AOUT 2007 page 1 Fondé en 1956, créateur du Trophée
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AOUT 2007 page 1 Fondé en 1956, créateur du Trophée
AOUT 2007 page 1 Numéro 15 Fondé en 1956, créateur du Trophée César Giron (meilleure faena de la feria pascale) et du prix Cyril Colombeau Président : José Caparros (06.80.23.60.08) Siège : 14 rue Sauze 13200 ARLES Vice-présidente : Evelyne Lanfranchi (06.86.27.46.00) Secrétaires : Emilie Tardieu, Faustine Théret (06.18.64.60.64 / 06.10.94.85.69) Trésoriers : Jean Luc Caparros (06.62.21.01.66) Eve Sileste (06.09.99.07.67) EDITORIAL DU PRESIDENT Bonjour à tous, ce journal a été long à sortir, tous les acteurs se sont un peu reposés après le voyage à Barcelone et ses émotions taurines. Pour moi, j’ai regretté de ne pas être avec vous. Vous savez tous quelle a été la course aux billets et je n’en pouvais plus t’entendre parler de Barcelone !Mais avec le cœur j’étais avec vous et en plus la vice présidente et Graziella me donnaient des infos toro par toro. Ma grande joie a été la réussite de ce voyage, vos remerciements et les marques de sympathie et d’amitié qui me vont droit au cœur. Merci à tous. Le prochain voyage est organisé pour la Feria de Salamanque, je serai parmi vous et j’espère qu’il sera aussi une réussite grâce à votre confiance et à la bonne ambiance que vous savez créer. Mais avant nous avons le Rincon des prémices du Riz dans la Cour des Podestats où nous vous retrouverons pour la Charla Taurina et ses invités. Nous remettrons le prix César Giron 2007 au maestro El Juli le vendredi 7 après la corrida. Le samedi sera consacrée à Nimeño II, après la tertulia vous pourrez diner sur place et assister à la soirée animée par les Chiquillos, film, photos, débat… Nous assurons cette année la présidence des Clubs Taurins réunis de la ville d’Arles et cela représente beaucoup de travail en plus, mais cette union est très importante pour l’Aficion et les clubs vous donnent deux rendez-vous : le dimanche 2 septembre aux corrales de Gimeaux après la tienta une conférence sur le Cheval de Piques et une exposition toute la s semaine et le Samedi 29 septembre une fête des clubs taurins réunis toujours aux corrales avec spectacle taurin et repas dansant. A suivre ensemble ! Abrazo JOSE ! VOYAGES Salamanque 5 jours du 12 au 16/09, départ le mardi 11 à 21 h devant la bourse du travail à Arles, retour le lundi 17 dans la journée. 5 nuits d’hôtel avec petit déjeuner, 5 places de corrida numérotées, aller retour en car et navettes hôtel-ville, visites de ganaderias (Palla, Justo Nieto) comprises. 500 euros pour les membres, 550 pour les extérieurs. Il reste des places, s’inscrire rapidement. DATES A RETENIR pour 2007 - Septembre Feria du Riz : Rincon consacré aux 30 ans d’allternative de Nimeño II - Du 12 au 16 Septembre : voyage à la Feria de Salamanca pour la feria - Vendredi 12 Octobre : soirée de la section Chevaux : Les Chevaux du Vercors - Dimanche 14 Octobre : bourse équine et taurine (nouveauté) quartier Trinquetaille - Vendredi 9 Novembre : soirée des Chiquillos Le Toro de Combat maison de la vie associative 18h30 Arles - Vendredi 4 Décembre : Chiquillos – Les Toreros français ont une Histoire : Premier épisode Les Pionniers 1994-1970 Le coin des ronchons. Par Paquita de la Uz Hola ! Soy Paquita, aficionada a los toros ! Las noticias sont muy nombreuses, la temporada est rica : Dos franceses en la corrida de la prensa a Madrid, los dos Castella y Bautista se partagent el trofeo avec le Roi et la puerta grande de Sebastien, une nouvelle étape pour le Toreo gallo !Este año VIC était sur Mer.Me gustaria ver en Arles los novillos de Adelaïda Rodriguez, sont’ils muy caros ?La Feria del arroz est une feria de régime, sans sauce, sans sel .Vamos a ver ! Côté Toros, se détachent en corrida un grand lot de Jalabert à Orthez et un lot de Margé à Mont de Marsan et Cebado Gago à Santander. Des Toros sérieux, pattes y pitones, enhorabuena ! Côté novillos en Francia, deux bons Hoyo de la Gitana a Istres, des Laugier percutants et encastés à Tarascon, dans El Sur Oueste empiezan las novilladas serias.Côté plaza, un effort à Istres, mais peut mieux faire encore, mais réelle participation des aficionados locaux. Béziers se spécialise dans les mano a mano y Nimes annonce los Miura et le duel de los Principes : José y Sébastien. En Barcelona el 17 de junio la Fiesta a fait un pas de gigante !. Paquita LES VOYAGES : inscrivez-vous auprès de José 0680236008, Evelyne 0686274600. ENTREES AUX CHIQUILLOS : s’adresser à Elodie (0620522781) et Eve (0609990767), prix réduit pour les voyages et festivités. VOS EMAILS nous intéressent, merci de nous les envoyer par notre nouvelle boite email [email protected] LES CARTES : certains d’entre vous ne sont pas à jour de leur carte 2007, vous pouvez vous adresser un chèque de 15 euros au trésorier Jean Luc Caparros 7 rue Mirabeau 13200 Arles qui vous enverra votre carte à domicile. LE MOT DU TRESORIER : Chers adhérents, malgré la relance du dernier journal, certains d’entre vous n’ont toujours pas acquitté leur carte 2007 et nous avons pris la décision en bureau de vous envoyer votre dernier journal, nous avons beaucoup de frais postaux pour maintenir le lien entre nous tous, nous demandons juste un petit retour par chèque. Votre carte vous permet d’avoir des prix réduits pour les voyages et manifestations du club. Nous pensons que cela est un oubli et que vous allez vite nous rejoindre. Je vous remercie de votre confiance. Sentiments taurins. Jean Luc Caparros. Un solo, des soli Par Jacques Lanfranchi UN SOLO, DES SOLI « Si tu n’es pas polémique, tu n’es personne dans la vie » Camaron de la Isla. Madrid- Dimanche de résurrection 2004- un contre six Morante de la Puebla. Ce premier rendez-vous manqué dans le Coso madrilène précédera de quelques mois, la maladie, et une retraite. Le temps de soigner l’affection : déprime, schizophrénie… qu’importe, le Maestro était parti dans sa bulle avec un aller simple. Après maints traitements et thérapies diverses, Morante reviendra pour une belle temporada 2005, la meilleure de sa carrière. Quelques années lumière et apoderados-échecs plus tard… Madrid : 6 juin 2007, corrida de la Beneficiencia, un contre six Morante de la Puebla. Raphaël de Paula, affublé d’une barbe céleste, double corona (Cohiba , Partagas ?) vissé au bec, télépathe dans le callejon avec son poulain. Gnome claudiquant, dans son costume clair, tout l’art de la race calé. Un autre gitan Antonio José Jimenez Jimenez « El Lili », peon de confiance, veille en piste, en costume de lumières, plus pragmatique. Jusqu’au cinquième toro les revisteros patentés auront certainement noté des détails, quelques effluves et éclairs de style, fragrances et autres séquences notables. Pris dans un volterete impressionnant par le pensionnaire de Sorando, le Maestro verra la corne lui ouvrir le front de la base du nez aux cheveux comme l’évêque signe ses ouailles pour une confirmation. Certainement que le statut de pénitent « nazereno de la Virgen de Granada » patronne de son village ou le lieu de son premier tendadero de convalescent « Finca Rancho del Rocio » furent des protecteurs d’ordre divin pour éviter la tragédie. Vingt minutes plus tard, balafré, transfiguré, il affrontera le dernier toro de Nunez del Cuvillo dont un exemplaire, deux semaines plus tôt lui avait permis d’ouvrir la Porte des Princes à Séville. Morante va toréer, banderiller pour lui, pour nous, la bulle était entrouverte. Deux séries de naturelles de face devant le tendido 7 verra une partie de ce dernier se lever, le Roi d’Espagne aussi dans sa loge. Un type gueulera « Morante tus huevos » Raphael Morante, le père pleurera, Rafaé acquiescera d’un air entendu, quand l’avis sonnera, philosophe. Deux entrées a matar : une oreille de plusieurs tonnes, les larmes de Morante dans les bras de « El Lili ». Morante, ambassadeur de la Puebla del Rio, raro, hétérodoxe, avait conquis le conclave madrilène après l’aristocratie sévillane. Après les esthètes, les gardiens du Temple rompaient. « Il faut que la Tauromachie garde de son émotion, de sa passion, c’est grâce à çà que nous sauverons la Fiesta » Juan Murillo Pedrote, président de palco sévillan. ( In toros n°1802-1803) Brindis d’un torista Jacques Lanfranchi 10 juin 2007 Quelques jours plus tard, Rafael s’en va et Morante aussi, Pour quelques temps nous l’espérons, NDLR Mon premier VIC ! par Eve Sileste Cette année pour la première fois de ma vie, je suis allée dans le Sud-ouest, plus précisément à Vic Fezensac pour y suivre la Feria. J’ai logé dans un gîte en compagnie d’autres membres du club dont notre coach Evelyne et notre chef de tertulia Jacques Lanfranchi et une autre chiquilla Manon..La pluie a été avec nous du début à la fin et nous avons commencé la feria le samedi matin par une novillada reportée au lundi matin. Aux corrales je suis allée voir les beaux toros avec leurs belles cornes et j’y ai rencontré Julien Lescarret et son ami le novillero El Santo. Grâce à la gentillesse des jeunes du Club Taurin Vicois (que nous avions invité sur Arles en 2006), j’ai pu regarder ma première corrida vicoise dans le callejon et à ma plus grande surprise en compagnie de Julien Lescarret et Julien Duseing « El Santo », un moment inoubliable. C’est vraiment quelque chose de regarder une corrida en compagnie de deux maestros. Dommage que la corrida fut faible car voir et entendre comment un torero regarde une corrida, c’est quelque chose ! Le dimanche matin , corrida concours avec mes deux favoris : El Fundi et Julien Lescarret. Fundi a coupé l’unique oreille de la matinée à son premier et un peu triché à son second, Luis Vilches a été transparent et Lescarret a été bien avec son lot très faible. L’après midi n’a pas été fameux aussi, c’est dommage il y avait de bons toros (les Margé). Quand aux toreros, ils n’étaient pas au mieux à part Fernando Cruz à son second. La seconde soirée a été aussi chaleureuse que la première, et nous nous sommes faits des contacts auprès des jeunes de la région. Lundi matin, novillada. Il y avait de bons toros (Adelaïde Rodriguez) et les jeunes maestros avaient envie de faire plaisir, et ils l’ont fait malgré les très mauvaises conditions (pluie, vent et boue) mis à part Marco Leal qui a eu des difficultés. L’après midi Padilla remplaçant de Ferrera était ailleurs, Lopez chaves n’était pas en forme et Mehdi a mal tué son premier après une bonne faena et n’a pu tuer son second qui est rentré vivant ! POTINS DE CHIQUILLOS C’est les vacances ! … Entrée aux CHIQUILLOS par Marion Suc et Vincent Gu eyraud Nous voilà entrés aux Chiquillos, la 1ere chose frappante est la gentillesse, l'ambiance familiale et conviviale de tous les membres; c'est ainsi que nous pouvons aborder et préparer les prochaines conférences et réunions. Chacun participe, améliore, corrige tout ça autour d'une table. A tout cela s'ajoute le plaisir de donner son propre avis sur tel ou tel torero, tel ou tel ganaderia. Tout le monde s’enrichit grâce aux opinions de chacun. C'est maintenant avec hâte que chacun attend le lundi pour la prochaine réunion. A notre arrivée, l'accueil a été très chaleureux de la part de cette équipe, ce qui a facilité notre intégration et surtout notre amitié les uns envers les autres. Si cette expérience intéresse encore des jeunes n’'hésitez pas à nous rejoindre car comme dit le proverbe: «Plus de fous on est, plus on rit." 24 heures de Folie par Margaux Laugier envoyée spéciale à Barcelone Heure du départ : 5h du matin, dimanche 17/06/07 à Arles. Heure d’arrivée : 5h du matin, le lundi 18/06/07 à Arles. Nous avons passé 24 heures sans dormir pour aller voir le retour du grand Jose Tomas, qui d’autre que le club taurin Paul Ricard pour être autant aficionado ? En tout cas à l’aller l’ambiance fut plutôt bonne, un peu dans le cirage mais ça allait ! Là-bas, le groupe s’est séparé, certains sont allés aux arènes tandis que les autres ont continué leur chemin jusqu'à « las Ramblas » ! Vint alors le moment de la corrida ! Les émotions furent à leur comble grâce à ce cartel mémorable ! Les frissons étaient indissociables de la peur (la bravoure de Jose Tomas) ou de la joie (l’artistique de Cayetano), des sentiments incompréhensibles !!Puis, vint l’heure du départ, durant la première demi-heure tous parlaient de ce qu’ils avaient vu, la tertulia incontournable de Jacques eut lieu dans le bus ; lors de la seconde demi-heure, ce fut le silence total tout le monde était parti dans le pays des rêves retrouver le merveilleux souvenir de cette corrida mémorable ! Je ne l’avais jamais vu pour de vrai par Grégory Boyer, notre benjamin 6 nobles toros de la ganaderia Nuñez del Cuvillo (l’un fut primé d’une vuelta al ruedo) pour: Finito de Cordoba : Ovation et Silence,José Tomàs : Oreille et deux oreilles Cayetano : Deux oreilles et deux oreilles Finito de Cordoba (Bleu nuit et or) fit une très bonne faena à son premier en y mettant de la profondeur et de la classe, il laissa échapper le trophée aux aciers. A son second décasté il ne put rien lui tirer. José Tomàs ( Bleu de la majorité à l’assemblé nationale et or) lui pour qui la plaza était pleine en ce jour du 17 Juin 2007, le retour du maître était arrivé et le voila en piste pour une première faena des plus alléchantes, il nous servit des longues naturelles pleines d’émotions. Il conclu par un bajonazo qui lui fit certainement perdre un trophée. Au deuxième toro il débuta sa faena par des statuaires au centre du ruedo, une de ses spécialités qui fit lever toute l’arène. Après une faena comme il en a le secret, conclue par 5 manoletinas qui ont fait surgir des arènes les TO RE RO, TO RE RO, il tua d’une épée à un tiempo et coupa les deux pavillons de son adversaire. Cayetano ( Bleu mer de Guadeloupe et or) n’était pas venu ici pour une simple figuration, après le quite au toro de José Tomàs on savait que Cayetano était en forme. Il tira le meilleur sorteo de l’après midi avec un toro primé d’une vuelta al ruedo après une grande démonstration de noblesse. Il nous servit deux faenas des plus profondes, en ayant des détails de José Tomàs de temps en temps. Il conclut avec deux bonnes épées qui lui valurent deux oreilles à chaque toro. Les maestros José Tomàs et Cayetano sortirent en triomphe des arènes de Barcelone. Un après midi dans les arènes de Tarascon par Coralie Martinez Dimanche 24 juin, sous un soleil de plomb, nous nous retrouvons aux arènes de Tarascon. Dans nos pensées : Pierrette Laugier., notre doyenne. Après l’entrée de Joao Ferreira, Marco Léal et Roman Perez, un moment de silence en son hommage plonge les arènes dans une émotion visiblement perceptible. Puis la novillada suit son cours, et les novillos de Patrick font impression : très belles cornes, tout en muscles qui me rappellent par leur présentation les toros de la corrida du lundi de pâques (impressionnants). Des novillos qui se prêtent bien aux piques et aux passes (2 vueltas al ruedo) pour des novilleros qui s’arriment (5 oreilles)… Que demander de plus ? Surement l’absence de cette volereta qui vaudra à Roman Perez une blessure à la cuisse et l’obligation de laisser son dernier toro à Joao Ferreira. En bref, belle après midi taurine où l’on se réjouit de voir Patrick et sa petite famille lors d’une vuelta sous les applaudissements du public. AOUT 2007 page 2 Numéro 15 Fondé en 1956, créateur du Trophée César Giron (meilleure faena de la feria pascale) et du prix Cyril Colombeau Président : José Caparros (06.80.23.60.08) Siège : 14 rue Sauze 13200 ARLES Vice-présidente : Evelyne Lanfranchi (06.86.27.46.00) Secrétaires : Emilie Tardieu, Faustine Théret (06.18.64.60.64 / 06.10.94.85.69) Trésoriers : Jean Luc Caparros (06.62.21.01.66) Eve Sileste (06.09.99.07.67) Nos peines et nos joies par Evelyne Lanfranchi Monleau, On ne peut passer sous silence la disparition de trois de nos fidèles membres en cette année 2007. Tout d’abord Bébert Clavel, notre ami de toujours qui avait confié ses souvenirs lors d’une soirée mémorable organisée par les Chiquillos sur le Toréo comique, puis notre doyenne Pierrette Perrino Laugier s’en est allée doucement en surprenant tout le monde un beau dimanche de fête des pères, un certain 17 juin et il y a peu de jours notre ami Robert Lebre, l’un de la bande des six, fidèle parmi les fidèles aimant nos voyages et nos fêtes ! Nous pensons à vous et à vos familles, qu’elles soient assurées de notre profonde amitié. Nos joies reposent surtout sur nos Chiquillos dont le groupe ne cesse de grandir et je rassure tous les parents qui hésitent encore à laisser venir leurs enfants, ils ont tous réussi leurs examens, pour certains avec mention ou passent dans l’année supérieure, Aficion peut rimer avec ambition et réussite, en tout cas on peut aussi parler d’affirmation de soi ! Un micro à la main à 15 ans devant une centaine de personnes, plus pour leur participation à des tertulias, cela aide à l’épanouissement de la personnalité. Les séances de travail de recherche pour les prochaines conférences animées par Elodie et Eve laissent présager que notre club sera dans de bonnes mains. Notre joie est aussi d’avoir un président dévoué et courageux, car le mundillo des clubs est aussi dangereux que les encierros de Miura ou de Dolores Aguirre. Merci José. Bomdia, par Elodie Fromin, Comme vous le savez peut-être, je suis passionnée de tourada, des costumes d’époques des rejoneadors et du formidable courage des forcados. Chaque été je voyage au Portugal en suivant les équipes de forcados qui viennent en France. Dés le 22 juin dans les arènes d’Istres j’ai ressenti de grands moments d’émotion grâce aux toros de la ganaderia Fano, de belle présentation, forts et violents, ainsi la courageuses prestation des forcados de Tomar. La porte de l’infirmerie s’est ouverte à plusieurs reprises. Bras, jambes n’ont pas résisté aux formidables pegas. Ils ont même refusé les tours de piste estimant ne pas avoir réussi à arrêter le 4 et le 5 ième toros. Quelle passion, j’en ai encore des frissons. Les trois cavalières ont été moins spectaculaires, Patricia pelen effectuant quiebros, banderilles à deux mains sur un jeune cheval-torero né chez elle à Boulbon. La course mit en évidence la rivalité qui oppose les deux portugaises Ana Batista et Sonia Matias. L’une est plus classique, raffinée, la seconde plus spectaculaire. Toutes ont été méritoires face à ce bétail Souvenirs, souvenirs par Jean Claude DUFAU Une vie d’aficionado est faite de souvenirs qui surnagent comme des ilots au fil des temporadas. Chacun de nous conserve donc en mémoire des moments chargés d’émotion. Pour ma part, j’ai gardé quelques faits vécus au sein du Club Taurin Paul Ricard d’Arles qui à l’origine se nommait Club Taurin Ricard. Le 27 février 1959 c’était l’inauguration du nouveau siège situé au restaurant du Velay, rue favorin. Il y avait un « plein absolu » et le président René Allegre recevait avec sa gentillesse coutumière les invités parmi lesquels se trouvait Luis Muñoz. Il n’était d’ailleurs pas venu seul, Pierrette Le Bourdiec à la veille de partir au Portugal était présente avec son apoderado. L’ambiance était chaleureuse et détendue. Cette année là à l’occasion du Salon de l’Agriculture un stand fut monté par la Société Ricard à paris et les visiteurs médusés découvrirent nos biou et nos cavales. Charles Privat, maire d’Arles fut du voyage ainsi que Jean Héritier, président du syndicat d’initiative. Il y eut bien sur des discours d’ailleurs bien arrosés ! Chaude ambiance ! Le Club taurin Ricard d’Arles présidé par René Allègre fêta le 14 juillet 1961, en recevant au domicile du président et de son épouse kes représentants du club taurin Ricard de Toulouse venus visiter la Camargue. Cette réception impromptue fut marqué par une chaleur humaine extraordinaire et par les « à propos » plein d’humour du regretté René. Je me souviens que son épouse fut attentive au déroulement de la fête qui se produisit au Restaurant. Cette même année on organisa une « castagnado » monumentale au Waux Hall durant laquelle certains jouèrent les mélomanes. Un autre évènement me revient en mémoire. Il devenait évident qu’il fallait fédérer les Clubs Taurins du Pays d’Arles. Ce fut fait le 5 avril 1963 dans la salle du café du progrès à Mas Thibert en présence de Antonin Gueyraud, élu municipal et aficionado. Le président ne pouvait être que René Allègre (CTR Arles), le vice-président se nommait Mr Guigue (CTR Mas Thibert et il était secondé dans sa fonction par Mr Corréard (CTR Tarascon), à Mr Galissard était dévolu le rôle de secrétaire général et notre ami René Maurin jouait celui de secrétaire adjoint. Il fallait un trésorier ce fut Mr Jeannon (CTR Arles) qui en prit les fonctions. Après les agapes de circonstances le président national Louis Thiers remettait au Bachaga Boualem un Trident d’Honneur. Il ne restait plus qu’à se mettre au travail. Un autre millésime m’a marqué et pour cause : 1974. Ce fut l’année de l’entrée en fonction de Serge Louis comme président. Il remet cette année là le Trophée César Giron à Currillo et organisa avec l’ami Plantevin la Ferrade des clubs taurins Ricard d’Arles et Raphèle le 5 mai à la manade Christian Lescot. Luis Marotto, Louis Pagés, Michel Salvadorini et René Reynier étaient du marquage. Le temps a passé, l’Union des CT Paul Ricard est plus vivante que jamais et s’il est vrai, hélas, que certains ont disparu à Arles les jeunes ont pris la relève sous l’amicale direction de José et de son équipe. Le temps passera, ils deviendront le plus tard possible de vieux aficionados mais au fond de leur cœur ils garderont le feu sacré de l’Aficion ! Ps : bien sûr en rédigeant ces lignes d’autres grands moments me sont revenus en mémoire mais je craindrais de devenir inconvenant en abusant des colonnes de ce bulletin de qualité. Puis il convient de ne pas « radoter ». Merci Mr DUFAU, on attend une suite(NDLR) Page spéciale consacrée à notre illustrateur maison : Alain Ripoll, dit Biquet. Depuis le début de la section Jeunes, vous avez vécu avec nous l’apparition de leur logo (n°1) et celui-ci est devenu leur emblème : José en papa attentif et banderillero visiblement retraité, pousse la poussette garnie de bambins tous aussi espiègles les uns que les autres. Réalité ou fiction, se sont ils identifiés aux personnages ou étaient’ ils déjà ainsi ? Il est grand temps de vous présenter ce dessinateur de talent. C’est un grand ami de José et un fidèle du club et de la marque ! Mais après avoir fait les Beaux Arts à Avignon, il exerce surtout ses talents de musicien (il joue de plusieurs instruments, notamment de la guitare) dans le grand orchestre de Monaco, lors des croisières Paquet et dans sa propre formation « Guy Alland ». En génial touche à tout, sculpteur, peintre, il se lancera dans la BD dont la plus connue est « La Mafia de Trinquetaille ». Il prépare pour les très jeunes aficionados du club (nous en avons Six) une rubrique TOROMAGIE. Un grand merci de tous, Biquet ! Voici ses créations pour le club donc la dernière pour le voyage à Barcelone.