Le petit journal du 36 festival
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Le petit journal du 36 festival
JP GRIBAUMONT Le petit journal du 36e festival Ciné Patria Virton C’EST AUSSI VOTRE PETIT JOURNAL Si l’envie de prendre la plume pour donner vos impressions, votre ressenti par rapport à un film ou nous livrer vos humeurs, bonnes ou mauvaises, LE PETIT JOURNAL vous ouvre ses lignes. Faites-nous parvenir vos textes signés à l’adresse mail : [email protected] et nous lui accorderons une place de choix sur nos pages… N°02 SOIREE DECOUVERTES ET PAINS SURPRISE POUR LE 36e DEMARRAGE DU FFE… … ou inversement. La belle et grande foule reste au rendez-vous pour la soirée de gala d’ouverture de notre festival. Il fallait être patient pour accéder à son siège pour la première projection. Même si le système de réservation est bien rodé, on retrouve, chaque année lors de cette première soirée, cette agréable bousculade propre aux événements attendus et où il est bien d’être vus! Jeudi 5 novembre 2015 Bref, un bon film, pas familial mais à décortiquer en famille pour comprendre que l’herbe n’est probablement pas plus verte de l’autre côté de la clôture. Enfin, pas toujours ! INVITATION Un de nos partenaires publicitaires historiques, la BOUTIQUE DU PARC, organise ces vendredi 6 & samedi 7 novembre de 9 h 30 à 18 heures sa fête ANNIVERSAIRE. 30 ans au service des fleurs et de ses clients ne laisseront personne indifférent : des BONS pour des repas en amoureux dans les restaurants de la ville, des BONS CADEAUX et des centaines bouquets de fleurs offerts par Marielle et Philippe seront tirés au sort parmi la clientèle fidèle. D’autre part, un BUFFET de mignardises et autres friandises sera accessible à tous les visiteurs et SANS OBLIGATION D’ACHAT. Un autre événement à ne pas manquer : ces vendredi et samedi 7 & 8/11 à L A BOUTIQUE DU PARC à VIRTON Et, à défaut d’être vus, voir les maîtres de cérémonie que sont André Cadet et François Culot, reste un plaisir à chaque fois renouvelé. André pour la présentation de son éternel bébé et François Culot pour l’habillage du nou- veau-né en sortant de son escarcelle officielle, virtuelle et intellectuelle son lot de souhaits de pérennité pour le FFEV. Le bébé d’André Cadet : évidemment ! Même si celui-ci peut toujours se présenter comme son 1er président, à chaque lever de rideau, A. Cadet, d’année en année, lève un peu plus le voile sur sa succession. Certes, ce n’est pas pour demain, ni aprèsdemain, mais 36 ans de parfaite gestion d’une organisation aussi exigeante laisse planer le doute sur la capacité qu’un autre André soit à la hauteur de la tâche et de l’obligation de résultat que le président actuel s’impose. Personnellement, je ne crois pas au changement : qui saura mieux fédérer une équipe de plus de 30 bénévoles avec autant de maestria et de diplomatie que le Papy Cadet ? Oui : Papy Cadet. Tout est derrière ce mot. Cela induit un même sang coulant dans de jeunes veines et une incontournable continuité du travail accompli. Mais, soyons patient : qui vivra verra ! Non, je n’enterre pas notre Président. Je lui rends l’hommage appuyé que chaque poignée de mains veut lui témoigner à l’entame de ce FFE. J’ai observé ces Zinconnus franchissant le seuil du ciné Patria ce jeudi soir. J’ai vu que le pas de nos festivaliers devenait fébrile en descendant les marches de notre salle de réception, cherchant à croiser du regard le président comme pour lui dire : « On est là. On est toujours avec toi ! ». Le tapis rouge est virtuel également, mais tellement vrai ! Pas de fausseté, pas d’obligation, pas de faux apparat, pas d’hypocrisie… Que le plaisir de se retrouver et d’en serrer 5 au président pour lui témoigner de son attachement à ce qui fait la fierté de notre petite région. Après Papy, c’est Papa… Suite illogique mais osée par notre bon Maire. Bon et bien parfumé, au demeurant ! François Culot se découvre au fil des ans et des festivals, une filialité que le temps semble renforcer. Ayant usé ses courtes culottes sur les bancs d’école du père Cadet, François ne se lasse pas du plaisir d’avouer une certaine tendresse, voire une tendresse certaine, à l’endroit de celui qui n’aura pas manqué de lui balancer un frotteur derrière les oreilles lorsqu’il gravait sur les bancs d’école, chez les Frères : «Mort aux vaches ! ». Propos par moi imaginés bien sûr, mais que l’on suppose aisément pensés par celui qui, un peu Ananar à l’époque, était encore loin de porter lunettes sérieuses, carrées et notariales ainsi que le maroquin mayoral. « Tout fout le camp » dirait mon frère… Mais 50 ans après, les esprits et les idées ont trouvé une sérénité et un langage presque commun. Laissons-lui son Papa et Maman Cadet : le principal étant qu’il y croit et, surtout, qu’il soutienne le festival « …à la vie, à la mort ! ». Comme dans les cours de récré. JP GRIBAUMONT Les COWBOYS La détresse et l’incompréhension d’un père face à la disparition de sa fille. En réalité, si disparition il y a, celle-ci semble complètement volontaire et assumée par la fugueuse. Est-ce la jeunesse ou la naïveté qui fera disparaitre volontairement la jeune fille du giron familial ou est-ce la dague au cou que devra subir la jeune Kelly embrigadée par quelque extrémiste ? Le père n’aura de cesse de retrouver sa fille, parcourant l’Europe et le Proche Orient tous azimuts pour retrouver et sauver le fruit de son amour. Film difficile mais magnifiquement interprété par un François DAMIENS dont on ne connaissait pas la facette dramatique et juste d’un père désarmé devant une situation qui lui échappe. Remarquable one man show de l’acteur belge durant les 3 premiers quarts d’heure relayé par son fils (dans le film) Finnegan Oldfield jusqu’à la dernière minute. L’idée du Damiens comique et désopilant s’évanouit dès les premières images. Presque méconnaissable, il incarne à lui seul, le désespoir et la douleur de la disparition d’un être cher mais sans se résoudre à baisser les bras pour autant. Force de caractère et abnégation feront de ce père (que nous serions peut-être tous dans de telles situations) un modèle pour le fils qui, le père disparu tragiquement, reprendra le flambeau de la recherche pour, enfin, recroiser le regard de sa sœur qu’il n’aura jamais oubliée. Film attachant qui me laisse un peu interrogateur quant à la réalisation. Même si les images sont belles, le propos juste quoiqu’un peu superficiel, et la musique lourde et parfaitement adaptée au sujet (j’y entendais presque le grand Mahler), je reste en attente d’informations concernant les périodes de recherche. On passe des 17 aux 24 ans de Kelly sans que cette période soit représentée. Une probable volonté du réalisateur pour montrer que, dans la tête du père, rien n’avait changé ! Certainement, mais je pense que le spectateur doit avoir quelques repères dans le temps. Peut-être rien qu’en habillant Damiens d’une manière différente entre 2 plans séparés par 7 années de longues recherches. D’autre part, le problème islamiste est abordé trop superficiellement : pas d’engagement du réalisateur mais des constats condamnant trop rapidement les idéologies sans leur donner la possibilité de s’expliquer.