ROMÉO ET JULIETTE
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ROMÉO ET JULIETTE
ROMÉO ET JULIETTE Rudolf Noureev BALLET EN TROIS ACTES MUSIQUE Serguei Prokofiev D’APRÈS William Shakespeare CHORÉGRAPHIE ET MISE EN SCÈNE Rudolf Noureev (1984) DÉCORS Ezio Frigerio COSTUMES Ezio Frigerio, Mauro Pagano LUMIÈRES Vinicio Cheli DIRECTION MUSICALE Simon Hewett Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet Orchestre de l’Opéra national de Paris Levée au rang de mythe, la pièce la plus jouée de William Shakespeare – avec Hamlet – a dû attendre le XXe siècle pour être transposée en ballet. C'est Serguei Prokofiev qui, le premier, eut l'idée d'en écrire une partition, chorégraphiée par Leonid Lavrovski, en 1935. Son magnifique Roméo et Juliette inspira ensuite de multiples versions, dont celle de Kenneth MacMillan créée par Rudolf Noureev et Margot Fonteyn en 1965. Inscrite au répertoire du Ballet de l'Opéra de Paris en 1984, celle de Rudolf Noureev reprend en grande partie le ballet qu'il avait créé à Londres en 1977. Suivant scrupuleusement la partition de Serguei Prokofiev, elle-même fidèle au drame de Shakespeare, le chorégraphe a étoffé le rôle de Roméo, « jeune garçon qui devient homme » disait-il, face à une Juliette passionnée qui, à peine sortie de l'enfance, entre elle aussi tragiquement dans l'âge adulte. Dans les somptueux décors et costumes d'Ezio Frigerio et Mauro Pagano inspirés de la Renaissance italienne, il parvient à rendre le raffinement et la sensualité du drame élisabéthain, mais aussi toute sa cruauté. Sur scène, la mort rôde, comme omniprésente, entre les deux familles dont la haine va entraîner le sacrifice de cette passion amoureuse et juvénile. Jouant sur la symbolique des couleurs et les différents leitmotivs de la partition, il en fait une tragédie historique et flamboyante. Claudine Doury, Sasha - L’échappée belle, 2008 © CLAUDINE DOURY / AGENCE VU’ Son père et sa mère (Seigneur et Dame Capulet) entrent avec leur neveu Tybalt. ACTE I Ils présentent Pâris à Juliette, un jeune SCÈNE 1 : LA PLACE DU MARCHÉ La ville de Vérone est divisée par une homme qu'ils lui ont choisi pour mari. vendetta entre les familles Montaigu et Celui-ci apporte une robe de mariée en Capulet. Roméo, un jeune Montaigu, fait la cadeau. Juliette n'y prête aucune attention. cour à Rosaline, mais la damoiselle reste de marbre. La rencontre entre les servi- SCÈNE 3 : EXTÉRIEURS DE LA MAISON DES CAPULET teurs des familles rivales tourne en rixe. Benvolio essaie d'apaiser ses camarades, Les invités arrivent à la fête donnée par les Montaigu, mais Tybalt excite les les Capulet. Toujours dans le sillage de Capulet. Mercutio, ami des deux familles, Rosaline, Roméo voit encore ses avances repoussées. Mercutio et ses amis se tente en vain de concilier les deux clans. La querelle est interrompue par l'arrivée du moquent de sa déconvenue, en caricatuPrince de Vérone qui rétablit momentané- rant les effets de l'amour. Le Seigneur Capulet invite Mercutio et ses ment la paix. amis à entrer. Ils dissimulent leur visage sous des masques. SCÈNE 2 : Synopsis ANTICHAMBRE DE JULIETTE Juliette joue comme une enfant avec ses amies et sa nourrice. Elle découvre que sa nourrice aime à se faire lutiner (est-ce cela l'amour ?) SCÈNE 4 : LE BAL DES CAPULET Tybalt conduit la danse avec Dame Capulet. Juliette – réticente – esquisse à contrecœur un duo de fiançailles avec Pâris. Mercutio réplique à Tybalt : il plaisante, mais l'autre prend la mouche. La lame d'un poignard soudain brille et attaint Mercutio qui continue de rire et de se moquer, donnant le change, alors qu'il perd tout son sang. Mercutio s'écroule. Les Montaigu mettent de force une épée dans les mains de Roméo : dans la bagarre, il finit par tuer Tybalt. Le Prince de Vérone survient. accompagné des parents Capulet. Juliette découvre avec effroi que celui qu'elle vient d'épouser est l'assassin de SCÈNE 5 : son cousin. LE JARDIN DES CAPULET Roméo s'est caché. Il observe la Nourrice Roméo est chassé de la ville. Il doit quitter Vérone le lendemain, et s'exiler à Mantoue. préparer Juliette pour la nuit. Mercutio et Benvolio recherchant Roméo tombent sur Tybalt. Ils poursuivent leur ACTE III querelle un peu plus loin. Au moment où SCÈNE 1 : LA CHAMBRE Juliette sort dans le jardin, Roméo appa- DE JULIETTE raît : ils s'exaltent dans le bonheur de se Tandis que le Seigneur Capulet et sa Dame retrouver et engagent leur amour l'un s'entretiennent avec Pâris de son futur pour l'autre. mariage avec Juliette, celle-ci a une vision de cauchemar dans sa chambre, comme le ACTE II pressentiment de ses noces avec la mort. Roméo rejoint Juliette par le balcon ils SCÈNE 1 : LA PLACE PRINCIPALE s'unissent dans l'amour : Roméo songe à Juliette. La place se remplit de la foule du marché, Le jour pointe : Roméo s'arrache des bras de Juliette qui veut le retenir : d'acrobates et d'amuseurs. La Nourrice de Juliette surgit : Mercutio et Juliette repousse la robe nuptiale que lui amènent sa mère et sa nourrice. Benvolio la taquinent. La Nourrice remet une lettre à Roméo : Le Seigneur Capulet force sa fille à se Juliette s'est rendue auprès de Frère soumettre à sa volonté et à accepter le mariage avec Pâris. Juliette, désespérée, Laurent pour qu'il les marie secrètement. Elle l'invite à la rejoindre au petit couvent. songe à mourir. Roméo, Mercutio et Benvolio se joignent à la danse. Et c'est la rencontre inévitable. Au premier contact de leurs mains, Roméo (masqué) et Juliette tombent amoureux l'un de l'autre. Ils échangent un baiser : Roméo est découvert et Tybalt tente de le chasser ; mais le Seigneur Capulet intervient. Tous sont entraînés dans la danse de la Roue du Destin. SCÈNE 2 : UNE CHAPELLE SCÈNE 2 : UNE CHAPELLE Juliette court chercher conseil auprès de Roméo attend. Frère Laurent. Pâris est là, lui aussi, pour Juliette paraît et Frère Laurent les unit. s'occuper de son mariage. Frère Laurent, écartant Pâris, explique à Juliette le moyen SCÈNE 3 : LA PLACE PRINCIPALE Les deux clans, une fois de plus, se de sortir de cette effroyable situation : elle devra boire une potion qui la plongera narguent. Tybalt essaie de provoquer Roméo en duel dans une léthargie profonde. La croyant et, devant son refus, le traite d'efféminé. morte, ses parents la placeront dans la crypte familiale. Pendant ce temps, Frère Jean aura rejoint Roméo à Mantoue, pour le prévenir du stratagème. La nuit, Roméo reviendra à Vérone la chercher et à son réveil, il l'emmènera. Juliette, reprenant espoir, se voit déjà réunie à Roméo. SCÈNE 3 : LA CHAMBRE DE JULIETTE Juliette feint d'accepter le mariage avec Pâris. Laissée seule, elle sent son esprit s'égarer, en proie au doute : doit-elle mettre fin à ses jours avec le poignard de Tybalt, sauvegardant ainsi l'honneur de sa famille, ou avaler le narcotique pour vivre son amour qu'évoque l'image du joyeux Mercutio ? Elle boit la potion. SCÈNE 4 : LA CHAMBRE DE JULIETTE Pâris arrive avec musiciens et danseurs pour présenter ses compliments à Juliette. Les parents Capulet, venant éveiller leur fille, la trouvent inanimée. Les préparatifs des noces font place au deuil. Benvolio court prévenir Roméo à Mantoue. SCÈNE 5 : LA ROUTE DE MANTOUE Sur la route de Mantoue, Frère Jean, porteur de la lettre de Frère Laurent à Roméo, est attaqué et tué. La lettre (qui devait avertir Roméo de la « fausse » mort de Juliette) n'arrivera pas. SCÈNE 6 : MANTOUE Ignorant tout de ce qui se passe à Vérone, Roméo rêve de Juliette. Il est tiré de ses songes par Benvolio apportant la nouvelle de la mort de Juliette. Bouleversé, Roméo part pour Vérone. SCÈNE 7 : LA CRYPTE DES CAPULET Juliette repose dans la crypte des Capulet. Une fois les pleureuses parties, Roméo y pénètre. Il trouve Pâris et le tue. Il découvre le corps de Juliette et, fou de douleur, il s'empoisonne. Juliette rouvre les yeux, mais c'est pour le trouver mort à côté d'elle. Elle se suicide avec le poignard de Roméo. RUDOLF NOUREEV 1938-1993 D’ascendance tartare et musulmane, Rudolf Noureev est né dans un train, près du lac Baïkal le 17 mars 1938. Il passe son enfance à Oufa (Bachkirie) où il pratique la danse folklorique. Bravant l’interdiction paternelle, il prend des cours de danse classique au théâtre de Oufa. Le 24 août 1955, Rudolf passe l’examen d’entrée à la prestigieuse École de Danse Vaganova de Leningrad. Il y trouvera son professeur d’élection, Alexandre Pouchkine. Pour le spectacle de fin d’études de l’École en 1958, Rudolf Noureev danse le pas de deux du Corsaire, avec Alla Sizova. Il entre directement comme soliste dans la compagnie de Ballet du Théâtre du Kirov (ex-Théâtre Mariinsky) de Leningrad, première compagnie de danse de l’URSS. Au fil de ses apparitions sur scène, Rudolf Noureev devient une des idoles du public. Le 19 mai 1961, lors d’une tournée du Kirov en France, il éblouit le public parisien dans sa première apparition sur la scène du Palais Garnier dans L’Acte des ombres de La Bayadère. Le 16 juin, au moment de repartir, Rudolf Noureev “choisit la liberté” et demande le droit d’asile politique à l’aéroport du Bourget, alors qu’il doit embarquer à bord d’un avion qui le ramènera en URSS. Il est engagé dans les Ballets du Marquis de Cuevas dès le lendemain. En 1962, Noureev est invité à Londres pour participer à un gala de charité, il danse avec l’étoile britannique Margot Fonteyn. Rudolf Noureev devient artiste invité de cette compagnie et le reste jusqu’en 1977. Le couple entre dans la légende et forme sur scène, selon Noureev, « un seul corps, une seule âme ». Marguerite et Armand est créé pour eux par Frederick Ashton en mars 1963 et deviendra leur ballet fétiche. Cette même année, Rudolf Noureev remonte pour la première fois une chorégraphie de Marius Petipa, L’Acte des Ombres de La Bayadère, pour le Royal Ballet. Sa carrière est rapidement internationale. Fantastique interprète aussi bien des princes du répertoire que des créations (Frederick Ashton, Rudi Van Dantzig, Roland Petit, Maurice Béjart, George Balanchine, Glen Tetley, Martha Graham ou Murray Louis) iI danse en Étoile invitée avec toutes les grandes compagnies de ballet en Europe, et aux États-Unis. Il remonte également les grands ballets du répertoire chorégraphiés à la fin du XIXe siècle en Russie par Marius Petipa : La Belle au bois dormant, Casse- Noisette, Don Quichotte, Le Lac des cygnes, Raymonda et crée Tancrède et Manfred. Il faudra attendre 1983 pour que Noureev se fixe dans une compagnie, celle de l’Opéra de Paris où il devient Directeur de la Danse. Il y invite des compagnies étrangères, nomme Sylvie Guillem danseuse étoile et fait appel à de jeunes chorégraphes. Il s’emploie notamment à élargir le répertoire grâce à des reconstitutions baroques et pré-romantiques ou avec les ballets psychologiques d’Antony Tudor que le public français découvre alors. Il fait revenir Jerome Robbins et Merce Cunningham au Palais Garnier, invite – outre Roland Petit, Maurice Béjart et John Neumeier – Paul Taylor et Twyla Tharp, demande à Robert Wilson sa vision du Martyre de Saint-Sébastien (1988), passe commande à Dominique Bagouet, Maguy Marin, Karole Armitage et révèle William Forsythe. En 1989, après 28 ans d’exil, il obtient les autorisations des autorités soviétiques et revient en Russie pour danser La Sylphide sur la scène du Kirov. Il revoit pour la première fois sa mère et les membres de sa famille. La même année, il quitte la direction du Ballet de l’Opéra, mais en reste le chorégraphe principal. Quelques mois avant sa mort, le 6 janvier 1993 à l’âge de 54 ans, il remonte La Bayadère d’après Marius Petipa. Ce sera son ultime ballet. Suivant sa volonté, il sera enterré au cimetière russe de Sainte-Genevièvedes-Bois en région parisienne. Noureev est aujourd’hui l’une des figures mythiques de la danse du XXe siècle. STEPHANE LISSNER DIRECTEUR DE L'OPÉRA NATIONAL DE PARIS Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane Lissner a dirigé durant toute sa carrière des théâtres, des festivals et des maisons d’opéras en France et en Europe. Il monte sa première pièce de théâtre à l'âge de seize ans puis crée, à dix-huit ans, son propre théâtre dans une salle du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre Mécanique, où il travaille notamment avec Alain Françon et Bernard Sobel entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les métiers : régisseur, électricien, auteur ou encore metteur en scène. Il est ensuite nommé secrétaire général du Centre dramatique national d'Aubervilliers (1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu'en 1983. En 1984-1985, il enseigne la gestion des institutions culturelles à l'université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre. Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983 puis en est nommé directeur général en 1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de l'Orchestre de Paris (1993-1995). De 1998 à 2006, il prend la direction du Festival international d'art lyrique d'Aix-enProvence. Il y crée l'Académie européenne de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la promotion de jeunes talents. Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998 et 2005. En 2002, il s'associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la Madeleine, qu'il quittera en 2011. De 2005 à 2014, il devient surintendant et directeur artistique du Teatro della Scala de Milan. Il en est le premier directeur non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener Festwochen en Autriche. Au cours de sa carrière, il a travaillé avec les plus grands chefs d’orchestre, metteurs en scène ou chorégraphes parmi lesquels : Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ; Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth, Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein, Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina Bausch, William Forsythe… Nommé directeur délégué de l’Opéra national de Paris en octobre 2012, il a pris ses fonctions le 1er août 2014. Stéphane Lissner est chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'Ordre National du mérite et de l'Ordre du Mérite de la République italienne. BENJAMIN MILLEPIED DIRECTEUR DE LA DANSE Très fortement inspirée par la musique, dans la lignée balanchinienne, la danse de Benjamin Millepied s'inscrit aussi dans le sillage de son autre maître, Jerome Robbins. Un style néo-classique, mais singulier par sa subtilité et son désir de s'inscrire dans le présent. Né à Bordeaux en 1977, Benjamin Millepied passe une partie de son enfance au Sénégal. Initié à la danse par sa mère, professeur de danse africaine et contemporaine, il entre à treize ans au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon où il suit l’enseignement de Michel Rahn. Durant l’été 1992, il effectue un stage à la School of American Ballet qu’il intègre en 1993, après avoir obtenu une bourse du ministère français des Affaires Etrangères. Il remporte le Prix de Lausanne en 1994 et la même année, Jerome Robbins le choisit pour interpréter le rôle principal de 2 & 3 Part Inventions conçu pour les élèves de la School of American Ballet. Engagé dans le Corps de Ballet du New York City Ballet en 1995, il est promu Soliste en 1998 et « Principal Dancer » en 2002. Au sein du New York City Ballet, Benjamin Millepied interprète les rôles principaux des ballets de George Balanchine (parmi lesquels Agon, Coppélia, Casse-Noisette, Rubis , Le Songe d’une Nuit d’été…), Jerome Robbins (Dances at a Gathering, Fancy free, A Suite of Dances, The Goldberg Variations , West Side Story Suite…), Peter Martins (Hallelujah Junction, Le Lac des cygnes), et participe aux créations de Angelin Preljocaj (La Stravaganza), Mauro Bigonzetti (Vespro, In Vento), Alexei Ratmansky (Concerto DSCH) ou Christopher Wheeldon (Mercurial Manœuvres…). Parallèlement, Benjamin Millepied fait ses débuts de chorégraphe avec Passages qu’il crée pour les élèves du CNSMD de Lyon en 2001. L’année suivante, il présente Triple Duet au Sadler’s Wells de Londres, avec son ensemble Danses Concertantes, puis réalise le film Chaconne avec Olivier Simola (2003). Il revient au Sadler’s Wells en 2004 avec Circular Motion et chorégraphie, la même année, On the Other Side à la Maison de la danse de Lyon. Suivront Double Aria pour le New York City Ballet sur une musique originale de Daniel Ott (2005), 28 Variations on a Theme by Paganini pour l’École du NYCB (2005), CasseNoisette pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève (2005), Closer au Joyce Theater de New York (2006), Capriccio pour l’American Ballet Theater’s Studio Company (2006), Years Later , un solo pour Mikhail Baryshnikov, en collaboration avec Olivier Simola (2006), From here on out (2007) sur une musique originale de Nico Muhly pour l’ABT, Petrouchka (2007) pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève, 3 Movements (2008) pour le Pacific Northwest Nallet, Without (2008) pour Danses Concertantes, Quasi una Fantasia (2009) pour le New York City Ballet, Everything doesn’t happen at once (2009) pour l’American Ballet Theatre, Sarabande (2009) pour Danses Concertantes, Why Am I Not WhereYou Are et Plainspoken (2010) pour le New York City Ballet, One thing leads to another (2010) pour le Het National Ballet, The Bartered Bride (2011) pour le Metropolitan Opera, This part in Darkness (2011) pour le Pennsylvania Ballet, Without (2011) pour le Ballet du Mariinsky, Les Sylphides et Le Spectre de la rose (2011) pour le Ballet de Genève, Khovanschina (2012) pour le Metropolitan Opera et Two Hearts (2012) pour le New York City Ballet. À l’Opéra national de Paris, à l’invitation de Brigitte Lefèvre, directrice de la danse, il chorégraphie pour la Compagnie Amoveo, en 2006, sur une adaptation originale d’extraits musicaux d’Einstein on the Beach de Philip Glass (scénographie de Paul Cox et costumes de Marc Jacobs) et Triade, en 2008, sur la musique originale de Nico Muhly. Benjamin Millepied a également été directeur artistique du Morris Center Dance à Bridgehampton (New York, 2004 - 2005,) et «chorégraphe résident» au Baryshnikov Arts Center (New York, 2006 - 2007). En 2010, il est chorégraphe et conseiller du film oscarisé Black Swan réalisé par Darren Aronofsky. En 2011, il quitte le New York City Ballet et réalise cinq courts-métrages de danse sur des pièces pour violoncelle de Philip Glass et fonde sa propre compagnie à Los Angeles, «L.A. Dance Project», un collectif de créateurs qui cherche à présenter la danse sous toutes ses formes. Une tournée mondiale les mène de Los Angeles à Bordeaux (Novart 2012) avant Paris en mai 2013. Il est également l’image du parfum pour homme de Yves Saint-Laurent « L’Homme Libre » et de la campagne Air France « L’Envol ». Il a été nommé par Nicolas Joel, directeur de l’Opéra national de Paris, et Stéphane Lissner, directeur délégué de l’Opéra national de Paris, pour succéder à Brigitte Lefèvre comme Directeur de la Danse à compter de la rentrée 2014. En 2007, Benjamin Millepied a reçu the United States Artists Wynn Fellowship. Il est Chevalier des Arts et des Lettres (2010). de l’Opéra national de Paris le Ballet 25 ANS C’EST LA MOYENNE D’ÂGE DU BALLET DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS, L’UNE DES PLUS JEUNES COMPAGNIES ACTUELLES. LES DANSEURS Y ENTRENT VERS L’ÂGE DE 18 ANS, ET LE QUITTENT À 42 ANS, ÂGE DE LEUR RETRAITE OFFICIELLE DU BALLET. 1661 Fondation de l’Académie Royale de Danse. C’est la première des académies fondées par Louis XIV, passionné de danse et très bon danseur lui-même. Jusquelà considérée comme un simple divertissement, la danse fait ainsi son entrée dans le cercle des arts. Cette académie va en codifier les règles et l’enseignement. 1669 Fondation de l’Académie Royale de Musique, ancêtre de l’Opéra de Paris. Plus qu’une simple académie, elle possède une troupe de musiciens, de chanteurs et, pour la première fois, de danseurs, les tout premiers danseurs professionnels de l’Histoire. 1713 Louis XIV institue le Conservatoire, ancêtre de l’actuelle École de danse de l’Opéra. Afin de maintenir le niveau élevé des danseurs de l’Opéra, une formation leur est désormais dispensée. C’est la plus ancienne école de danse au monde, aujourd’hui installée à Nanterre et dirigée par Élisabeth Platel, qui a succédé à Claude Bessy en 2004. 1831 Création de La Sylphide de Philippe Taglioni, qui marque le début du ballet romantique et l’apparition du tutu blanc. C’est l’une des œuvres les plus souvent données, avec plus de 350 représentations à l’Opéra de Paris. 2014 Benjamin Millepied est nommé à la tête du Ballet de l’Opéra national de Paris et succède ainsi à toute une lignée de directeurs de la Danse, dont Serge Lifar, Rudolf Noureev, Patrick Dupond et Brigitte Lefèvre. Le répertoire CELUI DE L’OPÉRA DE PARIS EST PROBABLEMENT L’UN DES PLUS RICHES DU MONDE DE LA DANSE. IL COMPREND AUSSI BIEN DES PIÈCES CLASSIQUES }PETIPA~ ET ROMANTIQUES }CORALLI, MAZILIER~ QUE DES ŒUVRES DES BALLETS RUSSES DE SERGE DIAGHILEV OU DES CHORÉGRAPHIES MODERNES }MARTHA GRAHAM, JOSE LIMON~. MAIS IL COMPTE ÉGALEMENT DES BALLETS NÉOCLASSIQUES }FREDERICK ASHTON, GEORGE BALANCHINE, SERGE LIFAR, KENNETH MACMILLAN, ROLAND PETIT, JEROME ROBBINS, JOHN NEUMEIER, JOHN CRANKO~, DES PIÈCES CONTEMPORAINES }PINA BAUSCH, MAURICE BÉJART, CAROLYN CARLSON, MERCE CUNNINGHAM, MATS EK, WILLIAM FORSYTHE, ANNE TERESA DE KEERSMAEKER, JIŘÍ KYLIÁN~ ET DE NOMBREUSES CRÉATIONS, COMMANDÉES À DES CHORÉGRAPHES INVITÉS OU À DES DANSEURS DE LA COMPAGNIE. 154 + 18 + 14 DANSEURS ÉTOILES PREMIERS DANSEURS + LE CORPS DE BALLET {SUJETS, CORYPHÉES ET QUADRILLES| LES MAÎTRES DE BALLET L’Opéra a longtemps été dirigé par des maîtres de ballet dont la plupart ont marqué l’histoire de la danse : Pierre Beauchamp, qui mit au point un système d’écriture de la danse au XVIIe siècle ; Gaétan Vestris, Jean-Georges Noverre et les frères Gardel, célèbres danseurs et chorégraphes du XVIIIe siècle ; enfin Léo Staats, Serge Lifar ou Raymond Franchetti, qui rénovèrent le Ballet au XXe siècle. CONCOURS ÉCOLE FRANÇAISE La promotion des danseurs se fait chaque année sur concours, classe par classe, devant un jury composé de membres de la Direction et de la Compagnie, et de personnalités du monde de la danse. Seules les Étoiles sont nommées par le directeur de l’Opéra, sur proposition du directeur de la Danse. Alors que les grands chorégraphes français comme Jean-Georges Noverre, Charles-Louis Didelot, Jules Perrot, Arthur Saint-Léon ou Marius Petipa vont dispenser leur art dans toute l’Europe, les influences russes et italiennes, notamment, se manifestent en France via la présence d’interprètes et de créateurs comme les Taglioni. Durée des spectacles * OPÉRA MADAMA BUTTERFLY PLATÉE DON GIOVANNI MOSES UND ARON L’ELISIR D’AMORE LE CHÂTEAU DE BARBEBLEUE / LA VOIX HUMAINE LA DAMNATION DE FAUST WERTHER CAPRICCIO IL TROVATORE IL BARBIERE DI SIVIGLIA DIE MEISTERSINGER VON NÜRNBERG IOLANTA / CASSE-NOISETTE RIGOLETTO DER ROSENKAVALIER LEAR LA TRAVIATA AIDA BALLET BALANCHINE / MILLEPIED / ROBBINS ANNE TERESA DE KEERSMAEKER LA BAYADÈRE WHEELDON / MCGREGOR / BAUSCH BATSHEVA DANCE COMPANY BEL / ROBBINS IOLANTA / CASSE-NOISETTE ROMÉO ET JULIETTE RATMANSKY / BALANCHINE / ROBBINS / PECK SPECTACLE DE L'ÉCOLE DE DANSE LES APPLAUDISSEMENTS NE SE MANGENT PAS GISELLE ENGLISH NATIONAL BALLET PECK / BALANCHINE FORSYTHE 1re PARTIE ENTRACTE 2e PARTIE 19.30 - 20.25 19.30 - 20.45 19.30 - 21.05 19.30 - 21.15 19.30 - 20.45 30' 30' 35' 20.55 - 22.25 21.15 - 22.20 21.40 - 23.10 30' 21.15 - 22.15 ENTRACTE 3e PARTIE TOTAL 2h55 2h50 3h40 1h45 2h45 19.30 - 21.25 1h55 19.30 - 20.40 19.30 - 20.20 19.30 - 22.00 19.30 - 20.45 19.30 - 21.05 30' 25' 21.10 - 22.20 20.45 - 21.25 30' 30' 21.15 - 22.25 21.35 - 22.35 17.30 - 18.55 45' 19.40 - 20.40 19.00 - 20.30 19.30 - 20.30 19.00 - 20.15 19.30 - 20.55 19.30 - 20.05 19.30 - 20.45 35' 30' 30' 30' 30' 30' 21.05 - 22.45 21.00 - 22.05 20.45 - 21.40 21.25 - 22.30 20.35 - 21.40 21.15 - 22.20 1re PARTIE ENTRACTE 2e PARTIE 20.30 - 21.00 25' 21.25 - 22.20 1h50 19.30 - 20.25 20' 20.45 - 21.15 1h45 19.30 - 20.20 20' 20.40 - 21.20 20' 21.40 - 22.20 2h50 19.30 - 20.00 20' 20.20 - 20.50 20' 21.10 - 21.40 2h10 21.40 - 22.30 1h00 2h00 3h45 3h00 25' 21.50 - 23.00 30' 21.10 - 23.15 25' 22.05 - 23.05 25' 22.05 - 22.40 ENTRACTE 3e PARTIE 2h50 3h30 2h30 2h55 3h05 5h45 3h45 2h35 4h05 3h00 3h10 2h50 TOTAL 19.30 - 20.30 19.30 - 19.55 19.00 - 20.30 19.30 - 20.30 20' 35' 20' 20.15 - 21.30 21.05 - 22.45 20.50 - 21.20 19.30 - 20.20 20' 20.40 - 21.15 1h45 19.30 - 20.25 20' 20.45 - 21.30 2h00 20' 19.30 - 20.35 19.30 - 20.20 19.30 - 20.10 19.30 - 19.55 19.30 ! 19.55 1h05 20' 20' 20' 20' 20.40 - 21.35 20.30 - 21.00 20.15 - 21.00 20.15 ! 20.40 20' 21.20 - 21.50 20' 21.00 ! 21.25 Minutages sans applaudissement - *Horaires susceptibles d'être modifiés. Les nouveaux spectacles Attention : L'heure de début de certains spectacles varie en fonction des jours de la semaine. Veuillez vous référer à l'heure de vos billets 2h05 2h20 1h30 1h55