Guide touristique Comines et Wervicq-Sud

Guide touristique
Comines et Wervicq-Sud
2 villes à la campagne
Comines et Wervicq-Sud, villes voisines nichées au coeur de la vallée de la Lys, ont
toutes deux pendant des siècles puisé leur richesse et bâti leur développement sur
l’agriculture et l’industrie textile.
Villes frontalières, situées à l’extrême nord de la métropole lilloise, elles sont aussi
depuis toujours à la « croisée de territoires » et cette situation particulière leur a donné
le visage prospère de carrefours culturels, linguistiques et économiques mais aussi celui
de cités fortement marquées dans leur « chair » par les aléas de l’histoire.
Ici, cohabitent des monuments historiques, des immeubles de la reconstruction au
style si reconnaissable, des bâtiments modernes à l’architecture futuriste, signes
du dynamisme économique et démographique, ou encore de nombreux noms de rues
rappelant le souvenir des heures les plus sombres de notre passé.
Etroitement liées par une histoire commune, Comines et WervicqSud ont choisi de protéger, de mettre en valeur cet héritage et
d’offrir aux visiteurs l’attrait de cités touristiques à la qualité de vie
protégée, grâce à des aménagements rigoureusement maîtrisés et à
la vie culturelle intense.
Ce nouveau guide touristique, réalisé
en partenariat, vous fera découvrir
la richesse des territoires de Comines
et Wervicq-Sud, vous fournira de multiples
renseignements qui faciliteront vos recherches
et, nous l’espérons, vous donnera l’envie d’un
séjour parmi nous.
Bienvenue et bon séjour à Comines et Wervicq-Sud.
Alain Detournay
Maire de Comines
Jean-Gabriel Jacob
Maire de Wervicq-Sud
COMINES ET WERVICQ-SUD,
UNE HISTOIRE COMMUNE
› Repères historiques................................... 2
› La Lys, trait d’union transfrontalier ........... 6
› Les secteurs économiques de « deux villes
à la campagne » ........................................ 7
A DÉCOUVRIR
LE PATRIMOINE
› La Grand’place de Comines ..................... 8
› Le Parc Dalle-Dumont de Wervicq-Sud . 10
› Le patrimoine urbain et industriel ........... 12
› Le patrimoine rural et paysager .............. 20
› Le petit patrimoine religieux ................... 24
› Le patrimoine militaire et de mémoire ... 28
A FAIRE
A VIVRE
› Fêtes et traditions ................................... 34
› Calendrier des manifestations
culturelles .................................................. 37
› Les équipements culturels....................... 38
› Envie de s'évader ? Si on randonnait ?... 41
› Loisirs ...................................................... 43
› Mais aussi chez nos voisins..................... 45
INFOS
PRATIQUES
› Les hébergements .................................. 46
› Les restaurants ........................................ 47
› Les salles de réception ............................ 48
› Les marchés, les producteurs locaux,
la vente à la ferme .................................... 49
› Les transports ......................................... 50
› Les lieux de culte .................................... 51
COMINES ET WERVICQ-SUD : UNE HISTOIRE COMMUNE
REPÈRES HISTORIQUES
Comines et Wervicq-Sud se trouvent sur un territoire où l’eau a façonné histoire et paysage.
La position de ces deux communes au cœur de la vallée de La Lys a entraîné une fluctuation
de leurs frontières au fil des siècles…
Eglise de Wervik (Belgique), en bord de Lys
NAISSANCE
L’homme s’installe dans la vallée de la Lys dès
la Préhistoire. A Comines, il occupe majoritairement la rive droite, moins exposée aux crues
de la rivière alors que pour Wervicq, c'est sur la
rive gauche. A cette époque, il ne s’agit que de
petits foyers de peuplement.
Ce n’est qu’à partir de l’Antiquité et notamment pendant la période Gallo-romaine que
l’on trouve trace de nos villes. Wervicq est citée
sur l’itinéraire d’Antonin (IIIème siècle), puis plus
tard sur la table de Peutinger. Le bourg est alors
assimilé à Viroviacum, relais sur la grande voie
2
romaine reliant Boulogne à Cologne. À proximité, une communauté religieuse est fondée
dans le bourg rural de Comines. Il s’ensuit une
période sombre, correspondant à l’agonie de
l’Empire romain qui subit les invasions des tribus
germaniques s’installant en Gaule. À partir du
IVème siècle, Comines et Wervicq disparaissent
peu à peu des mémoires.
Il faut attendre 1090 pour retrouver trace des
deux cités dans les écrits de l’archevêque de
Tournai.
LE MOYEN-ÂGE
Au XIème siècle, Comines, seigneurie dotée d’un
château sur les berges de la Lys, devient l’un
des lieux de passage stratégique du comté de
Flandre. Elle a pour principales activités économiques le commerce et la draperie.
Dès le XIIIème siècle, les bourgeois élèvent un
beffroi à côté de la Halle aux blés, qui constitue
le symbole de leurs nouveaux pouvoirs…
En 1456, une franche foire est accordée par
Philippe le Bon pour relancer la draperie.
A la fin du XVème siècle la seigneurie de Comines
devient le fief des « La Clyte », famille de l’illustre chroniqueur Philippe de Commynes.
l'expédie sur tous les autres continents connus
à cette époque. La ville s’enrichit et le célèbre
chroniqueur Froissart la décrit comme « une
grosse ville avec hostels tous plains de draps, de
pennes, d’or et d’argent ». Cette phase positive
s’arrête au XVème siècle où s’ouvre une ère beaucoup plus malheureuse.
Les communes voisines doivent faire face à
toutes sortes de fléaux : épidémies de peste,
incendies, guerres et nombreux pillages, notamment en 1419 et 1436.
Suite aux départs des financiers italiens, la draperie wervicquoise ne s’en remet pas.
Sa voisine est alors un arrière fief de la seigneurie de Comines et retrouve son lustre passé grâce au développement de sa draperie qui devient
un produit très recherché à cette période. On
DEUX COMMUNES À LA CROISÉE DES TERRITOIRES
Les guerres d’annexion de Louis XIV au
XVIIème siècle font subir de nouveaux aléas
aux deux agglomérations. C’est également
suite aux conquêtes du Roi de France que la
Lys va devenir une frontière naturelle entre
parties Nord et Sud. Avant ces évènements,
alors que le comté de Flandre appartient
encore aux Pays-Bas espagnols, CominesNord est rattachée à la châtellenie d’Ypres et
Comines-Sud à la châtellenie de Lille. Mais
les deux Comines ne forment qu’une seule
cité, tout comme les deux Wervicq ! Ce n'est
que bien plus tard que les villes jumelles sont
séparées, trois traités vont sceller leur sort :
s$ABORDEN1668, le traité d’Aix-la-Chapelle conclu par Louis XIV cède les territoires
au Nord de la rivière à l’Espagne rattachant la
partie Sud à la France.
s0UISLAPARTIE.ORDESTRATTACHÏEPROVISOIREment au royaume de France en 1678 par le
traité de Nimègue.
s!LAlNDURÒGNEDUROI3OLEILLETRAITÏ
d’Utrecht, en 1713, rétablit la frontière sur la
Lys. La partie Nord se retrouve sous influence
autrichienne avant d’appartenir au Royaume
des Pays-Bas, en 1815, puis de devenir belge
en 1830. La partie Sud, sous influence française, est rattachée à la Flandre maritime (qui
est à l’origine du département du Nord).
Les deux Comines conservent cependant un
seul corps échevinal jusqu’à la Révolution.
Wervicq-Sud, doit attendre la Révolution pour devenir une véritable commune
indépendante (séparée de Wervik Nord). La
paroisse est créée en 1802 dans une chapelle
en attendant la première église construite en
1827.
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COMINES ET WERVICQ-SUD : UNE HISTOIRE COMMUNE
Le XVIème siècle continue sur la voie du déclin.
Les malheurs du siècle précédent ont fait naître
de nouvelles idées sociales et religieuses, comme
les doctrines de Luther et Calvin, qui trouvent,
sous l’influence des Gueux, une terre favorable
dans la vallée de la Lys.
Cette audace vaut aux cités une répression
sanglante, marquée par une vague d’exécutions, menée au nom du roi d’Espagne de 1566
à 1573, puis, par la destruction de Wervicq lors
de la guerre des mécontents en 1578.
UNE ACTIVITÉ TEXTILE D’ORIGINE ANCIENNE
Comines et Wervicq ont été vouées au textile
dès le Moyen-âge avec la production et le commerce du drap. Malheureusement les guerres
des XVIème et XVIIème siècles, entre la France
et l’Espagne, vont ruiner cette région frontalière. Cependant, la production du ruban va se
développer à Comines tandis que Wervicq se
spécialise dans la culture du tabac introduite par
le légendaire Jehan Van d’Helle.
A partir de 1870, avec l’avènement des machines à vapeur, les manufactures prennent le
relais des métiers manuels qui permettent une
meilleure productivité et vont se développer
plus rapidement avec l’arrivée du train au XIXème
siècle (depuis Lille jusqu’aux deux Comines).
L’activité connaît une période florissante
jusqu'en 1914. À Wervicq-Sud, le textile n’en
est pas moins oublié. La première révolution
industrielle permet le développement d’une
nouvelle ville. Les usines textiles implantées sur
le territoire attirent une forte immigration de
travailleurs étrangers, notamment belges, véritable ruche humaine sur le pont frontière.
Durant la guerre, les usines sont pillées par
l’occupant ou détruites par les combats. Après
le conflit, l’industrie textile est ensuite relancée
grâce aux métiers allemands et aux dommages
de guerre. Mais un certain nombre d’usines ne
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Vitraux de l’Hôtel de ville de Comines
seront pas reconstruites ou changeront de localisation dans la Vallée de la Lys. La relance sera
difficile.
A partir des années 1970, le métier connaît une
crise durable, due évidemment à la concurrence
internationale. Aujourd’hui une dizaine de rubaneries sont encore en activité à Comines France,
et deux entreprises textiles restent implantées à
Wervicq-Sud.
DEUX GUERRES MONDIALES
LES VILLES SE DÉVELOPPENT
Théâtre de nombreuses batailles au fil de
l’Histoire, Comines et Wervicq-Sud ne
sont pas épargnées au XXème siècle.
Durant la Grande Guerre, Comines se retrouve à
proximité de la ligne de front. A l’arrière immédiat du front, Wervicq-Sud sert de lieu de repos
et d’hôpital pour les soldats allemands.
Après la Seconde Guerre mondiale, de nouveaux quartiers sont créés au sud et à l’est de la
ceinture du chemin de fer, étendant le territoire
de Comines au sud. Des équipements sportifs et
scolaires, un lieu de culte seront construits dans
ces nouveaux quartiers. La centrale thermique
« Comines II » est édifiée en 1951. Wervicq-Sud
renoue avec l’essor en 1950. Malgré la crise industrielle, le tissu économique wervicquois reste
marqué par une forte activité industrielle textile.
Plusieurs fois exposées aux bombardements, les
cités sont évacuées en mai 1917 avant d’être
totalement détruites lors des combats entre les
Anglais et les Allemands. Reconstruite essentiellement dans le style régional, néo-flamand,
Comines France a rebâti son patrimoine séculaire et construit de nouveaux bâtiments tout en
préservant la tradition. La reconstruction se fait
plus difficilement à Wervicq-Sud où la population ne revient qu’au compte goutte.
En mai 1940, Anglais et Allemands s’affrontent de nouveau sur le territoire de nos deux
communes, lors de la Bataille de la Lys et de la
Bataille du Canal Ypres-Comines. Les écluses et
les ponts sont détruits, Comines et Wervicq-Sud
sont occupées. Comines subit huit bombardements aériens dont deux meurtriers. Les troupes
britanniques, accueillies en libératrices, entrent
finalement dans Wervicq-Sud le 4 septembre
1944 puis dans Comines France et Comines
Belgique le 6 septembre 1944.
Sur le plan démographique, la population des
deux communes n’a cessé d’augmenter pour
atteindre en 2005 près de 4 700 habitants à
Wervicq-Sud et 12 000 à Comines. Le développement de nouveaux quartiers d’habitations en
centre ville, ainsi qu’en périphérie et aux abords
de la Lys, confirme cet accroissement.
LES NOUVELLES INFRASTRUCTURES
Depuis une quinzaine d’années de nombreux
équipements sont sortis de terre afin de répondre aux besoins de la population en matière de
sports, loisirs, culture, etc. Deux zones d’activités ont été créées à Comines, des friches ont été
réhabilitées, une offre de randonnées s’organise
autour de quatre circuits balisés et aménagés.
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COMINES ET WERVICQ-SUD : UNE HISTOIRE COMMUNE
LA LYS, TRAIT D’UNION TRANSFRONTALIER
Comines France et Comines Warneton, séparées par La Lys
Comines et Wervicq-Sud se situent au nord
de la métropole lilloise. Elles ont toutes les
deux, une particularité commune, avoir des
« jumelles » de l’autre côte de la Lys :
- L’entité de Comines-Warneton, de statut
bilingue (français-néerlandais), rattachée à
la province du Hainaut
- La Ville de Wervik, néerlandophone,
située en province de Flandre Occidentale.
Ces cités ont connu une évolution commune jusqu’à ce que le traité d’Utrecht fixe
la rivière la Lys comme frontière définitive.
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Malgré la frontière politique et même
linguistique, les villes ont appris à vivre au
même rythme et mènent en commun des
projets dans des domaines aussi variés que
le traitement de l’eau, le développement
touristique, la préservation du patrimoine,
les manifestations culturelles… Enfin,
Cominois et Wervicquois, français et belges,
traversent régulièrement la Lys, dans le
cadre de leurs loisirs, de leurs déplacements
familiaux ou professionnels et se croisent
encore plus facilement grâce à l’ouverture
des frontières en 1995 avec l’application de
la convention de Schengen.
LES SECTEURS ÉCONOMIQUES DE « DEUX VILLES À LA CAMPAGNE »
Malgré les vicissitudes de l’histoire, Comines et
Wervicq-Sud ont su préserver et réinventer leur
patrimoine et l’identité de leur territoire, leur
savoir faire… On trouve à Comines et
Werviq-sud des domaines d’activités économiques variés. Bien que le secteur tertiaire
domine, les deux villes conservent également
une agriculture et une industrie importantes.
Aujourd’hui, on compte une dizaine d’entreprises textiles à Comines et deux à WervicqSud, spécialisées dans des produits de haute
technologie. De même, on trouve à Comines
des industries agro-alimentaires de renommée
nationale (champignons de Paris, conserverie de
légumes et surgelés, biscuits…).
Par ailleurs deux parcs d’activités y ont été
créés : « Comines, une nouvelle Energie », en
1993, sur la friche des deux centrales thermiques, et la zone « Maurice Schumann », en
2003, sur des terrains agricoles.
Une vingtaine d'exploitations agricoles sont
toujours en activité à Comines et six à WervicqSud, malgré la diminution de leur nombre au
XXème siècle. Enfin, des hébergements ruraux,
fermes pédagogiques et centres équestres ont
pris place en campagne pour diversifier l’activité
agricole.
© Jean-Marc Delespierre - Section d’Art Photographique de Wervicq-Sud
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A DÉCOUVRIR / LE PATRIMOINE
LA GRAND PLACE DE COMINES
Située à proximité de la Lys et du pont frontière, la Grand place est le cœur historique de
Comines. Entièrement détruite pendant la Première Guerre mondiale, la ville n’est plus qu’un
champ de ruines. La Grand place est alors repensée, agrandie et bordée de constructions
nouvelles : des maisons à la flamande mais aussi un Hôtel de ville et une église érigés, dès
lors, en vis-à-vis. A voir absolument !
Hôtel de ville et beffroi de Comines
L’Hôtel de ville
et son beffroi
Reconstruit dans le style renaissance flamande,
l’Hôtel de ville est inauguré en 1929. L’architecte régional Louis Marie Cordonnier
parvient à unifier les deux monuments grâce
à l’alliance de briques et de pierres ainsi
qu'à l’emploi du même vocabulaire architectural : tourelles à clocheton, lucarnes,
épis décoratifs, couverture en ardoises.
A l’intérieur, vous pourrez admirer une remarquable série de vitraux qui évoque les seigneurs
successifs de la ville, la Fête des Louches et
l’activité principale de Comines, la rubanerie.
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L’Hôtel de ville est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques ( )
en 2001 et son beffroi est reconnu patrimoine
mondial de l’Humanité ( ) par l’Unesco en
2005 avec 22 autres beffrois du Nord-Pas-deCalais et de la Somme.
Hôtel de ville : ouvert toute l’année
Le beffroi n’est pas ouvert au public (à
l’exception du rez-de-chaussée dans le
cadre de permanences administratives).
Le bâtiment, de style régional, qui accueille
aujourd’hui la Maison du patrimoine et son
Office de tourisme, a été édifié dans
l’entre deux-guerres.
vestige du mur d'enceinte de l'ancien hôpital
et église qui bordait les jardins du château
médiéval de Comines, détruit en 1674.
En 1995, il prend le nom de Maison du patrimoine « André Schoonheere» lorsqu’il est
aménagé en lieu dédié à la culture, au tourisme
et au patrimoine. Il est le lieu de résidence
de l’association des « Amis de Comines » et
abrite également les archives historiques de
la ville. Il rend hommage à André Schoonheere, historien local qui a consacré sa vie à
rendre l’histoire de sa ville accessible à tous.
Maison du patrimoine : du mardi au
vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h30,
le lundi et samedi en saison.
L’église Saint-Chrysole
est reconstruite
entre les années 1922 et 1938 par l’architecte Maurice Storez qui s’associe au moine
Dom Paul Bellot pour le décor de l’édifice.
Par son style néo-byzantin surprenant et
l’usage du béton armé qui permet l’emploi
de nouveaux volumes et le percement de
grandes ouvertures, l’église est le symbole
d’un art moderne et de la reconstruction
réussie d’après guerre. L’édifice a d’ailleurs
été classé Monument historique en 2002.
Eglise Saint-Chrysole : ouvertures
exceptionnelles au public. Messe
hebdomadaire le dimanche à 10h30
(renseignements au presbytère)
Promenez-vous dans le le jardin public,
véritable havre de paix situé entre l’église
Saint-Chrysole et la Lys. Le parc et son kiosque
ont été reconstruits à la fin des années 1920
et au début des années 1930. On peut
y observer un ancien mur fortifié, ultime
Jardin public de Comines
A découvrir grâce à la
Promenade découverte
du patrimoine « La Grand
place » et à télécharger sur
www.ville-comines.fr
9
A DÉCOUVRIR / LE PATRIMOINE
LE PARC DALLE-DUMONT DE WERVICQ-SUD
Situé au lieu dit « la montagne » dans l’ancienne propriété de la famille Dalle-Dumont
acquise par la commune en 1972, ce magnifique parc d’une douzaine d'hectares forme le
joyau vert de la commune. Les divers chemins qui le serpentent vous permettront de découvrir
les trois parties remarquables qui composent cet espace de loisirs cher aux Wervicquois…
Musée des petits métiers de la ferme - Parc Dalle Dumont - Wervicq-Sud
A l’entrée du parc, située rue de Linselles, vous
découvrirez un vaste jardin public s’articulant
autour du château blanc, ancienne demeure de
la famille Dalle, propice à toutes sortes d’activi10
tés familiales tandis que d’autres préfèreront s’y
prélasser. Dans sa partie centrale, la propriété
s’organise autour d’enclos agricoles entretenus par les membres de l’association
« Hier-Wervicq » dont le siège se trouve à « la bergerie »,
du musée des petits métiers de la ferme. On y trouve également un petit étang de pêche co-géré par le club des
« Carpillons wervicquois ».
Les visiteurs y apprécieront le calme qui
y règne, se détendront au bord de la
pièce d’eau ou préfèreront s’attabler
autour d’un verre et profiter des
animations du dimanche après midi
proposées à la bergerie, le tout
face au superbe panorama sur la
plaine des Flandres.
Enfin, à l’ouest, dans le bois,
couvrant un espace de 8 hectares,
diverses activités se proposent à vous.
Les plus sportifs s’attaqueront au
vertigineux parcours d’accrobranche,
tandis que les amoureux d’histoire pourront découvrir, disséminés
aux détours des sentiers, un monument allemand de 1915 ainsi
que des ouvrages militaires datant
des deux Guerres mondiales.
Planté d'essences divers (chênes, ormes, frênes, hêtres, merisiers...), le parc ravira également
promeneurs et amoureux de
la nature qui y trouveront une
formidable source de bien-être.
Un cadre idyllique au cœur de la vallée
de la Lys…
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A DÉCOUVRIR / LE PATRIMOINE
LE PATRIMOINE URBAIN ET INDUSTRIEL
Comines et de Wervicq-Sud ont su garder la mémoire de leur riche passé, en tant que villes
frontières et anciens fleurons de l’industrie textile. Bien que reconstruites en grande partie
après la Première Guerre mondiale, les deux communes sont parvenues à conserver et à
réinventer leur identité architecturale. Aujourd’hui, elles surprennent par la richesse de leur
patrimoine urbain et industriel, et promettent de belles découvertes : des grandes demeures
de maîtres aux alignements de maisons ouvrières en passant par les ponts frontaliers et les
curiosités architecturales des usines textiles. Pour l’intérêt de son architecture ou de son
histoire, jetez un autre regard sur ce patrimoine incontournable et varié qui ne manquera
pas de vous étonner…
Eglise Saint-Chrysole, Comines
LES ÉGLISES :
Sainte-Marguerite à Comines : Le 19 mars
1858, est posée la première pierre de l'église de
Sainte-Marguerite. L’abbé Derveaux en devient
le 1er curé le 13 juin 1864 à la naissance de la
paroisse.
12
A découvrir grâce au circuit de randonnée
« Les chouettes » à télécharger sur
www.ville-comines.fr
Notre-Dame de l’Immaculée Conception
à Wervicq-Sud : L’église a été édifiée de 1872 à
1875, elle est l’œuvre de l’architecte Maillard.
En brique et pierre, elle a un style qui évoque
celui des édifices « néo-romans ».
Son plan est basilical avec trois nefs, un transept
et un chœur. Elle abrite une cloche datant de
1638. Sa construction a été financée à hauteur
de 33% par des dons anonymes.
Notre-Dame du Sacré Cœur dite « chapelle
du Vieil Dieu », à Comines : inaugurée le 28
novembre 1965 en présence de représentants
de l’évêché, cette chapelle est un lieu de culte
conçu pour contenir environ 300 personnes, ce
qui lui vaut le surnom de « troisième église de
Comines ».
Saint-Chrysole
à Comines :
(voir en page 9)
A découvrir grâce à la promenade découverte
du patrimoine « La Grand place » à
télécharger sur www.ville-comines.fr
fréquemment soumis aux crues de la Lys, il est
remplacé par une nouvelle cité hospitalière en
1906, en bordure de la rue de Quesnoy. Celle-ci
se dote de divers services dont un orphelinat,
une maternité et une crèche. Après la Grande
Guerre, l’hôpital est remplacé par un nouveau
bâtiment édifié sur deux niveaux dans le style
« Renaissance Flamande ». L’hôpital se dote de
tout le confort moderne. A partir des années
1980, il est transformé en maison de retraite
médicalisée et en service de soins de suite. Il
compte, en plus, aujourd’hui, un service de
soins à domicile.
L’ancienne mairie de Wervicq-Sud,
15, rue de l’Abbé-Bonpain
Cette bâtisse a été construite au lendemain de
la Première Guerre mondiale en face de l’église.
Elle abrite aujourd’hui des logements mais son
ancienne fonction est rappelée par la devise républicaine encore visible en façade. Cet édifice
est de style régionaliste en brique et pierre avec
un fronton en pas de moineaux, surmonté d’un
bouquet en pierre.
LES MONUMENTS DE SERVICE PUBLIC DE
L’ « ENTRE-DEUX-GUERRES »
Les deux villes connaissent à la fin du XIXème
siècle et au début du XXème siècle un développement urbanistique avec la construction de
nombreux équipements de « service public ».
Touchés par les bombardements lors de la
Grande Guerre, ils ont été reconstruits à leur
emplacement d’origine ou sur d’autres friches.
L’hôpital – maison de retraite de Comines
77, rue de Quesnoy à Comines
Au XIIème siècle, l’ancien hospice-hôpital de
Comines se situe sur l’emplacement du jardin
public actuel. Devenu trop vétuste et trop
Ancienne mairie de Wervicq-Sud, collection privée
13
A DÉCOUVRIR / LE PATRIMOINE
L’ancien Hôtel des sapeurs pompiers,
22, rue de l’Industrie à Wervicq-Sud
L’ancienne caserne des pompiers est installée
dans une maison bourgeoise caractéristique de
la reconstruction.Vous pourrez y voir à proximité une fontaine érigée en 1956 en l’honneur
des sapeurs pompiers de Wervicq-Sud.
Cette œuvre en mosaïque est l’œuvre de J.C
HUYGHE, comme l'ancien estaminet dénommé
« Au progrès », construit vers 1926 en brique et en pierre et dont l’enseigne est encore
aujourd’hui apparente.
D’autres monuments, construits ou reconstruits dans l’entre-deux guerres, à
l’architecture remarquable, sont à découvrir à Comines grâce aux circuits de randonnées
et promenades de découverte du patrimoine :
La poste, rue Pasteur
La banque Crédit du nord, rue de la
La gare ferroviaire, avenue de Versailles
République : Le bâtiment est construit sur
un blockhaus daté de la Première Guerre
mondiale.
L’école communale, du centre, rue Pasteur
L’ancienne Caisse d’Epargne, rue Léon
Gambetta/avenue du Maréchal Leclerc
A découvrir grâce à la promenade
découverte du patrimoine « du château
à la gare » et à télécharger sur
www.ville-comines.fr
La banque Scalbert Dupont, rue
d’Hurlupin (à proximité de la Grand Place)
L’ancienne piscine Désiré Ducarin,
établissement de bains municipal, rue de
Quesnoy (aujourd’hui fermée au public)
A découvrir grâce au circuit « des tilleuls »
et à télécharger sur www.ville-comines.fr
Etablissement de bain municipal (ancienne piscine Désiré Ducarin)
14
LES « RUBANERIES-ÎLOTS »
« Les rubaneries-îlots » émergent à Comines et
Wervicq-Sud à la fin du XIXème siècle et au début
du XXème siècle.
Celles-ci se composent d’un ensemble de
plusieurs bâtiments (dont certains sont à étage),
fermés par un mur de briques. Les toitures des
ateliers sont en « shed » : à deux versants de
pentes différentes, couvrant en « dents de scie »
les bâtiments.
Le versant le plus court est souvent vitré afin de
favoriser l’éclairage naturel. La polychromie des
façades est souvent riche.
Parmi les architectures remarquables des sites en
activité ou partiellement reconvertis :
A COMINES :
LES MAISONS « OUVRIÈRES » OU DE
« RANGÉES »
Les deux villes comptent de nombreuses maisons dites « ouvrières » ou de « rangées », en
centre ville ou périphérie, qui témoignent du
développement industriel des deux communes,
accompagné d’un essor démographique à partir
du XIXème siècle.
Parmi les rangées les plus remarquables :
- Le quartier dit « des Maisons
ouvrières », rue de la Victoire, de l’Apothicaire, Philippe de Commynes à Comines.
Elles ont été construites par l’administration
hospitalière et sous l'impulsion du maire, Désiré
Ducarin, à l’aube de la Première Guerre mondiale, en périphérie du centre ville, formant ainsi
tout un nouveau quartier. Elles sont reconstruites partiellement dans l’entre-deux guerres.
- Usine Lambin et Ravau, rue Traversière
- Usine DMR, rue Carnot
A découvrir grâce au circuit de randonnée
« des becques» et à télécharger sur
www.ville-comines.fr
A découvrir grâce à la promenade
découverte du patrimoine « Du château à
la gare » et à télécharger sur
www.ville-comines.fr
A WERVICQ-SUD :
- Usines Cousin, frères, rue de l’Industrie et
rue de l’Abbé Bonpain
- Usine Planorga, rue Abbé Bonpain
- Usine Vandenhove, rue Abbé Bonpain
Maisons dites « de rangée », rue du Vieil Dieu, Comines
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A DÉCOUVRIR / LE PATRIMOINE
- La rangée de maisons ouvrières,
avenue du rivage, aux abords de la Lys à Wervicq-Sud
Parmi les édifices reconvertis en services publics
ou aux personnes à Wervicq-Sud :
- L’Hôtel de ville,
Située à proximité des établissements Cousin,
la rangée de maisons ouvrières est échafaudée
selon un programme architectural alternant
maisons basses sous une toiture à deux pans et
doubles maisons prises dans un pignon datant
de la reconstruction.
- La rangée de maisons ouvrières,
rue Gabriel Péri à Wervicq-Sud
Située en face de l’Hôtel de ville, cette rangée
de maisons ouvrières a été bâtie à partir de
1936 pour remplacer une partie des maisons
provisoires construites au lendemain du premier
conflit mondial. Cette rangée à la particularité
d’être agrémentée des armes de la commune
à ces deux extrémités. Derrière ces maisons se
situe la cité Vanrullen appelée également « Cité
jardins » construite à l’emplacement des dernières maisons provisoires entre 1951 et 1954.
53 rue Gabriel Péri
Cette grande demeure (anciennement « château Vandermersch ») accueille les services de la
mairie depuis 1965. A l’achat, il portait le nom
de la Closeraie. C’est une demeure typique de
la reconstruction de style normand avec faux
colombages mis en évidence par les différentes
couleurs de peintures. Certains éléments de la
partie basse près du porche sont en brique avec
chaînage d’angle de pierre. Un parc de 4000 m2
entoure le château. Il possède un cèdre remarquable.
Ouvert d’octobre à mars de 8h à 18h et
d’avril à septembre de 8h à 20h.
- Le château Dalle-Dumont,
rue de Linselles
De nombreuses maisons « de rangées » et
de ville à l’architecture remarquable sont
à découvrir à Comines dans la promenade
découverte du patrimoine « du château à la
gare », à télécharger sur le site
www.ville-comines.fr
LES GRANDES PROPRIÉTÉS
Tels de véritables châteaux, les grandes propriétés des industriels et des notables se situent
dans de vastes parcs. De manière générale, elles
sont fortement endommagées suite à la Grande
Guerre. Mais certaines d’entre elles subsistent et
sont occupées par des installations industrielles
ou réhabilitées en équipements publics ou
sociaux.
16
Loin du château de notre imaginaire, le château
blanc désigne une grande bâtisse, une maison
bourgeoise au cœur d’une propriété d’une douzaine d’hectares.
Cette demeure est bâtie en 1910 à la demande
de la famille Derville. Elle est de style « néo-classique » avec un porche à colonne toscane. Elle
est réquisitionnée par les allemands dès 1914 en
tant qu’hôpital de campagne nommé
le « Lazaret ». Pour l’anecdote, Adolf Hitler y
a été soigné dans la nuit du 13 au 14 octobre
1918 et y reste jusqu’à l’Armistice en convalescence tandis que l’artiste Max Beckmann y est
infirmier.
Alphonse Dalle-Dumont rachète la demeure en
1919 et fait déplacer le cimetière allemand qui
se trouvait dans le parc. La ville fait l’acquisition
de ce château blanc en 1972 à la condition de
le transformer en lieu culturel et socio-éducatif. Aujourd’hui certaines associations locales
y travaillent en permanence : les ateliers d’arts
plastiques, l’école de danse ou « Le fil et la
guinde », structure intercommunale de développement culturel ; des manifestations culturelles
ainsi que des réceptions y sont également
organisées.
LES « PONTS FRONTIÈRES »
- Le château Demeestere,
A WERVICQ-SUD :
22, rue des Frères Hollebecque, en plein centre
de la commune
Le château Demesteere est entouré d’un parc
aménagé de plus de deux hectares avec étang.
Ancienne maison d’une grande famille de l’industrie textile de la ville, cet ensemble accueille
depuis 1986 un foyer logement : la résidence
« L’Orée du Bois », pour des personnes âgées.
A COMINES :
Trait d’union sur la Lys entre les « jumelles »
depuis l’antiquité, le pont de Comines a connu
bien des vicissitudes. Le pont actuel date de
1951.
Après maintes péripéties au cours de l’histoire,
le pont actuel, est inauguré le 11 septembre
1955. Symbole de rapprochement et d’échange,
il est choisi par le « Sri chinmoy peace committee », le 6 juin 1991, pour figurer dans la liste
des 400 sites dédiés à la paix mondiale.
Château Dalle-Dumont, Wervicq-Sud17
LE PATRIMOINE URBAIN ET INDUSTRIEL
Patrimoine urbain
Patrimoine industriel
Monument historique
Site remarquable
A DÉCOUVRIR / LE PATRIMOINE
LE PATRIMOINE RURAL ET PAYSAGER
Comines et Wervicq-Sud bénéficient des attraits de la ville et des charmes de la campagne…
Même si elle n’est plus aussi importante qu’à l’origine, l’activité agricole domine encore le
paysage, avec ses vastes plaines dédiées à la culture ou à l’élevage. Celles-ci sont néanmoins
délimitées par des zones périurbaines, industrielles ou d’activités.
© Jean-Marc Delespierre - Section d’Art Photographique de Wervicq-Sud
Ces plaines sont ponctuées de nombreuses
fermes plus ou moins anciennes. Des fermes
traditionnelles à cour carrée, ouverte sur un
côté, appelées censes, ont parfois été érigées
sur des mottes basses (constructions légèrement
surélevées, positionnées sur un talus entouré
20
d’eau). A Comines, quelques vestiges de ces
mottes basses s’observent encore à proximité du
lieu-dit wervicquois « la Montagne ».
Profitez aisément des plaisirs de la campagne
grâce aux nombreuses fermes transformées,
aujourd’hui, en lieux d’hébergement : gîtes
ruraux et chambres d’hôtes. Et pour vous ressourcer, évadez-vous sur les chemins de halage
et le long des chemins de campagne…
Développées aux abords de la Lys, Comines
et Wervicq-Sud bénéficient de belles prairies
bocagères, drainées par un maillage hydraulique
(becques, bassins, fossés, mares…) et régulées
par une végétation dense (haies, alignements
d’espèces d’arbres diverses...). Un véritable petit
paradis !
L’AGRICULTURE :
A Comines et Wervicq-Sud, bien que l’activité
agricole reste importante, on a observé une
diminution des exploitations agricoles au XXème
siècle en raison des phénomènes de
« déprises » et de « regroupements », en plus
des crises agricoles et des évolutions sociologiques :
LES FERMES À L’ARCHITECTURE REMARQUABLE
- Ferme du Vieux Soldat, chemin du Grand
Perne à Comines - la plus ancienne ferme de
Comines, datée du début du XVIIIème siècle.
- Ferme du Halot, chemin du Halot à Comines datée de 1777 mais partiellement reconstruite.
- Ferme du Hel, chemin du Hel à Comines reconstruite après la Grande Guerre.
- Ferme ibérique, impasse de la Lys à Wervicq-Sud, située à 20 mètres de la Lys, elle
figure sur un plan de campagne de 1744
« Wervik Quartier du Roy ». Elle y est dénommée « cense de Cuvellier » et abrite aujourd’hui
une école de dressage et centre d'hébergement
de chevaux, « les ateliers ibériques de la Lys ».
Découvrez-y la beauté des équidés de race
lusitanienne.
Stéphane Dupont 03 20 39 30 50
- à Comines, on compte environ une centaine
d’exploitations dans les années 1950 contre
désormais une vingtaine.
- à Wervicq-Sud la proportion est d’environ
20 exploitations dans les années 1950 pour 6
aujourd’hui.
Les formes d’exploitation sont aujourd’hui
variées : en majorité des petites et moyennes
exploitations de polyculture et/ou d’élevages,
ainsi que des petites exploitations spécialisées
dans le maraîchage ou l’horticulture mais également des grandes exploitations d’agriculture
intensive. Les surfaces sont essentiellement
consacrées à la culture de céréales, de fourrages, de pommes de terre, de betteraves en
plus des herbages (et jadis à celle du tabac).
L’élevage y est dédié majoritairement aux bovins
et aux porcs. Par ailleurs, on observe une
homogénéité des secteurs géographiques (lieux
-dits) en terme de type d’exploitation. Cette
dernière se transmet majoritairement dans le
cadre familial.
Ferme du Halot, Comines
21
A DÉCOUVRIR / LE PATRIMOINE
LES BECQUES
LES MARES ET LES ÉTANGS
Le paysage est sillonné d’un réseau dense de
petits ruisseaux appelés becques, très utiles à la
circulation des eaux de pluies et au drainage des
champs et des pâtures.
Les mares ont été, pour la plupart, créées par
l’homme pour servir à l’abreuvage du bétail ou
comme lieu de pêche et de chasse. Elles tendent
aujourd’hui à disparaître.
Elles font partie intégrante du réseau constitué
par les mares, les fossés et la Lys. Les becques
servent aussi de bassin de réception des eaux
de ruissellement du Mont de Wervicq-Sud et de
Linselles. Le petit cours d’eau appelé La Becque
des Bois traverse une bonne partie du territoire.
C’est pourtant un patrimoine à conserver, surtout dans le but de garder un réseau hydraulique avec les becques, les fossés et la Lys. Lieu
de refuge et de nourriture pour de nombreux
animaux, les mares foisonnent de vie.
LES BORDS DE LYS
Afin de découvrir les richesses de la faune et
de la flore, parcourez les bords de la Lys grâce
aux anciens chemins de halage, aménagés
pour piétons et cyclistes. Vous pouvez rejoindre
22
Deûlémont, Armentières, Halluin, Courtrai par
la Lys, Wambrechies, Lille ou encore Roubaix en
empruntant la Deûle à partir de Deûlémont.
La mise à grand gabarit de la Lys dans les
années 90 a formé un bras mort qui constitue
une artère biologique précieuse qu’il convient
de préserver.
devenues rares dans notre région. Ces traces
de bocage servent souvent d’abris, de gardemanger et de lieu de transition pour la faune
locale. Elles séparent les champs, freinent
l’érosion des terrains en régulant le ruissellement
des eaux et les protègent des amplitudes
thermiques. Il est donc important de conserver
les derniers ensembles et de les connecter par
de nouvelles plantations.
LA PLAINE BOCAGÈRE
Les arbres têtards constituent des éléments
traditionnels des paysages cultivés. Ils
permettent de désengorger le sol en eau et
deviennent, en vieillissant, des abris pour
animaux cavernicoles. En effet, leur tronc
se creuse et offre divers refuges pour les
oiseaux, les petits mammifères et les chauvessouris. Suite au remembrement, les haies sont
© Karl Hecquefeuille - Section d’Art Photographique de Wervicq-Sud
23
A DÉCOUVRIR / LE PATRIMOINE
LE PETIT PATRIMOINE RELIGIEUX
Au détour d’un chemin de campagne, il n’est pas rare de trouver calvaires, chapelles ou
niches, caractéristiques des régions agricoles, actuelles ou passées. Ce petit patrimoine
religieux se rencontre également dans des lieux-dits, des zones périurbaines ou près des
grands axes de communication.
Chapelle Notre-Dame du Rosaire, Comines
De nombreuses niches se trouvent sur les
façades ou sur les pignons des maisons ou des
fermes.
dits est aussi à prendre en compte : chemin du
Vieil Dieu à Comines par exemple ou rue de
l’Abbé Bonpain à Wervicq-Sud.
Elles constituent souvent des éléments décoratifs intégrés dans l’architecture. Sur le territoire
de Comines, on a pu ainsi en dénombrer une
trentaine et cinq à Wervicq-Sud.
L’étymologie des noms, des rues et des lieux-
Baladez-vous et observez ce petit patrimoine
disséminé, témoignage du charme de deux villes
à la campagne, de la ferveur et des traditions
religieuses d’antan.
24
LES CALVAIRES
- Chapelle à la Vierge, route d’Armentières :
A COMINES :
dédiée à la Vierge Marie et anciennement
incorporée à un corps de ferme. Edifiée après la
Grande Guerre.
- Calvaire, route de Lille, quartier de SainteMarguerite : Christ sur la croix, érigé pour la
paroisse en 1931
- Calvaire, route de Wervicq : Christ sur la
croix, mentionné sur des documents du XIXème
siècle (restauré dans les années 1990).
A WERVICQ-SUD :
- Calvaire Duflo, 101 rue Gabriel Péri : il
apparaît sur le cadastre fin XIX ème et a pour
particularité d’être mentionné dans les actes
de propriété des résidents actuels à condition
d’entretien à perpétuité.
On observe également des calvaires dans les
cimetières des deux communes
LES CHAPELLES
A COMINES :
- Chapelle Notre-Dame de Délivrance dite
« des Bois », chemin du rossignol : dédiée à
Notre-Dame de la Délivrance, vierge que l’on
invoque dans l’espoir d’une heureuse naissance
ou pour la libération des captifs. Reconstruite
après la Grande Guerre et restaurée en 1994.
- Chapelle Notre-Dame des Grâces, 109 rue
d’Hurlupin : dédiée à Notre-Dame de Grâces.
Construite au début du XXème siècle et restaurée
en 1990.
- Chapelle Notre-Dame du Rosaire, rue de
Lille : dédiée à Notre-Dame du Rosaire. Edifiée
en 1946.
- Chapelle Notre-Dame du Rosaire dite
« Goeman », chemin de Sainte-Marguerite :
dédiée à Notre-Dame du Rosaire. Construite en
1882.
- Chapelle Ave Maria dite « de la Rouge
Porte », 1560 chemin du Hel : dédiée à la
Vierge Marie. Construite dans la seconde moitié
du XXème siècle.
- Chapelle dite « du Hel », 281 chemin
du Hel : dédiée à l’Immaculée Conception.
Attenante à la ferme « du Hel » reconstruite au
lendemain de la Première Guerre mondiale.
A WERVICQ-SUD :
- Chapelle Notre-Dame des Sept Douleurs,
rue du Bas-Chemin : objet d’une dévotion particulière aux jeunes mamans. Détruite en
1963 et rebâtie ensuite dans un style
nouveau.
- Chapelle Sainte-Anne, rue
Abbé Bonpain :
datée de la fin du XIXème
siècle, reconstruite en 1928
et restaurée en 1990.
- Chapelle
Notre-Dame de la
Délivrance, rue de
Linselles :
datée du XIXème
siècle, reconstruite en 1950,
détruite en 2009
(reconstruction
prévue en 2010)
- Chapelle NotreDame de Lourdes,
rue Jean Jaurès :
datée de la fin
du XIXème siècle,
reconstruite après
1960.
25
A DÉCOUVIR / LE PPA
PATRIMOINE
ATRIMOINE
LE PATRIMOINE BATI RURAL ET RELIGIEUX
Patrimoine religieux
Patrimoine rural
A DÉCOUVRIR / LE PATRIMOINE
LE PATRIMOINE MILITAIRE ET DE MÉMOIRE
La Première Guerre mondiale a laissé des traces. Parmi les plus forts témoignages, les blockhaus
occupent la première place. Ces derniers sont construits sous l’occupation allemande lors des
campagnes de bombardements britanniques. Enfin, les monuments aux morts français érigés
après guerre rendent hommage aux nombreuses victimes civiles et militaires, alors qu’un
cimetière et deux monuments allemands construits pendant la Grande Guerre rappellent que
la guerre endeuilla les familles des différents camps…
Cimetière militaire allemand - Wervicq-Sud
LE PATRIMOINE MILITAIRE
L’occupant allemand, en plus d’aménager des
caves pour servir d’abris lors des bombardements, érige des blockhaus, lors des campagnes
de bombardements britanniques. Les civils et
des prisonniers ont été contraints de participer à
la construction de ces blockhaus dont les matériaux sont acheminés par voie fluviale ou
ferroviaire.
28
Ces édifices, construits en béton armé, présentent différents plans et sont de taille modeste. De nombreux blockhaus localisés sur les
cadastres de l’après guerre ont été détruits ou
ensevelis. A Comines, on en recense encore à ce
jour une douzaine, datant de la Première Guerre
mondiale, majoritairement en zone rurale, sur
des parcelles privées, près des chemins et des
carrefours ou à proximité de la voie ferrée.
A Wervicq, on en compte une dizaine, édifiés
principalement, lors de la Grande Guerre. Ils
sont implantés dans le bois de la propriété Dalle
Dumont.
LE PATRIMOINE FUNÉRAIRE ET DE MÉMOIRE
A COMINES :
- Monument aux morts français (campanile de l’église Saint-Chrysole), Grand place,
construit dans l’entre deux-guerres.
Imaginé par l’architecte Louis Marie Cordonnier
et sculpté par Adolphe Masselot, ce monument
s’étale sur les deux faces de la base du campanile de l’église. Il représente Comines sous la
figure allégorique d’une femme drapée s’appuyant sur un bouclier aux armes de la ville et
couronnant de lauriers un soldat français gisant
à ses pieds. En arrière plan, se dresse la Grand
place avant sa destruction avec son beffroi de
1623, l’Hôtel de ville de 1701 et l’ancienne
église. Sur l’autre face, sont inscrits les noms des
victimes civiles et militaires de la Guerre 14-18.
Le campanile abrite une cloche appelée « cloche
des morts » qui rend hommage à toutes les
victimes de la Grande Guerre.
- Monument aux morts français (Cimetière
Nord), rue du Bas-Chemin, construit dans l’entre deux-guerres. Ce monument est une stèle
porteuse d’une croix sur laquelle sont inscrits
les noms des victimes militaires cominoises. Elle
est située dans un espace circulaire où convergent les allées du cimetière « ancien », et où
l’on peut observer de nombreuses plaques du
souvenir.
- Monument aux morts français (Cimetière
Sud), rue de Lille, construit dans l’entre deuxguerres. Le monument est une stèle sur laquelle
est apposé un casque de poilu. On y observe la
liste des noms des « enfants morts pour la patrie »
du quartier de Sainte-Marguerite.
Monument aux morts Allemand, cimetière centre, Comines
- Ancien cimetière militaire et monument
aux morts allemands (Cimetière Nord),
rue du Bas-Chemin, construit pendant la Première Guerre mondiale. Le cimetière est aménagé vers 1856-1860, rue du Bas-chemin, suite
à l’arrêt des inhumations dans celui de l’église
Saint-Chrysole.
Une parcelle annexe est réquisitionnée par l’occupant pour y recevoir les sépultures d’environ
6 000 soldats allemands. Un monument aux
morts y est construit et son style rappelle celui
de l’architecte Wilhelm.
Ses quatre colonnes supportent une pyramide
à degrés alors que sont gravées dans la pierre
des représentations symboliques d’aigles et de
couronnes ainsi que l’inscription en allemand
d’inspiration biblique : « Niemand hat grossere
Liebe denn die dass er sein Leben lasset für
seine Freunde » (« personne n’a d’amour plus
grand que celui qui donne sa vie pour ses
amis »).
29
A DÉCOUVRIR / LE PATRIMOINE
Dans les années 50, le cimetière allemand est désaffecté
(ses sépultures étant transférées à Saint Laurent Blangy
près d’Arras) et devient une extension du cimetière
civil (Nord) mais le monument allemand est conservé.
A WERVICQ-SUD :
- Monument aux morts français, place de Gaulle.
Le monument, sobre et dépouillé, représente une
Marianne éplorée, drapée à l’antique, s’appuyant sur une
couronne de lauriers et un casque de poilu. Au sommet, un
vitrail représentant la croix du combattant s’illumine lors du
décès d’un ancien militaire.
- Monument aux morts français, église Immaculée Conception, place de Gaulle. Monument sur fond de plaque de
marbre noir où sont dessinées deux branches de palmier
auxquelles sont accrochées la médaille de la Croix du
combattant à gauche et la médaille de la légion d’honneur
à droite.
De part et d’autre, sur deux colonnes sont gravés les
noms des victimes militaires des guerres de 1870-1871 et
1914-1918. Au centre, un haut relief avec piéta à quatre
personnages surmonte la plaque centrale avec l’inscription « à la mémoire des enfants de Wervicq-Sud morts
pour la France ».
- Autres monuments aux morts français, cimetière du
centre. Deux plaques de marbre noir encadrent un bas
relief qui représente un soldat casqué agenouillé portant
dans sa main droite un flambeau. Les noms des victimes
militaires des guerres de 1870-1871 (de Madagascar),
1895, de 1914-1918 et de 1939-1945 y sont inscrits.
Au pied de la plaque, 18 stèles portent la mention
« mort pour la France » ainsi que le nom et la
date du décès des soldats inhumés.
30
30
- Monument aux morts allemand, bois de la
propriété Dalle-Dumont, construit pendant la
Première Guerre mondiale. Conçu par l’architecte allemand Wilhelm Kreis, ce monument
colossal orné de bas-reliefs patriotiques a été
érigé en 1915 sans le moindre moyen
mécanique en hommage aux soldats allemands
morts au front. On peut y lire « Den gefallenen
Kameraden 1914-1915. Die Ihr den Tod Im
heiligen Kampf fand’t Ruth auch in fremder Erd
Im Vaterland » « Aux camarades tombés en
1914-1915. Vous qui avez trouvé la mort au
cours de la bataille sacrée vous reposez même
en terre étrangère dans votre patrie. »
- Cimetière militaire allemand, flanc de la
Montagne de Wervicq-Sud. Ce cimetière
compte 2 458 tombes de soldats allemands
tombés durant la Première Guerre mondiale
et enterrés à proximité du château Dalle. Les
sépultures sont déplacées après guerre à l’emplacement actuel du cimetière. Une association
entretient le site. Parmi les croix en métal (qui
ont remplacé les croix d’origine en bois), on
remarque une dizaine de stèles en pierre sous
lesquelles reposent des soldats allemands de religion juive. On peut également y observer une
croix et un blockhaus. La nature parait communier avec les sépultures ; elle est le symbole du
repos pour l’éternité des défunts.
A découvrir grâce aux circuits de « la Montagne »
et « des Becques » et à télécharger sur les sites
Internet www.ville-comines.fr et
www.wervicq-sud.com
Les deux communes portent en elles la mémoire de bien d’autres conflits. Monuments,
cimetières, statues ou encore le nom des rues et des places agissent pour que reste à
jamais en nous le souvenir du passé :
- des monuments « Aux enfants morts pour la
patrie » lors de la guerre Franco-prussienne de
1870-71 se situent dans les cimetières à Comines (cimetière Nord) et à Wervicq-Sud.
- les monuments français érigés après la Grande Guerre rendent hommage aux victimes
de la Seconde Guerre mondiale et d’autres
conflits de décolonisation du XXème siècle.
- des squares à la mémoire des anciens combattants (rue du cimetière à Comines / rue
Gabriel Péri et allée des acacias à WervicqSud, pour les anciens combattants d’Afrique
du Nord).
- des militaires britanniques, tombés lors des
combats (bataille de la Lys) de la Seconde
Guerre mondiale, sont enterrés dans les cimetières de Comines et de Wervicq-Sud.
- une stèle, inaugurée le 6 septembre 2007
(place du 6 septembre) commémore la Libération de Comines le 6 septembre 1944 par les
troupes de la 7ème Division Blindée Britannique.
Il s’agit d’une stèle en pierre granite, gravée
d'un char libérateur symbolique.
- dans les salons d’honneur de l’Hôtel de Ville
de Comines, vous pouvez admirer la « croix
de guerre », offerte à la ville en 1920. On
peut l’observer dans la représentation des
armoiries de la ville sur divers édifices (façades,
vitraux..).
- de nombreuses rues portent le nom de victimes militaires, de résistants, de figures locales
ou nationales de différents conflits.
31
A DÉCOUVIR / LE PPA
PATRIMOINE
ATRIMOINE
LE PATRIMOINE MILITAIRE ET DE MÉMOIRE
Blockhaus Première Guerre mondiale
Blockhaus Première Guerre mondiale
(période présumée)
A FAIRE / A VIVRE
FÊTES ET TRADITIONS
Lorsqu’elles revivent leur riche passé historique, Comines et Wervicq-Sud ont le cœur en fête.
Elles se parent de couleurs et de costumes. Elles vibrent au rythme des orchestres. La Fête
des Louches à Comines et la Fête de Jehan Van d’Helle à Wervicq-Sud se font chacune l’écho
d’une légende locale. Elles sont devenues de véritables traditions qui fondent l’identité des
deux communes : un patrimoine à vivre et à préserver ! Alors, n’hésitez pas ! Laissez-vous
séduire par les plaisirs insensés de la fête, suivez le défilé des chars et des géants… Des
moments uniques de partage et de gaieté !
Lancer de louches depuis l’Hôtel de ville de Comines
FÊTE JEHAN VAN D’HELLE
A l’occasion de la Fête de Jehan Van d’Helle,
Wervicq-Sud se rappelle qu’elle était, au XVIème
siècle, le principal centre de production de
tabac de l’Europe. Le géant Jehan Van d’Helle
fait alors le tour de la ville. Selon la légende,
c’est lui qui aurait introduit la culture du tabac
34
dans la commune devenant le principal centre
de production de tabac de l’Europe.
Jehan, commerçant aventurier revenant de
Floride, présente les premiers plants de tabacs
à la cour. Il habite le château « Mariage » à la
Montagne avec sa femme Sabine de Snuf et
ses deux enfants, Sot'ch et Turlutte.
Chaque jour, Jehan s’installe dans son fauteuil
pour contrôler ses plantations afin d’y chasser
tout intrus qui aurait voulu s’emparer de ses
précieux plants. Pour rester éveillé, il fumait
constamment sa pipe jusqu'au jour où, un jeudi
de l'ascension, il s'endormit malencontreusement et mis le feu à sa barbe. Alertée par la
fumée, sa femme se précipita auprès de lui,
éteignit le feu et jeta la pipe par la fenêtre. Ce
jour là, elle sauva son mari d'une mort certaine.
Pendant longtemps, pour commémorer cet
évènement, un superbe défilé, marqué par la
présence des géants, déroule ses fastes dans les
rues de la ville et a pour point d’orgue un jet de
pipes attendu par des centaines de badauds.
Aujourd’hui, la commémoration de ce héros
qu’est Jehan Van d’Helle, reste l’occasion d’une
grande fête annuelle qui rassemble toute la
population autour de nombreuses animations.
FÊTE DES LOUCHES
Chaque année, Comines revit une tradition
ancienne : le jet des louches. Transmise de
génération en génération, celle-ci s’est nourrie
de nombreuses légendes dont la plus répandue
raconte qu’un seigneur de Comines, enfermé
dans le donjon de l’ancien château par un
usurpateur, aurait jeté des louches gravées de
ses armoiries pour alerter la population de sa
présence.
Pour commémorer cet événement, Comines aurait gardé l’usage de jeter des louches
à l’occasion du franc-marché suivant la fête
de Saint-Denis. Mais d’autres interprétations
historiques supposent que cette coutume date
de Jean Ier de la Clyte. Prisonnier des Anglais à
l’issue de la bataille d’Azincourt en 1415, il est
délivré moyennant une forte rançon payée par
les citoyens de Comines.
L'histoire raconte que c'est pour les remercier,
que son fils Jean II demande et obtient, en
1456, le privilège de commercer librement le
jour de Saint-Denis, date de la Franche-Foire.
Quant au jet des louches, il aurait eu une origine commerciale : pour ouvrir la Franche Foire,
les camelots lançaient quelques poignées de
cuillères, espérant attirer les badauds.
La tradition du jet de louches est donc un fait
inscrit de longue date qui avait lieu par intermittence. Ce n’est qu’en 1884 qu’est créé le
comité organisateur de la Fête des Louches.
Aujourd’hui, le défilé des allumoirs qui marque
le début de l’automne et des festivités de la
Fête des Louches, tout comme le jet des louches
depuis l’Hôtel de ville à proximité du beffroi,
et le défilé des géants, sont des rites locaux qui
s’inscrivent dans des pratiques régionales…
Fête de Jean Van d’Helle, Wervicq-Sud
35
A FAIRE / A VIVRE
LES GÉANTS
A COMINES :
P’tite Chorchire* est un ouvrier rubanier. Il
porte le surnom d’un fraudeur dont la barque
s’appelait la petite sorcière et qui lui permettait
de passer aisément la Lys.
Grande Gueloute* est l’épouse de P’tite Chorchire. Elle est particulièrement connue pour son
verbe haut.
* dénommés ainsi aujourd'hui, ce couple de
géants à toutefois connu une autre identité,
puisque leur prénom a été inversé au fil de
l'histoire.
Burchard est un seigneur de Comines. Il a participé à la première croisade en 1099.
Messire de Comines évoque la Confrérie de
la Franche Louche. Il porte le costume rouge
et or aux couleurs de la famille de la
Clyte dont est issu Philippe de Comines.
Saint-Chrysole est le saint évangélisateur de la vallée de la Lys qui a fondé la
première communauté chrétienne à
Comines.
A WERVICQ-SUD :
Jehan Van d’Helle apparaît pour
la première fois en 1954. Selon la
légende locale, il serait né dans les
feuilles de tabac.
36
Outre les traditions qui sont célébrées chaque
année lors des deux célèbres fêtes cominoise et
wervicquoise, d’autres pratiques, d’origine religieuse, perdurent telles que la neuvaine dédiée
à Saint-Chrysole à Comines, la célébration de la
fête de la Sainte-Catherine dans les entreprises
textiles...
De même, de nombreuses associations perpétuent des pratiques culturelles et sportives anciennes dans les deux villes comme la musique,
le tir à l’arc…
CALENDRIER DES MANIFESTATIONS CULTURELLES
RANDONNÉES ET PATRIMOINE
Tous les ans, en mai, à Comines et Wervicq-Sud
Que vous soyez avides de nature ou curieux de
patrimoine, marcheurs infatigables ou simples
promeneurs, vous trouverez votre bonheur lors
de ce week-end annuel. Un programme riche
en activités vous invite à regarder d’une autre
manière le paysage urbain et rural qui vous
entoure : une formule idéale pour cerner toute
la richesse et la beauté des territoires.
JEHAN VAN D’HELLE
Tous les ans, à l’Ascension, à Wervicq-Sud
Succombez aux plaisirs de la fête de Jehan Van
d’Helle. Au programme : ducasse, animations
thématiques, bénédiction des animaux.
CYCLE PATRIMOINE, CULTURE, TOURISME
Tous les ans, en septembre, à Comines et
Wervicq-Sud.
Randonnées et patrimoine
FÊTE DES LOUCHES
Régalez-vous d’animations et d’expositions, accessibles à tous les publics, au cours d’un cycle
passionnant. Que ce soit à travers l’histoire, l’architecture ou la géographie, les deux communes
mettent en valeur un des aspects de leur
patrimoine tout en proposant des manifestations culturelles (concerts, conférences, spectacles..) sur des thématiques variées.
Les Journées européennes du patrimoine figurent comme les temps forts de ce cycle qui ne
manquera pas de vous étonner…
Tous les ans, le deuxième dimanche d’octobre
à Comines
La Fête des Louches dure trois jours. Le samedi,
le cortège des allumoirs et le jet des louches
pour enfants ouvrent le programme des festivités. Le dimanche, la fête est à son apogée avec
un imposant cortège en tableaux illustrant les
légendes et l’histoire de la ville, accompagné
du défilé des géants. Puis, une pluie de louches
en bois s’abat sur la foule réunie au pied de
l’Hôtel de ville. Enfin le lundi, un franc-marché
commémore la franche foire médiévale qui avait
été instaurée en 1456 par Philippe Le Bon. Un
événement incontournable à ne pas manquer !
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A FAIRE / A VIVRE
LES ÉQUIPEMENTS CULTURELS
A COMINES :
Maison du patrimoine
«André Schoonheere»
Office de tourisme
De la sensibilisation à la formation complète,
l’Ecole de Musique répond à la demande des
publics de tous âges. L’ensemble du corps
professoral est constitué de musiciens professionnels.
4/6, rue du Pont
03 20 14 21 51
Du mardi au vendredi de 9h30 à
12h et de 14h à 17h30, le lundi
et le samedi en saison
L’Office de tourisme est à votre disposition pour
tout renseignement : découverte du patrimoine,
des offres d’hébergement et de restauration, du
savoir-faire et des activités culturelles, sportives
et de loisirs…. L’Office de tourisme est accessible aux personnes à mobilité réduite et s’est
équipé d’une boucle magnétique auditive. La
Maison du patrimoine accueille, quant à elle,
des expositions artistiques ou d’histoire locale.
Elle est également le lieu de résidence de l’association des « Amis de Comines » qui ne manqueront pas de vous aider dans vos recherches
historiques ou de généalogie.
Association des « Amis de Comines »
Tél. 03 20 39 05 74 (président)
[email protected]
Permanences à la Maison du patrimoine le
mardi et le mercredi de 14h à 17h (le jeudi sur
rendez-vous).
Ecole municipale de musique
Rue de Wervicq
03 20 39 27 89
Ouverture le lundi, mardi, jeudi de 14h à 21h,
le mercredi de 10h à 20h et le samedi de 10h
à 15h
Maison du patrimoine / Office de tourisme, Comines
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Le Nautilys
Rue Kléber Loquet
03 20 74 37 40
Ouverture du lundi au vendredi de 10h à 12h
et de 14h à 23h et le samedi de 13h à 19h
Amateurs ou professionnels sont les bienvenus
dans cette antre de la « musique amplifiée ».
Véritable espace de travail, de recherche et de
fabrication artistique, la Maison de la musique
accueille en résidence, sur des temps plus ou
moins longs, les artistes à la recherche d’un lieu
pour finaliser un album ou adapter leur travail à
la représentation sur scène. De plus, les quatre
boxes offrent aux musiciens une structure complète, dynamique, et pratique pour la répétition.
Le Nautilys forme avec l’école municipale de
musique un ensemble réuni sous l’appellation
« Maison de la musique ».
Ecole municipale d’arts plastiques
19, rue de la Victoire
Préfabriqué n° 3
03 28 36 90 83
Bibliothèque municipale « Georges de
Hallewyn »
Rue des Arts
03 28 36 91 26
Ouverture :
- En période scolaire :
le mardi et jeudi de 14h à 18h, le mercredi de
9h à 11h et de 14h à 18h30, le vendredi de 14h
à 18h30 et le samedi de 14h à 17h
- En période de vacances scolaires et juillet :
le mardi et le jeudi de 14h à 18h,
le mercredi de 9h à 12h et de 14h à 18h30,
le vendredi de 14h à 18h30
le samedi de 14h à 17h
- Durant le mois d’août :
le mardi et le jeudi de 14h à 17h,
le mercredi de 9h à 12h et de 14h à 18h30
Plus de 20 000 livres vous attendent à la bibliothèque ! Des animations destinées aux enfants
et aux adultes rythment la vie de la structure :
concours de dictée, l’opération «Lire en fête»,
l’heure du conte, des expositions sur différents
thèmes… Autant d’occasions pour se cultiver en
s’amusant !
Ouverture le mercredi de 10h à 12h et de
13h30 à 16h30 (cours enfants) et le samedi
(1 semaine sur deux) de 10h à 18h (ateliers
adultes)
Vous voulez mettre de la couleur dans
votre vie ? L’école municipale d’arts
plastiques est faite pour vous ! Tout
au long de l’année scolaire, venez
suivre un enseignement de qualité
lors d’ateliers adaptés au niveau des
participants. Que vous soyez Cominois
ou non, vous pouvez vous inscrire.
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A FAIRE / A VIVRE
A WERVICQ-SUD :
Ecole municipale d’arts plastiques
Château Dalle, 1er étage, rue de Linselles
Ouverture :
Le mardi de 18h à 21h (adultes)
Le mercredi de 10h à 12h (enfants)
Ecole municipale de musique « Patrick
Gallois »
Avenue des Sports, Espace 2000
Tél. 03 20 14 59 27
Médiathèque municipale
Avenue des sports, Espace 2000
Tél. 03 20 14 59 28
Ouverture : mardi et vendredi de 14h à 18h,
mercredi de 8h30 à 12h et de 14h à 18h, samedi de 9h à 12h et de 14h à 17h.
Vous y trouverez, outre plus de 10 000 ouvrages, romans et documentaires compris, un fonds
musical des plus éclectiques allant du rock au
classique en passant par les musiques du monde, deux accès Internet dédiés à la recherche
documentaire, des CD Roms consultables sur
place ou à emprunter et un point presse mettant à votre disposition journaux régionaux tels
La Voix du Nord et Nord Éclair, mais également
des magazines aux thèmes variés notamment
Géo, Science et Vie, Pays du Nord, Top santé
et pour les plus jeunes Phosphore, J’aime lire et
bien d’autres titres encore.
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Cybercentre
Ecole Pasteur, entrée côté gauche,
13 avenue Pasteur
Ouverture : cours le mardi de 18h à 20h, mercredi de 10h à 12h, cours multimédia jeudi de
18h à 20h, accès libre de 14h à 19h.
Le cybercentre, doté d’une dizaine d’ordinateurs avec connexion haut débit, permettra aux
jeunes et moins jeunes, utilisateurs aguerris ou
non de l’informatique, de découvrir ce fabuleux
support médiatique qu’est Internet, de s’initier,
se perfectionner aux outils de bases de l’informatique comme le traitement de texte, le tableur, les emails et également de s’adonner aux
plaisirs des nouvelles technologies numériques,
notamment la photographie et la vidéo.
Le musée des petits métiers de la ferme
21, rue de Linselles - Parc Dalle.
Ouvert de fin avril à fin septembre, le dimanche
de 14h à 19h30
Grâce aux intérieurs reconstitués et à la riche
collection d’objets agricoles, imaginez la vie
quotidienne à la campagne entre 1850 et 1940.
Installé dans une maison ouvrière, restaurée par
les membres de l’association « Hier Wervicq »,
ce petit musée ne manque pas de charme. Et
pour prolonger la visite, que diriez-vous d’une
promenade dans le parc animalier ou d’une
halte à l’estaminet ?
ENVIE DE S’ÉVADER ? ET SI ON RANDONNAIT ?
Partez à la découverte des richesses naturelles de Comines et de Wervicq-Sud, ces deux villes
à la campagne devenues de véritables paradis pour les promeneurs… Munissez-vous des
plaquettes de randonnée en les retirant à l’Office de tourisme de Comines ou à l’Espace 2000 à
Wervicq. Vous pouvez également les télécharger directement sur le site de la ville de Comines,
www.ville-comines.fr ou sur le site de la ville de Wervicq-Sud, www.wervicq-sud.com.
«Entre becques et montagne », circuit cycliste de 27 km entre Comines et Wervicq-Sud
• Circuit « entre
becques et montagne »
((Circuit cycliste de 27 km,
au départ de la Grand
Place de Comines)
Parcourez à vélo les paysages bucoliques de
Wervicq-Sud et de
Comines, composés de
becques, fermes, chapelles
et gîtes...
A travers les chemins de
halage, pédalez jusqu’au
point
i t culminant
l i
t « lla M
Montagne »…
Circuits inscrits au PDIPDR (Plan Départemental des Itinéraires de Promenades et de
Randonnée) :
• Circuit des chouettes
((Circuit pédestre de
5 km, au départ de
l’église Sainte-Marguerite
de Comines)
Au départ du quartier
de Sainte-Marguerite,
appréciez les charmes de
cette balade au cœur de la
campagne cominoise.
Peut-être aurez-vous la
chance de croiser une
chouette chevêche, très
présente sur le territoire de la commune…
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A FAIRE / A VIVRE
• Circuit des tilleuls
(
(Circuit
pédestre de
10 km, au départ de la gare
de Comines)
Grâce à cette balade,
apprenez à reconnaître les
différentes espèces d’arbres
et d’arbustes qui s’alignent
le long des chemins et des
routes de la campagne
cominoise ou délimitent ses
différentes parcelles agricolles ((peuplier,
li saule,
l tilleul, aulne…). Un parcours
d’exploration dans la nature !
• Circuit de la montagne
((Circuit pédestre familial de
5 ou de 7 km, au départ de
l’église de Wervicq-Sud)
A
Autour
de la « Montagne
de Wervicq-Sud », suivez les
petites routes champêtres et
observez avec attention les
mares et les alignements de
saules têtards qui foisonnent
de vie…
• Circuit des becques
((Circuit pédestre de 15 kilom
mètres,
au départ de la gare
de Comines)
d
Flânez au cœur de la plaine
ccominoise et appréciez ses
ccultures, ses pâturages, ses
ffossés de drainage et surtout
sses petits ruisseaux appelés «
b
becques » qui sillonnent l’enssemble du territoire agricole
de Comines.
d
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Promenades de découverte du patrimoine
• Promenade de la Grand
Place
(Circuit pédestre de 30 minutes, au départ de l’Office
de tourisme de Comines)
Percez les secrets de la
Grand place de Comines et
de ses monuments à l’architecture emblématique :
l’église Saint-Chrysole, l’Hôtel de Ville et son beffroi.
Après la Première Guerre
mondiale, la ville n’est plus
qu’un champ de ruines. La Grand place est entièrement repensée. Elle devient le symbole de
la reconstruction réussie d’après-guerre.
• Promenade du
château à la gare
(Circuit pédestre d’environ
1h30, au départ de l’Office
de tourisme de Comines)
Partez à la rencontre de
deux quartiers périphériques
du centre ville de Comines
qui ont émergé avec le développement de l’industrie
textile et l’arrivée du train.
Apprenez à saisir toute l’importance de leur
riche patrimoine architectural : des bâtiments
publics tels que l’école communale ou l’Hôtel
des postes, à l’habitat privé de qualité avec ses
alignements de maisons et ses hôtels particuliers.
LOISIRS
LES CENTRES ÉQUESTRES
A COMINES :
• Centre équestre de Timborne
• Ecuries du Tilleul
120, chemin de Timborne
03 20 39 28 31
1027, chemin du Bas Chemin
03 20 39 82 69
Le Centre Equestre de Timborne vous propose
une équitation de loisir et d'équithérapie (pour
personnes handicapées physiques et mentales),
au coeur d'une ferme flamande restaurée, sur
plus de trois hectares. Il dispose d'un manège
couvert, d'une carrière poney, d'une carrière
cheval, d'une carrière de cross, d'un rond de
longe, d'une piste de galop avec butte... Que
du bonheur !
Des chevaux et des poneys vous attendent
dans ce centre équestre familial de 2.5 hectares,
doté d’une carrière, d’un grand manège et d’un
manège pour enfants. Idéal pour s’initier ou se
perfectionner dans les meilleures conditions !
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A FAIRE / A VIVRE
• Association des Amis et meneurs
d’attelage du Nord - Atellage, loisir et
évasion
Gîte "Les Prés Verts"
06 23 17 17 40
Sorties familiales ou de groupes à la demande,
de 2 à 25 personnes. Toute l’année sur
rendez-vous.
• Centre de découverte de l'âne « La Z'Âne
Attitude » (ouverture prévue en sept. 2010)
Ferme du Cromembourg - 580 Chemin du
Gavre au Cromembourg
03 20 11 22 18
A COMINES :
Venez découvrir et prendre contact avec 10
ânes, dont 2 baudets du Poitou et 2 ânes
miniatures. Accueil des groupes scolaires et
développement de l'asinothérapie pour les personnes handicapées et les maisons de retraite la
semaine. Club baby-ânier le mercredi. Ouvert
au public le dimanche, le mag'ASIN sur l'âne et
la tis'ÂNERIE vous accueilleront chaleureusement. Location d'ânes bâtés pour des promenades à travers la campagne cominoise... tout un
programme !
• Ferme de la Blanche Bannière
A WERVICQ-SUD :
Découvrez la campagne cominoise au rythme
des sabots de Jacynthe, Kiwi, Cora et Marquis,
les 4 chevaux de trait…
LES FERMES PÉDAGOGIQUES
1711, chemin de la Blanche Bannière
03 20 39 91 01
Vaches laitières et allaitantes, canards, lapins,
chèvres se côtoient dans cette ferme pour votre
plus grand bonheur. A la fin de cette visite, la
ferme n’aura plus de secrets pour vous. Vos
enfants pourront même y organiser leur anniversaire !
• La ferme hélicicole (ferme des
escargots)
1447, chemin de l’Apothicaire
03 20 39 31 61
Partagez la passion des escargots avec le seul
héliciculteur de la métropole lilloise. Ce dernier
n'élève pas moins de 2 000 000 d'escargots !
Au programme : visite de l’élevage, dégustations, courses d’escargots (pour les scolaires).
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• Ferme pédagogique de M. et
Mme Lefebvre
106, rue de Linselles
03 20 39 11 76
Participez à la vie quotidienne autour du troupeau laitier. Admirez les nombreuses cultures.
Respirez le bon air frais et dégustez les produits
locaux. Une immersion complète au cœur de la
vie rurale !
• Ferme de découverte « La ferme des
Bois »
Gérard et Christine-Renard
25, avenue de la Victoire
03 20 39 06 41
Visite du 01 avril au 15 octobre.
Après la visite des étables et du poulailler,
lancez-vous dans la fabrication du beurre et des
yaourts, dans cette ferme flamande placée à
l’entrée de la ville et à proximité d’un bois. Vous
y découvrirez le champ de fraises. Un délice
vous attend !
AUTRES LOISIRS
• Parc acrobatique forestier : Lys Aventure
21, rue de Linselles - Parc Dalle-Dumont à
Wervicq-Sud
06 72 69 81 62
Ouvert du 1er avril au 15 novembre, tous les
jours sauf le mardi en période scolaire et tous
les jours pendant les vacances scolaires. Réservation obligatoire.
Prêt pour l’aventure ? Lancez-vous en toute sécurité sur les parcours aériens et les tyroliennes
de ce parc familial d’une surface totale de 1,5
hectares. Frissons garantis !
• Port de plaisance de Comines/Deûlémont
Capitainerie : Jean-Marie Plouy
06 74 95 85 93
Faites escale au port de plaisance de Deûlémont
et laissez vous bercez par la quiétude des lieux.
Conçu par les villes de Comines et de Deûlémont, ce port de plaisance permet la mise à
l’eau d’une trentaine de bateaux. Dépaysement
assuré !
MAIS AUSSI CHEZ NOS VOISINS...
Comines-Warneton et Wervik (Belgique) :
Office de tourisme
7, chemin du moulin Soete
Comines-Warneton, Belgique
(0032) 56 55 56 00
Office de tourisme
Koestraat 63 - Wervik, Belgique
(0032) 56 31 49 29
© Office de tourisme de Comines-Warneton
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INFOS PRATIQUES
LES HÉBERGEMENTS
A la recherche d’un hébergement ? Vous avez le choix entre 11 gîtes (dont un gîte de groupe)
et 6 chambres d’hôtes. Les propriétaires d’hébergements ruraux sont tous labellisés « Gîtes
de France ».
GÎTES RURAUX
GÎTE DE GROUPES
• Ferme du Vieux Soldat
320, rue du Grand Perne à Comines
03 20 46 83 18
Email : [email protected]
Contact : M. et Mme Bonduel
Gîte n°2201 - 4 personnes Gîte n°2202 - 3 personnes -
• Les Près Verts
• Les Près Verts
CHAMBRES D’HÔTES
809, chemin du Petit Enfer à Comines
03 20 39 01 92
Email : [email protected]
Site : www.lespresverts.fr
Contact : Mme Vermes
Gîte n°2203 - 5 personnes Gîte n°2204 - 4 personnes Gîte n°2205 - 3 personnes -
809, chemin du Petit Enfer
03 20 39 21 28
Email : [email protected]
Site : www.lespresverts.fr
Gîte pour 30 personnes -
• Les Près Verts
1221, chemin du Petit Enfer à Comines
03 20 39 21 28
Email : [email protected]
Site : www.lespresverts.fr
3 chambres d'hôtes n° 2206 pour
1,2,3 ou 4 personnes -
• Ferme de la Rouge Porte
1560, chemin du Hel à Comines
03 20 14 93 93
Email : [email protected]
Contact : M. Lictevout
Gîte n°2207 - 3 personnes Gîte n°2208 - 7 personnes Gîte n°2209 - 4 personnes Gîte n°2210- 2 personnes -
• Claudine et Denis Lefebvre
106, rue de Linselles à Wervicq-Sud
03 20 39 11 76
Contact : M. et Mme Lefebvre
Gîte n°2894 - 5 personnes Gîte n°2895 - 7 personnes -
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• Relais de la Vieille Garde
265, rue du Grand Perne à Comines
03 20 78 91 31 / 03 20 14 93 93
Email : [email protected]
3 chambres d'hôtes n° 2212 pour
2,3 ou 4 personnes -
LES RESTAURANTS
RESTAURATION TRADITIONNELLE
RESTAURATION MÉDITERRANÉENNE
• La taverne de Sainte-Marguerite
• L. Zahra
81, rue de Lille à Comines
03 20 39 00 60
Ouvert tous les midis sauf le mercredi, et le soir
le vendredi et le samedi
www.tavernesaintemarguerite.fr
Buffet, poissons, restauration régionale et traditionnelle. 90 couverts, jardin et terrasse.
14, rue Pierre Housez à Comines
03 20 39 66 81
Ouvert du mardi au dimanche, le midi et le soir
Cuisine marocaine. 25 couverts.
• Au péché mignon
21, rue Abbé Bonpain à Wervicq-sud
03 20 39 07 07
www.lepechemignon.fr
Ouvert du lundi au vendredi midi, le samedi soir
et le dimanche midi. Formule entrée plat dessert
et boissons sous forme de buffet à volonté.
Possibilité vente à emporter.
Restauration régionale et traditionnelle.
60 couverts.
• II Viale
18, rue de la République à Comines
03 20 55 18 50
Ouvert le midi de 12h à 14h et le soir de 19h à
22h sauf le lundi et le dimanche soir
Cuisine traditionnelle italienne, pizzas sur
place et à emporter. 50 couverts.
EN UN CLIC...
Retrouvez toute l’offre de restauration (restaurants, snacks, cafés-brasseries...) aux adresses :
www.ville-comines.fr
www.wervicq-sud.com
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INFOS PRATIQUES
LES SALLES DE RÉCEPTION
Salles privées (à Comines)
• L’étable
35, rue de Lille
03 20 39 10 78
Capacité : 48 personnes
• Relais de la Vieille Garde
265, rue du grand Perne
03 20 78 91 31
Salle de réception : 70 personnes
Salle de séminaires : de 10 à 25 personnes
• Salle du Vil d’Y
• Salle de la Ferme de la Blanche Bannière
1711, chemin de la Blanche Bannière
03 20 39 91 01
Capacité : 50 personnes
8, rue du Vieil Dieu
03 20 39 08 87
Capacité : 100 personnes
• Salons du château
• Salle des Hirondelles
Ferme de la Rouge Porte
1560, chemin du Hel
03 20 39 02 57
Capacité : 50 personnes
48
21, rue du bas chemin
03 20 21 85 87
3 salles
Capacité : jusqu’à 350 personnes
LES MARCHÉS, LES PRODUCTEURS LOCAUX, LA VENTE À LA FERME
• La ferme de découverte
« La ferme des Bois »
Gérard et Christine Renard
25, avenue de la Victoire à Wervicq-Sud
03 20 39 06 41
Ouvert le lundi de 15h à 19h, du mardi au
vendredi de 9h30 à 12h30 et de 15h à 19h. le
samedi de 9h à 19h.
Vente directe de produits fermiers. Vous y
trouverez des produits laitiers, des desserts,
des fromages, des jus de pommes, volailles,
des œufs, des pommes de terre, légumes… et
vous pouvez y commander vos paniers garnis !
• Dominique et Martine Grislain
35 rue de Lille à Comines
03 20 39 10 78
Fermeture le dimanche
Vente directe de produits fermiers.
Vous y trouverez des œufs, des
produits laitiers, des fromages, des
volailles, des lapins, des canards…
• Relais de la Vieille Garde
Rue du Grand Perne à Comines
03 20 78 91 31
Vente directe (sur commande et sur rendezvous) d’octobre à mai : foie gras, rillette,
confit, magret, gésier et graisse de canards…
• La Ferme hélicicole (ferme des escargots)
Fabien Lesaffre
1447, chemin de l’Apothicaire à Comines
03 20 39 31 61
Du lundi au vendredi de 14h à 19h et le samedi
de 8h30 à 18h30.
Ventes d’escargots en coquille, à la
bourguignonne, en bocaux…..
• Marché hebdomadaire à Comines
Chaque lundi matin, de 8h à 13h, une cinquantaine de commerçants s’installent sur la Grand
place
• Marché hebdomadaire à Wervicq-Sud
Prochainement sur la place de l’Europe
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INFOS PRATIQUES
LES TRANSPORTS
• Bus
Société Transpole
0 820 42 40 40 (0,12
www.transpole.fr
• Taxis
/ min)
Société Trans Val de Lys (groupe Keolis)
Z.A de la Nouvelle Energie – Comines
03 20 66 26 66
La société propose des autocars de grand
tourisme de 49 à 63 places pour les voyages
en France et à l'étranger. De plus, elle dessert
régulièrement les lignes suivantes :
Liane 1 (Ligne à Niveau Elevé de Service)
Désertes : Quesnoy-sur-Deûle, Wambrechies,
Ronchin, Marquette, Saint-André, Lille
Ligne 18 Comines-Lille
Désertes : Quesnoy-sur-Deûle, Wambrechies,
Marquette, La Madeleine
Ligne 36 Comines-Lille
Désertes : Wervicq-Sud, Bousbecque, Linselles,
Bondues, Marcq-en-Baroeul, La Madeleine
Ligne 37 : Comines-Tourcoing
Désertes : Wervicq-Sud, Bousbecque, Linselles,
Roncq
Ligne 38 : Halluin-Tourcoing
Désertes : Wervicq-Sud, Bousbecque, Halluin,
Neuville-en-Ferrain
Ligne 82 : Armentières-Wervicq Belgique
Désertes : Houplines, Frelinghien, Deûlemont,
Warneton, Comines, Wervicq-Sud
Les horaires de bus sont disponibles à l’Office
de tourisme de Comines et dans les mairies de
Comines et Wervicq-Sud.
50
Taxi Christophe
06 72 92 17 60
Taxi Val de Lys
06 63 68 23 10
• Gare S.N.C.F
Avenue de Versailles – Comines
03 20 39 07 04
Ligne n°5 Comines/Lille en 26 minutes
En semaine, 5 allers et retours
Le samedi, 3 allers et retours
Guichet ouvert du lundi au vendredi de 7h à
12h15 et de 13h45 à 18h15, le samedi de 8h à
13h10
Fermeture de la gare les dimanches et jours de
fêtes.
LES LIEUX DE CULTE
CULTE CATHOLIQUE
• Paroisse de l’Epiphanie (Comines et
Wervicq-Sud)
Presbytère, 3 rue du château à Comines
03 20 39 03 77
• Eglise Saint-Chrysole, Grand place à
Comines - Messe le dimanche à 10h30
• Eglise Notre-Dame du Sacré-Cœur
(« chapelle du Vieil Dieu »), rue du Vieil Dieu à Comines
Messe le samedi à 18h30
• Eglise Sainte-Marguerite, parvis de l’abbé Dervaux à Comines
Messe dominicale : le dimanche à 11h15.
Presbytère, rue des frères Bulckaen
03 20 39 06 33
• Eglise de l’Immaculée Conception,
place du Général de Gaulle à Wervicq-Sud
Messes le samedi à 18h30 et le dimanche à 10h30
Presbytère, à Wervicq-Sud
03 20 39 00 73
CULTE MUSULMAN
• Mosquée Er-Rahma,
51 rue Léon Gambetta à Comines :
03 20 39 07 54
51
NOTES...
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Comines et Wervicq-Sud
carte du patrimoine
Office de
tourisme
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Photos de couverture : (haut © Ville de Comines) - (bas © Daniel Jérez - Section d’Art Photographique de Wervicq-Sud)
Réalisation : Villes de Comines et de Wervicq-Sud. Ce document est imprimé avec des encres végétales sur du papier recyclé, dans une imprimerie certifiée «Imprim’vert»
Renseignements :