La peinture, au cœur de l`industrie

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La peinture, au cœur de l`industrie
… LE SIPEV A 1 AN… LE SIPEV A 1 AN… LE SIPEV A 1 AN… LE SIPEV A 1 AN… LE SIPEV A 1 AN…
Les industries des peintures, enduits et vernis se dévoilent « De la décoration à la haute technologie… La peinture, au cœur de l’industrie » SYNDICAT NATIONAL DES INDUSTRIES DES PEINTURES, ENDUITS ET VERNIS DOSSIER DE PRESSE
COCKTAIL DECOUVERTE : LE SIPEV DONNE LE TON Maison des Centraliens – Paris 8e – lundi 4 avril 2011 Projection du film « Systèmes de peintures, enduits et vernis : des technologies et des solutions »
COMMUNIQUE DE SYNTHESE
… LE SIPEV A 1 AN… LE SIPEV A 1 AN… LE SIPEV A 1 AN… LE SIPEV A 1 AN… LE SIPEV A 1 AN… LE SIPEV A 1 AN…
UN MONDE TOUT EN COULEURS… LE SIPEV DONNE LE TON Le SIPEV fédère les fabricants de peintures, enduits et vernis implantés en France : bâtiment et grand public, carrosserie, constructeurs automobiles, industrie générale, anticorrosion, marine. Regroupé sous une même bannière, l’ensemble des entreprises de ce secteur pèse de tout son poids pour valoriser une industrie et un savoir‐faire aussi incontournable que méconnu. A travers la diversité des métiers et des nombreuses applications qui en découlent, le secteur des peintures, enduits et vernis est l’un des fleurons de l’industrie française et le SIPEV en est la vitrine. 2011 s’annonce comme l’année de l’industrie avec notamment le lancement en France de la Semaine de l’Industrie. L’actualité est propice au SIPEV pour affirmer son identité et donner une visibilité à ses secteurs alors que les Etats Généraux de l’Industrie ont lancé le défi de valoriser le tissu industriel national. La peinture, un acteur incontournable du quotidien Qui n’a pas de contact visuel ou tactile avec la peinture ? La peinture est partout, elle fait partie intégrante de notre quotidien et participe à l’améliorer, que ce soit dans son rôle de protection ou dans celui de décoration. Filière référence en matière d’innovation, de haute technologie, de diversité (emplois, utilisations, secteurs) et de développement responsable, l’industrie des peintures, enduits et vernis est omniprésente et participe à tous les grands défis et succès industriels. • Opportunités d’emplois dans les filières : variété en termes de postes, de niveaux, de secteurs • Marché de la diversité : de la décoration à la haute technologie, du plaisir au fonctionnel • Produit porteur de l’industrie : la couleur crée la dynamique industrielle, économique et commerciale • Innovation : capacité d’adaptation stimulée par un fort investissement en Recherche & Développement • Haute technicité / haute technologie pour s’adapter à tous les supports avec la capacité de répondre à chaque besoin par un produit spécifique • Responsabilisation sanitaire et environnementale avec une démarche proactive • Plaisir, séduction, utilité publique avec la mission d’embellir le quotidien par la couleur et de préserver le patrimoine industriel et architectural La peinture, un concentré des réalités industrielles Réglementation, environnement, matières premières, compétitivité… Les problématiques industrielles sont nombreuses et complexes. Le secteur des peintures, enduits et vernis est un exemple concret d’une branche industrielle transversale et responsable. Moteur et proactif, il prend la pleine mesure des enjeux économiques, sociaux et environnementaux présents et futurs. Peintures, enduits, vernis : révélateurs de l’industrie, créateurs de valeurs… Le fabricant de peintures, enduits ou vernis est bien plus qu'un fournisseur, c'est un partenaire responsable et engagé. Sa fiabilité doit être incontestable pour remplir ses fonctions de protection et de décoration du support peint. Cette position implique 3 enjeux pour la profession : • l'enjeu économique : considérer la peinture non plus comme un simple produit mais comme un système global de revêtement de haute technicité, de process et de service • l'enjeu social : attirer les jeunes et renforcer la formation continue pour assurer une relève hautement qualifiée et maintenir l'avance technologique d'un secteur incontournable • l'enjeu technique et réglementaire : relever les défis technologique et économique sans compromettre l'efficacité et l'innovation 2
UN MONDE TOUT EN COULEURS Initiative inédite, le SIPEV a réalisé un film dédié à l’industrie des peintures, enduits et vernis « Systèmes de peintures, enduits et vernis : des technologies et des solutions » FIPEC © GOMBERT « Ce film est une pièce maîtresse, non seulement pour le SIPEV mais pour toute la filière peinture. Il démontre d’une manière générale qu’un monde sans peinture serait triste et que le but premier de la peinture est de rendre notre quotidien plus agréable. Le défi à relever est aussi celui de créer des vocations sur des métiers mésestimés ou peu connus. Le film nous permet d’exploiter la piste des centres de formation et établissements scolaires afin d’attirer les jeunes vers les métiers de la peinture », Pascal Hoareau, Président du SIPEV. 1 clip : un monde tout en couleurs
4 chapitres : • Secteurs d’activité • Haute Technologie • Engagements environnementaux • Diversité des métiers
Fruit d’un travail collectif avec les adhérents du SIPEV, le film donne un aperçu exhaustif des ressources et plus‐values des peintures, enduits et vernis dans les secteurs du bâtiment, de la décoration, de l’industrie générale, de l’automobile, de la marine et de l’anticorrosion. 3
SOMMAIRE 1ère partie : DIVERSITE DES SECTEURS D’ACTIVITE ET DES APPLICATIONS P.5 • Une industrie incontournable • Omniprésence et valeur forte de l’industrie française • Un secteur stimulant, dynamique et révélateur 2ème partie : HAUTE TECHNOLOGIE P.11 3ème partie : ENGAGEMENTS ENVIRONNEMENTAUX P.21 P.26 P.31 • Le pouvoir de la peinture • Le pouvoir de la couleur • Participation à tous les grands défis et succès industriels • Une branche industrielle responsable • Orientation éco développement • Travail en filières 4ème partie : DIVERSITE DES METIERS • Peintures, enduits, vernis : stimulateurs d’innovation et de compétences • Variétés des disciplines et des qualifications • Contribution du SIPEV et de la FIPEC : emploi et formation ANNEXES •
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Présentation de la FIPEC Présentation du SIPEV DVD SIPEV « Systèmes de peintures, enduits et vernis : des technologies et des solutions » CD de photos haute définition et libres de droit Code couleur des informations sectorielles : Bâtiment Décoration Anticorrosion Automobile Industrie Salle de Presse : www.commLC.com/fipec
Responsable Communication : Dominique Ayoul
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87 bis Bd Clemenceau - 95240 Cormeilles en Parisis
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1ère PARTIE
DIVERSITE DES S
SECTEURS D
D’ACTIVITE E
ET D
DES APPLICATIONS Les fonctions des peintures, enduits et vernis, de protection, d’esthétisme, voire d’isolation, sur tous supports impliquent une large diversité des secteurs d’activité et des champs d’application. La spécificité d’être un produit semi‐fini nécessite un travail en filière pour donner au produit fini le maximum de ses capacités. En France, le secteur des peintures, enduits et vernis représente une production de 900 000 tonnes pour un chiffre d’affaires de 2,4 milliards d’euros et emploie 11 500 personnes. Ses produits sont utilisés par la plupart des industries. CHIFFRES D’AFFAIRES MONDE EEUURRO
FFRRAANNCCEE MONDE OPPEE 72,3 Md€ 2255,,33 M
22,,44 M
Mdd€€ Mdd€€ 72,3 Md€ Source : IPPIC (International Paint & Printing Ink Council) Global Paint and Coatings Industry Market Analysis Report (2007‐2012) Une industrie incontournable Mate, brillante, satinée, métallisée, pigmentée, colorée, nacrée, transparente, anticorrosion, résistante, isolante… La peinture embellit et protège tous les objets du quotidien, de la puce électronique au paquebot. La peinture utilise des technologies industrielles sans lesquelles un produit, une œuvre, une construction ou un aménagement ne serait jamais fini. Ce n’est qu’au regard de l’étendue de leurs champs d’application et de leurs fonctions de décoration et de protection qu’on peut comprendre l’influence des revêtements dans notre quotidien. Plusieurs familles de produits couvrent tous les besoins de revêtement quel que soit le support. 5
BATIMENT Les peintures « bâtiment » englobent les peintures, enduits et vernis destinés à être appliqués par des professionnels, sur chantier et sur des subjectiles fixes, dans la construction ou la rénovation de bâtiments. Par extension, le secteur concerne également les peintures pour la serrurerie des bâtiments (croisées, persiennes, garde‐corps, clôtures...) et produits pour le marquage des chaussées (parkings…). © FOTOLIA Ces produits sont vendus par des distributeurs (indépendants ou intégrés) ou des négociants en matériaux, ou directement par le fabricant à l’entrepreneur qui applique la peinture. Les fonctions principales des peintures bâtiment sont la protection et la décoration. Quelques exemples : • Isolation Thermique par l’Extérieur • Revêtement de régulation thermique • Peintures à effets (interférentielles, nacrées, métalliques…) • Peintures anticorrosives DECORATION © FOTOLIA Ces produits sont distribués par différents circuits : grandes surfaces de bricolage et distribution traditionnelle (quincailleries, drogueries…), grands magasins, spécialistes en décoration, grossistes, négoce de matériaux. Au‐delà de sa valeur esthétique, la peinture décoration a plusieurs propriétés aptes à améliorer le confort dans l’habitat. Selon la destination, les peintures de finition donne un aspect mat, satiné, brillant ou à effets (ciré, sablé, laqué, béton, bois, cuir...). •
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« La peinture est porteuse de valeurs » FIPEC © GOMBERT Les peintures décoration, appelées aussi « Grand Public » désignent les produits destinés à être mis en œuvre par les particuliers pour leurs besoins propres : revêtements intérieurs et extérieurs, murs, plafonds et sols. François Corda, Vice‐
Président Business Development DYRUP : Président du Groupement Peintures Grand Public SIPEV « La peinture est porteuse de valeurs pour le bien‐être de chacun. Elle est source de plaisir, de séduction et de dynamisme. Couleurs, matières, effets… Les multiples possibilités offertes par la peinture permettent à chacun d’exprimer sa personnalité. Rustique, traditionnel, contemporain, tendance, chaque style a ses codes et au moins une solution peinture. Ouverture au voyage et aux cultures exotiques, la couleur devient aussi un moyen d’évasion ». La peinture est l’activité de bricolage la plus pratiquée par tous les foyers français. Les résidents de 9 foyers sur 10 ont déjà peint eux‐mêmes. La peinture offre un choix de 500 000 couleurs. 6
Grand Palais © FIPEC ANTICORROSION De l’entrepôt de stockage à l’usine d’emballages, de la plateforme pétrolière en haute mer au cracker d’une raffinerie, du viaduc de Millau à la verrière Eiffel, dans les airs ou au plus profond des mers, la peinture anticorrosion s’est bâtie une solide réputation : pérenniser les ouvrages protégés par des systèmes de peinture de haute durabilité, tout en les mettant en valeur par la couleur en offrant des techniques de maintenance maîtrisées. Partie intégrante de la construction et ce dès sa conception, les systèmes de peinture anticorrosion se révèlent essentiels à la protection des ouvrages, se comportant comme un véritable bouclier face aux dommages subis dans le temps. L’industrie Anticorrosion occupe une place à part entière dans les métiers de la construction et les chantiers. Elle concerne aussi bien les travaux neufs que les travaux d’entretien d’ouvrages existants. On compte en France environ 200 entreprises d’application qui sont majoritairement représentées (80%) au Groupement des Entrepreneurs de Peintures Industrielles (GEPI). Les entreprises du secteur sont essentiellement des PME réparties sur l’ensemble du territoire. • Sur un ouvrage d’art à structure mixte (acier et béton), la charpente métallique représente 10 % du coût de l’ouvrage et la protection anticorrosion 10 % du coût de la charpente métallique. La protection anticorrosion ne représente que 1% du coût de l’ouvrage et peut durer peu de temps ou plus de 20 ans selon la qualité de sa conception et de son application… •
Sans la protection de ces peintures spécifiques devant répondre à des contraintes de durabilité et esthétiques précises, tout en s’adaptant à différents supports exposés à plusieurs types d’agression (climat, environnement, pollution…), quel serait notre environnement ? La Tour Eiffel serait‐elle toujours le symbole de Paris ?... Conçue pour durer 10 ans, elle domine Paris depuis plus d’1 siècle grâce à 50 tonnes de peinture. AUTOMOBILE La peinture automobile intègre la chaîne de production des constructeurs, soit le marché dit de la première monte. Elle intervient aussi sur le marché dit de la deuxième monte, celui de la réparation où l’art du contretypage prend toute sa dimension. En première monte, la mise en peinture des véhicules automobiles est une application spectaculaire qui permet, sur une épaisseur de seulement 0,1 millimètre, d'assurer deux fonctions : la protection des supports avec, notamment, des garanties anticorrosion supérieure à 10 ans ; l’esthétique qui contribue à la différenciation des véhicules sur le marché. Cette fine pellicule de 0,1 mm est pourtant constituée par l’application de 4 couches successives : la cataphorèse, l'apprêt, la base colorée et le vernis. Ces applications successives font appel à des technologies très différentes : •
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La cataphorèse est déposée dans d'immenses cuves de plusieurs centaines de m3 et à l'aide d'un courant électrique Les autres couches font appel à des applications au pistolet ou au bol tournant à des vitesses ultra rapides et avec l'aide d'une tension électrique élevée pour diminuer au maximum les pertes de peinture. Les différentes couches appliquées font l'objet d'un séchage dans des fours de plusieurs mètres de longueur où le véhicule est exposé à des températures de 130 à 180°C, selon les produits, pendant au moins 20 minutes. En réparation, les ateliers de carrosserie sont équipés de cabines de peinture. 7
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Seulement 10 kg de peinture environ (total des 4 couches appliquées) sont nécessaires par véhicule. L’application de ces 4 couches successives représente une surface totale à peindre d'environ 100 m². •
Une ligne de peinture a une capacité d’environ 1 000 voitures par jour. INDUSTRIE © FIPEC La peinture industrielle réunit un concentré de la haute technologie contemporaine pour habiller l’innovation industrielle et veiller au confort du quotidien en remplissant 3 fonctions principales : la protection, l’isolation, l’esthétisme. Aéronautique, transport ferroviaire et routier, machinisme agricole, poids lourds, électroménager, électronique, informatique, téléphonie, travaux publics, cosmétiques, bijouterie, construction, signalisation routière… Sur métal, plastique, bois, verre ou sur les routes, tous les produits issus de l’industrie utilisent de la peinture industrielle, liquide ou en poudre. La peinture est le premier élément visible et le dernier à être appliqué sur l’objet avant d’être commercialisé. C’est la touche finale, celle qui participe en premier lieu à la perception du produit manufacturé. En poudre ou liquide, la peinture industrielle recouvre toutes les peintures appliquées au cours du process de fabrication d’un produit ou d’un équipement. Elle inclut également le « coil coating », l’application de peinture en poudre et liquide sur bobines de tôle à grande vitesse. Cette technique est notamment utilisée pour le prélaquage des tôles utilisées pour l’architecture, les pièces industrielles, le mobilier… La peinture en poudre est utilisée sur de nombreux marchés pour la mise en œuvre de pièces industrielles métalliques. De récents développements permettent d'en élargir le champ d'application à d'autres types de supports. Elle est appliquée par procédé électrostatique, puis cuite au four pendant 10 à 15 minutes à 180°C. • En fin de chaîne, le fabricant de peintures est l’un des interlocuteurs privilégiés de l’industriel, capable de maîtriser l’ensemble de son process de fabrication. Il est le partenaire indispensable dans sa quête de qualité, de productivité et de rentabilité. Lorsque les peintures ne sont pas appliquées spécifiquement à des fins d’embellissement des matériaux, elles sont employées pour leurs vertus protectrices. En fonction de leur destination, elles contiennent certaines propriétés pour remplir la fonction de film protecteur, antirouille et antichoc, dans le BTP par exemple. •
Le secteur de la marine utilise les peintures industrielles pour le revêtement intérieur et extérieur des bateaux et bâtiments marins. Sur les coques, la peinture permet notamment de réduire le frottement de l’eau et le dépôt de salissures. •
A l’origine appliquées sur les supports métalliques, les peintures en poudre, grâce à des développements récents, commencent à être appliquées sur les supports thermosensibles tels que le bois, les plastiques, les matériaux composites. Elles utilisent les technologies UV ou à ultra basse température (mobilier, revêtements de sol, pièces composites…). •
Les spécificités du traitement du bois justifient une filière à part entière qui couvre les revêtements intérieurs et extérieurs des supports bois à destination de l’industrie, des professionnels et du grand public. © FIPEC •
Par l’étendue de leurs champs d’application, les peintures, enduits et vernis apparaissent comme un ingrédient incontournable de l’industrie. 8
Omniprésence et valeur forte de l’industrie française La filière Peintures, Enduits et Vernis, un secteur transversal à toute l’industrie La filière des peintures, enduits et vernis est au carrefour de multiples industries. © TOUPRET © FIPEC Les peintures, enduits et vernis doivent répondre à des demandes aussi diverses que pointues tout en respectant l’environnement, la législation, les conditions de travail, et ce, dans un contexte économique, social technique et réglementaire difficile. Secteur transversal à toute l’industrie, il apporte un savoir‐faire technologique et une valeur ajoutée insoupçonnés. Technologies des fabricants français parmi les plus avancées du marché Pour s’adapter au marché, les fabricants misent sur l’innovation pour atteindre des objectifs qui doivent prendre en compte plusieurs impératifs : • Diminution des coûts de mise en peinture : économie de produit, productivité • Recherche de matières premières plus performantes et économiques dans un contexte très tendu (pénuries, prix instables…) • Intégration des impératifs environnementaux • Application d’une législation complexe et évolutive (REACH1, CLP2...) • Réponse à des demandes variées et spécifiques Par exemple… La technologie des revêtements pigmentés en phase aqueuse à réticulation par les UV : technologie très récente qui allie productivité (évaporation de l’eau par des lampes infrarouge ou par micro ondes et réticulation du film par le rayonnement de lampes UV) et forte réduction des COV (moins de 5%). Cette technologie commence à être employée dans l’industrie de l’ameublement, des revêtements des plastiques et dans l’automobile, en construction et en réparation. Forte valeur ajoutée économique et sociale Tout en stimulant l’attractivité des produits manufacturés par sa dimension esthétique et fonctionnelle, la peinture stimule la création d’emplois. Elle est génératrice d’activité tant au niveau de sa fabrication que de sa mise en application et ce dans de nombreux domaines sectoriels, industriels ou artisanaux. Les peintures, enduits et vernis jouent un rôle dynamique sur tous les secteurs économiques, génèrent de la production et du service autant pour l’industrie que pour le commerce, pour les grands groupes, les PME, les TPE ou les artisans.
L’industrie des peintures, enduits et vernis pèse un poids considérable dans le paysage économique Le poids économique du secteur des peintures, enduits et vernis est mal connu et souvent sous estimé. Depuis le producteur de matières premières jusqu’à l’applicateur en passant par les laboratoires, les unités industrielles, les forces de vente… l’industrie des peintures pèse un poids considérable dans le paysage économique. Notre profession se veut proactive face aux enjeux sanitaires et environnementaux. Les efforts de recherche sont constants et les moyens importants afin de faire évoluer sans cesse les produits sans attendre les directives de la réglementation. 1 2
REACH ‐ Règlement (CE) n°1907/2006 : Enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des produits chimiques CLP – Règlement (CE) n°1272/2008 : Classification Labelling Packaging
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Un secteur stimulant, dynamique et révélateur © FIPEC Représentatif et omniprésent, le secteur des peintures, enduits et vernis, est un modèle à la fois transversal et exemplaire de l’industrie avec une forte personnalité qui en fait un pilier du développement national économique, social et environnemental •
Diversité des entreprises : représentation équilibrée du tissu économique et industriel avec la présence de PME/PMI aux côtés de grands groupes internationaux •
Poids de la R&D : 5 à 10% du chiffre d’affaires de l’entreprise et 15 à 20% de sa masse salariale avec une forte concentration d’ingénieurs •
Expertise et maîtrise des process de production et d’application •
Produits techniques à forte valeur de services ajoutée : entre ingénieurs et techniciens, technico‐
commerciaux, responsables marketing & communication, près de 30% du personnel des fabricants sont dédiés au service clients. © FIPEC • Secteur pro‐actif, moteur d’innovations et modèle d’un développement durable Le haut niveau de technicité et la diversité des champs d’application créent un contexte stimulant et favorable à l’innovation. Il suscite des vocations pour un secteur très évolutif, passionnant et offrant de nombreux débouchés sur toute la chaîne économique : production, distribution, application et service. 10
2ème PARTIE
HAUTE TECHNOLOGIE Les peintures, enduits et vernis ont pour principales fonctions d’assurer la protection et l’embellissement des surfaces. Le point commun de ces secteurs d’activité est d’être uni par la formulation de produits de haute performance. L’intégration de matières et formulations innovantes permet de développer en permanence les propriétés et fonctionnalités des produits de peintures, enduits et vernis. C’est souvent la touche finale que donne la peinture en une épaisseur de quelques microns qui apporte les propriétés intrinsèques et la perception des produits finis. Le pouvoir de la peinture © FIPEC L’art de la formulation… Pour la peinture, on parle de formulateur plutôt que de fabricant car la richesse du produit vient avant tout de sa formulation. Seul ce savoir‐faire du mélange permet de répondre avec précision aux cahiers des charges spécifiques de chaque application. La R&D a une dimension particulièrement importante car elle a 4 fonctions majeures à remplir : • La recherche fondamentale • L’industrialisation (soutien au process) • L’optimisation technique et économique des formules • Le laboratoire couleur Des propriétés multiples Les revêtements doivent principalement répondre à 2 besoins : L’ESTHETISME : EMBELLIR, DECORER © FIPEC Par la préparation des supports, la couleur ou le vernis, les produits de peinture apportent la dimension esthétique d’un produit fini qui déclenchera l’acte d’achat. A priori anodine et superflue, la fonction d’embellissement a un réel pouvoir économique pour l’industrie ou le bâtiment et nécessite une haute technologie pour un rendu parfait. La perception d’un produit passe par la peinture qui agit sur 3 sens : • La vue : à travers la couleur, la peinture améliore la perception visuelle du produit • Le toucher : quant on prend l’objet en main, le film laissé par la peinture procure une sensation tactile qui varie selon l’effet escompté mais qui souvent est agréable car uniformément lisse. Ce contact physique conditionnera l’envie d’utiliser l’objet • L’odorat : la peinture habille souvent le produit d’une odeur de neuf qui sert également à neutraliser les effluves indésirables que dégagent certains supports à l’état brut. 11
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La peinture prend plusieurs dimensions : • Elle donne la première impression du regard : la façade, le portail à l’extérieur ; les murs, le plafond, le sol à l’intérieur • La peinture transforme un produit anonyme et terne en un objet distinctif et attractif. Elle donne au matériau recouvert un aspect plus « noble » qu’à l’origine • La couleur apporte la clarté et la luminosité • Le choix des teintes traduit la touche de personnalité : rustique, traditionnel, contemporain, tendance… • Les teintes soulignent une « volonté » en créant une « ambiance ». Par rapport à un revêtement en papier décor (imprimé) imitation bois, une peinture donnera plus de profondeur au produit, une meilleure résistance et un aspect à la fois plus cossu et plus authentique Les couleurs des produits peinture participent fortement à l’identification des marques. Elles sont les moyens par excellence de différenciation. Elles stimulent la notoriété de la marque, contribuent à mémoriser son activité et ce qu’elle représente. •
INDUSTRIE Le luxe exige la perfection, pas de poussières ni de grains, un beau tendu et des aspects toujours renouvelés. La technologie des UV permet un séchage pratiquement immédiat et donc un risque très faible de dépôts de poussières. Par ailleurs, les performances des vernis doivent répondre à des cahiers des charges très précis : résistance aux parfums, aux UV (les flacons peuvent être exposés en vitrine), renouvellement rapide des effets esthétiques… •
DECORATION Premier poste de bricolage dans la maison, l’engouement pour la peinture s’explique : elle permet des changements rapides et illimités ; elle donne le moyen de conserver et de valoriser son patrimoine, de le réinterpréter avec plus d’audace et d’expression personnelle ; la couleur aide à concilier les styles. LA PROTECTION QUEL QUE SOIT LE SUPPORT Les supports à protéger sont multiples : bois, métal, PVC, pierre, tôle, maçonnerie, béton, mortier, plâtre, brique, murs et plafonds, façades... Selon leur utilisation, les conditions d’exposition des supports peints peuvent être extrêmes : résistance et durabilité pour la protection des monuments, intempéries pour les bâtiments et ouvrage d’art, températures extrêmes… Dans le domaine des peintures anticorrosion, bien plus que de protection, on ne parle plus de peintures, mais de systèmes de revêtement anticorrosion de haute technologie. Outre leur fonction de protection et d’embellissement des ouvrages, les systèmes anticorrosion peuvent également présenter des propriétés anti‐
feu, anti‐salissures, de protection sanitaire, de sécurité… Chaque système est unique, adapté à la spécificité de l’ouvrage à traiter. Pour certifier la conformité de leur qualité de protection, les peintures, enduits et vernis répondent à tout un processus normatif autour de labels, écolabels et normes. © FIPEC •
BATIMENT La peinture bâtiment peut être lavable, lessivable, anti‐fumée et résistante à l’humidité. •
ANTICORROSION La corrosion d’un acier non protégé génère une perte de métal qui peut aller jusqu’à 1,5 kg par m² par an. Au total, sur l’ensemble du territoire national, on estime que les systèmes de peintures anticorrosion permettent de sauver environ 18 000 tonnes d’acier par an. 12
© FIPEC © FIPEC •
ANTICORROSION En moins de 6 mois de mer, la carène d’un navire non protégée est recouverte de 150 kg de salissures par m2, soit 6 000 tonnes de salissures pour un pétrolier de 40 000 m2 de surface immergée. Un porte‐containers dont la coque est revêtue d’un système de peinture anti‐salissures consomme 6% de fioul en moins ! •
INDUSTRIE Parmi les dernières innovations présentes sur le marché figurent les peintures basse émissivité. En plus de protéger le métal de la corrosion, des rayures et de l’abrasion, une peinture basse émissivité contribue activement à l’isolation thermique d’un bâtiment ou d’un appareil électroménager sans augmenter l’épaisseur du bardage ou du panneau constitutif. Les peintures « intelligentes » A côté des principales fonctions de protection et d’embellissement, il existe aujourd’hui des peintures aux propriétés très étonnantes. Dites « intelligentes », ces peintures ont la capacité de garantir un niveau de confort élevé, en privilégiant le bien‐être et la santé. Peintures curatives, anti‐
allergies, antibactériennes, insecticides, aux effets purifiants… Autant de propriétés qui améliorent la qualité de vie au quotidien. © FIPEC © FIPEC © FIPEC •
« Toute technologie suffisamment avancée est pareille à la magie », Arthur C. Clarke.
DECORATION Prévention du feu : les vernis de finition intégrant des particules de céramique protègent les parquets et les meubles du feu et rendent plus sûres les constructions en bois. Ils se substituent aux produits conventionnels de lutte contre l’incendie. •
DECORATION Economie d’énergie et isolation thermique par l’optimisation du rayonnement calorifique des revêtements d’intérieur. Des pigments et liants intégrés dans les revêtements permettraient de diminuer la perte d’énergie de chaleur. •
DECORATION Fonction antibactérienne : utilisation d’ions d’argent dans les revêtements pour réduire les risques d’infection des milieux sanitaires. • BATIMENT Propriétés auto‐nettoyantes des revêtements intégrant des particules de dioxyde de titane agissant par photocatalyse : destruction des particules de saleté et des substances organiques fixées à la surface. •
BATIMENT Réduction des COV grâce à la photocatalyse : une nouvelle génération de peintures permet d’améliorer la qualité de l’air environnant grâce au dioxyde de titane qui agit sans se consommer. Son pouvoir catalytique reste efficace en permanence et durablement. •
BATIMENT Isolation électromagnétique : des particules de suies et des fibres de carbone incorporées dans les revêtements amortissent les ondes électromagnétiques de haute fréquence jusqu’à 99% et protègent les personnes sensibles aux champs électromagnétiques. •
BATIMENT Economie d’énergie : les revêtements photochromes adaptent leur transparence aux conditions de luminosité. En filtrant les rayons ultra‐violets, ils permettent de contrôler l’alimentation énergétique des bâtiments. •
BATIMENT Protection hydrophobe par l’effet Lotus utilisé dans les revêtements de façade. Reprenant le principe de la feuille de lotus, la surface est continuellement propre et sèche. •
BATIMENT Protection contre les agressions physiques des surfaces fragiles comme les vitrages. 13
ANTICORROSION Economie de la matière : un liant hybride qui associe des éléments inorganiques et des liants organiques permet d’assurer une protection anticorrosion dont les couches sont 10 fois plus fines que les systèmes conventionnels. •
AUTOMOBILE Les nouvelles générations de peintures automobiles sont encore plus esthétiques avec un aspect irréprochable hautement brillant, une résistance élevée aux rayures (effet résorbant des dommages) et une surface non‐salissante grâce aux particules de céramique intégrées dans le vernis de finition. •
AUTOMOBILE Protection hydrophobe : les verres et plastiques transparents reçoivent une couche fonctionnelle hydrophobe. Ainsi, tout en conservant leurs caractéristiques optiques, les verres de phare, les rétroviseurs… sont protégés de la formation de buée. © FIPEC •
Le pouvoir de la couleur La magie de la couleur L’histoire des civilisations révèle que la couleur a toujours exprimé des symboles, des codes et des valeurs emblématiques significatifs. Elle résulte de l’interprétation par notre cerveau des informations envoyées par nos yeux. Eux‐mêmes analysent le résultat de l’interaction entre la lumière et la matière. © FIPEC LA COULEUR : DES VISIONS, DES PERCEPTIONS PRESQUE INFINIES •
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Selon leur niveau d’entraînement, les yeux peuvent distinguer 20 000, 100 000, voire 500 000 couleurs •
Révélatrice, la couleur porte le symbole de cultures et de traditions : l’Azur et l’Or évoque le style chrétien ; on parle de Pastel bleu d’Albi, d’Indigo d’Inde, de Rouge de Chine, de Mauve Victoria, de Vert d’Irlande •
Influente, la couleur est associée à une dimension psychologique. Le choix des couleurs, des nuances, des effets matières, révèle une personnalité. Les multiples possibilités offertes par la peinture donnent à chacun la possibilité de s’exprimer du sol au plafond, selon ses goûts et ses envies. Elle participe à trouver équilibre et bien‐être Expression d’une époque, la couleur a ses tendances qui se renouvellent chaque année : 2010 a été l’année du turquoise ; 2009, celle du jaune mimosa ; 2008, celle du bleu iris. Pour 2011, le rose foncé chèvrefeuille semble s’imposer selon www.deco.fr LA COULEUR EST DETERMINANTE DANS L’ACTE D’ACHAT D’UN PRODUIT MANUFACTURE La couleur d’une peinture évoque des valeurs telles que le plaisir, la séduction, le dynamisme… Elle reflète une humeur, une émotion et conditionne des comportements. Première perception que le consommateur a d’un produit, la couleur est primordiale, avant même la forme, l’utilité ou même le prix du produit. 14
Selon une enquête menée en 2006 par la FIPEC auprès d’un panel de consommateurs, il ressort que la peinture / la finition prend une place déterminante lors de l’achat d’un produit. • 73% des interviewés ont déjà choisi un produit uniquement à cause de la couleur. Ils sont même 62% à préférer une marque pour une couleur exclusive • 86% estiment que la peinture joue un rôle important dans la qualité de finition et elle est un critère de choix pour 95% • 45% pensent que l’aspect extérieur est autant ou plus important que la technologie d’un produit • 84% affirment qu’une peinture de mauvaise qualité donne une mauvaise image du produit, et 68% une mauvaise image de la marque L’enquête nous indique que les consommateurs sont beaucoup plus attentifs qu’on ne le pense aux caractéristiques apportées par la peinture dans la composition d’un produit. La peinture est un véritable élément « créateur de valeur » qui peut influencer notablement l’acte d’achat, et va même jusqu’à intervenir dans la perception d’un produit ou d’une marque. Création des tendances colorimétriques Styliste Couleurs et Matières : initiateur de tendances Les 4 intervalles de teintes forment le cercle de couleurs
Le cercle chromatique (selon Munsell) Les couleurs sont répertoriées en plusieurs catégories : • Les 3 couleurs primaires : bleu, rouge, jaune • Les 3 couleurs secondaires : violet, vert, orange obtenues par mélange • Les couleurs tertiaires obtenues par le mélange d’une couleur primaire et d’une couleur secondaire (rouge + violet…) • Les couleurs complémentaires, c’est‐à‐dire opposées comme le rouge et le vert • Les couleurs chaudes (rouge, jaune, orangé) qui expriment l’action, l’émotion mais aussi la dépression • Les couleurs froides (bleu, vert, mauve) qui évoquent la nature, le calme, l’équilibre • Les couleurs insaturées avec du gris • Les couleurs saturées lumineuses • Les couleurs foncées ou sombres (+ noir) • Les couleurs neutres : blanc, blanc teinté, beige, gris Témoignage d’Irène Speculante, Styliste Couleurs et Matières. Des études de tendances pour créer les teintes… Conciliant des compétences à la fois techniques et artistiques, la styliste couleurs et matières est l’un des maillons essentiels dans l’élaboration d’une couleur. « En amont, notre travail consiste à capter l’air du temps, les tendances qui se dégagent. Nous consultons la presse, nous allons sur les salons, voir des expositions, des défilés de mode… Nous assurons une veille permanente pour récolter toutes les informations liées à la couleur, aux nouveaux produits et nouvelles matières. Une synthèse est ensuite consignée dans un cahier annuel destiné au laboratoire qui cadre les exigences et contraintes techniques. Avec mes préconisations, je transmets alors au marketing qui peut initier de nouvelles idées pour sortir de nouveaux produits ». 15
© FIPEC « Les pigments donnent la couleur » COLORIMETRIE Les caractéristiques d’une couleur tournent autour de 4 facteurs : • La teinte • La tonalité liée à l’intensité lumineuse et au dégré de saturation • La saturation liée à la concentration • La clarté La colorimétrie est le moyen technique de mesurer la couleur, d’y associer des chiffres de manière à la positionner dans un espace, la référencer pour la reproduire. Ces données permettent de calculer les différences entre un standard et un échantillon, de déterminer des tolérances colorimétriques et de créer de nouvelles formulations de couleur. Cette technique est en constante évolution. Elle a connu sa révolution avec le développement de l’informatique et de l’instrumentation scientifique. Le protocole d’élaboration colorimétrique comporte toujours 3 étapes : la récolte des informations, la composition des formules et la transmission des données. FIPEC © GOMBERT La couleur : une technologie pointue Jean Papachryssanthou, Directeur Technique EMEA AkzoNobel Car Refinishes : Président du Groupement Peinture Carrosserie « D’origine végétale, animale, minérale… les pigments donnent la couleur dans la composition de la peinture. Avec la couleur, les pigments apportent leur contribution à l’innovation des peintures. L’utilisation des nouvelles générations permet d’obtenir des couleurs plus intenses avec plus de profondeur et des nuances très subtiles. Au‐delà de la qualité de la couleur, l’apport technologique influe sur la réduction de la quantité de pigments nécessaire pour un même volume ». © FIPEC © FIPEC Les laboratoires produisent des formulations de plus en plus pointues, devant répondre à des contraintes très spécifiques, parfois contradictoires. La compétition accrue commande davantage de performances… L’art de la couleur et du contretypage réclame une technologie pointue en matière de formulation et d’outils colorimétriques, dont le spectrophotomètre, pour répondre à une exigence d’extrême précision. • BATIMENT Avec 90 000 teintes, les peintures bâtiment comptent 6 millions de formules. •
AUTOMOBILE En moyenne, un fabricant de peintures automobile formule 15 000 à 20 000 teintes par an. La base de données des peintures carrosserie contient plus de 300 000 formules contretypées. Participation à tous les grands défis et succès industriels Capacité d’adaptation aux contraintes de chaque utilisation Le secteur des revêtements concentre une forte population de techniciens et d’ingénieurs qualifiés dans les départements Recherche & Développement. Conciliant l’écologie, l’économie et les performances, la chaîne de fabrication est technique, technologique et demande une optimisation constante. L’enjeu est d’intégrer dans une couche de seulement quelques microns la haute technicité qui apportera les propriétés et les fonctionnalités attendues du support à recouvrir ou d’un produit fini. 16
BATIMENT La peinture peut se substituer au métal en développant les propriétés de l’aimant. •
INDUSTRIE Le simple casque de pompier est un exemple de technologie concentrée : la mise au point des revêtements exige un travail de longue haleine validé par de nombreux tests : résistance aux chocs et à toutes sortes de fumées, gaz de combustion et produits chimiques ; test de tenue aux flammes et métaux en fusion pour éviter la perforation du casque ; tests électriques, la peinture ne devant pas être conductrice. Dans le cas d’incendies en espace clos, certains casques sont recouverts d’une peinture photo luminescente dans l’obscurité permettant une perception de lumière jusqu’à 36 h. Et toutes ces propriétés sont développées avec des produits hydrodiluables. © FIPEC •
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INDUSTRIE La peinture joue un rôle majeur dans la sécurité nationale. Pour prendre l’exemple des véhicules militaires, certains systèmes peuvent contenir plus de 20 couches pour apporter des propriétés de défense : furtivité, signature thermique, leurres, décontamination… •
INDUSTRIE Les peintures en poudre à faible absorption de rayonnement infra‐rouge solaire permettent de réduire la température de surface des pièces métalliques peintes dans des coloris sombres (mobilier urbain, automates, transport, éléments de serrurerie, architecture…). Contribution des peintures aux innovations industrielles © FIPEC Peu d’innovations industrielles ont pu se passer des peintures, enduits ou vernis pour exister, quels que soient les domaines. La démarche personnalisée des fabricants permet des développements spécifiques selon les besoins et une évolution technologique constante. Par ses propriétés, une fine couche de revêtement peut faire passer du rêve à la réalité. Elle peut également contribuer à une démarche développement durable en agissant notamment sur l’économie d’énergie, la limitation des émissions de COV… FIPEC © GOMBERT « Les progrès ont permis des prouesses » Philippe Périsse, Président BASF Coatings France : Vice‐Président du SIPEV « Il n’est pas si loin le temps où le choix de couleurs pour sa voiture était noir ou… noir ! Grâce aux innovations technologiques, la palette s’est étendue de 1 à 300 000 teintes aujourd’hui, en intégrant des nuances très attractives, voire multicolores. Dans le cas de ces teintes, même si les contraintes techniques des formulateurs sont inimaginables pour le commun des mortels, les progrès réalisés dans le domaine de la peinture et son process d’application ont permis des prouesses ».
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AUTOMOBILE La peinture participe au développement durable de la construction et de la réparation automobile : avec le développement de gammes sans apprêt limitant le nombre de couches de 4 à 3, elle participe à sa mesure à l’allègement des véhicules et à la réduction des consommations d’énergie qui en découle. L’incidence sur l’atelier de réparation est également significative en matière d’énergie quand on sait qu’une couche de peinture sèche à 150°C pendant 30 mn. •
INDUSTRIE Sans vernis, pas d’électricité, de télévision, de réfrigérateur, de lave‐linge, de voiture… car pas de transformateur ni de bobinage pour moteur. •
INDUSTRIE Utilisation de peinture anti‐graffitis pour le TGV 17
Les évolutions techniques de la peinture L’évolution technique des peintures a été particulièrement rapide ces 50 dernières années, principalement sous l’impulsion de trois facteurs : •
Les demandes techniques des utilisateurs : les travaux en recherche et développement se sont principalement portés sur la durabilité, la qualité de l’aspect, la facilité et la rapidité de mise en œuvre ou le niveau des performances de protection. •
Les contraintes économiques : sur le plan économique, la raréfaction des matières premières conduit à la recherche de substituts. •
Les impératifs d’hygiène, de sécurité et d’environnement : l’emploi limité de certains éléments préoccupants et la réduction des teneurs en composés organiques volatils ont fait progressivement diminuer, voire éliminer les matières premières connues ou suspectées pour leur impact négatif. EVOLUTION DES TECHNOLOGIES DE PEINTURE DE 1950 A 2011 La peinture évolue selon la proportion et la constitution de ses différents composants : • Les liants (gamme, résines, caséine…) • Les solvants (white spirit, eau, alcool, cétone…) • Les pigments pour la couleur d’origine végétale, animale, minérale… • Les additifs et charges pour augmenter ou réduire le temps de séchage, améliorer le pouvoir couvrant, la souplesse de la peinture et la texture Aujourd’hui, 4 technologies de pointe sont disponibles pour l’ensemble des applications, plus respectueuses de l’environnement et offrant de nouvelles perspectives : •
La technologie hydrodiluable : basée sur des résines solubles dans l’eau ou mises en émulsion (acryliques, polyesters, alkydes, cires) permettant la quasi disparition des solvants et avec eux les émissions de COV pour un résultat aussi qualitatif que les peintures solvantées. •
Les hauts extraits secs : basés sur des résines solvantées de faible viscosité (acryliques, polyesters), les peintures issues de cette technologie garantissent une excellente finition avec très peu de solvants. •
La technologie à séchage UV utilisée dans la peinture industrielle et récemment lancée dans le secteur de la réparation carrosserie : elle permet d’améliorer notablement les temps de séchage, donc de productivité tout en réduisant la consommation énergétique et le taux d’émission de COV, devenu quasi nul. •
Les peintures poudre industrielles, composées exclusivement de matières premières solides. De nombreuses couleurs et finitions uniformes, hautement performantes et durables, respectueuses de l'environnement sont obtenues en une seule couche. 18
Les axes de développement Les efforts constants en Recherche & Développement font évoluer en permanence les technologies. Les fabricants développent ainsi des produits de qualité identique voire supérieure dans une démarche responsable. PRODUCTIVITE •
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Meilleur rendement métrique : de moins en moins de peinture, de plus en plus de qualité et de propriétés Réduction du nombre de couches : gain de temps lors de l’application ; diminution de la durée du cycle de production ; baisse du taux de malfaçon Allongement de la durée de vie des produits BATIMENT Consommation moyenne sur une façade : 2 kg/m² en 1980 ; 600 gr/m² en 2011. Les laques de ces meubles, dont l’extrait sec est supérieur à 98%, sont appliquées au cylindre « Les applications au cylindre ont un rendement de 13 m/min » AUTOMOBILE La consommation de base teintée pour colorer la carrosserie d’une Twingo est de seulement 1,2 litre. CONFORT D’UTILISATION •
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Produits inodores et plus agréables grâce à la diminution des solvants au profit de l’eau Substitution des substances préoccupantes Facilité d’application Conditionnements, moins lourds et volumineux avec notamment l’émergence des berlingots jetables © TOUPRET FIPEC © GOMBERT •
Gilbert Eicholz, Directeur Général CELLIOSE : Président du Groupement Peintures Industrielles SIPEV « Pour la mise en peinture de mobilier, le développement des applications au cylindre, selon le même principe que pour l’imprimerie, garantit une application fine et régulière des différentes couches de revêtement du bois. L’intégration de lampes UV pour la polymérisation active le processus. Entre l’entrée du panneau et le panneau fini, 5 minutes seulement se sont écoulées sur une longueur de chaîne de 65 mètres, soit un rendement de 13 m/min ».
Les enduits, incontournables de la préparation à la décoration pour leurs multiples fonctions (traiter et réparer, reboucher, rénover et égaliser, lisser avant de peindre), contribuent pour une bonne part au confort d’utilisation. Les évolutions technologiques importantes dans ce domaine viennent renforcer les propriétés de protection et de finition parfaite du support peint, mais pas seulement. L’évolution des textures et des outils met à la disposition des utilisateurs des enduits plus maniables et plus faciles à appliquer apportant, en plus de confort, un gain de productivité. RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT •
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Préservation des ressources naturelles Economie d’énergie Diminution des émissions polluantes Eco‐conception •
INDUSTRIE Pour les pièces massives ou les besoins en sous‐
traitance industrielle, les peintures en poudre à cuisson basse température permettent de réduire la consommation d’énergie et de gagner en productivité. 19
Partenaires des industriels Intervenant dans la chaîne de fabrication industrielle ou artisanale, le fabricant engage sa responsabilité sur la qualité du produit fini, est partie prenante dans l’optimisation de l’outil de production et les techniques d’application. Son rôle ne se limite pas à la livraison de produits mais s’accompagne d’un encadrement de conseil, d’information et de formation. Il implique une connaissance pointue autant des produits de peintures, enduits et vernis que de leur utilisation : •
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Accompagnement technique expérimenté tout au long de la chaîne de production Conseil et optimisation du poste peinture, pôle de productivité Approche personnalisée selon les besoins spécifiques Vecteur influent en faveur des impératifs du développement durable Facteur déterminant de la qualité perçue et de la pérennité d’un produit fini Les peintures sont très performantes et offrent des gammes pouvant convenir à toutes les utilisations. Mais, à chaque utilisation correspond une méthode d’application particulière indissociable du produit. En fonction des supports et des matières, l’essentiel de l’art réside dans la mise en œuvre de la peinture. De là, dépend le résultat final. C’est pourquoi, selon les secteurs, les fabricants de peintures SIPEV peuvent inclure dans leur cahier des charges une formation adaptée à chaque utilisation. De la qualité de la méthode d’application dépend la longévité du produit. 20
3ème PARTIE
ENGAGEMENTS E
ENVIRONNEMENTAUX Depuis plus de vingt ans, la prise en compte des facteurs favorables à l’environnement mobilise les industriels et les évolutions réglementaires accélèrent la mutation des produits. Devenus prépondérants ces dernières années, les enjeux environnementaux sont au cœur de l’activité de la filière peintures, enduits et vernis, à tous les niveaux. L’ensemble des fabricants de peintures, enduits et vernis regroupés au sein du SIPEV, travaillent pour apporter à l’utilisateur des solutions innovantes qui répondent aux valeurs du développement durable. Leur motivation s’est concrétisée par la création d’une Commission Environnement au sein de la FIPEC. Une branche industrielle responsable Démystifier les idées reçues du passé Ces 20 dernières années, le secteur des peintures a considérablement évolué. La caricature d’un métier approximatif et mal perçu a cédé la place à une profession high‐tech où le technicien doit maîtriser des technologies pointues. Conciliant l’écologie, l’économie et les performances, la chaîne d’application est constamment optimisée. La sévérité des normes à respecter, la technicité que demande l’utilisation raisonnée des produits et les précautions sanitaires et environnementales qu’ils exigent, impliquent des compétences techniques approfondies. CONTRIBUTION DES INDUSTRIES DES PEINTURES, ENDUITS ET VERNIS L’éco‐conception des produits de peintures, enduits et vernis s’oriente sur 2 axes : le développement des propriétés et bénéfices des produits ; l’optimisation des outils industriels et logistiques. Agir sur le changement climatique • Optimiser le bilan carbone même si les industries du SIPEV sont des contributeurs marginaux : mesure des émissions ; évaluation des impacts environnementaux et sanitaires des activités industrielles ; réduction de l’impact des transports et de l’utilisation des solvants • Gérer la dépense énergétique : optimiser les dépenses énergétiques de la production ; développer des solutions industrielles à basse consommation ; contribuer à réduire la déperdition énergétique des bâtiments Optimiser l’utilisation des ressources naturelles • Gérer les matières premières et les emballages : limiter les besoins en matières premières et la consommation d’eau dans le processus de fabrication ; favoriser l’utilisation d’emballages recyclables et recyclés ; explorer les ressources de la chimie du végétal • Optimiser la gestion des déchets Préserver la santé et l’environnement • Anticiper les législations • Développer de nouvelles technologies et fonctionnalités • Adopter des démarches de progrès volontaires Communiquer en faveur des bonnes pratiques : • Echanger avec l’ensemble des interlocuteurs et assurer la compréhension de la politique environnementale • Informer sur les axes de progrès et d’amélioration continue • Sensibiliser et former les collaborateurs • Accompagner les clients dans la mise en œuvre des produits 21
© TOUPRET •
Moins de produit utilisé pour une même surface implique des économies significatives sur le transport et moins de pollution. •
La réduction drastique des solvants limite les émissions de COV. Dans les années 70, les produits thermoplastiques / acryliques / glycéros ou à bas extraits secs avaient une teneur en COV de 580 à 800 g/l. Avec les technologies actuelles, dont l’hydrodiluable, la teneur en COV a baissé de moitié et est même quasi nulle avec la technologie UV. •
BATIMENT La durée de vie des peintures extérieures a plus que doublée pour atteindre aujourd’hui 15 à 20 ans au lieu de 6 à 8 ans pour les anciennes générations de produits. •
DECORATION Dans les peintures intérieures, la teneur en COV est inférieure à 30 g/l. Création de la Commission Environnement FIPEC Les fabricants de peintures, regroupés au sein du SIPEV, travaillent dans une démarche proactive pour apporter à l’utilisateur des solutions innovantes et répondant aux valeurs du développement durable. Dans toutes ses démarches, le SIPEV s’est engagé avec et pour ses adhérents, à apporter des réponses aux interrogations des professionnels et des consommateurs. Partie prenante dans l'évolution réglementaire, les fabricants des peintures, enduits et vernis s’impliquent et travaillent en amont pour concilier performance des produits, santé, environnement et réglementation. MISSION La première mission est de formaliser une Charte Environnement pour l’ensemble des secteurs de la FIPEC dont les peintures, enduits et vernis représentés par le SIPEV. Composée de chefs d’entreprise, de responsables du Marketing et de techniciens, la Commission Environnement définit les grandes orientations en matière de communication environnementale. Elle s’appuie sur les travaux des Commissions technique, sociale et les groupements de la FIPEC pour : • Anticiper les conséquences des mesures qui peuvent être prises sur tous les sujets environnementaux • Favoriser les échanges et rechercher les synergies sur les sujets communs Partant du principe que l’environnement concerne avant tout l’être humain, l’attention de la Commission porte plus particulièrement sur la responsabilité des adhérents et leurs démarches quant aux process de fabrication et à la formulation des produits. Elle travaille à délimiter les grands axes d’une politique développement durable appliquée aux secteurs du SIPEV et ceux des autres syndicats de la FIPEC. « Donner une visibilité aux engagements et initiatives des industriels » Gérard Chevillard, Project Manager Développement Durable Groupe PPG : Président de la Commission Environnement FIPEC « La Commission Environnement remplit deux fonctions. L’une, interne, consiste à centraliser tous les sujets d’ordre environnemental et à gérer collectivement les problématiques posées par la législation. L’autre fonction, externe, va contribuer à consolider les fondements d’une image de marque responsable. Auprès des pouvoirs publics, la Commission représente l’intérêt collectif et donne une visibilité aux engagements et initiatives des industriels en faveur de la santé et de l’environnement ». 22
Orientation éco développement La notion d’éco‐conception dans l’industrie des peintures, enduits et vernis se définit dans le choix des matières premières qui entrent dans la composition d’un produit. Ce choix est conditionné par la fonction d’associer performances techniques, respect de la santé et de l’environnement à toutes les étapes du cycle de vie d’un produit : • La formulation (composition du produit) qui s’oriente vers le développement de produits à base de polymères et additifs bio sourcés • La production (fabrication du produit) • La logistique • Les procédés d’application • La fin de vie du produit net de son emballage Fabrication Depuis 1999, de nombreux adhérents ont mis en place le programme Coatings Care, engagement de progrès mondial comportant un ensemble de guides pratiques sur l’hygiène, la sécurité et l’environnement dans les domaines essentiels : la production, le transport et la distribution, le suivi de la vie des produits et la communication de proximité / plan d’urgence. C’est le premier outil développement durable de l’entreprise qui a été conçu en harmonie avec les normes ISO 9000 et 14001. De nombreuses unités de production des entreprises adhérentes sont d’ailleurs certifiées. Parallèlement la FIPEC a développé un logiciel spécifique, COVExpert®, une première mondiale, qui permet de simuler l’ensemble des processus de production dans tous les domaines couverts par la FIPEC dont ceux du SIPEV, et de limiter ainsi les émissions de COV. En 2007, il a été certifié par l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise d’Energie) avec l’aval de l’INERIS (Institut National pour l’environnement industriel et des Risques). Produits Depuis de nombreuses années, la prise en compte des facteurs favorables à l’environnement mobilise la recherche chez les industriels. Par ailleurs, les évolutions réglementaires françaises et européennes accélèrent la mutation des produits. Il faut savoir également que les seuils de teneur en COV prévus par la Directive COV 2004/42 ont pour conséquence une accélération de la réduction des peintures glycérophtaliques présentes sur le marché, dans les différentes catégories de produits. De manière générale, même si les peintures représentent moins de 3% de toutes les émissions de COV d’origine humaine, ce qui est très faible, celles‐ci ont évolué rapidement et proposent aujourd’hui une technologie de plus en plus pointue, adaptée aux attentes du marché (propriétés attendues des produits par rapport au support, à sa protection et sa durabilité). Elles garantissent qualité et sécurité pour l’usager et l’environnement, avec des solutions qui allient performances des produits aux préoccupations environnementales. Parmi celles‐ci, l’évolution des produits vers les phases aqueuses (produits dits « à l’eau »). Ils concernent aujourd’hui plus de 70% des peintures. 23
Le marché propose deux catégories de peintures dites « écologiques » à distinguer : •
Les peintures écologiques « auto‐proclamées » ou « naturelles » qui sont en général à base d'émulsions de matières premières naturelles et renouvelables (association d'huiles végétales modifiées, cellulose, caséine, eau, charges minérales). Elles répondent à certaines attentes en matière de développement durable et à une demande ciblée mais ne peuvent couvrir toutes les contraintes de qualité, de tenue et de durabilité attendues par les utilisateurs (propriétés qui elles aussi participent du développement durable). Ces peintures ne sont donc pas la seule réponse aux préoccupations environnementales. •
Les peintures labellisées « Ecolabel européen » (certification européenne) ou NF environnement (français) sont soumises à des critères officiels environnementaux, de qualité et de durabilité extrêmement pointus. Les produits sont vérifiés par des organismes indépendants quant à leur conformité à des critères écologiques stricts et à des critères de performance rigoureux. Application En matière d’application, les efforts sont concentrés sur l’économie de produit et le confort d’utilisation : • Amélioration des conditions d’application avec des produits plus faciles à appliquer et sans odeur ou minime par rapport aux produits solvantés • Produits gélifiés permettant de limiter, voire d’éliminer les risques de coulures • Meilleur rendement des produits pour la mise en peinture d’une même surface. Au‐delà de l’aspect économique, cette performance a une incidence sur la quantité de matières premières utilisée, le poids des produits, le transport… • Développement des applications mécanisées évitant la perte de produit Destruction Pour la gestion de leurs propres déchets, les industriels s’impliquent dans l’organisation de la collecte et du traitement. Pour ce qui est des déchets ménagers des produits issus des industries qu’ils représentent, la FIPEC et le SIPEV sont parties prenantes dans la création d’une filière spécifique en cours de mise en place. Investis sur le sujet des Déchets Diffus Spécifiques, ils participent notamment aux différents groupes de travail juridique, technique et marchés. INDUSTRIE L’éco‐conception de la peinture en poudre intègre le recyclage des résidus de production ainsi que des poudres non consommées par les utilisateurs avec la mise en place d’une filière de collecte et de valorisation industrielle dans des matériaux isolants. 24
Travail en filières Le produit fabriqué étant amené à être transformé, un travail en filière s’avère indispensable pour tenir les promesses de qualité et de fonctionnalités, pour maîtriser l’empreinte environnementale sur toutes les étapes de sa vie. Porte‐parole auprès des institutions, partie prenante dans des groupes de travail, source d’information, le SIPEV se présente comme une interface majeure et active dans ses filières. En initiant des campagnes de sensibilisation et de vulgarisation au sein de ses filières, le SIPEV favorise la compréhension de réglementations souvent complexes, tels que les COV ou REACH, pour en faciliter l’application. Parallèlement, le SIPEV est impliqué directement ou à travers la FIPEC dans tous les grands projets industriels et débats nationaux tels que le Grenelle Environnement ou les Etats Généraux de l’Industrie. Sa volonté est de répondre à l’objectif commun d’un développement responsable de l’industrie. •
COV Autant dans les secteurs du bâtiment que de l’automobile, la réglementation sur la limitation des émissions de COV a motivé une campagne de sensibilisation auprès des distributeurs et des applicateurs. Elle a ainsi facilité leur transfert vers les nouvelles générations de peinture pour être conformes à la législation et garantir la pérennité de leur activité. •
ITE La FIPEC a créé la Commission ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur) réunissant une dizaine d’industriels. L’un des premiers enjeux est la mise en place de textes techniques. •
REACH Dans sa campagne de sensibilisation, d’information et de formation sur la réglementation REACH, la FIPEC a organisé plusieurs colloques interprofessionnels en collaboration avec l’UFCC (Union Française du Commerce Chimique), UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie)… autres utilisateurs en aval partageant la même problématique. L’initiative de la FIPEC vient aider les adhérents à mieux appréhender les aspects techniques et juridiques de cette réglementation complexe pour en faciliter son application. •
ANTICORROSION A l’initiative du SIPEV, la filière anticorrosion s’est constituée en 2007 pour regrouper tous les experts en amont et en aval (fabricants, entrepreneurs, applicateurs, certificateurs, personnels et inspecteurs, organismes d’homologation des garanties, maîtres d’œuvre) et faire évoluer la protection par peinture sur acier et béton. Une première mondiale qui représente plusieurs centaines d’entreprises, plus de 300 produits certifiés, 2 000 opérateurs et chefs de chantier certifiés. La filière informe, forme et ouvre le dialogue entre les donneurs d’ordre et les fabricants pour faire comprendre que la notion de durabilité du revêtement est un aspect probant du développement durable. Il se révèle être un outil de gestion des cycles de maintenance, des budgets et de productivité des outils concernés. La filière Anticorrosion s’est structurée afin d’apporter une offre globale avec un engagement de qualité pour une vision à long terme des ouvrages. 25
4ème PARTIE
DIVERSITE DES METIERS
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Par sa diversité, ses besoins en terme de recherche et développement, de production, de transport et de services, le secteur des peintures, enduits et vernis est source d’activité, d’emplois locaux durables et de passions. Peintures, enduits, vernis : stimulateurs d’innovation et de compétences La maîtrise de la couleur est essentielle pour l’ensemble des industries et organisations qui fournissent les matières premières, conçoivent, produisent, transforment ou utilisent des peintures. Directement liée à la perception de la qualité du produit, la couleur doit être maîtrisée dans sa création, sa mise en œuvre, ses procédures de soumission ainsi que dans ses méthodes de contrôle et d’acceptation. La couleur : des débouchés sur des métiers multiples Face cachée de l’iceberg, la science de la couleur où évolue un grand nombre de professionnels pour une multitude d’applications, demande expertise et adaptabilité. Le secteur de la formulation offre une diversité des métiers, et les domaines d’utilisation sont très larges : chercheur, ingénieur, technicien, coloriste… autant de fonctions que d’applications constituent le grand laboratoire de la couleur. Méconnus et mal cernés, les métiers de la peinture sollicitent des compétences et véhiculent des valeurs en phase avec la nouvelle génération : recherche, technicité, technologie, créativité, commerce, éthique, sont des domaines d’application de cette industrie qui s’ouvre à un horizon très large. Par ailleurs, la dimension environnementale nourrit des vocations pour ceux qui veulent donner un sens à leur profession et à leur carrière. Des carrières évolutives L’accès aux métiers liés aux peintures, enduits et vernis se fait à différents niveaux. La filière peintures, encres et adhésifs bénéficie d’un cursus de formation professionnelle moderne et dynamique. Elle ouvre sur un large éventail d’activités dans des domaines à hautes exigences qualitatives et technologiques. Du CAP à l’école d’ingénieur, en formation initiale ou continue, des passerelles existent permettant d’évoluer ou de se spécialiser pendant les études ou en cours de carrière. 26
TEMOIGNAGES INDUSTRIE Frank Beaurez, Chef de Marché Coil Coatings « Mon parcours a débuté il y a 24 ans dans l’entreprise comme coloriste dans un atelier de production. Vous réalisez les mises à la teinte des lots de peinture pour les clients. Ensuite, 4 ans après, je suis allé au laboratoire affiner cette recherche colorimétrique en mettant au point des contretypes. Les clients veulent une couleur, on la réalise au laboratoire avant de la passer industriellement en fabrication. Ensuite, je suis allé vers l’assistance technique où on est amené à transmettre ce savoir, ses connaissances colorimétriques au client. Actuellement, je suis chef de marché, avec toujours cette forte approche technique, indispensable dans les métiers de la peinture, mais également une connotation commerciale et financière. Pour évoluer dans une entreprise de peinture, la première qualité indispensable est la technique. Pour passer le message au client, vous devez automatiquement savoir de quoi vous parlez. Ces connaissances techniques s’acquièrent à travers des formations individuelles essentiellement axées sur la conception, l’élaboration et la réalisation de la peinture. L’orientation vers la fonction de chef de marché fait appel à d’autres qualités dont la communication et l’écoute ». AUTOMOBILE Thierry Marville, Chef de Groupe Coloriste « A l’origine, je suis carrossier‐peintre. J’ai 24 ans d’ancienneté dans l’entreprise. J’ai commencé comme poseur‐applicateur et au fur et à mesure, j’ai monté dans les échelons. Je suis devenu responsable du service France. Ce qui m’a motivé pour venir ici, c’était le salaire qui était du simple au double. C’est un métier peu connu mais très intéressant ». AUTOMOBILE Jean‐Luc Ory, Chef d’Equipe Atelier « Au départ, après la 3e, j’ai opté pour une filière BEP, conducteur d’appareil d’industrie chimique pour finir par un BTS. Ca fait 2 ans que je suis au sein de la société ». •
Variétés des disciplines et des qualifications Marketing, Recherche & Développement, Fabrication, Commercialisation / Vente, Analyse Laboratoire, Logistique & Achats, Technique, Technico‐Règlementaire, Qualité / Hygiène / Sécurité / Santé / Environnement, Gestion & Administration Générale, Systèmes d’Information et Informatiques… ces 11 familles de disciplines se déclinent en 32 sous‐familles et proposent au total plus de 450 métiers différents. Ils sont clairement identifiés et définis sur : www.observatoiresindustrieschimiques.fr, plateforme d’information de l’OPIC (Observatoire Prospectif des Métiers, des Qualifications et de la diversité des Industries Chimiques) dont le SIPEV est partenaire. « La fabrication des peintures pour l’industrie implique des métiers très spécifiques » Carole Bourdon, Chef de Groupe des Ressources Humaines « La fabrication de peintures pour l’industrie implique des métiers très spécifiques liés à l’activité de laboratoire (développement et contrôle qualité), à l’activité de production (fabrication et conditionnement des produits) et à la commercialisation des produits (technico‐commerciaux, marketing, communication). A côté de ces métiers spécifiques et liés au développement, à la fabrication, la distribution et la commercialisation, on retrouve des métiers très différents comme ceux de la maintenance, logistique, qualité/ hygiène/sécurité et d’autres métiers plus administratifs (achats, ressources humaines , comptabilité, informatique) ».
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Les techniciens supérieurs et ingénieurs peuvent prétendre à des métiers pointus en R&D. •
Les techniciens de la colorimétrie peuvent intégrer des secteurs aussi variés que les peintures, les cosmétiques, les matières premières, le textile, l’industrie automobile, le papier, les plastiques et occuper des postes aussi bien techniques que de conseil ou d’études. •
INDUSTRIE La production représente 62% des métiers ; le laboratoire R&D, 18% ; le service commercial et technico‐commercial, 10% ; l’administration, 10%. TEMOIGNAGES INDUSTRIE Frank Beaurez, Chef de Marché Coil Coatings « Cette fonction implique d’élaborer le cahier des charges avec le client. Vous devez le transmettre ensuite au laboratoire pour pouvoir créer ce produit qui va répondre à des spécifications précises. Vous accompagnez ensuite ce produit en fabrication pour pouvoir tenir informé le client des délais de réalisation et de livraison. Nous devrons mettre en œuvre avec le client le produit sur ses lignes de fabrication. Ensuite viendra la validation de ce cahier des charges encore une fois avec le laboratoire et vous devrez présenter ces résultats à votre client. L’ultime mission de ce poste est bien entendu préserver la pérennité et la profitabilité de votre entreprise, donc d’avoir une relation commerciale et financière très étroite avec votre client ». BATIMENT Sabine Strohmann, Plasticienne de l’Environnement « Je travaille pour une entreprise spécialisée dans le traitement de façade. Elle traite à la fois les films minces comme les peintures mais aussi des systèmes plus complexes comme l’Isolation Thermique par l’extérieur où là, la surface est traitée dans une plus grande épaisseur. En tant que plasticienne de l’environnement et coloriste, je m’occupe plus particulièrement de toute la partie esthétique de la façade : le choix des couleurs, des structures. On peut travailler les épaisseurs, les reliefs, les creux. La notion importante dans ce métier est la combinaison très étroite entre cette réponse technique et esthétique de la couleur ». DECORATION Patrick Verlhac, Directeur de Laboratoire « Dans mon entreprise, je gère une équipe de 12 personnes réparties en 4 services : formulation, colorimétrie, assistance technique et application. Les axes de travail sont le développement et le lancement de produits à caractère innovant en collaboration avec les services commerciaux et marketing en respectant les aspects réglementaires et environnementaux ». BATIMENT Christelle Ebner, Responsable Centre de Formation « Il faut des compétences techniques et relationnelles. En même temps, il y a l’échange entre les participants et le formateur. Le formateur donne ses nouvelles techniques et le transfert de technologie. Le client, lui, remonte les informations sur les difficultés rencontrées. On développe alors des techniques ou des produits qui lui faciliteront la vie sur le chantier, le but étant de répondre au maximum de ses attentes ». 28
Source d’emplois, émergence de métiers en aval Une fois fabriquée et distribuée, la peinture est encore source d’activité pour son application. Elle génère un large éventail de professions : • Des techniciens spécialisés sur les chaînes de production dans l’industrie • Des artisans dans le bâtiment • Des carrossiers dans le secteur de la réparation carrosserie • Des peintres spécialisés dans les secteurs de l’anticorrosion Ces métiers générés par les peintures, enduits et vernis dynamisent le tissu économique le plus représenté sur le marché de l’emploi, l’artisanat, les TPE et PME. La peinture crée des métiers durables, qualifiés car soumis à un haut niveau de technicité et qui, pour la plupart, ne peuvent être délocalisés. « Mise en place du Certificat de Qualification Professionnelle Peintre anticorrosion » Rémy Brandel, Directeur Général GEHOLIT : membre du Groupement Peintures Anticorrosion « Pour répondre aux besoins de main‐d’œuvre croissants de la profession et garantir les niveaux d’exigence de ses prestations, l’offre de formation est insuffisante. La mise en place du Certificat de Qualification Professionnelle Peintre anticorrosion, à l’initiative du GEPI, a permis la reconnaissance au niveau national de la fonction de peintre anticorrosion, valorisant ainsi la profession et favorisant le recrutement. Plus de 2 500 opérateurs ont été certifiés ». •
ANTICORROSION Le peintre anticorrosion est un homme d’expérience qui a développé ses savoir‐faire grâce à sa pratique professionnelle et ne détient pas forcément de formation initiale spécialisée. Il est soumis à de fortes évolutions techniques et technologiques. S’y ajoutent des degrés d’exigence en assurance qualité et environnement de plus en plus élevés. Les conditions de travail sont variables et les peintres peuvent être amenés à travailler à l’intérieur comme à l’extérieur et en hauteur. Garant des règles de l’art, le peintre assure son auto‐contrôle à chaque phase de l’exécution et peut être amené à prendre des initiatives. L’exercice du métier de peintre anticorrosion requiert une parfaite maîtrise des règles d’hygiène et de sécurité. •
Contribution du SIPEV et de la FIPEC : emploi et formation Valoriser ses métiers, sensibiliser les jeunes, prévoir les besoins en recrutement, répondre à la demande de personnel qualifié, le SIPEV via la FIPEC participe activement aux travaux interprofessionnels relatifs à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences de ses secteurs. Soutien à l’emploi face à une conjoncture difficile En 2009, la FIPEC, aux côtés d’autres organismes professionnels, a signé avec Laurent Wauquiez, alors Secrétaire d'Etat chargé de l'emploi, un accord cadre national pour l’emploi et les compétences des salariés des industries chimiques. Plus qu’un symbole, cet accord, qui couvre la période 2009‐2011, est un engagement fort. L'objectif est d'activer tous les dispositifs permettant aux entreprises, confrontées à des mutations structurelles mais aussi à la crise économique mondiale, de maintenir les emplois tout en adaptant et développant les compétences. 27 millions d'euros dont 9 millions de fonds d'Etat y sont consacrés sur 3 ans. Les actions concernent le salarié, l’entreprise et la formation. 29
Proximité avec les écoles et centres de formation La FIPEC et l’ensemble de ses syndicats ont établi un partenariat avec les écoles proches de nos professions. • L’ITECH, l’Institut Technique et Chimique de Lyon, est spécialisé dans les domaines des peintures, encres, adhésifs, cosmétiques et place au cœur de son enseignement la science des polymères. • En région, certaines entreprises membres du SIPEV ont des contacts réguliers avec des lycées professionnels qui assurent notamment des formations de coloristes pour l’industrie. Plus largement, au niveau de la branche professionnelle, la FIPEC a participé aux discussions avec les partenaires sociaux sur un projet d’accord visant à faciliter l’entrée des jeunes dans la vie professionnelle. L’accent a été mis sur : • L’importance de la formation initiale • La nécessité de faciliter le passage entre le monde des études et celui de l’entreprise, par l’accueil du jeune, le tutorat, le parcours de formation • L’apprentissage • Les stages. Initiatives collectives Les adhérents du SIPEV participent à différentes initiatives pour faire évoluer la formation professionnelle et continue et valoriser la filière à travers le savoir‐faire de ses hommes. • INDUSTRIE Formation coloriste : à l’initiative « Promouvoir la filière des fabricants, le SIPEV a mis en place une dans toutes ses formation dédiée aux jeunes et aux dimensions » professionnels pour répondre aux besoins des professionnels. Unique et qualifiante, elle Jean‐François Corbineau, associe cours théoriques et stages pratiques Directeur Général MATERIS en entreprise pour acquérir toutes les PAINTS France : compétences nécessaires au métier de Vice‐Président Groupement Bâtiment coloriste et accéder rapidement à un emploi. « La création en 1997 de l’Association Peintres et Peinture Pour la France (3PF) est un exemple concret d’un travail réalisé conjointement entre l’ensemble des représentants du secteur des peintures bâtiment et décoration : fabricants, distributeurs, entrepreneurs de peinture, artisans peintres, et les organisations professionnelles (groupement bâtiment du SIPEV, FND, UPPF ‐ FFB, CAPEB‐UNA PVR). 3PF remplit des missions essentielles pour l’avenir de la profession. Ses actions visent notamment à promouvoir la filière dans toutes ses dimensions, à valoriser les compétences et susciter des vocations professionnelles ». Salle de Presse : www.commLC.com/fipec
Responsable Communication : Dominique Ayoul
e-mail : [email protected]
42, avenue Marceau, 75008 Paris
Tél. : 01.53.23.09.83 - Fax : 01.47.20.90.30
Service presse - CommLC
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Tél. : 01.34.50.22.36 - Fax : 01.34.50.01.60
87 bis Bd Clemenceau - 95240 Cormeilles en Parisis
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ANNEXES S’INFORMER SUR LA PEINTURE E
EN S
SURFANT www.fipec.org : le site de la Fédération des Industries des Peintures, Encres,
Couleurs, adhésifs et mastics à laquelle le SIPEV est affilié
Liste des adhérents du SIPEV : www.fipec.org
www.cepe.org : le site du Conseil Européen de l’industrie des peintures, des encres
d’imprimerie et des couleurs d’art
www.ippic.org : le site de l’International Paint and Printing Ink Council
www.mamaisonmapeinture.fr : le site du Groupement Peinture Décoration du
SIPEV
www.deco.fr
www.unibal.org : le site de l’Union Nationale des Industries du Bricolage, du
jardinage et des Activités de Loisirs
www.metiersdelapeinture.com : le site de 3PF (association « Peintres et Peintures
pour la France)
www.itech.fr : le site de l’Institut Textile et Chimique de Lyon spécialisé dans les
domaines des peintures, encres, adhésifs, cosmétiques
www.observatoireindustrieschimiques.fr : le site d’information de l’OPIC
(Observatoire Prospectif des Métiers, des Qualifications et de la diversité des
Industries Chimiques)
www.industrie-gfifrance.com : le site du GFI (Groupe des Fédérations Industrielles)
www.semaine.industrie.gouv.fr : le site dédié à la Semaine de l’Industrie
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FEDERATION DES INDUSTRIES DES PEINTURES, ENCRES, COULEURS, COLLES ET ADHESIFS PRESENTATION
Fédération des Industries des Peintures, Encres, Couleurs, Colles et Adhésifs La FIPEC représente 150 entreprises industrielles réparties en 4 syndicats sectoriels nationaux : SIPEV : Syndicat national des Industries des Peintures, Enduits et Vernis AFCALE : Association des Fabricants de Couleurs pour l’Art, le Loisir et l’Enseignement AFEI : Association des Fabricants d’Encres d’Imprimerie AFICAM : Association Française des Industries des Colles, Adhésifs et Mastics Couvrant 80 à 90% de la production des secteurs représentés, les marchés de la FIPEC pèsent près de 4,5 milliards d’€ de chiffre d’affaires et emploient environ 17 500 personnes. « En identifiant clairement chacun de ses secteurs, l’organisation de la FIPEC renforce la politique de filière initiée depuis plusieurs années. Sa structure est ainsi parfaitement adaptée à l’évolution du contexte économique et des enjeux industriels. Elle répond également au souhait du gouvernement de travailler en concertation avec les filières via les instances professionnelles et institutionnelles », Michel Dufour, Président de la FIPEC. Faire valoir les positions communes des professions à travers notamment son adhésion depuis 2009 au GFI (Groupement des Fédérations Reconnue par les institutions publiques françaises et industrielles) www.industrie‐gfifrance.com européennes, la FIPEC est une fédération Renforcer la communication et la visibilité des représentative. différents secteurs avec, entre autres, son Porte‐parole et interlocuteur privilégié tant au niveau magazine « L’Essentiel » et la création d’outils national qu’européen, elle travaille en étroite d’information. collaboration avec les pouvoirs publics, filières professionnelles, partenaires sociaux et associations de consommateurs. Elle apporte également son expertise en amont des nouvelles législations. Bien avant la formalisation du concept, la FIPEC s’est construite dès l’origine autour des trois piliers du Carrefour de compétences, centre de documentation développement durable : l’économie, le social et et d’information, elle constitue un axe central qui l’environnement. Ces 3 départements spécialisés permet à des entrepreneurs de gérer en commun ce travaillent sur des missions communes : être à l'écoute des qui relève du collectif de la profession et de travailler adhérents, les informer, les représenter et les conseiller. en filière. Les adhérents peuvent ainsi répondre ensemble, aux nouvelles exigences environne‐
Département Affaires Economiques
mentales, économiques, sociales, d’hygiène et de La FIPEC suit l'évolution des différents marchés et sécurité. rassemble, dans des commissions économiques et des groupements professionnels, les responsables La FIPEC prépare, protège et accompagne l’avenir du des achats, du marketing, des ventes et des secteur et des industries qu’elle représente en responsables financiers, qui y traitent des problèmes s’imposant une mission d’expertise et de liés à leur marché ou à leur fonction : communication autour de 3 vecteurs principaux : Statistiques et enquêtes économiques Informer et travailler en filière sur les sujets Commission des Acheteurs communs, notamment en faveur d’une Groupements professionnels sectoriels démarche développement durable. Elle propose Comités de Direction des syndicats sectoriels les outils nécessaires à cette évolution et vient de Commission Environnement créer une commission environnement trans‐
Communication institutionnelle et sectorielle versale à tous les secteurs La référence du secteur
Organisation
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FEDERATION DES INDUSTRIES DES PEINTURES, ENCRES, COULEURS, COLLES ET ADHESIFS Département Technique & Réglementaire
L'amélioration de la qualité des produits et des services, la préservation de la santé et de la sécurité des utilisateurs et du personnel, la protection de l'environnement sont les préoccupations constantes des entreprises affiliées. Leur activité est fortement encadrée par des textes législatifs, réglementaires, normatifs, qu'il est nécessaire de connaître, d'interpréter, d'appliquer, tant au niveau national qu'au niveau européen ou international. En s’efforçant d’anticiper pour travailler le plus en amont possible, le département : Anime la Commission Technique et des groupes de travail, Organise des actions collectives, Représente l'ensemble du secteur industriel, Soutient les entreprises Informe les responsables concernés. Il joue également un rôle actif dans les domaines de la Normalisation et de la Certification. Département Affaires Sociales & Juridiques
La FIPEC est un acteur incontournable du dialogue social de la branche. En sa qualité de co‐signataire de la Convention Collective Nationale des Industries Chimiques (CCNIC), elle représente les entreprises de notre profession dans toutes les négociations collectives et instances paritaires de la branche des industries chimiques. Elle anime également la Commission Sociale et participe à différents groupes de travail. Les grands travaux FIPEC
La FIPEC est partie prenante dans les programmes nationaux et internationaux d’améliora‐
tion constante du secteur. Ils représentent des enjeux vitaux pour son avenir. Le développement durable est l’objectif majeur qui répond à une prise de conscience collective nationale et internationale de l’augmentation de la pollution et de ses méfaits pour la santé et l’environnement. En Europe, La FIPEC adhère aux syndicats européens de ses secteurs, CEPE pour les peintures, FEICA pour les colles et EUPIA pour les encres. L’objectif principal est de relever collectivement les enjeux réglementaires. Conditionné par les impératifs sanitaires et environnementaux, le contexte législatif est de plus en plus prégnant, complexe, évolutif et influe fortement sur l’activité des industriels adhérents. Parmi les sujets d’actualité, REACH, l’étiquetage (GHS et CLP), le contact alimentaire, la gestion des déchets diffus spécifiques… Au niveau mondial, la FIPEC est membre direct d’IPPIC (International Paint and Printing Ink Council) et siège aux côtés des fédérations des principaux pays tels les USA, le Canada, le Mexique, le Japon, l’Australie, le Royaume Uni, l’Allemagne, le Brésil et la Chine. La conférence mondiale des Colles, Adhésifs et Mastics WAC se tiendra à Paris en septembre 2012. L’AFICAM, Association Française des Industries des Colles, Adhésifs et Mastics affiliée à la FIPEC, est membre du Comité de pilotage en charge de la préparation de cet événement. Dans son rôle national d’utilité publique, la FIPEC représente les industries du secteur en intégrant en amont la réflexion sur les projets de textes législatifs avec les pouvoirs publics. En aval, son intervention consiste à accompagner les entreprises dans l’application des nouveaux textes réglementaires. En France, la FIPEC aide les adhérents à décrypter la législation européenne qu’ils devront appliquer et à informer leurs clients. Elle a par exemple accompagné la filière peinture carrosserie sur le thème des Composés Organiques Volatils (COV) et a participé à l’élaboration du Guide de rédaction du Schéma de Maîtrise des Emissions de COV pour ce secteur en collaboration avec le Ministère de l’Environnement et l’ADEME. Elle conçoit et diffuse des documents de synthèse. Elle travaille avec les filières pour communiquer en amont et en aval et sensibiliser l’ensemble de la chaîne professionnelle, fabricants, distributeurs et consommateurs. Elle développe des outils pour faciliter l’application des dispositifs réglementaires. La FIPEC a participé aux Etats Généraux de l’Industrie ; elle a notamment été auditée sur le thème de la simplification de la réglementation. Membre du GFI (Groupement des Fédérations Industrielles), la FIPEC a apporté sa contribution à la préparation de la Semaine de l’Industrie. 33
PRESENTATION « Conforter la présence des secteurs de la FIPEC dans l’univers de l’industrie de formulation » Michel Le Tallec,
Délégué Général de la FIPEC « Pour la santé économique et sociale du pays, pour la qualité de vie de ses habitants, les préoccupations de l’industrie doivent se faire entendre et être prises en considération. Le rassemblement des industriels des secteurs de la FIPEC s’est imposé pour conforter leur présence dans l’univers de l’industrie de formulation et faire valoir leurs positions ». Le SIPEV regroupe les fabricants français de peintures bâtiment et grand public, industrie générale, carrosserie, constructeurs, anticorrosion, marine. Le SIPEV associe les spécificités des activités peintures, enduits et vernis aux actions engagées par la FIPEC. Dans un contexte économique, social, technique et réglementaire en perpétuel mouvement, la fédération est partie prenante dans les débats et réflexions qui construisent l’industrie de demain. Implication dans les réflexions gouvernementales et professionnelles, participation aux Etats Généraux de l’Industrie dans le cadre du groupe de travail « biens intermédiaires, biens d’équipement et environnement », relations permanentes avec les ministères… La FIPEC et ses 4 syndicats ont des messages à faire passer sur de nombreux sujets de fond et des solutions à proposer. MEMBRES DU COMITE DE DIRECTION « La complémentarité est une volonté formelle » Vice‐Président : Philippe Périsse (BASF Coatings France) Président : Pascal Hoareau (ONIP)
Trésorier : Henri Jardin (Toupret) Autres membres : Rémy Brandel (Geholit) ; Jean‐François Corbineau (Materis Paints) ; François Corda (Dyrup) ; Loïc Derrien (PPG AC France) ; Gilbert Eicholz (Celliose) ; Nicolas Ensminger (Sto) ; Patrick Frémaux (Haghebaert et Frémaux) ; Jean‐Pierre Genevay (Becker Industrie) ; Charles Mandel (PPG AC France) ; Jacques Menicucci (Allios) ; Jean Papachryssanthou (AkzoNobel Car Refinishes EMEA) ; Serge Pestourie (SCSO) ; Joseph Sion (Theolaur Peintures) ; Peter Van Campen (AkzoNobel Coatings SA). « La force du SIPEV est sa diversité et sa représentativité du tissu industriel. PMI et grands groupes sont fédérés et mis au même niveau pour gérer ensemble des problématiques communes en tenant compte du contexte différent de chacun. Reflet de son mode de fonctionnement, je dirige une PMI tandis que le Vice‐
Président, Philippe Périsse, est le représentant d’un grand groupe. Cette complémentarité est une volonté formelle exprimée par l’ensemble des fabricants de peintures, enduits et vernis. Elle est clairement spécifiée dans le règlement intérieur du SIPEV », Pascal Hoareau MISSIONS À l’intérieur de la FIPEC, les principaux fabricants de peintures, enduits et vernis se sont unis au sein du SIPEV pour contribuer à l’évolution qualitative de leur secteur. La FIPEC leur permet d’anticiper les évolutions de leur environnement professionnel, leur fournit un accès à l’information législative et les dote d’une représentativité à la hauteur de leurs valeurs ajoutées. Vitrine et représentativité d’un savoir‐faire industriel méconnu • Veille permanente sur l’actualité de la filière. • Veille de la réglementation : suivi, transmission de l’information et accompagnement de sa mise en place. • Décryptage des directives européennes dans le domaine législatif et réglementaire. • Relais de discussion, de concertation et de représentativité économique et politique. • Participation à l’élaboration de la réglementation pour permettre son application dans les meilleures conditions en tenant compte des réalités du marché. • Lieu d’échange et carrefour de compétences. L
LES ENTREPRISES ADHERENTES Bâtiment Automobile Décoration Industrie Anticorrosion Le SIPEV réunit 97 entreprises parmi les 150 adhérentes à la FIPEC 35