En quelques mots…
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En quelques mots…
La Lettre aux Chevaliers *** 0 5 *** Tagazog à vous, armageddonniens, Quelques changements se sont opérés au sein des hautes institutions de l’association. Suite à une partie de chaise musicale ourdie par le bureau sortant, ce dernier a été modifié dans son intégralité et s’est vu adjoindre deux membres : le vice-président et le conseillé artistique / metteur en scène / chorégraphe. Le nombre de membre du conseil d’administration a été augmenté également, passant de cinq à onze membres, signe de la bonne santé de notre association. Vous remerciant de votre implication sans quoi l’association ne serait rien, le bureau et le conseil d’administration vous souhaitent une bonne lecture. En quelques mots… Les Termes Dextre, senestre Droite, gauche Le Personnage Sous le règne de Louis XI Louis XI Né en 1423, dans le palais épiscopal de Bourges, de Charles VII et Marie d’Anjou. Il règnera de 1461 jusqu’à sa mort, en 1483. Ce roi aura suscité bien des opinions contradictoires. Son règne aura notamment été marqué par son conflit avec le Duc de Bourgogne, Charles le Téméraire. La ville de Trévos, où siège la compagnie de mercenaires que nous sommes, appartient aux Ducs de Bourbon depuis 1402. Et ceux-ci, proches du Roi, n’apprécient que peu le Duc de Bourgogne. Le huron Personne à la chevelure ébouriffée L’Objet mantel manteau, couverture L’expression maisnie hélequin Bande de mauvais génies Charles le Téméraire Le Loup au Moyen Age Bien que marqué par un certain imaginaire « noir », le Loup conserve au Moyen Age une image plus lumineuse et valorisante qu’on ne l’a dit, laissons-lui la parole : - La chronique de Frère Loup – Lune Première « A l’heure dite entre Chien et Loup, l’heure bleue, où le Jour finissant va laisser place aux étrangetés de la Nuit, et où la Lune se fait toute ronde pour mieux m’écouter, j’ai envie de vous conter ceci : Remontons tout d’abord à la Préhistoire, dès cette époque, les humains décrivent déjà mes prouesses sur les murs de leurs grottes, et se parent de ma fourrure. Ensuite, dans la plupart des mythologies de l’Antiquité, je joue un rôle protecteur et fondateur, où je suis associé au culte de la Lumière ou bien aux forces des ténèbres, et entre autres, j’accompagne Odin lors de ses banquets car je représente sa Puissance. Les guerriers celtes envient ma puissance et mon adresse, et pensent s’octroyer ces qualités en recouvrant leurs casques de ma noble tête. Je suis, avec le Cheval, l’Aigle et le Sanglier, l’emblème des légions romaines. Il est prestigieux de m’avoir pour ancêtre, les peuples des steppes de Mongolie sont guidés par un Grand Loup Bleu, et certains, non sans prétention se font appeler « Fils de Loup ». Mais la christianisation me porte tort, entretenant la parabole du Loup noir opposé à l’Agneau blanc sans défense. L’Eglise m’identifie au Diable, les bestiaires médiévaux n’étant guère plus indulgents. Mais la mentalité médiévale se souvenant de mon prestige, je n’inspire pas seulement la peur et le rejet, quelques moines éclairés font de moi leur allié, et certains écrits, dont je vous reparlerai lors d’une prochaine Lune, me réhabilitent enfin comme un animal Frère, guerrier, guérisseur et passeur » Et pour finir ce beau chant mortuaire roumain : « Paraîtra encore le Loup devant toi, Prends-le pour ton Frère, car le Loup connaît L’ordre des Forêts, Il te conduira par la route plane, Vers un fils de Roi, Vers le Paradis. » Le Jardin Médiéval (partie 2 / 2) Ceci dit, Charlemagne, Roi des Francs, voulait obtenir en ses domaines un équilibre idéal. Aux environs de 796, il fait écrire une ordonnance royale : « Capitulaire de Villis vel curtis imperri », qui est constituée d’une liste de 89 plantes médicinales, aromatiques, alimentaires, utilitaires et décoratives. Toutes les plantes citées sont déjà connues de longue date. Mais cette ordonnance n’a pas l’autorité escomptée. En effet, certains monastères ne respectent pas la liste. De plus, la différence des sols, les ressources, les usages thérapeutiques et alimentaires des régions, ne permet pas d’appliquer les mêmes directives en tous lieux. Ce capitulaire n’est donc qu’une source importante sur les espèces de plantes utilisées au début du Moyen-Âge, sur laquelle s’appuie nombre d’études botaniques et savantes. Nous voudrions cultiver dans le jardin toutes ces plantes : lis, roses, fenugrec, menthe coq, sauge, rue, aurone, concombres, citrouilles, gourdes, mongettes, cumin, romarin, carvi, pois chiches, scille, glaïeul (ou iris), arum dragon, anis, coloquintes, souci, ammi, séséli (ou chervis), laitue, nigelle, roquette, cresson [de terre], bardane, menthe pouliot, maceron, persil, céleri (ou ache), livèche, sabine, aneth, fenouil, chicorée, dictame, moutarde, sarriette, menthe blanche (ou nasitort), menthe sauvage, menthe, tanaisie, calament (ou cataire ou herbes à chats), grande camomille (ou centaurée), pavot, bette, cabaret, guimauve, mauve, carotte, panais, arroche, blette, chou-rave, chou, oignons, ciboulette, poireau, raifort (ou radis), échalote, cive, ail, garance, cardon, fève, pois, coriandre, cerfeuil, euphorbe, sclarée. Et que le jardinier ait au-dessus de sa maison de la joubarbe. Lettre numéro Cinq – Edition Novembre 2006. Mise en page et sélection des articles orchestrés par Adrien Merville. Avec le remerciement à toutes les personnes ayant participées à ce journal et aux précédents, notamment pour ce numéro, à Christelle Cohard, Romain Cavallero et Isabelle Monteil ; et à toutes les personnes permettant sa publication. Toutes personnes souhaitant aider à la publication des lettres à venir peuvent me contacter par mail : sana69_83otmail.com ou par téléphone 06 75 51 51 07. Présenté par l’Association Armageddon Retrouvez nous sur : http://armageddon.asso.ws