Le Boréal vol 1 no 2 - Ville de Lebel-sur

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Le Boréal vol 1 no 2 - Ville de Lebel-sur
Ville de Lebel-sur-Quévillon, journal interne
MARS-AVRIL 2005
Volume 1, Numéro 2
Dans ce numéro :
Réfection des trottoirs
de la ville
Entente de location
avec le club de ski de
fond
Les Légendes du hockey servent une leçon de hockey aux
Old Timers de Lebel-sur-Quévillon (autres photos p. 10, 11 et 12)
2
2
Acronyme :
CRZBJ
3
Grands Prix du
tourisme
4
Retraite du Lt. Alain
Nadeau
4
Chronique horticole
5
Sites internet
5
Légendes autochtones
6
Mots croisés
7
L’insolite
8
Les sports : Tournoi
Jeunes Hockeyeurs
9
Photo: R. Lavigne
Sommaire Légendes vs
Old Timers
10
Le jeune Guillaume Laroque devant Guy Lafleur lors d’une mise au jeu devant un joueur de catégorie novice appelé en
renfort!
Dans l’œ
il de la caméra :les légendes
11
Par: R. Lavigne
Les Old Timers
12
Honneurs individuels
et d’équipe
13
Les champions
14
Origine de la désignation Aréna Jean-GuyPerron
15
Don d’organes
17
Solution Mots croisés
17
Les anniversaires
18
Dimanche le 20 février dernier, plusieurs amateurs de hockey s’étaient donnés rendezvous à l’aréna Jean-Guy Perron,
de Lebel-sur-Quévillon, pour
voir évoluer les Légendes du
hockey qui affrontaient les Old
Timers de l’endroit.
Les Lafleur, Perreault, Lambert, Richer et les autres ont
servi une belle leçon de hockey
aux réprésentants de Lebel-sur-
Quévillon.
La marque finale fut de 14 à
7 pour les Légendes. Les représentants locaux ont été
royalement déclassés au point
où il a fallu faire appel aux
joueurs novices du 490 pour
venir en aide aux joueurs âgés.
Durant les 5 dernières minutes de la période médiane, les
novices se sont fièrement battus contre les anciens professionnels de la ligue nationale.
Ils y ont mis tous leurs éner-
gies et efforts.
Lors de cet affrontement les
Lafleur et Perreault se sont
livrés à quelques pitreries, en
effet, ils ont fait sauter le bâton
des mains des jeunes du 490
pour leur faire réaliser l’importance de toujours tenir fermement son bâton avec les deux
mains.
Le sommaire de la partie à la page
10
P age 2
L e Bo r éal
V ol u m e 1 , Nu m é r o 2
La Ville de Lebel-sur-Quevillon poursuit son programme de réfection de ses trottoirs.
La Ville accorde pour
94 090.44$ de contrats
pour la rénovation de
trottoirs
et
bordures à la
C ons truc tion
d es
firme
Alain
Tremblay enr.
Par: R. Lavigne
Lors du dernier conseil municipal qui
se tenait le mardi 8 mars dernier, les
autorités ont accordé pour 94 090.44 $
de contrats pour la réfection de trottoirs
et de bordures afin de continuer l’amélioration des infrastructures de la ville..
Le trottoir de la rue Principale Est
sera entièrement refait puisque celui qui
existe actuellement est dans un piteux
état. La firme Construction Alain Tremblay Enr., le plus bas soumissionnaire, a
obtenu le contrat pour la construction
de 300 mètres de trottoir pour un montant total de 46 585.12 $.
Un second contrat a été accordé à la
même firme qui était le plus bas soumissionnaire pour la contruction de 140
mètres de bordure et de 200 mètres de
trottoir sur la rue Place Quévillon
(secteur du bureau de poste). Les coûts
pour ce secteur se chiffrent à la somme
de 39 913.67 $. La nécessité d’effectuer
ces travaux dans se secteur était une
priorité pour les élus lors de la confection du budget 2005.
Le dernier secteur ayant fait l’objet de
l’attribution d’un contrat pour la construction de bordures est celui de l’entrée de la rue des Sapins. Le contrat a
été accordé également à la firme
Construction Alain Tremblay Enr. au
montant de 7 591.65 $. Rappelons
que la Ville a connu un bris majeur
dans cette artère et que des travaux
majeurs d’excavation ont été nécessaires, d’où l’obligation de refaire 120
mètres de bordure.
La Ville signe une nouvelle entente de location avec le Club de
ski de fond 2 temps inc.
Par : R. Lavigne
La Ville et le Club de ski de fond 2
temps inc. en sont venu à un accord
pour la location du chalet de ski de fond
pour la saison estivale. Bien que la Ville
loue chaque année le chalet pour ses
besoins en période d’été, elle a pour
2005 des besoins supplémentaires pour
le chalet.
En effet, pour 2005, la Ville transportera son kiosque d’information touristique à même le chalet du ski de fond.
Les nouvelles normes du ministère ont
fait en sorte que l’ancien kiosque ne
rencontrait plus les normes d’où l’obligation de trouver une solution de rechange.
Différentes solutions ont été regardées, de financer l’aménagement de kiosques
et parmi les scénarios analysés le site de thématiques.
Rapides des Cèdres et le site du chalet de
ski de fond étaient sur la table. Pour des
raisons pratiques, le conseil a décidé de
choisir le chalet du ski de fond.
Rappelons que la Ville avait acquis, il y
a quelques années, le site de Rapides des
Cèdres afin d’en faire un site touristique
important et qui devait abriter différents
pavillons thématiques en plus du kiosque
d’informations touristiques de la ville.
Le projet est toujours sur les planches,
cependant la situation économique actuelle n’est pas propice à la mise en place
des infrastructures nécessaires à donner
vie au projet et ne facilite pas la tâche
pour trouver les commanditaires désireux
L e Bo r éal
V ol u m e 1 , Nu m é r o 2
P age 3
Par R.Lavigne
CRZBJ : Conseil régional de zone
de la Baie James.
Suite à la signature de la Convention
de la Baie James en 1975, le territoire
se retrouvait avec 3 types de catégorie
de terre.
Nous aborderons, dans le cadre
d’une prochaine chronique, les spécificités propres à chacune. Qu’il nous
suffise pour les besoins de l’article de
mentionner que la Convention de la
Baie James a créé les terres:

 Catégorie 1;

 Catégorie 2;

 Catégorie 3.
Les terres de catégorie 1 sont celles
qu’on désigne comme les «réserves».
Celles de catégorie 2 sont celles sur
lesquelles les Cris ont des droits exclusifs de chasse,de pêche et certains autres privilèges. Tandis que celles de
catégorie 3 sont les « terres publiques».
La gestion des terres de catégorie 1
est laissée au conseil de bande. Les
terres de catégorie 3 représentent le
territoire de la Municipalité de Baie
James qui a juridiction sur ce territoire.
Elle peut y adopter tous les règlements
qu’une ville peut adopter en vertu de la
Loi des Cités et Villes.
Les terres de catégorie 2 quant à elles
sont soumises à un mode de gestion
qui a fait l’objet d’une loi particulière:
la Loi sur le conseil régional de zone
de la Baie James.
Cette loi créant cette nouvelle entité,
mentionne à son article 6, que le
Conseil régional de zone de la Baie
James est substitué au conseil municipal de la Municipalité de Baie James.
Le siège social actuel du Conseil est
situé à Radisson mais pourrait être
changé et entrerait en vigueur qu’une
fois l’avis de changement publié dans
la Gazette officielle du Québec.
Composition du Conseil régional:
La composition du conseil régional
de zone est de 6 membres, dont 3 sont
nommés par la Municipalité de Baie
ACRONYME
CRZBJ
James et ces derniers représentent la
MBJ. L’Administration régionale crie
nomme les 3 autres membres qui complèteront le conseil et qui représenteront
l’Administration régionale crie.
Le président et le vice-président sont
nommés par la MBJ et ARC parmi les
membres du conseil. Comme plusieurs
organismes découlant de la Convention
de la Baie James, il y a alternance au niveau de la présidence et de la viceprésidence; c’est-à-dire que pour la première année la MBJ a nommé le président et ARC a nommé le vice-président.
La deuxième année l’ARC a nommé le
président et la MBJ a nommé le viceprésident, ainsi de suite.
Chaque membre est nommé pour un
mandat de deux ans et son mandat est
renouvelable.
Séance du Conseil régional:
La loi mentionne que le conseil doit se
réunir au moins 4 fois par année et les
séances sont publiques. Le quorum est
de deux membres dont un nommé par la
MBJ et l’autre nommé par l’ARC. Les
membres présents à une séance sont
tenus de voter.
Le Conseil est régi par la Loi des cités
et villes sauf les articles inconciliables
avec la Loi sur Le conseil régional de
zone et la loi sur le développement et
l’organisation municipale de la région de
la Baie James.
Le Conseil parle par ordonnance au
lieu de résolution. Pour avoir effet, les
ordonnances doivent avoir été ratifiées
par la MBJ et être publiées dans la Ga-
zette officielle du Québec.
Si la MBJ refuse de ratifier l’ordonnance, elle doit aviser le Conseil des
motifs.
Les ordonnances ratifiées ou réputées
ratifiées doivent être soumises au gouvernement pour approbation.
La MBJ peut adopter des ordonnances qui affecteront la partie de territoire
qui est de la compétence du CRZBJ en
lui soumettant le projet et qu’il ne l’adopte pas dans les 90 jours. Cependant,
le gouvernement doit valider cette ordonnance et il peut y apporter les modifications qu’il juge appropriées mais le
gouvernement a l’obligation de demander au préalable l’avis de l’ARC. Une
fois publiée dans la Gazette officielle du
Québec l’ordonnance entre en vigueur
ou à la date mentionnée.
La MBJ et le CRZBJ n’ont aucune
compétence sur les droits de chasse et
de pêche ou sur le régime de chasse et
de pêche.
Composition actuelle du Conseil:

 Robert Labelle, président

 Colombe Fortin

 Donald Bubar
L’Administration régionale crie refuse
toujours de désigner ses membres. Le
quorum étant de deux membres dont
un de chaque partie, à défaut, le comité
ne peut siéger.
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L e Bo r éal
V olu me 1, Numé ro 2
Gala régional des Grands Prix du tourisme 2005
Par : R. Lavigne
Tourisme Baie-James conviait la population à sa 3e édition des Grands Prix du
tourisme de la région Nord-du-Québec,
qui se tenait à Lebel-sur-Quévillon, le 19
mars dernier.
Cette soirée couronnait les efforts déployés par les intervenants régionaux en
tourisme. La remise des prix s’est faite à
la salle de l’école secondaire La Taïga en
présence des différents dignitaires.
Parmi les individus et entreprises qui se
sont distingués lors de cette soirée,
notons :
la Pourvoirie Mirage a remporté
l’Or dans deux catégories :
soit
HébergementPourvoirie ainsi que Plein
air et Aventure;
Les Chiens et Gîte du Grand
Nord s’est méritée l’Argent
dans la catégorie Plein air et
aventure;
Cree Nation of Mistissini Tourism Sector s’est méritée l’Or
dans la catégorie Entreprise
touristique publique, pour
sa part la Municipalité de
Baie-James décrochait l’Argent dans cette catégorie
pour son projet Route multi-ressource;
L’Auberge Mistissini Lodge
s’est illustrée en remportant
l’Or dans la catégorie Hébergement - Moins de 50 chambres;
Le Festival du doré Baie-James
remportait quant à lui, l’Or
dans la catégorie Festival et
événement - Budget de moins de
500 000 $.
Les lauréats Or participeront aux
Grands Prix du tourisme lors du Gala
national qui se tiendra le vendredi 6 mai
prochain, au Centre des Congrès de
Québec
Le Lieutenant Alain Nadeau quitte ses fonctions à la Sûreté du
Québec.
Par : R.Lavigne
.À compter du 31 mars prochain, le
Lieutenant Alain Nadeau de la Sûreté du
Québec, quittera ses fonctions au sein de
la Sûreté. En effet, se dernier a annoncé
qu’il prenait sa retraite dès le 31 mars
2005, après 29 ans de carrière.
Rappelons que Monsieur Nadeau est
entré au sein de la force policière de la
S.Q. en 1976 et sa première affectation
fut au poste Témiscaming, puis il a occupé différentes fonctions aux postes
d’Amos, Radisson, Malartic, et Matagami.
D’octobre 1995 à mars 2005, il a été responsable des postes de Matagami, Radisson et Lebel-sur-Quevillon, à titre de
sergent puis de lieutenant. Il aura exercé
sa profession entièrement en AbitibiTémiscamingue-Nord-du-Québec.
Monsieur Alain Nadeau a travaillé pendant 10 ans sur le territoire de la BaieJames. Il a apprécié côtoyer les Jamésiens
autant dans le travail que dans sa vie personnelle. De plus, Monsieur Nadeau
entend continuer de résider à Matagami
après sa retraite. Alain Nadeau passe le
flambeau maintenant à sa fille qui est
agente à la Sûreté du Québec, à RouynNoranda.
Le conseil municipal de Lebel-surQuévillon a exprimé lors du dernier
conseil, ses remerciements pour le professionnalisme dont à fait montre Monsieur Nadeau ainsi que de sa grande
disponibilité dans ses relations avec la
population quévillonnaise. Le conseil
souhaite à Monsieur Nadeau la meilleure des chances dans les nouveaux
défis qui s’offriront à lui.
L e Bo r éal
V olu me 1, Numé ro 2
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CHRONIQUE HORTICOLE
Par : R. Lavigne
Le printemps qui se pointe le bout
du nez est un signe avant coureur
qu’il est temps de penser à notre aménagement paysager pour la prochaine
saison. En effet, si on a l’intention de
partir nos plants, il est temps de penser aux semis.
Pour vous aider, voici un calendrier
des différents semis :

 Début mars : oignons et poireaux
(pour les oignons, les semer à la volée
dans une cassette de polystyrème et
lorsque les tiges ont environ 15 cm de
hauteur on doit les rabattre à 10 cm,
c’est-à-dire que l’on coupe la tige. Pour
renforcer les plants on refait ce procédé
deux ou trois fois);

 Milieu mars : piment, aubergine,
céleri, laitue, tomate ;

 Début avril : persil, sarriette, thym,
romarin, sauge;

 Milieu avril : brocoli, chou-fleur;
laitue;
Début mai : chou d’hiver, melon, tournesol, concombre.
Petits trucs :
Pour les semis de melon et de
concombre, il est recommandé de semer les graines dans des pots de 3 ½
pouces car ils tolèrent très mal qu’on les
repique.
Pour les plants de fleurs, on peut
suivre les indications sur les emballages en ce qui concerne les semis.
Pour les plants à bulbes comme les
glaïeuls et les dahlias, personnellement je les plante en pots début avril
et plaçant les pots devant la fenêtre
qui est la plus longuement exposée à
la lumière du jour.
Sites internet utiles
Par R. Lavigne:
Musée:
Encyclopédie du Québec:
http://camomille.techquebec.com/
maraisantoine/maraisantoine.html
http://jupiter.rtsq.qc.ca:8890/
Coup de cœur:
Polices de caractères:
Recettes cercle des fermières:
http://templebrian.site.voila.fr/
http://www.dafont.com/
http://www.cfq.qc.ca/plaisirs/a_table/
Jeux:
Pour femmes:
Cercle des fermières:
http://www.cfq.qc.ca
http://
www.jeuxdemots.providence.learningtogeth
er.net/
http://www.aucoeurdesfemmes.com/
portal.php
Le langage des fleurs:
Fond d’écran (wallpaper) :
http://www.florelou.com/langage/
langage/langage.html
http://www.wallpapersking.com/
wallpapers_Animal.shtml
Abitibi:
http://photo.coolgrafik.com/
www.infonature-at.com/canards/
antoine.html
Numérologie:
http://www.numerologie.ch/
http://www.civilization.ca/indexf.asp
Bonne visite!
Si vous connaissez des sites intéressants,
communiquez nous l’adresse .
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L e Bo r éal
V olu me 1, Numé ro 2
LES LÉGENDES AUTOCHTONES
Origine des sucres
Source : Érablière du Lac Beauport
Bien avant l'arrivée des colons européens en
Amérique du Nord, les tribus amérindiennes
de l'est du Canada et du nord-est des ÉtatsUnis auraient découvert comment recueillir la
sève des érables et la transformer en sirop.
Certains racontent que les chiens des Amérindiens, par leur comportement, auraient mis
la puce à l'oreille de leurs maîtres: une branche s'était cassée et les chiens se bousculaient
tout autour pour lécher la sève qui coulait, et
c'est ainsi que les Amérindiens eurent l'idée
d'y goûter.
Une autre version indique qu'un petit écureuil grimpa le long d'un tronc d'arbre et mordit une branche... et se mit à boire. Un Amérindien au bas de l'arbre le regardait et se demandait pourquoi, puisqu'une source d'eau
fraîche coulait tout près. Il imita l'écureuil en
faisant une fente de son couteau... quelle surprise! Jusqu'alors, sa tribu ne trouvait du sucre
que dans les fruits sauvages. Et voilà un arbre
qui pleure du sucre en larmes de cristal. En
plus, il venait de découvrir un remède contre
le scorbut dont les siens souffraient souvent
au printemps. Tout ça parce qu'il avait regardé
et imité un écureuil se désaltérer avec la sève
d'un érable...
Marie-Victorin, grand naturaliste et savant
québécois, auteur illustre de la Flore laurentienne, affirme carrément que les Amérindiens
apprirent de l'écureuil roux l'existence du
sirop et de la tire d'érable. En effet, lorsque
qu'une branche d'érable à sucre casse sous le
poids du verglas, la blessure causée coule au
printemps. De cette entaille naturelle, la sève
suit toujours le même trajet, parfois même
jusqu'au pied de l'arbre. Jour après jour, le
chaud soleil printanier évapore l'eau et il ne
reste finalement qu'une traînée de tire d'érable
que les écureuils roux lèchent goulûment.
Autant de tribus, autant de légendes amérindiennes
expliquent comment cela a pu se passer...
Micmac
Par une journée de tôt printemps, alors que
le vent était encore frisquet, une vieille femme
Micmac alla ramasser la sève des érables et,
comme elle goûte meilleure chaude, elle en
mit dans un pot qu'elle plaça au-dessus de son
feu de teepee. Fatiguée, elle alla s'étendre
pour se reposer. Lorsqu'elle se réveilla, le soir
était déjà là. Dans le pot, elle trouva un sirop
doré, clair et sucré.
Algonquin
Le chef prit son tomahawk de l'érable dans
lequel il l'avait enfoncé la veille. Comme le
soleil montait dans le ciel, la sève se mit à
couler. Sa femme la goûta et la trouva bonne.
Elle s'en servit pour cuire la viande: ce qui lui
évita d'aller à la source pour chercher de l'eau.
Le goût sucré et l'odeur douce furent très
appréciés par le chef. Il appela le sirop dans
lequel avait bouilli la viande, Sinzibuckwud,
mot algonquin qui veut dire "tiré des arbres".
Iroquois
Par un matin froid et piquant, il y a fort
longtemps, un chef iroquois du nom de Woksis sortit de sa hutte. Puisqu'il devait aller à la
chasse, il retira son tomahawk de l'érable dans
lequel il l'avait planté la veille au soir. Le tomahawk avait fait une profonde entaille dans
l'arbre mais Woksis n'y fit pas attention. Il
partit chasser.
Un récipient en écorce de bouleau était
posé au pied de l'érable. Goutte à goutte, la
sève qui ressemblait à de l'eau s'écoula de
l'entaille faite dans le tronc de l'érable et remplit le récipient.
Le lendemain, la femme de Woksis remarqua que le récipient était plein. Pensant que la
sève incolore était de l'eau, elle s'en servit
pour faire un ragoût de gibier.
Le soir venu, au souper, Woksis sourit et dit
à sa femme: "Ce ragoût est délicieux. Il a un
goût sucré."
N'y comprenant rien, la femme
trempa son doigt dans le ragoût qui
avait mijoté tout l'après-midi. Woksis
avait raison: le ragoût était sucré. On
venait de découvrir le sirop d'érable!
Légende de Nokomis (La terre)
Nokomis, grand-mère de Manabush
et héros de nombreuses légendes
indiennes, aurait été la première à
percer des trous dans le tronc des
érables et à en recueillir la sève. Manabush, constatant que la sève est un
sirop prêt à manger, dit à sa grandmère Nokomis: "Grand-mère, il n'est
pas bon que les arbres produisent du
sucre aussi facilement. Si les hommes
peuvent ainsi sans effort recueillir du
sucre, ils ne tarderont pas à devenir
paresseux. Il faut tâcher de les faire
travailler. Avant qu'ils puissent déguster ce sirop exquis, il serait bon que
les hommes soient obligés de fendre
du bois, et de passer des nuits à surveiller la cuisson du sirop." Craignant
que Nokomis ne l'écoute pas, Manabush grimpa au haut d'un érable avec
un vaisseau rempli d'eau et versa le
contenu à l'intérieur de l'arbre. Le
sucre se dissout et l'on dut travailler
dur désormais pour se procurer du
sirop.
Le dieu Nanabozho
Il y a bien longtemps, du sirop
pur, comme celui dont on arrose
ses crêpes, coulait des érables.
Lorsque le dieu Nanabozho y goûta, il le trouva tellement bon qu'il
se dit que les habitants de la Terre
n'apprécieraient pas ce sirop s'ils
pouvaient se le procurer aussi facilement. Nanabozho ajouta donc de
l'eau à l'épais sirop fourni par l'arbre, tellement d'eau que le liquide
finit par ressembler à de l'eau sucrée. Il dissimula ensuite cette sève
au plus profond de l'arbre. Depuis
ce temps-là, les hommes doivent
travailler fort pour obtenir du sirop
d'érable.
L e Bo r éal
V olu me 1, Numé ro 2
P age 7
LE BORÉAL
Vol. 1, no. 2
Mars-avril 2005
Journal interne de la Ville de
Lebel-sur-Quevillon
500, Place Quévillon
c. p. 430
Lebel-sur -Quévillon (Québec)
J0Y 1X0
Téléphone : (819) 755-4826
Télécopieur : (819) 755-8124
Site Web : www.lebel-sur quevillon.com
R é da c te ur e n c he f e t
coordination de la rédaction :
Réal Lavigne
directio nge neral e@lebel- surquevillon.com
Horizontal
Vertical
1. Décourager
2. Rues. I grec
3. Collectionnent les monnaies
4. De bonne heure. Ixième
5. Teindre d'une couleur brun-jaune.
Époque. Coulée de lave à Hawaii
6. Aluminium. Système de gestion de
base de données
7. Décision. Chaleur
8. Baryum. Mousselines imitant la
guipure
9. Pâturage. Physico-chimiste allemand (1927-)
10. Lieu où l'inclinaison du champ
magnétique terrestre est nulle. Agi
par jeu, sans intention sérieuse
11. Tombés. Gros nuages épais
12. Loge. Chose ennuyeuse
1. Station balnéaire des États-Unis
(Floride)
2. Électronvolt. Réponse. Chacun des
échelons d'un échelier
3. Orienter sur un sujet précis. Association
4. Gardien de la paix. Basilique
5. Action de compter
6. Buste. Femme de lettres britannique (le Carnet d'or)
7. Pivot. Pronom relatif
8. Étendue d'eau salée. Céruléenne
9. Nouâmes. Attachées
10. Poisson d'eau douce. Créateur
d'Achille Talon. Scandium
11. La fin d'une fête. Duper
12. Ville d'Allemagne. Désavouée
Solution: p.17
Révision :
Régine Campeau
[email protected]
La reproduction partielle ou totale
est autorisée à la condition d’en
mentionner la source. Les articles
n’engagent que les auteurs et ne
représentent pas nécessairement
l’opinion de la ville.
Date limite de transmission
des articles pour le prochain
numéro : 22 mai 2005.
Dépôt légal 2005:
Bibliothèque Nationale
Québec
Bibliothèque Nationale
Canada
du
du
P age 8
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V olu me 1, Numé ro 2
Rappel et changement
de date !
Nous vous informons que la
rencontre d’information avec le
notaire Richard qui était fixée au 14
avril est reportée au 21 avril, à
19 h .
Vous êtes invités avec vos
conjoints ou conjointes à assister à
cette soirée d’information.
Parmi les points abordés, il sera
question de :

 Avantage d’avoir un testa-
ment

 Les inconvénients de ne pas
avoir de testament

 Que signifie « les héritiers
légaux »

 Le liquidateur successoral
(exécuteur) Rôle et obligations

 Mandat d’inaptitude

 Mention de « pas d’acharnement thérapeutique »

 Don d’organe

 Renoncer à une succession
Façon de faire
Conséquence

 Décès versus conjoint de
fait

 Partage des droits entre
conjoints
De plus, nous réservons une période où il vous sera loisible de poser
vos questions découlant de l’exposé
du notaire.
Nous vous demandons de confirmer votre présence et celle de votre
conjoint, avant le 15 avril, auprès de
Mme Régine Campeau.
PAUVRE PETITE BÊTE!
COLOMBIE
L'âne et l'ivrogne
I N S OL I T
E
Agence France-Presse
«Pacho» était un âne anonyme avant
d'être emprisonné par la police
d'Arauca après avoir été blessé par un
ivrogne en moto, ouvrant ainsi un
débat national sur les droits des animaux.
Dimanche soir, alors que,
comme des centaines d'autres
ânes de la région, il rentrait à
l'étable avec sa carriole après une
dure journée de labeur, «Pacho»
fut percuté par un motard saoul
et blessé à la tête ainsi qu'à la
patte avant droite. Le motard
étant aussi blessé, la police dépêchée sur les lieux prit la décision
d'incarcérer l'animal, laissant le
maître en libe rté.
«Il est innocent et en plus
ils l'ont détenu dans une
caserne de pompiers alors
qu'il n'aspire qu'à rentrer
dans son étable», s'indigne le
propriétaire Nelson Gonzalez, un paysan de 50 ans qui,
depuis l'accident, a perdu
son outil de travail. Le propriétaire de l'âne est d'autant
plus révolté que la police
n'assure pas la nourriture de
« P a c h o » .
«Il s'agit d'un viol de l'intégrité physique de l'animal,
car il est détenu dans un
local indigne», soutient le
défenseur local des droits de
l'homme Alvaro Merchan.
«Dans cette affaire, ni la loi,
ni les conditions de réclusion n'ont été respectées»,
a j o u t e - t - i l .
«Ce n'est pas une bête sauvage et comme il ne représente aucun danger pour la
société, il faut le relâcher
immédiatement», affirme
pour sa part l'avocat Carlos
Mauricio Gutierres. Bien
qu'il existe un vide juridique
dans cette affaire, le commandant de la police d'Arauca Diana Rojas tente de se
justifier: «L'animal est détenu
car il y a eu blessures
d ' h o m m e » .
En attendant sa libération,
«Pacho» bien qu'en piteux
état, est devenu une star de
la télévision colombienne.
P age 9
L e Bo r éal
Par R. Lavigne
Le mois de février 2005 a été très fertile en
événements sportifs majeurs. En effet, les
Légendes du hockey sont venues croiser le fer
avec une équipe Old Timer local.
Puis, la Ville de Lebel-sur-Quévillon fut
l’hôte du tournoi des jeunes hockeyeurs de
Lebel-sur-Quévillon N.A.P.B.M.qui en était à
sa 220. édition.
Tout au long du dernier week-end de
février plusieurs équipes se sont affrontées
devant une foule record pour cet événement sous la présidence de Carol Perron.
De nombreux bénévoles ont mis la main
à la pâte afin de faire de cette édition 2005
un autre grand succès.
Les finales dans les différentes catégo-
dans la catégorie NOVICE
Meilleur esprit sportif
Meilleur défenseur
Meilleur gardien
Meilleur compteur
Joueur le plus utile à son
équipe
Meilleur patineur
Rapido
meilleure moyenne d'équipe
Mathieu Béland
Marc-Antoine Fortin
Michaël Labbée
David Landry
Cougars de Senneterre
Huskies de Malartic
Cougars de Senneterre
49e Parallèle de L.S.Quévillon
David Landry
Jessy Lemay
49e Parallèle de L.S.Quévillon
Huskies de Malartic
Marc-Antoine Fortin
Jérémy Collin
Jessy Lemay
Huskies de Malartic
dans la catégorie ATOME
Meilleur esprit sportif
Yannick Signori
Meilleur défenseur
Meilleur gardien
Jason Chartrand
Vanessa Deschênes
Meilleur compteur
Joueur le plus utile à son
équipe
Justin Ballard
Meilleur patineur
Philippe Naud
Jérémy Fiset
Philippe Briand
Philippe Naud
Philippe Briand
Rapido
meilleure moyenne d'équipe
49e Parallèle de L.S.Quévillon
Foire du camionneur de Barraute
Énergie de Chapais
Foire du camionneur de Barraute
Foire du camionneur de Barraute
Foire du camionneur de Barraute
Caroline Boulet
Meilleur défenseur
Yan Tellier
Meilleur gardien
Meilleur compteur
Joueur le plus utile à son
équipe
Meilleur patineur
Yan Plamondon
Jean-Philippe Chiasson
Rapido
meilleure moyenne d'équipe
Jean-Philippe Chiasson
Alexandre Gauthier
Jasmin Cloutier
Jean-Philippe Chiasson
Jason Lamarche
ries se sont tenues le dimanche 27
février. Avant les finales, les organisateurs ont remis plusieurs trophées et
médailles aux plus méritants.
Voici un tableau de ceux et celles
qui se sont illustrés et qui ont été
honorés :
Les récipiendaires 2005:
dans la catégorie BANTAM
Meilleur esprit sportif
Marc-André Caron
Meilleur défenseur
Samuel Bisson
Mathieu Duchesne
Laprise
Vincent Fillion Martin
Meilleur gardien
Meilleur compteur
Joueur le plus utile à son
équipe
Meilleur patineur
Rapido
meilleure moyenne
d'équipe
Simon Lafrenière
Mickael Trudel
Mickael Trudel
Bruno Fillion
Maxime Blain
Défi Joël Paquin de VilleMarie
49e Parallèle de
L.S.Quévillon
Optimistes de Chibougamau
P.L.C. de Senneterre
Défi Joël Paquin de VilleMarie
P.L.C. de Senneterre
P.L.C. de Senneterre
Foire du camionneur de Barraute
dans la catégorie PEE WEE
Meilleur esprit sportif
V olu me 1, Numé ro 2
Prédateurs de Senneterre
Transport J.M.J de Chibougamau
Foire du camionneur de Barraute
Prédateurs de Senneterre
Prédateurs de Senneterre
49e Parallèle de L.S.Quévillon
Toutes catégories confondues
Entraîneur par excellence
Luc Demers
Équipe novice
Les Cougars deSenneterre
Équipe la plus disciplinée
Équipe Bantam
Défi Joël Paquin de Ville-Marie
Photos de la remise des prix p. 13
Prédateurs de Senneterre
Nous remercions Luce Paradis pour nous avoir
remis la compilation des récipiendaires
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L e Bo r éal
V olu me 1, Numé ro 2
Les Légendes du hockey : 14
Old Timers : 7
Deuxième période :
Par : R. Lavigne
Match enlevant, celui qu’a livré les Légendes du hockey au club Old Timers de
Lebel-sur-Quévillon, le dimanche 20 février dernier. Gilbert Perreault et Stéphane
Richer ont donné toute une performance
y allant tous les deux de 4 buts et 2 mentions d’aide ; Guy Lafleur quant à lui y est
allé 1 but et de 6 mentions d’aide dont la
dernière en faveur de Carol perron. Pour
les Old Timers de Lebel-sur-Quévillon,
Michel Bisson est celui qui s’est signalé
avec une performance de 4 buts.
Voici le sommaire de cette partie mémorable :
Première période :
1 Gilbert Perreault (1)
(Lafleur, Richer)………………4 :50
2 Gilbert Perreault (2)
(Lafleur)……………………….5 :40
3 José Desbiens (1)
(sans aide)………………........13 :31
4 Gilbert Perreault (3)
(sans aide)………………........15 :52
Photos : R. Lavigne
5 Michel Bisson (1)
(Pascal Lemieux)………...2 :15
6 Gilbert Delorme (1)
(Stéphane Matteau..……...3 :37
7 Marc Bureau (1)
(Gaston Gingras)….……..4 :30
8 Stéphane Richer (1)
(Michel Boivin)……...........6 :00
9 Michel Bisson (2)
(Jasmin Baril, Marc Blain)..8 :30
10 Stéphane Richer (2)
(G. Delorme, G. Lafleur)...9 :39
11 Stéphane Matteau (1)
(Gaston Gingras, Gaston Therrien). ……………………….13 :38
12 Gilbert Perreault (4)
(Guy Lafleur)…………....17 :03
13 Carol Perron (1)
(Guy Lafleur)…………...18 :30
Troisième période :
14 Gaston Gingras (1)
(Marc Bureau, Stéphane Matteau)
……………………………….2 :57
15 Marc Bureau (2)
(S. Matteau, Gaston Gingras)
…………………………..…...9 :56
16 Guy Lafleur (1)
(S. Richer, G. Perreault)...12 :30
17 Michel Bisson (3)
(sans aide)……….……....13 :32
18 Christian Roy (1)
(Bernard Larouche, José Desbiens)……………………….15 :20
19 Stéphane Richer (3)
(Guy Lafleur, G. Delorme)
……………………………..16 :08
20 Michel Bisson (4)
(Marc Blain).……………..18 :11
21 Stéphane Richer (4)
(Gilbert Perreault)……….19 :53
Notre choix des 3 étoiles :
1 er Michel Bisson;
2 e Gilbert Perreault;
3 e Stéphane Richer.
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L e Bo r éal
DANS L’ŒIL DE LA CAMÉRA :
Les Légendes du hockey 2005
Photos: R. Lavigne
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V o l um e 1, Num é r o 2
Les Old Timers
Photos: R. Lavigne
Photos: R. Lavigne
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Les honneurs individuel et d’équipe
Photos: R. Lavigne
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Les Champions 2005
Les champions Novices A Lebel-sur-Quévillon
Les champions Atomes A Barraute
Les champions Bantam A Ville-Marie
Les champions Pee-Wee A Senneterre
Photos: R. Lavigne
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L'aréna Jean-Guy-Perron : origine de la désignation.
Jean-Guy Perron
Par : R. Lavigne
L’aréna Jean-Guy-Perron est un endroit
bien connu des sportifs et de la population de
Lebel-sur-Quévillon, mais qui est Jean-Guy
Perron et pourquoi l’aréna local porte-t-il son
nom? Voilà les questions que l'on se pose
quand on est un nouvel arrivant ou un visiteur.
Le premier réflexe que j’ai eu, fut de m’adresser à un Perron. Le plus célèbre à Lebelsur-Quévillon est sans doute Carol.
Qui est Jean-Guy Perron :
Jean-Guy Perron est le frère de Carol et il
est arrivé à Lebel-sur-Quévillon la même année que la ville de Lebel-sur-Quévillon voyait
le jour officiellement par l’adoption d’une loi
privée la créant, soit 1965.
Richard Guay et lui s’associèrent afin d’ouvrir la première épicerie de la ville de Lebel-
sur-Quévillon. Rappelons qu’avant cette
épicerie, les gens devaient mettre leur
commande d’épicerie dans une pinte de
lait que ramassait le laitier qui faisait du
porte à porte, la commande était livrée
le vendredi suivant en provenance de
Senneterre.
De part sa fonction d’épicier, il était
régulièrement impliqué et sollicité dans
les diverses activités locales (hockey,
carnaval, ballon balai, etc.) mais il était
très actif dans le monde du hockey autant pour les jeunes que pour les plus
vieux. Dans le hockey mineur, Jean-Guy
Perron a agi comme entraîneur pour le
Pee-wee et le Bantam.
Il a été très impliqué dans le hockey
senior : Ligue Circuit 113 qui regroupait
les villes de Senneterre, Chapais, Chibougamau et Lebel-sur-Quévillon. Il a
déjà gardé les filets pour l’équipe Domtar de Lebel-sur-Quévillon dans cette
ligue.
Puis il a aussi occupé le poste de président pour l’équipe quévillonnaise des
Nordiques qui évoluait dans la ligue
Nordair qui comprenait les villes de :
Lebel-sur-Quévillon,Matagami, Amos,
Val d’Or et Malartic .
Afin de renforcer le calibre de jeu
des équipes de Lebel-sur-Quévillon,
Jean-Guy Perron recrutait des joueurs
dans la région du Lac St-Jean et agissait comme employeur à ces recrues
en leur permettant d’occuper un
poste à son épicerie. Au dire de plusieurs amateurs, une assistance
moyenne de 700 spectateurs se présentaient à ces matches.
En 1984, Jean Guy Perron perdit la
vie dans un accident automobile dans
la réserve faunique du Parc La Vérendrye.
En 1985 Monsieur Jean-Marie
Guay demandait à la ville de désigner
l’aréna municipal « Aréna Jean-GuyPerron» en l’honneur de ce dernier
qui avait laissé sa marque par sa
grande implication sociale à Lebelsur-Quévillon. L’ouverture officielle
de l’aréna a été faite le 16 mars 1985
et le conseil acceptait d’appeler l’aréna sous le vocable :«Aréna Jean-GuyPerron» en l’honneur de ce dernier.
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L e Bo r éal
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LES IDÉES DE LA POPULATION, PORTEUSES DE LA
VISION D’UN BEL AVENIR…
Par: Pierre Rondier
« Lebel à venir » - Comité Rues principales tient
à souligner le succès de l’événement Équiperessource des 22, 23 et 24 février derniers. Ces
trois journées de consultations coordonnées
par la fondation Rues principales, le comité
de gestion ainsi que le chargé de projet ont
permis de prendre le pouls sur les éléments
positifs et les attentes de la population sur le
développement du centre-ville.
L’événement a débuté le 22 février par une
consultation publique, composée d’une trentaine de personnes. Qu’ils soient commerçants ou entrepreneurs industriels, jeunes ou
aînés, citoyens ou organismes de développement local, les participants se sont rassemblés en groupes-cibles et ont effectué une
session de « remue-méninges » sur les thèmes du développement économique, de la
diversification commerciale, des améliorations architecturales et paysagères et des
animations culturelles et sportives en centreville.
Tout au long de la soirée, chaque participant avait donc la possibilité de donner librement ses propres perceptions sur le développement du centre-ville.
Les 22 et 23 février, une série d’entrevues
individuelles a été par la suite conduite avec
une quinzaine de volontaires qui provenaient
de toutes les sphères du milieu local.
Ces entrevues d’une durée d’une heure ont
permis d’enrichir le diagnostic de la situation
économique, physique et organisationnelle
du centre-ville.
Finalement, l’ensemble des données
recueillies ont été synthétisées le 23
février au soir lors d’une rencontre
d’information. Une vingtaine de personnes ont assisté à la présentation
des forces du centre-ville, des points
faibles constatés et des attentes à
l’égard de l’avenir.
D’ici les trois prochaines semaines,
le comité de gestion « Lebel à venir »
se réunira pour faire le point sur cet
événement d’envergure et définir les
priorités du plan d’action, constitué
d’actions concrètes qui répondront
aux recommandations données lors
des consultations.
Une autre consultation est prévue
au printemps, afin de faire une réflexion sur l’image que l’on souhaiterait donner au centre-ville. D’ici là, la
cueillette des données se poursuit
pour enrichir le rapport de synthèse.
C’est vers le mois de septembre 2005
que sera alors présenté un scénario de
revitalisation, composé d’axes d’intervention pour le développement du
centre-ville de Lebel-sur-Quévillon.
Initié par les dynamiques bénévoles
de Rues principales, le processus de
revitalisation va bon train. Même des
gestes de petite envergure vont donner un souffle nouveau au développement de la communauté au cours des
prochains mois.
Photo: P. Rondier
Le comité Lebel à venir: Mireille Brazeau, Gaétan Plante,
Claude Dubreuil, JeanGagné, Stéphane Dubreuil, Hélène
Faucher, Pierre Rondier, Denis Lemoyne, Lise Caron
Absente sur la photo: Anik Racicot
Photo: A. Racicot
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L e Bo r éal
V olu me 1, Numé ro 2
Semaine du don d’organes : 18 au 24 avril 2005
Un don d'organes, c'est un don de vie !
Par : R. Lavigne
de don d'organes. C'est à l'équipe médicale
de juger de l'état des organes et de la possibilité d'un prélèvement. On a déjà prélevé un
foie d'un donneur âgé de 93 ans et une cornée d'un donneur de 102 ans.
Les médecins tenteront l'impossible pour
vous sauver la vie. Pour devenir donneur
d'organes, il faut être en état de mort cérébrale. C'est un état irréversible où le cerveau
a cessé définitivement toute activité. La mort
cérébrale du patient est ensuite vérifiée par
deux équipes de médecins non impliqués en
transplantation. S'il n'y a pas de don d'organes, le corps sera débranché des appareils de
survie et remis à la famille pour procéder aux
funérailles. Dans le cas contraire, un délai de
12 à 24 heures est requis pour procéder au
prélèvement.
Cette année la semaine du don d’organes
se tiendra du 18 au 24 avril 2005. Comme
c’est une des causes qui me tient à cœur
pour des raisons personnelles, je profite de
cette tribune pour vous souligner l’importance de signer votre carte de donneur.
Chaque année, des gens vivent d’espoir en
attendant de recevoir une greffe qui leur
sauvera la vie. Plusieurs ne verront jamais
leur désir se réaliser faute de donneur. Les
transplantations d'organes peuvent maintenant sauver la vie de plusieurs personnes
souffrant de cardiopathies, d'insuffisance
rénale chronique, de fibrose kystique, de
fibrose pulmonaire,d'emphysème, d'hypertension pulmonaire, de certaines cirrhoses,
de diabète insulino-dépendant, etc...
Si je signe une carte de don d'orgaNi votre âge, ni votre état de santé ne de- nes, suis-je certain que mes organes
vraient vous empêcher de signer une carte
seront prélevés ?
Non, c'est votre famille qui aura
quand même le dernier mot. Si vous
les avez avertis de votre décision de
faire un don d'organes, il sera plus
facile pour eux d'accepter de signer
l'autorisation de prélèvement sur le
formulaire de l'hôpital. En plus, s'ils
voient votre carte de don d'organes
signée, ils se sentiront obligés d'accéder à vos dernières volontés. D’où
l’importance de signer votre carte et
d’en informer votre famille de votre
décision.
Je dois recevoir bientôt des autocollants que vous signez et apposez sur
votre carte d’assurance-maladie. Je
vous invite à chercher cet autocollant
et à l’apposer sur votre carte d’assurance maladie.
La campagne de levée de fonds pour la Fondation Diane Hébert.
La Fondation Diane Hébert a été créée
en 1987 suite à l'expérience de madame
Diane Hébert, première greffée coeurpoumons au Québec. À cette époque, un
petit groupe de bénévoles et intervenants
du milieu, qui entrevoyaient déjà les transplantations comme un moyen concret de
sauver des vies, se sont associés afin de
promouvoir le don d'organes et répondre
aux besoins urgents des personnes en attente de greffe et des greffés.
La Fondation Diane Hébert ne se limite
pas seulement à aider les patients en attente
d'une transplantation "coeur-poumons".
Qu'il s'agisse d'une greffe de foie, pancréas,
rein, cœur, poumon(s), ou tissus greffables
(cornée, peau, os, articulation), ou moelle
osseuse, ces gens sont assurés d'y trouver
l'aide et le réconfort dont ils ont besoin
pour survivre.
La Fondation Diane Hébert dépend entièrement de vous puisqu'elle ne reçoit aucune aide gouvernementale. En tant qu'organisme de charité sans but lucratif, son
existence est assurée par des gens comme
vous qui s'impliquent généreusement en
apportant
leur
contribution
financière. Merci de nous appuyer. Je vous in-
vite à vous procurer le ruban vert en
échange d’une contribution de votre
part.
Depuis avril 1998, l'Association
Canadienne de Transplantation
(CAT) et "La Fondation Diane Hébert" encouragent la Campagne du
Ruban Vert à travers le Canada.
Mots croisés : la grille de solutions
Par R. Lavigne
Le Ruban Vert donne une image d'encouragement au don d'organes. Le vert
symbolise la vie et porter un ruban pour
appuyer une cause qui nous est chère fait
maintenant partie de notre culture. Vous
pourrez vous procurer l’épinglette du ruban vert à mon bureau en échange d’une
contribution.
Ville de Lebel- sur-Quévillon,
journal interne
Les anniversaires
500, Place Quévillon,
Case postale 430
Lebel-sur-Quévillon, (Qué.)
Téléphone : (819) 755-4826
Télécopie : (815) 755-8124
Messagerie : [email protected]
V I SI T E Z N O T R E S I T E I N T ER N ET :
W W W . L EB EL - S U R - Q U E VI L L O N . C O M
Mars
Publication de vos textes:
Transmettre vos textes ou suggestions
à : [email protected]
Date de tomber pour la transmission des
articles: 22 MAI 2005
Par R. Lavigne
9
12
17
21
24
Louis Laporte
Anik Racicot
Lynda Audet
Ghislaine Blouin
Gertrude Guay
Avril
1
13
21
Francine Cantin
Diane Perron
Gilbert Le Brasseur
Nos meilleurs vœux d’anniversaire !
Les potins entendus ici et là…
Et oui.. les gens ont connu des périodes difficiles au début de la colonisation de Lebelsur-Quévillon . C’est pas drôle la journée des noces… est-ce ça le cheval vapeur?
Vous reconnaissez les nouveaux mariés?

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