Indice des prix à la consommation de janvier 2016. Accélération de l

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Indice des prix à la consommation de janvier 2016. Accélération de l
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Bruxelles, le 28 janvier 2016
Indice des prix à la consommation de janvier 2016
Accélération de l'inflation à 1,74 %
Actualisation annuelle du panier de l’indice et extension des scanner data
Indice des prix à la consommation de janvier 2016
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En janvier, l'inflation a grimpé de 1,50 % à 1,74 %.
Au cours du mois sous revue, l’indice des prix à la consommation a progressé de 0,11 point, soit de 0,11 %.
L’inflation sur la base de l’indice santé accuse une baisse, passant de 1,82 % à 1,80 %.
En janvier, les principales hausses de prix concernaient l'achat de véhicules, les boissons alcoolisées,
l'habillement, les boissons non alcoolisées, l'électricité et l'assurance maladie. Les carburants, le gaz naturel, les
billets d’avion et le gasoil de chauffage ont, par contre, exercé un effet baissier sur l'indice.
Actualisation annuelle de l'indice des prix à la consommation en 2016
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Actualisation de l'indice des prix à la consommation en 2016 sur la base d'un avis unanime de la Commission
de l'indice, approuvé par le ministre de l'Économie ;
Extension de l'utilisation des scanner data des supermarchés pour le calcul de l'indice : de 9 groupes de
produits en 2015 à 70 groupes de produits en 2016 ;
Le panier de l'indice a fait l'objet d'ajustements. Certains produits moins actuels ont été supprimés du panier,
tandis que de nouveaux y ont été ajoutés. À partir de 2016, le panier se composera de 656 témoins contre 623
en 2015 ;
Tous les poids du panier de l'indice ont été actualisés sur la base de la dernière enquête sur le budget des
ménages (2014) afin de refléter le comportement d'achat actuel des consommateurs.
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Indice des prix à la consommation de janvier 2016
L’indice des prix à la consommation de janvier 2016 s’établissait à 101,59 points. L’indice a ainsi grappillé
0,11 point au cours du mois sous revue. En janvier, l'inflation a progressé de 1,50 % à 1,74 %. L’indice santé a
augmenté de 0,19 point au cours du mois écoulé pour atteindre 102,42 points. L’inflation calculée sur la base de
l’indice santé a reculé de 1,82 % à 1,80 %. En janvier, les principales hausses de prix concernaient l'achat de
véhicules, les boissons alcoolisées, l'habillement, les boissons non alcoolisées, l'électricité et l'assurance maladie.
Ces hausses ont été principalement compensées par la baisse du prix des carburants, du gaz naturel, des billets
d’avion et du gasoil de chauffage.
En janvier 2016, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,11 point, soit de 0,11 %, et s’élève désormais
à 101,59 points contre 101,48 points en décembre 2015 (2013=100).
En janvier, l’indice santé a progressé de 0,19 point, passant à 102,42 points, contre 102,23 points en décembre.
L’indice santé lissé s'établissait, quant à lui, à 100,66 points en janvier. Conformément à la loi du 23 avril 2015
concernant la promotion de l'emploi (Moniteur belge du 27 avril 2015), l'indice santé lissé reste bloqué au niveau
de mars 2015 (soit 100,66 points) tant que la moyenne arithmétique des indices santé des quatre derniers mois,
multipliée par un facteur de 0,98, ne dépasse pas le niveau de mars 2015.
L’indice-pivot pour la fonction publique et les allocations sociales, fixé à 101,02 points, n’est pas dépassé ce mois-ci.
Le dernier dépassement de l’indice-pivot remonte à novembre 2012.
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Les produits ayant exercé l'impact haussier le plus significatif en janvier sont l'achat de véhicules, les boissons
alcoolisées, l'habillement, les boissons non alcoolisées, l'électricité et l'assurance maladie. À l'inverse, les
carburants, le gaz naturel, les billets d’avion et le gasoil de chauffage sont les produits ayant exercé le plus fort effet
baissier par rapport au mois précédent. Les principales fluctuations observées en janvier sont :
À la hausse :
Achat de véhicules
Boissons alcoolisées
Habillement
Boissons non alcoolisées
Électricité
Assurance maladie
Influence :
+0,070 point
+0,065 point
+0,060 point
+0,035 point
+0,030 point
+0,030 point
À la baisse :
Carburants
Gaz naturel
Billets d’avion
Gasoil de chauffage
Influence :
-0,145 point
-0,075 point
-0,040 point
-0,040 point
Les voitures neuves ont vu leur prix grimper de 0,9 % par rapport au mois précédent, en raison principalement
d'une révision de la taxe de mise en circulation en Flandre. En janvier, les boissons alcoolisées ont également
connu une hausse de prix à hauteur de 3,9 %. L'habillement affichait, quant à lui, une hausse de prix moyenne de
1,3 % par rapport au mois précédent. Lors de l'interprétation de ce chiffre, il convient de prendre en compte que
l'effet des soldes est réparti systématiquement sur une période de six mois. Par conséquent, cette hausse de prix
signifie principalement que les réductions observées étaient en moyenne moindres que durant les soldes de
juillet 2015. En janvier, les boissons non alcoolisées ont également coûté plus cher en moyenne, soit 2,5 %. Le prix
de l'électricité était lui en hausse de 0,8 % par rapport au mois précédent. Enfin, la cotisation obligatoire
d'assurance maladie a été majorée de 2,5 % en janvier.
Les carburants ont, quant à eux, connu une baisse de prix moyenne de 4,6 %. Le gaz naturel a également coûté
4,0 % de moins en janvier. Sous l'influence des vacances de Noël durant le mois précédent, les billets d'avion
affichent une baisse de prix de 7,1 %. Le prix du gasoil de chauffage, qui est calculé grâce à une moyenne mobile
lissée sur douze mois, s'est replié en janvier de 3,0 % en moyenne.
L’inflation s’élève désormais à 1,74 %, contre 1,50 % le mois dernier et 1,52 % en novembre. Sur la base de l’indice
santé, l’inflation s'inscrivait à la baisse en janvier pour atteindre 1,80 %, contre 1,82 % en décembre et 1,99 % en
novembre. Le taux d’inflation hors produits énergétiques a grimpé en janvier pour s'établir à 1,99 %, contre 1,88 %
le mois précédent et 2,00 % en novembre. L'inflation sous-jacente, qui ne tient pas compte de l'évolution des prix
des produits énergétiques et des produits alimentaires non transformés, atteignait 1,99 % en janvier, contre 1,79 %
en décembre et 1,83 % en novembre.
En ce qui concerne l'alimentation, l’inflation s'élève désormais à 2,62 % contre 2,46 % le mois précédent et 2,78 %
en novembre. Par rapport à janvier de l'an dernier, les légumes coûtent désormais 2,3 % plus cher. Cette hausse de
prix est imputable exclusivement aux pommes de terre, dont le prix est monté en flèche sur base annuelle, soit
43,8 %. Sans les pommes de terre, les légumes afficheraient par contre une baisse de prix de 8,7 % en glissement
annuel. Les fruits coûtent 7,7 % de plus qu'en janvier de l'an dernier. L'inflation de l'énergie reste négative, mais
progresse de -1,69 % à -0,41 %. Le gaz naturel coûte 9,1 % de moins en glissement annuel. L'électricité affiche
désormais une hausse de prix de 26,2 % par rapport à janvier 2015. Les produits pétroliers ont connu une forte
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baisse de prix par rapport à l'an dernier. Le prix du gasoil de chauffage, lissé au moyen d'une moyenne mobile sur
douze mois, est inférieur de 25,9 % au prix observé un an plus tôt. Les carburants coûtent 5,4 % de moins qu'en
janvier de l'année dernière. L’inflation des services est en repli de 2,67 % à 2,51 %. Enfin, l’inflation des loyers est
en progression de 0,78 % à 0,82 %.
2013 = 100
Octobre 2015
Novembre 2015
Décembre 2015
Janvier 2016
Indice des prix à la consommation
101,50
101,61
101,48
101,59
Inflation
1,28 %
1,52 %
1,50 %
1,74 %
Indice santé
102,27
102,28
102,23
102,42
Indice santé lissé
100,66
100,66
100,66
100,66
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Actualisation annuelle de janvier 2016
En quoi consiste l'actualisation de l'indice des prix à la consommation de janvier 2016 ?
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L'utilisation des scanner data des supermarchés est sensiblement élargie pour le calcul de l'indice.
Par ailleurs, le panier de l'indice a été adapté : certains produits moins actuels ont disparu du panier, tandis
que d'autres y ont fait leur apparition.
Enfin, les poids du panier de l'indice ont été actualisés sur la base des résultats publiés en septembre 2015
de l'enquête sur le budget des ménages de 2014.
Pourquoi l'indice des prix à la consommation est-il actualisé annuellement ?
L'indice des prix à la consommation (IPC) ayant pour année de référence 2013 = 100, qui est entré en vigueur en
janvier 2014, est actualisé annuellement en janvier. Les actualisations annuelles doivent maintenir la
représentativité de l'indice au fil du temps et faire en sorte que l'inflation mesurée ne soit pas biaisée à mesure
que l'indice vieillit. Ces actualisations peuvent se faire par le biais d'une actualisation du panier de produits, un
ajustement des méthodes de calcul, l'intégration de nouvelles sources de prix et la représentativité de l'échantillon
de magasins.
L'année de base ou de référence change-t-elle aussi ?
Lors de la dernière réforme de l'indice en janvier 2014, l'indice à base fixe a été remplacé par un indice en chaîne.
L'année de référence reste toujours 2013 = 100 et reste d'application pour les années à venir. Les actualisations
annuelles ne nécessitent donc pas de modifier l'année de référence choisie.
La méthode de l’indice en chaîne revient à comparer les prix des 12 mois de l'année en cours avec les prix de
décembre de l'année précédente. En multipliant ces indices à court terme entre eux (pour former une chaîne), on
obtient une série à long terme avec une période de référence fixe.
Quel est le rôle de la Commission de l'indice et du ministre de l'Économie à cet égard ?
La Commission de l'indice est composée, de manière paritaire, des organisations patronales et syndicales et des
représentants du monde académique. La Commission bénéficie du soutien de statisticiens de la Direction générale
Statistique – Statistics Belgium. Cette Commission conseille le ministre de l'Économie sur l'ensemble des questions
relatives à l'indice des prix à la consommation et émet chaque mois un avis sur l'indice calculé par la
DG Statistique – Statistics Belgium. Le 15 décembre 2015, la Commission a rendu un avis unanime sur
l'actualisation de l'indice au ministre de l'Économie. Ce dernier a dès lors approuvé pleinement cet avis.
L'administration a ensuite procédé au calcul de l'indice selon les nouvelles modalités fixées.
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En quoi consistent les scanner data ou les données scannées à la caisse?
Par « scanner data », il faut entendre les données scannées à la caisse des supermarchés, agrégées jusqu'au niveau
des produits. Il ne s'agit donc pas des tickets de caisse individuels par client. À l'heure actuelle, l'administration
reçoit, chaque semaine, ces données de vente agrégées au niveau des produits, soit par code-barres, des trois
grandes chaînes de supermarchés. L'objectif est d'ores et déjà d'intégrer les scanner data d'autres chaînes de
magasins.
À quels groupes de produits s'appliquent les scanner data ?
Les scanner data sont intégrées progressivement à l'IPC. Dans un premier temps, les scanner data ont été
introduites pour neuf groupes de produits en janvier 2015. Il s'agissait des groupes suivants : « riz », « farines et
autres céréales », « autres produits de boulangerie », « pâtes alimentaires », « lait entier », « lait écrémé et demiécrémé », « fromage », « œufs » et « sucre ». Ensemble, ces produits représentent 3 % du poids du panier de
l'indice. À partir de janvier 2016, les scanner data seront étendues aux autres produits alimentaires, aux boissons
non alcoolisées, aux boissons alcoolisées, au tabac, aux biens d'équipement ménager non durables, aux articles
pour animaux de compagnie et aux produits pour soins corporels. Au total, les scanner data couvrent septante
groupes de produits, soit plus de 22 % du poids du panier de l'indice. Il s'agit donc de produits qui sont vendus
couramment dans les chaînes de supermarchés.
Groupes de produits utilisant les scanner data à partir de janvier 2016
COICOP
01
02
05.6.1
09.3.4.2
12.1.3
Dénomination
Produits alimentaires et boissons non alcoolisées
Boissons alcoolisées et tabac
Biens d'équipement ménager non durables
Articles pour animaux de compagnie
Produits pour soins corporels
Total
Poids
16,4 %
2,5 %
1,1 %
0,7 %
1,8 %
22,4 %
Dans quelle mesure des relevés de prix classiques sont-ils encore effectués en magasin pour les
groupes de produits susmentionnés ?
Étant donné que l'administration ne dispose pas encore des scanner data des hard discounters, des relevés de prix
classiques y seront encore effectués. Les scanner data sont également complétées par des relevés de prix classiques
dans les boulangeries, les boucheries et les poissonneries pour ce qui concerne les produits alimentaires.
L'agrégation des relevés de prix s'effectue sur la base du comportement d'achat des consommateurs tel qu'observé
dans l'enquête sur le budget des ménages. Enfin, des relevés de prix sont encore réalisés pour les produits non
alimentaires dans d'autres chaînes de magasins que celles pour lesquelles l'administration dispose de scanner data.
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Quels sont les avantages des scanner data ?
Ces données contribuent à renforcer la précision de l'IPC, étant donné que les scanner data au niveau des produits,
soit par code-barres, fournissent des informations sur le nombre d'unités vendues et le chiffre d'affaires. Il est
donc possible de calculer un prix moyen par produit pour chaque mois. Par code-barres, il suffit de diviser le chiffre
d'affaires par le nombre d'unités vendues.
Il n'est donc plus nécessaire de baser l'indice de prix d'un groupe de produits sur un nombre limité de produits pour
lesquels il convient ensuite d'estimer la représentativité pour l'ensemble du groupe. Grâce à cette nouvelle
méthode, l'indice reflète plus fidèlement le comportement d'achat réel des consommateurs. En ce qui concerne
les autres chaînes de supermarchés et les petits détaillants pour lesquels les scanner data ne sont pas encore
disponibles, il convient toujours d'effectuer partiellement des relevés de prix classiques en magasin pour obtenir
une image fidèle de l'évolution de prix totale en Belgique.
Dans le système classique sans scanner data, il serait possible de suivre pour les 70 groupes de produits
234 témoins ou produits au total ; ces produits doivent en outre répondre à une définition relativement stricte.
Pour ces 70 groupes de produits, on mesure depuis janvier 2016 l'évolution mensuelle des prix sur la base de
produits se caractérisant par des ventes représentatives, augmentant ainsi considérablement la représentativité de
ces groupes.
Un simple exemple permet d'illustrer la différence entre ces deux systèmes. Dans le groupe « sucre », un produit
faisait l'objet du suivi jusqu'à la fin 2015 (certes pour différentes marques et différents points de vente). Il s'agissait
du sucre cristallisé en emballage d'un kilo. Depuis janvier 2016, un suivi de l'évolution des prix est réalisé pour tous
les types de sucre et tous les conditionnements qui obtiennent un chiffre de vente représentatif. Autrement dit,
outre l'évolution du prix du sucre cristallisé, un suivi est également réalisé et intégré au sous-indice du groupe
« sucre » pour les témoins suivants : sucre en morceaux, sucre de canne, sucre candi, cassonade, sucre glace, sucre
liquide, etc. Ce suivi de l'évolution des prix s'applique aux différents conditionnements (250 g, 500 g, 750 g, 1 kg…).
Il est dès lors évident que cette méthode contribue fortement à améliorer la représentativité de l'indice des
groupes concernés.
Le comportement d'achat volatil des consommateurs a-t-il un impact sur l'IPC avec l'utilisation des
scanner data ?
Comme c'était le cas auparavant, l'indice des prix sur la base des scanner data reflétera toujours l'évolution des
prix d'un produit identique (p.ex. une cannette de limonade de 33 cl de la marque A dans un supermarché X) pour
un mois déterminé par rapport à son prix durant le mois précédent. Dans l'indice, un suivi est toujours réalisé tant
pour les produits premier prix que pour les produits de marque distributeur ou encore pour les produits de marque,
pour autant qu'ils atteignent des ventes représentatives durant la période considérée.
Il est, cependant, erroné de conclure que l'utilisation des scanner data entraîne une baisse de l'indice dans le cas
d'une plus forte consommation de produits meilleur marché au détriment de produits plus chers ou engendre une
hausse de l'indice dans le cas de l'exemple inverse. Les changements dans le comportement d'achat des
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consommateurs n'auront aucun impact sur l'évolution des prix mesurée. Au niveau des produits (niveau des
codes-barres), il n'est en effet pas tenu compte des volumes vendus, ni des chiffres d'affaires lors de l'agrégation
des différents produits pour aboutir à un indice pour un groupe de produits. L'agrégat est donc une moyenne
géométrique non pondérée.
Quels ajustements ont-ils été apportés au panier de l'indice ?
Certains témoins (ou produits) moins actuels ont disparu du panier de l'indice, d'autres y ont fait leur apparition.
Ainsi, ces ajustements permettent au panier de l'indice de « coller » davantage au mode de consommation actuel.
À partir de 2016, le panier se composera de 656 témoins contre 623 en 2015. 49 témoins seront ajoutés au panier
en janvier 2016. 16 témoins en seront également supprimés. Enfin, la définition de huit produits sera modifiée.
Il convient toutefois de noter que les 656 témoins représentent une importante sous-estimation du nombre réel
de produits suivis, en raison de la transition aux scanner data pour 70 groupes de produits. En raison de l'utilisation
étendue des scanner data, tous les produits représentatifs vendus sont en effet suivis pour l'ensemble des groupes
suivants : « produits alimentaires », « boissons », « tabac », « produits de nettoyage et d'entretien » et « produits
pour soins corporels ». Le concept de « témoin » perd donc une grande partie de son sens, puisque l'on suit
désormais une multitude de ces 656 témoins.
Le tableau suivant fournit un aperçu des modifications apportées au panier.
COICOP
Dénomination
Nouveaux témoins
01.1.1.4.10
01.1.1.4.11
01.1.1.6.04
03.1.2.3.10
03.1.3.1.03A
03.1.3.1.03B
03.2.1.1.04
03.2.1.2.04
04.3.1.0.09
04.4.2.0.02
05.1.1.1.01
05.1.1.1.02
05.1.1.1.03
05.1.1.1.04
05.1.1.1.06
05.1.1.1.09
05.1.1.1.10
05.1.1.1.11
05.1.1.1.12
Croissant
Pain au chocolat
Lasagne (plat préparé)
Survêtement de sport (enfants)
Echarpe (D, hiver)
Foulard (D, été)
Chaussures de randonnée
Ballerines
Vernis
Parc à containers
Table de salle à manger
Chaise de salle à manger
Dressoir/Buffet
Garderobe
Lit boxspring
Commode à tiroirs
Table de chevet
Canapé en tissu
Canapé en cuir
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9/13
05.1.1.1.13
05.1.1.1.14
05.1.1.3.02
05.1.1.3.03
05.1.1.9.04
05.1.1.9.05
05.3.1.3.03
05.3.1.3.04
05.5.2.1.04
05.5.2.1.05
05.5.2.2.01
05.5.2.2.04
05.5.2.2.05
05.6.2.1.03
07.2.1.2.03
07.2.1.2.04
07.2.4.3.04
07.3.1.1.08
07.3.1.1.09
07.3.1.1.10
09.1.1.2.03
09.1.1.9.02
09.1.2.1.02
09.3.2.2.02
09.4.1.2.06
12.1.3.2.21
12.4.0.3.02
12.7.0.2.02
12.7.0.4.04
12.7.0.4.04
Fauteuil de relaxation
Meubles TV/média
Lampadaire
Lampe de bureau
Chaise de bureau
Armoire à chaussures
Four à micro-ondes multifonction
Four à vapeur
Arrosoir
Tournevis
Ampoule led
Prise
Poignées
Tarif horaire pour l’entretien du jardin
Pneu de vélo
Selle
Plaque d’immatriculation
Carte de train annuelle - distance de 45 km
Key Card
Rail Pass
Home cinéma
Câble HDMI
Appareil photo reflex
Tente
Frais d’inscription un mouvement de jeunesse
Langes/Couches pour adultes
Accueil de jour pour personnes âgées
Frais de comptable pour déclaration fiscale
Coût d’un état des lieux
Toilette publique
Témoins supprimés
04.3.1.0.01
04.5.2.2.01
05.1.1.1.01
05.1.1.1.02
05.1.1.1.03
05.1.1.1.04
05.1.1.1.06
05.1.1.3.01
05.5.2.2.01
05.5.2.2.02
05.6.1.1.01
07.3.5.0.01
Peinture acrylique (petit conditionnement)
Butane
Salle à manger en chêne
Salon
Table de cuisine
Chambre à coucher moderne
Matelas en mousse
Lampe à tube fluorescent
Lampe économique (flamme)
Lampe économique
Détergent en poudre
Carte à voyages multiples
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10/13
07.3.5.0.02
09.1.2.1.02
11.1.1.1.01
12.1.3.2.01
Abonnement urbain mensuel
Caméscope digital
Repas au restaurant
Savon de toilette
Adaptations aux définitions
03.1.2.1.01
03.1.2.1.02A
04.3.1.0.05
05.3.1.3.01
05.3.2.2.02
06.2.1.2.01
07.3.1.1.06
09.1.3.1.01
‘Survêtement de sport (adultes)’ remplace ‘survêtement de sport’
‘Costume (hiver)’ remplace ‘costume en laine (hiver)’
‘Vitre à haut rendement’ remplace ‘vitre’
‘Plaque de cuisson à induction’ remplace ‘plaque de cuisson vitrocéramique’
‘Machine à café à dosettes/capsules’ remplace ‘machine à café type pad’
‘Consultation spécialiste (inclus orthodontiste)’ remplace ‘consultation
spécialiste’
‘Carte train trimestrielle (45 km)’ remplace ‘carte train mensuelle (45 km)’
‘Ordinateur portable’ remplace ‘desktop en laptop’
Quels critères sont-ils utilisés pour supprimer ou ajouter des témoins ?
L'ajout ou la suppression de témoins ne s'effectue pas de manière arbitraire. Différentes raisons justifient cette
décision :
 extension sur la base de l'importance relative du groupe de produits dans lequel se trouve le produit : s'il
existe relativement peu de témoins dans le panier pour un poids élevé, des témoins peuvent être ajoutés.
C'est notamment le cas pour le groupe « meubles », qui compte désormais 14 témoins à la place de 8 ;
 désuétude de certains produits en raison de l'évolution technologique : la lessive en poudre non
concentrée n'est plus représentative, car on utilise surtout aujourd'hui des lessives liquides et des poudres
concentrées (qui sont déjà reprises dans le panier depuis un certain temps) ;
 remplacement sur la base du comportement d'achat volatil des consommateurs : costume en laine (hiver)
remplacé par costume (hiver) afin de pouvoir suivre également les prix des costumes en d'autres matières
ou en tissu mélangé en plus des prix des costumes en laine ;
 certains témoins sont simplement plus représentatifs d'un groupe de produits : p.ex. pour le groupe
« meubles », la chambre à coucher moderne a été supprimée au profit de nouveaux témoins tels que le lit
boxspring ;
 poids très faible pour certains groupes, pour lesquels il n'existait qu'un seul témoin jusqu'à présent. C'est
le cas du groupe 09.3.2.2 « matériel de camping et matériel pour activités de plein air », pour lequel la
tente a été ajoutée au témoin « sac à dos » pour garantir l'exhaustivité du panier de produits.
Pourquoi le schéma de pondération est-il actualisé ?
Comme en 2014, le schéma de pondération a été établi selon la nouvelle nomenclature européenne ECOICOP
(Classification of Individual Consumption by Purpose). Cette classification européenne se compose de douze
groupes principaux.
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Tandis que le schéma de pondération de 2014 et de 2015 était encore basé sur l'enquête sur le budget des
ménages (EBM) de 2012, les pondérations de l'année 2016 s'appuient quant à elles sur l'EBM de 2014, dont les
résultats ont été publiés en septembre. À cet effet, la Direction générale Statistique – Statistics Belgium a mené une
enquête auprès de 6.135 ménages sur leurs dépenses en 2014.
L'objectif poursuivi est évidemment de calquer au maximum le schéma de pondération de l'indice des prix à la
consommation sur le comportement d'achat d'un ménage moyen. C'est pourquoi le schéma de pondération est
systématiquement basé sur la dernière enquête sur le budget des ménages, soit celle de 2014 à l'heure actuelle.
À quoi ressemble le nouveau schéma de pondération ?
Le graphique ci-dessous fournit la répartition des poids des douze groupes principaux pour les années 2014, 2015 et
2016.
Sous le premier niveau de la classification COICOP composé des douze groupes principaux, il reste encore trois
classifications de groupes sous-jacentes et le cinquième niveau est celui des témoins.
Direction générale Statistique – Statistics Belgium
North Gate – Boulevard du Roi Albert II 16
1000 Bruxelles
T + 32 (0)2/277.63.47
[email protected]
http://statbel.fgov.be
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L'annexe au présent communiqué contient le schéma de pondération pour 2016 ainsi que les poids utilisés en 2014
et en 2015. Le schéma de pondération est systématiquement publié jusqu'au niveau inférieur des groupes de la
classification COICOP.
Comment le schéma de pondération est-il établi concrètement ?
Pour obtenir le schéma de pondération de 2016, les nouveaux témoins et les nouveaux groupes éventuels ont été
intégrés au panier de 2015, tandis que les témoins supprimés en ont été retirés.
Ensuite, les anciens poids basés sur l'EBM de 2012 ont été remplacés par les poids basés sur la dernière enquête
EBM de 2014.
Comme toujours, les résultats de l'EBM ont été ajustés pour permettre leur utilisation dans l'indice des prix à la
consommation. Les principaux ajustements sont les suivants :
- exclusion de l'assurance-vie : investissement basé sur l'épargne ;
- passage du brut au net pour les dépenses relatives à d'autres assurances (habitation, véhicules, voyages,
santé), et ce, sur la base de la charge des sinistres (chiffres d'Assuralia 2013) ;
- passage du brut au net pour les dépenses relatives aux services médicaux (sur la base des chiffres de
l'INAMI 2012) ;
- exclusion des dépenses ne relevant pas des dépenses monétaires de consommation des ménages comme
les amendes et les cotisations à des associations politiques, syndicales ou professionnelles.
Dans la mesure où l'enquête sur le budget des ménages date de 2014, les poids ont été actualisés sur la base de
l'année 2015 afin de pouvoir mesurer correctement l'évolution des prix en 2016. Étant donné qu'un indice en
chaîne est utilisé, dans lequel les prix des douze mois de l'année en cours sont comparés systématiquement avec le
mois de décembre de l'année précédente, il faut adapter annuellement le schéma de pondération à l'année du
mois de référence, et ce, au moyen de l'évolution des prix avec l'année pour laquelle les valeurs sont exprimées. La
littérature spécialisée qualifie cette méthode d'actualisation des prix (price update) du schéma de pondération.
Concrètement, l'actualisation des prix dans le schéma de pondération signifie que les valeurs du schéma de
pondération basé sur les dépenses des ménages en 2014 sont actualisées à l'année 2015, et ce, au moyen de
l'évolution de l'indice de chaque groupe, puisque décembre 2015 constitue le nouveau mois de référence. Pour
chaque groupe, il convient de prendre son poids initial (en 2014), de le multiplier par l'indice du groupe en
décembre 2015 et de le diviser par l'indice global de décembre 2014.
L'énergie (hors gasoil de chauffage, pour lequel un lissage est prévu), les billets d'avion, les légumes frais, les fruits
frais et le poisson frais (groupes avec un schéma saisonnier) ne suivent pas cette méthode, puisque les moyennes
annuelles de 2014 et de 2015 sont utilisées à la place des indices de décembre 2014 et de décembre 2015. Cette
méthode permet ainsi d'éviter de biaiser les résultats lors de l'actualisation des prix, à la suite de fortes fluctuations
possibles en glissement mensuel.
Après cette opération suit une remise à l'échelle pour ramener le poids total à 1000‰.
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Renseignements complémentaires
Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter Stephan Moens :
☎ 02/277.63.47
[email protected]
Mention de la source
Direction générale Statistique – Statistics Belgium
Données chiffrées complémentaires
Des tableaux contenant des données détaillées sont disponibles sur :
http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/economie/prix_consommation/
Indice des prix à la consommation en format « ouvert »
La DG Statistique met à disposition l'indice des prix à la consommation en format
« ouvert ».
Le fichier global contient l'indice général des prix à la consommation depuis 1920.
Le second fichier fournit un aperçu des indices depuis 1998 pour les douze
groupes principaux selon la classification COICOP.


Indice des prix à la consommation, fichier global depuis 1920
Indice des prix à la consommation, fichier par groupe depuis 1998
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