TANIA MOURAUD UNe RéTROspecTIve

Transcription

TANIA MOURAUD UNe RéTROspecTIve
TANIA MOURAUD
Une rétrospective
04.03 è 05.10.15
PRé-dossier de presse
SOMMAIRE
1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L’EXPOSITION ...........................................................2
2. PARCOURS DE L’EXPOSITION ....................................................................................4 3. TANIA MOURAUD : REPÈRES BIOGRAPHIQUES .........................................................6
4. LES LIEUX CULTURELS PARTENAIRES ......................................................................8 5. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE ..............................................................10 CONTACT PRESSE
Noémie Gotti
Chargée de communication et presse
Tél : + 33 (0)3 87 15 39 63
Mél : [email protected]
Claudine Colin Communication
Diane Junqua
Tél : + 33 (0)1 42 72 60 01
Mél : [email protected]
TANIA MOURAUD. UNE RÉTROSPECTIVE
1.
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
DE L’EXPOSITION
TANIA MOURAUD. UNE RÉTROSPECTIVE
04.03 > 05.10.15
GALERIE 2 DU CENTRE POMPIDOU-METZ
FIN JUIN > 05.10.15
AU CENTRE POMPIDOU-METZ ET DANS 8 SITES CULTURELS PARTENAIRES À METZ
En 2015, le Centre Pompidou-Metz présente, en partenariat avec 9 sites culturels de Metz,
la première exposition monographique d’envergure dédiée à l'artiste française Tania
Mouraud.
Amorcé à partir du 4 mars 2015 au Centre Pompidou-Metz, et pensé à l'échelle de la ville et
de son agglomération, l'événement prendra toute son ampleur à partir de la fin juin 2015,
déployant ainsi une rétrospective sans précédent dans sa forme et inédite dans son
déploiement.
Artiste refusant tout rattachement à un courant ou à un dogme, Tania Mouraud n’a cessé de
faire évoluer son œuvre depuis la fin des années 1960, explorant alternativement toutes
sortes de disciplines – peinture, installation, photographie, performance, vidéo, son –
autour d’un principe constant : interroger les rapports entre l’art et les liens sociaux. Elle
propose ainsi de rajouter dans les habitations standardisées une chambre de méditation
(1968). Elle affiche dans l’espace public sur les panneaux 4 x 3 m son désaccord avec une
société glorifiant l’avoir au dépend de l’humain (1977). Elle réfléchit aux rapports
esthétiques entre l’art et la guerre, et se penche avec l’aide de l’écriture sur les limites de
la perception, en créant des « mots de forme » (1989). À partir de 1998, elle se sert de la
photographie, de la vidéo et du son en lien étroit avec la peinture pour questionner
différents aspects de l’histoire et du vivant.
Un catalogue accompagnera l’exposition (parution prévisionnelle en mars 2015).
Il constituera une monographie de référence sur l’artiste, faisant une large place à ses
écrits et incluant des documents inédits.
Commissaires :
Hélène Guenin, Responsable du pôle Programmation, Centre Pompidou-Metz
Élodie Stroecken, Chargée de coordination du pôle Programmation, Centre
Pompidou-Metz
2
TANIA MOURAUD. UNE RÉTROSPECTIVE
LA RÉTROSPECTIVE AU CENTRE POMPIDOU-METZ
Déployée sur les 1100 m2 de la Galerie 2 du Centre Pompidou-Metz dès le mois de mars, la
première partie de la rétrospective parcourra l’ensemble de la carrière de Tania Mouraud,
depuis l’acte de l’autodafé de 1968, qui met fin à ses premières années de pratique
picturale, pour laisser place à ses espaces d’initiation et de méditation des années 1970,
jusqu’à ses œuvres les plus actuelles. Elle mettra ainsi en lumière un parcours sans
concession, à la fois rythmé par ses rencontres avec des figures tutélaires de l’histoire de
l’art contemporain, mais aussi par son histoire personnelle.
À travers plus de 70 œuvres, dont certaines seront issues de la collection personnelle de
l'artiste, la sélection dévoilera un portrait engagé de Tania Mouraud. Nombre de pièces
historiques seront réactivées pour l’occasion.
Une attention particulière sera portée aux chambres de méditation et aux photo-textes ou
travaux sur le langage des années 1970, œuvres emblématiques du travail de Tania
Mouraud. L’exposition balaiera pour la toute première fois l’ensemble de ses espaces
d’initiation de manière exhaustive. La première chambre de méditation, One more night
(1970), réalisée initialement dans le cadre de l’exposition éponyme à la galerie Rive Droite
de Jean Larcade, à Paris, fera l’objet d’une reconstitution exceptionnelle.
AD NAUSEAM, installation audiovisuelle monumentale présentée au MAC/VAL – Musée
d’art contemporain du Val-de-Marne du 20 septembre 2014 au 25 janvier 2015, sera
également montrée dans une version adaptée au contexte de la rétrospective. Cette pièce
majeure de Tania Mouraud a été coproduite par l’Ircam (Institut de Recherche et
Coordination Acoustique/Musique) dans le cadre d’une résidence de l’artiste entre 2013 et
2014.
LE PARCOURS DANS LA VILLE
À partir de la fin juin 2015, la rétrospective se poursuit sous la forme d’un parcours dans
huit lieux et institutions partenaires présentant divers aspects de l’œuvre de Tania Mouraud
qui viendront compléter l’exposition du Centre Pompidou-Metz. Cet itinéraire à travers la
ville de Metz mènera le visiteur à la galerie de l’Arsenal – EPCC Metz en Scènes, la
Chapelle des Templiers, l’Église Saint-Pierre-aux-Nonnains, Faux Mouvement – Centre
d’art contemporain, au Frac Lorraine, au Musée de la Cour d’Or – Metz Métropole, aux
galeries Toutouchic et Octave Cowbell, ainsi qu’à travers l’espace urbain, afin de dévoiler
des œuvres emblématiques de l’artiste. Dans le cadre d’une collaboration d’une durée d’un
an, des ateliers seront également proposés aux étudiants de l’École Supérieure d’Art de
Lorraine en présence de l’artiste.
Depuis le milieu des années 1990, le parcours de Tania Mouraud est étroitement lié à la
ville de Metz, grâce au soutien régulier du Frac Lorraine, qui achète en 1995 l’œuvre
anthologique de la fin des années 1970 intitulée City Performance N°1, consistant en une
campagne d’affichage faisant apparaître le mot « NI » sur 54 panneaux publicitaires de
4 x 3 m dans Paris, puis qui initie le projet monumental HCYS? en 2005, installé sur un mur
aveugle du Musée de la Cour d’Or. À l’occasion de l’exposition Tania Mouraud : une
rétrospective, la campagne d’affichage City Performance N°1 sera réactivée dans l’ensemble
de l’agglomération messine.
3
TANIA MOURAUD. UNE RÉTROSPECTIVE
2.
PARCOURS DE L’EXPOSITION
INTRODUCTION
Le parcours de l’exposition s’ouvre avec l’image forte de l’autodafé par lequel, en 1968,
Tania Mouraud met fin de manière radicale à la pratique picturale qu’elle a menée
jusqu’alors.
À cet acte de destruction répondent deux œuvres fondatrices : Infini au carré, monochrome
blanc, en formica, de grandes dimensions, et Totémisation, volume-sculpture pensé par
l’artiste à partir de l’échelle de son propre corps. Ces œuvres incarnent le renouveau formel
et spirituel que Tania Mouraud va insuffler à la suite de son parcours. Présentées pour la
toute première fois au sein d’une institution muséale, elles sont spécialement réactivées
pour l’occasion.
1. « UN SUPPLÉMENT D’ESPACE POUR UN SUPPLÉMENT D’AME »1
Les œuvres précédemment citées introduisent une période brève mais extrêmement fertile
du travail de Tania Mouraud, qui se focalise sur la recherche d’« un supplément d’espace
pour un supplément d’âme »2. Ce sont les chambres de méditation et les espaces d’initiation,
qu’elle se propose d’ajouter au cœur des appartements standardisés des années 1960-70.
Cette aspiration à un art de l’espace et de l’environnement, alors relativement inédite sur la
scène européenne, connaît parallèlement des développements aux États-Unis (Doug
Wheeler, James Turell, Dan Graham, etc.). Chez Tania Mouraud, la création d’« une chambre
à soi » manifeste une réflexion d’ordre philosophique sur l’identité et le rapport au monde.
Un travail sur le son accompagne la réalisation de certaines des chambres et donne lieu à
des créations ou collaborations avec des compositeurs comme Éliane Radigue, Terry Riley,
La Monte Young ou Pandit Prân Nath.
2. LES GENS M’APPELLENT TANIA MOURAUD
Cette interrogation sur l’identité, la conscience de soi, la place de l’individu dans le cosmos,
trouve son prolongement dans des séries de photo-textes et de photographies sur film
héliographique, certains prenant la forme de mandalas bouddhistes. La réflexion de Tania
Mouraud se déplace ensuite progressivement du sujet vers l’objet, du cosmologique vers le
tangible, pour aboutir enfin à la pure question du langage et de la perception.
3. LA FONCTION DE L’ART
« Par mon travail, je montre que la philosophie et l’art devraient et pourraient fusionner
pour nous faire progresser sur le chemin de la connaissance. »3
Tania Mouraud poursuit ses investigations sur la perception en concentrant ses recherches
sur la linguistique et la phénoménologie de la perception – notamment sur les notions
d’immédiat et de différé. Les mots deviennent l’outil et la forme matérialisant sa pensée.
1
Pierre Restany in préface du catalogue de l’exposition One more night à la Galerie Rive Droite, Paris, 1970.
Ibid.
3
Tania Mouraud in « Focale ou la fonction de l’art », catalogue de l’exposition Tania Mouraud à l’ARC 2, Musée
d’art moderne de la Ville de Paris, 1973.
2
4
TANIA MOURAUD. UNE RÉTROSPECTIVE
L’artiste déploie ces mots sur de la bâche en polyéthylène – matériau pauvre, usuel,
renvoyant à l’univers du BTP –, avant d’agrandir chaque lettre jusqu’à l’abstraction,
explorant ainsi le potentiel plastique de l’écriture plus que son déchiffrage, de sorte à la
rendre autonome.
Elle inaugure ensuite avec les Black Power une série de tableaux-reliefs à l’esthétique
artisanale, se revendiquant davantage de l’univers du peintre en bâtiment que de
l’esthétique lisse en vigueur chez les artistes de l’art conceptuel.
4. PERCEVOIRDISCERNERIDENTIFIERRECONNAÎTRE
City Performance n°1 marque un tournant significatif dans le travail de Tania Mouraud. À la
fin de l’année 1977, 54 affiches faisant apparaître le mot « NI » sont placardées sur les
panneaux publicitaires Dauphin dans cinq arrondissements du nord et de l’est parisiens
pendant quinze jours. Paradoxe subversif d’un langage sans message, le « NI » est une
« prise de position anonyme. Négation ultime, vérité absolue, disjoncteur universel utilisé
par les logiciens occidentaux et les sages orientaux. »4.
Cette campagne aura un grand retentissement et inaugurera des axes majeurs dans le
travail de l’artiste : le retour à une certaine monumentalité, la révélation de la plasticité du
langage et l’exploration de l’espace public.
Avec ce « NI » contestataire, l’artiste abandonne également son approche purement
philosophique et linguistique pour un contenu désormais plus politique. Les phrases qu’elle
emploie évitent cependant l’écueil de la littéralité ou de l’actualité et demeurent, par
l’abstraction de leur représentation, des protestations « à bruit secret ».
5. LE SILENCE DES HÉROS
Cette section de l’exposition ouvre une autre dimension du travail de Tania Mouraud : le
rapport à l’Histoire et à ses silences que l’on retrouve à travers plusieurs pièces –
wallpaintings, photographies ou vidéos. Sightseeing, réalisée en 2002, est l’une des
premières œuvres qui se réfère ostensiblement, par une évocation pudique et sobre, aux
camps d’extermination et au drame de la Shoah. Ce film, tourné à l’arrière d’une voiture,
offre une lente traversée d’un paysage de campagne enneigé, au son d’une clarinette, et
s’achève sur l’entrée du camp de concentration du Struthof de Natzweiler en Alsace.
Tania Mouraud s’est également emparée depuis les années 1990 des registres de signes et
symboles conçus par la société pour commémorer des événements et en célébrer les héros :
drapeaux, médailles, décorations..., dont elle exploite les potentialités plastiques et
cognitives.
6. AD NAUSEAM
Depuis l’autodafé de 1968 et les chambres de méditation, l’artiste explore les paradoxes
primordiaux à l’œuvre dans l’existence : l’ordre et le chaos, la plénitude et la fureur, la
sérénité et la terreur, la création et la disparition. Au fil des années, et notamment grâce à
l’utilisation de la vidéo, ces thématiques ont pris une place prépondérante dans ses
réflexions. Le formalisme a peu à peu volé en éclat pour laisser place à une dimension plus
émotionnelle et sensible de l’œuvre, exprimant plus directement la force de ces paradoxes.
Ces aspects se déploient désormais pleinement dans les différents registres de son travail
et trouvent une forme d’accomplissement dans l’installation audiovisuelle AD NAUSEAM.
4
Arnauld Pierre in Tania Mouraud, Flammarion, Paris, 2004, p. 91.
5
TANIA MOURAUD. UNE RÉTROSPECTIVE
3.
TANIA MOURAUD : REPÈRES BIOGRAPHIQUES
ET EXPOSITIONS PERSONNELLES
1942
Tania Mouraud naît le 2 janvier 1942 à Paris. Fille de Marcel Mouraud, avocat,
collectionneur d’art et résistant, et de Martine Sersiron (de son nom d’auteur, Martine
Chevrier), résistante, journaliste, publiciste, femme d’affaires et écrivain, sa jeunesse est
marquée par le deuil de son père, tué dans le Vercors en 1945. Ses visites régulières du
Musée du Louvre influenceront considérablement son parcours.
1960
Tania Mouraud effectue plusieurs séjours consécutifs en Angleterre, puis à Düsseldorf
(Allemagne), foyer important des avant-gardes artistiques où se côtoient Joseph Beuys, les
artistes du Groupe Zero (Heinz Mack, Otto Piene, Günther Uecker), Reiner Ruthenbeck,
Gotthard Graubner, mais aussi des personnalités comme Alexander von Vegesack. Elle
découvre John Cage, les actions du groupe Fluxus et le jazz.
1968
Elle brûle la totalité de ses tableaux dans la cour de l’hôpital de Villejuif. Cet autodafé
marque de manière radicale une rupture avec la peinture qu’elle pratique depuis 1962 sous
l’influence notamment de Georges Mathieu et des artistes américains de l’action painting
puis du pop art. À partir de cette date, elle réalise les Initiation Rooms ou Chambres de
méditation, recherche sur l’appréhension psychosensorielle de l’espace.
1970
Réalisation des premières chambres de méditation :
One more night, galerie Rive Droite, Paris*
We used to know, Centro Apollinaire, Milan (Italie)*
1971
Mouraud, galleria LP 220 (avec les musiciens La Monte Young, Terry Riley, Pandit Prân
Nath), Turin (Italie)*
Documents sur les espaces d’initiation et de méditation de Mouraud, galerie Ben doute de
tout, Nice (France)
Mouraud : Projets, galerie Rive Droite, Paris
1972
Tania Mouraud s’oriente vers l’art conceptuel dans la lignée de Art & Language, Terry
Atkinson, Bernar Venet et Joseph Kosuth. Elle suit des cours de mathématiques et de
logique à l’Université libre de Vincennes. Avec Wall is seen, sa première œuvre murale
composée d’énoncés langagiers, Tania Mouraud invite à penser celui qui voit, l’acte de voir
et l’objet vu sur un principe d’équivalence.
Exposition Tania Mouraud, galerie Françoise Lambert, Milan (Italie)
1973
Mouraud : Focale ou la fonction de l’art (musique Jon Gibson), ARC 2, musée d’Art Moderne
de la Ville de Paris, Paris*
1977
Elle investit pour la première fois l’espace public avec City Performance n°1. Le mot « NI »
est déployé sur 54 panneaux publicitaires dans le nord-est parisien, révélant une forme de
6
TANIA MOURAUD. UNE RÉTROSPECTIVE
nihilisme punk chez l’artiste qui rejette alors les théories et diktats consuméristes et
publicitaires.
Exposition Art Space n° 5, Special Project, PS1, New York
1988
Tania Mouraud revient à la peinture avec un travail typographique et poursuit sa réflexion
sur la lisibilité du texte avec la série Black Power. Ce travail se développe dans les Wall
Paintings à partir de 1989. Des lettres noires rectilignes, très étirées et rapprochées,
forment un mot ou une phrase lisible au prix d’un effort d’observation :
« SEEINGISFORESEEING
»,
«
MEMORY
»,
«
SEEINGYOURSELFSEEING
»,
« IHAVEADREAM », « WOMANISBEAUTIFUL ».
Exposition Words, Riverside Studios, Londres
1989
BLACK POWER, galerie De Lege Ruimte, Bruges (Belgique)
1997
World Signs, The Herbert Read Gallery, Canterbury, Kent (Royaume-Uni)*
Le silence des héros, galerie du musée Louise-Weiss, Saverne (France)
2001
Le 29 décembre, Tania Mouraud part de Strasbourg en voiture pour se rendre au Struthof,
seul camp d’extermination situé sur le sol français. Elle filme sans discontinuer à l’arrière
de la voiture, caméra à l’épaule, jusqu’à l’entrée du camp. Elle réalise Sightseeing, dont la
musique est composée par Claudine Movsessian.
Dans les vidéos suivantes, Machines désirantes et La Curée, Tania Mouraud travaille sur la
lente chorégraphie des corps de carpes koï et de chiens de chasse – jouant sur leur beauté
et leur sourde violence.
2002
Tania Mouraud fonde en 2002 le groupe d’expérimentation musicale Unité de Production
avec Cyprien Dedeurwaeder, Ruben Garcia, Pierre Petit, Marie-Odile Sambourg, Sylvain
Souque et Baptiste Vanweydeveldt. Depuis la fin des années 2000, elle produit des
dispositifs associant un ou plusieurs écrans et des nappes sonores spatialisées (Ad
Infinitum, La Fabrique) ou mixées en direct lors de vidéo-performances sur des « drones
visuels » (DLPDA au Musée de la Chasse et de la Nature en 2009, PreVItSoRaN #1 pour Nuit
Blanche Paris 2012, ReYIsToW à la galerie Backslash en 2014).
2004
Sightseeing, Le Cube, FIAC, galerie Rabouan-Moussion, Paris
2005
City performance n° 1, 54 panneaux d’affichage dans la ville, Metz (France)
Projet HCYS?, installation permanente, Frac Lorraine, Metz (France)
2006
La Fabrique, CSUF – Grand Central Art Center, Santa Ana, Los Angeles (États-Unis)*
2010
La Fabrique, Krasnoye Znamia, Année France-Russie, Saint-Pétersbourg (Russie)
2014
AD NAUSEAM, installation audiovisuelle en collaboration avec l’Ircam, MAC/VAL - Musée
d’art contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine (France)*
* Un catalogue accompagne l’exposition.
7
TANIA MOURAUD. UNE RÉTROSPECTIVE
4.
LES SITES CULTURELS PARTENAIRES
49 NORD 6 EST – LE FRAC LORRAINE
Installé dans le cœur historique de Metz, édifice du XIIe siècle, le Fonds régional d’art
contemporain de Lorraine initie en ce lieu exceptionnel tous les publics à de nombreuses
expériences artistiques : expositions thématiques croisant conférenciers et autres passeurs
d’idées avec des musiciens, danseurs... Dans cette logique pluridisciplinaire, le Frac tisse
une relation privilégiée avec l’écriture et organise régulièrement des temps de résidence
(critiques d’art, historiens de l’art, philosophes, écrivains… ) : une initiative qui permet de
stimuler et d’encourager le développement d’une pensée connectée aux enjeux de notre
époque.
L’ensemble des réflexions et actions menées par le Frac se reflète sur l’ensemble de son
territoire et dans sa collection. Déclinée le plus souvent sous forme immatérielle et au
féminin, elle est ouverte à la performance, à la danse... Véritable miroir d’une société en
mutation, elle invite le public à rêver le monde dans lequel il vit, via un mode collectif et
participatif.
L’ARSENAL – GALERIE D’EXPOSITION,
SAINT-PIERRE AUX NONNAINS ET LA CHAPELLE DES TEMPLIERS
Lieu de concerts dédié avant tout aux musiques symphoniques et baroques, l’Arsenal est
également ouvert aux autres genres musicaux et à la danse. Il s’illustre aussi largement
dans les arts plastiques grâce à sa galerie d’exposition nouvellement reconfigurée.
La richesse du paysage régional et frontalier de l’art moderne et contemporain a conduit
l’Arsenal à préciser sa ligne de conduite dans le domaine des arts visuels. Ainsi, depuis
2009, la Galerie d’Exposition de l’Arsenal est entièrement dédiée à la photographie. Elle est
devenue un lieu de référence avec un rythme de 5 ou 6 expositions par saison, en lien étroit
avec l’offre des différents partenaires présents sur le territoire. La programmation est
guidée par la volonté de rendre compte des multiples facettes de cette discipline artistique,
de la photographie plasticienne au photojournalisme, qu’il s’agisse de photographes
français ou internationaux, de jeunes photographes ou d’artistes confirmés.
L’EPCC – Metz en Scènes, qui regroupe l’Arsenal, Les Trinitaires et la BAM, a été créé en
2009, à l’initiative de la Ville de Metz et de la Région Lorraine.
LE MUSÉE DE LA COUR D’OR – METZ MÉTROPOLE
Installé dans le cœur historique de Metz depuis 1839, le Musée de La Cour d’Or – Metz
Métropole retrace l’histoire de la ville et de ses environs de l’Antiquité gallo-romaine à nos
jours, à travers des collections pluridisciplinaires : archéologie, histoire, architecture et
beaux arts.
Les thermes antiques découverts in situ en 1932 servent de cadre à la présentation de la vie
quotidienne en Gaule romaine ; ils côtoient également de remarquables stèles funéraires et
œuvres sculptées. Plusieurs ensembles exceptionnels témoignent du rayonnement de Metz à
l’époque médiévale : tombes mérovingiennes, sarcophage de Louis Le Pieux, chancel de
l’église Saint-Pierre-aux-Nonnains et rares plafonds en bois peint. La statuaire religieuse
du Moyen Âge est présentée dans l’imposant grenier de Chèvremont, ancienne réserve à
grains de la ville construite au XVe siècle et classée au titre des Monuments historiques. Les
collections de peintures offrent un panorama des écoles européennes de la Renaissance au
e
XIX siècle. Elles privilégient les grands artistes originaires de Metz (François de Nomé,
8
TANIA MOURAUD. UNE RÉTROSPECTIVE
Poerson, Le Prince), les peintres de l’« École de Metz » (XIXe siècle) et un ensemble consacré
à l’abstraction de la seconde École de Paris (1940-1980).
FAUX MOUVEMENT
Faux Mouvement est un centre d’art contemporain installé à Metz depuis 1983. Le centre
dispose d’un espace d’exposition de 350 m², 4 rue du Change, dans le prolongement de la
Place Saint-Louis. La programmation compte en moyenne six expositions par an, conçues
spécifiquement pour ce lieu, et portant pour l'essentiel sur des projets monographiques.
L'équipe du centre d'art développe son travail hors les murs, sous la forme d’actions
urbaines (récemment avec Bertrand Lavier et Gérard Collin-Thiébaut), d’expositions
délocalisées, de résidences d’artistes, d’actions de formation et d’information en partenariat
avec l’organisme de formation FAPAC (Formation des artistes et des professionnels de la
culture) et d’une participation active au programme « Nouveaux Commanditaires » piloté
par la Fondation de France. Faux Mouvement a également été associé depuis peu aux
recherches de laboratoires universitaires (Labex Arts H2H-Université Paris 8). Mandaté par
la ville de Metz, il s’illustre enfin dans des projets sociétaux avec des établissements
scolaires, des maisons de retraite et des hôpitaux.
OCTAVE COWBELL
Octave Cowbell est un lieu d'exposition associatif ayant pour objectif premier de montrer la
jeune création contemporaine sous ses formes les plus diverses, en Lorraine et ailleurs.
Situé au 5, rue des Parmentiers, Octave Cowbell est un appartement ouvert aux visiteurs.
On y entre par la fenêtre au moyen d'un petit escalier placé dans la rue. A l'intérieur, 25 m2
blancs, éclairés au néon avec cheminée. L'association est soutenue par la DRAC Lorraine, le
Conseil Régional de la Lorraine, le Conseil Général de la Moselle, la Ville de Metz et La
Plume culturelle.
TOUTOUCHIC
C’est à partir de septembre 2010, à l’occasion de la Nuit blanche 3, que Vanessa Steiner et
Cédric Shili réinvestissent les locaux d’un ancien toiletteur pour chien afin de créer la
galerie Toutouchic, un lieu de diffusion et de valorisation de la création contemporaine axé
sur les champs de l’installation et du graphisme au sens large (typographie, édition,
affiche…). La démarche de la galerie est de présenter des travaux aux accents ludiques
autour de problématiques contemporaines. Les médiums utilisés, la notion de détournement
de l’objet, le décalage, les rapports d’échelle sont autant de possibilités qui permettent aux
spectateurs d’entrer simplement dans la démarche des artistes et d’aborder dans une
deuxième lecture des problématiques plus « complexes ».
L’ÉSAL
L’ÉSAL site de Metz est un établissement public qui constitue, avec l’école d’Épinal et le
CEFEDEM, le seul pôle d’enseignement supérieur artistique arts plastiques — musique —
danse en Lorraine. Il entretient un riche réseau de proximité, avec les institutions
artistiques et culturelles locales : Centre Pompidou-Metz, Musée de l’Image d’Épinal, 49
Nord 6 Est - Frac Lorraine, Centre d’art la Synagogue de Delme, galerie Octave Cowbell…
Avec plus de 160 étudiants et une équipe pédagogique constituée d’artistes, théoriciens et
praticiens, il offre avec son programme Erasmus une ouverture transfrontalière, sur
l’Allemagne, la Belgique et le Luxembourg.
9
TANIA MOURAUD. UNE RÉTROSPECTIVE
5.
VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
Des visuels de l’exposition sont téléchargeables à l’adresse suivante :
www.centrepompidou-metz.fr / photothèque.
Nom d'utilisateur : presse
Mot de passe : Pomp1d57
D’AUTRES VISUELS SONT ÉGALEMENT DISPONIBLES EN LIGNE.
Tania Mouraud devant Infini au carré, 1968
© Droits réservés
Autodafé, 1968
Performance, hôpital de Villejuif
© ADAGP, Paris 2014
© Droits Réservés
Tania Mouraud, City performance n°1, 19771978
Intervention urbaine, affiche sérigraphiée, 300 x
400 cm
Collection 49 NORD – 6 EST Frac Lorraine
Photographie © Tania Mouraud, ADAGP
Tania Mouraud, Images fabriquées, L’indienne,
1981
Photographie noir et blanc, 50 x 60 cm
3 exemplaires
Collection de l’artiste
Photographie © Tania Mouraud, ADAGP
10
TANIA MOURAUD. UNE RÉTROSPECTIVE
Tania Mouraud, Sightseeing, 2002.
DVD vidéo, pal, couleur, sonore.
Durée : 7’
Édition de 5
Collection musée d’Art moderne de la Ville de
Paris
© ADAGP, Paris 2014
© Vidéogramme Tania Mouraud
Tania Mouraud, HCYS?, 2005
Impression numérique sur bâche
Dimensions : 15m x 30 m
Collection Frac Lorraine
Photographie © Rémi Villaggi
Tania Mouraud,
deuxlarmessontsuspenduesamesyeux, Série des
"Frises", 2011
Résine polyuréthane, laque noire, 38 x 950 x
20 cm
Vue d'installation (détail), 2012, au Collège des
Bernardins, Paris
© ADAGP, Paris 2014
© Photographie Tania Mouraud
Tania Mouraud, AD NAUSEAM, 2014
Installation audiovisuelle 3 channels
Partie sonore réalisée dans les studios de
l’Ircam-Centre Pompidou
Réalisation informatique musicale Ircam :
Thomas Goepfer
Ingénieur du son Ircam : Sylvain Cadars
Production Tania Mouraud, Mac/Val, Ircam
Vidéogramme
© Tania Mouraud, ADAGP
11

Documents pareils

EXÉ. PLAN A6 3 - Centre Pompidou Metz

EXÉ. PLAN A6 3 - Centre Pompidou Metz Pensée à l’échelle de dix lieux et initiée par le Centre Pompidou-Metz en étroite collaboration avec ses partenaires, la rétrospective consacrée à Tania Mouraud retrace le parcours de cette artiste...

Plus en détail