informé :
Organisée par FOST Plus, cette exposition donne également lieu à un con- www.ulb.ac.be/environnement
cours photo ouvert aux étudiants de la Facebook : http://www.facebook.com/
Communauté française pour récom- pages/ULB-Coordination-environnemenpenser la meilleure photographie d’un tale/116842518344046
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Hérésie
Créée en 2003, la Coordination environnementale a pour mission de piloter la gestion
environnementale de l’ULB pour l’ensemble
de ses sites. Elle conseille ainsi Direction,
employés, étudiants et enseignants pour
améliorer le bilan environnemental de
l’Université. Elle s’occupe en particulier de :
la mise en place d’indicateurs environnementaux, la promotion d’une politique
durable dans treize domaines d’actions
définis (tels que l’énergie, l’eau, la propreté, les déchets, la biodiversité, le bruit...),
l’intégration d’un système de “managment environnemental”, la valorisation des
bonnes pratiques environnementales, la
sensibilisation et l’implication de la communauté universitaire au défi environnmental.
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Hérésie
L’anniversaire d’un octogénaire : le Cercle d’Histoire
par Kévin Giraud, délégué colonne du Cercle d’Histoire
Oyez Oyez, damoiseaux et demoiselles,
la geste contemporaine des Historiens
de l’ULB.
Pour le quatre-vingtième anniversaire de
notre Cercle, laissez ma plume rassembler les voix de mes camarades pour vous
conter l’histoire de notre Cercle, à la fois
fier de son passé et tourné vers son avenir.
Le Cercle d’Histoire naquit association
de faits, semble-t-il, le 20 janvier de l’an
de grâce 1931. Les étudiants, anciens
étudiants, ainsi que le corps professoral
de l’époque, se réunirent dans un but
culturel afin de pouvoir partager leurs
idées et leurs opinions sur leur raison de
vivre, l’Histoire ! Dès le début le cercle
se consacra à la propagation de la culture, au travers de conférences-débats
qui permettaient de promouvoir l’étude
des temps anciens, la recherche de notre passé. De nombreuses personnalités
hautes en couleur du monde culturel se
joignèrent parfois aux membres du CdH,
tel que l’illustre Henri Pirenne, historien belge aujourd’hui mondialement reconnu.
L’on commença également à se déplacer et les premières excursions ne tardèrent pas à faire leur apparition, très
vite accompagnées des banquets qui
allaient se perpétuer jusqu’à nos jours,
au plus grand plaisir de tout un chacun.
L’ombre qui s’abattit ensuite sur le monde
durant le début des années 40 n’épargna
pas l’Université de Bruxelles, ainsi que le
CdH. Les dernières élections eurent lieu au
printemps 1941 et les activités cessèrent
quasiment durant tout la seconde guerre
mondiale, si ce n’est quelques cours et activités clandestines, soutenues parfois par
des professeurs résistants. La guerre em14
porta son lot de victimes également dans
les étudiants d’Histoire, et le vice président
Jacques Likvermann fut emporté dans les
camps de la mort d’où il ne revint jamais.
A tous ceux qui sont morts durant cette guerre pour notre liberté, historiens
et tous autres, Requiescant in Pace.
Après la libération, le cercle d’Histoire
repartit de plus belle avec une conférence choc intitulée “L’Histoire, c’est la
Vie”, orchestrée par le célèbre Lucien
Fèvbre, co-fondateur de l’école des Annales, qui s’orientait à l’époque vers une
vision plus générale de l’histoire, tournée
vers la durée, les problématiques, plutôt
que vers l’histoire évènementielle qui
était jusqu’alors dominante. C’est cette école qui traça, il y a plus de soixante
ans, les grandes lignes de conduites du
travail des historiens à l’heure actuelle.
Le cercle continua à se développer durant les années suivantes et, en 1977, nos
prédécesseurs décidèrent de créer un
journal qui leur permettrait de communiquer leurs recherches, leurs avis, leurs
opinions. Ce journal est arrivé jusqu’à
nous sous le nom de “Colonne”, qui est
aujourd’hui suppléée par l’outil internet
dans son oeuvre de diffusion de nos activités. Au passage, les historiens, fiers de
leurs traditions et de leurs organes vocaux,
fondèrent la Guilde du Diable au Corps,
afin de pouvoir exprimer tout leur potentiel ponctué par de nombreux “Cantus
est !” Dernière actualité en date, le Cercle d’Histoire est devenu l’année dernière, après 79 ans d’existence, une ASBL,
ce que nous fêterons dignement cette
année, en même temps que notre quatre-vingtième anniversaire, où vous êtes
gracieusement conviés messeigneurs !
Hérésie
En bon ménéstrel des temps modernes, terminer par une chanson me semble être
une belle conclusion, et je vous laisse jouir du chant des Historiens, fort de 80 ans
d’histoire, pas si petite que ça à coté de la Grande que nous étudions tous les jours...
Et ran ran ran, Historiens en avant !
Nous sommes ceux qui consignons le rire et la culture,
Et ran ran ran, Historiens en avant!
Nous sommes ceux qui avalons bouquins et p’tits vins blancs!
PalalalaPalaPala, PalalalaPalaPala !
Et que notre bonne Clio n’y voit aucun mauvais présage!
Si à la sortie du boulot, nous roulions sous les tonneaux!
Et ran ran ran, Historiens en avant !
Par ailleurs, si vous êtes tentés par de plus amples informations à notre sujet, mes
collègues et moi même vous invitons à vous rendre sur le site internet actuel du
Cercle d’Histoire, http://www.cerclehistoire.be/ ou encore sur le forum du cercle,
http://cercledhistoire.forumactif.net/forum.htm, où vous êtes tous les bienvenus !
Acta est fabula.
15
Hérésie
Musique de l’ULB, découverte : THE MERIDIANS
par Jimmy Coll, Patate, délégué culture-librex du Cercle Polytechnique
Bonjour à tous,
Je m’appelle Jimmy et suis le délégué culture-librex du Cercle Polytechnique, mon rôle
dans ce journal sera de vous faire découvrir, par le biais d’une interview, un ou plusieurs
groupes de musique constitué d’étudiants qui, dans la mesure du possible, sont à l’ULB.
Le but de celui-ci est donc de faire connaître l’histoire, les ambitions et l’avenir de ces
jeunes groupes qui permettent de mettre l’ambiance lors de certains festivals et autres.
Pour ce numéro, je me suis tourné vers le groupe : « Meridians » qui a immédiatement
accepté de répondre à mes questions. C’est plus précisément Quentin, au nom de
son groupe qui m’a accordé un petit peu de son temps d’artiste.
Jimmy : Quand et comment vous êtes-vous rencontrés ?
Meridians : Le groupe
Meridians a été formé au
début de l’année 2010,
nous nous sommes rencontrés par hasard durant le mois de décembre
2009; Benoît recherchait
des musiciens pour lancer
un nouveau projet tandis
que Julien et moi (NDLR :
les deux frères du groupe)
cherchions
également
de notre côté à monter
un nouveau groupe poprock. Une connaissance
à suggérer à Benoît de
nous contacter : un message par facebook, une
rencontre dans un bar de
la ville et le groupe était
lancé.
J. : Pourquoi avez-vous
créer votre groupe, comment l’idée vous est-elle
venue ?
M. : Julien et moi-même
jouions déjà précédem-
16
Hérésie
ment dans le groupe The Ignition et nous
avions également un peu jouer avec Victoria Tibblin. Nous souhaitions continuer à
nous produire et avions déjà beaucoup de
nouveaux morceaux. De son côté Benoît
n’était plus entièrement satisfait par son
groupe et était donc très enthousiaste à
l’idée de démarrer un nouveau projet.
oui ;)) Disons que nous apprécions pouvoir participer à des événements qui se
déroulent à l’ULB mais nous ne nous considérons pas comme un groupe de l’ULB.
La plupart des événements sont organisés
par les étudiants et ceux-ci en parlent pas
mal mais en dehors de ça, nous trouvons
que la promo reste assez limitée...
J. : Quels sont vos projets pour l’avenir,
allez-vous continuer votre musique après
vos études ?
M. : Nous continuerons, bien sûr, la musique après nos études. C’est une passion
et nous jouons avant tout pour le plaisir.
Le but principal est de nous amuser mais
quand le public en profite avec nous,
c’est encore mieux ! Si nous avons un jour
l’opportunité de devenir professionnels,
nous le ferons probablement mais c’est
très dur et rien ne le garantit donc nous
gardons la tête sur les épaules. Nous ne
nous posons pas trop de questions, profitons un maximum et nous verrons bien ce
qui arrivera...
J. : Quand ont lieu vos prochains concerts?
M. : Nous serons en concert le 6 novembre
2010 pour les demi-finales du concourscircuit à Louvain-la-Neuve, ensuite nous
jouerons le 26 novembre 2010 au bal de
l’ISALT (NDLR : 22h à La Bodega), le 27
au festival Arc en Musique, le 18 décembre au Genap rock festival.... Nous avons
déjà des dates réservées pour l’année
prochaine mais c’est déjà un peu plus
lointain...
J. : Quel est votre style de musique, que
faites vous exactement ?
M. : Nous faisons du rock avec des accents
plutôt pop, nous essayons de proposer
une musique très directe. Nous sommes
principalement influencés par le “Brit
Rock”, il y a énormément de groupes anglais qui font de la musique terrible. Nous
apprécions les nouveaux groupes mais
aussi les plus anciens; pour n’en citer que
quelques uns: The Kooks, Razorlight, Arctic
Monkeys, The Kinks, The Who, les Beatles.
Des influences assez “classiques” en fait.
On apprécie aussi des nouveaux groupes
parfois moins connus mais assez bons: The
National, Temper Trap, Band of skulls.
Si vous désirez plus d’informations sur ce
groupe, je vous invite à visiter leur adresse
www.myspace.com/meridiansmusic
A présent, si vous aussi, vous jouez dans un
groupe et que vous êtes étudiants à l’ULB,
que vous voulez aussi répondre à mes
questions et avoir un petit coup de promo
J. : Que pensez-vous de la promotion des dans ce journal, n’hésitez pas à me congroupes à l’ULB ?
tacter à l’adresse suivante : culturelibrex@
M. : Sérieusement, il y a une promotion cerclepolytechnique.be.
des groupe à l’ULB ? :) (NDLR : Maintenant
A la prochaine !
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Hérésie
Francis Alÿs, A story of Deception
par François Detemmerman,
délégué conférence-culture-librex au Cercle des Sciences
Mexico, 1987.
Francis Alÿs, 27 ans, alors jeune diplômé en architecture et en ingénierie, débarque au Mexique au cours d’une mission belge pour aider la population de Mexico City à se remettre
d’un tremblement de terre. Très vite, Francis Alÿs tombe amoureux de cette capitale et décide de s’y installer. Son activité s’orientera alors très vite vers les arts visuels. Fortement inspiré
par le “land art”, avec une bonne connaissance du dessin, de la peinture, marcheur devant
l’éternel, il deviendra, au cours des années, une des plus grandes références en matière d’art
contemporain. Du 9 octobre 2010 au 30 janvier 2011, le Wiels accorde une rétrospective majeure à cet artiste belge encore assez méconnu dans sa propre patrie.
L’œuvre de Francis Alÿs n’a rien d’ésotérique. Elle est directe, ancrée dans les mots et dans
le langage tel que peut l’être une petite histoire, une fable. Ce n’est pas par la forme que
l’oeuvre d’Alÿs prend son ampleur mais dans la juste concordance des moyens et du fond.
Son humour, assez proche que celui que pouvait avoir un certain Magritte, ne laisse pas indifférent alors qu’on suit ses aventures au Mexique, en Israel ou encore à Lima. Cette touche
d’exotisme, de soleil et du sud, de pauvreté tant dans les lieux qu’il visite et que dans les moyens, dessert fort le travail.
Car rien de très fastueux dans les actions de
l’artiste. Dans « Sometimes Making Something Leads to Nothing », il suffit d’un bloc
de glace, acheté chez l’un des nombreux
revendeur de Mexico city, qu’il va pousser durant une journée entière alors que
celui-ci fond. Rappelant ainsi l’action absurde de Sisyphe qui poussait encore et encore son rocher vers le haut d’une colline.
Je marche alors dans les différentes pièces, montrant chacune une des différentes
facettes du personnage. Ce n’est pas la
première fois que je me trouve dans une
exposition dédiée à Alÿs mais celle-ci mérite une attention particulière, tant l’espace
est rempli de vidéos, d’objets, de dessins,
renvoyant chacun à une idée plus qu’un
concept que tente de développer Alÿs.
La rétrospective a été diablement bien orchestrée, pour autant qu’on s’y attarde et qu’on
regarde attentivement les dessins et qu’on
prenne le temps de réfléchir à ce que chaque
vidéo veut dire. C’est parfois très compréhensible, comme dans « Tornado », où le seul but
est de filmer une tornade au plus près, comme
d’une espèce de curiosité animale, rythmée
par le souffle d’Alÿs, courant à travers la rase
campagne pour l’approcher et parfois moins,
18
Hérésie
comme dans « When Faith Moves Mountains » (making of), œuvre dans laquelle 500 étudiants
de Lima, armés d’une pelle et disposés le long d’une ligne, ont l’ordre de creuser tous les dix
centimètres pour rejeter un peu de sable plus loin. La somme de ces micro-travaux déplace
alors la montagne mais c’est moins pour la montagne en elle-même que l’expérience que
cela a apporté à ces 500 personnes, qui ont alors une histoire, un mythe collectif à raconter.
Voilà une exposition qui vaut le détour, tant elle est intéressante par son contenu, par la
manière dont celui-ci a été disposé dans ce centre d’art qui a été sur le fil en début de
cette année, une sombre histoire de budget bruxellois a failli fermer ce lieu, ancienne
brasserie Wielemans, fraichement rénové et dont le bâtiment vaut le détour. Ne manquez
surtout pas la vue depuis le quatrième étage et passez par les escaliers en repartant de
l’exposition, spectacle garanti. Le Wiels étant le seul centre d’art contemporain à organiser des expositions sur des artistes véritablement contemporain, c’est à dire des artistes
toujours actifs aujourd’hui et généralement reconnus... Il eut été dommage de le perdre.
Le Wiels est ouvert du mercredi au dimanche, de 11h à 18h.
Prix : 4 € pour les étudiants et gratuit tous les premiers mecredi du mois !
Nocturnes jusque 21h, tous les premiers et troisièmes mercredi du mois
Wiels - 354, avenue Van Volxem - 1190 Bruxelles - www.wiels.org
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Hérésie
North Greenland Eemian Ice Drilling : un forage révélateur
par Mathilde Gyselynck,
déléguée culture-librex au Cercle de Géographie et de Géologie
Crédit : Pierre Morel
De nombreux forages ont déjà été réalisés au Groenland mais aucun ne contient des couches
basales en parfait état (soit elles ont fondu, soit elles se sont mélangées...). Le domaine qui intéresse particulièrement les chercheurs est celle de l’Eémien (130.000-115.000 ans). Pour quelles
raisons ? L’Eémien correspond à une période interglaciaire de réchauffement, assez similaire à
ce que nous pourrons observer sur terre dans l’avenir. Dans les faits, il y a 120.000 ans, le climat
était plus chaud qu’aujourd’hui de 3 à 5°C, et le niveau marin plus élevé de cinq mètres. Le
forage NEEM est particulièrement intéressant, car les scientifiques présents au Groenland sur
le site du forage prévoient que les résultats des analyses augmenteront nos connaissances
du système climatique futur, et la contribution de la calotte du Groenland dans la hausse du
niveau des mers: quel était la taille de la calotte glaciaire du Groenland il y a 120 000 ans,
et à quelle vitesse celle-ci va-t-elle participer à la hausse du niveau marin? Comment était
la flore à cette époque (pollen, ADN dans la glace) ? Le projet permettra aussi de tester la
fiabilité des projections climatiques actuelles, en comprenant comment le climat éémien a
évolué à l’époque du réchauffement. En effet, on prévoit une augmentation de 3 à 4°C par
siècle. De nombreux pays ont collaboré au projet NEEM, qui est actuellement le plus grand
projet de forage international, dont des chercheurs du laboratoire de Glaciologie de l’ULB.
Les dynamiques glaciaires
Un glacier est une masse de glace qui se forme par tassement des couches de neiges successivement accumulées les unes au-dessus des autres. Avec la pression, l’air contenu dans la
neige est comprimé et la neige est transformée en glace. On parle d’écoulement d’un glacier,
20
Hérésie
car celui-ci se trouve généralement sur une
pente et descend lentement (ou s’écoule)
sous l’effet de la gravité. Le fond du glacier
a donc tendance à arracher une partie du
substrat rocheux sur lequel il s’écoule, déformant les couches basales. Par ailleurs, on
peut généralement observer un phénomène
de fusion sous un glacier: le poids de la glace
a tendance à réchauffer les couches de
glace inférieures du glacier, ce qui provoque
une fonte basale. Pour qu’un glacier se maintienne, il faut que l’apport en neige soit égal
ou supérieur à la fonte d’été, à la fusion, et au
glissement vers le bas. Le glacier du Groenland est de type continental, le continent totalement sous la glace; c’est un inlandsis. Son
étendue et son épaisseur sont tellement importantes que le relief a peu d’influence sur
sa morphologie. C’est un immense amas de
glace au sommet en forme de plateau.
Pratiquement, on peut distinguer trois zones
sur un glacier (parfois absentes ou partiellement en place) :
- la zone d’accumulation : les précipitations
neigeuses s’y transforment en glace (« neiges
éternelles »)
- la zone de transport : la fonte de glace y
est limitée, donc le glacier y est le plus épais,
mais par contre l’érosion y est maximale
- la zone d’ablation : lors de la fonte, la masse
glaciaire à cet endroit est nulle, et fait apparaître le substrat rocheux. Le glacier se renouvelle donc en partie après chaque fonte
d’été, lors des neiges d’hiver, et entièrement
dans la zone d’ablation.
Pour choisir un site de forage, quatre caractéristiques doivent être respectées :
- la glace doit être épaisse, ce qui implique
une plus grande quantité de couches annuelles ;
- le substrat rocheux sous la glace doit être
de faible relief, sinon la rugosité du socle provoque des mouvements de glace qui dérangent les couches basales ;
- les chutes de neige doivent être modérées,
sinon le poids de la glace du dessus va ré-
duire l’épaisseur des vieilles couches qui intéressent les chercheurs, et qui se trouvent sous
d’énormes épaisseurs de glace. Paradoxalement, si les précipitations sont faibles, cela
voudra dire que les couches annuelles seront
plus fines, donc plus difficiles à détecter ;
- le site de forage doit être positionné à
une limite bien particulière, en préférence
sur un dôme ou une ligne de séparation
de l’écoulement. Les couches les plus anciennes et qui ne sont pas dérangées par
l’écoulement de la glace, peuvent y être
trouvées.
Pour le projet NEEM, le site fut choisi grâce
à un profil radar des couches internes et
de la topographie du fond rocheux. Le forage NEEM a donc été effectué dans la
zone d’accumulation du glacier, pour éviter les couches déformées ou partiellement
fondues, et car c’est là que se trouvent les
couches les plus anciennes.
Les analyses
Le forage NEEM est profond de 2.537,36 mètres, et l’idée est d’y réaliser des carottes de
glace à analyser. Les changements climatiques subitement rapides sont donc soudain
étudiés en détail, par un grand nombre de
mesures très différentes : carotte de glace,
gaz à effet de serre emprisonnés dans la
glace, contenu biologique (améliore notre
connaissance des cycles biologiques, du carbone...), mesures chimiques détaillées afin de
déterminer les variations annuelles du climat,
analyses pointues des cristaux de glaces sous
forme de lames minces
Conclusion
Grâce au forage NEEM et aux différentes
analyses effectuées, les scientifiques ont bon
espoir de pouvoir prédire avec plus de détail
les futurs changements climatiques. Même si
l’homme a fortement influencé ces changements, notamment avec l’industrialisation
et l’utilisation des énergies fossiles depuis de
nombreuses années, le fait de parfaire les
projections concernant le climat futur nous
permettra de mieux appréhender les conséquences de ces changements.
21
Hérésie
Sex & the University
Activités
Freudiens ou pas, nous pouvons
constater le malaise grandissant et
la désorientation, notamment de
la jeunesse, dans la sexualité. Notre société semble osciller entre la
conception d’une sexualité à contrôler, réglementer (on pense en
particulier aux intégrismes religieux,
idéologiques, scientistes) et, d’autre
part, la vision de la sexualité et de la
rencontre réduite à la pure consommation, voire à la marchandisation.
Aimer à l’ULB, Centre de Planning
Familial laïque, fondé dans la foulée
de mai 68, « pour une sexualité libre
et responsable » souhaite interpeller
et débattre avec la communauté
estudiantine sur les différents enjeux
de la sexualité et des politiques sexuelles. Nous pensons que, sur ce sujet,
le mouvement du Planning a des responsabilités d’accueil, d’écoute et
de soins, mais aussi d’interpellations
sociétales.
Pour ce faire, AAU organise en collaboration avec les autorités académiques de l’ULB, différents cercles étudiants et l’ACE, un cycle de
cinq manifestations/évènements sur
le campus tout au long de l’année
académique 2010-2011.
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5 évènements sont actuellement prévus et ciblent tous un thème précis répondant à des
préoccupations d’étudiants de l’ULB. Dans
l’ordre chronologique :
1. Homosexualité, droit à la différence, lutte
contre les discriminations, SIDA et santé
9 novembre 2010
2. Violence dans le couple, dans la sexualité
14 février 2011
3. Avorter à 20 ans
entre les 4 et 7 avril 2011
4. Féminismes d’ici et d’ailleurs
semaine du 2 au 7 mai 2011
5. Le point G
rentrée académique 2011-2012
Le premier événement, co-organisé avec le
Cercle Homosexuel Etudiant, le 9 novembre
dernier, a été particulièrement festif. En compagnie d’un groupe français de visibilité gaie
et lesbienne, « les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence » (www.lessoeurs.org), les participants
ont déambulé sur le campus, aux entrées et
sorties d’auditoires avec force bonne humeur.
Dans la soirée, la projection d’un témoignage
sur l’action de ces sœurs bien particulières
(Sœur Inocenta, priez pour nous !) a été suivie
d’un débat très instructif, à l’auditoire H.2215.
Aimer à l’ULB vous attend désormais nombreux
aux prochaines activités de ce cycle sur la sexualité à l’Université.
Hérésie
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Hérésie
30 ans de Radios libres en Belgique : festival Radio Activities
Radio Campus a trente ans cette année. Au milieu des années septante, l’avant-garde en
matière de radios libres est italienne et ce n’est que quelques années plus tard, vers 1979-1983,
que l’onde de choc atteint l’Europe du Nord (Suisse, France... et Belgique). Des dizaines de
radios libres, illégales, se créent malgré les risques de saisie de leur matériel par les autorités.
Trente ans plus tard, à Bruxelles, des radios dites « d’expression » (non-commerciales, non-inféodées à la publicité) comme Radio Panik, Radio air libre ou Radio Campus existent toujours,
désormais légalisées par un décret de la Communauté française de 2008. C’est pour fêter les
trois décennies d’existence de toutes ces radios, qui ne s’imaginaient alors surement jamais
durer aussi longtemps, que leurs forces vives ont programmé Radio Activities. Autour d’une
colonne vertébrale de films sur la radio (à la Cinematek et au Cinéma Nova), mais aussi d’une
exposition, de rencontres et de débats, d’une fiction radiophonique en live, la manifestation
entend raconter l’histoire (voire la préhistoire) de l’aventure des radios libres et réfléchir ensemble (avec ceux qui « y étaient » et ceux… qui n’étaient même pas nés) à leurs futurs possibles.
> + d’infos > http://www.radioactivities.be
Campus, le matin, le réveil-découverte…
Cela fait 30 ans que ça dure, et ce n’est pas prêt d’arrêter! Radio Campus ULB vous réveille en musique avec
une sélection pointue mais ouverte, variée et libre. Voilà deux artistes qui ont marqué l’année 2009/2010...
Clark - Warp
Le Label WARP a fêté ses 20 ans en 2009 et nous a gratifié d’un
album exceptionnel d’un de ses artistes parfois oublié, Chris Clark.
Troisième volet de son triptyque entamé par un “Body Riddle”
et “Turning Dragon”, son album “Totems Flare” réussit à placer
des éléments accessibles. Et surtout, sur cet album, on retrouve
le titre “Growl’s Garden”, le premier maxi de l’album, qui est le
genre de titre qu’on adore sur Radio Campus. De l’originalité
mais une mélodie et un refrain immédiat, c’est Le titre des 30
ans de la radio, qui peut être une belle porte d’entrée pour
découvrir le label Warp et sa musique travaillée et complexe.
Carl - Humpty Dumpty
Se réveiller en découverte, c’est aussi valoriser ce qui se fait de mieux
dans nos vertes contrées. Et l’album de Carl, sorti en septembre
2009, est certainement un des albums de l’année de Radio Campus! Carl, c’est assez indescriptible. Il mélange dans son album “Où
poser des yeux” du slam, des chansons plus pop, des morceaux
plus expérimentaux. Mais ce qui frappe, c’est l’engagement du
chanteur dans ses textes et dans son interprétation. Un disque qui
hérisse les poils tant par son contenu que son contenant sur des
titres comme “Mes Amis” ou “La Maison Me Mangera” mais qui
peut aussi nous tirer des sourires amers comme sur “Promenade”.
Si vous voulez acheter local, n’hésitez pas à vous précipiter sur
cette pépite, la pochette créée par Carl en vaut en plus la peine
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Hérésie
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Hérésie
Histoire de Bruxelles : Le Meyboom
par Julie Hanssens,
déléguée culture du Cercle d’Histoire de l’Art et Archéologie
Le 9 août dernier, le 702ème Meyboom a
été planté ! Les louvanistes ne l’auront pas !
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Tous les ans (depuis donc plus de 700 ans !),
chaque veille de St Laurent, un arbre (l’arbre
de vie) est choisi en forêt de Soignes pour être
transporté puis planté dans le bas de la rue
des Sables en plein centre de Bruxelles. Une
fois l’arbre choisi, celui-ci devient le Meyboom.
s’avérait que l’arbre n’était pas planté en
temps et en heure, soit chaque veille de St
Laurent avant 17h ! Ce droit serait alors accordé aux Louvanistes, car la légende historique veut que la plantation ait été accordée
à Bruxelles suite à une victoire remportée face
à la ville de Louvain. Le folklore réfute quant
à lui cette version des faits, préférant mettre en avant l’histoire d’une querelle de mé
L’origine de cette tradition remonte à des
temps ancestraux mais n’est pas vraiment
claire et se perd dans la mémoire populaire. L’histoire nous dit toutefois qu’à la fin
du XVIème siècle, la Chambre des Comptes
autorisait déjà les habitants du quartier du
Marais à prélever un arbre de mai et à le
planter. Ce privilège accordé aux Bruxellois
serait toutefois considéré comme perdu s’il
nage entre un Louvaniste et une Bruxelloise…
Mais peu importe l’origine de la tradition,
l’important est qu’aujourd’hui encore elle se
perpétue et que ce grand moment de folklore bruxellois continue à traverser les générations. Il faut également signaler (cocorico !)
que le Meyboom a été reconnu patrimoine
oral et immatériel de l’humanité par l’Unesco
en novembre 2005.
Hérésie
Quelques mots sur les acteurs
Aujourd’hui, le Meyboom ne serait pas le Meyboom sans les nombreux groupes, confréries et
compagnons gérant chaque année l’organisation de l’évènement (une année entière est nécéssaire à l’organisation d’un Meyboom !). Citons ainsi les Buumdroegers (porteurs d’arbre), les
Gardevils, les Poepedroegers (porteurs de géants), la fanfare… bref, tous ceux et celles grâce
à qui la fête se déroule dans une ambiance inoubliable ! Tout ce petit monde se retrouve
joyeusement chaque année pour fêter l’évènement en musique autour d’un bon verre de
bière. L’ordre du Faro est d’ailleurs présent pour le plus grand plaisir de nos papilles gustatives
(mais peut-être pas de nos foies !)
Le meyboom 2010
Cette année, la fête du 9 août a eu lieu sous un soleil radieux (tellement rare cet été !). L’arbre
a parcouru le centre ville et la Grand Place sur les fortes épaules des Buumdroegers (se ménageant quelques petites haltes dans des cafés stratégiquement placés tout le long du parcours) avant de rejoindre sa destination finale. La plantation a eu lieu à heure et à temps !
Ensuite, comme il est de tradition, un drapeau belge a été accroché à une branche. Une
dérogation spéciale a été accordée cette année aux Gardevils dont le drapeau fut également suspendu, en hommage à Yves Lietard, président récemment décédé. La Brabançonne
fut ensuite jouée (et chantée par tous les bruxellois présents, francophones comme flamands !)
Tout le monde s’est ensuite rassemblé pour chanter et danser autour du Meyboom, avant
de remonter la rue des Sables puis de se diriger vers les nombreux cafés et stands pour
festoyer jusqu’au bout de la nuit… en attendant l’année prochaine avec impatience !
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Hérésie
Appel à projets
AVIS A LA COMMUNAUTÉ UNIVERSITAIRE
Edition 2011
«ULB s’expose»
du 13 janvier au 12 mars 2011
ULB Culture a le plaisir d’annoncer
que l’année 2011 débutera par
une exposition d’arts plastiques
(peinture, sculpture, photo, vidéo,
installations) à la salle Allende, exposition exclusivement consacrée
aux réalisations des membres de
la communauté universitaire (étudiants, personnel ATGS, académique, scientifique, chercheurs,…).
Dans cette perspective, nous invitons celles et ceux qui le désirent à soumettre un dossier complet, présentant leurs réalisations,
dossier qui devra être rentré pour
le 30 novembre 2010 au plus
tard. Un jury composé de membres de la commission culturelle
et de spécialistes effectuera
une sélection des œuvres (au
moins une par artiste) qui seront
présentées lors de l’exposition.
Prix du public : Un artiste élu par
le public recevra un bijou exclusif
signé Spencer Clarcke
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Les dossiers seront déposés dans les
bureaux de ULB Culture (ou envoyés
par courrier ou par mail) à l’attention
de Patricia Brodzki, responsable de
ULB Culture (Département des services à la communauté universitaire)
Bureau :
Campus du Solbosch - Bâtiment F1 - 4e niveau
Courrier: 50,
av.
F.D.
Roosevelt - CP 166/02 - 1050 Bruxelles
Mail : [email protected]
Renseignements
:
02.650.37.65
[email protected]
www.ulb.ac.be/culture
Hérésie
Le Cercle des Romanes
Qu’est-ce que le CRom ?
Le CRom (acronyme de « Cercle de
Romanes ») est le Cercle des étudiants en Langues et Littératures Françaises et Romanes. En clair, il s’agit
d’une association estudiantine animée par des romanistes essentiellement pour d’autres romanistes
(et aussi tous les autres étudiants
d’autre horizons qui viennent régulièrement nous faire coucou). Sa
vocation est avant tout culturelle
c’est-à-dire que le cercle n’organise
pas d’activités folkloriques telles que
le baptême par exemple.
représentations se déroulent généralement avant les vacances de
Pâques (les dates vous seront communiquées le moment venu). Autre
évènement tout aussi traditionnel et
incontournable : le bal, qui sera organisé cette année en partenariat
avec le CdH (Cercle d’ Histoire) et
le CHAA (Cercle d’ Histoire de l’Art).
Enfin, le cercle est aussi l’éditeur
d’une revue gratuite et publiée à
intervalles réguliers, L’Escume des
Nuits, dont les prochains numéros
sont programmés pour Novembre
et Décembre.
Pour conclure... Alléchés par cette
présentation ? Besoin d’en savoir
plus ? Envie de faire connaissance
avec les personnes qui forment ce
comité ? Alors n’hésitez pas à nous
rendre une petite visite lors de nos
permanences qui se tiennent du lundi au jeudi de 12 à 14h au UD1.226.
Que ce soit pour une petite fringale, un coup de pouce ou simplement pour discuter, nous vous accueillerons toujours à bras ouverts !
Mais alors à quoi sert le CRom ?
Ce choix ne signifie pas pour autant
que le CRom reste inactif : en effet,
le cercle organise tout au long de
l’année différents types d’activités ,
des plus classiques (comme les TD)
aux plus spécifiques (par exemple
les après-midi à thèmes qui sont
l’occasion pour les participants de
s’amuser de manière ludique ou de
se détendre autour de cocktails).
De plus, en fonction de l’actualité,
des sorties cinéma ou au théâtre L’agenda des festivités !
sont également mises sur pied.
• Novembre : Sortie à l’exposition
sur l’orientalisme « de Delacroix à
C’est tout ?
Kandisky »
Que nenni ! Comme le veut la tradi- • 25/ 11 : TD
tion depuis quelques années déjà, • 9/12 : TD
le CRom monte également une
pièce de théâtre originale dont les
Plus d’infos sur www.romanes.be
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Hérésie
Le cimetière d’Ixelles
par Roxanne Dehenain,
déléguée culture du Cercle des étudiants Luxembourgois
Ixelles ou Elsene en néerlandais, est l’une des
dix-neuf communes de la Région de BruxellesCapitale. S’étendant sur un peu plus de 6 km²,
cette commune abrite différents quartiers dont
notamment la porte de Namur, la Toison d’or,
le quartier Matongé, le quartier Flagey ou en-
d’un quartier estudiantin mais également, d’un
lieu d’histoire et de culture. En effet, il s’agit
du premier cimetière médiéval du hameau
d’Ixelles, qui entourait à l’époque, la chapelle
Sainte-Croix. Suite à une épidémie de choléra
au début du XIXème siècle, les autorités dé-
core, le quartier Saint-Boniface. Cependant,
le cimetière d’Ixelles reste certainement le plus
important et le plus connu par les étudiants de
l’ULB. Mais avant de présenter les différents
lieux forts sympas où boire un verre, manger
ou tout simplement passer un bon moment
entre amis, un petit détour culturel s’impose.
cident de créer un nouveau cimetière, situé
aujourd’hui à proximité immédiate de la chaussée de Boondael. Vous pourrez y retrouver les
tombes de personnalités tels que Victor Horta,
Ernest Solvay ou encore Constantin Meunier.
Situé entre les deux principaux campus de
l’Université Libre de Bruxelles, à savoir le Solbosch et le campus de la Plaine, il serait important de rappeler qu’il ne s’agit pas seulement
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Après ce petit coté formel, passons enfin aux
choses sérieuses… Mais avant d’attaquer la
visite de ce qui va suivre, passez quand même
avaler un petit « penne Bastoche », spécialité
de la maison du même nom (Bastoche… pas
penne). Le ventre plein ? On peut y aller.
Hérésie
D’abord un petit tour gentillet au Montmartre, histoire de se rincer le gosier
avant d’arriver à l’Atelier qui est en
quelque sort l’équivalent du “délirium”
du centre de Bruxelles à Ixelles… Ses centaines de bières vous aideront à passer
les dures nuits d’hiver froides dans un encadrement plus que chaleureux éclairé
à la bougie. La possibilité de choisir entre
une blonde, une brune, ou une rousse,
sans risquer de choquer la gente féminine, on se laisse vite gagner par l’ivresse
de découvrir le plus de bières possible,
jusqu’à en oublier celle que l’on a choisi
en premier. De la simple dégustation, à
la bière post-TP, en passant par la biture
du jeudi soir, l’atelier sera nécessairement sur votre chemin de la découverte
du quartier.
Un petit tour au Gauguin histoire de
revoir les mêmes têtes qu’à l’Unif mais
surtout de rencontrer Bistouille (maîtresse
de maison) qui vous soufflera délicatement à l’oreille un joli « T’es l’seul encore
sobre ici !! J’te serre quoi !?!! »
Pour enfin atterrir au Tavernier. Un concert à Forest national ?? Nan trop cher...
Soirée rock pop a L’ancienne Belgique
?? Pfff c’est dans le centre pas envie…
C’est à ce moment là qu’on attend les
bass jazzy fracassantes de Dj Lefto (entre autres) qui se dégage de ce bar à
la pompe à bière facile…Un conseil :
Passez l’illusion de la terrasse accueillante (chauffée l’hiver s’il vous plait…) et
allez vous engouffrer dans les canapés
en cuir délavés total-confort ayant surement vécu la création de la Belgique, en
écoutant des sons jazzy funky du Jazzbreak a 5 euros les 20 entrées.. Enfin, si
vous vous en sentez encore le courage,
allez chanter toute votre joie de vivre au
102, karaoké attitré des soirées du CELB !
Vous aurez donc compris que notre cher
quartier universitaire n’a pas fini de vous
surprendre et que, au final, le cimetière
d’Ixelles bah, il n’est peut-être pas si mort
que ça…
Sur ce, bonnes découvertes
et dégustations
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Hérésie
Le CReA : Centre de recherches archéologiques de l’ULB
par Julie Hanssens,
déléguée culture du Cercle d’Histoire de l’Art et Archéologie
Situé sur le campus du Solbosch en faculté
de Philosophie et Lettres, le Centre de recherches archéologiques de l’ULB est à la
fois un laboratoire scientifique et le lieu incontournable où passent tous les étudiants,
enseignants et chercheurs en archéologie
de notre Université. Le CReA encadre la formation des chercheurs doctorants et postdoctorants, et gère différents programmes
de recherche et chantiers de fouilles en
Belgique et à travers le monde. Les archéologues y mêlent leur discipline avec celles
de nombreux spécialistes : anthropologues,
géologues, chimistes, biologistes, botanistes,
palynologues, épigraphistes, numismates…
Les missions du CReA
Au niveau des fouilles, le CReA couvre tous
les domaines de la Préhistoire à l’archéologie
moderne et tente d’utiliser les techniques
de pointe adaptées aux chantiers et aux
conditions propres à chaque terrain. Du
matériel photographique, topographique,
microscopique et paléoanthropologique
est mis à la disposition des chercheurs
pour
leurs
missions
archéologiques.
Au niveau des programmes de recherche,
le CReA travaille sur différents types de matériaux, comme la céramique, mais aussi sur
l’archéologie du paysage, entre autres par
l’étude des parcellaires anciens, et sur la mise
au point d’outils informatiques adaptés aux recherches archéologiques. Sur le site d’Apamée
sur l’Oronte, par exemple, trois architectes et
un topographe relèvent tous les blocs tombés
lors des séismes afin de faire une restitution
graphique d’un bâtiment et peut-être, si des
fonds suffisants se dégagent, une anastylose.
Le CReA cogère avec divers partenaires musées comme les Musées Royaux d’Art et
d’Histoire et le Musée du Malgré-Tout, institutions nationales comme la Direction Générale des Antiquités et des Musées de Syrie
– plusieurs chantiers de fouilles en Espagne
et à l’étranger. Certains ont une vocation
formative (les étudiants peuvent y suivre
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leurs stages en cours d’études). C’est le cas
des fouilles de la fortification protohistorique
d’Olloy-sur-Viroin, du sanctuaire gallo-romain
de Matagne-la-grande, de l’occupation gallo-romaine de Fagnolles, de la grotte préhistorique du Tiène-des-Maulins ou encore de
l’oppidum celtique de Bibracte. D’autres
missions mènent les archéologues dans des
contrées plus lointaines en Europe, Asie, Afrique ou Amérique du sud. Citons à titre
d’exemples parmi d’autres, la fouille des
tombes thébaines de Cheikh abd el-Gourna en Egypte, le projet Ychsma à Pachacamac au Pérou, l’archéologie d’une cité crétoise à Itanos, ou encore l’étude de la grotte
ornée paléolithique d’El Castillo en Espagne.
L’ actualité du CreA
Fréquemment, les chercheurs font parler
d’eux avec des découvertes mises en avant
dans l’actualité. Ce fut notamment le cas
pour la mission péruvienne de Pachacamac
dirigée par Peter Eeckhout, à laquelle le Vif
l’Express consacra quelques pages lors d’une
édition en en mai 2006. Plus récemment,
en janvier 2009, le CreA fit encore parler de
lui dans la presse lorsque l’équipe de la mission de la Nécropole thébaine dirigée par
Laurent Bavay a remis au jour une tombe
pharaonique « perdue » depuis 130 ans.
Les publications et cycles de conférences
Le CreA propose dans ses vitrines une série de
publications liées à ses activités. Une fouille
n’est terminée que lorsque ses résultats sont
publiés. Par ailleurs, de nombreuses conférences sont organisées à l’ULB, souvent dans
le cadre de colloques ou de séminaires internationaux. Ainsi, récemment début octobre, un séminaire international sur la céramique du Bronze final dans le Nord-Ouest de
l’Europe a été organisé avec la participation
de nombreux spécialistes de la discipline.
Hérésie
Pour plus d’informations concernant le
CreA, ses missions, ses publications, sa
structure interne ou pour consulter ses lettres
d’information, vous pouvez consulter son
site internet : www.ulb.ac.be//philo/CReA/.
Vous y trouverez toutes les informations
complémentaires et nécessaires, ainsi qu’un
programme informatique original permettant de calculer la capacité de vases anciens à partir de tessons retrouvés en fouille.
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Hérésie
Quel avenir pour le folklore ? « C’est plus comme avant ! »
par Max De Wilde,
ancien délégué Folklore de l’ACE
Voilà peut-être la seule affirmation certaine
concernant notre folklore. Cela ne veut
toutefois pas dire que c’était mieux (ou moins
bien) auparavant. C’était différent, voilà tout.
Mais cette sentence quasi-proverbiale renferme en elle bien plus que le constat d’une
évolution. Elle contient toute l’existence de
notre folklore depuis ses débuts. Oui, il y a
eu un « avant ». Pourquoi n’y aurait-il donc
pas un « après » ? Pourtant, de plus en plus
de gens s’inquiètent. Certains textes, au titre parfois alarmant, paraissent régulièrement dans diverses publications étudiantes...
L’inquiétude est un sentiment sain, qui peut
naître en chacun de nous à l’idée de perdre
quelque chose qui nous est cher... mais ce
sentiment n’est pas toujours justifié.
Dressons le bilan : actuellement, où en est notre folklore ?
Notre université compte : - 15 cercles folkloriques, 20 guildes, 1 comité folklore (le KGB)
Chaque année, ont lieu diverses activités folkloriques :
15 baptêmes,
50 tournées,
100 TDs,
150 cantus
1 St V
1 semaine folklorique
1 festival de la chanson estudiantine
1 course aux fûts
1 vinicole
1 brassicole
...
Les cercles folkloriques organisent également un certain nombre d’autres activités :
1 semaine culturelle
1 semaine politique
1 festival du court-métrage
Des cine-clubs
Des concerts
Plusieurs revues
Diverses activités sportives
...
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Ce n’est pas innocemment que ce bilan a
été dressé sous la forme d’une liste chiffrée.
De nos jours, la logique de marché a tendance à remplacer le libre examen, et les
diverses instances de l’Université agissent plus
en acteurs économiques qu’en véritables
partenaires. La qualité du folklore serait donc
dépendante du pourcentage de bleus baptisés ? A ce train, la fin est proche...
Cependant, n’oublions pas ce qu’est, par
définition, le folk-lore – de l’anglais folk « peuple » et lore « savoir, connaissances, science
». Une tradition populaire est intrinsèquement
immatérielle : ce n’est donc pas la disparition
d’un local ou d’un chapiteau de baptême
qui mettra en péril notre patrimoine folklorique. Tant que nous serons là pour le défendre (et le simple fait de lire ce panneau est
une preuve que celui-ci ne vous laisse pas
indifférent), le Folklore ne sera pas inquiété.
La crainte que notre folklore ne disparaisse
est ainsi la meilleure garantie de sa survie !
Hérésie
Deuxième partie du Cycle Maxime Steinberg
5) « Mécanismes et conditions d’un génocide, est-ce encore possible ? » précédé
d’une projection informelle dans la journée
du film « Die welle » de Dennis Gansel (La
vague) [Lundi 15 novembre – 20h] – ULBCampus du Solbosch – auditoire UD2.218A
Intervenant et modérateur :
- Claude Javeau : Professeur émérite à
l’Université Libre de Bruxelles
- Thomas Gergely : Historien spécialiste des génocides
- Eric David : Professeur à l’Université Libre de
Bruxelles
- Joel Kotek : Professeur et maître de conférence
à l’Université Libre de Bruxelles
- Tigani Adam Ibrahim: The reasons of the conflict
and the current situation on the ground
- Ibrahim Abdelsalam : Eyewitness -testimony
- Luis Mo- reno Ocampo: justice and onu in darfour
- Mohammadain Eshak : The media in darfur
genocide
Modération : Maître Manalis Georgy
8) « Génocide Tutsi » précédé du film “Shooting Dogs” [Mercredi 1er décembre – 19h]
– ULB- Campus du Solbosch – auditoire
UB2.252 A (Lameere)
Modération : Maître Manalis Georgy
6) « Quel avenir après le génocide ? Reconstruction, mémoire et cohabitation avec
son bourreau » [mercredi 17 novembre –
20h] – ULB- Campus du Solbosch – auditoire
UB2.252 A (Lameere)
- Maître Mahmourian Michel : Président du
comité des arméniens de Belgique
-Benjamin Silberberg: Rescapé Juif
- Maître André-Martin Karongozi : avocat aux
barreaux de Bruxelles et du Rwanda, ex président
d’Ibuka-Be.
- Claudine Uwera Kanyamanza : Chercheuse à
l’Université Catholique de Louvain
Reconstruction familiale, perte culturelle, adaptation des populations aux différents changements.
Modération : Thomas Gergely : Historien spécialiste des génocides
7) « Darfour, la suite du siècle des génocides
? » [Mercredi 24 novembre – 20h] – ULBCampus du Solbosch – auditoire UB2.252 A
(Lameere)
- Jean Noël Lefevre, Historien et écrivain (« Les
militaires belges au Rwanda, 1916-2006 » éd.
Racine)
Prémisse du génocide entre 1959 et 1963
- Maître Eric Gillet : Avocat dans des procès génocides et maître de conférences
Rôle des tribunaux et procès génocides
- Janne d’Othée François : Journaliste, écrivain et
spécialiste de l’Afrique des Grands Lacs
Rôle de l’ONU, des médias et des ONG pendant,
avant et après le génocide
- Mahoux Philippe : membre actif de la commission d’enquête parlementaire sur le génocide mis
en place en Belgique
Rôle des ONG et de la commission d’enquête
parlementaire sur le génocide mis en place en
Belgique
- Dr Rosine Uwonkunda : membre d’Ibuka-Be
membre d’Ibuka et d’autres associations de
défense des droits humains
“le génocide commis contre les Tutsi”, genèse,
de l’exécution progressive jusqu’à son acmé
de ce génocide tout en soulignant ses funestes
conséquences ainsi que la lutte pour la vie des
survivant(e)s hier comme aujourd’hui
Modération : Manalis Georgy
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Hérésie
Les ateliers d’ULB CULTURE
ULB Culture organise des activités culturelles sur les campus de l’Université : musique, théâtre, cinéma, expositions… ULB Culture loue des infrastructures culturelles et peut également les mettre à disposition. ULB Culture apporte son soutien aux membres de la communauté universitaire par le biais notamment de la Commission culturelle, qui est l’organe
d’avis du Conseil d’administration de l’ULB. Via ses foyers culturels, ULB Culture permet
à tout un chacun de se renseigner sur la vie culturelle universitaire, à Bruxelles et au-delà.
ULB Culture propose en outre des ateliers : chœur, arts plastiques (dessin-peinture), orchestre, théâtre (au Solbosch et à Erasme), cinéma et chanson polissonne.
ATELIER CHŒUR
L’objectif de l’Atelier est de parvenir, comme
dans beaucoup d’universités de par le
monde, à être un véritable chœur universitaire, dont le répertoire est exclusivement
classique. L’Atelier donne des concerts et
anime également, à la demande, les cérémonies officielles de l’Université. Il contribue
donc au rayonnement de l’Alma Mater.
L’Atelier Chœur est accessible à tous les
membres de la communauté universitaire
désirant chanter, sans aucun pré requis
ni de qualité vocale, ni de pratique chorale antérieure. Seuls une assiduité régulière
et un investissement sont demandés, ainsi
qu’une connaissance de base en solfège.
Formation vocale
Tout groupe à vocation artistique vise à
l’amélioration de ses prestations. Le Chœur de
l’ULB procède, dans cette optique, non pas
au recrutement des plus belles voix, de ceux
qui chantent le plus juste ou qui lisent le mieux
la musique, mais au progrès individuel de
chacun de ses membres. Il est proposé à chacun une évaluation personnelle assurée par
le chef de Chœur Thierry Vallier. Celle-ci sera
suivie, le cas échéant, de conseils individuels.
De plus, l’Atelier Chœur organise régulièrement des stages de perfectionnement, dans
un cadre convivial et dans la bonne humeur !
Le Chef de Chœur
Ingénieur civil chimiste, issu de l’ULB, Thierry
Vallier a pratiqué cette profession quelques
années. Ensuite, il entre successivement aux
conservatoires royaux de Liège et de Bruxelles, où il acquiert une série de diplômes en
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chant, concert et opéra, art lyrique, musique
de chambre, ainsi qu’un diplôme d’aptitude
à l’enseignement. C’est à l’Opéra-Studio de la
Monnaie qu’il parfait sa formation musicale et
scénique. Depuis, il se partage entre les scènes
(belges et européennes) et l’enseignement. Il a
également été de nombreuses années Directeur artistique et Chef de chœur. Pédagogue
chevronné, il a enseigné plusieurs années aux
conservatoires de Bruxelles et de Liège ; et enseigne actuellement le chant et l’art lyrique
à l’Académie de musique d’Auderghem.
Informations pratiques
Répétitions : le jeudi à 20h
Lieu : ULB - campus du Solbosch (bât. F1) - Salle
de Répétitions - 20 avenue P. Héger, Ixelles
Renseignements : Viviane Mahieu (GSM
0479.36.06.28)
Conditions
Se procurer la « Carte ULB Culture » à ULB Culture
(du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h à
17h). Prévoir le paiement par Bancontact (12,50 €)
et une photo d’identité.
ULB Culture - Campus du Solbosch - 22, avenue
Paul Héger - 4e niveau - 1000 Bruxelles (Ixelles)
Tél : 02.650.37.65 - [email protected] - www.ulb.
ac.be/culture
Hérésie
ATELIER CINEMA
Créé il y a deux ans, l’Atelier Cinéma est dirigé
par l’actrice et metteuse en scène professionnelle Margarita Bouchler. Elle s’est entourée
d’un chef operateur, d’un autre réalisateur
et d’une comédienne du cinéma. Le groupe
d’étudiants se partage entre diverses activités
(scénario, réalisation, opérateur, script, comédie et montage), afin que chacun découvre
une partie du métier cinématographique.
Quelques séances sont chaque fois consacrées à la réalisation d’un court métrage.
L’année 2010-2011 sera consacrée à la réalisation du projet intitulé « Les Voyageurs du
Savoir », qui sera une création de portraitsfiction et de courts documentaires-fiction sur
la vie des étudiants étrangers sur nos campus.
Répétitions : le mercredi de 18h à 22h30
Lieu : Campus du Solbosch (bâtiment F1) - Salle
de Répétition - 20 avenue Paul Héger - Ixelles
Responsable : Margarita Bouchler (GSM
0497.14.89.56)
L’ORCHESTRE DE L’ULB
Violonistes, violoncellistes, altistes, clarinettistes, flûtistes, hautboïstes, cornistes, bassonistes, pianistes,... qu’ils soient étudiants,
anciens étudiants ou membres du personnel, les membres de l’Orchestre de l’ULB sont
avant tout des passionnés. C’est l’amour
de la musique qui les réunit chaque semaine pour partager leur enthousiasme.
L’Orchestre symphonique de l’ULB et sa section « musique de chambre » offrent la possibilité de pratiquer la musique chaque semaine sous la direction de Zofia Wislocka,
Chef de l’Orchestre. Ces dernières années,
l’Orchestre symphonique de l’ULB a notamment animé les séances de rentrée académique et de remise des insignes de Docteur Honoris Causa. Il donne également deux
concerts par an, en décembre et en mars
; ainsi que plusieurs concerts de musique
de chambre. Son répertoire est vaste et diversifié, en fonction des formations disponibles et des desiderata des uns et des autres.
Le Chef d’Orchestre
Un orchestre n’est rien sans son chef et Zofia
Wislocka dirige l’Orchestre de l’ULB depuis
1981. Très tôt baignée dans le monde de la
musique, cette musicienne polyvalente (violon, piano, trombone, chant, musique de
chambre…) transmet à son Orchestre son incroyable sensibilité et sa grande musicalité.
Elle a acquis ses compétences au contact
notamment de « maestro » tels Julien Ghyorros,
René Defossez, Léopold Hager, Franco Ferrara
et d’autres encore. Zofia Wislocka interagit de
manière très forte avec ses musiciens. Elle discute de la musique pour pouvoir en saisir le
sens, mieux la comprendre, l’apprécier et la
jouer. Le plaisir des musiciens à jouer émane
certainement de sa passion de la musique.
Répétitions : le jeudi à 20h en la salle du Conseil
d’administration
Lieu : 44 avenue Jeanne (1er étage) - 1050 Bruxelles (Campus du Solbosch - bâtiment S - niveau
2)
Responsable : Zofia Wislocka (GSM : 0473.280.217
ou tél. 02.732.32.73)
Concertmeister : Roger Borenstein (GSM :
0475.57.41.42)
[email protected] - www.ulb.ac.be/ulb/
orchestre
LE PETIT CONSERVATOIRE DE LA CHANSON
POLISSONNE
Le Petit Conservatoire de la Chanson polissonne s’adresse à celles et ceux qui souhaitent découvrir ou mieux connaître la chanson
estudiantine, qu’ils soient baptisés ou non,
qui veulent chanter et participer à des spectacles et des enregistrements.
Horaire et lieu : contacter le responsable de
l’Atelier Paul Hanson ([email protected])
ATELIER THEATRE
Au Solbosch
L’Atelier Théâtre est dirigé par l’actrice et
metteuse en scène professionnelle Margarita
Bouchler. Celle-ci a monté plusieurs spectacles, ainsi qu’un programme de lecture de
Gao Xingjan (prix Nobel de littérature), «Monsieur Bonhomme et les incendiaires» de Max
Frisch et une adaptation de «West Side Story».
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Hérésie
En collaboration avec les Ateliers Orchestre et
le Chœur de l’ULB, l’Atelier Théâtre a rendu
hommage à Mozart, à l’occasion du 250e anniversaire de sa naissance. Les derniers spectacles montés étaient «L´état de siège» dÁlbert
Camus, les monologues «68-2008» et «Un miracle ordinaire» dÉvguenï Schwartz. Vu le succès
de «68-2008» le spectacle a été repris durant
le festival «Monologues dÁutomne» en 2009.
A Erasme
L’Atelier Théâtre a débuté sur le campus d’Erasme il y a deux ans. Il est animé
par le comédien Thibault Coeckelberghs.
Ce dernier mène tambour battant une
troupe d’étudiants, tous débutants, mais
particulièrement motivés et enthousiastes.
Ces comédiens en herbe s’initient aux diverses techniques de théâtre et au travail
dramaturgique liés à des thèmes choisis.
Le travail s’articule autour de la présence
physique, faite d’expression orale, d’écoute,
de tension et d’attention et de textes.
En 2010, la troupe a présenté, dans le
cadre du Festival TOB, une adaptation du « Roi nu » d’Evgueni Schwartz.
L’Atelier commencera l’année 2010-2011 sur
la préparation d’un tout nouveau spectacle.
Répétitions : le mardi à 18h30 (et autres jours en
fonction des spectacles)
Lieu : Campus du Solbosch (bât. F1)
Salle de Répétitions - 20 av. P. Héger - Ixelles
Lieu : Campus d’Erasme - Foyer culturel
808 Route de Lennik - 1070 Bruxelles
Responsable Solbosch:
Margarita Bouchler (GSM 0497.14.89.56)
Responsable Erasme:
Thibault Coeckelberghs (GSM 0495.78.21.33)
ATELIER ARTS PLASTIQUES
DESSIN - PEINTURE
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L’atelier de dessin et de peinture est ouvert à
tous les membres de la communauté universitaire (étudiants et membres du personnel) qui
aimeraient s’initier aux techniques du dessin
et de la peinture. Ouvert aux débutants - aucune connaissance de base n’est demandée - comme aux initiés, le cours s’adapte au
niveau de l’élève et contribue au développement de la personnalité de celui-ci. A partir
des diverses techniques de base du dessin
(crayon, fusain, pastel) et de la peinture (huile, acrylique, aquarelle), le cours suit tout au
long de l’année académique un parcours
des différents modes d’expression artistique ;
à partir de la reproduction et de l’étude analytique du monde extérieur, par le biais de la
nature morte, du modèle vivant ou de l’étude
de la perspective jusqu’à la recherche par
l’élève de son expression personnelle. Durant
l’année, des présentations de livres, de films sur
l’art et de diverses démarches artistiques, ainsi
que des visites d’expositions sont proposées.
L’Atelier est dirigé par l’artiste Michel Clerbois.
Horaire : le lundi de 16h30 à 19h30
Lieu : ULB - campus du Solbosch - 153 avenue A.
Buyl (rdc) - Ixelles
Responsable : Michel Clerbois (GSM 0475.99.99.57
ou tél. 02.650.24.78 aux heures d’atelier)
Conditions
Participation semestrielle aux frais pour le matériel
: 25 €
Création d’un Groupe de Musiques du
Monde
le « TARAFULB »
Le mot « TARAF » (d’origine turque) désigne
un groupe musical « à géométrie variable »,
c-à-d où l’on adapte le morceau aux instru-
Hérésie
ments et voix disponibles (l’orchestration Intéressé ?
n’est
pas
fixée
immuablement). N’hésitez surtout pas à venir faire un essai (instruLe répertoire est constitué d’authentiques
morceaux traditionnels et permet de découvrir des harmonies et des rythmes dépaysants.
Répertoire
:
Musiques
traditionnelles
d’Europe, Amérique du Sud et bien audelà… Exemples de pays/régions : Grèce,
Albanie, Turquie, Irlande, Ecosse, Dalmatie,
Croatie, Serbie, Macédoine, Italie, Bulgarie,
Slovaquie, Moravie, Bohème, Roumanie,
Hongrie, Pologne, Portugal, Espagne, Canaries, Mexique, Argentine, Pérou, Géorgie, Russie, Ukraine, Kirghizie, Mongolie, etc, etc, etc
mentistes : apportez votre instrument, bien entendu, mais aussi votre pupitre).
Ambiance conviviale garantie : la musique est un
plaisir …et doit le rester…
La participation est GRATUITE.
Chaque mardi, de 12h à 14h (sauf pendant les vacances académiques, scolaires et jours fériés).
Lieu : Salle de Répétition - campus du Solbosch
(F1, 20 avenue Paul Héger)
CONTACT : Roland HINNION [email protected]
Le projet vise aussi à présenter un concert public, à l’ULB (lorsque le programme ad hoc est bien intégré).
Venez-y chanter et/ou jouer de votre instrument. Les partitions sont fournies.
Le niveau d’habileté musicale n’a pas
grande importance : il y a « du travail »
pour différents stades de maîtrise (du débutant enthousiaste au virtuose ouvert).
Pour les chanteuses & chanteurs le solfège
n’a rien d’indispensable ; comme le chant
utilise la langue d’origine, les partitions comportent les indications de prononciation ad
hoc. Pour les instrumentistes, une connaissance basique du solfège et de l’instrument
suffit. Beaucoup de types d’instruments conviennent, mais pas non plus vraiment tous, le
type d’ensemble prévu ici étant purement
acoustique et nécessitant donc d’éviter
p.ex. d’ « étouffer » le chant … Conviennent
idéalement : cordes (pincées : mandoline,
bouzouki, charango, … ; frottées : violon,
alto, violoncelle,…), bois (flûtes, clarinettes,
hautbois,..), « petites » percussions (celles n’
« écrasant » pas trop), accordéon chromatique,… Ne conviennent pas : piano, synthé,
cuivres, saxos, batterie, timbales,…
39
Hérésie
La sélection de Lise
EXPOSITIONS
Knockin’ on heaven’s door
Wim Delvoye
Mercredi 20.10.2010 > Dimanche 23.01.2011
Palais des Beaux-Arts
Prix moins de 26 ans : 10 euros
Le gothique est à l’honneur cet automne
avec les oeuvres de Lucas Cranach et,
plus inattendu, avec celles de Wim Delvoye. Après Cloaca, la désormais célèbre
machine fécale, les objets usuels blasonnés et les cochons tatoués, le plasticien
belge dévoile ses cathédrales monumentales en métal, entre autres Christs tordus,
vitraux obscènes et tours d’acier Corten.
L’intrusion du religieux agit chez Delvoye
comme le retour du refoulé, métamorphosé par le savoir-faire d’un artisan totalement libre de son dessein. Ses audaces troublent l’espace-temps, interrogent
genres, cultures et pratiques, mélangent
intellectuel et populaire, confrontent héritages artistiques et technologies dernier cri.
Installée sur le toit du Palais des Beaux-Arts, Gravure © Studio Wim Delvoye
sa flèche gothique, détourée au laser, va Ces artistes sont célèbres pour leurs oeuvres
tutoyer celle de l’Hôtel de Ville de Bruxelles. monumentales, saturées de couleurs série
la plus récente et la plus développée à ce
Jack Freak Pictures
jour. Elles renversent totalement la notion
Gilbert & George
courante de ferveur patriotique et comVendredi 29.10.2010 > Dimanche 23.01.2011
mémorative, pour mieux explorer aussi
Palais des Beaux-Arts / Circuit Ravenstein
bien les sentiments de louange et de fierté
que d’appréhension et d’anxiété. Chargé
de fortes connotations historiques et symLeurs oeuvres les plus emblématiques, les
boliques, le drapeau du Royaume-Uni sert
plus fines philosophiquement, les plus viode fil rouge à la série. Derrière son caralentes visuellement ». Ainsi le célèbre crictère iconographique, ce motif cache
tique d’art Michael Bracewell décrit-il les
sa propre rhétorique ambiguë, offrant
Jack Freak Pictures de Gilbert et George.
à Gilbert & George l’occasion de pleine40
Hérésie
ment exploiter ses figures géométriques
abstraites et figuratives, rouges, bleues
et blanches. Ces images passent au crible passé, présent et futur, creusant implacablement, à travers sa puissante
iconographie, les sillons qui irriguent
l’expérience humaine. En ce sens, elles
forment la synthèse de leur oeuvre, une
consolidation des thèmes et émotions
qu’ils explorent depuis plus de quarante
ans : la vie en milieu urbain dans toute sa
fragilité et sa dureté, les conflits raciaux,
la sexualité, la religion, la scatologie...
THEATRE
LES CONTES BOBOS URBAINS
Du 7 au 30 décembre 2010
à 20h30 au Théâtre de Poche
Auteurs: Christian Baggen, Thomas Gunzig,
Caroline Safarian, Claude Semal
Metteurs en scène: Charlie Degotte, Alexandre Drouet, Isabelle Gyselinx, Michel Bernard
Avec Christian : Crahay, Frédéric Dezoteux,
Caroline Kempeneers et Jean-Luc Piraux Scénographie : Olivier Wiame
PRODUCT
Auteurs: De Mark Ravenhill
Mise en scène: Olivier Coyette
Scénographie: Olivier Wiame
Après Les contes érotico urbains et Les Avec Edwige Baily et Olivier Coyette
contes héroïco urbains qui ont fait trem- Du 7 au 29 janvier 2011
bler de rire jusqu’aux murs du Poche à 20h30 au Théâtre de Poche
(souvenez-vous de L’héroïsme aux Prix moins de 26 ans : 10 euros
temps de la grippe aviaire de Gunzig
!), voici venir Les contes bobos urbains. Un spectacle drôle, sarcastique, surréaliste.
Gunzig, Semal, Safarian et Baggen nous S’il est un auteur qui se devait d’être proemmènent joyeusement dans les mé- grammé sur la scène du Poche c’est bien
andres de la bobosphère : papier cul Mark Ravenhill. Jeune loup de la scène
en fibre de maïs, chlorure de polyvinyle londonienne, dans la lignée des auteurs en
du polycarbonate, Chi-Kong-Yoga à Ix- colère tels que Sarah Kane (Crève) ou Enda
elles, Yann-Arthus Bertrand, panneaux Walsh (Disco Pigs, Chatroom), Ravenhill
solaires individuels à 5.000 euros, éco- cultive volontiers le scandale pour dénonphone wallon (téléphone vert), mas- cer avec crudité notre société de consomsages thaï, urgences écologiques, in- mation et nos compromissions politiques.
specteur Maigret de Bruxelles Propreté,
habitats coopératifs en Brabant wallon, etc.
Autant d’ingrédients pour ces 4 contes satiriques où chacun à son niveau reconnaîtra
quelqu’un voire se reconnaitra lui-même…
Une occasion très bio d’auto-dérision à
ne manquer à aucun prix… équitable.
41
Hérésie
Le pitch
Un producteur de série B rêve de monter un
film sulfureux. Sur scène on le voit tantôt illuminé, tantôt furieux, tantôt la larme à l’œil,
« vivre » son scénario en le racontant à une
jeune actrice qu’il veut convaincre que le rôle
EST pour elle… C’est l’histoire délirante, surréaliste, d’une jeune femme dont l’amant a
été tué dans les Twin Towers par l’attente d’Al
Qaïda. Dans un avion, au cours d’un voyage,
elle rencontre un homme « basané » dont elle
va tomber éperdument amoureuse… S’ensuit
une série de séquences follement surréalistes
où la jeune femme rencontre Ben Laden et
sa clique, voit s’entreposer chez elle des explosifs et se retrouve dans un drame cornélien
où il lui faut choisir entre patrie et amour… Ce
film – dont on ignore le titre – a tous les ingrédients d’une série B : amour, peur, suspens,
de l’actualité, des monstres, des gentils, des
méchants,… Un spectacle qui nous montre à
quel point même les pires drames politiques
sont récupérés par la société de consommation pour faire d’une tragédie un objet
hollywoodien parfaitement consommable.
Raphaël, les sirènes et le poulet
Conception et mise en scène d’Ingrid von
Wantoch Rekowski
Du 11 au 22 décembre 2010 au Théâtre National
Après avoir exploré, dans Lapsit Exillis, la
démesure wagnérienne et la foisonnante
matière arthurienne, Ingrid von Wantoch Rekowski revient à une forme plus intime, plus
proche de l’acteur et du public. Un spectacle
de courtes pièces organisé comme un programme de musique de chambre pour petite
formation. Avec humour et dérision, des solos,
des duos, voire des trios qui explorent entre
mythe et quotidien la dynamique à deux, la
relation à láutre, la maladresse du premier
contact : ainsi Adam et Eve vivant dans notre
époque, elle faisant des tartes aux pommes et
lui souffrant de mal aux côtes… Cette fois, la
rencontre entre les arts, véritable signature de
la metteuse en scène, séngage dans la voie
du cinéma. En écho avec léxpressionnisme,
les films de l´âge du muet alimenteront son imaginaire foisonnant. Un piano jouera, improvisera avec les acteurs, quand ce ne sera pas
un étrange orchestre. Comme à l´habitude
avec Lucilia Caesar, le monstrueux se mêle
au grotesque dans ce spectacle éclaté de
rire, de beauté, de joie et de fragile humanité.
Concerts
Pony Pony Run Run
Vendredi 21 janvier 2011 à 20h à l’Ancienne Belgique
Ticket : Prévente 25 euros Vente : 28 euros
Puggy
Lundi 21 mars 2011 à 20h à L’Ancienne Belgique
Ticket : 19 euros prévente et le soir même
The Warlocks
Samedi 27 novembre 2010 à 20h au Botanique
(Rotonde)
Ticket : Bota’Carte : 12 € Prévente : 15 € Vente : 18 €
42
Hérésie
Les Midis Musicaux :
Concerts du Dimanche à
l’ULB :
ULB - CAMPUS DU SOLBOSCH
Salle Delvaux - 12h30
24, avenue P. Héger (Bât. F1)
1050 Bruxelles
ULB - Salle Dupréel - 44 avenue Jeanne - Ixelles
à 11 h
Tarifs : 8€ (extérieurs) - 6€ (ULB, UAE, CEPULB et
seniors) - 4€ (étudiants) - 3€ (Carte ULB Culture) gratuit (enfants jusqu’à 7 ans compris)
30 septembre 2010
« La flûte@Paris, autour de Claude Debussy »
Coordination artistique : Baudoin Giaux
I
la
21 octobre 2010
« Anniversaire en touches »
200e anniversaire de Frédéric Chopin
Coordination artistique : Claire Deniau
27 janvier 2011
« Jazz »
Coordination artistique : Pirly Zurstrassen
24 février 2011
« Les Maîtres du XXe siècle »
Coordination artistique : Philippe Gérard
3 mars 2011
« Consort de flûtes à bec »
Coordination artistique : Laura Pok
26 avril 2011
« Tutti Celli »
Coordination artistique :
Marie Hallynck et Didier Poskin
ULB - CAMPUS ERASME
Musée de la Médecine - 12h30
808, route de Lennink (Bât.F)
1070 Bruxelles
9 février 2011
« Elogio de la Guitarra »
Coordination artistique : Hugues Navez
24 mars 2011
« Night Dreamer »
Autour de la musique de Wayne Shorter
avec la classe d’ensemble-jazz
Coordination artistique : Michel Paré
MUSICI
direction
BRUCELLENSIS
de
Zofia
sous
Wislocka
SAISON 2010 – 2011
17 octobre 2010
Musique baroque : un tour d’Europe
France (J.F. REBEL) - Allemagne (J.S.BACH) –
Angleterre (M.LOCKE) –
Italie (A.VIVALDI) – Pologne (A. JARZEBSKI) –
Belgique (P.H. BREHY)
Entrecoupé de textes de la Marquise de Sévigné lus par Claude Vial
14 novembre 2010
Musique de chambre : Duo Octocordes
12 décembre 2010
Programme de Fête : Dansons avec…
KODALY, STRAUSS, GARDEL et les autres
Concert suivi d’une réception-surprise
9 janvier 2011
Sur le thème de Roméo et Juliette
Lettres à Juliette (COSTELLO)
Ballet Roméo et Juliette, extraits (PROKOFIEV)
Soliste : Diana Gonnissen - soprano
Concert sponsorisé par Inner Wheel
13 février 2011
Musique de chambre : TRIO A CORDES
BACH, DOUTRELEPONT
13 mars 2011
PROGRAMME SPECIAL pour le 10e anniversaire de l’asbl « Femmes Maestros »
Renseignements : Zofia Wieslocka
0473.280.217 et 02.732.32.73
Entrée libre
43
www.ace-ulb.be

Hérésie - Association des Cercles Etudiants

Transcription

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