de créativité - Centre Technique du Papier

Transcription

de créativité - Centre Technique du Papier
rapport annuel 2012
55 ans
de créativité
1
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Jules aginé
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le papie ain
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En 1886, Jules Verne publie Robur-le-Conquérant,
roman dans lequel Phil Evans et Uncle Prudent,
inconditionnels du «plus léger que l’air», ont été
kidnappés par l’ingénieur Robur et enfermés dans
une cabine de son aéronef, L’Albatros. Avec son couteau,
un Bowie knife, Phil Evans tente d’entamer la paroi,
mais ne parvient qu’à ébrécher sa lame. « Qu’était
cette matière si dure que Ie Bowie knife de Phil Evans,
n’avait pu l’entamer et dont Uncle Prudent n’avait pu
s’expliquer la nature ? » Les deux compères s’interrogent
quand Robur ouvre la porte… et leur donne la réponse :
« Tout bonnement du papier. Depuis bien des années,
déjà, cette fabrication avait pris un développement
considérable. Du papier sans colle, dont les feuilles sont
imprégnées de dextrine et d’amidon, puis serrées
à la presse hydraulique, forme une matière dure
comme l’acier. On en fait des poulies, des rails,
des roues de wagon, plus solides que les roues
de métal et en même temps plus légères.
Or, c’était cette solidité, cette légèreté, que Robur avait
voulu utiliser pour la construction de sa locomotive
aérienne. Tout, coque, bâti, roufles, cabines, était
en papier de paille, devenu métal sous la pression,
et même – ce qui n’était point à dédaigner pour
un appareil courant à de grandes hauteurs –
incombustible. Quant aux divers organes des engins
de suspension et de propulsion, axes ou palettes
des hélices, la fibre gélatinée en avait fourni la substance
résistante et flexible à la fois. Cette matière, pouvant
s’approprier à toutes formes, insoluble dans la plupart
des gaz et des liquides, acides ou essences
– sans parler de ses propriétés isolantes – avait
été d’un emploi très précieux dans la machinerie
électrique de L’Albatros. »
édito
sommaire
6\9
recherche & déveloPpement
Deux à trois
• Accompagner les projets de recherche… de l’idée au transfert industriel
• Des projets créateurs de valeur
10\25
• Des produits tissues et nontissés, toujours plus performants
• Inventer le papier du futur
• Réglementation respectée, consommateur protégé
• Choisir sa matière première pour des PPO de qualité !
• Fédérer des partenaires autour des actifs naturels du bois
• Toute la valeur ajoutée du jet d’encre rapide
• Limiter le biofilm… et le recours au biocide !
26\27
rendez-vous
Événements 2012
28\33
innovation
• Les MFC, une nouvelle barrière
• De nouveaux emballages pour une économie circulaire !
• Naissance de l’électronique recyclable
34\35
Bilan
• L’organisation du CTP
• De quels chiffres parle-t-on en 2012 ?
36
GÉNÉRATIONS
transfert technologique / innovation
recherche partenariale
E
n 2012, le CTP a fêté ses 55 ans, deux à trois générations d’investissements industriels,
le temps pour mûrir, qualifier et transférer des améliorations technologiques durables, porteuses
d’innovation et de progrès pour les entreprises. La société tout entière a pris la mesure d’une situation
et de responsabilités planétaires. Oui, nous savons qu’il nous reste sans doute deux à trois
générations à vivre sur le modèle économique actuel basé sur les énergies fossiles. À moins
d’en adopter un autre, plus durable ! Les nouveaux ressorts de développement pour continuer à produire
et consommer sont dans tout ce qui est renouvelable et en particulier, les végétaux, la forêt ! Nous n’avons pas
d’autre choix que d’investir dans une économie biosourcée et circulaire, un concept que toutes les civilisations
ont appliqué pendant des millénaires… mais qui a été quelque peu oublié au cours du dernier siècle. Certains
visionnaires du xixe avaient déjà envisagé un développement s’appuyant sur des produits biosourcés. Si l’aéronef
décrit par Jules Verne en 1866, intégralement construit en papier et dont les fibres sont renforcées, relève
du roman d’anticipation, le celluloïd, à base de cellulose, a bien été inventé par les frères Hyatt quatre ans plus
tard, en 1870. Tout comme Jules Verne, dans cet esprit, le CTP et ses partenaires de l’Institut Carnot PolyNat,
tentent de réveiller les grandes interrogations de la Science, notamment avec une chimie du Carbone Vert pensée
autrement, tout en restant à l’écoute des industriels et des attentes sociétales, et en participant activement
à la création de valeur. Aujourd’hui, à travers ses projets de recherche, le CTP mobilise des esprits créatifs
et des compétences pour des projets qui préparent l’avenir : vers de nouvelles fibres fonctionnalisées,
pour de nouveaux matériaux biosourcés recyclables et recyclés, aux propriétés barrières améliorées…
Fort de ses partenariats avec les autres Centres Techniques Industriels, les Instituts Carnot, les organisations
professionnelles, les plateformes technologiques, françaises et européennes, le CTP est au cœur des politiques
publiques et industrielles, pour développer de nouvelles synergies. Il s’inscrit parfaitement dans l’initiative
du Partenariat européen Public/Privé (PPP), Bridge1 ; pour la création d’un espace interconnecté réunissant
les grands acteurs de la bioéconomie à même de promouvoir une nouvelle valorisation du végétal.
C’est la vision partagée avec notre profession. Notre industrie est un acteur majeur de la bioéconomie,
et lance ces défis à l’horizon 2050… Une façon de préparer un terrain fertile pour les deux à trois générations
d’investissements industriels à venir !
Institut Carnot PolyNat… Une alliance au service de la bioéconomie !
37
anniversaire
Le CTP fête ses 55 ans avec ses salariés
1) Biobased and Renewable Industries for Development
and Growth in Europe. It is a Public Private Partnership (PPP)
Gilles Lenon
directeur général
5
Jérôme Grassin
président
recherche & déveloPpement
Accompagner les projets de recherche…
1
de l’idée au transfert industriel
C’est depuis 55 ans la vocation du CTP et plus généralement
celle des Centres Techniques Industriels. En 2012, plusieurs d’entre
eux – qui entretiennent des synergies fortes – ont fait l’expérience
de positionner leurs activités sur l’échelle des TRL1, échelle
de maturité technologique. Une façon de mettre en lumière le travail
en profondeur qui va de la traduction des besoins industriels
en idées, et leurs développements jusqu’à une application
et une viabilité pour un marché.
Qui sont véritablement ces Centres Techniques Industriels ? Bien
qu’ils aient capitalisé une expérience de plus de 50 ans, une part
non négligeable de leurs activités technologiques reste souvent
soumise à la confidentialité et n’est connue que des industriels
impliqués. Véritable trait d’union entre recherche académique et
industrie, ils ont su accompagner de nombreuses évolutions technologiques et traverser les grandes mutations de leurs secteurs
industriels. Un dispositif enraciné dans l’industrie mais qui n’en est
pas moins d’une étonnante modernité ! Les industriels ne s’y trompent
pas. Ils peuvent s’appuyer sur une solide expérience et une approche
Développement
Maturité
L’échelle «Technology Readiness Level» (TRL)
ou degré de maturité d’une technologie
Test système
lancement et
réindustrialisation
Développement
système/
sous-système
Démonstration
de la technologie
Émergence
Développement
de la technologie
Recherche
et démonstration
faisabilité
Recherche
technologique
fondamentale
TRL 9
Système réel achevé
et qualifié par des missions
opérationnelles réussies
TRL 8
Système réel achevé et qualifié
par des tests et des démonstrations
TRL 7
Démonstration d’un prototype
du système dans un environnement
opérationnel
TRL 6
Démonstration d’un prototype
modèle de système/sous-système
dans un environnement représentatif
TRL 5
Validation de composants
et/ou de maquettes
en environnement représentatif
TRL 4
Validation de composants
et/ou de maquettes
en laboratoire
TRL 3
Preuve analytique ou expérimentale
des principales fonctions et/ou
caractéristiques du projet
TRL 2
Concept technologique et/ou
applications formulées
TRL 1
Principes de base
observés ou décrits
pragmatique des CTI avec un éventail de compétences et de prestations2 en mesure de couvrir l’ensemble de leurs besoins du très
court terme à la vision prospective. Les CTI ont su développer un mode
de collaboration en étroite proximité avec les entreprises de leurs
secteurs. Mais s’ils sont reconnus par celles-ci, les échos de leurs succès
ne dépassent que rarement les frontières des usines ! Et pourtant…
« Un réseau qui gagne à être conforté » !
L’audition des CTI à l’Assemblée Nationale a permis de mesurer « l’implication très pragmatique et très concrète des CTI aux côtés des PME,
et leur volontarisme en matière d’innovation». Le cœur de métier
des CTI, c’est 34 secteurs industriels qui, cumulés, représentent
225 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel et 1,1 million d’emplois
soit 40 % de l’emploi industriel en France. Les 18 CTI sont regroupés
en un réseau fort de 3 000 collaborateurs directs au contact de 38 000
entreprises pour la seule année 2012.
La région Rhône-Alpes à elle seule accueille sur son territoire 10 CTI
au contact de 7 000 entreprises. Pour sa part, le CTP émet quelques
1 400 propositions devisées par an, qui se soldent par 800 commandes
de la part de 600 entreprises en contact actif. Un score qui en dit long !
La preuve que l’expertise d’un centre peut largement dépasser son
cœur de métier et son territoire géographique.
Aujourd’hui, la recherche industrielle ne se joue pas sur 2 ou 3 ans ;
elle ne se réduit pas non plus à l’achat d’un brevet et d’un rapide
3
transfert de technologie. Elle se construit sur le long terme ! Le CTP
capitalise depuis 55 ans sur des recherches mûries, qui se soldent
par des réalisations tangibles, performantes, durables. Lorsqu’il s’agit
de montrer leurs capacités à stimuler la performance industrielle,
les CTI ne manquent pas de preuves, résultats chiffrés à l’appui.
Se positionner sur l’échelle des TRL
En 2012, à travers son Contrat de Performances, le CTP a classé
la progression des projets de son Programme Général de Recherche
selon 4 catégories de valeurs :
• Potentielle : projet au stade de l’idée ;
• Réaliste : projet au stade de la démonstration en laboratoire ;
• Démontrée : projet au stade d’une réalité démontrée par une
production pilote ;
• Réalisée : projet au stade de l’industrialisation, prêt pour le transfert.
Cette structuration simplifiée des projets converge avec la classification de l’échelle des TRL, qui évalue l’émergence technologique
jusqu’à sa maturité selon 9 niveaux de progression.
1) Technology Readiness Level.
2) Celui du CTP va de la prestation d’essai à 41 € jusqu’à 710 600 €.
3) Audition des CTI par la commission des affaires économiques
de l’Assemblée Nationale le 31 octobre 2012.
Zoom
Quelques-uns
des projets CTP classés
selon l’échelle des TRL
1 A3PLE / Échelle TRL 2,5 à 4 / une étape « réaliste ».
Il s’agit d’un projet européen, coordonné par le CTP, de développement de solutions en électronique imprimée. Un premier circuit électronique constitué de
quelques composants a été imprimé sur du papier. Ce prototype a été sélectionné
pour le showroom de l’OEA4 : 5th International Exhibition and Conference for
the Organic and Printed Electronics Industry - June 11-13, 2013, Messe Munich,
Germany.
2 Chromatogénie / Échelle TRL 5 à 7 / une étape « démontrée ».
C’est une technologie de rupture « Clean-Tech » pour la réalisation des matériaux
barrières biosourcés de demain. Développée au niveau industriel par le CTP et BT3
Technologies, cette innovation brevetée se révèle superbement adaptée aux matériaux lignocellulosiques en général et aux papiers-cartons en particulier…
3 MÉtapapier / Échelle TRL 8 à 9 / une étape « réalisée ».
Une innovation industrielle, une application brevetée en électronique imprimée.
Issu de bio-ressources et recyclable, ce nouveau papier peint fonctionnel se fait
filtre sélectif aux ondes électromagnétiques du Wifi et des téléphones mobiles.
Les autres ondes telles que la FM ou les alarmes continuent de passer.
4) Organic Electronic Association.
2
3
6
7
recherche & développement
Des projets
FABIENNE
VERCELLI
créateurs de valeur
Une des missions d’un Centre Technique Industriel est d’être
le trait d’union entre la recherche et les industriels de son secteur.
Le CTP développe une relation privilégiée avec ses partenaires
industriels en répondant « au besoin étroit et durable » de toute
entreprise : créer de la valeur ! Le transfert des résultats de la R&D
sur les sites de production est une étape incontournable aujourd’hui
au CTP. Faire des aboutissements scientifiques des succès
industriels est devenue la clef de voûte de notre relation client
et nous a conduits à faire évoluer notre fonctionnement.
La chaîne de valeur sur le court, moyen et long terme repose sur trois
domaines : les matières premières ou l’ensemble des intrants, le procédé
lui-même et les produits destinés à répondre aux attentes marchés.
Le Contrat de Performances 2012-2015 s’inscrit dans cette réflexion pour accompagner et soutenir le développement de notre
industrie. Un des six objectifs du Contrat de Performances du CTP
est d’assurer une meilleure lisibilité de sa feuille de route. Ainsi, il
propose à ses clients industriels une offre de partenariat cohérente
avec leurs besoins futurs pour les accompagner dans leurs innovations.
Chimie des lignocelluloses
Matériaux biosourcés
Applications hygiène / santé
Emballages du futur
Électronique imprimée - Papier intelligent
Valorisation des papiers-cartons récupérés
Eau-Energie
Communication imprimée
Performances industrielles
8
Vers une nouvelle
segmentation marché
PHILIPPE
RITZENTHALER
Chaque projet du Programme Général
de Recherche est conçu dans le périmètre défini
pour chacune de nos 9 Priorités d’Actions
Scientifiques (PAS) :
• Chimie des lignocelluloses
• Matériaux biosourcés
• Applications hygiène / santé
• Emballages du futur
• Électronique imprimée - Papier intelligent
• Valorisation des papiers-cartons récupérés
• Eau-Energie
• Communication imprimée
• Performances industrielles
L’avancement des projets est évalué selon leur
degré de maturité. À l’image de l’échelle TRL1,
quatre niveaux de création de valeur ont été définis :
• Le potentiel au stade de l’idée
• La preuve de concept au stade laboratoire
• La démonstration au stade pilote
• La maturité au stade industriel
Afin de rendre perceptibles ces évolutions chez nos partenaires
industriels et de leur ouvrir un large éventail de projets en adéquation avec leurs orientations marchés, le CTP a repensé son offre. Le
Programme Général de Recherche se décline en 2013 en sept PACKS
qui combinent un ensemble de Priorités d’Actions Scientifiques
pertinentes pour les orientations marché/produit.
Par exemple :
• le Pack « Recyclé » est destiné particulièrement aux producteurs/
utilisateurs de pâtes désencrées et recyclées… C’est un portefeuille
de projets riches de 5 PAS,
• le Pack « Emballages » s’adresse prioritairement aux producteurs
et utilisateurs de matériaux d’emballages lignocellulosiques…
Les 5 PAS le constituant répondent aux enjeux majeurs de ces métiers.
Cette refonte de notre offre nécessite
de moderniser nos outils et processus pour
une meilleure cohérence :
• Les profils de besoins clients au travers de notre CRM2 & Extranet
• L’adéquation des contrats avec les outils de planification et de
gestion analytique et comptable…(ERP3)
Ces chantiers seront finalisés dès la fin du 1er semestre 2013.
Toutes ces évolutions ont pour seul objectif de rendre lisibles et pertinents les compétences et moyens d’actions du CTP au service du plus
grand nombre d’industriels partenaires. Les résultats de la recherche
n’échapperont plus à la réalité d’un retour sur investissement, dès lors
que les acteurs industriels et scientifiques se fédèreront autour de
mêmes objectifs.
9
1) Technology
Readiness Level
2) Customer Relationship
Management
3) Enterprise Resource
Planning
transfert technologique
Laurence
leroy
Des produits
tissues et nontissés,
toujours plus performants
Le CTP s’est donné 9 Priorités d’Actions Scientifiques
dont une dédiée aux « Applications hygiène / santé »
des produits tissues et des nontissés. Dans un contexte
où les enjeux sociétaux sont forts : vieillissement de
la population, demande croissante en matière d’hygiène,
prévention des risques sanitaires, etc. les raisons
d’innover en la matière sont nombreuses !
Une offre complète pour les tissues
Le CTP propose une offre élargie pour les producteurs et transformateurs de papiers tissues et nontissés depuis des prestations
d’essais physiques simples sous accréditation Cofrac1 jusqu’à des
projets de R&D pluriannuels. L’objectif est par exemple d’optimiser
les compositions fibreuses et le traitement des fibres en vue d’atteindre un niveau de douceur souhaité. Ainsi, les projets Softness
et Tissue+ ont permis de modéliser la douceur à partir des caractéristiques morphologiques des fibres et de l’état de surface après
crêpage. Ces projets permettent aux industriels de disposer d’évaluations objectivées pour sélectionner les fibres ayant le plus fort
potentiel de douceur, et mettre en œuvre les traitements les plus
adaptés pour développer cette qualité sensorielle. Aujourd’hui, le
projet Absorb vient enrichir cette approche en intégrant les caractéristiques d’absorption des pâtes aux modèles déjà constitués.
Un accompagnement méthodologique
Dans le domaine des nontissés, le laboratoire de flushabilité du CTP
est le seul laboratoire indépendant reconnu en Europe permettant
de réaliser les essais selon le guide méthodologique publié par les
associations Edana2 et Inda3. D’ailleurs, les experts du centre participent
Le
au groupe de travail mis en place sur le sujet par ces associations
professionnelles. Le CTP a contribué à l’approche méthodologique
proactive des industriels des nontissés pour démontrer la compatibilité de leurs produits avec les systèmes de traitement des eaux
depuis les sanitaires domestiques jusqu’aux installations d’épuration
urbaines.
Le développement de capteurs au service
de la qualité des produits
Par ailleurs, le centre développe régulièrement de nouveaux outils
d’analyse dont le dernier né, le 3D-Map, permet une analyse topographique de la surface des produits texturés ou embossés. Cette
mesure optique, sans contact et malgré la compressibilité du produit, offre la possibilité d’évaluer de façon précise la rugosité ou
des reliefs de plusieurs dizaines ou centaines de microns sur une
surface de plusieurs cm². Cet outil permet aujourd’hui d’apprécier
la qualité des produits ou d’en analyser les défauts.
La normalisation
Au-delà de ces différentes approches technologiques, le CTP participe aux travaux de normalisation français, européens et internationaux dans le domaine du papier tissue et des produits finis. Le
syndicat professionnel Group’hygiène4 a d’ailleurs choisi le CTP pour
l’accompagner dans le cadre des travaux de normalisation des
produits tissues.
1) Portée disponible sur le site www.cofrac.fr.
2) European Disposables and Nonwovens Association (the international
association for the nonwovens and related industries).
3) International Nonwovens and Disposables Association (the leading global
association of the nonwoven fabrics industry).
4) Groupement français des fabricants de produits d’hygiène
à usage unique pour l’hygiène, la santé et l’essuyage.
+ du CTP…
Il faut être présent pour être entendu lors de la mise au point
et la révision des normes qui permettent de faciliter les échanges
commerciaux. Le CTP est, de longue date, le relais expert
entre notre profession et les instances de normalisation
européennes et internationales. Il porte la voix de nos adhérents
et sait défendre nos positions.
Valérie Pouillat
Déléguée générale
Group’hygiène
11
innovation
Inventer
le papier du futur
BoostEff est un projet visant à identifier
de nouvelles possibilités de fabriquer le papier,
pour un contrôle optimisé des propriétés
recherchées, notamment la réduction
de grammage. En particulier en combinant
stratification et fractionnement.
Lancé en juin 2010 pour 3 ans, le projet européen BoostEff fait suite
au grand projet intégré Ecotarget 1. Coordonné par Innventia, il regroupe
12 partenaires dont 6 industriels. L’objectif ? Développer de nouveaux
concepts de fabrication stratifiée de produits à base de fibres : de nouvelles
perspectives pour une économie circulaire !
Au niveau industriel pour trois applications principales :
• la fabrication de papiers SC à base de fibres vierges, dont la structure
tri-jet permet de réduire le grammage et/ou d’augmenter le taux de
charges avec des économies en énergie et matières premières à la clé ;
• le développement de papiers LWC entièrement à base de pâte désencrée. Une nouvelle façon de tirer le meilleur parti du potentiel
des papiers récupérés, en poussant les limites du fractionnement,
pour une réduction des grammages ;
• la production de panneaux de fibres, en appliquant d’une part le
concept de stratification et fractionnement de la matière fibreuse,
et d’autre part en étudiant la possibilité de valoriser, dans leur
structure, les rejets de chaînes de recyclage des papiers.
Le
Stratifier, fractionner
Dans la fabrication traditionnelle, on répartit un jet de pâte sur la
machine à papier, lequel, après évacuation de l’eau par égouttage,
pressage et séchage, conduit à la formation de la feuille. Première
innovation proposée par BoostEff : former la feuille à l’aide de plusieurs jets de pâtes distincts, répartis simultanément sur l’organe
de formation, grâce à une caisse de tête stratifiée. Les différents
jets de pâtes, mariés à la sortie de la caisse de tête, donnent alors
naissance à un papier stratifié dont les propriétés peuvent être
ajustées beaucoup plus précisément qu’avec la technologie classique. La seconde innovation consiste à développer des technologies de fractionnement visant à séparer les différents éléments
constitutifs d’une pâte (fibres d’automne et de printemps, éléments fins...). On peut ainsi : faire subir aux différentes fractions
le traitement le plus approprié ; les localiser le plus judicieusement
dans l’épaisseur de la feuille.
La combinaison de ces deux innovations permet de moduler les propriétés de la feuille, telles que rigidité, rugosité de surface, cohésion
interne, propriétés optiques... L’une des applications les plus intéressantes est, avec la même pâte dont les fractions sont réparties
précisément dans l’épaisseur, d’augmenter sa rigidité. Et donc de
réduire le grammage à propriétés équivalentes. Cette application
ouvre une perspective très prometteuse à la réduction de grammage,
pour tous les types de papier, et particulièrement pour les papierscartons d’emballages. La combinaison fractionnement/stratification a fait l’objet d’un dépôt de brevet.
1) FP6, 2004-2008, 26 partenaires
+ du CTP…
Les équipes du CTP ont démontré leur grande capacité
à combiner différentes technologies afin de mettre au
point un procédé innovant de fabrication des papiers.
Nous rêvions depuis longtemps de pouvoir repartir
dans l’épaisseur de la feuille, les fibres en fonction
de leurs propriétés. Le CTP, a travers un travail de
haute précision et rigoureux, a permis de démontrer
la faisabilité au niveau industriel.
Frédéric Vaulot
Directeur R&D
Kadant Lamort
12
bruno
Carré
transfert technologique
Réglementation respectée,
consommateur protégé
La vérification de la conformité d’un matériau
ou article en papier-carton destiné à entrer
en contact avec un aliment est une étape
incontournable pour garantir l’absence
de risque pour la santé – humaine ou animale –
lors de la consommation de cet aliment.
C’est à ce prix que l’on protège au mieux
les intérêts et la santé des consommateurs.
de leur potentielle migration à l’aliment dans les conditions normales
et prévisibles d’utilisation. Elle requiert le respect des règles et
recommandations relatives aux bonnes pratiques de fabrication, à
l’étiquetage et à la traçabilité.
Contrôle, qualité, traçabilité, conformité, sécurité
alimentaire, risques industriels
En matière d’alimentation et d’hygiène, la sécurité est devenue
une préoccupation majeure. Il est interdit de mettre sur le marché
des matériaux et objets, destinés à entrer en contact avec les aliments, qui ne seraient pas conformes à la réglementation. Ni
même des denrées alimentaires mises en contact avec des matériaux et objets non conformes. Un produit papier-carton ne peut
assurer la conservation et la protection de l’aliment que si luimême satisfait au principe d’inertie énoncé dans l’article 3 du
Règlement (CE) n°1935/2004. Il doit donc être fabriqué conformément aux bonnes pratiques de fabrication afin que, dans les conditions normales ou prévisibles de son emploi, il ne cède pas aux
denrées alimentaires des constituants en une quantité susceptible
de présenter un danger pour la santé humaine, ou d’entraîner une
modification inacceptable de leur composition, ou une altération
de ses caractères organoleptiques. L’aptitude à entrer en contact
avec les aliments se base sur la vérification de la recevabilité de la composition fibreuse et non fibreuse du produit papier-carton, le respect
des teneurs maximales de substances spécifiques et l’évaluation
Delphine
Ottenio
Le
Le CTP dispose de moyens analytiques performants permettant de
vérifier les exigences de pureté des matériaux ou articles en papier-carton ; il s’appuie sur ses laboratoires1 d’analyse sensorielle,
d’analyses chimiques et d’analyses microbiologiques, qui garantissent leur indépendance au travers d’une politique qualité
d’amélioration continue de la performance. De plus, conscient des
difficultés et des enjeux de la profession, il propose aux industriels
un soutien technique, de conseil et d’expertise, dans le domaine du
papier-carton à usage alimentaire et de la sécurité des substances
chimiques utilisées. Ainsi, il accompagne les acteurs de la chaîne
dans l’application de la réglementation ou la mise en œuvre d’actions essentielles pour la sécurité… et les industriels dans la gestion de leur quotidien en émettant des recommandations, propositions d’amélioration en fonction de l’évolution des réglementations
et/ou des référentiels normatifs. Enfin, le CTP intervient en tant
que tiers – rigoureux et indépendant – dans les relations clients/
fournisseurs pour que chacun s’assure de la pertinence et de la
validité des informations transmises, dans un contexte où la confidentialité est un verrou majeur.
1) Accrédités selon l’ISO 17025
+ du CTP…
Le CTP est un service d’experts essentiel qui aide la division
Arjowiggins Graphic à prendre toutes les décisions nécessaires
requises au développement de sa gamme de papiers “contact
alimentaire”. Les prestations fournies par le CTP comprennent
des alertes proactives quant aux éventuels changements de
la législation “contact alimentaire”, les analyses de papiers spécifiques
ou de produits, ainsi que des connaissances spécifiques approfondies.
Cette contribution est précieuse dans le cadre du processus
qui garantit que les papiers d’Arjowiggins Graphic satisfont
en permanence aux exigences “contact alimentaire” de nos clients.
15
Andrew Findlay
Directeur Technologie et Innovation
Arjowiggins Graphic Division
16
17
transfert technologique
Choisir sa matière
première pour
des PPO de qualité !
Nampak Corrugated utilise plusieurs catégories de papiers et cartons récupérés
pour la production de leur papier pour ondulé (PPO). Les papiers fabriqués doivent avoir
suffisamment de résistance mécanique pour répondre aux attentes de Nampak
mais également à celles de leurs clients. Des fournisseurs basés en Afrique du Sud
ont proposé à Nampak une matière première appelée Industrial Mixed Waste (IMW)
composée de cartons et de complexes. Avant de sécuriser leur approvisionnement,
Nampak a fait appel au CTP pour évaluer le potentiel papetier de cette sorte et faire
des préconisations essentielles pour les choix stratégiques d’approvisionnement
de l’entreprise !
Nampak Corrugated a choisi le CTP pour son expertise des chaînes
de recyclage des emballages. Par ailleurs, le CTP ayant largement
contribué à la révision de la norme EN6431, il a acquis une très bonne
connaissance des matières utilisées, issues du recyclage. Le CTP a donc
proposé le protocole de test le mieux adapté pour évaluer la sorte
IMW à l’échelle laboratoire.
Dès réception d’un échantillon représentatif de cette matière première,
le CTP a procédé à un tri manuel pour en déterminer sa composition
exacte. Les premières analyses ont permis de montrer que la sorte
IMW ne contenait pas de carton ondulé, pourtant recherché par les
papeteries en raison de leur potentiel en propriétés mécaniques.
Cette sorte présentait un fort taux d’emballages multi matériaux
complexes, alliant plastiques et aluminium aux fibres cellulosiques. La sorte IMW a ensuite été recyclée dans des conditions
représentatives des conditions industrielles.
Malgré une bonne individualisation des fibres, synonyme d’une faible
énergie de pulpage, IMW a conduit à un taux significatif de rejets
composés de plastiques et d’aluminium. La pâte épurée obtenue a été
Le
caractérisée. Elle contenait plus d’un tiers de charges minérales et
d’éléments cellulosiques fins. Les propriétés de résistance mécanique
des papiers produits étaient donc attendues faibles. Pour confirmer
cela, des feuilles de laboratoire ont été analysées et ont effectivement
présenté de faibles indices de CMT, d’éclatement et de SCT. Finalement, le faible taux de rétention d’eau des fibres (méthode WRV) a
complété l’analyse de la sorte IMW.
Avec un taux relativement important de matières indésirables (éléments
non fibreux), une composition riche en fibres courtes et en charges
minérales, un racornissement important des fibres, le CTP a conclu
à la faible qualité papetière de la sorte IMW. Il n’a pas recommandé
son utilisation pour la production de PPO. Nampak Corrugated a suivi
ce conseil et a exclu la sorte IMW de sa liste d’approvisionnement.
Il garantit ainsi la qualité de ses PPO par le choix de ses approvisionnements.
1) Liste européenne des sortes standard de papiers
et cartons récupérés pour recyclage
+ du CTP…
Nampak récupère et trie des papiers provenant de
nombreux gisements dans la région australe de l’Afrique.
Grâce à l’étude réalisée par le CTP, nous avons
une bonne compréhension de la qualité des fibres
dans le papier recyclé. Ceci a permis à notre entreprise
de prendre les bonnes décisions en ce qui concerne
l’approvisionnement en papiers récupérés, nous assurant
le maintien d’une machinabilité optimale de nos outils
de production. Nous pouvons ainsi continuer de
répondre aux attentes de nos clients en termes
de performances de nos papiers.
18
Raymond Lund
Directeur Général
Nampak Corrugated
alain
Cochaux
innovation
frédérique
Bertaud
Fédérer des partenaires
autour des actifs naturels du bois
Les écorces et les nœuds, impropres à la production
de fibres de cellulose, constituent une source
nouvelle d’actifs naturels à haute valeur ajoutée,
pouvant être utilisée comme source de molécule
dans des industries connexes. C’est ce que démontre
le projet FUI BioExtra. Le CTP s’est investi dans
ce projet en rassemblant les principaux acteurs
de la filière pour fédérer et coordonner ce projet
ambitieux autour d’objectifs partagés.
Près de 148 millions de mètres cubes de bois d’éclaircies et de déchets
de scieries1 sont consommés chaque année en Europe pour la production de pâtes chimiques et mécaniques. Les écorces et les nœuds
sont les principaux coproduits de fabrication des pâtes. Impropres
à la production de fibres de cellulose, ils constituent une source
d’énergie des sites industriels. Riches en composés extractibles
(résines, polyphénols, etc.), les extraits d’écorces et de nœuds de bois
présentent des propriétés bioactives significatives pour entrevoir
des applications à haute valeur ajoutée, en tant qu’actifs nutraceutiques, pharmaceutiques ou cosmétiques.
Le CTP dispose d’une solide expertise dans le domaine des composés
extractibles du bois, notamment à travers une première initiative
de projet européen Cerberus (2003-2007, European Success Story2).
Fort de cette expérience réussie, le CTP a poursuivi ces travaux dans
un nouveau projet collaboratif français : FUI BioExtra (1,9 M€,
subventionné à plus d’1 M€).
Le CTP a rassemblé, pour la première fois, des acteurs français de
l’industrie des pâtes et papiers et de l’extraction végétale, ainsi
que des spécialistes des polyphénols et actifs végétaux. En apportant
son expérience, le CTP a su persuader des industriels provenant de
secteurs très différents de s’associer pour réaliser un projet d’envergure. Délégué à la coordination, le CTP s’est également vu confier
l’analyse technico-économique de la nouvelle filière intégrée. Des projets
partenariaux de cette nature sont essentiels pour lever les incertitudes
de faisabilité industrielle et démontrer la maturité technologique
de perspectives éloignées parfois de nos cœurs de métiers.
Apporter de nouvelles perspectives économiques
Le CTP a assuré le montage, la coordination et le suivi de ce projet.
Il a permis aux industriels impliqués de faire émerger une nouvelle
voie de valorisation des résidus du bois issus des usines de pâtes.
Débuté en 2010, le projet a d’abord porté sur la caractérisation
chimique et biologique de plusieurs résidus de bois des usines
partenaires. Les échantillons les plus prometteurs ont été testés à
l’échelle pilote. Des essais applicatifs des extraits obtenus ont ainsi
été conduits. L’extraction des substances bioactives est envisageable
sans perturber l’équilibre énergétique du site et laisse entrevoir un
nouveau modèle économique pour l’usine. Si la faisabilité industrielle
a été techniquement et économiquement démontrée, les retombées
industrielles du projet restent aujourd’hui modestes, avec une production de quelques centaines de kilogrammes par an d’extrait.
Disposant de plusieurs milliers de tonnes de résidus, un site pourrait
à terme produire jusqu’à 20 à 40 tonnes d’extrait par an à forte
valeur ajoutée.
1) CEPI, statistiques 2011.
2) CERBERUS QLK5-2002-010207.
Le + du CTP…
Le rôle joué par le CTP a été essentiel et déterminant.
Sa capacité à mobiliser les centres de recherche les
mieux adaptés au sujet, à les fédérer et les coordonner
avec des industriels de spécialités très différentes
apportant leur expertise et susceptibles de développer
des applications, est irremplaçable. Cet amalgame
adroitement maîtrisé a permis de générer un travail
de très grande qualité qui devrait à terme déboucher
sur des développements industriels.
Jean-Jacques Meyneng
Manager ligne Pâte/Énergie-Régénération
et Amélioration Continue
Smurfit Kappa Cellulose du Pin
21
innovation
Toute la valeur ajoutée
du jet d’encre rapide
L’imprimé, en pleine évolution et en compétition avec
les médias électroniques, doit s’adapter pour continuer
à jouer son rôle. Une des voies – explorée par le CTP –,
est le jet d’encre rapide qui offre la possibilité de
personnaliser, d’adapter le produit imprimé aux besoins
tout en maîtrisant les coûts.
Le jet d’encre rapide cible un large panel de secteurs comme le
transactionnel-promotionnel, le livre (tendance des courts tirages
à la demande), le magazine, mais aussi les journaux (avec la possibilité de livrer l’édition du jour aux lecteurs quelle que soit leur
position géographique, chose jusqu’alors difficilement imaginable). Le projet SIPPA, qui propose des formulations de couchage
innovantes, adaptées à ce procédé et à un coût économiquement
viable, constitue un premier pas. Depuis 2008, avec l’arrivée du jet
d’encre rapide «single pass», la presse numérique évolue rapidement. Les têtes d’impression, les encres sont de plus en plus ciblées sur les marchés et supports utilisés. Il convient donc de
pouvoir adapter les travaux de R&D à ces évolutions. Mais l’ajustement d’une formulation sur une machine à papier met en œuvre
de grands volumes de produits et immobilise la production pendant
quelques heures. À cet effet, le CTP a réalisé un pilote, le i-SpeedJET,
qui comble un manque dans ce domaine.
couchage. Installé offline d’une machine à papier, il prédit la qualité
d’impression sur presses High Speed InkJet quelques minutes seulement après la fabrication des papiers, ce qui permet d’optimiser
les réglages machine presque en temps réel. Les mesures donnent
accès à la qualité visuelle de l’impression (densité optique, résolution,
engraissement, transvision) et servent à valider la machinabilité,
tests de séchage et maculage à l’appui. Enfin, et c’est unique, le i-SpeedJET
permet d’apprécier le comportement de l’encre à la surface du papier
juste après impression, en termes d’étalement et de rapidité de
pénétration (sur des temps compris entre quelques millisecondes et
quelques secondes). Basé sur des tests couplés avec tous les types
d’encres et l’éventail quasi total des volumes de gouttes (4-14pL)
pratiqués sur les machines commerciales, le i-SpeedJET est la seule
machine donnant accès à autant de résultats, tout en restant ouverte
aux évolutions des têtes d’impression et des encres. Et ce de façon
dynamique, à des vitesses commerciales, grâce à une station de prise
de vue haute résolution… dont le traitement d’images associé
révèle l’évolution du comportement de l’encre avec une extrême
précision.
Largement utilisé dans les travaux du projet SIPPA, par des industriels,
pour des études de marchés ou de prévision de la qualité d’impression
(validées par des impressions sur machines commerciales), le i-SpeedJET
a permis de constituer une base de données inédite sur les formulations de couchage en fonction de critères d’impression.
Simuler, mesurer, quantifier et prédire l’impression
jet d’encre haute vitesse
Utilisé au laboratoire du CTP, ce pilote peut aussi être transporté
sur les sites papetiers, afin d’orienter rapidement les essais et
mises au point des formulations, déposes et séchage du poste de
Le
+ du CTP…
Les conseils de l’équipe du CTP, un accompagnement sur site, et
quelques essais complémentaires à Douai, ont guidé Clairefontaine
dans ses développements de papier jet d’encre rapide. Les tests
du CTP apportent un réel éclairage scientifique sur les performances
des papiers, car ils sont réalisés dans des conditions maîtrisées et
stables. En accompagnant les résultats de ces tests avec ceux obtenus
chez les imprimeurs, sur ces nouvelles technologies d’impression
en permanente évolution, Clairefontaine peut donc ainsi sélectionner
les recettes de papier et les réglages de machine offrant les meilleurs
compromis qualité/performance/coût.
22
Pierre Béranger
Directeur Qualité
Développement-Papiers
Papeteries de Clairefontaine
Paul
piette
innovation
Limiter le biofilm…
et le recours au biocide !
christophe
Neyret
Le biofilm, ou dépôt biologique formé par des bactéries,
perturbe les procédés industriels. Par mesure de
prévention, il est généralement contenu par l’utilisation
de biocides. Mais ils n’ont pas que des avantages !
Les partenaires du projet BioFImE ont recherché des
solutions alternatives, à faible impact environnemental,
pour en limiter l’usage.
La fermeture des circuits d’eau, dans l’industrie papetière, se traduit
par une concentration en éléments nutritifs propices au développement de biofilms, immergés ou aériens. Ces derniers sont à l’origine
de nombreux problèmes tels que l’encrassement et la corrosion des
conduites, des arrêts machines et des pertes de qualité du produit
fini. Ils ne sont généralement maîtrisés qu’au prix d’une utilisation
importante – et croissante – de biocides qui, par nature, présentent
des risques sanitaires et environnementaux. Le projet ANR BioFImE
s’était donné l’objectif de réduire la consommation de ces biocides
en proposant des solutions alternatives, respectueuses de l’environnement et compatibles avec le procédé. BioFImE impliquait
quatre laboratoires de recherche (LBE, B2HM de l’INRA-AgroParisTech,
LISBP de l’INSA de Toulouse et LBAE de l’IUT d’Auch), un traiteur d’eau
(Aquaprox), un industriel papetier (Norske Skog Golbey) et le CTP.
Golbey a permis de mettre en évidence leurs diversités morphologique et microbiologique. Il a alors été possible d’identifier les typologies de bactéries en fonction des flux, et les zones du procédé
favorisant le développement bactérien. Ainsi, les quantités de
biocide employées ont pu être diminuées et optimisées par une
utilisation mieux ciblée (arrêt sur la MAP et augmentation sur la DIP) ;
l’économie réalisée a été évaluée à 80 k€/an soit 10 % sur le poste
biocide. Il a aussi été montré que les silos de stockage jouent le rôle
d’incubateurs et que la réduction du temps de séjour de la pâte
permettait de diminuer le nombre de casses biologiques (-10 %).
Après un screening mené sur des biofilms complexes, générés à partir
d’eaux de l’usine, les meilleures solutions ont été testées à l’échelle
pilote : en colonnes à bulles pour les biofilms immergés ; dans un
pilote innovant développé et validé par le CTP pour les biofilms
aériens (formés par les aérosols de la machine). Grâce à ce pilote,
le CTP a évalué l’efficacité des traitements anti-biofilm en laboratoire
et sur site industriel. Parmi les plus efficaces, testés au cours du projet,
on trouve des antimicrobiens naturels tels que le carvacrol et le thymol.
Le couplage à un traitement hydrodynamique, en détachant les couches
supérieures du biofilm, améliore encore l’efficacité. Cet outil est
aujourd’hui accessible aux papetiers et fournisseurs de biocide
pour optimiser et sélectionner leurs traitements.
10 % d’économie réalisée sur le poste biocide
Ensemble, les partenaires ont envisagé la combinaison d’approches
physiques de type hydrodynamique (détachement) avec des solutions
biochimiques (enzymes, antimicrobiens naturels et biosurfactants).
Une caractérisation des biofilms prélevés à l’usine Norske Skog de
Le
+ du CTP…
Le CTP a apporté à l’ensemble des partenaires
son expertise de la microbiologie des circuits papetiers.
Les campagnes de prélèvements réalisées chez NSG
ont permis de définir ensemble les points et les méthodes
d’échantillonnage les plus adéquates. L’installation pilote
créée par le CTP a permis de réaliser les essais
de substances actives dans de bonnes conditions
à la fois pour NSG et Aquaprox.
Armand Klem
Responsable Projets R&D
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26
27
innovation
Les MFC ,
1
une nouvelle barrière !
L’objectif du projet européen SUNPAP est la mise
à l’échelle industrielle de l’utilisation de microfibrilles
de cellulose dans les procédés papetiers. Depuis 2009,
date de son lancement, 23 partenaires se sont associés
pour étudier les MFC, de la production aux applications.
Un des rôles du CTP : étudier leur potentiel dans
le développement de couches barrières.
De nos jours, la plupart des emballages papier-carton dédiés au
contact alimentaire sont produits à partir d’une combinaison de
papier-carton, de polymères issus de la pétrochimie et parfois
d’aluminium. La prise de conscience de l’impact environnemental
des emballages encourage les recherches sur le remplacement des
polymères synthétiques par des polymères biosourcés. Les MFC
(microfibrilles de cellulose) seraient-elles la bonne alternative ?
L’intérêt pour ces microfibres s’est fortement accru ces dernières
années car elles offrent les avantages naturels de la cellulose, et
présentent de bonnes propriétés barrières à la graisse et à l’oxygène.
Combinaison gagnante
L’objectif de l’étude : déterminer le potentiel des MFC dans le développement de nouveaux matériaux papier-carton barrières. Cependant,
l’utilisation des MFC seules dans des procédés d’enduction reste
un véritable challenge : faible concentration (2 %) et viscosité élevée, ce qui entraîne des poids de couche déposés très faibles et un
coût d’énergie de séchage très important. Raison pour laquelle la
solution d’associer les MFC avec une matrice d’alcool polyvinylique
(PVA), déjà reconnue pour ses propriétés barrières, a été envisagée.
Le
Avec une plus forte concentration finale de la formulation, grâce à
une cuisson directe du PVA dans la suspension de MFC, la couche
formée couvre la surface du carton. Pour la première fois, une combinaison PVA/MFC a ainsi été étudiée et déposée par application en lame,
à l’échelle pilote, sur un carton. Ces essais ont permis d’obtenir
des couches homogènes et sans rayures à la surface des cartons
couchés, démontrant ainsi la faisabilité et le potentiel d’utilisation
des MFC dans des procédés de couchage. Par ailleurs, ces travaux
ont montré le potentiel des MFC comme agent de séchage : il est
apparu en effet que l’ajout de MFC réduisait le nombre de défauts,
phénomènes de cloquage, améliorait grandement la qualité de séchage
des couches, comparée à celle de PVA seul. Enfin, les couches PVA/
MFC offrant une bonne couverture aux cartons, les propriétés barrières sont d’autant plus prometteuses : faibles perméabilités à
l’oxygène et à la vapeur d’eau ; bonne résistance aux graisses.
Seule la sensibilité du film PVA/MFC à l’humidité restait comme
frein à l’utilisation en emballage. Pour protéger ce film, et apporter
de la résistance à l’eau à l’emballage final, un latex barrière a été
déposé en top-couche.
Il ressort de l’étude qu’avec ces deux couches, le carton offrait des
résultats industriellement viables pour l’emballage : les propriétés
obtenues pour ce démonstrateur sont équivalentes à celles des
matériaux existants sur le marché tout en offrant biodégradabilité
et compostabilité !
1) MicroFibrilles de Cellulose.
+ du CTP…
La valeur ajoutée du CTP au projet SUNPAP a été
apportée de plusieurs façons. Sa connaissance
des MFC et son investissement dans un pilote
pour les produire étaient d’une importance capitale
pour la réussite du projet. Du point de vue de Stora
Enso, notre coopération dans le domaine des couches
de MFC barrières pour support carton était
extrêmement innovante et utile.
Anders Wigsten
Directeur de la Recherche
Stora Enso Group R&D
28
céline
Guézennec
innovation
De nouveaux emballages
david
Guérin
pour une économie circulaire !
L’emballage est un marché en pleine croissance
où les développements de nouveaux matériaux à partir
de ressources renouvelables sont nombreux.
Lorsqu’ils concernent les papiers-cartons, il importe
qu’ils s’intègrent sans problème dans la chaîne de valeur
dont une grande partie est fondée sur le recyclage.
Pour soutenir ces enjeux, le CTP en a fait l’une
de ses Priorités d’Actions Scientifiques intitulée :
« Emballages du futur ».
Dans les mutations profondes que connaît le marché de l’emballage,
les contraintes économiques, environnementales, réglementaires,
sociétales et technologiques sont les moteurs qui favorisent le développement des nouveaux matériaux d’emballages. Les attentes des
donneurs d’ordres sont fortes en faveur du développement de matériaux biosourcés, avec un coût optimisé et une fin de vie organisée.
Le papier et le carton se présentent comme une solution particulièrement intéressante car la cellulose est un biomatériau très abondant
sur la planète. Son exploitation peut en plus s’effectuer sans compétition avec l’agriculture vivrière. Cependant, si la cellulose présente
un attrait certain sur ces aspects, les papiers-cartons pour emballage
doivent atteindre des performances adaptées aux marchés. Pour certaines applications, les papiers et cartons possèdent des performances
suffisantes ; pour d’autres les exigences de propriétés barrière, de
propriétés mécaniques en milieu très humide et d’allègement du
poids des emballages sont très difficiles à atteindre. Les acteurs
principaux recherchent ainsi de nouvelles solutions pour atteindre
les performances requises en utilisant des nouveaux matériaux
Le
(nanostructurés, biomatériaux) ou des nouvelles technologies. Ces développements profitent aussi bien aux unités de vente aux consommateurs
– les emballages primaires – généralement en contact direct avec
les aliments ou marchandises (sacs, barquettes, étuis…), qu’aux
emballages secondaires (caisses de carton ondulé par exemple).
Minimiser l’impact environnemental,
pérenniser le cycle de vie
Ce foisonnement de développements, centrés sur l’origine renouvelable des matériaux et leurs performances, ne doit pas faire oublier
que ces produits doivent s’intégrer dans le cycle de vie des emballages papiers-cartons. C’est ce que le CTP réalise, pour ses clients,
et dans tous ses projets de développement de nouveaux matériaux
d’emballage.
Par exemple, le projet Nanomat, dont l’objectif est de développer
une couche barrière en utilisant les avantages des microfibrilles de
cellulose, prend en compte l’aptitude à la transformation (rainage,
collage, thermoscellage) et la fin de vie (recyclabilité, biodégradabilité) pour la réalisation d’un démonstrateur.
Autre exemple, le projet Walter qui a pour objectif de proposer des
alternatives techniquement et économiquement viables aux cires
et aux produits fluorés. Il fait la part belle à l’analyse du cycle de vie,
à l’anticipation de la fin de vie potentielle – recyclage, valorisation
organique, valorisation énergétique –, et à la vérification du respect
des exigences relatives au contact alimentaire.
Cette démarche permet de garantir que les développements réalisés
dans les projets du CTP respectent la spécificité du cycle de vie de
l’emballage papier-carton dont l’économie est grandement basée sur
une collecte efficace et la valorisation des matériaux en fin de vie.
+ du CTP…
Nous avons sollicité le CTP pour des essais sur le pilote
couchage concernant nos nouveaux matériaux barrières
pour papier. La coucheuse pilote du CTP est tout à fait
adaptée aux essais de développement produit :
assez petite pour permettre plusieurs essais tout en
économisant la matière première et suffisamment
grande pour fournir des résultats précieux concernant
le procédé industriel. Nous avons pu réaliser plusieurs
essais sur la coucheuse pilote du CTP, qui ont donné
des résultats très intéressants quant à nos produits
et méthodes.
Håkan Grubb
Directeur général - Xylophane Nouveau matériau barrière renouvelable
pour emballage
31
innovation
Naissance de l’électronique
recyclable !
Comme les sages, le papier est ancien ;
comme les jeunes, il est porteur d’avenir !
Le papier et le carton peuvent offrir
des fonctions nouvelles insoupçonnées
il y a encore peu de temps…
comme interagir avec l’utilisateur !
C’est l’enjeu des développements
en électronique imprimée menés par le CTP.
Depuis quelques années, l’électronique se développe sur des supports
atypiques. Les plastiques, les textiles, le verre et les céramiques ont
été mis en avant. Et le papier ? Au CTP, l’UST Technologies d’Impression
et Imprimabilité s’emploie à relever ce défi. Et il s’avère que le papier a
finalement plus d’avantages qu’on ne l’aurait cru. La feuille cellulosique peut être utilisée comme support d’impression, mais aussi
comme un élément actif des composants électroniques. Par exemple
au travers de sa matrice, structurée et activée pour recevoir différents
liquides fonctionnels. Les composants pouvant être intégrés au recto
et au verso de la feuille, il est donc possible d’imaginer des circuits
complexes, sur plusieurs couches… comme en électronique silicium.
L’architecture n’est pas le seul aspect complexe de cette discipline.
En effet, il ne s’agit plus de juger d’un aspect visuel, mais bien d’évaluer
leur capacité à remplir une fonction électrique : conducteur, isolant,
capteur, etc.
Le
De l’or entre les doigts
Pour répondre aux contraintes économiques et pratiques (coût, utilisation du parc machine, produits adressés…), l’électronique imprimée doit pouvoir être réalisée par les presses industrielles issues de
l’impression graphique, en bobine ou en format et à grande vitesse
(contrairement à l’électronique conventionnelle). L’objectif du CTP
est bien de faire en sorte que les imprimeurs et les transformateurs
soient en mesure de réaliser ces nouveaux produits avec leurs
presses sans modifications majeures. Dans la mesure où il s’agit
toujours de déposer et superposer des à-plats localisés de différentes encres, ce défi est relevable ! Seuls les dessins, les formes, les
imprimantes et les encres changent. Les ingénieurs-chercheurs du
CTP connaissent l’étendue des possibilités offertes par le support
papier et les différentes technologies d’impression… Il semble
qu’ils aient de l’or entre les doigts ! Les moyens industriels d’impression sur papier seront capables d’appliquer l’encre fonctionnelle de
manière contrôlée et reproductible, à grande échelle et à moindre
coût. Dès lors, des produits concrets et commercialisables vont pouvoir voir le jour… Ou plutôt sont en train de naître ! En 2012, le CTP
est intervenu pour le compte du CEA, dans le cadre d’un contrat
privé, sur la réalisation d’un film spécifique pour un pilulier électronique, destiné à être remplacé toutes les semaines par chaque patient. Les contraintes économiques et environnementales ont joué en
faveur du papier ! Le CTP est en train de créer le marché de l’électronique recyclable grâce à ce matériau millénaire. Quelle chance de faire
partie de l’aventure !
+ du CTP…
Le CTP a apporté une réponse technologique rapide et efficace
à une problématique complexe dans un contexte de projet innovant.
Le CTP a particulièrement su comprendre les difficultés techniques
que nous lui avons présentées et a été force de proposition à nos côtés
pour apporter une solution techniquement crédible dans un délai très
court. Ce travail collaboratif a permis d’aboutir à une première version
d’un démonstrateur d’électronique imprimé multicouches.
Tout n’est pas terminé, les mesures effectuées au CEA montrent que
des améliorations sont encore possibles et nous comptons poursuivre
nos investigations avec le CTP dans un avenir très proche !
Alexandre Paléologue
Responsable de projets DSIS
CEA-LETI*
* CEA, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives.
LETI, Laboratoire d’électronique et de technologie de l’information.
32
anastasia
Delattre
bilan
De quels chiffres parle-t-on en 2012 ?
L’organisation du CTP
Directeur général
SITES
INDUSTRIELS
Gilles Lenon
Directeur
Philippe Ritzenthaler
La société d’aujourd’hui aime les chiffres. Chacun y trouve sa vérité !
Rien ne sert de les collectionner, mieux vaut les analyser… En 2012, le CTP
a fait le choix de moderniser ses outils de gestion : CRM, ERP, gestion
de projets. C’est bien dans le détail que se cachent les réponses
à nos questions. « Quelle valeur créons-nous pour nos clients ?
Que faut-il améliorer pour mieux préparer l’avenir ?... »
GROUPES
INDUSTRIELS
Directrice
Fabienne Vercelli
Le nombre de devis
enregistrés sous Selligent
(CRM du CTP)
RECHERCHE
& INNOVATION
Éco-conception et Recyclage
des Emballages
Directrice
Alain Cochaux
Process-Pâtes & Fibres
Fonctionnelles
pour nos clients industriels
et prospects...
Michel Petit-Conil
Développement Durable :
Eau, Air, Énergie
Directeur adjoint
François Julien Saint-Amand
Frédéric Guillet
Benjamin Fabry
Certification, Hygiène,
Alimentarité, Santé
Matthieu Schelcher
Sylvie Moreau-Tabiche
Capteurs - Modélisation
et Traitement de données
Guy Eymin Petot Tourtollet
Directeur
Pâtes Désencrées, Chimie
de la Partie Humide
Bruno Carré
Performances, Qualité, Normalisation
des Papiers-Cartons
CONSEIL \
EXPERTISE \
PRESTATIONS
Nanotechnologies, Surfaces
Fonctionnelles
David Guérin
Technologies d’Impression
et Imprimabilité
Paul Piette
André Lemaître
Directrice Administrative
et Financière
Perrine Demengeon
Communication
Sandrine Pappini
Documentation
Services Techniques
Informatique
Ressources Humaines
Coralie Lefevre
Président du Conseil d’Administration
Ahlstrom Innovation Services
UPM-Kymmene France
Smurfit Kappa Paper Production Technology
Vicat - Papeteries de Vizille
Norske Skog Golbey
Stora Enso Corbehem
Emin Leydier
Georgia-Pacific France
Tembec Tartas
Fibre Excellence
Antalis-Arjowiggins Creative Papers
Vertaris
de contrats industriels
et associés à la recherche.
SOIT
millions d’euros en Recherche
et Développement.
ET
millions d’euros
en Conseil, Expertise et
Prestations de Laboratoires.
3,4
C’est en million d’euros
le chiffre d’affaires du CTP
pour 2012 !
Collaborateurs au sein
du CTP au 31/03/2013…
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Alfredo Guembes-Dileo
Corinne Bardou
Qualité & Sécurité
P. Bauret
A. Deplanque
S. Marchand
J.-J. Mazet
CGT
FO Papiers-Cartons
CGC
CFDT
Au titre de l’enseignement technique
supérieur et de personnalités
particulièrement compétentes
C. Lecante
J.-P. Queré
F. Rettmeyer
A. Serres
D. Trutt
Tecknowmetrics
Unidis
Allimand
Kadant Lamort
Imprimerie nationale
Commissaire du gouvernement
Contrôleur général économique
et financier
A. Rocca
Ministère de l’Économie
et des Finances
Commissaire aux comptes
P. Mesnard
48
22
9
Experts et Partenaires
C’est le pourcentage
d’Excédent Brut
d’Exploitation (EBE)
TECHPAP SAS 2012 = 1 550 k€ de CA
CS 90251 - 38044 Grenoble cedex 9
Tél. +33 (0)4 76 51 74 75 - Fax +33 (0)4 76 42 05 04
www.techpap.com
e-mail : [email protected]
* Voir pages 6 et 7.
Hommes/Jours/Pilote c’est-à-dire
le nombre de jours d’utilisation de nos
pilotes sur l’année.
Pilotes semi-industriels qui permettent
de pousser nos recherches du laboratoire
jusqu’à une maturité technologique au stade
industriel (TRL 2 à 8/9*).
35
Le chiffre
de la parité
48 % de femmes
et 52 % d’hommes,
un centre quasi
paritaire !
Projets publics
nationaux et européens
actifs en 2012
Y. RobinMinistère
P. Angot
du Redressement
D. Bassetproductif
34
459
10,6
Filiale
Personnels
scientifiques
(techniciens
et cadres).
131
C’est le nombre de devis
acceptés avec des commandes
allant de 41 à 710 600 € !...
ce qui nous donne une jolie
moyenne à 6 975 €, montant moyen
d’un devis accepté en 2012.
Représentants du personnel technique
des branches d’activités intéressées
11,7
857
Jean-Luc Guillouty
Conseil d’Administration
J. Grassin
P. Escaffre
L. Bonvalet
A. Champarnaud
C. Jeauneau
A. Klem
A. Leturcq
H. Leydier
R. Ruppel
D. Sens
P. Sombret
J.-M. Vau
F. Vessiere
1 428
39 %
102
Michèle Bouclier
Représentants des chefs d’entreprises
C’est-à-dire ? Les clients (sans doublon)
ayant soit commandé, soit demandé
un devis sur l’année.
Procédés de Désencrage
de dotation pour l’effort collectif
de recherche.
8,3
C’est le nombre de sociétés
actives au CTP… Actives…
Véronique Morin
32 %
recherche partenariale
Institut Carnot PolyNat*…
Une alliance au service
de la bioéconomie !
Maîtrise et transformation des
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Éco-procédés : la preuve du concept
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Maîtrise des propriétés
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d’éco-procédés
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Objectif
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Le CTP fête ses 55 ans
avec ses salariés !
!
et bonne humeur
couleurs
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En effet, le programme a été l’occasion…
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vers l’ART & la CR
≥ d’inaugurer une exposition de trois artistes de renom, anciens salariés
du CTP, aujourd’hui peintres et sculpteurs…
• Nizam-Güner, sculpteur de bronze de renommée internationale, chevalier de l’Ordre national du Mérite
pour service rendu à l’Art de la Sculpture.
• Michel Lavail, « Déconstruire pour construire ». Artiste plasticien pratiquant aussi bien
la sculpture que le collage, ou le dessin d’architecture…
• Jean-Jacques Mazet dit « Madia », qui, pour l’occasion, a créé une série de tableaux
sur des feuilles de pâtes à papier. Ces tableaux ont été exposés 3 mois sur les murs
de l’entreprise, une initiative originale qui fait entrer l’Art au sein d’un centre de Recherche…
L’alliance chimie durable
Cette alliance rassemble des laboratoires français leaders du domaine issus de 5 instituts Carnot : 3BCAR - CED2 - ICEEL - LISA –
PolyNat en vue de développer dès aujourd’hui une chimie et des
matériaux éco-compatibles. Pour innover et atteindre de nouveaux
marchés, elle dispose d’une force de frappe de 1 100 professionnels
de la recherche et propose aux entreprises une offre de compétences
autour de 4 axes thématiques : Éco-conception et recyclage, Matières
premières renouvelables, Chimie et procédés éco-compatibles, Mise en
œuvre des produits biosourcés.
≥ de présenter le dernier livre des Éditions Glénat
La Papet’ : 150 ans d’histoire de l’usine de Lancey dans lequel le CTP a témoigné
et qui a été offert ce jour-là aux salariés… en présence de l’auteur (Cécile Gouy-Gilbert),
du photographe (Bernard Méric) et des Éditions Glénat (Aurore Lebaigue).
≥ de déjeuner tous ensemble
lors d’un pique-nique géant sur les pelouses du campus et de souffler les 55 bougies !
≥ de participer à la création d’une œuvre éphémère :
chaque salarié retombant en enfance dans un jeu d’empreintes et de couleurs…
Chiffres 2012
• 2 60 Chercheurs, Ingénieurs, Post-doc (dont 80 Doctorants)
• 1 42 Publications de rang A
• 2 01 Brevets en portefeuille
• 6 0 Contrats de recherche directs avec les entreprises
Colloque du GFP
180 personnes se sont réunies du 19 au 22 novembre 2012 à Grenoble
à l’occasion du 41e Colloque National du Groupe Français des Polymères.
Cet événement organisé par le Cermav en partenariat avec le CNRS
et l’Institut Carnot PolyNat a permis de faire le point sur les avancées
scientifiques majeures dans le domaine des polymères biosourcés
pour de multiples secteurs d’applications (la santé, l’électronique ou
encore les nanomatériaux à haute valeur ajoutée).
*PolyNat : Cermav-Cnrs ; CTP; LGP2-UMR5518 ; LRP-UMR5520, 3SR-UMR5521.
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Le Visiting Committee de l’Institut Carnot PolyNat permet de recueillir
un regard critique sur le positionnement et la stratégie industrielle de
l’Institut et de développer une vision prospective renforcée en associant
des personnalités de l’industrie (issues de grandes entreprises de la santé,
de la cosmétique, de la chimie ou encore de l’électronique) et
des organismes de tutelle. Le Premier Visiting Committee de
PolyNat s’est tenu en novembre 2012. Les experts présents
se sont déclarés parfaitement à l’aise avec les orientations de
l’Institut Carnot PolyNat et ont recommandé de continuer
dans cette voie en favorisant des sujets de ressourcement
à risques, c’est-à-dire, dont les résultats ne sont pas encore
suffisamment avancés pour susciter un engagement
industriel.
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Exploitation de l’hétérogénéité
de la matière première aux échelles
nano et microscopique
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défi 4
défi 1
Le ressourcement scientifique de l’Institut Carnot PolyNat permet de générer de nouvelles
connaissances et de valider de nouveaux concepts, avec pour objectif de faciliter l’engagement
des industriels se tournant aujourd’hui vers la bioéconomie dans des programmes collaboratifs
ou des partenariats directs. Cinq actions de ressourcements ont été financées par PolyNat
en 2012 sur dix-sept propositions de sujets. Chaque projet, réalisé en collaboration entre deux
partenaires de l’institut, s’inscrit dans un des cinq défis scientifiques de PolyNat.
anniversaire
Le rendez-vous est maintenant donné
pour les 60 ans du centre… en 2017 !
Édité par le Centre Technique du Papier Domaine Universitaire - CS 90251 - 38044 GRENOBLE - Cedex 9 - FRANCE
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Directeur de la publication : Gilles Lenon \ Rédactrice en chef : Sandrine Pappini \ Rédaction : CTP, Adncom
\ Ont collaboré : Corinne Bardou, Pierre Béranger, Frédérique Bertaud, Malou Caillat, Bruno Carré, André
Champarnaud, Alain Cochaux, Anastasia Delattre, Perrine Demengeon, Andrew Findlay, Jérôme Grassin,
Håkan Grubb, David Guérin, Céline Guézennec, Frédéric Guillet, Armand Klem, Gilles Lenon, Laurence Leroy,
Raymond Lund, Gines Martinez, Hélène Mauboussin, Jean-Jacques Meyneng, Sylvie Moreau-Tabiche, Véronique Morin,
Christophe Neyret, Delphine Ottenio, Alexandre Paléologue, Marion Papanian, Paul Piette, Valérie Pouillat,
Philippe Ritzenthaler, Christophe Tréhoult, Frédéric Vaulot, Fabienne Vercelli, Anders Wigsten \ Maquette et
mise en page : Adncom \ Imprimeur : Imprimerie du Pont-de-Claix \ Reliure : SIRC \ Photos : Alexis Chezière,
Hervé Martin, Studio No Comment, Fotolia, CTP.
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