35 ans, vit et travaille à Nantes 13 rue de la marne 44000 Nantes

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35 ans, vit et travaille à Nantes 13 rue de la marne 44000 Nantes
evor
35 ans, vit et travaille à Nantes
13 rue de la marne 44000 Nantes France
mobile : 0033 (0)6 17 92 02 30
[email protected]
http://www.evor.fr/
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35 ans, vit et travaille à Nantes
13 rue de la marne 44000 Nantes France
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EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
FORMATION
2012
2010
2009 2008 2007 «Aux anges» - Domaine de Carheil - Plesse, France
«Lyre» - galerie Mélanie Rio - Nantes, France
«Orée» - centre culturel Apollo - Mazamet, France
«Mascarade» - Studio 54 - Berlin, Allemagne
«Armada» - le lieu unique - Nantes, France
«Curiosités» - Collège René Guy Cadou - Saint Brévin les Pins, France
«Focalises» - Le Péristyle, Muséum d’histoire naturelle - Nantes, France
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique/DESIGN - Féliciations du jury
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique/ART
2012
2011 2010
2009
«Le Petit Versailles» - New York, USA
«Tierkult» - Monastero delle Agostiniane - Monte Carasso, Suisse
«Dead Cities» - galerie Mélanie Rio - Nantes, France
«Multiples» - E.S.B.A.N.M. , France
«Archiculture» - Ecole d’architecture de Nantes, France
«Le Dégoût du Temple» - Le Temple du Goût - Nantes, France
«Chic Art Fair» - Cité de la mode et du design - Paris, France
«Bilboquet» - Prix de la ville de Nantes - Nantes, France
«+ si affinité» - Fiac, France
«Ellipsis» - Les Moulins de Paillard - Poncé sur Loir,France
«Shoulder of Pork and hAM» - Montréal, Canada
«Polarité» galerie Mélanie Rio - Nantes, France
RÉSIDENCES (sélection)
2012
2011
2009 2007 2005 «Surrender Dorothy» - Le petit Versailles - New York, USA
«Mascarades» - New York & Bruxelles
«Mascarades» - Berlin / Leipzig / Praha / Venezia
«S.M.residency» le lieu unique - Nantes, France
«Albaida del Ajare» - Séville, Espagne
«Secret Garden» - Mazamet, France
«Collègue Talence» - Nantes, France
«Collège René Guy Cadou» - Saint Brévin, France
«+ si affinité» - Fiac, France
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
2000
1999
EXPÉRIENCES
2005/12 Workshops en milieu scolaire: «initiation à l’art contemporain» collège René Guy Cadou St Brévin, collège Talense Nantes, collège Marcel Pagnol de Mazamet
Médiation culturelle: missions pour le F.R.A.C. des Pays de la Loire, l’E.S.B.A.N.M., Le lieu unique scène nationale.
Enseignant à l’école d’art de la Roche sur Yon
Attestation de compétence professionnelle de la Direction Régionale des Affaires Culturelles des Pays de la Loire
2013
2011
2007
COMMISSARIAT
Caprices, L’Atelier - Nantes
Le dégoût du temple , au Temple du goût - Nantes, France
http://ledegoutdutemple.blogspot.com/
Le goût du temple , au Temple du goût - Nantes, France
PRIX ...
2011
2009
2006 Bourse de résidence à New York - Alliance française
Aide au projet de création - Région des Pays de La Loire
Lauréat du Prix des Arts Plastiques de la Ville de Nantes
Aide à la Création - Drac des Pays de la Loire
Le Jardin du Phoenix, 2012 - plexiglass, miroirs, metal, céramique, végétaux - 100x100x200 cm
Mascarade (Leipzig), 2011 - tirage photo sur aluminium - 42x60 cm
“ Sous le masque un autre masque. Je n’en finirai jamais de soulever tous ces visages.” Claude Cahun
Mascarade New York, 2012 - tirage photo sur aluminium - 21x29,7 cm
«Donner un masque à l’homme et il vous dira toute la vérité» Oscar Wilde
Délice, 2011 - mousse expansée peinte, textile, clous de tapissier chromés - 68x66x30 cm
Ambigu, Délice, emprunte la grâce d’une colerette d’ invertébré marin, mêlée à la rudesse minérale
d’une lave refroidie, l’ensemble serti d’un essaim d’yeux miroitants.
Cystreasure, 2011 - mousse expansée peinte, verre - 30x30x26cm
Le kyste est habituellement ce petit monde clos, cette anomalie parasite au contenu répugnant.
A l’inverse, Cystreasure recèle un trésor qui se révèle au monde comme l’oisillon sort de l’œuf.
Urticalices, 2011 - mousse expansée peinte, mines de plomb - 90x50x30cm
Cette sculpture organique aux calices urticants déploie ses cils, comme une anémone de mer ou une fleur inquiétante.
Fortresses, 2011- billes d’argile peintes - 100x70x60 cm
Sépale, 2011 - mousse expansée peinte, clous de tapissier chromés - 80x65x30 cm
En botanique, un sépale est l’un des éléments foliacés dont la réunion compose le calice et supporte la corolle de la fleur.
Cette coquille cuirassée est traversée de canyons dont les arrêtes dessinent une cartographie inconnue.
Panachemonamour, 2010 - bois, altuglass, métal, céramique,verre, plastique, tissus, ailes de scarabé - 245x140x295 cm
Satellite échoué, ce paon cyclope déploie ses artifices et cisèle l’espace alentour.
O, 2011 - mousse expansée peinte, clous de tapissier chromés - 56x54x12cm
Agapes, 2010 - mousse expansée peinte, clous de tapissier chromés - 32x56x12 cm
L’ombre du festin, 2010 - matériaux divers - 42x78x142 cm
Lying Lyre, 2010 - matériaux divers - 60x84x196 cm
Chaton Mascarade, 2009 - matériaux divers - 60x80x110 cm
Grenadille, 2010 - matériaux divers - 210x68x68 cm
Trapp’s Trap, 2010 - mousse expansée peinte, métal, bois, verre - 100x90x98 cm
Trapp est un terme qui en géologie signifie coulée de lave basaltique. Trap signifie piège en anglais. Cet astéroide est un écrin palissé qui recèle en son cœur des cristaux repliant l’espace...
Absorbeurs d’idées noires, 2000/2010 - verre, métal, plastiques, chromes - 35x15x18 cm / 54x22x22 cm / 20x20x50 cm
Hermélégance, 2006 - matériaux divers - 110x33x40 cm
Essential Accessory, 2009 - matériaux divers - 60x26x18 cm
Mascarade, (Weissfactor/Berlin) 2008 - matériaux divers - dimensions variables
Orée’s letter, 2010 - métal, bois, graines, peinture - 50x90x150 cm
Tel un code génétique en équilibre très précaire, un message se fait constellation.
Une étoile de plus et la lettre s’effondre.
Coffret pour une caresse et un secret, 2004 - métal, chrome, bois, verre, peinture,enduit, cire, plumes - 60x45x32 cm
Dardancy(1&2), 2009/10 - bois, métal, verre, miroir, textile, peinture - 60x60x100 cm
La mobilité de cette machine n’est qu’illusion: l’inclinaison de la roue transparente rend impossible sa danse, alors que l’autre roue, capture ce qui l’entoure sur sa face miroir
et dissimule l’ensemble derrière sa face blanche. Deux manchettes armées chacune d’un dard aiguisé ponctuent les deux lianes métalliques articulées.
Ohholyhole, 2008/2012 - impression numérique sur papier ou sérigraphie sur verre - dimensions variables
Parades, 2006/2012 - impressions numériques sur papier - dimensions variables
Focalises, 2007 - peinture sur papier et bois - 59cm & 128 cm
Nymphes , 2010 - peintures sur papier - 50x50 cm chaque
«Il ne faut pas déchirer les formes, car elles ne cachent que l’invisible» Le crépuscule des Nymphes, Pierre Louÿs
Iris, molécules, embryons, évanescences, sédiments, poudres, pollens, astres... Les Nymphes sont des réminiscences de l’infiniment petit à l’infiniment grand,
rassemblées comme le collectionneur constitue son herbier et le scientifique recense ses observations.
Haltes en Nymphésie, 2011 - peintures diluées sur bois peint -122x164 cm et 82x122 cm chaque
Haltes en Nymphésie, 2011 - détails
Halte en Nymphésie, 2011 - painting on wood -122x164 cm each
STATEMENT
Les diverses formes qui traversent mon projet sont susceptibles de se déployer, de se combiner de façon aléatoire et/ou complémentaire, en fonction du lieu
d’installation de cet ensemble. Ma démarche vise à générer des liens, du sens, des - apparitions - nourries de mes centres d’intérêts: design, sciences
(particulièrement celles dites naturelles), mode, musique...
A l’image de ma méthode sculpturale, mes peintures procèdent de combinaisons, d’étapes successives, de couches complémentaires. Le processus pourrait se
résumer ainsi : en premier lieu, une sélection d’images trouvées (dans les magazines, par exemple) ou photographiées. Elles sont extraites d’une banque
iconographique commencée il y a plusieurs années, classées par affinités formelles, plus que par thèmes, et qui s’enrichit progressivement de connexions
mentales.
La sélection me permet d’opérer ce que j’appellerais un distillat, un concentré choisi, c’est à dire une manière d’opposer la subjectivité à la profusion.
Ces images peuvent être ensuite scannées et retouchées, puis projetées et retracées. D’autres fois, des tâches (séries des «Nymphes») se superposent et se
fondent sur du papier où des zones vierges sont méticuleusement préservées. Les dilutions et dépôts de matières, plus ou moins absorbés par le support, peuvent
par analogie évoquer (l’infiniment) petit (molécules, embryons, invertébrés, iris...) ou l’infiniment grand (astres, nébuleuses cosmiques).
Elles rappellent des substances, des sucs, des dépôts sédimentaires, des évanescences. Ces séries s’apparentent à une collection, un répertoriage, proche de
l’herbier et peuvent prendre place auprès de mes sculptures dans un cabinet de curiosité contemporain.
En écho à cette pratique de peinture, je donne corps à des objets formellement et sémantiquement hybrides, issus d’univers et d’activités liés aux sens.
J’utilise volontiers le terme ‘design’ pour ce qu’il a de non restrictif. Je considère qu’il existe un design olfactif, musical, d’objets, d’attitudes, un fashion design...
Je m’intéresse aux prolongations de l’être humain: ses outils, ses artifices, particulièrement aux travers de détails que je regarde comme essentiels: des indices.
Les objets que je produis sont le plus souvent afonctionnels au sens où ils n’ont pas de cohérence technique et se distinguent d’une conception plus contraignante,
voire morale du design. Ils fonctionnent en tant que receleurs de suggestion et d’évocation. Mes sculptures procèdent le plus souvent d’assemblages entre des
éléments précisément fabriqués et des objets trouvés et sélectionnés pour leurs qualités constitutives et immédiates. Ces superpositions sont le résultat d’ajustements et affinages successifs, de travestissements en ce qu’il y a jeux de genres et de codes (esthétiques).Elles impliquent à nouveau les notions de choix et de
sélection, laissant cependant une place à l’aléatoire et la dissonance. J’affectionne les associations d’éléments high-tech aux textures stigmatisant l’industrie de
transformation contemporaine avec des éléments organiques, à l’origine indéfinie, et dont le rapprochement provoque une ambiguïté.
Irrésolus quant à leur définition ou leur inscription dans un contexte critique prédéterminé, ces objets motivent les potentialités sensorielles du récepteur et ses
capacités à agencer des substrats d’idées paradoxales.
Evor - 13 rue de la marne 44000 Nantes France - [email protected] - http://www.evor.fr/ - mobile 00 (33) 6 17 92 02 30
Evor
TEXTES (sélection)
Lili Reynaud Dewar pour « Né à nantes comme tout le monde » 303 hors série
« De cette chose si contemporaine -et, au fond, bien curieuse- le lifestyle, Evor tire une substance à la fois extravagante et domestiquée. Le lifestyle est partout
préconisé comme la forme la plus aboutie de l’expression de soi, il est un nouvel opium populaire, il opprime ceux qui veulent obéir à ses injonctions totalitaires,
et récuse injustement ceux qui n’y entendent rien… Qu’importe ! Evor pratique un art qui n’a rien à voir avec la morale, mais tout avec l’intégration verticale du
plaisir dans la vie courante.
Associé à une tournure particulière de l’esprit, disons à une certaine déviance, le lifestyle devient, à contrario de ce que l’universalisme du concept laisse présager,
un matériau totalement incongru et ébouriffant. Imaginez les pages de Wallpaper se rebeller et convoquer une armada d’animaux mythologiques, de prêtresses du
bad taste, de plantes géométriques et piquantes, d’objets hermaphrodites outrés… On sait que la beauté ne se trouve pas toujours où l’on croit, et naît
d’associations violentes et parfois inavouables. Les sculptures d’Evor, tout comme ses grands dessins, sont donc composites. Elles mettent des matériaux et des
objets trouvés au contact de formes aberrantes. Elles associent des archétypes du design contemporain à des caprices de l’histoire des arts décoratifs. Dans cet
équilibre entre l’usage (rationnel) de ce qui est déjà là, et ce que la fantaisie (le délire) de l’artiste veut bien nous montrer, il y aurait une forme d’intelligence
spécifique à l’époque, qui aurait tiré les enseignements de la postmodernité, et se serait amusé à les tordre à sa guise. « Habillez vous chaque jour comme si votre
vie en dépendait. »L’adage de Leigh Bowery, exquise et mélancolique figure du Queer le plus outrancier, pourrait fort bien se métamorphoser, sous les influences
de l’humeur d’Evor, en quelque chose comme « Créez au quotidien une fantaisie comme si votre vie en dépendait. »
Marie Groneau pour Kostar # 64 nov. 2010
«Tout est d’abord tellement charmant, délicat, fragile. Peintures et sculptures offrent un ensemble empreint de raffinement où semble régner une apparente
sérénité. Et puis, c’est l’envers du sort qui se révèle.
Nouvelle exposition d’Evor, cette fois à la galerie Mélanie Rio, nouvelle occasion de se laisser enserrer dans cet écrin si séduisant façonné par l’artiste et pourtant
si ambivalent. L’harmonie se fissure à une inquiétante étrangeté. Dans ces objets ensorcelants, se confrontent la vulnérabilité du verre et de la rudesse du
métal. Leur forme renvoie tantôt au diffuseur de parfum, aussi envoûtants que toxiques, aux pipes qui permettent d’absorber les nectars empoisonnés, aux sextoys
autant instrument de plaisir que de douleur. C’est de tout cet équilibre précaire que l’artiste se joue. Des rêveries surgissent les fantômes. Le raffinement extrème
des pièces aux allures presque haute couture pousse à une contemplation par leur sensualité transpirante. Puis l’illusion se dissipe laissant place à une seconde
lecture beaucoup plus piquante et énigmatique. A partir de ce mince fil, Evor tisse sa toile offrant à voir ces vanités auxquelles on cède volontiers quitte à rester
emprisonné. L’occasion aussi de redécouvrir la galerie, coffret d’exception pour accueillir ces étranges bijoux.»
Un art à double tranchant par Christophe Cesbron
«Certaines fleurs ont un parfum si doux qu’il finit par vous empoisonner. Il y a , comme cela, des formes, des textures, des pensées, des sons qui jouent sur nous
un jeux de séduction dans lequel on adore se perdre jusqu’à faire mal. Il y a des fards, des parfums, des brillances, des travestissements que l’on fait semblant de
ne pas reconnaitre pour mieux se laisser séduire et glisser dans l’ivresse... Evor aime ces univers où les motifs, les couleurs, les matériaux se télescopent dans
d’étranges mutations. Il superpose à la fluidité d’une encre, l’éclat d’une zébrure, la précision d’un visage, le contour d’un crâne. Les objets qu’il crée, hybrides et
aussi fascinants qu’inquiétants, mêlent dans une monstrueuse sensualité», le chrome au PVC, le verre aux strass. Précis, élégants, aussi lumineux que sombres,
avec cette liqueur de perversité qui rend toute chose plus belle, les dessins et les « objets» d’Evor sont telles des mécaniques érotiques, belles et dangereuses,
beaucoup moins lisses qu’elles ne le laissent entrevoir.»
Evor - 13 rue de la marne 44000 Nantes France - [email protected] - http://www.evor.fr/ - mobile 00 (33) 6 17 92 02 30