Des djihadistes russes en Syrie

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Des djihadistes russes en Syrie
TRIBUNE n° 715
Des djihadistes russes en Syrie
Eugène Berg
Ancien ambassadeur, auteur de La Russie pour les nuls (Éditions First, à paraître, janvier 2016).
P
armi les nombreux facteurs expliquant le fort engagement de la Russie
(2 000 militaires depuis le 30 septembre) en Syrie figure incontestablement
la volonté du président Vladimir Poutine d’éliminer les djihadistes en les
frappant sur des territoires déjà sous leur contrôle avant « qu’ils n’arrivent chez nous ».
Lors de la visite éclair du président Bachar Al-Assad à Moscou, le 21 octobre,
qu’il n’avait pas rencontré depuis 2006, le président russe a mis les points sur les i :
« Le seul moyen de lutter efficacement contre le terrorisme international en
Syrie comme sur les territoires voisins – que ce dernier essaie de prendre sous son
contrôle et de déstabiliser la région ce qui préoccupe beaucoup de pays et nous
aussi – est de prendre de vitesse, de lutter et de détruire les djihadistes sur les
territoires qu’ils contrôlent et ne pas attendre qu’ils arrivent chez nous ». Qualifiant
de regrettable la présence parmi les combattants de l’État islamique, de « ressortissants de l’ex-URSS », dont le nombre est estimé au minimum à 4 000, il a précisé
que « nous ne pouvons pas permettre que cette expérience militaire et ce lavage de
cerveau idéologique réapparaissent sur le territoire de la Russie ».
Éliminer les djihadistes russes avant leur retour
Cet objectif russe avait d’ailleurs été clairement perçu par le directeur général
de l’Institut français des relations internationales (Ifri), Thomas Gomart, qui, dans
un article paru le 17 septembre dernier dans Le Figaro observait qu’il est pourtant
négligé par les puissances occidentales. Le conflit en Syrie et en Irak attire des djihadistes de Russie, des pays du Caucase et d’Asie centrale… « En raison du soutien apporté par le Kremlin à Damas, de nombreux djihadistes combattent Bachar
Al-Assad pour infliger une défaite à Vladimir Poutine. Les djihadistes russes fournissent des cadres à Daech, qui attire beaucoup plus aujourd’hui que l’Émirat du
Caucase (opérant au Daguestan, en Tchétchénie, Ingouchie, Ossétie…). Le
Kremlin craint un retour de ces djihadistes, qui ne manquerait pas de relancer les
hostilités dans le Caucase du Nord et qui pourrait déstabiliser des pays d’Asie centrale. Il s’agit pour le Kremlin de les fixer sur un théâtre extérieur et de faire en sorte
qu’ils y périssent. En d’autres termes, la guerre en Syrie et en Irak permet, pour
l’heure, à la Russie d’exporter ses djihadistes, autrement plus aguerris que ceux en
provenance des pays européens. La logique du soutien constant apporté à Damas
voudrait que la Russie passe de l’assistance à l’intervention. La Russie devrait éviter un tel faux pas en continuant à doser méticuleusement son implication. En
www.defnat.fr - 1er décembre 2015
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effet, son niveau d’engagement actuel lui permet de déléguer au régime syrien et à
la coalition anti-Daech le traitement de ses djihadistes. C’est ce qu’on appelle de la
realpolitik ». Propos lumineux, qui ont cependant vite été rattrapés par les dures
réalités du terrain…
De fait, le russe serait, après l’anglais, la langue la plus parlée dans les rangs
des djihadistes présents en Syrie et en Irak indique Miriam Palisson dans une étude
fouillée (cf. Geopolis). Que ce soit dans les rangs de Daech ou d’Al-Nosra (filiale
syrienne d’Al-Qaïda), le djihad recruterait, 25 000 à 30 000 candidats étrangers
(un nombre en hausse de 71 % depuis 2014), d’après les chiffres de l’ONU
d’avril 2015 (cf. Dominique Cettour-Rose), chiffre qui a certainement dépassé ce
plafond à l’automne. Selon les renseignements américains, l’État islamique recevrait chaque mois le renfort de 700 nouvelles recrues venant de 80 pays (cf. Allan
Kaval et Benjamin Barthes). Pourtant, les départs du Nord Caucase vers les territoires tenus par Daech, ne sont pas le fait des seuls combattants : à tire d’exemple,
selon la radio russe, entre 10 et 15 ressortissants du Daghestan, une des républiques les plus agitées par la propagande salafiste en Russie, s’y rendent, simplement pour y vivre selon les règles de la charia. S’agissant des combattants, volontaires étrangers, le nombre de djihadistes russophones a fait un véritable bond
ces deux dernières années. Les spécialistes les chiffrent à environ 2 000 en Syrie,
parfois 5 000 rapporte l’agence Interfax – contre 200 ou 250 en 2013.
Quel que soit leur nombre réel, des vidéos en russe circulent sur la djihadosphère et des forums mettent en ligne des photos de classes russophones destinées aux enfants des djihadistes en Syrie. Témoin de l’importance de cette « clientèle », une plateforme en langue russe, baptisée « Istok » a été lancée par l’État islamique en juin 2015. Furat Media diffuse des vidéos de propagande sur son site
Internet et anime des comptes Twitter, Facebook et VKontakte. Les principaux fournisseurs de djihadistes sont le Caucase, resté instable après la deuxième guerre de
Tchétchénie, et le Tadjikistan, la plus pauvre des anciennes républiques soviétiques
en Asie centrale. Les Tchétchènes viennent de Russie, du Caucase du Nord,
de Géorgie, ou de la diaspora de Turquie et de l’Union européenne. Ils rejoignent
l’État islamique mais aussi son concurrent le Front Al-Nosra, Ahrar al-Sham ou
autres, en Irak et surtout en Syrie (cf. Alain Chemali). Il est d’ailleurs significatif
que la plupart de ces combattants soient dénommés « Tchétchènes », témoignage
de leur expertise du combat.
Les combattants venus du Caucase ont commencé à agir sur le théâtre
syrien lors de la bataille d’Alep, à l’été 2012. À cette date, Rousslan Guelaïev, fils
d’un chef de guerre tchétchène connu, y fut tué. C’est à l’appel de l’Émirat du
Caucase que les Tchétchènes exportent en Syrie un conflit jusque-là local. Dans la
mesure où l’argent reste le nerf de la guerre, c’est l’État islamique qui offre désormais les meilleures sources de financement dans le Caucase, précise Ahmet
Iarkapov du Centre de sécurité régionale et du Caucase.
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La seconde guerre de Tchétchénie (1999-2009) a radicalisé toute la région,
dans la haine de la Russie, de Poutine et de Kadyrov. Les groupes wahhabites se
sont implantés au détriment de l’islam soufi, la religion traditionnelle tchétchène,
discréditée par ses compromissions avec Moscou. L’Émirat du Caucase, groupe
islamiste radical proche d’Al-Qaïda, a été fondé en 2007 par Dokou Oumarov
(cf. RFI), indépendantiste tchétchène passé au terrorisme, responsable du double
attentat-suicide dans le métro de Moscou en 2010 et tué par le FSB (services secrets
russes chargés de la sécurité intérieure) en 2014. Cet Émirat du Caucase (EIC)
revendique un territoire allant de la Caspienne à la mer Noire. C’est l’une de ses
« provinces », le wilayat Daguestan, liée au mouvement irakien Ansar Al-Sounna
(proche d’Al-Qaïda) qui a perpétré les attentats de Volgograd (deux bombes dans
un bus et à la gare faisant 34 morts), en novembre 2013, peu avant l’ouverture de
JO d’hiver de Sotchi (cf. Reuters). L’EIC puise ses racines dans la mouvance salafiste qui anime Al-Qaïda, lors des combats contre les Soviétiques en Afghanistan,
dans les années 1980.
Depuis la mort de son chef, l’Émirat du Caucase a déçu ses partisans
– incapable d’organiser un attentat lors des JO de Sotchi (cf. Catherine Le Brech) –
et a perdu du terrain au profit de l’État islamique, fort d’une image plus « moderne »,
dynamique et « branché ». En juin 2015, un groupe de militants de l’EIC pour la
Tchétchénie, le Daghestan, l’Ingouchie et la Kabardino-Balkarie (où douze « terroristes ont été éliminés le 22 novembre dernier) a ainsi fait allégeance à Daech
(cf. Alain Rodier). Selon les chercheurs, l’Émirat du Caucase serait plutôt le fief des
anciens combattants des deux guerres de Tchétchénie. Les jeunes le jugent trop
« provincial » et préfèrent l’État islamique.
Chez Daech, les russophones tranchent avec des « Syriens en tongs » et
se font remarquer pour leur « professionnalisme » (cf. Laure Mandeville). Leurs
compétences guerrières leur valent souvent un rôle de premier plan. Selon le journaliste américain Mitchell Prothero (cité par Laure Mandeville) : « ils laissent les
basses besognes et les exécutions aux idiots utiles venus de France ou de GrandeBretagne, qui n’ont aucune expérience militaire ».
Si les premières frappes russes en Syrie ont été accusées de ne pas viser
Daech (cf. Ouest France), c’est qu’elles se concentraient sur les provinces d’Alep
(Ouest), de Lattaquié et Idlib (Nord-Ouest), où l’EI n’est pas présent. En visant les
zones de prédilection des Tchétchènes et Daghestanais du Caucase (des minorités
du Caucase russe y sont d’ailleurs présentes depuis la fin du XIXe siècle et la guerre
russo-turque), Poutine mène-t-il sa troisième guerre de Tchétchénie (cf. L’Obs) ?
On trouve en effet des Tchétchènes dans les rangs de Jund al-Cham
al-Chichan (les « Soldats tchétchènes du Levant ») aux côtés du Front Al-Nosra, ou
d’Ajnad Kavkaz (les « Soldats du Caucase »), dans les provinces d’Idlib et de
Lattaquié. Dans la province d’Alep, Jaich al-Mouhajirine wal-Ansar réunit des
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Tchétchènes, des Ouzbeks et des Tadjiks. Ce groupe s’est scindé entre le Front AlNosra et l’EI qu’a rejoint son chef Abou Omar el-Chichani (« le Tchétchène »).
Cette figure « légendaire » du djihad tchétchène, Tarkhan Batirachvili de
son vrai nom, est apparue sur plusieurs clichés. Barbe rousse, petit calot noir sur la
tête, yeux vert-brun, nez aquilin et lourd accent de Tchétchène de Géorgie, il est
né en 1986 de père orthodoxe géorgien (comme l’indique son patronyme) et de
mère musulmane tchétchène. Ayant grandi dans la vallée du Pankissi, cet ancien
des Spetsnaz (forces spéciales) géorgiennes s’est converti au salafisme en prison en
2010. En 2012, il fuit en Turquie, d’où il rejoint la Syrie. Il y fonde Jaich alMouhajirine wal-Ansar qui acquiert une grande réputation avec la prise de la base
aérienne de Menagh lors de la bataille d’Alep : cette victoire attire un flot de militants radicalisés venus de la Communauté des États indépendants (CEI). En
mai 2013, il rejoint l’État islamique d’Abou Bakar al-Baghdadi qui, selon l’historien tchétchène Mairbeck Vatchagaïev, lui aurait promis en échange un émirat caucasien pour prolonger la guerre sainte dans le Caucase – un pas que n’avait jamais
franchi Al-Qaïda. « L’étoile montante de l’État islamique », comme l’appelait le
Washington Post, connu aussi sous le surnom de « Barberousse », aurait été abattue
par les forces irakiennes en mai 2015 (cf. Sputnik).
L’Asie centrale de plus en plus séduite par Daech
Les ressortissants d’Asie centrale, remarqués au sein du Front Al-Nosra lors
de l’assaut d’Idlib (Sud-Ouest d’Alep) en mai dernier, seraient de plus en plus
nombreux en Syrie. Ils ont fait parler d’eux avec une vidéo choc où l’on voit un
enfant de 10 ans exécuter deux hommes présentés comme des agents du FSB.
Le Tadjikistan, le plus pauvre des anciennes Républiques soviétiques, serait
devenu le principal vivier de l’EI avec 4 000 « recrues » en mai dernier… et avec
une belle prise : le chef de ses forces spéciales, Gulmorod Khalimov, formé… par
les Américains (cf. Le Monde avec AFP et Reuters). Al-Qaïda, de son côté, aurait
rallié à lui 1 500 Tchétchènes, Ouzbeks et Tadjiks du Jaich al-Mouhajirine walAnsar en septembre dernier.
Selon un rapport de l’International Crisis Group, en janvier 2015,
2 500 Ouzbeks avaient rejoint la Syrie – 500 selon d’autres sources –, ainsi que
plusieurs centaines de Turkmènes et de Kirghizes. Le MOI (Mouvement islamiste
d’Ouzbékistan) qui avait accueilli Mohamed Merah, le tueur de Toulouse,
lors d’un court séjour dans les zones tribales en 2012, a d’ailleurs rallié l’EI, le
6 août dernier.
En Asie centrale, note le rapport de l’ICG, « la religion remplit un vide créé
par le manque de gouvernance et l’insécurité sociale » et le califat islamique est
perçu comme « une alternative sérieuse à la vie post-soviétique ». Mais les ressortissants d’Asie centrale se recrutent aussi à Moscou. Les « centaines de recruteurs de
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Daech actifs dans la capitale russe », selon Leon Aron, spécialiste de la Russie à
l’American Enterprise Institute cité par Laure Mandeville, vont les chercher sur les
chantiers de construction où ils travaillent souvent au noir et dans des conditions
misérables, recrutement rendu plus aisé par la crise économique que traverse la
Russie, obligée de renvoyer bon nombre de ses gastarbeiters (« travailleurs invités »).
L’avion de combat russe Su-24 abattu, le 24 novembre à la frontière turcosyrienne, a permis de révéler cette présence d’éléments turkmènes venus d’Asie
centrale : ils auraient été acheminé par la Turquie dans le djebel Turkman pour
appuyer la lutte de la petite minorité Turkmène, forte de quelques centaines de
milliers de personnes qui ont pris les armes contre Bachar Al-Assad. Ces montagnes surplombent le littoral méditerranéen et le port de Lattaquié, une région
vitale pour le ravitaillement du pouvoir central syrien.
Dans le cadre de ses obligations de défense de ses alliés centrasiatiques, définis par l’OTSC (Organisation du Traité de sécurité collective), la Russie se sent
obligée de frapper les djihadistes originaires d’Asie centrale. Un aspect du conflit
syrien, jusque-là ignoré des médias, qui en illustre toute la complexité.
Pour les experts de l’ONU, la Syrie représente pour les milliers de combattants étrangers une « école de perfectionnement pour extrémistes » (cf. Le Figaro
du 2 avril 2015), analogue à l’Afghanistan des années 1990 à la différence de taille
que les combattants revenant de Syrie sont beaucoup plus déterminés, expérimentés et désireux de provoquer le maximum de victimes, comme l’ont montré la série
des attentats meurtriers de Paris du vendredi 13 novembre.
Selon les spécialistes russes, ces djihadistes venus de Russie et de l’ancienne
Union soviétique n’adoptent pas la cause de l’EI ou du Front Al-Nosra. Pour eux,
ce conflit est une étape préparatoire avant la guerre civile qu’ils entendent déclencher dans le Caucase et l’Asie centrale. Leur but est à terme, d’instaurer un Califat
de Russie. En 2013, sur certains bâtiments ravagés en zone de guerre, en Syrie, il
était gravé « Mort à la Russie », ou « Aujourd’hui la Syrie, demain la Russie ».
D’où le fait que leur profil se distingue de celui des djihadistes français issus
des « deuxièmes générations musulmanes » ou des convertis de « souche » dont les
motivations, les façons d’agir et d’être ont été savamment décrits par Olivier Roy,
dans son article « Le djihadisme est une révolte générationnelle et nihiliste »
(Le Monde). Selon l’historien tchétchène Mairbek Vatchagaïev, il est évident que les
Russes vont essayer de tous les tuer en Syrie. Cette menace d’un djihad en territoire
russe et à ses frontières est donc bien une des motivations clés de l’intervention
russe en Syrie. Une motivation que les sites pro-Kremlin comme Sputnik News ont
mise d’ailleurs en avant, avec des chiffres qui peuvent sembler surévalués mais qui
revêtent toute leur valeur.
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
La victoire sur Daech sera longue et nécessitera de réunir bien des conditions qui débordent largement le cadre de cet article : constitution d’une coalition
internationale unique, d’une coopération ou d’une « coordination » comme l’avait
proposé Vladimir Poutine dans son discours à l’ONU le 28 septembre, et qu’a
repris à son compte François Hollande dans son discours au Congrès de Versailles
le 16 novembre, large accord sur une solution de sortie politique, envoi de contingents sur le terrain… Pour le moment les campagnes de bombardements aériens
n’ont pas été couronnées d’un plein succès. Environ 160 djihadistes russes qui
combattaient aux côtés de l’EI sont morts en Syrie, annonçait, à la mi-octobre un
officiel du ministère russe des Affaires étrangères.
Dans un pays, qui compte 16,5 millions de musulmans (11 % de la population), plus 4 millions originaires du Caucase et d’Asie centrale, 72 % des Russes,
selon le Centre Levada (indépendant), jugent que Daech présente un danger et cela
justifie les frappes russes (10 % étant plutôt défavorables). Pourtant, parmi les
musulmans de Russie à 80 % sunnites, quelques voix isolées n’ont pas hésité à
dénoncer l’appui apporté par leur pays à la minorité alaouite d’obédience chiite.
C’est dire qu’en Russie, la question syrienne revêt de multiples aspects, de sécurité
intérieure et de solidarité à l’égard de ses voisins d’Asie centrale qui, expliquent la
détermination de Moscou à mobiliser la communauté civilisée dans sa lutte contre
cette effrayante barbarie d’un nouveau type.
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Éléments de bibliographie
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Kaval Allan et Barthe Benjamin : « Sous la pression, l’État islamique frappe tous azimuts » in Le Monde,
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« Plus de 25.000 combattants étrangers auraient rejoint l’État islamique et Al-Qaïda » in Le Figaro, 2 avril 2015
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Mandeville Laure : « Ces djihadistes russophones que Moscou affronte en Syrie » in Le Figaro, 26 octobre 2013.
« Syrie. La troisième guerre des Russes contre les Tchétchènes » in Ouest France, 6 octobre 2015 [en ligne].
Palisson Miriam : « Les djihadistes russophones, cibles de Poutine en Syrie » in Géopolis (France TV info),
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« Un chef militaire de l’État islamique éliminé en Irak » in Sputnik News, 2 mai 2015 [en ligne].
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