41 collèges des Yvelines ont choisi Sodexo

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41 collèges des Yvelines ont choisi Sodexo
No 9 Printemps-Été 2015
Le magazine de Sodexo Education
PÔLE EXPERTISE
CONSOMMATEURS
Des offres au plus près des
besoins et attentes de chacun
ÉCO-CITOYEN
Nancy, la Banque
Alimentaire et Sodexo
s'associent pour lutter
contre le gaspillage
alimentaire
SAVOIR-FAIRE
41 collèges des Yvelines
ont choisi Sodexo
Une collaboration réussie
édito sommaire
édito
Sommaire
Parce que la qualité des produits, leur
provenance et leur traçabilité sont des
préoccupations majeures pour nos
clients et nos consommateurs, valoriser
les produits locaux et de saison permet
de répondre à leurs attentes.
P 3
P 4
actu / ÉvÉnement
Le pôle expertise garde l’œil
sur les consommateurs
Chez Sodexo, l’approvisionnement de
nos sites par circuits courts repose sur
une démarche structurée et pérenne
menée en partenariat avec nos clients
et les acteurs du monde agricole local.
Notre engagement vise à créer
du lien entre les producteurs et les
consommateurs, à soutenir l’économie
des territoires et à maintenir, voire créer,
de l’emploi dans le secteur agricole,
tout en préservant l’environnement
et la biodiversité.
P 6 SAVOIR-FAIRE
Circuits courts : du champ à l’assiette !
P 8 ÉCO-CITOYEN
Nancy lutte contre le gaspillage alimentaire
P 10 MISSION ACCOMPLIE
41 collèges des Yvelines
choisissent Sodexo
p. 4
Lutter contre le gaspillage, c’est ainsi
mieux consommer
et mieux
manger. C’est
aussi respecter
l’alimentation
et lui redonner
sa juste valeur.
Thierry Person
Directeur Général Éducation
2 i printemps - été 2015
© Ellisia-Fotolia
© Dasha Petrenko-Fotolia
Depuis plusieurs années, nous menons
de nombreuses actions afin de réduire
le gaspillage alimentaire aussi bien
au sein de nos équipes qu’auprès de
nos consommateurs.
Cela commence par l’attention
particulière portée au quotidien à la
qualité et à la confection des repas afin
d’améliorer la satisfaction des convives,
et donc la consommation.
p. 6
© Sodexo
p. 8
Directeur de publication : Thierry Person – Directeur de la rédaction :
Jean-Louis Juge – Rédactrice en chef : Karine Massiera
Photos : Couverture : Martinan - Fotolia
Conception et réalisation : Com’Presse – Coordination : Amanda Schrepf
Sodexo remercie toutes les personnes qui ont collaboré à ce numéro.
Ce magazine est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement.
© Cédric Jacquot
La lutte contre le gaspillage alimentaire
est également au cœur de nos
préoccupations. Cela représente un
enjeu majeur sur le plan économique,
éthique et environnemental.
Je vous souhaite
une bonne lecture !
ACTU / Zapping
ACTU I Zapping
1000
C’est le nombre de
repas offerts aux
Restos du Cœur suite
à l’opération « Moins
de miettes, c’est plus
d’assiettes ! » qui s’est
déroulée début avril
sur l’ensemble des
restaurants scolaires.
© Mairie de Franconville
Un atelier culinaire placé
sous le goût de la transmission
et du partage !
le chiffre-clé
Le mercredi 11 février
2015, Éric Léautey,
Directeur de l’école
Lenôtre, et Michel
Roth, Directeur du
Savoir-Faire Lenôtre,
sont intervenus sur le
Centre de Loisirs Arcen-Ciel à Franconville
afin d’animer un
atelier culinaire.
Les chefs ont ainsi
accompagné une
vingtaine d’enfants
dans la réalisation
d’ailerons de volaille
frits, de purées
multicolores, et d’un
dessert composé
de choux à la crème
Chantilly et de sauce
chocolat.
Après un déjeuner
placé sous le signe
de la convivialité, les
enfants sont partis
avec un diplôme et
une boîte de macarons
Lenôtre pour offrir à
leurs parents.
Un grand merci à Éric
Léautey et Michel
Roth, deux grands
chefs qui ont su se
mettre à la portée
des enfants afin
d’expliquer et de
partager leur passion
pour la cuisine.
À venir
En 2015-2016, avec notre
nouveau programme
d’animations, les enfants et
les adolescents seront invités
à partir à la découverte des
sommets de France et d’ailleurs…
Collecte alimentaire Bébés
du Cœur à Marseille
D
u 23 au 27 mars 2015,
Sodexo, la municipalité et les
Restos du Cœur de Marseille
ont pu, grâce à la générosité
des habitants, récupérer des
milliers de produits alimentaires
destinés aux jeunes enfants de
moins de 18 mois. 650 unités
de lait, 1 500 repas en petits
pots, 1 600 repas en assiettes,
ont ainsi été collectés dans les
62 établissements municipaux
d’accueil de la petite enfance et
les 5 crèches du réseau « Crèche
Attitude » associées à cette
action. Des aliments devenus
incontournables que les Restos
Bébés du Cœur redistribuent
aux familles démunies. Une belle
opération que Sodexo souhaite
renouveler et étendre à d’autres
villes l’an prochain.
printemps - été 2015 i 3
ACTU I événement
Anne-Sophie
Gouillat,
Responsable
marketing Expertise
Consommateurs
© Sodexo
Le pôle expertise
garde l’œil sur
les consommateurs
Connaître les modes de vie et les attentes des consommateurs permet
de proposer des offres au plus près de leurs besoins et améliorer ainsi
la qualité de vie. Chez Sodexo, cette mission est assurée par le pôle
Expertise Consommateurs. Rencontre avec Anne-Sophie Gouillat,
responsable marketing Expertise Consommateurs.
Quelles sont les missions du pôle
Expertise Consommateurs ?
© Monkey Business Images-Shutterstock
Notre équipe se compose d’un pôle études et d’un
pôle Expertise, ayant chacun des missions distinctes et complémentaires. Le pôle études met en
œuvre les enquêtes pour mesurer la satisfaction,
recueillir et analyser les attentes de nos consommateurs et clients. Le pôle Expertise, quant à lui,
analyse les tendances de consommation sur
toutes les tranches d’âge, de la maternelle à la
maison de retraite. Nous nous intéressons aux
attentes et aux besoins mais également à tout ce
qui constitue l’environnement d’un consommateur, son univers. L’objectif est à la fois de proposer
des offres en parfaite adéquation avec les attentes
exprimées, d’améliorer nos offres sur sites mais
aussi d’anticiper les besoins de demain.
4 i printemps-été 2015
Comment étudie-t-on
l’environnement d’un
consommateur ?
Nous observons les habitudes de consommation
actuelles, et ceci nous permet de réfléchir à ce
qu’elles pourront devenir dans un futur proche.
Nous nous projetons ainsi dans l’avenir : l’enfant
est un futur lycéen, le lycéen, un futur étudiant,
etc. Notre méthode consiste à rester à l’écoute
de ce qui se passe, en essayant de distinguer les
phénomènes de mode, fugaces, des tendances de
fond, plus pérennes.
Quels moyens
utilisez-vous ?
Nous sommes en veille constante sur toutes les
typologies de consommateurs, en fonction de
l’actualité. Nous allons sur des salons consacrés à
l’agroalimentaire comme le Sial (Salon international de l’alimentation), le Sirha (Salon international
de la restauration, de l’hôtellerie et de l’alimentation) mais aussi sur ceux consacrés au monde du
travail (Bureaux Expo, par exemple). Nous réalisons également des études spécifiques dites « ad
hoc » en fonction des demandes des services marketing des différents segments.
Enfin, les baromètres de satisfaction sont des
outils clés. Chaque année, nous interrogeons
160 000 consommateurs, en collaboration
avec des instituts indépendants. Ces questionnaires sont adaptés à chacune des typologies de
convives.
ACTU I événement
Comment travaillez-vous avec
les différents services ?
Nous fournissons des résultats d’études, des
fiches thématiques, des chiffres clés sur les tendances de consommation, etc. Tout ceci est à disposition sur l’Intranet de Sodexo notamment. Avec
les services marketing des segments, nous participons également à la vie des offres. En éducation,
nous avons, par exemple, travaillé sur l’évolution
de l’offre Signé Sodexo destinée aux collégiens et
aux lycéens. En interrogeant les adolescents de
15 ans sur leurs habitudes de consommation,
nous nous sommes aperçus que des ajustements
étaient nécessaires. Nous avons ainsi retravaillé
l’offre collégiens et proposé une déclinaison pour
les lycéens.
© Dasha Petrenko-Fotolia
Pouvez-vous nous parler de la
démarche PersonixTM ?
Il s’agit d’une démarche exclusive d’analyse des
attitudes et comportements des consommateurs dans un environnement donné. Celle-ci, en
3 étapes, nous permet d’obtenir une cartographie
des comportements des consommateurs spécifiques à un établissement. Nous l’avons utilisée
dans le cadre du renouvellement du contrat ISAE
Supaero dont l’un des enjeux était de répondre aux
attentes de différentes typologies de consommateurs : étudiants, personnel administratif et
enseignants-chercheurs. Tout en respectant le
cahier des charges, nous avons personnalisé notre
réponse selon les attentes ainsi mises en évidence.
© Sodexo
ISAE SUPAERO : PersonixTM porte ses fruits
En janvier 2014, l’ISAE Supaero (Institut Supérieur de
l’Aéronautique et de l’Espace) renouvelait son contrat
avec Sodexo. Partenaire depuis de nombreuses
années, l’offre proposée par Sodexo a su faire la
différence, en utilisant, entre autres, la démarche
PersonixTM. Comme le souligne Jean-Sébastien
Guyère, secrétaire général de l’ISAE Supaero,
« Le résultat correspond à ce que nous souhaitions
même si certains changements n’ont pas convaincu
tous les convives ». Par exemple, pour être conforme
à son offre, orientée développement durable, Sodexo
a remplacé la présentation des plats sur assiettes par un écran dynamique. « Les convives
ont été surpris, ils trouvaient que le plat était moins visible mais il n’y a plus de gaspillage
puisqu’avant les plats présentés devaient être jetés ». Une évolution nécessaire pour
l’ISAE Supaero qui précise que « la commission restaurant permet d’échanger de manière
constructive et approfondie avec Sodexo et conduit à des améliorations de la qualité de service
très appréciées des convives ».
printemps-été 2015 i 5
© sodexo
I Savoir-faire
Isabelle
Desclozeaux,
Responsable
projet alimentaire
territorial
éducation
Circuits courts :
du champ à l’assiette !
Privilégier les produits de saison issus
d’approvisionnements locaux est une priorité
pour Sodexo. Un engagement qui permet de valoriser
des filières de proximité et de créer des synergies
et du lien entre différents acteurs.
S
’approvisionner localement correspond
à une volonté commune de Sodexo et de ses
clients. « Privilégier les circuits courts, c’est
soutenir les économies locales, valoriser l’environnement et les savoir-faire des producteurs »,
souligne Isabelle Desclozeaux, responsable projet alimentaire territorial Éducation. C’est aussi
savoir mettre en adéquation le projet d’un client
avec le patrimoine agricole local.
Des filières locales
redynamisées
Le partenariat avec la ville de Nîmes (30) illustre
parfaitement cette démarche. « Sur ce territoire,
il existe une longue tradition de production maraîchère et fruitière, explique Isabelle Desclozeaux.
Nos recherches ont montré que d’autres cultures,
moins connues, coexistent. C’est le cas du pois
chiche, féculent local et complémentaire du riz de
Camargue, qui fait désormais partie des menus
proposés aux enfants des écoles de Nîmes ».
Dans le Val de Loire, la cuisine de l’EPARC d’Angers
(Établissement Public Angevin de Restauration
Collective) s’approvisionne en lait auprès de la
ferme de la Grande Nillière à Maulévrier (49) afin
de préparer desserts et gratins.
Qui dit bassin de production locale, dit économie :
la restauration joue un rôle clé pour redynamiser
des filières.
Équipes, clients… tous acteurs !
À partir d’un projet client, Sodexo identifie les
produits issus du savoir-faire agricole ou agroalimentaire à proximité d’une cuisine ou d’un
restaurant. Pour cela, Isabelle Desclozeaux travaille avec le service des achats afin d’identifier
les filières locales et d’élaborer les gammes de
produits. « Nous sommes en lien avec les DRAAF
(Directions Régionales de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt) qui impulsent ces dynamiques et nous permettent d’identifier les projets
locaux ». Une fois le produit choisi, il est présenté
aux directeurs régionaux et aux équipes. « C’est
essentiel pour se sentir véritablement acteur de la
démarche et engagé au même niveau ».
© Ellisia-Fotolia
Adaptation et créativité
6 i printemps - été 2015
Travailler en circuit court, c’est savoir s’adapter à la
production locale et faire preuve de créativité pour
la décliner dans les menus, sur plusieurs saisons.
Ainsi, dans le Cantal, deux légumes secs se distinguent : la lentille de Saint-Flour et le pois blond.
Pour varier les plaisirs, l’équipe de la cuisine cen-
© Ville de Genas
Savoir-faire I
© sodexo
Viandes : le goût de l’estive
Située sur la commune de Pierrefort
(Cantal), au cœur du Massif Central,
l’entreprise Les Viandes du Père
Joffrois travaille avec Sodexo depuis
plusieurs années.
Abattoir et atelier de découpe de
viandes porcines, ovines et bovines,
la maison fournit également de nombreux restaurants
gastronomiques de la région. « Nos animaux sont issus
d’élevages traditionnels situés dans un rayon de 50 km,
souligne Laurent Paulet, gérant de la société depuis 2014.
Ils bénéficient d’une alimentation composée d’herbes à
99,9 % et paissent sur des sols volcaniques, ce qui donne son
caractère particulier à la viande ».
Les Viandes du Père Joffrois fournissent une dizaine de
cuisines Sodexo, entre Aurillac et Clermont-Ferrand.
« Nous livrons entre 400 et 500 kg de viande par semaine,
essentiellement des morceaux de choix destinés aux plats
mijotés. Ce partenariat nous permet d’avoir des commandes
aux volumes réguliers ». Un choix important pour le plus petit
abattoir de France qui emploie 17 salariés et traite 350 tonnes
de viande par an.
trale d’Aurillac, qui sert toutes les écoles publiques
de la ville, a élaboré des soupes chaudes et froides
et même imaginé un cake à base de farine de
lentilles. « C’est tout l’enjeu de la saisonnalité
qu’implique l’approvisionnement local : savoir
s’adapter, être créatif pour proposer une cuisine à
la fois savoureuse et imaginative qui plaise à nos
convives », rappelle Isabelle Desclozeaux.
Sensibiliser les convives
Des convives qui, lorsqu’ils sont jeunes, ont
besoin de goûter plusieurs fois avant d’adopter
ou… de rejeter ! « Nous proposons un yaourt fermier au lait entier. Dans un premier temps, les
enfants n’en voulaient pas. Adrien Mazet, de la
Ferme du Val Fleury à Chazelles-sur-Lyon (42),
est venu présenter son métier et ses yaourts dans
nos restaurants scolaires. Cela a été un déclencheur : le yaourt a été adopté », raconte Isabelle
Desclozeaux. Être acteur de la démarche, c’est
aussi associer les convives, créer des synergies,
solliciter les équipes pédagogiques pour, par
exemple, organiser des cueillettes de fruits ou des
repiquages de plants de salades chez les agriculteurs. Une fraise cueillie près de chez soi a tout de
suite plus de saveur…
printemps - été 2015 i 7
I Éco-citoyen
Nancy lutte contre le
gaspillage alimentaire
Valérie Debord,
Adjointe en charge
de la Cohésion
sociale et des
Séniors
© Ville de Nancy
Mostafa Fourar,
Adjoint en charge
de l’Éducation
© Ville de Nancy
En juin 2014, Sodexo et la Fédération Française des Banques Alimentaires
signaient une convention de partenariat pour la redistribution des excédents
alimentaires. Un partenariat tripartite innovant a été mis en place en début
d’année entre la mairie de Nancy, la cuisine centrale Sodexo et la Banque
Alimentaire de la ville et sa région. Ainsi, des repas complets en surplus sont
redistribués aux familles dans le besoin.
L
a ville de Nancy est engagée depuis plusieurs
années maintenant dans la lutte contre le
gaspillage alimentaire. La sensibilisation
a été principalement menée jusqu’à présent
auprès des enfants, dans le cadre des activités
périscolaires, notamment durant la pause méridienne. « Il y a un réel travail pédagogique. Les
enfants participent à des ateliers dégustation avec
les cuisiniers de Sodexo et leurs animateurs. Ils
goûtent les nouvelles recettes et proposent des
améliorations pour les adapter à ce qu’ils aiment.
Ils peuvent également proposer des menus. C’est
aussi l’occasion de parler d’équilibre alimentaire,
de la saisonnalité et de l’origine des produits. Et
en particulier des circuits courts car nous privilégions pour la restauration des écoles primaires
les produits locaux. Il paraissait presque naturel
d’aller plus loin en luttant de façon concrète contre
le gaspillage alimentaire. J’espère que ce partenariat avec Sodexo et la Banque Alimentaire fera des
émules dans d’autres régions de France », explique
Mostafa Fourar, adjoint en charge de l’éducation.
Une preuve d’intelligence
et d’humanité
Si Sodexo est prestataire de service dans les écoles
primaires de la ville, les crèches, les résidences de
personnes âgées et le portage des repas à domicile, ce partenariat est le signe d’une volonté de
l’entreprise de proposer une véritable plus-value à
sa prestation. « Cette action concrète et efficace
de lutte couplée contre le gaspillage et la précarité alimentaires est une preuve d’intelligence et
d’humanité de Sodexo. L’entreprise montre aussi
sa capacité d’adaptation à la réalité d’une société
d’une part très riche et d’autre part très fragile.
8 i printemps - été 2015
Elle sait y répondre, y compris sur le champ de
la solidarité. Nous sommes très heureux de cette
collaboration », précise Valérie Debord, adjointe
en charge de la Cohésion sociale et des Séniors.
« Sodexo n’est pas seulement un prestataire
alimentaire mais nous accompagne dans nos
actions pédagogiques et sociales. Nous organisons tous les ans, avec Sodexo, une journée portes
ouvertes à la cuisine centrale pour les familles.
Cela est un vrai succès. Enfants et parents peuvent
voir comment fonctionne une cuisine professionnelle qui sert des repas au quotidien aux élèves de
48 écoles, ce que signifie la sécurité alimentaire.
Ils peuvent aussi goûter aux compotes de fruits et
gâteaux faits maison qui sont servis. Cela renforce
la confiance des familles dans la restauration proposée aux plus jeunes », complète Mostafa Fourar.
Des confitures avec les excédents
de fruits
La ville de Nancy a décidé parallèlement de mettre
en place deux nouvelles actions de lutte contre le
gaspillage. « Les 19 tonnes de fruits frais récupérées annuellement par la Banque Alimentaire de
Nancy seront transformées en confitures au sein
de la cuisine pédagogique mise à disposition par
la Ville. Elles seront vendues à l’épicerie sociale à
des prix accessibles aux familles les plus fragiles »,
conclut Valérie Debord. De plus, la ville de Nancy
a conclu une convention avec l’association Pain
Contre la Faim et pour l’Insertion 54 qui ramasse
et recycle du pain non consommé et le transforme en mouture destinée à l’alimentation animale. L’association dépose dans les restaurants
scolaires des écoles une huche dans laquelle les
enfants déposent le pain non consommé.
Éco-citoyen I
© Cédric Jacquot
Geneviève Pupil (au
centre), présidente
de la Banque
Alimentaire de Nancy
et sa région
P
our Geneviève Pupil, la présidente de la Banque
Alimentaire de Nancy et sa région, ce partenariat, une première en France, a rapidement
trouvé sa place dans les différentes actions menées
par son antenne locale. « Nous sommes précurseurs
sur ce type d’action. Nous avons visité la cuisine
centrale Sodexo de Nancy et les équipes de Sodexo
sont venues visiter nos locaux. Nous nous sommes
assurés de pouvoir respecter les règles de traçabilité, d’hygiène, de respect de la chaîne du froid et de
sécurité d’un tel projet, et de mettre à disposition des
personnes compétentes. Un rapport de confiance
s’est instauré entre nous. Idem pour les équipes de
la mairie qui adhèrent totalement à nos actions de
lutte contre le gaspillage alimentaire ». Depuis début
janvier, chaque matin une collaboratrice référente de
la Banque Alimentaire de Nancy, Muriel Salvan, fait le
point avec la cuisine centrale sur le nombre de repas
disponibles. À 13 heures, elle récupère les surplus en
camion réfrigéré avant de les livrer aux différentes
associations qui ont la mission de les redistribuer
gratuitement aux familles nécessiteuses. « Ce qui
est très intéressant, c’est que dans ce partenariat
nous avons accès à des repas préparés et conditionnés par des cuisiniers professionnels, et pas seulement des denrées alimentaires.
Cette opération a ainsi un double enjeu : lutter contre
le gaspillage alimentaire, mais aussi proposer plus
particulièrement à des enfants dans le besoin des
menus de qualité et équilibrés. C’est pour cela que
nous avons demandé aux associations qui redistribuent les repas qu’elles privilégient les familles avec
enfants. Cette démarche est essentielle à nos yeux ».
Une action qui s’étend
En 3 mois, entre janvier et mars, 500 repas ont
ainsi pu bénéficier à des familles nancéiennes.
« Le nombre journalier de repas que nous récupérons varie évidemment beaucoup, certains jours
aucun, d’autres, une cinquantaine. La cuisine centrale de Sodexo a bien sûr pour mission de base de
maîtriser le surplus de repas qu’elle prépare, donc
de limiter son propre gaspillage alimentaire. Ce qui
nous revient, ce sont des repas prévus et qui sont
annulés au dernier moment. Mais ce partenariat est
très efficace et très précieux pour toutes nos équipes.
Car au final, rien n’est perdu ».
Stop Hunger, programme solidaire
Le don des excédents alimentaires aux plus démunis est une des
actions phares de Stop Hunger. Le programme créé par Sodexo
a ainsi signé une convention nationale avec deux des principaux
réseaux d’assistance alimentaire en France, Les Restos du Cœur
et les Banques Alimentaires, facilitant et encadrant ces dons.
La première mise en œuvre de cette convention a eu lieu à Nancy le
6 janvier dernier. Début février, la cuisine centrale d’Osny (Val-d’Oise)
a rejoint ce dispositif qui s’étendra tout au long de l’année 2015 afin
de couvrir la totalité du territoire national.
printemps - été 2015 i 9
I Mission accomplie
41 collèges des Yvelines
choisissent Sodexo
© sodexo
Depuis le mois de janvier, 41 collèges du département des Yvelines
bénéficient des services de Sodexo. Jérôme Bougard, directeur des
opérations collectivités territoriales, présente le dispositif mis en
place et les nouveaux objectifs pour la rentrée 2015.
Jérôme Bougard,
Directeur
des opérations
collectivités
territoriales
L
e conseil général des Yvelines a choisi Sodexo
pour gérer l’offre de restauration de 41 collèges
du département. L’une des premières réponses
apportées par Sodexo à un cahier des charges très
précis a été un approvisionnement local privilégiant
les circuits courts et la garantie de travailler des produits de qualité et de saison. Cet engagement permet
aux producteurs locaux sélectionnés d’avoir un prévisionnel sur les quantités à produire avec des débouchés réguliers.
Par ailleurs, l’offre proposée prévoyait l’insertion de
personnes en difficulté et en recherche d’emploi, dans
le cadre du dispositif Inserxo 78 (voir encadré). Ces
propositions constituaient une garantie de sérieux et
de professionnalisme pour le conseil général, coordinateur du point de commande et régulateur de l’appel
d’offres.
Jérôme Bougard, Directeur des opérations collectivi-
tés territoriales, explique la mise en place du contrat
dans les collèges et prépare une nouvelle étape pour la
rentrée : un élargissement du service de restauration
dès septembre 2015 avec de nouveaux collèges.
Comment Sodexo a-t-il préparé
le démarrage de ce nouveau
contrat, et comment les équipes
étaient-elles structurées ?
Nous avons constitué, en amont de la réponse au
cahier des charges, un groupe de projet réunissant
un certain nombre d’experts pour répondre efficacement aux exigences du conseil général. Le but était
d’apporter l’expertise opérationnelle et celle des services supports aux deux responsables développement qui assuraient la gestion des 3 lots concernés
par ce contrat. Un lot pour les collèges en restauration sur place, un lot pour les collèges en repas livrés,
Inserxo 78, pour un retour
à l’emploi durable
L’Agence départementale
d’insertion du conseil général
des Yvelines a pour vocation
de faciliter l’insertion de
personnes éloignées de
l’emploi, en coordonnant
les actions des différentes
associations d’insertion du
territoire. Ainsi, Sodexo a
créé Inserxo 78, une antenne
départementale qui a pour
objectif de recruter en contrat
10 i printemps - été 2015
d’insertion des habitants des
Yvelines. Sodexo s’engage
à suivre les collaborateurs
en insertion jusqu’à la fin de
leur cursus, en leur proposant
un poste au sein de ses
structures. Ce dispositif offre
ainsi une garantie de retour
à l’emploi pérenne dans tout
le département des Yvelines,
au sein des 250 sites de
Sodexo.
Mission accomplie I
Les chiffres clés
du partenariat
8 000
C’est le nombre de repas qui
sont préparés chaque jour pour
les 41 collèges des Yvelines :
14 en restauration sur place,
22 en repas livrés et 5 qui ont
choisi le service mutualisé
restauration et nettoyage.
107
Collaborateurs Sodexo, dont
18 en insertion, travaillent sur
ce nouveau contrat.
© Susan Chiang-iStockphoto
20
Nouveaux collèges bénéficieront
du service de restauration
à la rentrée 2015.
et un autre pour ceux qui mutualisaient les services
restauration et propreté.
Comment avez-vous analysé les
attentes du conseil général ?
Nous avons été très attentifs à ses demandes afin
d’analyser quelles étaient les attentes primaires
voulues, exprimées dans les cahiers des charges, et
quelles étaient les attentes secondaires attendues.
Nous sommes adaptatifs au regard des outils présents sur chacun des collèges, tout en assurant de
l’hétérogénéité d’exécution et de l’homogénéité de
prestation.
Selon vous, pour quelles raisons
Sodexo a-t-il été choisi dans le
cadre de cet appel d’offres ?
À mon sens, si Sodexo a été retenu c’est grâce à notre
réponse sur mesure, mais aussi sur trois autres critères. Le premier étant le partenariat d’insertion
des personnes en difficulté sur le département, ce
qui semblait être un vrai vecteur de différenciation.
Ensuite, nous avons proposé une prestation économique la plus en adéquation avec l’attente budgétaire
du client. Enfin, nous nous sommes adossés à cet
acteur majeur du territoire national qu’est le conseil
général des Yvelines.
Le contrat a débuté en janvier,
quel retour pouvez‑vous en faire
aujourd’hui ?
L’ouverture s’est bien passée au regard du recrutement des 18 personnes en insertion. Cela est
dû au fait que les engagements contractuels qui
ont été actés dans le contrat ont bien été tenus.
Les consommateurs constatent une amélioration
des prestations, notamment pour la restauration
sur place. Néanmoins, un acte d’amélioration sur
la gestion de l’internat d’excellence de Marly-le-Roi
est nécessaire, pour assurer le couplage des prestations restauration et propreté grâce à un responsable d’unité. Jusqu’à présent, nous avons su mettre
en œuvre les moyens pour donner satisfaction à
notre client.
printemps - été 2015 i 11

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