Psaumes pour les inquiets

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Psaumes pour les inquiets
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A p p e n d i c e
Psaumes pour
les inquiets
Ces extraits des Psaumes sont particulièrement utiles
à ceux qui sont appelés à combattre l’inquiétude. De façon
émouvante ils présentent des conseils pour nous aider à
gérer les pensées et les sentiments que nous avons tous
expérimentés dans ce domaine. Pour profiter au maximum
de cette sélection, vous pourrez peut-être les examiner et
mettre une marque au crayon devant ceux qui vous interpellent le plus. Relisez-les ensuite une deuxième fois avec soin,
peut-être dans diverses versions de la Bible (Bible du Semeur,
Bible en français courant…). Choisissez ensuite les extraits
qui vous aident le plus, puis étudiez-les dans le contexte du
psaume tout entier. Pour vous aider dans cette étude, consultez un commentaire biblique valable ou une Bible d’étude
(Thomson, Semeur 2000).
Note : fc = Bible en français courant
Psaume 3
Mais toi, Seigneur, tu es pour moi un bouclier protecteur, tu me rends ma dignité et ma fierté. Si j’appelle le
Seigneur à mon secours, il me répond de la montagne
qui lui est consacrée. Je me suis endormi pour la nuit ;
au réveil je reprends conscience que le Seigneur est mon
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appui. Je n’ai plus peur […] Interviens, Seigneur ; ô mon
Dieu, au secours ! (v. 4-8 – fc).
Psaume 4
Quand je crie, réponds-moi, Dieu de ma justice ! Dans la
détresse, tu me mets à l’aise. Fais-moi grâce, écoute ma
prière !
Reconnaissez que l’Éternel s’est choisi un homme fidèle ;
l’Éternel entend, quand je crie à lui. Agitez-vous, mais ne
péchez pas ; parlez en votre cœur sur votre couche, puis
taisez-vous. Offrez des sacrifices de justice et confiezvous en l’Éternel. Beaucoup disent : Qui nous fera voir
le bonheur ? Fais lever sur nous la lumière de ta face,
ô Éternel ! Tu mets dans mon cœur plus de joie qu’au
temps où abondent leur froment et leur vin nouveau.
Aussitôt couché, je m’endors en paix, car toi seul, ô
Éternel ! tu me fais habiter en sécurité (v. 2, 4-9).
Psaume 5
Prête l’oreille à mes paroles, Éternel ! Comprends mon
gémissement ! Sois attentif à mon cri d’appel, mon roi et
mon Dieu ! C’est à toi que j’adresse ma prière. Éternel ! le
matin tu entends ma voix ; le matin je me présente à toi
et je guette. Car tu n’es pas un Dieu qui prenne plaisir à
la méchanceté ; le mal ne séjourne pas auprès de toi.
Alors tous ceux qui se réfugient en toi se réjouiront, ils
exulteront à toujours, et tu les protégeras ; ils exulteront
en toi, ceux qui aiment ton nom. Car toi Éternel, tu bénis
le juste, comme un bouclier, tu l’environnes de faveur
(v. 2-5, 12-13).
Psaume 6
Seigneur, tu es irrité contre moi, mais ne me condamne
pas ; tu es indigné contre moi, mais renonce à me punir.
Seigneur, aie pitié de moi, je suis sans force. Seigneur,
guéris-moi, je suis profondément troublé. Je suis en
plein désarroi. Et toi, Seigneur, jusqu’à quand m’en voudras-tu ?
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Psaumes pour les inquiets
Je m’épuise à force de soupirer, chaque nuit je trempe
mon lit de larmes, j’inonde ma couche de pleurs. Mes
yeux se voilent, tant j’ai de chagrin ; je n’y vois plus tant
j’ai d’adversaires. Allez-vous-en, vous tous qui faites
le mal, car le Seigneur a entendu mes pleurs ; oui, il a
entendu ma supplication, il a accueilli ma prière (v. 24, 7-9 – fc).
Psaume 7
Seigneur mon Dieu, c’est à toi que j’ai recours. Sauvemoi, délivre-moi de tous ceux qui me persécutent.
Mon bouclier protecteur, c’est Dieu, le sauveur des hommes au cœur droit.
Je veux louer le Seigneur pour sa loyauté, et célébrer par
mes chants le nom du Dieu Très-Haut (v. 2, 11, 18 – fc).
Psaume 8
Éternel, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur
toute la terre ! Toi qui établis ta majesté au-dessus des
cieux.
Quand je regarde tes cieux, ouvrage de tes mains, la lune
et les étoiles que tu as établies : qu’est-ce que l’homme,
pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme,
pour que tu prennes garde à lui ? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, et tu l’as couronné de gloire et de splendeur. Tu lui as donné la domination sur les œuvres de
tes mains, tu as tout mis sous ses pieds (v. 2, 4-7).
Psaume 9
Je célébrerai l’Éternel de tout mon cœur, je redirai toutes tes merveilles. Je me réjouirai en toi, j’exulterai, je
psalmodierai en l’honneur de ton nom, Dieu Très-Haut !
Car tu défends mon droit et ma cause, tu sièges sur ton
trône en juste juge.
L’Éternel siège pour toujours, il a établi son trône pour
le jugement ; c’est lui qui gouverne le monde avec justice, qui juge les peuples avec droiture. Que l’Éternel
soit une forteresse pour l’opprimé, une forteresse pour
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les temps de détresse. Ceux qui connaissent ton nom
se confient en toi. Car tu n’abandonnes pas ceux qui te
cherchent, Éternel ! (v. 2-3, 5, 8-11).
Psaume 10
Seigneur, pourquoi te tiens-tu éloigné, pourquoi te
caches-tu quand la détresse est là ?
Seigneur, tu entends les souhaits des humbles, tu leur
rends courage. Tu écoutes avec attention, pour faire
droit à l’orphelin, à l’opprimé (v. 2, 17 – fc).
Psaume 11
J’ai mon refuge auprès du Seigneur. Comment pouvezvous me dire : « File, comme un oiseau, dans les montagnes » ?
Les valeurs de la société sont en miettes ; que peut faire
alors le fidèle ? (v. 1, 3 – fc).
Psaume 13
Seigneur, jusqu’à quand persisteras-tu à m’oublier ?
Jusqu’à quand refuseras-tu de me voir ? Jusqu’à quand
devrai-je me faire du souci et me ronger de chagrin tout
le jour ? Jusqu’à quand mon ennemi aura-t-il l’avantage ?
Seigneur mon Dieu, regarde et réponds-moi ; rends-moi
un peu de force, sinon mes yeux se fermeront pour le
sommeil de la mort ; moi, j’ai compté sur ta bonté, je
veux me féliciter de ton secours. Seigneur, je veux chanter en ton honneur pour tout ce que tu as fait en ma
faveur (v. 2-6 – fc).
Psaume 16
Ô Dieu, garde-moi, c’est à toi que j’ai recours. Je dis au
Seigneur : « Tu es mon maître souverain ; je n’ai pas de
bonheur plus grand que toi ».
Seigneur, toi qui es la chance de ma vie, la part qui me
revient, tu tiens mon destin dans tes mains.
Je remercie le Seigneur, qui me conseille : même la nuit,
ma conscience m’en avertit. Je ne perds pas de vue le
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Seigneur, et je ne risque pas de faiblir, puisqu’il est à mes
côtés. C’est pourquoi j’ai le cœur plein de joie, j’ai l’âme
en fête. Je suis en parfaite sécurité.
Tu me fais savoir quel chemin mène à la vie. On trouve
une joie pleine en ta présence, un plaisir éternel près de
toi (v. 1-2, 5, 7-9, 11 – fc).
Psaume 18
Je t’aime, Éternel, ma force ! Éternel, mon roc, ma forteresse, mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher, où je me
réfugie !
Les liens du séjour des morts m’avaient entouré […]
Dans ma détresse, j’invoque l’Éternel.
Il entend ma voix, et mon cri vers lui parvient à ses
oreilles.
Il étend sa main d’en haut, il me saisit, il me retire des
grandes eaux ; il m’a fait sortir pour me mettre à l’aise, il
m’a retiré, car il m’a pris en affection.
C’est toi qui fais briller ma lumière ; l’Éternel, mon Dieu,
éclaire mes ténèbres. Avec toi je me précipite sur une
troupe en armes, avec mon Dieu je saute une muraille.
Les voies de Dieu sont parfaites, la parole de l’Éternel
est éprouvée ; il est un bouclier pour tous ceux qui se
réfugient en lui.
Il rend mes pieds semblables à ceux des biches et me
fait tenir sur les hauteurs.
Vive l’Éternel et béni soit mon rocher ! Que le Dieu de
mon salut soit exalté (v. 2-3, 5, 7, 17, 29-31, 34, 47).
Psaume 19
La loi du Seigneur est parfaite, elle rend la force de vivre.
Les ordres du Seigneur méritent confiance, ils aident les
simples à savoir se conduire. Les exigences du Seigneur
sont justes, elles remplissent le cœur de joie. Les commandements du Seigneur sont limpides, ils aident à y
voir clair.
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Ce que j’ai dit et médité devant toi, j’espère que cela
te sera agréable, Seigneur, mon Rocher, mon Défenseur
(v. 8-9, 14 – fc).
Psaume 22
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
Pourquoi restes-tu si loin, sans me secourir, sans écouter ma plainte ? Mon Dieu, le jour je t’appelle au secours,
mais tu ne réponds pas ; et la nuit encore, sans repos.
Pourtant tu sièges sur ton trône, toi, l’unique vrai Dieu,
qu’Israël ne cesse de louer. Nos ancêtres t’ont fait
confiance, et tu les as mis à l’abri ; ils t’ont appelé au
secours, et tu les as délivrés ; ils t’ont fait confiance, et
tu ne les as pas déçus.
Mais toi, Seigneur, ne reste pas si loin ; toi qui es ma
force, viens vite à mon secours. Sauve-moi d’une mort
violente, protège ma vie contre la dent de ces chiens.
Je veux donc parler de toi à mes compagnons, je veux
t’acclamer parmi les fidèles assemblés : « Acclamez le
Seigneur, vous qui reconnaissez son autorité. Honorezle, vous tous descendants de Jacob. Tremblez devant
lui, vous tous descendants d’Israël ! Car il n’a ni méprisé
ni rejeté le misérable accablé ; il ne s’est pas détourné de
lui, il a entendu son appel » (v. 2-6, 20-21, 23-25 – fc).
Psaume 23
L’Éternel est mon berger. Je ne manquerai de rien. Il me
fait reposer dans de verts pâturages, il me dirige près des
eaux paisibles. Il restaure mon âme, il me conduit dans
les sentiers de la justice, à cause de son nom. Quand je
marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains
aucun mal, car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton,
voilà mon réconfort.
Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les
jours de ma vie, et je reviendrai dans la maison de l’Éternel pour la durée de mes jours (v. 2-5, 7).
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Psaume 25
Vers toi, Éternel, j’élève mon âme. Mon Dieu ! en toi je me
confie : que je ne sois pas couvert de honte ! […] Tous
ceux qui espèrent en toi ne seront pas dans la honte
[…] Éternel ! fais-moi connaître tes chemins, enseignemoi tes voies. Fais-moi cheminer dans ta vérité, et instruis-moi ; car tu es le Dieu de mon salut, en toi, j’espère
tous les jours.
Ne te souviens pas des péchés de ma jeunesse ni de mes
révoltes ; souviens-toi de moi selon ta bienveillance, à
cause de ta bonté, Éternel !
Mes yeux sont toujours tournés vers l’Éternel, car c’est
lui qui fait sortir mes pieds du filet. Tourne-toi vers moi
et fais-moi grâce, car je suis seul et malheureux. Les
angoisses ont rempli mon cœur ; fais-moi sortir de mes
angoisses. Vois ma misère et ma peine.
Garde mon âme et délivre-moi ! Que je ne sois pas couvert de honte, quand je me réfugie en toi ! (v. 1-5, 7, 15-18,
20).
Psaume 27
Espère en l’Éternel ! Fortifie-toi et que ton cœur s’affermisse ! Espère en l’Éternel ! (v. 14).
Psaume 28
Seigneur, je t’appelle au secours ; toi, mon Rocher, ne
sois pas sourd à mes cris. Si tu restes insensible à mes
appels, je suis un homme fini.
Merci au Seigneur de m’avoir entendu quand je le suppliais ! Le Seigneur me protège, il est mon bouclier. Du
fond du cœur, je lui ai fait confiance ; j’ai reçu du secours,
j’ai le cœur en fête. Je veux chanter pour le louer (v. 1, 67 – fc).
Psaume 30
Je t’exalte, Éternel, car tu m’as relevé […] Éternel, mon
Dieu ! J’ai crié à toi, et tu m’as guéri. Éternel ! tu as fait
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remonter mon âme du séjour des morts, tu m’as fait revivre loin de ceux qui descendent dans la fosse.
Le soir arrivent les pleurs, et le matin la jubilation. Je
disais dans ma tranquillité : je ne chancellerai jamais !
Éternel ! par ta faveur tu avais puissamment affermi ma
montagne.
Tu as changé mon deuil en allégresse […] afin que tout
mon être psalmodie en ton honneur et ne soit pas muet.
Éternel, mon Dieu ! je te célébrerai toujours (v. 2-4, 6-8,
11-12).
Psaume 31
J’ai recours à toi, Seigneur ; ne me laisse pas déçu, jamais !
Au nom de ta loyauté, mets-moi en lieu sûr. Tends vers
moi une oreille attentive et viens vite me délivrer. Sois
pour moi un rocher fortifié, une forteresse où je trouve
le salut.
Je me remets entre tes mains, Seigneur, toi qui m’as pris
en charge, Dieu fidèle.
Je veux crier ma joie pour ta bonté, car tu as vu ma
misère, tu as reconnu ma détresse.
Accorde-moi ton appui, Seigneur, je suis dans la détresse,
corps et âme, mes yeux se voilent, tant j’ai de chagrin.
Ma vie décline sous l’effet des tourments, les années passent, je m’épuise en soupirs. Les torts que j’ai m’ont fait
perdre toute énergie, mes dernières forces s’en vont.
Mais moi, je me fie à toi, Seigneur ; je dis : « Mon Dieu,
c’est toi ». À tout moment ma vie est entre tes mains ;
arrache-moi aux griffes de mes ennemis, de mes persécuteurs.
Vous tous qui comptez sur le Seigneur, ressaisissez-vous
et reprenez courage (v. 2-3, 6, 8, 10-11, 15-16, 25 – fc).
Psaume 32
Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée ; car nuit et jour ta main pesait sur
moi, ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme
celle de l’été. Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai
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pas couvert ma faute ; j’ai dit : Je confesserai mes transgressions à l’Éternel ! Et toi, tu as enlevé la faute de mon
péché. Qu’ainsi tout fidèle te prie au temps convenable !
Si de grandes eaux débordent, elles ne l’atteindront
nullement. Tu es un abri pour moi, tu me gardes de la
détresse, tu m’entoures de cris de délivrance (v. 3-7).
Psaume 34
Je me suis adressé au Seigneur et il m’a répondu, il m’a
délivré de toutes mes craintes. Ceux qui lèvent les yeux
vers lui rayonnent de joie ; la honte n’assombrit plus leur
front ! Voilà un pauvre qui a crié au secours ; le Seigneur
l’a entendu et l’a sauvé de tout ce qui l’angoissait. L’ange
du Seigneur monte la garde autour des fidèles et les met
hors de danger.
Dès que les fidèles appellent au secours, le Seigneur
entend et les délivre de toutes leurs angoisses. Il est
proche de ceux qui ont le cœur brisé, il sauve ceux qui
ont l’esprit abattu. Le fidèle endure de nombreux maux,
mais le Seigneur le délivre de tous (v. 5-8, 18-20 – fc).
Psaume 37
Ne t’irrite pas […]
Fais confiance au Seigneur, agis comme il faut […]
Trouve auprès du Seigneur ton plaisir le plus grand, et
il te donnera ce que tu lui demandes. Remets ta vie au
Seigneur, compte sur lui, et il fera le nécessaire […] Reste
en silence devant le Seigneur, attends-le avec patience.
Ne t’irrite pas, cela ne produirait que du mal.
Quand la conduite d’un homme lui plaît, le Seigneur
lui donne d’avancer avec assurance dans la vie. Si cet
homme vient à tomber, il ne reste pas à terre, car le
Seigneur le prend par la main.
Car le Seigneur aime qu’on respecte le droit et il n’abandonne pas ses fidèles.
Le Seigneur sauve les fidèles, il est leur refuge au temps
de la détresse (v. 1, 3-8, 17, 23-24, 28, 39 – fc).
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Psaume 38
Je suis sans force, tout à fait brisé ; je gémis à cause
du trouble de mon cœur. Seigneur ! tout mon désir est
devant toi, et mon soupir ne t’est pas caché.
Car je suis près de chanceler, et ma douleur est toujours
devant moi. Car j’avoue ma faute, je suis dans l’anxiété
à cause de mon péché.
Ne m’abandonne pas, Éternel ! Mon Dieu, ne t’éloigne
pas de moi ! Viens en hâte à mon secours, Seigneur, mon
salut ! (v. 9-10, 18-19, 22-23).
Psaume 40
J’ai compté fermement sur le Seigneur, il s’est penché
vers moi, il a entendu mon appel. Il m’a retiré du puits
infernal, de la boue sans fond. Il m’a remis debout, les
deux pieds sur le roc ; il a rendu ma démarche assurée. Il a mis sur mes lèvres un chant nouveau, un chant
de louange pour lui, notre Dieu. Beaucoup en seront
témoins, ils reconnaîtront l’autorité du Seigneur et lui
donneront leur confiance (v. 1-3 – fc).
Psaume 42
À quoi bon me désoler, à quoi bon me plaindre de mon
sort ? Mieux vaut espérer en Dieu et le louer à nouveau,
lui, mon Sauveur et mon Dieu ! Au lieu de me désoler,
je veux m’adresser à toi, ô Dieu, de l’endroit où je suis
(v. 5-6 – fc).
Psaume 46
Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui
se trouve toujours dans la détresse. C’est pourquoi nous
sommes sans crainte quand la terre est bouleversée.
Arrêtez, et reconnaissez que je suis Dieu ! (v. 2-3, 11).
Psaume 48
Le Seigneur est grand, notre Dieu mérite bien qu’on le
loue.
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Ce Dieu est notre Dieu pour l’éternité, et il nous conduit
pour toujours (v. 1, 15 – fc).
Psaume 54
Ô Dieu, montre qui tu es en venant à mon secours ; montre ta force en me rendant justice. Ô Dieu, entends ma
prière, écoute ce que je dis.
Mais Dieu va me venir en aide, le Seigneur va me soutenir.
Tu m’as délivré de toute détresse (v. 3-4, 5, 8 – fc).
Psaume 55
Dieu ! prête l’oreille à ma prière, et ne te dérobe pas à ma
supplication ! Sois attentif à mon égard et réponds-moi !
J’erre çà et là en soupirant et je m’agite.
Mon cœur tremble au-dedans de moi, et les terreurs de
la mort tombent sur moi ; la crainte et l’épouvante m’assaillent, et un frémissement m’enveloppe. Je dis : Qui me
donnera des ailes comme à la colombe ? Je m’envolerais
et je trouverais une demeure. Voici : je fuirais bien loin
[…] Je m’échapperais en toute hâte.
Et moi, je crie à Dieu, et l’Éternel me sauvera.
Remets ton sort à l’Éternel, et il te soutiendra, il ne laissera jamais chanceler le juste […] moi je me confie en
toi (v. 2-3, 5-9, 17, 23-24).
Psaume 56
Mais quand j’ai peur, je mets ma confiance en toi. Je loue
Dieu pour la parole qu’il a dite, je lui fais confiance, je
n’ai plus peur.
Tu m’as en effet arraché à la mort, tu m’as évité de faire le
pas fatal ; ainsi j’avance sous ton regard dans la lumière
de la vie (v. 4-5, 14 – fc).
Psaume 57
Ô Dieu, accorde-moi ton appui, ne tarde pas, car c’est
près de toi que je cherche refuge ; je viens à l’abri, sous
ta protection, jusqu’à ce que l’épreuve soit passée. J’en
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appelle au Dieu Très-Haut, au Dieu qui fera tout pour
moi.
Ô Dieu, me voilà plein de résolution, je veux chanter et
te célébrer.
Car ta grande bonté monte jusqu’au ciel, et ta fidélité
plus haut que les nuages (v. 2-3, 8, 11 – fc).
Psaume 61
Dieu ! écoute mon cri, sois attentif à ma prière ! Du bout
de la terre je crie à toi, le cœur abattu ; conduis-moi sur
le rocher trop élevé pour moi ! (v. 2-3).
Psaume 62
C’est seulement près de Dieu que je peux être tranquille,
c’est de lui que me vient le salut. Lui seul est le rocher, la
forteresse où je peux être sauvé. Avec lui aucun risque
de faiblir ! (v. 2-3 – fc).
Psaume 63
Ô Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche, j’ai soif de toi.
Tout mon être soupire après toi, comme une terre aride,
desséchée, sans eau. Dans le temple, je t’ai cherché du
regard pour voir ta puissance et ta présence glorieuse.
Quand je suis couché, je me souviens de toi ; je pense
à toi pendant les heures de la nuit : tu es venu à mon
secours. À l’abri de tes ailes je crie ma joie. Je suis attaché à toi de tout mon être, ta main droite est mon soutien (v. 2-3, 7-9 – fc).
Psaume 68
Qu’on remercie le Seigneur, jour après jour. Il nous prend
en charge, Dieu notre Sauveur. Dieu est pour nous un
Dieu qui sauve : lui, le Seigneur, dispose des moyens de
nous faire échapper à la mort (v. 20-21 – fc).
Psaume 69
Sauve-moi, ô Dieu ! car les eaux me viennent jusqu’à la
gorge. J’enfonce dans la fange profonde, sans pouvoir me
tenir, Je suis parvenu au tréfonds des eaux, un courant
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Psaumes pour les inquiets
me submerge. Je m’épuise à crier, mon gosier se dessèche, mes yeux défaillent dans l’attente de mon Dieu.
Ô Dieu ! tu connais ma folie, et mes actes coupables
ne te sont pas cachés. Que ceux qui espèrent en toi ne
soient pas honteux à cause de moi, Seigneur, Éternel des
armées ! Que ceux qui te cherchent ne soient pas confus
à cause de moi, Dieu d’Israël !
Mais moi je t’adresse ma prière, ô Éternel ! Que ce soit
le temps favorable, ô Dieu, par ta grande bienveillance !
Réponds-moi, par la vérité de ton salut ! Délivre-moi de
la boue, et que je n’enfonce plus ! Que je sois délivré de
ceux qui me haïssent et du tréfonds des eaux !
Réponds-moi, Éternel ! car tu es bon et bienveillant.
Selon tes grandes compassions, tourne-toi vers moi, et
ne cache pas ta face à ton serviteur ! Puisque je suis dans
la détresse, hâte-toi de me répondre !
Le déshonneur me brise le cœur, et je suis malade ; j’espère un signe de pitié, mais rien ! Des consolateurs, et je
n’en trouve pas.
Moi, je suis malheureux et souffrant : Ô Dieu, que ton
salut me relève ! Je louerai le nom de Dieu par un cantique, je le magnifierai en le célébrant.
Car l’Éternel écoute les pauvres, il ne méprise pas les
prisonniers qui sont à lui (v. 2-4, 6-7, 14-15, 17-18, 21, 3031, 34).
Psaume 70
Ô Dieu, viens me délivrer ! Éternel, hâte-toi de me secourir !
Que tous ceux qui te cherchent s’égaient et se réjouissent en toi ! Que ceux qui aiment ton salut disent sans
cesse : Exalté soit Dieu ! (v. 2, 5).
Psaume 71
Éternel ! en toi je me réfugie : Que jamais je ne sois dans
la honte ! Dans ta justice, délivre-moi et libère-moi ! Tends
vers moi ton oreille, et sauve-moi ! Sois pour moi un
rocher qui me serve d’asile, tu m’as ordonné d’y venir
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sans cesse pour que je sois sauvé, car tu es mon roc et
ma forteresse.
Et moi, j’espérerai sans cesse, je te louerai de plus en
plus. Ma bouche racontera ta justice, ton salut, tout le
jour, car je n’en connais pas encore le compte […] Aussi,
jusque dans la vieillesse aux cheveux blancs, Ô Dieu, ne
m’abandonne pas, afin que j’annonce ta force à cette
génération, ta puissance à tous ceux qui viendront.
Tu nous as fait éprouver bien des détresses et des
malheurs ; mais tu nous redonneras la vie, tu me feras
remonter des abîmes de la terre. Accrois ma grandeur,
console-moi de nouveau ! (v. 1-3, 14-15, 20-21).
Psaume 73
Quand j’étais plein d’amertume, choqué jusqu’au plus
profond de moi-même, j’étais stupide, je n’y comprenais
rien, comme une vraie bête devant toi. Pourtant je suis
toujours avec toi. Tu m’as saisi la main droite, tu me
conduis selon ton plan et tu me recevras avec les honneurs. Au ciel, qui me viendra en aide, sinon toi ? Et icibas, que désirer, puisque je suis avec toi ? Mon corps
peut s’épuiser, mon cœur aussi, mais mon appui, mon
bien le plus personnel, c’est toi, Dieu, pour toujours
(v. 22-27 – fc).
Psaume 77
Ma voix s’élève à Dieu, et je crie ; ma voix s’élève à Dieu,
et il tend l’oreille vers moi. Au jour de ma détresse, je
cherche le Seigneur ; la nuit, ma main se tend sans se lasser ; mon âme refuse d’être consolée […] Tu tiens mes
paupières en éveil ; je suis troublé ; je ne parle pas. Je
réfléchis aux jours d’autrefois, aux années du lointain
passé. Je me rappelle mon cantique pendant la nuit, je
médite au-dedans de mon cœur, et mon esprit fait des
recherches […] Dieu a-t-il oublié de faire grâce ? A-t-il,
dans sa colère, retiré ses compassions ? […] Je me rappellerai les actes de l’Éternel, car je me rappelle surtout
ton miracle d’autrefois ; je méditerai sur toute ton action.
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Psaumes pour les inquiets
Je réfléchirai sur tes hauts faits. Dieu ! ton chemin est
dans la sainteté ; quel dieu est grand comme Dieu ? […]
Par ton bras tu as racheté ton peuple (v. 2-3, 5-7, 10, 1214, 16).
Psaume 84
Heureux ceux qui trouvent chez toi un refuge et qui ont
à cœur ce pèlerinage !
Ils gagnent des forces à mesure qu’ils avancent pour se
présenter devant Dieu à Sion.
Voici les titres du Seigneur : Soleil et Bouclier ; ce qui
distingue Dieu, c’est la bienveillance et la gloire. Le
Seigneur donne volontiers le bonheur à qui mène une
vie sans reproche. Seigneur de l’univers, heureux celui
qui a confiance en toi ! (v. 6, 8, 12-13 – fc).
Psaume 86
Seigneur, tends vers moi une oreille attentive, répondsmoi, car je suis pauvre et malheureux. Je suis un de tes
fidèles, protège-moi. Je suis ton serviteur, je me fie à toi,
sauve-moi, toi qui es mon Dieu. Je passe mes journées à
t’appeler, Seigneur, accorde-moi ton appui. Je me tourne
vers toi, Seigneur ; je t’en prie, rends-moi la joie (v. 1-4
– fc).
Psaume 89
Heureux ceux qui savent t’acclamer, Seigneur ! Ils vivent
en ta présence accueillante. Ils se félicitent que tu sois
leur Dieu, tous les jours, ils s’honorent de ta loyauté.
C’est toi qui es leur force souveraine, grâce à toi notre
défenseur prend le dessus (v. 15-17 – fc).
Psaume 90
Seigneur, nous en voudras-tu longtemps encore ? Tournetoi vers nous, aie pitié de nous, tes serviteurs. Dès le
matin, comble-nous de ta bonté ; alors toute notre vie,
nous crierons de joie. Pendant longtemps tu nous as
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humiliés. Donne-nous maintenant autant d’années de
joie que nous en avons eu de malheur.
Seigneur notre Dieu, accorde-nous ton amitié, et donne
à nos travaux un résultat durable ; oui, donne à nos travaux un résultat durable (v. 13-15, 17 – fc).
Psaume 91
Qui se place à l’abri auprès du Dieu Très-Haut et se
met sous la protection du Très-Grand, celui-là dit au
Seigneur : « Tu es la forteresse où je trouve refuge, tu es
mon Dieu, j’ai confiance en toi ».
« Il est attaché à moi, dit le Seigneur, je le mettrai donc
à l’abri ; je le protégerai parce qu’il sait qui je suis. S’il
m’appelle au secours, je lui répondrai. Je serai à ses
côtés dans la détresse, je le délivrerai, je lui rendrai son
honneur » (v. 1-2, 14-15 – fc).
Psaume 94
Chaque fois que j’ai dit : « Je ne tiens plus debout », ta
bonté, Seigneur, m’a soutenu. Et quand j’avais le cœur
surchargé de soucis, tu m’as consolé, tu m’as rendu la
joie […] Mais le Seigneur a été ma forteresse, mon Dieu
le rocher où j’ai trouvé refuge (v. 18-19, 22 – fc).
Psaume 100
Servez l’Éternel avec joie, venez avec des acclamations
en sa présence !
Car l’Éternel est bon ; sa bienveillance dure toujours, et
sa fidélité de génération en génération (v. 2, 5).
Psaume 102
Seigneur, écoute ma prière, accueille mon appel avec
bienveillance. Ne te détourne pas de moi quand je suis
dans la détresse. Tends vers moi une oreille attentive ;
le jour où je t’appelle au secours, réponds-moi sans tarder.
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Psaumes pour les inquiets
Comme l’herbe coupée, mes facultés ont perdu toute
fraîcheur ; j’en oublie même de manger. On n’entend que
mes soupirs, je n’ai plus que la peau sur les os.
Je reste en éveil comme un oiseau solitaire sur le toit.
Ainsi, dans ta fureur et ton indignation, tu m’as soulevé
et jeté au loin.
Loin de mépriser les exploités qui le prient, il accueillera
leur demande (v. 2-3, 5-6, 8, 11, 18 – fc).
Psaume 103
L’Éternel est compatissant et il fait grâce, il est lent à
la colère et riche en bienveillance ; il ne conteste pas
sans cesse, il ne garde pas sa colère à toujours ; il ne
nous traite pas selon nos péchés et ne nous rétribue pas
selon nos fautes. Mais autant les cieux sont élevés audessus de la terre, autant sa bienveillance est efficace
pour ceux qui le craignent.
Comme un père a compassion de ses fils, l’Éternel a
compassion de ceux qui le craignent. Car il sait de quoi
nous sommes formés, il se souvient que nous sommes
poussière (v. 8-11, 13-14).
Psaume 107
D’autres, misérables prisonniers enchaînés, étaient
assis dans un obscur cachot. Ils avaient été rebelles aux
ordres de Dieu.
Alors dans leur détresse, ils appelèrent le Seigneur à
leur secours, et lui les sauva du danger.
D’autres montraient qu’ils avaient perdu la raison tant
ils se conduisaient mal. Par leur faute, ils étaient accablés de tourments […] ils avaient déjà un pied dans la
tombe. Alors dans leur détresse ils appelèrent à grands
cris le Seigneur, et lui les sauva du danger. D’un mot, il
les guérit et les arracha à la mort. Qu’ils louent donc le
Seigneur pour sa bonté, pour ses miracles en faveur des
humains !
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Si quelqu’un est sage, il tiendra compte de ces faits et
comprendra que le Seigneur est bon (v. 10-11, 13, 17-21,
43 – fc).
Psaume 112
Alléluia, vive le Seigneur ! Heureux l’homme qui reconnaît l’autorité du Seigneur et prend plaisir à faire ce qu’il
commande ! Jamais le fidèle ne faiblira ; il laissera un souvenir impérissable. Il n’a pas à craindre les méchantes
rumeurs ; le cœur assuré, il fait confiance au Seigneur.
Ferme sur ses positions, il attend sans peur de voir la
défaite de ses adversaires (v. 1, 6-8 – fc).
Psaume 116
J’aime l’Éternel, car il entend ma voix, mes supplications ; car il a tendu son oreille vers moi ; et je l’invoquerai toute ma vie. Les liens de la mort m’avaient enserré
[…] J’avais atteint le fond de la détresse et du chagrin.
J’étais affaibli, et il m’a sauvé. Mon âme, retourne à ton
repos, car l’Éternel t’a fait du bien. Oui, tu as délivré
mon âme de la mort, mes yeux des larmes, mes pieds de
la chute. Je marcherai devant l’Éternel, sur la terre des
vivants (v. 1-3, 6-9).
Psaume 118
Du sein de la détresse j’ai invoqué l’Éternel : l’Éternel
m’a répondu, il m’a mis à l’aise. L’Éternel est pour moi,
je ne crains rien : Que peuvent me faire des hommes ?
Mieux vaut se réfugier en l’Éternel que se confier à
l’homme.
Tu me poussais fort pour me faire tomber ; mais l’Éternel
m’a secouru. L’Éternel est ma force et mon chant ; il est
devenu mon salut.
Je ne mourrai pas, je vivrai et je redirai les œuvres de
l’Éternel. L’Éternel m’a châtié, mais il ne m’a pas livré à
la mort (v. 5-6, 8, 13-14, 17-18).
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Psaumes pour les inquiets
Psaume 119
Me voilà par terre, dans la poussière ; rends-moi la vie,
comme tu l’as promis.
Le chagrin me fait verser des larmes, relève-moi, comme
tu l’as promis.
Dans ma misère, ma consolation c’est que ton message
me fait vivre.
Avant d’être humilié, j’étais égaré, mais maintenant j’applique ce que tu as dit. Tu es bon, Seigneur, et tu fais du
bien.
C’est un bien pour moi d’avoir été humilié, pour que
j’apprenne quelle est ta volonté.
Je me fatigue à chercher ton secours, j’attends avec
espoir ce que tu diras. Mes yeux s’épuisent à scruter ton
message, et je demande : « Quand me consoleras-tu ? »
Sans ta loi, qui me ravit, la misère aurait eu raison de
moi.
J’ai été profondément humilié ; Seigneur, rends-moi la
vie, comme tu l’as promis.
Je suis atteint par la détresse et l’angoisse, mais ce qui
me ravit, c’est tes commandements.
Ceux qui aiment ta loi éprouvent un grand bonheur, ils
ne risquent pas de trébucher (v. 25, 28, 50, 67-68, 71, 8182, 92, 107, 143, 165 – fc).
Psaume 120
Quand j’étais dans la détresse, j’ai appelé le Seigneur et
il m’a répondu (v. 1 – fc).
Psaume 121
Je lève les yeux vers les montagnes… D’où me viendra
le secours ? Le secours me vient de l’Éternel qui a fait
les cieux et la terre. Il ne permettra pas que ton pied
chancelle.
L’Éternel est celui qui te garde.
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L’Éternel te gardera de tout mal, il gardera ton âme ;
l’Éternel gardera ton départ et ton arrivée, dès maintenant et à toujours (v. 1-3, 5, 7-8).
Psaume 123
Voici : comme les yeux des serviteurs se tournent vers la
main de leurs seigneurs, […] ainsi nos yeux se tournent
vers l’Éternel, notre Dieu, jusqu’à ce qu’il nous fasse
grâce (v. 2).
Psaume 126
Il part en pleurant pour jeter la semence ; il reviendra
criant de joie, chargé de ses gerbes de blé (v. 6 – fc).
Psaume 130
Du fond de la détresse, je t’appelle au secours, Seigneur.
Écoute mon appel, sois attentif quand je te supplie. Si tu
voulais épier nos fautes, Seigneur, qui pourrait survivre ?
Mais c’est toi qui disposes du pardon, c’est pourquoi tu
dois être respecté. De toute mon âme, je compte sur le
Seigneur, et j’attends ce qu’il va dire (v. 1-5 – fc).
Psaume 131
Éternel ! je n’ai ni un cœur arrogant, ni des regards
hautains ; je ne m’engage pas dans des questions trop
grandes et trop merveilleuses pour moi. Loin de là, j’ai
imposé le calme et le silence à mon âme. […] Mon âme
est en moi comme un enfant sevré. Attends-toi à l’Éternel, dès maintenant et à toujours ! (v. 1-3).
Psaume 138
Quand je t’ai appelé, tu m’as répondu ; tu m’as rempli de
courage et de force.
Le Seigneur a beau être là-haut, il voit les humbles […]
Si je dois vivre au cœur de la détresse, tu me maintiendras en vie […] Seigneur, tu feras cela pour moi. Toi dont
l’amour n’a pas de fin (v. 3, 6-8 – fc).
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Psaumes pour les inquiets
Psaume 139
Seigneur, tu regardes jusqu’au fond de mon cœur, et tu
sais tout de moi […] longtemps d’avance, tu connais
mes pensées […] tu es au courant de tout ce que je fais.
La parole n’est pas encore arrivée à mes lèvres, que tu
sais déjà tout ce que je vais dire.
Où pourrais-je aller loin de toi ? Où fuir loin de ta présence ? Si je m’envole jusqu’au soleil levant, ou si je vais
m’établir au soleil couchant, même là ta main me guide,
ta main droite ne me lâche pas.
C’est toi qui as créé ma conscience […] Seigneur, merci
d’avoir fait de mon corps une aussi grande merveille. Ce
que tu réalises est prodigieux, j’en ai bien conscience
[…] dans ton livre, tu avais déjà noté toutes les journées
que tu prévoyais pour moi, sans qu’aucune d’elles ait
pourtant commencé.
Ô Dieu, regarde jusqu’au fond de mon cœur, et sache
tout de moi. Mets-moi à l’épreuve, reconnais mes préoccupations profondes. Vois bien que je n’ai pas adoré de
faux dieu, et conduis-moi sur le chemin qui a toujours
été le tien (v. 1-4, 7, 9-10, 13-16, 23-24 – fc).
Psaume 142
J’appelle à grands cris le Seigneur, j’implore à grands
cris le Seigneur. Je lui expose ma plainte, je lui fais part
de ma détresse. Quand je perds courage, toi, tu sais où
je vais (v. 2-4 – fc).
Psaume 143
Mon esprit est abattu au-dedans de moi, mon cœur est
frappé de stupeur dans mon sein. Je me souviens des
jours d’autrefois, je médite sur toutes tes actions, je réfléchis à l’œuvre de tes mains. J’étends mes mains vers toi ;
mon âme est devant toi comme une terre épuisée.
Fais-moi entendre dès le matin ta bienveillance ! Car je
me confie en toi […] Je me cache auprès de toi. Enseignemoi à faire ta volonté ! Car c’est toi mon Dieu. Que ton
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bon Esprit me conduise sur une terre aplanie ! (v. 4-6, 810).
Psaume 145
Le Seigneur soutient tous ceux qui sont tombés, il remet
debout tous ceux qui fléchissent. Tous ont les regards
fixés sur toi, attendant que tu leur donnes à manger au
moment voulu.
Le Seigneur est proche de tous ceux qui sont sincères en
l’appelant (v. 14-15, 18 – fc).
Psaume 146
Alléluia, vive le Seigneur ! À moi d’acclamer le Seigneur !
Je veux l’acclamer toute ma vie, célébrer mon Dieu par
mes chants tant que j’existerai (v. 1-2 – fc).
Psaume 147
Alléluia, vive le Seigneur ! Qu’il est bien de célébrer notre
Dieu par nos chants, qu’il est bon de le louer comme il
le mérite !
Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, il panse leurs blessures.
Notre Seigneur est grand, sa force est immense, son
savoir-faire sans limite. Le Seigneur aide les humbles à
se relever (v. 1, 3, 5-6 – fc).
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