Les enfants s`ennuient

Les enfants s’ennuient le dimanche
Spectacle Jeune Public de Manu Galure
Une co-production éclats spectacle / les JMF / le Train Théâtre
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Un nouveau spectacle
Après quelques 200 dates en deux ans dans sa formule piano-voix, et près de 90
dates en trio avec la tournée « Vacarme » (2010-2012), Manu Galure revient avec un
nouveau spectacle en octobre 2012 !
On retrouvera sur scène la batterie électro acoustique, sorte d´engin à échafaudage
percussif, agrémentée de tuyaux organiques et de plaques de tôle en guise de
cymbales. Les claviers sont toujours là ; Fender Rhodes, Wurlitzer, Moog Modular,
Orgue... Le piano s´électrise (CP 70) et, finalement, du trio au quartet, il n´y a qu´un
pas, ou plutôt qu´une basse.
On s´éloigne un peu de la chanson traditionnelle pour des ambiances puissantes et
flottantes, entre Kurt Weill et fantaisie déglinguée. Une atmosphère de cinéma
fantastique, de théâtre burlesque, ou d´orchestre de psychopathes sans camisoles.
Les textes sont toujours aussi soignés, on y croise tour à tour des cabarets
grimaçants, les trois petits cochons, des loups-garous dans les ruelles de Berlin, des
cow-boys, des indiens ...
Descendant direct de Juliette (qui signe la direction artistique de son dernier disque,
Vacarme, paru en 2010), Manu Galure est avant tout une tornade sur scène :
électrique, drôle, libre et fou !
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Manu Galure chante Trenet
Y’a d’la joie, La mer, L’âme des poètes… nous connaissons l’histoire du soleil qui
a rendez-vous avec la lune, et ce visage rond auréolé d’un chapeau mou et d’un
sourire inaltérable.
Mais certainement l’oeuvre de Charles Trenet est-elle plus complexe et surtout plus
riche que l’image d’Épinal que nous en avons gardée.
Plus de mille chansons qui disent l’amour, bien sûr, mais aussi la soif : provocatrices,
sulfureuses, souffle du poète ou cri de joie presque désespéré, et où rien n’est jamais
naïf.
Un autre fou chantant les fait revivre dans cette création inédite : Manu Galure,
révélé en 2008 aux Découvertes de Montauban, est un jeune auteur-compositeur
interprète bourré d’invention, d’énergie et de choses à ne pas dire. Descendant
direct de Juliette (qui signe la direction artistique de son dernier disque) et d’Higelin
(dont il a assuré plusieurs premières parties), Manu Galure est un monstre de scène :
électrique, drôle, libre et fou !
À partir du roman autobiographique Mes jeunes années racontées par ma mère et par
moi et surtout des chansons de Charles Trenet, Manu Galure puise librement dans ce
bouillon d’espoir, pour un sacré moment « en Trenet » !
Le programme
Musique : chansons de Charles Trenet
Les enfants s’ennuient le dimanche
Le serpent-python
Le vieux piano de la plage
Le Kangooroo
Boum
Vous oubliez votre cheval
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Le jardin extraordinaire J’ai ta main
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Les artistes
Manu Galure Chant, clavier cp70
A joué du violon, de la trompette, de la contrebasse, de la guitare, de l’accordéon etc mais
on lui a vivement conseillé de s’en tenir au chant, même s’il s’accorde parfois le droit de
jouer du piano. Après quelques errements de jeunesse dans des groupes de rock, ska ou
punk, Manu Galure s’est tourné vers la chanson française certifiée de qualité vers ses 18 ans,
avec le groupe « Les Ptits T’hommes », dont il signe les chansons. Le succès est immédiat
pour ce premier spectacle à l’ambiance Burtonnesque, entre contes et chansons, un «
Comptoir des Histoires » où l’on croise vendeurs de bisous, ogresses, bouilleurs et même
fabrique d’enfants.
Il commence en parallèle un spectacle en solo, « Le meilleur des vingt ans de Manu Galure »,
remporte les bravos des découvertes du festival Alors… Chante ! à Montauban et enchaîne
les deux années qui suivent près de 300 représentations.
Ce souffle lui permet de s’entourer de musiciens et d’enregistrer avec la complicité de la
chanteuse Juliette l’album « Vacarme » : une nouvelle tournée de deux ans et les premières
parties de Jacques Higelin confirment l’ancrage de Manu Galure auprès d’un public de plus
en plus fidèle.
Bastien Andrieu Claviers
Nage entre jazz et électro, funk, électro-jazz, jazz-funk ou électro-jazz-funk, dans des
groupes aux noms bizarres : « Curcuma », « Tektonik Chamber », « Passacaille Tuning », « la
Tune » ou encore « Bangladice ». Il a aussi travaillé avec le danseur James Carles dans le
spectacle « Tam-Tam ». Il joue de toute sorte de claviers (fender, farfisa, Wurli, Moog, nord
électro, orgue) mais travaille aussi avec des platines et des machines. Une perle rare que
Manu Galure a dénichée pour ses prochains spectacles.
Ugo Guari Percussions électro-acoustiques
Était déjà batteur quand il a arrêté le rugby. S'il a longtemps eu des fréquentations
douteuses au sein de groupes de ska (TSF), de rock (le Minus), de New-Orléans (les Rogers),
de chansons (Mr Chouf, Les Moites de Peau), au sein de spectacles de rue (Les Cotons Tiges)
ou de gros spectacles de percussion (Ali Baba et les 40 batteurs !!), Ugo Guari a des
fréquentations bien plus inquiétantes depuis qu'il est le batteur attitré de Manu Galure.
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Interview avec
Manu Galure,
auteur,
compositeur et
interprète
Quelqu’un a-t-il particulièrement marqué votre parcours musical ?
« Certainement Jacques Higelin, pour sa liberté sur scène et sa folie. Mais aussi
Juliette, pour son univers de « chansons narratives », et son sens de la scène.
Beaucoup d'autres, pour beaucoup d'autres raisons. »
D’où vient votre rencontre avec les chants de Trenet ?
« Trenet est quelque part dans la mémoire collective, beaucoup de ses chansons sont
connues de tout le monde, ou presque. Mais en me plongeant, pour ce spectacle,
dans l'oeuvre de Trenet, j'y ai trouvé une richesse et une diversité que je ne
soupçonnais pas. »
Comment vous y prenez-vous pour trouver votre propre interprétation de ces
chants ?
« On fait toujours avec les outils qu'on a sous la main. Mais je vais essayer d'éviter de
faire du Galure qui chante du Trenet. Plutôt trouver une direction, un sens de lecture,
une porte d'accès aux chansons de Trenet. Je vais essayer de faire rentrer Galure
dans l'univers de Trenet, et pas l'inverse. »
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Quelle est pour vous la dimension importante à développer en éducation
musicale à l’école ?
« Je n'en sais rien… Peut-être créer des spectateurs qui ne « défendent » pas la
culture, mais qui la vivent. Quant à savoir comment... ! »
Y a-t-il un message que vous voudriez transmettre aux jeunes spectateurs ?
« Non, sinon qu’on n’est pas là pour s'ennuyer. Les messages sont faits pour être
compris, les spectacles pour être vécus. »
Avez-vous des suggestions concernant la participation du public le jour du
concert ?
« Le public participera comme il l'entendra, mais je ne suis pas certain qu'il faille
préparer quoi que ce soit. J'aime mieux quand les spectateurs se laissent
surprendre... »
Quelles références artistiques souhaiteriez-vous communiquer ?
« Ça tournera inévitablement autour de Trenet. Trenet aurait eu 100 ans et c'est
suffisant pour qu'on chante Trenet. Ou plutôt, c'est un excellent prétexte. J'ai saisi la
belle occasion de travailler entièrement sur un auteur, de me plonger dans une
oeuvre, d'y chercher la diversité ou bien le dénominateur commun, ce qui me
ressemblait, ce qui me faisait rêver. J'y ai trouvé un formidable univers de contes,
d'imaginaire décalé, et mon appétit pour les histoires a fait le reste : un serpentpython qui fait une indigestion de cinéma, un jardin extraordinaire, un cheval oublié
dans un vestiaire ! J'avais déjà travaillé avec mon ancien groupe « Les Ptits
T'hommes » à un univers de chansons presque exclusivement narratives, et je
retrouve une belle occasion de me glisser dans la peau d'un conteur.
J'ai aussi rencontré beaucoup de références à l'enfance dans les chansons de Trenet.
Presque un « univers enfantin », au moins en apparence. A travers l'autobiographie
qu'il a écrite avec sa mère et à travers ses chansons, j'ai essayé d'interroger ce
rapport à l'imaginaire enfantin, au passé, à la nostalgie. En essayant toujours de
garder intactes cette incroyable légèreté, cette folie douce et heureuse, et cette
vitalité joueuse qui traversent les chansons de Trenet. »
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