MEAN DREAMS

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MEAN DREAMS
Comment [MJ1]: QUINZAINE
DES RÉALISATEURS
CANNES 2016
MEAN DREAMS
Durée : 108 minutes Interprété par
Sophie Nélisse et Josh Wiggins avec Colm Feore et Bill Paxton Réalisé par Nathan Morlando
Écrit par Kevin Coughlin et Ryan Grassby Produit par William Woods et Allison Black Producteur exécutif Patrice Theroux Presse : Touchwood PR : Kara MacLean, [email protected] Andréa Grau, [email protected] Synopsis court Mean Dreams est un thriller qui raconte l’histoire d’un jeune garçon de 15 ans qui vole un sac contenant de l’argent provenant du trafic de drogue et s’enfuit avec la fille qu’il aime, tandis que le père de celle-­‐‑ci, flic corrompu, les poursuit. Synopsis long Nommé pour un Golden Globe, Bill Paxton (Training Day, Big Love, Le rôdeur) et Colm Feore (House of Cards, Thor, The Amazing Spiderman : Le destin d’un héros) se joignent aux étoiles montantes que sont Sophie Nélisse (La voleuse de livres) et Josh Wiggins (Max, Hellion) dans le thriller Mean Dreams. Mean Dreams est un drame intense sur le passage à l’âge adulte d’un garçon de 15 ans qui vole un sac contenant de l’argent de la drogue et qui s’enfuit avec la fille qu’il aime. Alors que le père de celle-­‐‑ci, un flic violent et corrompu, les poursuit, ils em-­‐‑
barquent dans un périple qui va changer leurs vies à jamais. Fils de fermier local, Jonas (Wiggins) rencontre sa nouvelle voisine, Casey (Nélisse), et en tombe immédiatement amoureux. Tandis que le jeune amour grandit entre les deux adolescents, Jonas découvre également que le milieu familial violent de Casey a atteint un nouveau niveau de danger. Jonas prend l’initiative de leur escapade en volant un sac plein d’argent provenant du trafic de drogue du père de Casey – un flic local corrompu Wayne Caraway (Paxton). Avec l’argent volé comme leur seul moyen de mener une vie meilleure, Casey s’enfuit avec Jonas et, ensemble, sous l’inlassable poursuite de son père, ils découvrent la dure réalité de ce qu’il faut faire pour sur-­‐‑
vivre. Au final, Casey et Jonas sont forcés de faire un choix qui changera leur vie à jamais et pour lequel il n’y a pas de retour en arrière. Réalisé par Nathan Morlando, Mean Dreams est un tour de force directorial puissant qui fusionne le désespoir d’une vie en cavale à la beauté et à la splendeur d’un pre-­‐‑
mier amour. 2
Notes du réalisateur Mean Dreams— J’ai reçu ce scénario à un point tournant dans ma vie, quand ma chère amie vivait ses derniers jours. Le titre m’a interpellé, de même que l’histoire puissante. Mean Dreams est non seulement un thriller provoquant sur le passage à l’âge adulte, mais est également une exploration pleine de suspense de notre pay-­‐‑
sage existential, dans le style Badlands — un voyage profond à travers les difficultés de la transformation de soi et de notre propre avancée, inéluctable et terrifiante, vers l’inconnu. Et dans le contexte de mon expérience personnelle avec la profonde mutation de vivre et de mourir, du connu et de l’inconnu, de moi-­‐‑même et d’en lais-­‐‑
ser d’autres partir, Mean Dreams est une histoire qui valait la peine d’être racontée. Elle dépeint à grands coups de pinceaux précis la beauté de la jeunesse et de l’amour, et la puissance qui naît quand on se laisse aller à son rythme mystique. Mean Dreams raconte essentiellement l’histoire de l’amour extraordinaire qui existe entre deux jeunes adolescents, Casey et Jonas, tous deux étant à cet âge spécial où les changements physiques, psychologiques et émotionnels se produisent à grande vitesse — corps et sentiments, à la fois familiers et étrangers de par leurs nouveau-­‐‑
tés. Ils sont au seuil de devenir quelque chose d’autre, quelque chose de « différent » de ce qu’ils sont actuellement ; ils sont dans un mode aigu de transformation et avancent dans un environnement inconnu. Bien que nous, adultes, soyons en per-­‐‑
manence dans un état de transformation et de devenir (à divers degrés de cons-­‐‑
cience de soi), cette réalisation est moins aigue et plus souvent refoulée par le men-­‐‑
tal adulte, déniée et repoussée à une date ultérieure (inévitable). Cette vérité exis-­‐‑
tentielle de la vie est mise en premier plan dans le conflit de Mean Dreams entre les parents et leurs adolescents, avec Casey et Jonas vivant une véritable Odyssée pour échapper, littéralement et métaphoriquement, au contrôle parental. Les conditions extérieures dangereuses et excitantes dans lesquelles Casey et Jonas se retrouvent — en tant que hors la loi en cavale — ne font qu’exacerber cette con-­‐‑
dition existentielle intérieure. Et pourtant, en même temps, ils sont complètement 3
présents avec leurs émotions et amour l’un pour l’autre. Leur amour, et leur con-­‐‑
fiance en cet amour, est leur point stable dans cette période tumultueuse de chan-­‐‑
gement et de danger. Leur amour leur donne la sécurité d’avancer dans un inconnu terrifiant. Du point de vue du mental adulte, déçu, enlisé et souvent cynique (les adultes blessés dans un état de non amour — Wayne, Elbert et Lynette), l’amour adolescent dans toute sa fraicheur et vitalité semble menaçant et potentiellement déstabilisant, et doit être contenu fortement, voire même complètement anéanti. L’amour adolescent dans toute sa nouveauté et dans tout son naturel est un ‘amour interdit’. Et sous cet angle, je vois Casey et Jonas comme une nouvelle sorte de Ro-­‐‑
méo et Juliette, des nouveaux Bonnie et Clyde, des métaphores fraîches et excitantes d’adolescents amoureux. L’approche cinématique et le ton de Mean Dreams pour moi — ce sont des paysages ruraux évocateurs et des intérieurs ruraux — est inspirée par le romantisme sombre et le réalisme gothique moderne du peintre Andrew Wyeth. Ses composi-­‐‑
tions minimalistes et « cinématiques » révèlent un monde à la fois de beauté et de pourriture, de lumières et d’ombres exquises, de transformation et de danger. Sa toile a une texture, une profondeur et une couleur qui illuminent le monde tout en préservant la noirceur inhérente à chaque espace et expérience — une noirceur qui existe dans le monde de Casey et de Jonas – noirceur dans les granges et les forêts profondes, noirceur derrière les portes moustiquaires et les mariages sans amour, noirceur de placards et de coffre de voiture fermés, noirceur et désappointement de pères faibles et abusifs, noirceur de la nature humaine et du danger dans le monde. En termes de caméra, je voulais créer un travail minimal, mais plein de suspense et survolté. Là où d’autres thrillers (comme « Prisoners ») ont exploré ce que j’appellerais un « gothique suburbain » (et où « Mud : Sur les rives du Mississippi » était un exemple moderne de gothique méridional), j’ai envisagé Mean Dreams comme un « gothique nordique » nouveau et moderne. Minimal et inquiétant. Rural au maximum. Doté d’une tension incandescente. Le caméraman, Steve Cosens, et moi-­‐‑même, avons cherché à créer un look inspiré des travaux de Wyeth et du 4
Groupe des Sept — un tableau vivant, si vous voulez — qui articulerait la qualité de la fable du monde de MEAN DREAMS tout en gardant les personnages ancrés dans un réalisme farouche. En termes de décors et de costumes, il était important de créer une sensation d’intemporalité moderne. La chef décoratrice Zosia MacKenzie et la conceptrice de costumes Marissa Schwartz ont brillamment remplie la vision et ont gardé les personnages ancrés dans le réel avec simultanément une impression de conte et de surréalisme. Ce fut un honneur de travailler avec le célèbre monteur Ronald Sanders — Ron est un maestro de la tension et sa longue collaboration avec David Cronenberg m’a beaucoup inspiré. Ses montages magistraux pour Les pro-­‐‑
messes de l’ombre et Une histoire de violence étaient de sérieuses références alors que j’imaginais le ton et le rythme de Mean Dreams. Plongé dans ce monde de couches atmosphériques, j’ai immédiatement accroché au paysage sonore du com-­‐‑
positeur Son Lux (alias Ryan Lott) et à ses compositions anticipatrices et propul-­‐‑
sives, une vision sonore unique qui flatte le mystère de la toile gothique nordique et l’émotion de Mean Dreams. Mean Dreams, pour moi, explore les éléments psychiques et émotionnels les plus noirs du passage à l’âge adulte — le côté sombre de tomber amoureux — devenir mature et avancer dans l’inconnu nécessite une séparation douloureuse et volon-­‐‑
taire de l’enfant de ses parents. C’est une histoire d’amour qui explore ces aspects vagues du passage à l’âge adulte — une fable psychologique — un rêve noir que l’on aurait après être tombé amoureux à l’âge de quinze ans. Une romance noire. Dans notre dernier moment avec Casey et Jonas, tandis qu’ils font face au vent dans la direction de leur futur, ils n’ont plus peur (ni ne sont innocents), car l’amour leur donne la foi d’affronter courageusement l’inconnu ensemble. Dans un monde où l’amour est une denrée rare, Casey et Jonas sont déterminés à protéger et préserver le leur —quel qu’en soit le prix. Et c’est pour cette raison que, pour moi, Mean Dreams est une parabole d’amour puissante et provocatrice. Nathan Morlando 5
À PROPOS DU TOURNAGE DE MEAN DREAMS Mean Dreams est un film doté de son propre rythme et dont le pouls se trouve dans les mots du script. Toutes les personnes impliquées ont été touchées par le script -­‐‑ écrit par les relativement nouveaux venus Kevin Coughlin et Ryan Grassby – et par la façon éloquente dont ils ont capturé la force et la douleur du premier amour, et jusqu’où on peut aller pour protéger cet amour. Bill Paxton, acteur chevronné, en décrit ainsi l’intensité : « J’ai lu de nombreux scé-­‐‑
narios et celui-­‐‑ci a touché une corde sensible. J’étais sur un autre projet, c’était mon dernier jour et nous venions de terminer. Il était 17 heures, c’était un vendredi, et je n’avais pas envie de me plonger dans la circulation, donc j’ai demandé si je pouvais rester dans ma roulotte pour lire ce scénario. J’ai commencé à lire et je n’ai pas pu m’arrêter. Je l’ai lu d’un bout à l’autre et quand je suis sorti, vers 19 h 00 ou 19 h 30, tout le camp était parti ! Il y avait juste un assistant qui attendait que je m’en aille pour qu’ils puissent bouger ma roulotte. J’ai parlé à Nathan Morlando cette même fin de semaine. » Bill Paxton a enchaîné tout de suite avec Mean Dreams, mais il ajoute « Je n’étais certainement pas prêt pour le froid ! » Bien que le film ait été tourné pendant les saisons plus froides de 2015, les paysages magnifiques, vastes et extraordinaires du nord de l’Ontario (qui remplaçaient les Badlands américains) ont créé les conditions requises pour raconter l’histoire de l’aventure de Jonas et de Casey, et leur passage à la phase de jeune adulte. Le réalisa-­‐‑
teur consacré Nathan Morlando et le caméraman talentueux Steve Cosens (qui a tra-­‐‑
vaillé auparavant avec Morlando sur son premier film Edwin Boyd en 2011) ont col-­‐‑
laboré pour utiliser le paysage comme un personnage additionnel. Le film com-­‐‑
mence avec de vastes panoramiques – des images qui incarnent espoir et possibilité – et passe rapidement à des espaces plus petits et plus fermés alors que les person-­‐‑
nages deviennent des fugueurs laissant leurs vies derrière eux. La beauté et la mar-­‐‑
ginalisation des deux types d’espaces reflètent le vécu des personnages. Donné le peu d’acteurs et l’intimité de l’histoire, le choix des acteurs devait être mé-­‐‑
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ticuleux. Les premiers personnages à trouver étaient Casey et Jonas, et l’équipe de création savait exactement qui ils voulaient. Sophie Nélisse est la sorte de jeune actrice capable d’être à la fois audacieuse et vul-­‐‑
nérable. Comme l’explique Morlando, « Casey est un personnage complexe et Sophie s’est imbibée de cette complexité. Elle a merveilleusement bien équilibré les aspects positifs et négatifs de son mental et lui a donné vie de façon éclatante. » Le talent de Nélisse crève l’écran en tant que Casey, volontaire et anxieuse, dont la vie chaotique est si enracinée qu’elle lui semble normale. Nélisse décrit son personnage comme, « quelqu’un qui adore son père malgré ses abus. Pour Casey, c’est un sens du chez soi et elle est prise entre son amour pour son père, son désir de lui échapper et son nouvel amour pour Jonas. » L’humble Josh Wiggins était le seul choix pour incarner Jonas, un jeune homme dont le caractère se développe considérablement tout au long du film. Selon Morlando, qui décrit Wiggins comme un « jeune talent extraordinaire avec lequel travailler est un cadeau », Wiggins et son personnage partagent une « noblesse » et la même es-­‐‑
sence de force, amour, passion et croyance en la bonté. Ce qui a le plus surpris Wig-­‐‑
gins a été à quel point le film testait ses propres valeurs morales et comment sa propre image du monde changeait rapidement selon la situation. Jonas est volon-­‐‑
taire, croit en un ordre moral et a un sens aigu du bien et du mal. Il est tout à fait content de la vie qu’il mène et a une croyance totale dans le système qui l’entoure ; jusqu’à ce que Casey entre dans son monde et le mette sans dessus dessous. Partageant la plupart des scènes du film, Nélisse et Wiggins sont devenus de bons amis sur le plateau. L’histoire d’amour ciblée était une première pour Wiggins et il était soulagé de connecter avec Nélisse et de créer un lien d’amitié. Les deux acteurs ont adoré apprendre des vétérans Paxton et Colm Feore, qui joue le méchant chef de police crapuleux. Tous deux, Paxton et Feore, ont remarqué à quel point les deux jeunes acteurs étaient talentueux et adorables sur le plateau, et com-­‐‑
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ment leur dévouement à leurs rôles a aidé à donner un ton positif à l’expérience ci-­‐‑
nématographique. Comme le remarque Feore, « les jeunes acteurs dans ce film sont extraordinaires, tellement professionnels et préparés qu’il n’y a jamais un moment perdu à faire autre chose que travailler. » Paxton et Feore ont aussi beaucoup aimé leur temps d’écran partagé. Paxton décrit Feore comme l’un des grands acteurs de théâtre canadien et a profondément aimé ses interprétations du Roi Lear dans les coulisses. Paxton résume l’essence du film ainsi : « Le film est une odyssée. Casey et Jonas en-­‐‑
trent dans un monde qui ne peut plus accepter leur sorte d’innocence. Vous (en tant que spectateur) voulez vraiment les voir arriver au bout de l’horrible dédale dans lequel ils se trouvent. » Mean Dreams est produit par Will Woods et Allison Black, partenaire de création de longue date de Morlando, en collaboration avec Rob McGillivray, Patrice Théroux, Jonathan Bronfman, André Bharti, Ben Stranahan, Tom Spriggs et Mark Gingras. À PROPOS DE LA MUSIQUE Le célèbre compositeur Son Lux a apporté son expertise et sa virtuosité artistique au film. Sous de multiples aspects, la musique de Mean Dreams est un personnage à part entière qui offre un arrière-­‐‑plan très riche pour Casey et Jonas. Voici comment Son Lux en décrit le procédé. « Nos jeunes héros vivent dans un environnement rural opulent, mais en raison des menaces croissantes qui planent sur leur relation naissance et, plus tard, sur leurs vies, ils ne sont pas les bienvenus dans le monde qu’ils habitent. La beauté du monde naturel qui entoure la maison de Casey trahit les éléments menaçants qu’elle trouve une fois le seuil franchi. Au final, cette menace se déchaîne et les force, littéralement, à s’enfuir dans une nature hostile. 8
En composant la musique de Mean Dreams, je me suis naturellement tourné vers des sonorités acoustiques et des couleurs qui sont belles en surface, mais qui ca-­‐‑
chent une certaine qualité dystopienne. J’ai choisi mes outils principalement en fonction des sources acoustiques. Avec l’aide d’une petite équipe, j’ai enregistré extensivement des tas d’instruments rares et uniques. Un son à la fois, nous avons créé une immense librairie originale de maté-­‐‑
riel sonore complexe. L’un des instruments que nous avons enregistré est un idiophone extrêmement rare appelé Cristal Baschet, qui est une « créature » magnifique et étrange faite de cristal et de métal. Utilisant des doigts humides, des marteaux et un archet de violoncelle, nous en avons tiré tout un univers de sons. La qualité fragile et le rendu spectral de l’instrument collaient parfaitement à Casey, qui est belle et fragile. Nous avons également frappé et façonné divers gongs métalliques, en les plongeant et sortant de l’eau pour en manipuler les intensités. C’est juste une coïncidence que Jonas soit lui-­‐‑même plongé et sorti de l’eau au début du film. Un autre instrument important dans la musique est la guitare électrique, jouée par RafiqBhatia, guitariste de Son Lux. Nous l’avons amplifiée à travers un haut-­‐‑parleur installé dans une grande salle vide bétonnée, ce qui nous a permis de créer de larges ondes sonores qui se répercutaient et qui, pour moi, évoquaient les vastes étendues de dunes herbeuses de Mean Dreams. Les autres instruments que nous avons enregistrés, et que j’utilise énormément dans la musique, sont la contrebasse, la clarinette, le piano (cordes frottées avec du fil et étouffées avec les doigts), toutes sortes de percussions en peau et en métal, et des instruments à cordes. 9
Grâce à un montage et à une programmation extensifs de ces sons isolés, ainsi que des fragments d’improvisation (morceau de percussions par Ian Chang le batteur de Son Lux, par exemple), nous avons créé des ‘instruments virtuels’ jouables. Ceci m’a donné une quantité énorme de flexibilité et de contrôle pour composer la musique ». À PROPOS DES ACTEURS SOPHIE NELISSE (CASEY) Sophie a récemment joué dans Mean Dreams de Nathan Morlando et The History Of Love de Radu Mihaileanu (avec Gemma Arterton et Derek Jacobi). On retrouvera So-­‐‑
phie prochainement dans La fabuleuse Gilly Hopkins de Stephen Herek (aux côtés de Kathy Bates, Glenn Close, Octavia Spencer et Julia Stiles), ainsi que dans Wait Till He-­‐‑
len Comes de Dominic James (aux côtés de Maria Bello). Elle a aussi joué dans Run-­‐‑
ning (aux côté d’Antoine Olivier Pillon), le premier long métrage d’Yan England, nommé pour un Oscar. Sophie s’est illustrée dans La voleuse de livres, de Brian Percival, pour Fox 2000, où elle joue aux côtés de Geoffrey Rush et Emily Watson. Le film suit Liesel Meminger (Sophie) du jour où, à l’âge de 9 ans, elle part vivre avec sa famille d’accueil dans un quartier ouvrier allemand. On découvre Liesel alors qu’elle vient juste de voler son premier livre, « Le manuel du fossoyeur » – c’est le début d’une histoire d’amour avec les livres. Ella a également été remarquée pour sa prestation dans Monsieur Lazhar, qui a été nommé pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère et a valu à Sophie un prix Génie pour son interprétation. JOSH WIGGINS (JONAS) Depuis 2015, Josh est apparu dans trois longs métrages. Commençant avec Mean Dreams aux côtés de Sophie Nélisse, il enchaîne avec Walking Out aux côtés de Matt 10
Bomer, et vient de terminer la production de The Bachelors où il joue aux côtés de JK Simmons, lauréat d’un Oscar. Plus récemment, Wiggins a tenu la tête d’affiche dans le film Max de Warner Bros. Dirigé par Boaz Yakin, le film raconte l’histoire de Justin (Wiggins) et de sa relation avec Max, un chien qui revient chez eux d’Afghanistan, après la mort de son frère. La distribution inclut Lauren Graham et Thomas Hayden Church. Le film est sorti en mars 2015. Josh a également joué dans Lost in the Sun aux côtés de Josh Duhamel et Lynn Collins. Dirigé par Trey Nelson, le film d’action est sorti en salles le 6 novembre 2015. Wiggins a d’abord gagné une attention cruciale en 2014, quand il a fait ses débuts sur le grand écran dans Hellion au Festival du Film de Sundance. Dans le film, Wig-­‐‑
gins joue Jacob Wilson, un jeune garçon de 13 ans mal dans sa peau, aux prises avec la perte de sa mère et face à un père négligeant. Bien que rebelle, le personnage de Wiggins essaie de prendre soin de son jeune frère. Dirigé par Kat Candler, la distri-­‐‑
bution inclut également Aaron Paul, Juliette Leiws et Deke Garner. Hollywood Re-­‐‑
porter déclare : « Le nouveau-­‐‑venu va faire tourner les têtes », et Entertainment Weekly dit que Wiggins est « une révélation qui rappelle un Leonardo DiCaprio ado-­‐‑
lescent. » BILL PAXTON (WAYNE) De blockbusters à films iconiques indépendants et à projets télévisuels primés, la carrière de Bill Paxton a été exemplaire tant devant que derrière la caméra. Ce prin-­‐‑
temps, Paxton retournera à la télévision dans le rôle principal de Training Day, de CBS, du producteur exécutif Antoine Fuqua. Sur le grand écran, il apparaîtra bientôt aux côtés de Tom Hanks et Emma Watson dans The Circle du réalisateur James Pon-­‐‑
soldt. Paxton est apparu plus récemment dans le polar Le rôdeur, premier film en-­‐‑
censé de Dan Gilroy, aux côtés de Jake Gyllenhaal. Il a aussi joué aux côtés de Tom Cruise dans le fameux Edge Of Tomorrow, de Doug Liman, ainsi que dans Million Dol-­‐‑
lar Arm de Disney aux côtés de Jon Hamm, dans Term Life d’Universal face à Vince 11
Vaughn et Jon Favreau, et dans Two Guns de Baltarsar Kormakur aux côtés de Denzel Washington et Mark Wahlberg. Paxton a joué dans plus de 50 films, incluant les blockbusters Titanic, True Lies, Aliens : le retour, Terminator (du réalisateur Jim Cameron), Twister et Apollo 13 de Ron Howard. D’autres films incluent Une créature de rêve de John Hughes, U-­‐‑571, Vertical Limit, Monsieur Joe, Effraction, Indian Summer, The Evening Star, Les rues de feu, Navy Seals : Les meilleurs, Predator 2, Piégée et Aux frontières de l’aube de Ka-­‐‑
thryn Bigelow. En 2012, Paxton est à l’affiche de la minisérie Hatfields & McCoys, gros succès de la chaîne History, où il s’oppose à Kevin Costner. La série obtient les meilleurs records d’audience en termes de diffusion télévisée jamais enregistrés pour une chaîne de base par câble financée par la publicité. Il est nommé pour un prix Emmy et un SAG Award pour son travail. Paxton a également été honoré par trois nominations au Golden Globe® pour son travail dans la série Big Love de HBO plébiscitée par la cri-­‐‑
tique. Il y incarne Bill Henrickson, un polygame qui partage sa vie entre ses trois femmes, jouées par Jeanne Tripplehorn, Chloë Sevigny et Ginnifer Goodwin, et ses trois familles. Il a été nommé pour un Golden Globe pour son rôle principal dans A Bright Shining Lie de HBO. Paxton a également été réalisateur depuis le début de sa carrière, commençant avec le classique cout-­‐‑métrage culte Fishheads qui a fait sa première apparition sur Sa-­‐‑
turday Night Live en 1980. En 2001, Paxton tourne le thriller gothique Emprise, dont il est également l’une des deux têtes d’affiche avec Matthew McConaughey. Il réitère l’expérience en 2005, en réalisant Un parcours de légende, l’histoire vraie d’un jeune prodige du golf incarné par Shia LaBeouf. Les deux films sont considérés des clas-­‐‑
siques modernes dans leur genre respectif, et Emprise a reçu une mention spéciale d’excellence du National Board of Review 2002. De plus, Paxton travaille également à la réalisation de Parkland, Les Associés et Traveller, dans lesquels il joue aux côtés de Mark Wahlberg et Julianna Margulies. 12
COLM FEORE (SHÉRIF) Colm Feore est un acteur classique renommé dont la carrière inclut également des rôles clés dans des dizaines de films à gros budget et des téléfilms à grand succès. Son incroyable polyvalence a été démontrée en 2014, quand non seulement il a tenu la tête d’affiche dans The Amazing Spider-­‐‑Man : Le Destin d’un héros et un rôle prin-­‐‑
cipal dans Jack Ryan: Recrue dans l’ombre, mais a également endossé l’un des rôles le plus colossal de Shakespeare, le Roi Lear, comme membre de la troupe du Festival de Stratford du Canada, le plus grand répertoire classique de l’Amérique du Nord, ainsi qu’un rôle comique dans une comédie de la Restauration, La Ruse du petit maître. Cette même année, il a filmé la série Sensitive Skin, jouant aux côtés de Kim Cattrall, et deux films indépendants. À la télévision, M. Feore est peut-­‐‑être mieux connu pour son rôle dans la septième saison de la série 24 heures chrono (« 24 ») de Fox, son rôle dans la minisérie accla-­‐‑
mée Les Borgia et son rôle de cadre de marketing affolé dans la série populaire ca-­‐‑
nadienne Slings and Arrows. Il a plus de 130 films et téléfilms à son actif, incluant des rôles clés dans Thor de Kenneth Branagh, L’Échange de Clint Eastwood et le film os-­‐‑
carisé Chicago, qui a remporté le SAG Award 2003 pour performance hors du com-­‐‑
mun des interprètes d’un film théâtral. Au Festival de Stratford, M. Feore a tenu la tête d’affiche dans le Roi Lear, Macbeth, Hamlet, Cyrano De Bergerac, Don Juan (en français et en anglais), Coriolanus, Roméo et Juliet, et Richard III – rivalisant le grand Christopher Plummer pour la plupart des grands rôles à Stratford. Il a également tenu le rôle principal dans de nombreux films musicaux, incluant Fagin dans OLIVER! et Henry Higgins dans My Fair Lady, ainsi qu’une douzaine d’autres rôles classiques. La représentation du Roi Lear de M. Feore au Festival de Stratford a été encensée par la critique partout au Canada et aux États-­‐‑Unis comme « inoubliable » (Globe and Mail) et « poignante » (New York Times). « Elle catapulte incontestablement 13
Colm Feore dans les rangs des plus grands acteurs vivants au monde » (Toronto Star). Récemment, M. Feore vient de terminer un rôle récurrent dans la série HOUSE OF CARDS pour Netflix. À PROPOS DE L’ÉQUIPE NATHAN MORLANDO (RÉALISATEUR) Partenaire fondateur d’euclid 431, Morlando est un réalisateur très primé. Il s’est fait remarquer en tant qu’auteur/réalisateur avec son premier film, Edwin Boyd: Ci-­‐‑
tizen Gangster (IFC Films) en remportant le prix du Meilleur premier long métrage canadien au Festival international du film de Toronto. Le film a ensuite remporté cinq nominations du Palmarès Écran canadien, dont Meilleure interprétation mascu-­‐‑
line, Meilleure interprétation masculine dans un second rôle, Meilleure interprétation féminine dans un second rôle, et Réalisation dans la conception de production. Il a éga-­‐‑
lement remporté deux nominations de la Guilde des producteurs canadiens, dont Meilleur long métrage, et le film figure parmi les dix meilleurs films de l’année au Canada. Morlando est très fier de l’accueil que la Belgique a réservé au film, lui dé-­‐‑
cernant le Prix du jury jeunes au Festival international du film policier de Liège, et le Prix du coup de cœur, honneur spécial récompensant son regard humanitaire sur le sujet du crime. Morlando travaille actuellement sur un film policier sur le mouvement des droits civiques et le FBI, The Devil is Black, et sur l’adaptation du mémoire plébiscité, Sha-­‐‑
kespeare Saved My Life: Ten Years in Solitary with the Bard, de l’auteur Dr Laura Bates, nommée « innovatrice » par National Geographic. KEVIN COUGHLIN (SCÉNARISTE) 14
Kevin Coughlin, auteur et acteur de Montréal, Québec, a joué dans des films comme Le beau mensonge et Prom Wars. Ses crédits d’écriture incluent Sullivan’s Appli-­‐‑
cant (Sélection officielle TIFF 2012) et plus récemment, Mean Dreams. RYAN GRASSBY (SCÉNARISTE) Auteur né à Montréal, Québec, Ryan Grassby est diplômé de l’université Concordia en Communications et sciences politiques. Diplôme en poche, il cible principalement la scénarisation et la cinématographie ; il se retrouve rapidement à travailler sur la lecture de scripts et est le scénariste de deux épisodes de la série SITCOM de CTV, Satisfaction. Avec son partenaire d’écriture Kevin Coughlin, il développe une gamme de matériaux axés sur des personnages originaux tant pour le grand écran que pour des séries. WILLIAM WOODS (PRODUCTEUR) Outre une maîtrise en éthique environnementale de York, Will est diplômé du pres-­‐‑
tigieux Producers Lab du Centre canadien du film. Depuis ses débuts dans le cinéma en 2011, il a réalisé trois court-­‐‑métrages qui ont été présentés au Festival Interna-­‐‑
tional du Film de Toronto. Son premier long métrage, In Return (eOne, 2012) a remporté le Prix du public à Cinefest. Mean Dreams est son second long métrage. ALLISON BLACK (PRODUCTRICE) Allison Black a produit de l’histoire vraie, encensée par la critique, Edwin Boyd (IFC Films), de l’auteur/réalisateur Nathan Morlando. Passé en présentation spéciale au Festival International du Film de Toronto, le film a remporté le prestigieux prix du Meilleur premier long métrage et Black a été nommée Productrice canadienne de l’année au TIFF. Le film a ensuite remporté cinq autres nominations au Palmarès Écran canadien, deux nominations de la Guilde canadienne des réalisateurs, incluant Meilleur long métrage et il a été nommé comme l’un des dix meilleurs films cana-­‐‑
diens de l’année. Black est actuellement en pré-­‐‑production sur le long métrage à ve-­‐‑
nir GLO du célèbre réalisateur Keith Behrman, et développe en parallèle des projets 15
incluant le thriller FBI sur le mouvement des droits civiques The Devil is Black, de l’auteur/réalisateur Morlando, l’adaptation du roman Infidelity de la réalisatrice Ge-­‐‑
neviève Dulude-­‐‑de Celles, primée au Festival de Sundance, et l’adaptation du mé-­‐‑
moire encensé par la critique Shakespeare Saved My Life: Ten Years in Solitary with the Bard, de l’« innovatrice » Dr Laura Bates du National Geographic, co-­‐‑écrit avec Morlando et Black. Basée à Los Angeles et à Toronto, Black a fait l’objet d’un profil par Variety ("Up Next: Producer Pride”). ROB MCGILLIVRAY (PRODUCTEUR EXÉCUTIF) Rob est diplômé de l’université Stirling avec un baccalauréat spécialisé en marke-­‐‑
ting. En 2007, il s’installe à Los Angeles pour entreprendre une carrière dans l’industrie du spectacle, et reçoit une formation en théâtre à l’Académie américaine des arts dramatiques. En 2011, Rob fonde la société de production Tip-­‐‑Top Produc-­‐‑
tions. Depuis, Rob et TTP ont produit quatre longs métrages ainsi que The Midnight Anthology avec Clancy Brown, un pilote primé du Festival de Télévision de New York (NY Television Festival). Les longs métrages incluent : It’s A Disaster (Oscillos-­‐‑
cope Pictures) avec Julia Stiles, America Ferrera et David Cross ; Holiday Road avec Jerry Trainor et Wendi McLendon-­‐‑Covey ; Population Zéro réalisé et narré par le do-­‐‑
cumentariste primé Julian Pinder, et plus récemment, Mean Dreams (Elevation) réa-­‐‑
lisé par Nathan Morlando, avec en têtes d’affiche Sophie Nélisse, Josh Wiggins, Colm Feore et Bill Paxton. PATRICE THÉROUX (PRODUCTEUR EXÉCUTIF) Patrice Théroux est l’un des exécutifs du monde du spectacle le plus respecté du mi-­‐‑
lieu, ayant mené une belle carrière à créer différentes divisions de film et de télévi-­‐‑
sion, ainsi que des organisations globales chez Alliance Atlantis et Entertainment One. Connu en tant que négociateur passionné avec des relations exceptionnelles avec l’industrie et les acteurs, Théroux a eu la responsabilité de guider la croissance internationale exponentielle de eOne tout en servant de producteur exécutif sur de nombreux films et projets de télévision. On lui doit notamment : Maps to the Stars, Et 16
(beaucoup) plus si affinités, L’imaginarium du doctor Parnassus, The Bang Bang Club, Captives, et bien d’autres. JONATHAN BRONFMAN (PRODUCTEUR EXÉCUTIF) Producteur de film et entrepreneur basé à Toronto, Bronfman est le fondateur de JoBro Productions & Film Finance, une compagnie spécialisée dans le développe-­‐‑
ment, le financement et la production de films et de projets télévisés contemporains. À son actif, Jonathan compte The Witch (Sundance 2015), Race (2016), Bang Bang Baby (TIFF 2014), The Other Half (SXSW 2016) et Indignation (Sundance 2016). Les films présentés en 2016 incluent Two Lovers and a Bear, Mean Dreams et The Void. Jonathan détient un baccalauréat en commerce de la Faculté de gestion Desautels de l’Université McGill. TOM SPRIGGS (PRODUCTEUR EXÉCUTIF) Originaire de San Jose, CA, Tom Spriggs est diplômé de l’Université de California Santa Barbara, détient un baccalauréat ès arts en études cinématographique et un brevet en production télévisuelle. Sa première incursion dans le monde du spectacle est en tant que cadreur pour KEYT Television de Santa Barbara, une filiale de ABC. Il devient ensuite ingénieur du son, puis directeur de plateau pour le journal télévisé du soir, qui est récompensé par un Emmy. Par la suite, Tom passe au développement de projets, travaillant pour Dimension Films et Montecito Picture Company, avant de rejoindre le réalisateur Andrew Davis et sa société de production Chicago Pacific Entertainment en 2005. À la fin des an-­‐‑
nées 2006, Tom rejoint Talent Management Firm, Luber Roklin Entertainment, en tant qu’assistant exécutif, puis s’élève rapidement dans les rangs avant de passer chez Elevate Entertainment en tant que directeur des talents. Là, il développe une liste unique d’acteurs, auteurs et réalisateurs à multiples facettes. Tom travaille maintenant avec The Coronel Group en tant que Manager et Producer. Ses acteurs sont apparus dans de nombreuses émissions télévisées populaires et 17
long métrages, et ses auteurs et réalisateurs ont trouvé le succès tant sur le marché de la télévision que du film. En 2015, Tom produit simultanément les longs mé-­‐‑
trages Population Zéro et Mean Dreams. STEVE COSENS (CAMÉRAMAN) Steve Cosens est un caméraman célèbre dont le travail lui a valu de grands hon-­‐‑
neurs, allant de plusieurs nominations au Palmarès Écran canadien aux prix de la meilleure photographie à des festivals de films dans le monde entier. Steve a eu beaucoup de succès avec des films comme Flower & Garnet (Berlin, Toronto -­‐‑ Claude Jutra Award), Seven Times Lucky au Sundance 2004, Head Games le film d’horreur psychologique multi-­‐‑primés de Paul Fox, ainsi que Snow Cake (coproduction anglo-­‐‑
canadienne avec Sigourney Weaver et Alan Rickman) en vedette au Toronto Film Fest 2006 et film d’ouverture au Gala de Berlin, Talk to Me le projet pilot de Lions-­‐‑
gate, Tell Me You Love Me le projet pilot de HBO, avec la réalisatrice Patricia Rozema, et The Tracey Fragments de Bruce MacDonald, qui a fait ses débuts comme film d’ouverture du Gala Panorama à Berlin et a remporté le prix Manfred Salzgeber pour « élargir les frontières du cinéma ». Le travail de Steve sur la première saison de Durham County lui a valu un concert d’éloges unanime de la critique tant au Ca-­‐‑
nada qu’aux États-­‐‑Unis pour sa vision ombrageuse de la banlieue. Le travail docu-­‐‑
mentaire de Steve autour du monde l’a aidé à se préparer pour son utilisation quasi exclusive de la lumière naturelle sur Nurse.Fighter.Boy de Charles Officer et sur le long métrage primé au TIFF, Citizen Gangster (alias Edwin Boyd) de l’auteur/réalisateur Nathan Morlando. Steve a récemment terminé Born to Be Blue, une évocation de la vie de Chet Baker avec Ethan Hawke en tête d’affiche, ainsi que la série Rogue de NBC. Il est actuellement sur le tournage de la série policière télévi-­‐‑
sée Cardinal et va commencer la pré-­‐‑production du nouveau film de l’auteur/réalisateur primé Keith Behrman, GLO, un drame sur le passage à l’âge adule. RONALD SANDERS C.C.E. A.C.E. (MONTEUR)
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Ron Sanders a commencé sa carrière en tant que monteur de longs métrages à Toronto au
milieu des années 1970. Depuis, il a collaboré avec le réalisateur David Cronenberg sur
un total de 18 films, gagnant des prix d’excellence au Palmarès Écran canadien pour le
montage de quatre films —Alter ego (1989), Crash (1996), eXistenZ (2000) et Les promesses de l’ombre (2007). Il a reçu le prix du Meilleur monteur de la Guilde canadienne
des réalisateurs pour Une histoire de violence (2006), Les promesses de l’ombre (2008) et
Une méthode dangereuse (2012), et a été nommé pour le Prix des monteurs du cinéma
américain pour son travail sur Coraline (2010).
SANDY PEREIRA (CO-­‐‑MONTEUSE) Co-­‐‑monteuse Sandy Pereira a collaboré avec le monteur primé, Ron Sanders, sur plusieurs longs métrages de David Cronenberg, incluant les primés Les promesses de l’ombre, Une méthode dangereuse, Une histoire de violence et Cosmopolis en tant que première monteuse assistante, et en tant que monteuse additionnelle sur Maps To The Stars. Plus récemment, Sandy a retrouvé Ron en tant que co-­‐‑monteuse sur Mean Dreams. Sandy a également travaillé avec des réalisateurs célèbres comme Deepa Mehta (Les enfants de minuit), Fernando Meirelles (L’aveuglement), José Padilha (RoboCop), Morlando (Edwin Boyd) et Jeremy Podeswa (Fugitive Pieces) en tant que première monteuse assistante. Elle a monté les court-­‐‑métrages des réalisateurs Se-­‐‑
mi Chellas (Mad Men) et Esta Spalding (Masters of Sex), et est co-­‐‑monteuse sur GLO, du célèbre réalisateur Keith Behrman. ZOSIA MACKENZIE (CONCEPTRICE ARTISTIQUE) Conceptrice artistique diplômée dans le domaine des arts de la radio et de la télévi-­‐‑
sion de l’université Ryerson, Zosia Mackenzie a conçu un court-­‐‑métrage interactif avec en vedette David Cronenberg pour sa rétrospective « Body Mind Change » à Bell Lightbox. Mackenzie a gagné son premier design de long métrage pour Gui-­‐‑
dance, de Pat Mill, qui a été présenté au TIFF en 2014. Depuis, elle a travaillé sur quatre autres films qui vont bientôt sortir : The People Garden de Nadia Litz, Tomato 19
Red de Juanita Wilson (basé sur le roman de Daniel Woodrell), Mean Dreams de Na-­‐‑
than Morlando et Mobile Homes de Vladimir de Fontenay. SON LUX (COMPOSITEUR) Créé par le producteur et compositeur Ryan Lott en 2007, Son Lux « travaille sur plusieurs diagrammes de Venn qui se chevauchent rarement » (Pitchfork). Après son premier disque, At War With Walls and Mazes, All Songs Considered de NPR l’a déclaré « meilleur nouvel artiste » de 2008. Depuis, Son Lux a produit deux microsil-­‐‑
lons, We Are Rising (2011) et Lanterns (2013), que All Music Guide décrit comme « relevant presque du miracle ». Avec les récents ajouts du guitariste et composi-­‐‑
teur Rafiq Bhatia et du batteur Ian Chang, le groupe Son Lux est maintenant un trio féroce en live et sur disque. Le quatrième album de Son Lux, Bones, sorti chez Glassnote Records, est le premier documentant cette nouvelle formation, et il ex-­‐‑
ploite les langages vernaculaires musicaux uniques et omnivores des trois membres. Peu de groupes ont bâti un éventail de collaborateurs aussi divers et aussi impres-­‐‑
sionnant : Lorde, Boots le producteur de Beyoncé, Sufjan Stevens, Matthew Dear, Busdriver, Vijay Iyer, Nico Muhly et Caroline Shaw, lauréate du prix Pulitzer. En plus de son travail en tant que Son Lux, Ryan Lott compose de la musique pour le cinéma, le théâtre et la danse. Il compte à son générique les arrangements et pro-­‐‑
grammations de cinq longs métrages importants, notamment The Disappearance of Eleanor Rigby (2014) et Paper Towns (2015). 20

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