bul_mazamet_N°39 7/04/06 10:59 Page 1

Transcription

bul_mazamet_N°39 7/04/06 10:59 Page 1
bul_mazamet_N°39
7/04/06
10:59
Page 1
7/04/06
10:59
Sommaire
3
4/5
7
8/9
Page 2
▼
bul_mazamet_N°39
Edito de Mme le Maire
L’Agenda photos
Intempéries de janvier
Entreprises & Commerce
- Cabrol Frères
- Love Literie
- Framboise et Citron Vert
10/11 Actions sociales
L’édito
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
L’honneur
de « douter » !
- CIVIS Mission Locale
- Convention de la sous-préfecture
- Plan cohésion sociale, Loi Borlot
12
Vie culturelle
- Le nouveau directeur de
l’Espace Apollo - Michel Bourguignon
13
« Tu ne doutes de rien » disait l’instituteur au jeune élève.
C’est ainsi que commençait l’apprentissage à la vie.
Agendas - Infos en bref
« Il ne doute de rien » renchérissait un responsable parlant
de l’un de ses collaborateurs. Là, le doute n’était plus
permis, cette phrase n’avait rien de favorable pour celui qu’elle concernait.
- Calendrier des festivités
- Mois des Associations
- L’Hautpouloise
- Le nouveau Directeur du CHU Castres-Mazamet
Notre société, il y a quelques années, inscrivait le « doute » comme un élément de la
pédagogie, comme la définition d’une attitude… Le terme « doute » faisait partie des
propos des enseignants, des parents, des responsables et naturellement… des élèves.
- Site internet
- Association CLIC
14
Adar - Agardom
Peu à peu, « douter » est devenu synonyme « d’absence de confiance en soi ». Quelqu’un
qui doutait ne pouvait être quelqu’un de solide, sur lequel l’on pouvait compter.
- Services aux personnes âgés
14
Tribune libre
••••••••••••••••••••••••••
Mazamet
notre ville
Magazine trimestriel
distribué à 6500 exemplaires auprès
de la population mazamétaine
Directrice de la publication
Ainsi, les ans passant, l’on a fini par constituer une société qui a chassé le doute de
son quotidien et où l’on « ne doute de rien ». Car douter c’est se remettre en cause !
C’est se poser des questions sur la réalité.
Au diable tout cela ! Dès lors que le virtuel l’emporte, que la vérité est détenue par
chacun et que celui qui doute est suspecté d’avoir perdu le « sens commun ». « Je sais,
je sais, je sais… » chantait Gabin avant d’ajouter « … Je sais que l’on se sait jamais ».
Avec ses « moutons de Panurge » qui se précipitent un à un dans un ravin, Rabelais
nous prévenait, dès le 16ème siècle, des risques de suivre sans réfléchir !
Mme Le Maire
Rédaction
Service Communication
Je vais vous faire un aveu, en fin de journée, je m’interroge toujours, me demandant si
ce qui a été réalisé, seule ou en équipe, pourrait être amélioré.
Mairie de Mazamet
Bruno Masarotto
Conception
Une foi sans le doute est une foi fragile. Une décision non précédée du doute est source
d’incertitude ou d’erreur.
AMB Conseil
Crédit Photos
Mairie - Bruno Masarotto
La seule chose dont je suis sûre c’est que l’on aurait tort de douter des êtres humains,
ces hommes et ces femmes qui, en toutes circonstances, peuvent s’incarner en héros.
Gérard Lalbat.
Impression
Imprimerie Mazamétaine
L’honneur de douter doit demeurer un fondement de l’humanisme et l’apanage de
toute société éclairée.
Dépôt légal à parution
Hôtel de Ville
Place Georges Tournier
81200 MAZAMET
05.63.61.02.55
www.ville-mazamet.com
Suzanne MONTEIL
Maire de Mazamet
Conseillère Régionale de Midi-Pyrénées
Vice-Présidente de la Communauté d’Agglomération Castres-Mazamet
La distribution de Mazamet, notre ville
est assurée par la société Adrexo et la
régie publicitaire par la sté Dixicom
(04.67.02.68.68)
Bulletin Municipal N° 39 - Avril 2006
3
▼
bul_mazamet_N°39
7/04/06
10:59
Page 3
L’agenda photos ...
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
▼
• 20 décembre 2005 :
Réception des retraités
• 29 décembre 2005 :
Réception noces d’or et diamant
▼
▼
• 21 décembre 2005 :
Réception des médaillés
▼
. 26 janvier 2006 :
Galette de rois
▼
• 10 janvier 2006 :
Goûter des ainés
4
Bulletin Municipal N° 39 - Avril 2006
bul_mazamet_N°39
7/04/06
10:59
Page 4
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
▼
de Mme le Maire
▼
• 22 février 2006 :
Réception des
nouveaux arrivants
• 4 mars 2006 : Assemblée générale
« Pétanque de l’Etoile »
▼
• 23 février 2006 :
Réception du Ministre Michel Breton,
Bernard Carayon Député.
▼
▼
• 24 février 2006 :
Assemblée générale des pêcheurs
(A.A.P.P.M.A).
▼
• 31 mars 2006 :
Voyage en Pologne
Adam Fudali, Maire de Rybnick
Bulletin Municipal N° 39 - Avril 2006
5
▼
bul_mazamet_N°39
7/04/06
10:59
Page 5
Intempéries
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
des déchets a été réalisé par la Ville sur
la zone de Bonnecombe à l’exemple de
ce qui a été pratiqué dans toutes les
communes sinistrées.
Néanmoins, plusieurs points ont été
soulevés avant la poursuite des travaux
de dégagement et de sécurisation :
- Le Préfet, François-Xavier Ceccaldi, est
dans l’attente de la solidarité nationale,
des crédits d’Etat et de la reconnaissance de la catastrophe naturelle.
INTEMPERIES DU WEEK-END DU 29 JANVIER 2006
- Suivant l’enveloppe obtenue, le Syndicat de Rivière réalisera les priorités 1,
puis éventuellement les priorités 2. Mais
sa compétence est pour l’instant délimitée par un périmètre d’intervention
fixé lors de sa création en 1995.
Mazamet fait les comptes
La Ville a demandé le classement en
Commune sinistrée au titre des catastrophes naturelles par courrier adressé
au Préfet le 6 Février 2006. Un premier
bilan financier a également été établi et
remis au Préfet le 15 Février. A ce jour, la
dépense s’élève à de 147 773 euros,
dont 65 523 euros d’intervention du personnel communal. Auxquelles vont
s’ajouter 200 000 euros, à répartir sur
le budget général, le budget de l’eau et
de l’assainissement. Les interventions
sur les rivières de la commune n’ont pas
fait l’objet d’une estimation. De son côté,
le Syndicat de Rivière estime le coût au
mètre linéaire de rivière à 23 euros, Le
linéaire de rivière communal représente
environ 40 000 mètres.
Les priorités de la ville de Mazamet, validées par le Syndicat de Rivière
Thoré/Agout, portent sur :
Maîtrise d’ouvrage et financements à
définir.
- Les interventions classées en priorité
1* par le Syndicat Mixte de Rivière ThoréAgout sont l’Arnette (entre le Pont de
Canjelieu et Gaillardou à Roquerlan), le
ruisseau du Bousquet, Rieussoule et le
Linoubre. Actuellement, le Syndicat de
Rivière intervient sur l’Arnette, au niveau
du lieu dit Moulin de l’Oule en direction
de Mazamet dans le cadre d’un entretien normal renforcé (abattage, collecte,
brûlage et évacuation des bois). La Municipalité a décidé à titre exceptionnel
d’assurer le ramassage des branches et
branchages déposés sur le domaine
public les vendredis 10, 17 et 24 Février
et 3 Mars. Un arrêté interdisant la fréquentation des massifs forestiers, jusqu’à nouvel ordre, à été pris le 17 Février
2006. A titre exceptionnel et pour éviter
le coût de dépôt en décharge, le brûlage
- Le nettoyage des rivières doit nécessairement s’accompagner du traitement
des bassins versants. Dans la plupart
des cas il s’agit de forêts privées, ce qui
pose des problèmes juridiques d’intervention, de maîtrise d’ouvrage et de maîtrise d’œuvre.
* signifie que le traitement doit être le plus
rapide possible et correspond à un niveau
direct zone habitée et/ou encombrement,
plus forte capacité de charriage et exposition forte au risque de crue.
-L’approvisionnement en eau potable et
le dégagement de la prise d’eau sur l’Arn
au barrage de la Capelle ainsi que la
sécurisation du Chemin des Fontaines.
Le Syndicat a intégré en priorité n°1 les
secteurs mettant en jeu la production
d’eau potable lorsque les retenues sont
concernées.
-Le nettoyage des embâcles situés dans
tous les cours d’eau de la Commune.
Bulletin Municipal N° 39 - Avril 2006
7
▼
bul_mazamet_N°39
7/04/06
10:59
Page 6
Entreprises & Commerces
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Avec des chantiers prestigieux
comme le terminal 2 de l’aéroport de Nice, la tour de contrôle
de Mérignac ou le stade Louis II de Monaco,
l’entreprise de construction métallique prospère
sans faire de bruit en zone industrielle de Bonnecombe.
Cabrol vise toujours plus haut
n peu à l’étroit dans ses ateliers, Cabrol va s’étendre sur
1300 m2 de bâtiments de l’ancienne S.A Marty.
L’entreprise créée par Jean Cabrol en
1930 a peu bougé. En fait, elle n’a
connu qu’un seul déménagement, de
la rue Jean-François Greffier, où était
située la serrurerie, à l’emplacement
actuel. C’était en 1966, où oeuvrent
désormais 130 personnes. Quarante
ans plus tard, Cabrol frères a évolué,
jusqu’à devenir un fleuron de la
construction métallique, spécialisé
dans les bâtiments publics, avec des
références longues comme le bras.
Sans tomber dans l’énumération,
Cabrol frères c’est : des stades prestigieux (Monaco, Montpellier, Grenoble…), des installations aéroportuaires (Nice, Montpellier, Mérignac…), des halls ou des parcs d’exposition (Lyon, Toulouse, Lille, Reims) et
aussi le Palais de Justice de Bordeaux,
l’Hôtel du Département des Bouchesdu-Rhône à Marseille, la gare de
U
8
péage de l’autoroute à Bandol et, plus
proches de nous, l’école Mines d’Albi
et le site des Cauquillous de Pierre
Fabre à Lavaur. La liste n’est pas close.
Elle est néanmoins significative de la
notoriété de l’entreprise mazamétaine
et de son savoir-faire. « Notre force,
explique Christophe Rayssac, c’est
que nous connaissons bien la matière,
que nous proposons du « fait main » et
du « sur mesure. Nous refusons la
course à l’industrialisation. Notre
capital, c’est notre savoir-faire. »
« Une bagarre féroce »
L’autre atout majeur de Cabrol frères,
qu’avance son directeur général délégué : la matière grise.
« Notre personnel est très qualifié. Sur
130 salariés, 35 sont cadres et 35
agents de maîtrise. Notre bureau
d’études est ainsi constitué de 22 personnes. C’est important pour la réalisation de gros chantiers techniques. »
Chantiers qui composent l’essentiel
de l’activité de Cabrol, essentielleBulletin Municipal N° 39 - Avril 2006
ment tournée vers les bâtiments à l’extérieur, avec des financements
publics.
« Nous n’avons pas de bassin proche,
poursuit Christophe Rayssac. Nous
possédons un outil pour une activité
technique que seul le public peut s’offrir (hormis les grandes sociétés), avec
les contraintes et les complications
que cela procure. Travailler pour les
institutions (État, collectivités, CCI…)
n’est pas de tout repos. Mais nous
sommes maintenant rompus à toutes
les démarches (appels d’offres,
recours…). »
De même, la bataille pour conquérir
de nouveaux chantiers est un combat
de tous les instants, qui conduit
Cabrol à prospecter loin de ses bases,
dans les DOM-TOM, voire à l’étranger
(Egypte, Russie…).
« On s’attend à une bagarre féroce.
Nous sommes très vigilants », prévient le directeur général, qui compte
bien tout mettre en place pour maintenir l’activité sur le secteur.
« Nos matériaux se transportent bien.
Que l’on fasse 100 ou 500 kilomètres.
D’ailleurs, quand le site est éloigné,
nous faisons parfois sous-traiter le
montage, après avoir fabriqué les
pièces dans nos ateliers de Mazamet.»
Christophe Rayssac relève néanmoins
un seul bémol à la localisation dans le
Tarn-Sud de Cabrol frères, « la difficulté à renouveler les cadres. Nous
avons des problèmes de recrutement.» Une aubaine pour les étudiants en mal d’orientation !
bul_mazamet_N°39
7/04/06
10:59
Page 7
Carole Cohen a installé le magasin
« Love litery » en bord de RN 112.
Vous y retrouverez de quoi dormir dans un
confort optimal : lits, sommiers, matelas…
Pour passer de
bonnes nuits
B
errichonne d’origine, Carole
Cohen a séjourné quelque temps
à Mazamet dans son enfance.
Elle en a gardé un tel bon souvenir que
la Castelroussine, après avoir travaillé
dans le commerce un peu partout en
France (Paris, Toulouse…) durant 25 ans,
a décidé de retourner sur les bords de
l’Arnette. Elle y a installé depuis juin
2005 le magasin « Love litery », sur la
RN 112, avant l’ensemble scolaire SoultBarbey-Riess.
« Love litery est un groupe basé à
Pamiers, qui comprend une vingtaine
de magasins en France, tous indépendants », explique Carole Cohen, intarissable sur son activité.
« Pour avoir exercé dans un centre thérapeutique d’esthétique, je connais bien
le corps et la morphologie. Je sais ce que
je dois vendre, selon la taille et le poids
de mes clients. De plus, nous disposons
d’une gamme de produits qui s’adaptent à tout le monde, du bébé à l’adulte,
et à tous les budgets. Notre credo, c’est
le choix et la qualité. Nous n’avons que
des produits de marque qui, à caractéristiques égales, ne sont pas plus chers.»
À « Love litery », on retrouve donc tous
les grands noms de la literie : Dunlopillo,
Simmons, Epéda, Mérinos, Bulletex… et
beaucoup d’autres spécialistes du lit,
matelas, sommiers,
couettes, oreillers…
banquettes,
Mais Carole, sportive accomplie (elle
pratique assidûment le vélo), n’est pas
venue à Mazamet que pour le travail : «
J’aime la région, la nature. Je trouve cet
endroit vraiment agréable. »
La patronne de Love Litery n’oublie pas
le commerce pour autant : « La zone de
chalandise est intéressante. Cela se
passe très bien. Le bouche-à-oreille a
fonctionné. Nos prix sont attractifs et les
gens sont contents. J’ai bien fait
d’écouter mon intuition en m’installant
à Mazamet. »
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
« Je choisis en fonction de ce qui me plaît. »
alérie Escande annonce la couleur. Plutôt « les couleurs », celles qu’elle aime par-dessus tout. Le nom de
son magasin, situé sur le quai Cazenave, en lieu et
place de « La couserie», donne tout de suite le ton. « Framboise et citron vert », à défaut de coller au contenu de la
boutique, est évocateur de l’ambiance colorée qui y règne.
V
« J’adore les matières chaudes, comme le bois, avec des
touches de couleurs. » Valérie est aussi une fan d’animaux,
qui sont légion dans le superbe écrin à bibelots, mobiliers,
objets de décoration… qu’a aménagé Valérie Escande.
Installé en lieu et place de « La couserie »,
le magasin de Valérie Escande « Framboise
et citron vert » propose une multitude
d’objets de décoration originaux.
Un jardin
extraordinaire
« On y trouve de composer des liste de mariage ou de naissance », précise-t-elle. Les enfants sont particulièrement
gâtés chez « Framboise et citron vert », qui propose une
foule de peluches aussi jolies les unes que les autres.
« J’ai toujours rêvé d’avoir un magasin de décoration. C’est
très agréable et ça marche bien », conclut Valérie Escande,
qui accueille, de temps en temps, des clients à la recherche
de boutons ou de rubans, six mois après son installation sur
le Quai. On ne change pas comme ça les réflexes des habitués.
« Je commence à avoir une clientèle fidèle. Je suis contente.»
Bulletin Municipal N° 39 - Avril 2006
9
▼
bul_mazamet_N°39
7/04/06
10:59
Page 8
Actions sociales
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Florence Estrabaud :
L’adjointe au maire, chargée des affaires sociales,
explique l’action de la ville en matière de solidarité :
« Une contribution
conséquente »
Mazamet Notre Ville : Florence Estrabaud, que peut-on retenir de la politique
sociale de la ville de Mazamet ?
Florence Estrabaud : La ville consacre
des sommes substantielles en matière
sociale. Sa contribution est conséquente.
Évidemment, Mazamet ne maîtrise pas
la somme importante qu’elle verse au
Conseil général dans le cadre du Contingent d’Aide Sociale. C’est, quand même,
une façon de participer à la solidarité
avec nos concitoyens.
Mazamet participe directement à des
actions de solidarité.
Oui, notamment à travers le Centre communal d’action sociale, qui est tourné
vers les secours d’urgence, pour
résoudre des problèmes ponctuels ou
pas. Il nous arrive, ainsi, assez souvent
d’attribuer une aide au paiement de factures. Personnellement, je tiens une permanence tous les jeudis matin en mairie.
Les gens en difficultés viennent nous
demander une aide. On étudie chaque
cas, avec madame le maire, qui est la présidente du CCAS. En ce moment, notre
priorité va aux règlements des factures
de chauffage. Beaucoup d’appartements
sont équipés en électrique et certains
usagers ne parviennent plus à payer.
C’est un sujet de plus en plus préoccupant, surtout après l’augmentation du
prix du gaz, qui a aggravé les problèmes.
Vous intervenez aussi en appui
d’associations ?
Effectivement, on travaille beaucoup
avec les associations. Notre premier partenaire est la Mission Locale pour l’Emploi des Jeunes. La Mission Locale touche
un public sensible des moins de 25 ans,
qui ne bénéficie pas du RMI et est, souvent, en grandes difficultés. On collabore aussi avec la Croix-Rouge, les
Restos du Cœur, la Conférence Saint-Vincent de Paul, les Compagnons d’Em-
1,3 million d’euros
pour la solidarité
Mazamet participe à la nécessaire solidarité avec ses
concitoyens et ce dans tous les domaines de la vie
quotidienne.
D’abord, et comme toutes les communes, elle contribue au
Contingent d’Aide Sociale du Département du Tarn, à qui
revient la compétence en la matière. Cette année, le montant
de la part mazamétaine a été de 726 000 euros. D’autre
part, la ville intervient directement ou indirectement dans
d’autres actions à caractère social :
• Prise en charge de 59 % du prix de la restauration scolaire,
un service non obligatoire.
• La halte-garderie de La Lauze (3 personnes employées)
• Subventions à 32 associations à caractère social (Croix
Rouge, Pass’Ages, Club de l’Arnette, Les Buissonnets, Stop
Art, Armée du Salut, Union des associations humanitaires
et caritatives de la Vallée du Thoré, MJC, Centre aéré de StPierre des Plots…), pour 167 000 €
• Mise à disposition de locaux municipaux ou privés à la
Mission Locale.
De même, au travers du Centre communal d’action sociale,
qu’elle subventionne, la ville aide ses concitoyens les plus
démunis. Elle s’est d’ailleurs fixé comme objectif
d’augmenter le montant annuel des bons de chauffage (suite
à la hausse des prix du fuel et des exigences des
fournisseurs) et de payer directement les secours urgents
aux prestataires de services.
Au total, la ville verse 1,33 million d’euros en matière d’aide
• La crèche municipale
10
maüs, le Foyer des Jeunes Travailleurs.
Nous sommes particulièrement satisfaits d’avoir participé à la mise en place
de l’Epicerie sociale de La Lauze. C’est
une grande première dans le département. C’est une collaboration entre les
associations caritatives de la Vallée du
Thoré et les communes de Mazamet et
Aussillon. Depuis 2001, l’Épicerie, installée au centre commercial du quartier,
propose des produits alimentaires et
d’hygiène à des personnes, qui ont rempli un dossier. La personne va faire ses
courses normalement. Mais elle ne
payera que 10 % du panier, avec un quota
mensuel. Il y a, bien sûr, un dialogue avec
un travailleur social. Nous prenons,
aussi, en charge le logement des Restos
du Cœur (et ses charges), rue Lagoutine.
On leur met également un camion à disposition.
Nous avons, enfin, aidé la Croix-Rouge
à déménager rue Jean-François-Greffier.
Bulletin Municipal N° 39 - Avril 2006
bul_mazamet_N°39
7/04/06
10:59
Page 9
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
▼
Actions sociales
Chantier d’insertion : La commune et la Mission Locale ont initié une opération exceptionnelle
en direction de jeunes en très grandes difficultés. Quatre d’entre eux travaillent en ce moment
à la mairie, qui tente de les resocialiser.
Objectif emploi
« C’est une opération pilote »,
s’enthousiasme Florence Estrabaud.
L’adjointe au maire à l’action sociale ne
tarit pas d’éloges sur cette initiative
conjointe avec la Mission Locale pour
l’Emploi des Jeunes (jusqu’à 25 ans), qui
rentre dans le champ du Plan de
cohésion sociale de la loi Borloo. « Nous
avions commencé par des chantiers très
courts (deux semaines) à Brassac. Nous
testions alors trente et un jeunes tarnais,
afin de les motiver au travail, sans salaire
en retour. Cette formule a eu beaucoup
de succès.»
La suite s’appelle une « immersion en
commune » et concerne trois garçons et
une fille à Mazamet, qui ont été
embauchés durant six mois à la mairie
de Mazamet en décembre 2005. En
Contrat Emploi Aidé (CAE), ils passent
vingt-quatre heures par semaine dans
un service municipal, sous la tutelle
bienveillante d’un « encadrant
technique», M. Sékula, détaché par la
municipalité. Véritable « parrain » des
quatre jeunes, « l’encadrant » a la lourde
charge de les sortir de l’inactivité et de
les resocialiser. « L’objectif, explique
Florence Estrabaud, est de redonner à
ses jeunes les bases d’un travail régulier,
de leur réapprendre les choses simples
et évidentes, comme être à l’heure,
assidu et concentré. Le but est, bien
évidemment, de déboucher sur un
emploi définitif. La mairie a investi de
Bulletin Municipal N° 39 - Avril 2006
gros moyens dans cette opération
exceptionnelle, surtout humains, avec
le détachement de « l’encadrant ». Tous
les mercredis, nous avons une réunion
avec la Mission Locale, qui chapeaute ce
chantier d’insertion. »
Pour l’instant, les quatre jeunes sont
surtout intervenus au service espaces
verts de la ville, avec l’entretien de
sentiers de randonnée. Ils ont aussi
participé au nettoyage de l’usine de
Segonne. « Ils sont à la disposition de la
mairie, ajoute madame Estrabaud. Nous
fournissons à ces quatre jeunes une
occasion unique de mettre un pied dans
le monde du travail. »
11
▼
bul_mazamet_N°39
7/04/06
10:59
Page 10
Vie Culturelle
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Robin Berthault : Le nouveau directeur
de l’Espace Apollo-Michel Bourguignon
explique sa vision du vaisseau amiral
culturel de Mazamet
«Faire se rencontrer
le public
et les artistes »
azamet Notre Ville : Robin, comment passe-t-on du journalisme
à la direction de l’Apollo ?
M
Robin Berthault : Journaliste depuis
1991, j’ai découvert le monde de la culture au travers de mes différentes activités dans la presse. Je n’étais alors que
témoin. Je suis passé de l’autre côté du
miroir, entre le spectateur et l’acteur,
d’abord comme chargé de communication, puis, depuis janvier, comme directeur.
Quel est votre regard sur ce poste ?
Après deux années de « faisant fonction
», j’ai pu voir que ce poste nécessitait
beaucoup de polyvalence, de l’organisation de la saison culturelle à la billetterie. Le milieu du spectacle est identique à celui de la presse. C’est une
chaîne dont tous les maillons ont une
importance. Si l’un se rompt, il y a problème. Mais, avant tout, l’élément clé
c’est le public. On doit tout faire pour le
12
satisfaire. Le directeur n’est pas là pour
se faire plaisir. Il doit répondre à une mission : permettre aux artistes et au public
de se rencontrer.
Quel projet avez-vous pour l’Apollo ?
L’Apollo est une structure moyenne, dont
le projet principal pour les années à venir
est la territorialité. Notre chance est
d’être en milieu rural, avec un territoire
autour de la Communauté d’agglomération Castres-Mazamet, du Parc Régional du Haut-Languedoc et du Pays d’Autan. Notre rôle à jouer en matière de
développement culturel est de promouvoir la Région et le Département.
Le but est d’irriguer les petites communes alentour qui n’ont pas les
moyens. On peut, par exemple, leur
gérer des spectacles, leur en proposer
« clé en main », faire découvrir Molière
aux enfants des écoles des villages voisins… Dans cet ordre idée, nous avons
aussi un projet éducatif de formations
aux métiers du spectacle. Le Temple Neuf
et la troupe en résidence pourraient servir à accueillir des stages de « fabrication de costumes », en électricité, métallurgie… autant de filières professionnelles enseignées sur place.
Les grandes lignes et les tendances de
la saison culturelle ?
La tendance est toujours à la danse
(notamment dans les écoles). L’Apollo
héberge, évidemment, outre la danse,
le théâtre et la musique, mais aussi les
spectacles vivants comme les contes.
Les temps forts du prochain trimestre
seront la pièce « Etre humain », d’après
la prise d’otage de Neuilly en mai 93 (le
11 avril), « Music hall », un spectacle
musical de chansons françaises, avec le
pianiste de Charles Trenet (le 20 avril),
le récital de Corine Milian, « Soleils » (le
15 mai)… Et toujours les « Cabarets
nomades » en mai, avec, entre autres,
le conteur Rachid Mendjeli.
bul_mazamet_N°39
7/04/06
11:00
Page 11
Infos ... en bref
Un nouveau directeur
à l’hôpital
Calendrier des festivités
• 8 / 9 Avril Kermesse Ensemble Scolaire Jeanne d'Arc
St Jean - Palais des Congrès
• 13 Avril Thé Dansant - Palais des Congrès
• 14 au 16 Avril Tournoi International de Football
JSPM Mazamet / Pont de l'Arn
• 20 au 23 Avril FLORIALES
Palais des Congrès - Espace Apollo - M.Bourguignon
Jardin des Promenades
• 7 Mai Printanière VTT - Base de Loisirs des Montagnès
• 11 Mai Thé Dansant - Palais des Congrès
• 13 / 14 Mai Journées Paroissiales - Eglise Réformée
Palais des Congrès
• Juin Mois des Associations
• 21 Juin Fête de la Musique
Mois des Associations
• 1 au 3 Juin Rencontres ADDA
Espace Apollo - M.Bourguignon
• 3 Juin Globe Trottoir Circus - Kiosque
Jardin des Promenades
• 8/9 Juin Collège Marcel Pagnol - Palais des Congrès
• 8 Juin Spectacle ADACEM
Espace Apollo - M.Bourguignon
• 13 Juin Chorale Jeanne d'Arc
Espace Apollo - M.Bourguignon
• 14 / 15 Juin Collège Bonnecombe
Espace Apollo - M.Bourguignon
• 16 Juin Fête de la MJC - Espace Apollo - M.Bourguignon
• 17 Juin Gala Entrechat – Sophie GASC
Espace Apollo - M.Bourguignon
• 19/20 Juin Club Occitan – Collège Bonnecombe
Espace Apollo - M.Bourguignon
• 23 Juin Gala Atelier 9 - Espace Apollo - M.Bourguignon
• 23 Juin Kosmosicus - Palais des Congrés
• 26 / 27 Juin Art et Couleur d'Autan - Spectacle Théâtre
Espace Apollo - M.Bourguignon
• Expositions de peintures
par l'ADACEM et l'association ART et COULEUR D'AUTAN
L’Hautpouloise
Championnat du Monde de trampoline
à Eindhoven
Septembre 2005
Félicitations à Cécile
Bénazeth et
Elia Gomez qui ont
obtenu le titre de
Vice-championne du
Monde de trampoline
Synchronisé
Catégorie Juniors
▼
▼
Agendas du trimestre
Jean-Louis Dardé, marié et
père de deux enfants, est le
nouveau directeur du centre
hospitalier intercommunal de
Castres-Mazamet (CHIC).
Directeur successivement à
Clamecy, Luchon, Marmande
puis au de C.H.I.C. de Marmande-Tonneins, à l’hôpital Marchant à Toulouse et, enfin, au C.H.I.C. de Castres-Mazamet,
il a pris ses fonctions le 1er mars dernier. Un premier bilan,
partiel, des visites de toutes les unités lui a permis de
constater que le C.H.I.C de Castres-Mazamet bénéficiait
incontestablement de professionnels de qualité, très concernés par leur mission, désireux d’aller de l’avant et conscients
des enjeux auxquels la structure doit faire face. Ce dynamisme explique très vraisemblablement les performances
du C.H.I.C., dont les statistiques d’activité font ressortir un
accroissement sensible de celle-ci en 2005.
Déclaration des impôts 2005
Une nouveauté cette année : Vous recevrez votre déclaration préremplie. Certains revenus, seront déjà imprimés
sur cette déclaration. Il s’agit des salaires, des retraites,
des allocations chômage et des indemnités journalières de
maladie. pour cette raison, votre déclaration ne vous parviendra pas comme d’habitude en février mais au début du
mois de mai. Il est donc inutile de vous inquieter.
Site internet www. ville-mazamet.com
• Nombres de visiteurs par an
Année 2002 (à partir de mai) : 18978 - Année 2003 : 42454
Année 2004 : 50105 - Année 2005 : 74104
• Nombres de visiteurs en moyenne par mois
Année 2002 (à partir de mai) : 2372 - Année 2003 : 3537
Année 2004 : 4168 - Année 2005 : 6175
Permanences CLIC (à partir du 1er janvier 2006)
Au siège du Clic - Lundi toute la journée
Mardi matin - Mercredi après-midi - Vendredi après-midi
CLIC Convivage
9 rue Jean Assemat 81200 MAZAMET
Tél / Fax :05.63.98.68.01
Bulletin Municipal N° 39 - Avril 2006
13
bul_mazamet_N°39
7/04/06
11:00
Page 12
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Services aux personnes âgées
L’ADAR est à
l’écoute
Avec 250 salariés (dont soixante demeurant à Mazamet), l’ADAR est un acteur
social important de l’agglomération. Sise
à Aussillon, l’ADAR, créée en 1972, a
connu un essor considérable, à la hauteur de la charge croissante dévolue à
l’association loi 1901 présidée par Pierre
Escande. Vieillissement de la population
aidant, la structure, composée à l’origine d’une salariée avec un bénévole, a
grandi au rythme de l’intérêt proportionnel pour les services à domicile aux
personnes âgées :
gent les membres de l’association :
« Nous voulons mettre en place de nouveaux services. De même, nous réfléchissons à la mise en place dans les
villages et les hameaux alentour, qui perdent petit à petit leurs commerces, d’activités ludiques ou informatives. »
Par ailleurs, le souci constant de l’ADAR
et de son directeur est « la poursuite de
la professionnalisation des aides à
domicile. Nous allons aussi entamer une
démarche qualité. Mais notre
préoccupation de tous les instants est
d’être à l’écoute des usagers et des
collectivités.»
Avec 220 000 heures d’interventions en
2005, soit 608 heures quotidiennes (et
un budget de 3,5 millions d’euros),
l’ADAR, – qui a connu un passage à vide
en 2003 à cause d’une nouvelle
législation – est devenu un partenaire
incontournable.
Expression libre
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Budget primitif 2006 : timide et sans imagination !
Les vieilles habitudes sont vite rattrapées. C’est en effet un budget primitif dans
la continuité de ceux que nous avons pu connaître depuis le début du mandat
qui a été voté par la majorité lors du Conseil municipal du 27 mars dernier c’està-dire timide et sans imagination.
Après la légère amélioration de l’an dernier (nous avions tellement insisté!) les
investissements, qui permettent de préparer l’avenir, sont revenus à leur plus
bas niveau soit 2,2 millions d’€ si l’on excepte les restes à réaliser 2005 pour
un budget total de 18 millions d’€ soit 12,3% du total.
D’ailleurs, 2 lignes les résument si l’on met de côté les investissements courants
: une pour budgétiser les travaux en cours de la place Olombel qui augmentent
encore de 10 000 € par rapport à mon précédent article pour atteindre 590 000€
ainsi que les frais d’études pour la seconde tranche soit 100 000€ ce qui est
exorbitant rappelons-le.
Une autre pour la poursuite des travaux du Palais des Congrès commencés en
1999 et dont on ne voit pas le bout.
Le centre-ville continue donc son rôle de pompe aspirante au détriment des
quartiers périphériques et des hameaux qui ont pourtant aussi besoin d’entretien,
d’aménagement ou de projets structurants .
Côté fonctionnement et pour aller vite, une analyse exhaustive du budget n’étant
pas possible compte tenu de la maigre place qui nous est réservée dans ce
journal, un « cadeau » de plus aux associations est à relever…Après l’accès au
Palais des Congrès rendu payant à partir du 1er janvier dernier, presque toutes
les associations qui sont environ 140, ont connu une baisse de leur subvention
pour un total de 52 000€ . C’est ce qu’on appelle soutenir le tissu associatif
pourtant si utile à la vie de notre commune !
Petite satisfaction, nous avions tellement insisté sur l’inutilité de la hausse des
impôts l’an dernier que cette année, nous y échappons !
Bien évidemment, nous avons voté contre ce budget.
14
▼
« Les besoins ont considérablement augmenté» , approuve Bernard Escudier, le
directeur et les services avec, au nombre
de six actuellement : aide à domicile (présence, aide matérielle…), auxiliaires de
vie auprès des personnes handicapées
(à tarif réduit), techniciennes d’interventions sociales et familiales (des
«super » assistantes sociales), petit jardinage, garde à domicile (enfants et personnes âgées) et accueil de jour (pour
les malades atteintes de troubles du
comportement).
« Nous sommes particulièrement fiers
de ce dernier service aux malades de
type Alzheimer. Nous en accueillons
douze actuellement » , précise Bernard
Escudier. «Nous réfléchissons d’ailleurs
à sa décentralisation vers les communes
voisines comme Saint-Amans. Notre
ambition est d’aller au plus près des
malades. »
Ce projet fait partie de ceux qu’envisa-
▼
Adar-Agardom
La Ville de Mazamet subventionne en 2006, 127 associations et 2 établissements
publics pour un montant de 805 200€. C’est un budget, certes, important, qui concerne
l’action culturelle et artistique, les clubs sportifs, les loisirs, l’action sociale, et les
sociétés patriotiques, la jeunesse et l’enseignement, l’action touristique. Depuis
plusieurs années, Madame Monteil a évoqué l’importance des subventions versées,
lors de chaque budget primitif, et l’on pouvait craindre qu’une décision de réduction
drastique de subventions soit prise par la municipalité actuelle. C’est chose faite
désormais, puisque de nombreuses associations viennent de voir leur subvention
réduite, parfois de façon importante, au titre du budget 2006 (+ 50 000€ en moins
cette année). J’avais, pour ma part, demandé depuis longtemps qu’une commission
se réunisse pour discuter de ce problème, et pour définir à la fois une stratégie
budgétaire et des critères précis permettant de mieux mesurer l’importance de la
dynamique associative de notre ville, qui, à mon sens est considérable et influence
directement de notre vie économique. Pascal Rouanet, adjoint aux sports, qui a
démissionné de ses fonctions d’élu, avait été, en son temps, chargé de conduire cette
réflexion, et d’en présider la commission. Cela n’a pas duré car Madame le Maire a
renoncé sans nous en donner la raison à mettre en place cette structure, dans laquelle
l’opposition aurait sa place. Je le regrette et je regrette une fois de plus la méthode
employée : pas de concertation réelle avec les présidents d’associations concernés
qui ont appris ainsi qu’on faisait peu de cas de leur avis, de leur dévouement, et de
l’impulsion courageuse qu’ils donnent à notre ville. Madame le Maire nous a donné
le critère essentiel retenu : le nombre d’adhérents Mazamétains au sein d’une
association, autre façon de reprendre sous son plus mauvais angle, le problème de
la « centralité » de Mazamet, évoqué lors du débat d’orientation budgétaire du mois
de mars. Nous ne croyons pas que cette méthode soit la bonne. Nous ne croyons pas
que ce critère retenu suffise à justifier des coupes sombres dans l’attribution de
subventions. Nous demandons la mise en place d’une réflexion approfondie de tous
les élus, concernant le milieu associatif, et une véritable concertation avec les
présidents d’associations.
La démocratie participative, que nous ne cessons de défendre, nous impose un devoir
de discussion avec les responsables concernés.
Luc PICARD
Serge GORIN
« Ensemble pour un nouveau Mazamet »
«pour l’avenir de Mazamet ,rassemblons nous. »
Bulletin Municipal N° 39 - Avril 2006

Documents pareils