Une ville ancrée sur la mer - Office de Tourisme Cherbourg
Transcription
Une ville ancrée sur la mer - Office de Tourisme Cherbourg
Cherbourg-en-Cotentin Basse-Normandie (50) Une commune nouvelle : Cherbourg-Octeville devient Cherbourg-en-Cotentin en 2016 Principale ville de la Manche, Cherbourg-Octeville se situe à la pointe du Cotentin, à quelques encablures des îles anglo-normandes et de la côte britannique. Préfecture maritime et sous-préfecture de la Manche, elle est la première ville du département avec 37 500 habitants, sur un territoire de 14,74 km². Dès le 1er janvier 2016, Cherbourg-Octeville s’unit aux 4 autres communes de la Communauté Urbaine de Cherbourg afin de devenir une commune nouvelle : Cherbourg-en-Cotentin. Dès lors, Cherbourg-en-Cotentin s’étend sur 69 km² et compte 82 000 habitants. Une ville ancrée sur la mer Située sur les côtes de la Manche, au cœur de la plus grande rade artificielle au monde, Cherbourg-Octeville était considérée par Vauban comme l’une des deux «clés du royaume». Elle est devenue, par de colossaux travaux d’aménagement maritime, un port militaire de premier ordre. Seule escale continentale du Titanic en 1912, Cherbourg était le deuxième port français d’embarquement pour le Nouveau Monde en 1929, et accueille aujourd’hui encore les plus grands paquebots du monde comme le Queen Mary 2, Harmony of the Seas… Son port de plaisance de 1 500 anneaux, accessible 24h/24, la positionne comme l’un des principaux ports de plaisance français en termes d’escales. Et comme un port d’accueil des grands événements nautiques comme la Tall Ship’s Race en 2005, La Solitaire du Figaro, le Tour des ports de la Manche… Un dynamisme maritime Cherbourg-Octeville développe ses atouts maritimes à travers une filière nautique très dynamique et à un tissu dense d’entreprises : JMV Industries, Allures Yachting, Ican, les CMN… Elle aménage ses espaces portuaires et ses quais dont une partie a été mise en lumière par Yann Kersalé. La Cité de la Mer, parc scientifique et ludique dédié à l’aventure sous-marine, est l’une des principales attractions touristiques de la ville. La Ville s’est aussi positionnée fortement sur le créneau des énergies marines renouvelables, secteur d’avenir, porteur d’espoir et d’emplois : sur le plan éolien, elle accueillera la construction de pâles pour Alstom et EDF Energies Renouvelables. La construction de l’usine de pâles d’Alstom pourrait être lancée courant 2016 pour être opérationnelle vers la mi-2017. Ces pâles seront destinées aux éoliennes off-shore qui seront installées au large de Courseulles, Fécamp et Saint-Nazaire. Quant à EDF, l’entreprise prévoit l’installation à Cherbourg en Cotentin d’un hub de préparation des machines qui servira les champs de Courseulles et Fécamp. Cinq cents emplois directs seront ainsi créés et 1000 à 1500 emplois indirects générés en Normandie. Sur le plan hydrolien, une ferme hydrolienne pilote doit être testée au large du raz Blanchard, l’un des plus forts courants d’Europe. Bien implantée à Cherbourg-Octeville, DCNS s’est positionnée sur le créneau en prenant le contrôle d’Open Hydro, considérée comme l’une des entreprises phares en matière de constructions d’hydroliennes. Près de 2 000 étudiants Cherbourg-Octeville consacre une part importante de son budget à l’éducation : investissements permanents dans les écoles, accueil péri-scolaire généralisé, soutien aux activités extra-scolaires… L’enseignement supérieur y est bien représenté : une école d’ingénieurs, des IUT, une fac de langues, des classes préparatoires littéraires et scientifiques, un institut spécialisé dans les techniques de la mer. Au total, près de 2 000 étudiants poursuivent des études supérieures dans l’agglomération. Une ville en plein renouvellement Sous l’impulsion de l'ancien député-maire, Bernard Cazeneuve, Cherbourg-Octeville s’est lancée en 2007 dans une opération de renouvellement urbain (ORU) de grande envergure. L’ORU a pour ambition de créer de nouveaux équipements structurants, de renouveler le parc de logements et de favoriser la mixité sociale. Le quartier Amont-Quentin-Provinces a été modernisé. Les travaux autour de la zone des Bassins – à l’entrée de la ville – ont transformé et étendent désormais le centre historique de la ville grâce à la création d’un nouveau quartier avec logements et jardins, sur lequel se sont greffés des projets privés (centre commercial Les Eleis, Hôtel 4* Mercure). Grâce à la passerelle qui sera achevée en 2016 sur le bassin du commerce, ce nouveau quartier - bordé par les Jardins de la Divette sera rapproché du centre-ville et débouchera sur une place piétonne devant le nouveau centre culturel Quasar qui sera inauguré le 19 mars 2016. En effet, parallèlement à l’ORU, la Ville a entrepris de dynamiser son centre ancien en rénovant la place de Gaulle et sa fontaine, en restaurant le théâtre à l’Italienne et en modernisant son centre culturel. Renommé Quasar, ce centre culturel accueillera de nouveau, le 19 mars 2016, le musée Thomas Henry, et accueille, depuis le 28 novembre 2015, la bibliothèque Jacques Prévert qui viennent tout 2 compléter le théâtre à l’italienne et l’arthothèque. Place importante à la culture Sur le plan culturel, Cherbourg-Octeville joue son rôle de ville-centre et offre une grande diversité de propositions grâce à une scène nationale - Le Trident -, un pôle national des arts du cirque - La Brèche un centre d’art contemporain - Le Point du jour -, mais aussi trois musées : le musée d’art Thomas Henry et sa collection unique d’œuvres de Jean-François Millet, le muséum Liais, typique des cabinets de curiosités du 19e siècle et le musée de la Libération. Le 19 mars 2016, Cherbourg se prépare à inaugurer le Quasar, son centre culturel totalement rénové : une première partie a déjà été réouverte en 2012, avec le théâtre à l’Italienne et l’artothèque ; puis le 28 novembre 2015, la deuxième partie, la bibliothèque Jacques Prévert, rouvre ses portes avec un large programme d’animations ; le 19 mars 2016, ce sera au tour du Musée Thomas Henry d’être inauguré, ce qui permettra au Quasar d’être désormais complètement ouvert au public. Le mot de Louise Le Gall, directrice des musées de Cherbourg en Cotentin : Quatre années de fermeture ont été nécessaires pour permettre la rénovation et la modernisation du musée Thomas Henry. Un temps long à l’échelle de notre société hyperactive, certes. Mais un temps plutôt bref au regard de l’histoire de cette vénérable institution, qui souffle cette année sa 181e bougie, et des œuvres multiséculaires qu’elle conserve. Le musée est né en 1835 de la volonté d’un homme, marchand d’art et mécène : Thomas Henry (1766-1836). Se voyant sans héritier, il décide, à 65 ans, de donner une partie importante de sa collection personnelle d’œuvres d’art à sa ville natale de Cherbourg, sous réserve que celle-ci se dote d’un musée pour les mettre à la disposition du public. Les œuvres ont été sélectionnées avec un souci pédagogique prononcé. La plupart des grands mouvements picturaux sont représentés, ordonnés géographiquement : Renaissance italienne et flamande, baroque italien, classicisme à la française, Siècle d’or espagnol, scènes de genre flamandes et hollandaises, paysages romains, école davidienne… Le panorama se veut complet, en privilégiant les grands maîtres : Fra Angelico côtoie ainsi Jacob Jordaens, Nicolas Poussin, Jean-Simon Chardin ou encore Jacques-Louis David. L’ambition de Thomas Henry est de contribuer à l’éducation publique des Cherbourgeois, en « offr[ant] des jouissances et des leçons à ceux (…) qui ont reçu de la nature le goût des beauxarts ». C’est ainsi que Cherbourg se dote d’un véritable trésor, et que les Cherbourgeois peuvent se targuer de disposer aujourd’hui du troisième musée d’art de Normandie en termes d’importance historique des collections. En 1835, on aménage deux salles à l’intérieur de l’hôtel de ville pour y accueillir le musée. Une solution temporaire, qui dure finalement plus de 140 ans. Au fur et à mesure que les collections s’accroissent, le manque de place se fait plus cruel. Tant et si bien qu’en 1915, lorsque la Ville reçoit en legs 20 œuvres de jeunesse de JeanFrançois Millet, elle est contrainte de remiser les toiles… au grenier ! A la fin des années 1970, l’avenir du musée s’éclaircit : la Ville décide la construction, à l’arrière du théâtre, d’un centre culturel qui abritera la bibliothèque et le musée. Les collections y sont déménagées en 1983. Le musée dispose désormais de vastes espaces d’exposition, organisés sur deux niveaux. En 2012, les nouvelles réglementations en termes de sécurité incendie et d’accessibilité imposent de fermer le bâtiment pour le mettre aux normes. Le musée se saisit de l’occasion pour refondre totalement ses espaces, avec un mot d’ordre : mettre en valeur les collections et répondre aux attentes et à la curiosité des publics. A partir du 19 mars, vous pourrez ainsi découvrir un musée mieux visible au sein du bâtiment et ouvert sur la ville, par l’intermédiaire d’une extension vitrée, un parcours de visite totalement remanié, qui met à l’honneur la donation Thomas Henry mais également les artistes natifs de la Manche, un guide numérique d’aide à la visite, un riche programme de visites et d’animations pour petits et grands, de la couleur et surtout… de la vie ! Nous vous attendons pour donner un nouveau départ au musée Thomas Henry. Cherbourg-Octeville a également développé des manifestations populaires et gratuites comme Cin’Etoiles qui propose films et concerts gratuits en plein air en juillet ou Fanfar’août avec ses spectacles de rue. D’autres évènements majeurs reviennent tous les deux ans. C’est le cas de la Biennale du 9e art qui fait entrer la bande dessinée au musée (prochaine édition en 2017, dédiée au père de la bande dessinée, Winsor McCay), ou de Presqu’île en fleurs qui rassemble une cinquantaine de pépiniéristes, ainsi que des associations botaniques, au Château des Ravalet (7 et 8 mai 2015). Cherbourg-Octeville participe aussi au festival régional Normandie Impressionniste et mettant à l’honneur l’une de ses figures artistiques locales : Félix Buhot, peintre de l’atmosphère (du 9 juin au 11 septembre). Une ville où il fait bon vivre Ville d’histoire et de culture, Cherbourg-Octeville possède un patrimoine architectural marqué par la reine Mathilde, Vauban, Napoléon et les années 30. L’ancienne gare transatlantique, chef d’œuvre de l’art déco, abrite aujourd’hui La Cité de la Mer, complexe ludo-scientifique qui retrace la grande aventure de l’homme sous la mer, avec son aquarium abyssal, et le Redoutable, plus grand sous-marin visitable au monde. Cherbourg-Octeville cultive aussi ses aspects botaniques : ville 4 fleurs depuis 2004, dotée de parcs labellisés jardins remarquables et EcoJardin, elle bénéficie du Gulf Stream et du climat océanique pour développer des espèces exotiques et a été récompensée pour sa gestion durable des espaces verts. La ville aux mille palmiers a mis l’accent sur les vivaces : agapanthes, euphorbes et autres Trachycarpus s’y épanouissent et embellissent la ville. Parmi ses parcs, il y a celui du Parc Liais, avec ses serres exotiques, ou encore celui du Château des Ravalet. Ce château est connu pour avoir été témoin du drame amoureux entre Julien et Marguerite de Ravalet, à la fin du 16e siècle : une passion entre un frère et une sœur qui les a condamnés à l’échafaud. Leur histoire a été adaptée dans un film de Valérie Donzelli, présentée au Festival de Cannes, sorti dans les salles en décembre 2015. Le Château des Ravalet est entouré d’un parc paysager avec une serre à rotonde et des pièces d'eau. Le domaine, propriété de la ville de Cherbourg depuis 1935, s'étend sur 18 ha. Propice à la promenade, ses sentiers sinueux conduisent au Jardin Mandala et à la Prairie en île conçus par Gilles Clément (aussi concepteur des jardins du Quai Branly) en 2014, et à une vaste prairie bordée d'espaces naturels. L'ensemble du parc, château et serre sont classés monuments historiques depuis 1996. Le parc est labellisé Jardin Remarquable depuis 2004, et EcoJardin en 2012. En 2016, Cherbourg-en-Cotentin se réjouit d’être l’arrivée de la seconde étape du Tour de France, le 3 juillet, la Manche étant Grand Départ du Tour 2016. L’occasion d’un week-end de festivités autour de la Petite Reine. Ville de Cherbourg en Cotentin 02 33 87 88 89 Office de Tourisme Cherbourg Cotentin, contact presse Anne GAUDAIRE, [email protected], 02 33 78 19 29