avenue country - Western Country Friends

Transcription

avenue country - Western Country Friends
AVENUE COUNTRY
ASHLEY MONROE : The Blade
Ashley Monroe et Kacey Musgraves sont
les deux refuges actuels de la country
music authentique à Nashville. Deux (jolis)
pop. Après un début frileux sur le plan commercial au début des années 2010 qui ne
lui permit pas de sortir un premier album,
Ashley vit sa carrière rebondir grâce à sa
et surtout de Miranda Lambert. Les projecteurs se braquèrent
Ce qui se concrétisa aussitôt par un album solo encensé par la
merciales. The Blade
,
chansons sont assez médiocres et ne valent que pour le vocal
séduisant de la chanteuse. Certes, les slows ne me laissent pas
de marbre comme le mélodieux
. La
bien country
est également très
bon ainsi que
soutenu par la pedal steel guitare et
est parfaite. La deuDix titres au lieu de treize en ôtant les plus modernes nous auraient valu un album quasi parfait.
CARSON McHONE : Goodluck Man
Une pépite de plus issue non pas du Klon-
Jacques
DUFOUR
PEE WEE MOORE : American Outlaw
diatement, Waylon Jennings et Billy Joe
Wee Moore présente cette même manière
de chanter propre à Shaver. Certains iront
. Personnellement cela ne me dérange guère que
Billy Joe Shaver ait un disciple, surtout de cette qualité. Mais
qui présentent toutes un intérêt propre.
, avec une
bonne utilisation de la pedal steel guitare et
sont très typées Jennings.
emprunte à Junior Brown.
et
sont des morceaux rapides qui utilisent
beaucoup la guitare. Celle-ci se révèle particulièrement attractive dans
Eddy.
est un bon rock 'n' roll. Nous avons aussi
du slow (
), de la valse lente (
), une pincée de Mexique
(
) et quelques chansons country plus classiques
(
).
, est acoustique avec simplement la
guitare en accompagnement. Cet artiste venu des Appalaches
commun et il plaira à beaucoup de lecteurs du Cri.
le cas avec le dernier Alan Jackson. Nous avons droit à une lita(et administrative) du Texas est devenue
jamais été sollicité et pour entendre la pedal steel guitare par
chanteur ou musicien… Carson McHone
réalise là son premier album mais sa bioponne ni à St Agrève. Cet album présente une parfaite parité
entre les titres rapides et les titres lents, voir très lents. Trois
chansons sont interprétées dans un registre intimiste avec le
seul appui de la guitare acoustique et/ ou de la pedal steel guitare/ batterie assez actuel mais toujours souligné par la pedal
steel.
me rappelle
dans sa structure.
ne fera pas le bonheur
des danseurs car il comprend plusieurs cassures de rythmes.
Le vocal de Carson McHone est engageant, chaleureux. Cette
artiste ne fait pas de la country déguisée en pop pas plus que
de la country traditionnelle. On la rangera donc dans la catégorie americana. Un nouveau talent à suivre.
CLiNT BLACK : On Purpose
Tout au long des années 90 Clint Black
quatre ballades sont chantées sans conviction. Je suis obligé
de vous conseiller de vous replonger dans les premiers albums
ERiC MiCHAEL HAWKS : Whiskey Highway
mier titre, un country-rock un peu lourd,
ayant lu les antécédents du monsieur. Eric
M. Hawks a été éduqué par la musique de
ZZ Top et des Allman Brothers avant de découvrir la country music plus tardivement.
Quelques années à conduire un camion lui
sons, et je dois dire que ce premier essai de 12 titres est réussi.
Mis à part le rock en ouverture le reste est bien country et fort
varié. Deux ou trois slows bien tendres, quelques country-rock
Duncan).
par exemple est la parfaite
JASON JAMES : Jason James
Encore un nouveau venu en provenance
course aux succès. Black obtint treize n°1
Pour faire encore plus vrai il est natif de
-
que Jackson en récoltait seize dont trois
consécutifs en 1991. Hélas comme Tracy
Byrd, ou quelques années plus tôt Ricky
par le magazine Country Music People
prise, voici que nous arrive On Purpose, un nouvel opus du toujours jeune Clint, quatre ans de moins que Jackson et toujours
coiffé de son inamovible stetson noir. Alors va-t-on retrouver
vingt années plus tard des titres aussi forts que
ou
? En tout cas Black ne pourra
mier titre,
, on
tonk façon Dale Watson baignant dans une rivière de pedal
treize compositions sont originales. Aucune reprise donc mais
nouveaux classiques. Mais de toute façon, des morceaux forts,
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se termine à la George Jones, le hillbilly
respire Johnny Horton à plein nez. Cet album est une véritable
honky-tonk party qui nous donne une idée de ce à quoi peut
Le disque est produit par Keith Gattis, ex-vedette RCA de 1996
et guitariste de Dwight Yoakam.
JEREMY PiNNELL : OH/ KY
Vous aimez découvrir des chanteurs qui
cabane au fond des bois. Une allure de
ou de bûcheron solitaire, loin
du strass et des paillettes de Nashville.
Apparemment il est du Kentucky. Age invé-
Une fois de plus le salut nous vient du
sentée par Chuck Cusimano à la production, comme avec Justin Trevino, la crainte
classique, honky tonk et western swing
sont présents en alternance à chaque étage. Et bien appuyés
Texane a tenu le rôle de Patsy Cline au théâtre durant deux
ans. Il en reste forcément des traces. On pourrait dire que Lisa
siques comme
(George Jones)
ou
.
est un western swing
tonk bien typique qui rappelle Heather Myles ou Amber Digby. A
faits. La voix de Pinnell est attachante, sa manière de chanter
particulière, et il accorde une large part à la pedal steel guitare.
ky-tonks sont bien juteux mais la tendance générale est plutôt
être allé ramasser quelques cèpes. La vraie
ASHLEiGH DALLAS : Other Side Of Town
.
une mouche dans le potage. Mais
meilleur album authentiquement country du moment.
reste le
un cancer. En 2015 arrive la bonne nouvelle du mal en rémis-
jolie petite frimousse et semble venir nous
pour la chanter. En seulement dix titres il résume beaucoup de
Tamworth, en Australie, ville célèbre pour
son festival international. Son père et son
grand-père étaient musiciens. Initiée au
il avait commencé avec le positif
. Hayes
possède un vocal chaleureux et bien country. Il mérite de ne
pas être oublié. Cet album réussi est là pour ça.
BRACKEN HALE : Lost Gold
la guitare acoustique, de la mandoline et du banjo. Sa voix est
encore juvénile mais juste et bien agréable. Les treize compo-
Autant
En Emporte Le Vent. Bracken Hale est-il
le nouveau cowboy chantant des années
2010 ? Eh bien pas du tout. Certains
connaisseurs auront fait le rapprochement avec un groupe présent en 2007 au
majorité des tempos moyens. Seuls un country-rock en ouverla mandoline et la steel sont présents mais assez discrets. Un
déplaisant pour autant. Pas vraiment indispensable.
PAT GREEN : Home
Ce chanteur Texan, né à Waco en 1972,
cé quelques chansons au Billboard avant
Hale est le chanteur de cette formation au style énergique. Il
Gary P Nunn, Chris Wall et Danni Leigh. Ce premier album solo
commence assez fort avec un bon honky-tonk,
. Mais ensuite la musique de Bracken Hale devient assez
indolente. Il faut attendre le septième titre pour sortir de la torpeur ambiante, avec
puis
Ses derniers essais étaient bien modernes
Home se recentre sur une country non pas classique mais nettement moins
. Seulement deux ou trois titres sur les
treize peuvent être situés entre une country moderne et une pop
décoiffe arrive avec le fougueux rock 'n' roll
. Mais le pourcentage de la côte était peut-être trop élevé et
et le léger
. Hale est plus à ranger dans la catégorie Don Williams que dans celle de Dale Watson.
GEORGE STRAiT : Colrd Beer Conversation
Un nouvel album de George Strait ou
soutenir des chansons plutôt agréables comme
important car se sont les deux locomotives
. Pat nous sert deux
morceaux assez rock avec
et
, contre un seul slow,
.
de nombreux amateurs de country contemporaine.
WADE HAYES : Go Live Your Life
ouvrage du grand blond a reçu un Cri du
Cœur dans notre dernière édition. Voici le
nouveau CD de son aîné de six ans. Oh
de bien révolutionnaire chez le Texan. Pas de prises de risque.
en retrait par rapport à ses confrères de
classique, parfois pépère, mais somme toute rassurante par les
temps actuels. Toujours de qualité cependant, avec ce vocal
lents albums dans le registre des néo-tradi-
. Et
pu égaler le succès de son premier simple
et seul n°1,
, un
-
est un pur western swing qui semble issu de ses preque
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soit une sorte de
AVENUE COUNTRY
MARTY STUART AND HiS FABULOUS
SUPERLATiVES : Saturday Night
Même si Marty Stuart ne passe plus sur les
radios américaines depuis une quinzaine
Don Williams et que George semble particulièrement apprécier.
, et aussi le
désormais habituel country avec accordéon
, et
nouvel album est attendue avec impatience. On aime particulièrement sa country énergique qui res-
tonk,
?), alors que le rock
devrait être
est même encourageant et devrait plaire à tous les amateurs
par ses excellents Fabulous Superlatives, le natif du Mississippi
TONY LUNDERVOLD : From The Ranch To The Rodeo
possession de son art et déboule, bille en tête, avec deux bons
et
-
pseudonyme permettant aux programmament dû au fait que sa musique a peu de
vold chante simplement sa vie de cowboy
vez rencontrer sur scène dans le saloon le plus proche de chez
général est assez calme mais il y a quand même deux ou trois
country rapides. Et surtout un bon honky-tonk swing. Rien de
avec un troisième titre qui est une reprise en rock du classique
que Marty condescend à baisser le rythme. Il était temps, on
avait failli se mettre dans le rouge. On repart en honky-tonk
avec
revoici déjà un autre déguisé en honky-tonk avec une guitare
diabolique,
vingt ans ! On freine à peine avec
, pur honky-tonk. Changement de style avec le huitième titre qui est une
sorte de gospel lent. Retour au rock avec une ambiance bayou
façon Creedence pour
tée au
avec
. Le dernier morceau est forcément un…
de mandoline dément. Qui de nos jours est en mesure de nous
soirée passée au honky tonk du coin.
AMAYA ROSE : Timing
Voici une nouvelle venue que je découvre
prénom original et charmant, elle a la parrienne, pure et sensuelle ! Quand je vous
du
lourdingue. Je vais peut-être me glisser le dernier
Kacey Musgraves pour calmer mon adrénaline…
Oui, nous avons de bonnes raisons de croire au maintien de
la country classique avec des interprètes du calibre de Jacob
KRiSTYN HARRiS : Down The Trail
En 2012 Kristyn Harris, une jeune Texane
de dix-huit ans, présentait son premier
album, Let Me Ride, sur lequel se succédaient valses, yodels, western swing et
bien sûr des chansons typiquement country
AND western. Trois ans plus tard Kristyn
offre sa nouvelle œuvre dont la pochette
est fort attrayante. Ce que le Cri en noir et
avec les Time Jumpers au côté de Vince Gill vous en saurez
traditionnelle comme dans
, ma
car son vocal est riche en nuances. Timing
tomate.
JACOB TOVAR & THE SADDLE TRAMPS
Une pochette sympathique pour cet artiste
inconnu originaire de Tulsa, Oklahoma.
Tovar est-il un raccourci de Tovaritch, cachant des origines russes ? En tout cas
ce chanteur souriant a bien compris la
manière de chanter la country traditionnelle
Williams. Son vocal nasillard évoque aussi
Wayne Hancock. Quand on prétendait que la country était le
bien swing tout comme
et
dans le western swing
que dans le très rapide
swing
tout en douceur. Le
-
LORi YATES : Sweetheart Of The Valley
Black, voici celui de Lori Yates. Mais si ceux
des deux stars précitées étaient espérés on
ne peut dire que celui de cette Canadienne
de Toronto était attendu. En effet qui se
souvient que Lori Yates avait sorti un album
pour lui répondre. La façon dont il interprète
(Lefty Frizzell),
(Ernest Tubb)
et quelques originaux complètement dans le ton comme
ou
.
ainsi
. Des alpages du Tyrol
du classique
. Belle prouesse vocale. Le
fait de vous dire que cet album aurait beaucoup plu à notre ami
qui pleurait dans sa bière au honky-tonk du coin, essayant de
noyer son chagrin. Quelle parfaite illustration que ce
où le chanteur se désole sur le sort de ce
Tonk
tonks aux rythmes plus joyeux pour savourer pleinement cet
(Cindy Waler),
. Kristyn
chez Columbia ?
était
pourtant excellent et offrait quelques country-rock appréciables.
Guy Clark ou Matraca Berg. Les musiciens étaient
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Il y avait pourtant une excellente reprise du
de Patty Loveless. En 1994 on reparle de Lori Yates avec un
projet impliquant deux membres du Band. Puis silence total sur
RANDY ROGERS & WADE BOWEN :
Hold My Beer Vol.1
Wade Bowen et Randy Rogers sont deux
piliers de la scène texane. Leur réunion ne
doit pas engendrer la mélancolie comme le
honky-tonk que
Harris ou Deana Carter. De la country empreinte de douceur
soutenue par un bon son de guitare et une pedal steel omnideux titres bien rythmés, presque country-rock,
, dans lequel elle cite Johnny Cash, et
. Dommage que cet album (que je vous recommande si vous
appréciez Kacey Musgraves) ne soit pas mieux équilibré. Lori
STEPHANiE URBiNA JONES : Fiery Angel
La séduisante et talentueuse Stéphanie
Urbina Jones a déjà plusieurs albums à son
quée en 2013 au Country Rendez-Vous de
Craponne. La native de San Antonio, Texas,
a aussi exprimé ses talents au Mexique, en
du
de George Jones avec de belles envolées de
avons encore
et
. De la country music bien traditionnelle ?
, qui est
propos. Cet album est country de part en part et bien dans le ton
de ce qu'offraient Moe Bandy et Joe Stampley dans les années
la musique festive.
et
sont de solides honkytonks, le second bien énergique. Les six autres titres sont des
-
Japon. Fiery Angel sort cet automne avec
grands classiques de la country… Un album honnête, plaisant,
mais pas renversant.
tiste originaire de Charleston, Tennessee,
déjà vétéran mais inconnu de nos services,
est un honky-tonk fougueux. Je me suis dit
rée sympa au saloon/ bar local dans une
ambiance à la Dale Watson. Las, ce titre,
éclipse totalement les jeunettes propulsées dans les charts par
les écuries de Nashville du genre Jana Kramer ou Kelsea Ballerini. Certes, sa country est bien moderne mais son vocal est
dominateur et ne se trouve pas engluée dans un magma sonore
comme le
nous le propose. Et elle maîtrise à la perfection la country classique comme elle le prouve dans le slow
de
. Une des plus belles
versions réalisées à ce jour de ce grand classique, et elles sont
pourtant nombreuses. Les fans des Mavericks apprécieront
particulièrement trois chansons latino avec cuivres,
et
. Une très grande artiste
que cette réalisation soignée va aider à imposer dans le milieu.
ALMEDA BRADSHAW : Lovers, Wives & Mothers
Voici une autre cow-girl, un peu plus âgée
que Kristyn Harris, puisque résidant avec
son mari dans un ranch du Montana, sur
la Yellowstone River, où ils élèvent des
vaches et chevauchent toute la journée.
Le style est fort différent, beaucoup plus
dépouillé. Envolés les yodels et les western
slows, ballades et country paisible toutefois bien appuyée par le
teur.
apporte une pointe de tex mex et
Emma Jean Watkins est du format outlaw/ swamp. La voix est
chaleureuse et agréable, et un chanteur qui compose une chanson sur son chien,
, et qui pose sur la pochette
entre sa guitare et son ami à quatre pattes, ne peut que nous
paraître sympathique. Mais pour le reste on est un peu déçu.
ALABAMA : Southern Drawl
en tant que lecteurs assidus du Cri, rappelons que le groupe Alabama est le plus
cèdent dans une ambiance calme de country acoustique. Les
chansons sont longues, trop, souvent au-delà de cinq minutes
nutes pour aller fermer ma cabane au fond du jardin et quand je
joli score, non ? Les quatre musiciens ont
nous des fameux
… Des titres souvent
des textes. Bien que la langue anglaise nous permette de capter en général le sens des chansons mieux que si elles étaient
moi, aussi le manque de diversité et de morceaux rapides rend
invitez pour une soirée au coin du feu et qui sort sa guitare pour
quelques chansons devant la cheminée. Pas plus.
AMANDA CEVALLOS : Got Me Where You Want Me
Cevallos ne met pas en valeur le joli minois
de celle qui fut un temps enfant modèle,
une enfance passée à Houston, Amanda
Got Me Where
You Want Me, au titre racoleur, ne propose
En 2003, lassés des tournées interminables à travers les Etats
Unis, Jeff Cook, Randy Owen, Teddy Gentry et Mark Hendon
décident de se retirer et posent une dernière fois devant leur
retour. Les trois cousins (Owen, Cook, Gentry) sans le batteur,
un son plus proche de Flynville Train ou des Kentucky Headhunters que du classique Alabama. Il semble avoir été réalisé
en public pour une ambiance country-rock sudiste. Les douze
titres suivants plairont certainement à tous ceux qui ont suivi les
sur Lyon Première 90.2 FM, le dimanche de 20h à 22h
(www.lyonpremiere.com)
Et dans le Web Bulletin : www.countrybulletin.free.fr
Le Cri du Coyote n°147 page 12
AVENUE COUNTRY
Conway Twitty.
sonne très Mavericks
sensualité caractérise
interprété en style crooner/ jazzy avec Lorrie Morgan. Julie London serait admirative.
et les harmonies vocales qui ont beaucoup contribué au succès
la ballade
le plus attachant des quatre slows.
est
la chanson la plus typiquement estampillée Alabama.
et
sont des country bien conformes au style du groupe. Le funky
ne déparerait pas sur un album
de Toby Keith ou Hank Williams Jr alors que le moderne
conviendrait parfaitement à Lady Antebellum avec
ses choeurs entêtant. On retrouve un court instant la fameuse
le dynamique honky-tonk
très classique de
. Place à la country
chan-
Willie Nelson est présent pour le bien country
. On est
heureux de retrouver la trop discrète Crystal Gayle pour le slow
et à la sortie je suis bluffé par la diversité de ces duos le plus
Southern Drawl
-
JONATHAN PARKER & THE BEL-AiRES :
joueront jamais mes chansons à Nashville.
Et pour cause, la musique de cet artiste
originaire de Caroline du Nord, est fortequi se soucie encore de Waylon à Music
City ? Pour nous, lecteurs du Cri, une musique snobée par les radios commerciales a de fortes chances
disque de T G Sheppard…
WHiTNEY ROSE : Heartbreaker Of The Year
Oh la belle fonction de chroniqueur de
disques country ! Dans chaque fournée
de nouveautés alimentant le nouveau Cri
à paraître se cachent régulièrement deux
ou trois charmantes interprètes insoupçonnées. Whitney Rose en est le parfait
exemple. Cette jeune Canadienne a réussi
trement qui se sont déroulées à Toronto sous la conduite à la
hony-tonk
ou les slows
ou
titre en duo avec la belle brune. Et cette collaboration ne se limite pas à quelques mots racoleurs sur une pochette de disque.
60. Notamment le duo sur le
des Ronettes (1963)
est délicieux. Et que dire de la reprise de
pas un imitateur. Par contre
et
sont bien
une énergique reprise de
.
Encore un artiste à découvrir.
T.G. SHEPPARD : Legendary Friends
On se plaint depuis quelques années que
une rivière de pedal steel guitare ? Absolument divin. La pludes Mavericks, ne serait-ce que pour la présence de Malo dans
assez suave. On pense parfois à Julie London, parfois aussi à
pourtant pas nouveau. On a tendance en
Europe à vouloir comparer la musique des
artistes commerciaux actuels avec ceux qui
les Cash, Haggard, Jennings, Owens… Et
listes illustrée par les Randy Travis, Yoakam, Chesnutt. Mais si
côté des noms précités qui focalisaient notre intérêt, cohabide ranger dans la catégorie variété/ pop. Et T.G. Sheppard en
fait partie tout comme Earl Thomas Conley, Billy Joe Royal,
Charlie Rich, Glen Campbell, Kenny Rogers ou Dolly Parton
à une certaine époque évoluaient dans un genre qui était bien
éloigné des
de Boxcar Willie qui triomphait en Euest riche de quatorze duos (un rapport ?) enregistrés avec des
artistes qui lui étaient contemporains. Nous avons quelques
reprises mais aussi beaucoup de compositions de son épouse
Kelly Lang, présente également en duo avec son mari car chan-
outre le Hank Williams précité, la ballade très traditionnelle
. Un album au climat très
pour les
connaisseurs, et la voix de Whitney Rose est charmante.
RODNEY CROWELL : Tarpaper Sky
Rodney Crowell vient de publier cet été le
deuxième volume de ses duos avec Emmylou Harris. Il a néanmoins pris le temps de
sortir un nouvel album solo. Avec une carsion à faire. Rodney ne fait pas de musique
pour les radios commerciales. Comme
pour ses productions précédentes le menu est varié. On passe
du rock and roll (
) à la berceuse acoustique (
, chanter le blues dans
, être
nostalgique et tendre dans
et
. Et nous avons de bonnes chansons country bien sympathiques (
-
Country Citation
onze ans. La présence de chanteurs disparus, comme Conway
Legendary Friends a été
gospel avec les Oak Ridge Boys en choristes. Très réussi. Surprenant de retrouver Jerry Lee Lewis. Un bon petit rock,
, que pourrait reprendre notre ami Paul Mac Bonvin. Le
toujours émouvant
de Kristofferson ressuscite ( ?)
Le Cri du Coyote n°147 page 13
, Trad Laurence Viallet, Belfond, 2007, p9