Tant va la Cruche à l`eau qu`à la fin elle se casse

SYNDICAT NATIONAL DES AFFAIRES CULTURELLES - FORCE OUVRIERE- Section Inrap
FNEC-FP-FO
FGF
Tant va la Cruche à l'eau qu'à la fin elle se
casse...
La légende et Jean-Jacques Rousseau ont attribué à Marie-Antoinette cette
phrase célèbre :
« Ils n'ont pas de pain ? Qu'ils mangent de la brioche ! »
Mme la directrice générale de l'Inrap s'en va, et elle sera heureuse de
retrouver les agents du siège le 30 novembre au Club de l'Etoile, où certes le
film de Jean-Paul Fargier sur les fouilles de Reims sera diffusé en avantpremière mais où également un buffet sera servi.
Ce n'est pas par mesquinerie que nous nous attaquons à ce type de
« pot de départ » c'est sur le principe.
On pourrait être tenté de dire « allons, il y a des budgets comm' pour ce type
de festivités, après tout il y a bien eu des « pots d'inauguration » dans les
nouvelles bases. »
Sauf que dans le même temps, avec des prétextes tous plus spécieux les uns
que les autres (les JAR ont lieu un samedi), certaines DIR, sur ordre de
madame Pot, refusent de prendre en charge les frais d'agents qui vont
communiquer aux Journées archéologiques de leur région !!!
Doit-on rappeler que ces agents communiquent au nom de l'Inrap ? Pour des
opérations de l'Inrap ? Que pour - éventuellement un jour peut-être –
bénéficier d'une nomination ou d'un repyramidage il faudra prouver qu'on a
communiqué et publié ? Devra-t-on alors préciser que c'était sans le concours
de notre employeur mais que celui-ci en tira le bénéfice de la publicité ?
Car oui, la publicité est actuellement au cœur de la stratégie de l'Inrap !
Pourquoi insister sur l'identité de l'Inrap, sur la reconnaissance de l'Inrap, sur
la publicité à faire à l'Inrap via une charte graphique, des documents
graphiques (banderoles, participation aux journées du patrimoine), des choix
éditoriaux (nouvelle maquette RFO), un site internet etc. si en regard de cela
on empêche les agents de communiquer ?
Une fois de plus l'incohérence est reine à l'Inrap.
Cette incohérence symbolise bien les années de direction de madame Pot.
La seule bonne nouvelle dans cette affaire c'est l'annonce du départ de la
personne qui aura œuvré pendant six longues années contre les personnels :
• en refusant de CDIser les 200 CDD et en « inventant » le CDA (ex CDO),
• en mettant en place un repyramidage inique qui oublie la majorité des
salariés,
• en instituant un clientélisme au sein de la direction
Permanence syndicale : 12, rue de Louvois, 75002 Paris  : 01 – 40 –15 –51 – 06  : 01 –40 –15 –51 –09  : [email protected]
La mauvaise nouvelle c'est la non-annonce, la non-communication ou la nonnomination d'un successeur à la directrice partante.
Normalement la direction de l'Inrap est bicéphale. Que doit-on penser de la
non-annonce d'un successeur ?
Qu'il n'y a pas de volontaire ? Que c'est un désintérêt de notre ministère de
tutelle ? Que c'est une volonté d'affaiblir -un peu plus- l'établissement en
confiant toutes les charges en une seule main, celle du président actuel ?
Qu'on nous le dira plus tard, nous n'avons pas besoin de le savoir maintenant ?
Où bien est-ce une envie d'alimenter et de créer des rumeurs histoire de
détourner l'attention des agents des réels problèmes de l'Inrap ?
Ce départ étoilé, ce manque de considération des personnels est la
marque typique des « années Pot » que nous aurons vécues.
Partez, et surtout ne nous revenez pas !
N'OUBLIEZ PAS LE SCRUTIN DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
VOTEZ SNAC-FO
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