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BEZIERS
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Le journal de
Numéro 16 / 1er juillet 2015
Castella
Il vient d'entrer
dans l' Histoire le Biterrois
MADRID - 27 MAI 2015
Sébastien Castella ouvre pour la quatrième fois
la Puerta Grande des arènes de Las Ventas à Madrid.
Crédit photo : J.Arjona
édito
LE BON, L'ART BRUT
ET LE TAUREAU
On ne rencontre pas tous les jours
un tel homme. La poignée de main
ferme, le regard qui vous jette l'ancre
dans les yeux, Castella a de l'allure.
Physiquement et intellectuellement.
O
n ne rencontre pas tous les jours un torero, c'est-à-dire un
homme qui vit et pense loin de notre monde bruyant et futile.
Dans l'arène, dans ses pensées, Castella, seul face à son terrible
partenaire, se consacre à la recherche du geste mythique. Dans
ce journal, il nous parle avec profondeur de l'immense tableau
qu'il dessine depuis des années, où se mêlent une pluie de
regards, un orage de sentiments. La peur, le sable, le sang,
le paradis frôlé du bout des doigts.
En France, c'est sans doute déjà le plus grand.
Et en ce moment, Sébastien Castella,
comme touché par la grâce, plane même
au dessus des arènes du monde entier.
L'art de Castella, c'est l'instantané
merveilleux, la seconde qui vous colle
à la rétine pour toujours. Biterrois de
cœur et de sang, il nous rend fiers,
car il porte nos couleurs tout làhaut. Là-haut dans le ciel de la
tauromachie. Cet art hors du
temps, à rebours d'un monde qui
ne croit plus en lui-même. Les
artistes de la trempe de Castella
nous ramènent à l'essentiel, ils ont
du sens sur les mains. Vénérons la
beauté qu'ils nous enseignent ! Qui
mieux que lui pouvait inaugurer notre
nouveau et superbe musée taurin ? u
Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 / 1er juillet 2015 u 3
SÉBASTIEN CASTELLA : "
4 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 / 1er juillet 2015
je vis avec la mort "
Il a désormais dépassé le
simple statut d'artiste. Planant
au dessus des arènes depuis
son triomphe de Madrid,
littéralement en communion
avec le taureau, le Biterrois
s'est livré au Journal de Béziers.
Pour raconter ce qu'il nomme
sa « vocation ». Passionnante
rencontre avec celui que
beaucoup considèrent comme le
meilleur torero de la planète.
Vous prenez des risques énormes dans l'arène...
Parce que ça me plaît. La montée d'adrénaline. Je vis avec
la mort. J'ai été blessé à 28 reprises. Des coups de cornes,
des os cassés. En Andalousie, un jour, un coup de corne
dans le visage (il montre sa cicatrice) m'a laissé inconscient
vingt minutes. Une autre fois, à Cali en Colombie, un 28
décembre, un taureau m'a brisé 4 côtes et l'une d'elles a
perforé mon poumon. J'ai quand même continué dans
l'arène, je suis resté debout, par respect du taureau. Il fallait
que je tienne, pour le public aussi, car il paye pour voir un
spectacle. Etrangement, mes blessures les plus graves, je
les ai reçues en Colombie.
Avez-vous parfois peur ?
Cela m'est arrivé d'avoir peur. Il y a deux peurs, celle de
la scène, et celle du taureau. On perçoit son regard, c'est
comme une personne. Certains sont plus sérieux, plus
imposants que d'autres. Pour pratiquer cet art, il faut être
un surhomme.
Etre un « surhomme » implique une exigence absolue...
Je vis pour le taureau chaque jour de l'année ; c'est une
vocation. Il faut s'entraîner en permanence. Moi, je fais de
la boxe, du jogging, mais aussi beaucoup de tennis, un sport
finalement proche, où les gestes sont élancés, approfondis.
Dans l'année, je participe à 80 corridas environ, dont 30 en
Amérique latine. Le rythme est élevé.
Peut-on dire que pour vous, le taureau est plus qu'un animal ?
C'est un compagnon. Nous l'aimons sincèrement, parce
qu'il nous a donné énormément. Remarquez que presque
tous les toreros deviennent un jour éleveurs de taureaux.
Certains peuvent avoir du mal à comprendre : je ne prends
pas plaisir à tuer le taureau, mais je continuerai à le tuer
car une corrida sans mise à mort n'est pas concevable.
Pourtant, vous savez, quand j'étais enfant, cette mort me
gênait. Et je n'aime toujours pas le zoo, ni la chasse, ni la
pêche. Ma relation avec le taureau est très particulière. A
l'école, j'étais très timide, je n'osais pas aller au tableau.
Et je ne travaillais pas bien, je pensais tout le temps au
taureau ! C'est ma vie, je n'imagine pas faire autre chose.
A Madrid, vous avez dit avoir été « touché par le bon Dieu »...
Je suis croyant et là-bas, dans le temple de la tauromachie,
j'ai fait des choses dont je n'aurais jamais rêvé. J'étais un
point dans l'univers. On s'entraîne toute une vie pour ces
moments-là. Ça n'a pas été facile de parvenir au summum.
J'étais français, et ça ne suffisait pas. Il a fallu que je
triomphe en Amérique latine pour être enfin reconnu en
Espagne.
Vous êtes biterrois. Mais certains vous reprochent de ne plus
vivre en France.
Je vis à Séville pour des raisons professionnelles et j'adore
cette ville sublime. Mais je suis un pur Français. Je
n'oublierai jamais mon pays et croyez-moi, je veux porter
les couleurs de la France le plus haut possible. Il faut savoir
que je tourne également plusieurs mois par an en Amérique
latine, où je torée en Colombie, au Pérou, en Equateur et
au Mexique. C'est d'ailleurs dans les arènes de Mexico,
les plus grandes du monde (52000 places NDLR) que j'ai
vécu ma première émotion de spectateur, quand j'étais
Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 / 1er juillet 2015 u 5
28
adolescent. Je me souviens encore du grand « olé ! » du
public. Je me sens bien sur ce continent où les gens, même
les plus pauvres, sont souvent joyeux. En plus, mon épouse
est colombienne, les liens sont donc très forts. Mais quand
je vieillirai, il est possible que je revienne en France.
Comprenez-vous les anti-corridas ?
Je les respecte. En Equateur, j'ai rencontré le président
Correa qui prône l'interdiction. Je lui ai offert un habit de
lumière à l'occasion. Il faut dialoguer. Vous savez, les anticorridas sont choqués par la mort du taureau, mais on tue
bien d'autres animaux pour se nourrir. Seulement, nous,
nous mettons en scène la mort. D'une façon noble, pas
dans un abattoir, à l'abri des regards. Et en plus, un taureau
peut-être gracié, jamais un bœuf qu'on électrocute. A notre
époque, le problème c'est qu'on ne veut plus voir les choses
en face, on vit dans un monde « faux ». Il faut savoir que
si la corrida disparassait, le taureau de combat n'existerait
plus, les immenses champs où ils vivent non plus. Ce serait
une catastrophe écologique. Plus généralement, je dirais
que les anti-taurins ont beaucoup travaillé au niveau
de la communication depuis 15 ans. Nous les taurins,
on commence enfin à réagir. Je ne suis pas inquiet pour
l'avenir, la jeunesse revient dans les arènes, même si en
général, on apprécie mieux la corrida avec l'âge.
le nombre de blessures
reçues par Sébastien Castella
depuis le début de sa carrière
s'altérer avant d'arriver face au taureau. Chaque geste est
important. On ne pose pas sa « montera » (chapeau du
torero NDLR) sur le lit par exemple. Jamais. Ce n'est pas
forcément une superstition, plus une manie. J'essaye de ne
pas rester prisonnier de ce genre de chose. Il y a des torreros
qui entrent toujours du pied droit dans l'arène, d'autres qui
frappent toujours les barrières, etc.
Comment peut-on déf inir la tauromachie ?
La tauromachie est artistique, ce n'est pas un sport, pas
un combat. Un taureau pose des problèmes et il faut les
résoudre. On a besoin qu'il nous aide. C'est une synthèse,
un accouplement, un ballet. C'est un moment qui ne reste
que dans la rétine. u
Vous avez offert un de vos habits de lumière au musée de
Béziers. Qu'est-ce que ça représente pour vous ?
C'est un costume de scène car n'oublions pas que nous
sommes des acteurs. J'en ai une trentaine. On les porte
de nombreuses fois. Souvent j'en étrenne un à Arles, un à
Séville et un à Nîmes. L'habit de lumière fait partie d'un
rituel avant d'entrer dans l'arène : je me douche puis je le
revêts lentement. Pour ne pas être nerveux. Il ne faut pas
Je ne prends pas plaisir
à tuer le taureau,
mais je continuerai à le tuer
6 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 / 1er juillet 2015
UN SPLENDIDE
habit goyesque !
Le 15 juin dernier,
Sébastien Castella a
offert ce splendide
habit goyesque
au musée taurin
de Béziers. Cette
pièce fera écho à la
collection d'eaux
fortes de Goya.
L'exposition
"Habits de lumières"
de Justo Algaba sera visible du
10 juillet au 15 octobre 2015.
Entrée 3€.
(Gratuit pour les Biterrois et Narbonnais).
Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 / 1er juillet 2015 u 7
LA TAUROMACHIE EST CHEZ
L'inauguration du musée taurin, le 15 juin dernier, 7 rue Massol, dans les anciens
locaux de l'Espace Riquet, a été un franc succès. Le public a pu, en présence de
Sébastien Castella, découvrir un superbe espace consacré à l'art tauromachique.
C
'est un concentré d'émotion, qu'il faut
bien agiter avant consommation. Les
salles son vastes, les objets sublimement
mis en majesté. Il y a les « habits de
lumières », dont celui que vient d'offrir Castella
à la ville, il y a les grandes affiches d'antan, avec
leurs couleurs joliment passées, leur slogans plein
d'âme, notamment celle du dimanche 8 mai 1932 où
l'évènement commence « à 15 heures précises », celle
où les matadors Lalanda, Bienvenida et Ortega,
tous trois de Madrid, ont affronté six
« toros ». Il y a aussi la collection d'épées,
figées à jamais derrière les vitrines.
Au rayon des divinités païennes, il y a le buste de Manolete,
avec, non loin, ce qui vous serre la gorge, un billet jauni pour
la corrida du 28 août 1947, celle où le héros fut sacrifié lors
8 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 / 1er juillet 2015
d'une ultime estocade avec le destin. Non loin, les visiteurs
se retrouvent face au buste d'un torero anonyme des années
1880, en terre cuite, provenant d'Espagne.
L'Espagne, terre mythique, terre de Goya, à qui une
salle est entièrement consacrée : la série complète de ses
fameuses quarante eaux-fortes y sont exposées, celles de la
« tauromaquia » (impression de 1868). Les visiteurs vont
pouvoir déguster cette matière mystèrieuse, ces œuvres dans
lesquelles Théophile Gautier voyait par « Un trait égratigné,
une tache noire, une raie blanche », « le personnage qui vit, qui
se meut, et dont la physionomie se grave pour toujours dans la
mémoire. Les taureaux et les chevaux, bien que parfois d'une forme
un peu fabuleuse, ont une vie et un jet qui manquent bien souvent
aux bêtes des animaliers de profession. » (Voyage en Espagne,
1843). D'aucuns ont vu dans cette série une allégorie de la
révolte du peuple espagnol. u
Z ELLE À BÉZIERS !
3 QUESTIONS À...
Michel Bousquet,
président
de l'Union
Taurine
Biterroise
Ce musée est-il le tout premier consacré
à l'art taurin à Béziers ?
Oui. Dans les premières années de l'Union Taurine, créée en 1968, nous avons accumulé de
nombreuses pièces. Mais elles étaient stockées
ici et là chez nos membres, dans des greniers
parfois. Il n'y avait pas d'unité de collecte. Après,
il y a quelques années, l'ancienne municipalité
nous avait permis de nous installer dans un local, le Mail Chapat. Mais ce n'était pas un musée
à proprement parler.
A qui appartiennent les collections ?
Pour l'essentiel, à l'Union Taurine. Les autres
pièces appartiennent à la municipalité. Elles
étaient parfois dispersées. Maintenant, nous
pouvons réunir tous ces trésors du patrimoine
local.
Comment une pièce arrive t-elle chez vous ?
La salle consacrée aux eaux fortes de Goya
Il y a le cas de dons exceptionnels comme celui
de Sébastien Castella et son habit goyesque.
Mais récemment, par exemple, une personne
m'a dit qu'elle avait conservé tous ses billets
de corridas depuis l'enfance, et nous les a
proposés. C'est formidable ! Moi qui ai assisté
à plus d'une corrida dans ma vie, je ne les ai
jamais conservés : je n'ai jamais eu la fibre du
collectionneur. C'est donc souvent le hasard, qui,
via les réseaux, amène la pièce jusque chez nous.
Avec notre nouvel espace, nous allons pouvoir
mieux recevoir, sauvegarder et mettre en valeur
toute cette histoire.
Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 / 1er juillet 2015 u 9
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Proche des citoyens
À Béziers, le maire
reste au contact !
(8h à 18 h, déjeuner compris)
se sont rendus compte que
notre maire ne s'arrête pas :
les rendez-vous s'enchaînent,
tout comme les déplacements,
et chaque quart d'heure ou
presque, Robert Ménard doit
prendre des décisions, savoir
écouter aussi. Une découverte
pour les citoyens, à des années-lumières de la politique
spectacle menée par certains.
u À cause du triste exemple don-
u Chaque mercredi après-midi, sur rendez-vous, le maire reçoit
dans son bureau les Biterrois qui souhaitent le rencontrer. Sans
langue de bois, le premier magistrat répond à toutes les
questions de ses concitoyens et essaye de résoudre les
problèmes de chacun. L'exercice est indispensable pour
rester au contact de la population. Mais cela ne suffit pas.
u Depuis le début de l'année, à raison d'une fois par mois, Robert
Ménard reçoit aussi trois citoyens tirés au sort, sur la base du volontariat, et les invite à passer la journée avec lui. Une occasion unique de voir « pour de vrai », et loin des clichés,
comment fonctionne le quotidien d'un édile. Les Biterrois ayant eu la chance de vivre cette journée non-stop
né depuis des années en France
par des élus parfois absents,
parfois corrompus ou tout
simplement indifférents à
leur population, l'attitude du
maire de Béziers tranche brutalement. Béatrice A., qui a
récemment passé la journée complète avec lui, est sortie
enchantée : « On sent combien il aime sa ville et y consacre
tout son cœur. J'ai passé une journée mémorable que je ne suis
pas prête d'oublier. C'est fantastique de le voir enchaîner autant d'activités diverses tout au long de la
journée. » La politique n'est peut-être
pas ce que vous croyez, la « journée avec le maire » est là pour
vous le prouver ! u
er
er / 1 juin 2015 u 9
Le Journal
de BÉZIERS
Numéro
Le Journal
de BÉZIERS
Numéro
16 /114
juillet 2015 u 11
COMMERCES
L
O
B
E
L
S
A
R
BÉZIERS DIT CLAIREMENT
NON À L'IMPLANTATION
D'UNE NOUVELLE GRANDE
SURFACE À COLOMBIERS,
AUX PORTES DE NOTRE VILLE.
Parce qu'il faut dire stop à la fuite en avant, parce qu'il
faut réagir au trop-plein de grandes surfaces avant qu'il
ne soit trop tard. En effet, en continuant cette politique
d'installation de grandes surfaces sans limite, les parts
du gâteau commercial finiront par devenir « squelettiques ». Avec des conséquences catastrophiques pour le
tissu économique local...
Courbe de la densité
commerciale au m2
pour 1000 habitants
Moyenne
française
745 m2 pour
1000 habitants
12 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015
!
S
O
R
G
S
E
D
Chiffre choc :
Sur 470 cellules commerciales au centre-ville, 32 % sont vacantes ! Les
zones les plus touchées sont rue Française, rue de la Citadelle et secteur
Coquille-Mairan. Une nouvelle grande surface (23 hectares en projet)
pourrait être le coup de massue final pour les petits commerçants, mais
aussi pour les autres grandes surfaces !
PROJET COLOMBIERS
23 HECTARES !
Bassin biterrois 1323 m2
pour 1000
habitants
Bassin 1226 m2
montpelliérain pour 1000
habitants
Mobilisez-vous !
Pour l'enquête publique,
le commissaire enquêteur
recevra en personne les
observations du public
le jeudi 9 juillet, de 14 à
17 heures à la Communauté
de Communes de la Domitienne
et le vendredi 24 juillet
de 9 heures à midi en mairie
de Colombiers. Il faut que
la population se mobilise
pour dire non à ce projet !
Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 u 13
Des scientifiques du CNRS et du CNES ont fait
passer des tests, en partenariat avec la mairie
UN PATCH PROTECTEUR... CONTRE LES ONDES
Le mercredi 17 juin, dans les
locaux de la société biterroise
GINKO, deux éminents professeurs ont fait passer des tests
à 30 volontaires de la mairie :
il s'agissait de démontrer l'efficacité d'un patch anti-ondes, celles
émises par les téléphones sur les
muscles. Impressionnant !
u Non, la mairie n'a pas obligé des employés
municipaux à subir d'effroyables tests médicaux
rappelant les heures les moins glamours de
notre histoire. Oui, Aimé Couquet et de nombreux
journalistes, mal informés, on raconté des bobards
pur jus pour faire de l'anti-ménardisme primaire.
En vérité, les tests GINKO (convention votée en
mai 2015 au conseil municipal) ont concerné
des volontaires - élus et agents de la ville- et étaient
- évidemment - sans conséquences médicales.
u Deux spécialistes étaient aux commandes :
le professeur Michel Zanca, chercheur au CNRS,
biophysicien, et le docteur Jacques Gaujac du
CNES, qui a soigné de nombreuses personnalités,
dont l'athlète Stéphane Diagana. C'est la société
GINKO, implantée localement, qui a proposé le
« On peut constater que
les ondes pertubent
l'organisme. Le téléphone
portable par exemple,
provoque une perte
d'énergie chez son
utilisateur. »
Guy Tyrode,
président de Ginko
14 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015
partenariat avec la mairie. Elle a créé un patch
anti-ondes à coller sur l'appareil émetteur. Ce
patch réduit fortement la nuisance des ondes.
u Le bien-être des employés est une priorité pour l'équipe de Robert Ménard, qui luimême s'est prêté au jeu. L'objectif à terme est
de permettre aux employés de bénéficier de ce
patch protecteur. Dans le même sens, la mairie
avait d'ailleurs déplacé les antennes-relais sur
les bâtiments publics suite à la demande de
l'opposition qui s'inquiétait des ondes émises
par ces antennes. L'attitude de certains élus est
donc d'autant plus incompréhensible (ou purement politicienne?) vis-à-vis de ces tests... u
INCINERATEUR : NE PAS
BRULER LES ETAPES
L'AGGLO CHOISIT
LA LYONNAISE DES EAUX...
ALORS QU'ELLE
NOUS DEMANDAIT
DE NE SURTOUT PAS
NÉGOCIER AVEC ELLE !
u Depuis l'arrivée de Robert Ménard à la tête de la mairie, l'Agglo
nous affirmait qu'on ne pouvait pas négocier le prix de l'eau avec
La Lyonnaise des eaux avant la fin du contrat qui nous lie à
elle. Pourtant, l'entreprise était d'accord, ce qui aurait eu pour
conséquence une baisse immédiate pour les Biterrois !
u Bizarrement, l'Agglo est maintenant pour l'installation d'un
incinérateur, extension de la station d'épuration communautaire basée sur la plaine Saint-Pierre. Seulement,
détail croustillant, l'incinérateur serait l'oeuvre de l'entreprise
Degremont... filiale de Suez environnement, au même titre
que... La Lyonnaise des eaux, actuellement concessionnaire de
l'installation de traitement des eaux usées.
u Il faudrait donc signer sans réfléchir pour une installation, au coût
estimé à 5 millions d'euros. Comment négocier dans le futur avec
La Lyonnaise si on dit immédiatement oui à un tel projet ?
L'Agglo est face à une incohérence majeure.
De plus, de nombreuses interrogations ne trouvent pas encore
de réponses : ce procédé est-il réellement le procédé le plus
efficace, le plus écologique ? Impossible de le savoir dans un
délai aussi court. La municipalité demande du temps : un moratoire de trois ans. u
" Il faut dire Non
à l'agglo qui veut
dépenser, au nom
de Béziers,
5 millions d'euros !"
EN CONSÉQUENCE,
AUJOURD'HUI, BÉZIERS DIT NON
À L'INCINÉRATEUR !
Le Journal de BÉZIERS Numéro 16
2015 u
u915
14 /1
/ 1ererjuillet
juin 2015
Écologique et... économique !
L'herbe haute c'est pas for
Vous trouvez que l'herbe haute,
« ça fait sale » ? Eh bien, revoyez votre
jugement. C'est aussi pour faire
des économies : à Béziers, on trouve en
effet maintenant des pelouses « normales »,
mais aussi des « espaces enherbés »
et des « prairies » où l'herbe est moins,
voire plus du tout, tondue. Explications.
À Béziers, on veut prendre soin des
deniers public : les pelouses - dont l'entretien coûte cher - sont donc réservées
aux parcs, jardins et squares urbains et
aux voies et giratoires principaux d'entrée de ville. Les sites désormais « enherbés » ou
« prairie » sont plutôt éloignés des habitations : il s'agit
avant tout de changer son regard et s'apercevoir que
ces espaces sont fleuris, et qu'y butinent de nombreux
insectes, abeilles et papillons tout particulièrement. La
problématique incendie n'étant pas à négliger, toutes
les prairies sont fauchées en juin. Ces espaces d'herbes,
toutes catégories confondues, représentent pour la
Ville de Béziers une surface de plus de 90 hectares !
(hors pelouses sportives) C'est à dire 1/3 des surfaces
d'espaces verts municipaux !
Sur un an, concernant les espaces dont
l'entretien est confié à des prestataires
privés, ce changement de gestion a généré
50 000 € d'économies
16 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015
25 000 m3 d'eau
orcement sale !
UNE PELOUSE est constituée d'un gazon arrosé par arrosage
automatique ou intégré. Elle présente un aspect vert toute
l'année. En terme d'entretien, il faut compter entre 20 et 23
tontes par an et elle « consomme » en moyenne 1 m3 d'eau
par m² par an.
UNE ZONE ENHERBÉE est constituée d'un gazon non arrosé ;
elle est verte de l'automne au printemps et présente un
aspect plus sec, couleur paille, en période sèche, estivale.
En terme d'entretien, elle est maintenue tondue toute
l'année, ce qui nécessite environ 10 passages par an (en
période sèche il n'y a quasiment pas de pousse).
UNE PRAIRIE est un espace enherbé, non arrosé et géré
de manière extensive. Les herbes, graminées et fleurs
spontanées, poussent sans contraintes et sont fauchées
2 à 3 fois par an : courant juin, après la floraison et montée
à graines, mais aussi pour prévenir les risques incendie et
1 à 2 fois entre août et octobre en fonction des pousses
successives liées à des épisodes pluvieux.
ont été économisés
en transformant 2,5 ha de pelouse en espace enherbé.
Parmi ces espaces notables : la coulée verte du rec de
Bagnols, les abords du Pont d'Occitanie et du Pont Canal, les abords du bd Jules Cadenat. Les espaces enherbés sont réservés principalement au cœur des lotissements et quartiers résidentiels, aux abords des voiries
secondaires. Autre façon de faire pour générer des économies d'entretien et préserver la ressource en eau :
transformer les pelouses en « jardins secs », plantés de
vivaces florifères d'origine méditerranéenne. C'est le
cas du giratoire de l'Hours et du giratoire Churchill, par
exemple. La municipalité a également converti 15,5 ha
d'enherbé en prairie, comme le rec d'Ariège, les bassins
de rétention de la Courondelle, de la Méditerranée.
Afin de ne pas donner un sentiment « d'abandon », les
abords des cheminements piétons et des vois publique
sont traités comme des enherbés.
Béziers déploie des
ruches sur ses terrains :
10 ruches municipales
auxquelles s'ajouteront
bientôt une quinzaine
de ruches gérées par des
apiculteurs professionnels sur terrains municipaux en milieu urbain.
Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 u 17
UN NOUVEAU LIEU D'EXPOSITION...
AU MILIEU DES OLIVIERS
En 1999, Francine Buesa rachète avec son mari
un domaine en ruine... Puis se lance dans
la production d'huile d'olive. En 2015, au cœur
de son domaine à Béziers, elle ouvre un lieu
d'exposition ! Rencontre avec une femme
tombée amoureuse de notre ville.
« J'
adore cette ville, si je devais partir, je ne sais pas où
j'irai. Je suis amoureuse. » confie celle qui était dans une
autre vie, parisienne. « Quand j'ai décidé de planter des
oliviers, dans mon entourage, certains sont tombés à la
renverse. L'idée m'est venue suite à un voyage - initiatique - au
Maroc. Là-bas, j'ai vu des femmes travailler la terre. Cela m'a
touché. J'ai trouvé que la culture des olives était quelque chose
de très féminin. J'ai suivi un an de formation. Depuis, il y a eu
des moments difficiles, par exemple quand il y a eu des orages de
grêle ou quand on a dû changer tout notre système d'irrigation
parce qu'on s'était trompé. Mais cela m'a mentalement renforcée ». Avec l'ouverture d'une galerie d'art (ce 3 juillet), Francine
va pouvoir maintenant s'adonner à son autre passion. « J'aime
l'art contemporain, y compris les choses un peu trash. Parce que
ça oblige à réfléchir ».
LA MOUCHE
Domaine Pradines le Bas
04-67-30-63-52
www.lamouche-art.com
Route de Corneilhan. Dept 154
Expo du 4 juillet au 5 octobre 2015
ouvert du lundi au vendredi
de 10 à 12 et de 14 à 19 h
Le samedi de 10 à 12 et de 14 à 18 h
18 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015
Robert Schad
Anne Delfieu
« La Mouche » :
c'est le nom de ce nouveau lieu d'art
contemporain. En référence au...
fléau des oliviers, la mouche.
Surface pour les artistes :
300 m2
En projet : une résidence
pour artistes.
Trois artistes ont installé
leur œuvres pour cet été : la très
intéressante Kalie Granier,
une plasticienne d'origine biterroise,
le sculpteur Robert Schad et
ses étonnantes esquisses de fer,
et l'artiste « végétale » Anne Delfieu.
Kalie Granier
Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 u 19
L'ÉCOLE DU RÊVE
Pierre Soulié, ancien professionnel
du secteur et enseignant,
a décidé de créer une école
d'arts graphiques à Béziers.
Sur ses propres deniers !
Son nom : C.I.M.E. Art (Créativité, Motivation, Inspiration et Exigence ». En trois ans, les élèves, à raison
de 35 heures par semaine, se spécialisent en game
art (esthétique et création de jeux vidéos) ou en 3D
animation (cinéma, effets visuels...). L'objectif étant
l'ouverture internationale, l'anglais, professionnel,
écrit et oral, est au programme toute l'année. La
promo compte déjà 10 inscrits - dont certains de
Lyon ou d'Annecy - et Pierre Soulié espère 20 élèves
à la rentrée de septembre 2015. « Mon grand-père
était peintre et mes frères dessinaient beaucoup. Mais
ma passion est vraiment née avec la série « La guerre
des étoiles » en 1978-79. J'ai adoré le côté créatif des
films et j'ai décidé d'être moi même créateur » explique
Pierre Soulié, fan de Dark Vador. Il souligne qu'il
n'accepte que les candidats motivés avec un « minimum » de talent artistique. « Je préfère parfois décevoir les jeunes candidats et leurs parents. Ce n'est pas
parce qu'on joue au jeu vidéo qu'on sera bon pour les
concevoir. Ici, on vise l'excellence ! »
20 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015
IL A MISÉ SUR BÉZIERS
" Ce n'est pas parce
qu'on joue au jeu vidéo
qu'on sera bon pour
les concevoir.
Ici, on vise
l'excellence!"
C.I.M.E. Art
44 avenue Jean Moulin.
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les étudiants de 18 à 28 ans.
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pour ceux qui n'ont pas le Bac.
Frais : 6000 euros environ l'année
Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 u 21
ATTENTION,
ZONE CUBAINE
Ils ont misé sur Béziers
Pourquoi ne pas se payer une
bonne tranche d'Amérique ?
Mais attention, l'autre Amérique,
la latine, la cubaine.
À
l'Hemingway café, pas de blocus sur le plaisir : c'est
ambiance cubaine à tous les étages. Tapas bien sûr,
mais aussi une trentaine de bières et une série de
rhums aux reins solides, sans oublier une belle
lignée de coktails. Et vous avez une cave à cigares ?
Si señor !
22 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 / 1er juillet 2015
Aux manettes du nouveau bar ouvert le 4 juin dernier, un
passionné de l'île rebelle, Angelo Petriccioli. « Cuba, j'adore.
J'y retourne en octobre pour m'acheter une voiture de 1956. J'en
ramène du rhum, mais ce n'est pas facile » raconte le patron.
Pourquoi a-t-il misé sur Béziers ? « On voulait lancer un bar
cubain sur Béziers, il y a un gros potentiel. Parce que depuis
quelques temps, la ville revit. » En parlant de vie, l'Hemingway
est un endroit où l'on s'amuse et où l'on danse. En effet, tous
les jeudis de l'été, ce sera « la fête des rosés » ici-même, avec à
chaque fois un orchestre cubain en live ! u
Hemingway café
20 Allées Paul Riquet - 06 29 76 17 18
Ouvert du lundi au samedi de 10 h à 1 h
RUGBY
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La Municipalité
au chevet du club
Il fallait sauver le soldat ovale. À cause d'une affaire
remontant à... 2008 (une condamnation du club aux prud'hommes),
l'ASBH doit payer la coquette somme de 230 000 euros. De quoi ruiner
le bouclage financier de la saison à venir. Contraints de régler un litige
du passé, pour lequel ils ne sont en rien responsables, les dirigeants
actuels ont lancé un S.O.S. à la mairie. Consciente de l'intérêt que
représente le club pour notre ville, la Municipalité a décidé de voter
une avance de 300 000 euros sur la prochaine subvention. L'ASBH s'est
engagée a rembourser avant la fin de l'année. D'autre part, toujours
pour soutenir le club mythique, la municipalité a baissé la location du
stade de la Méditerranée de 130 000 à 30 000 euros par an.
SOUTENEZ LE RUGBY : ABONNEZ-VOUS !
Parmi les avantages :
• Priorité de réservation sur le renouvellement de votre abonnement
• La garantie d’une place réservée pour 15 matches à domicile
• Un autocollant « Abonné ASBH »
• Facilité de paiement
• Priorité d’achat de places pour les matchs joués à l’extérieur
et pour les matchs de phases finales
• Possibilité de gagner des cadeaux, sur tirage au sort,
lors de chaque match
• 10% de réduction à la boutique officielle du club
• 10 % de réduction à la brasserie Côté Vestiaire
• De nombreuses réductions chez nos partenaires, membres de
la Zone Ovalie ASBH, sur présentation de la carte d’abonnement.
Rendez-vous pour vous abonner
ou vous réabonner à la boutique officielle
ASBH, rond-point Pierre Lacans à Béziers
ou sur l’espace billetterie du site
www.asbh.net.
Horaires d’ouverture de la boutique officielle
Lundi, mardi : 10h - 12h ; 14h - 18h
Mercredi, jeudi, vendredi 9h - 19h (non stop)
Vous êtes ancien abonné,
vous avez la priorité
sur votre réabonnement.
Rendez-vous à la billetterie
du siège du 29 juin 2015
au vendredi 10 juillet 2015 inclus.
Abonnement ouvert à tous
à partir du lundi 13 juillet 2015.
Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 / 1er juillet 2015 u 23
Avis de décès
VOS AVIS DE DÉCÈS GRATUITS DANS LE JDB
M. René GARCIA ; son époux;
Yves et Myriam GARCIA, Marie Laure LEBON,
Raymond et Nicole GARCIA, Annick Garcia, ses enfants ;
ses petits-enfants et arrière petits-enfants; parents et alliés ;
ont la douleur de faire part du décès de :
Madame Julie GARCIA née LEVY
Survenu le 6 juin 2015, à l'âge de 84 ans.
Les obsèques ont eu lieu
le Mercredi 17 juin 2015 à 15 heures
en l'Eglise Sainte Thérèse suivies
de l'inhumation au cimetière neuf.
Mme Evelyne GILLOT et son époux,
M. Gérard BATICLE et son épouse, ses enfants,
petits enfants, et arrière petits enfants, parents et Alliés,
ont la douleur de faire part du décès de :
Monsieur Jean BATICLE,
Survenu le 8 juin 2015 à l'âge de 91 ans.
Les obséques ont eu lieu
le vendredi 12 juin 2015 à 10h30
au cimetière de Portiragnes.
Monsieur Jean-Paul DEJEAN et Annie née FERRAN ;
Michel et Dany FERRAN,
ses petits-enfants et arrière petits-enfants ;
Madame Marie FERRAN, sa belle soeur, et sa famille ;
parents et alliés ont la douleur
de faire part du décès de :
Madame Louise FERRAN, Née FERRAMOSCA
Les obsèques ont eu lieu
le mercredi 3 juin 2015 à 14:30 heures
en l'Église du St Curé d'ARS
suivie de l'inhumation au cimetière vieux.
Nous savons que, pour nombre de Biterrois, publier un avis de décès
dans la presse est souvent prohibitif financièrement. C'est pour cela
que la municipalité a décidé d'offrir un espace gratuit. Dès maintenant,
vous pouvez passer par votre opérateur de pompes funèbres pour nous
envoyer vos avis de décès.
24 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015
[email protected]
Mme Geneviève ROMANET ;
M. Jean-Bernard ROMANET ;
parents et alliés ont la douleur
de faire part du décès de :
Madame Gabrielle CLUZEAU,
Née ROMANET
Survenu le 6 juin 2015,
à l'âge de 96 ans.
Les obsèques ont eu lieu
le jeudi 11 juin 2015 à 10:30 heures
en la Salle des Hommages
du Pech Bleu à BÉZIERS,
suivi de l’inhumation au cimetière
de Maureilhan.
M. Michel MAILLARD,
son époux, ses enfants et petits enfants;
parents et alliés ont la douleur de faire
part du décès de :
Madame Claudine MAILLARD,
née CORBALAN
Survenu le 04 juin 2015,
à l'âge de 79 ans.
Les obsèques ont eu lieu
le samedi 6 juin 2015 à 15:45 heures
en la Salle des Hommages
du Pech Bleu à BEZIERS,
suivies de la crémation.
M. Roger CONEGERO, son époux ;
M. Conegero Roger, son fils ;
Mme Conegero Monique, sa fille ; parents
et alliés ; ont la douleur de faire part
du décès de :
Madame Juana GIMENEz,
épouse CONEGERO
Survenu le 22 juin 2015,
à l'âge de 87 ans.
Les obsèques ont eu lieu
le Vendredi 26 juin 2015 à 16:15 heures
en la Salle des Hommages
du Pech Bleu de Béziers
suivies de l'inhumation au cimetière neuf.
On nous écrit....
M. Resplandy n'a pas apprécié la teneur d'un article paru dans
un précédent numéro dans lequel il n'était pourtant pas cité. Il
nous a demandé à ce titre un droit de réponse. Alors même que
rien ne nous y oblige, nous publions sa réponse.
Elu d’opposition à la Mairie de Béziers, ayant en conseil municipal, le
22 janvier et le 24 mars, argumenté contre les propositions du Maire,
j’ai été « désigné » dans deux pages du bulletin municipal ; si bien que
c’est à juste titre que je demande un droit de réponse.
Dans ces deux pages a été à présenté un comparatif erroné ; on y
compare le budget primitif 2014 au projet de budget 2015 ; alors que
je compare dans mon intervention le réalisé 2014 au budget présenté
pour 2015, ce qui est cohérent. Comparer un prévisionnel à un autre
prévisionnel n’a aucun sens. L’ensemble de la critique en 4 points présenté dans l’article est basé sur une méthode que je qualifie d’intellectuellement malhonnête. Toute prévision doit s’appuyer sur des réalités
effectives. Ce n’est pas être Nul que de constater l’évidence.
Les ratios comparés dépenses réelles de fonctionnement par habitant :
Ratio
Comptes administratifs 2014 (page 1)
1311.29 € par habitant
Budget 2015 (page 1)
1355.57 € par habitant
Soit une augmentation de 44.28 par habitant
En valeur
Comptes administratifs 2014 (page 5)
Projet de budget 2015 (page 4)
Soit une augmentation de 5 848 320 €
95 127 930 €
100 976 250 €
Les dépenses de personnel :
Comptes administratifs 2014 (page 1)
Projet de budget 2015 (page 4)
Soit une augmentation de 200 096 €
61 656 014 €
61 856 110 €
Charges de personnel non titulaire :
Comptes administratifs 2014 (page 101)
Projet de budget 2015 (page 10)
Soit une augmentation de 99 478 €
5 553 012 €
5 652 490 €
NOTRE RÉPONSE
Il n'est rien de dire que
M. Resplandy se trompe
copieusement. Non pas sur
les chiffres, un enfant pourrait
les lire, mais dans sa méthode
d'analyse et de comparaison.
Il compare le budget 2014
voté par ses amis politiques
au premier budget de la municipalité Ménard. Cela
n'a pas de sens. Le budget
2014 réalisé reste l'enfant de
la gestion Couderc. Il a certes
été considérablement amélioré en terme d'économies
et de désendettement.
Mais pour autant, il ne peut
servir de base de départ
sérieuse pour faire une
comparaison avec le budget
primitif 2015.
Par ailleurs, et si par charité,
on suit un instant le raisonnement de M. Resplandy,
force est de constater que,
par exemple, dans le cas de la
masse salariale, il oublie
de tenir compte de son
augmentation mécanique,
appelée « GVT » (glissement
vieillesse technicité) dans
le jargon administratif. Sans
cette « GVT », la municipalité
continue de baisser le coût
de la masse salariale.
Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 u 25
Brèves
Nouveaux horaires
de la fête 1900.
> Cet été, la fête
sera fermée les mardi
et jeudi.
> Le lundi, mercredi,
vendredi, samedi et
dimanche, les manèges
seront ouverts de
16 h à minuit.
> Et la restauration
de 11h du matin
à minuit !
Promesse tenue !
Une Mutuelle vraiment sociale
Lancée il y a seulement six mois, la mutuelle Mon Béziers
Ma Santé connait un succès foudroyant : plus de 1 500
Biterrois déjà inscrits.
Fidèle à sa logique sociale, les dirigeants de cette mutuelle ont remis en juin un chèque de don de 4 000 euros
au Centre Communal d'Action Sociale de la Commune.
5 policiers
municipaux
supplémentaires
vont être
recrutés par la
ville de Béziers.
Objectif :
toujours plus
de sécurité !
Massacres d'Oran
Le 5 juillet 1962, une chasse aux Européens a été
déclenchée dans la ville. L'armée française, sur ordre, est
restée l'arme au pied. Selon l'historien Jean-Jacques Jordi,
plus de 700 pieds-noirs d'entre eux ont disparu à jamais ;
le 5 juillet à 11 heures, au cimetière neuf de Béziers,
la municipalité rendra hommage aux martyrs d'Oran.
26 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015
À NE PAS OUBLIER !
HOROSCOPE
BÉLIER
Concerts gratuits
RE
AU AU
T
Michel Fugain
Mercredi 8 juillet 21 h - Allées Paul Riquet
Hugues Aufray
Mercredi 15 juillet 21h - Allées Paul Riquet
Dimanche 12 juillet 21 h aux Arènes
G
Gad Elmaleh
ÉM
EAUX
Ciné Plein-air
Gratuit, tout public - de 22h à minuit
7 juillet - Capnau : Stormy Weather
16 juillet - Emile Zola : Flamenco, flamenco
CA
Dégustation de vins
NC E R
L IO N
« Les Jeudis de Béziers » Allées Paul Riquet - de 19h à 23h
Tous les jeudis jusqu'au 27 août (sauf 13/08), Allées Paul Riquet
13 juillet : Feux d'artifices tirés depuis le Pont canal
dès la nuit tombée, visible depuis le pont de l'Occitanie.
Une superbe quinzaine vous attend.
Réjouissez-vous de retrouver un ancien
amour d'un été. Santé : l'eau gazeuse
tous les jours, c'est trop. Prenez garde à
la nougatine.
ORPIO
N
SC
IT TAI
AG
S
RE
Si votre entreprise a une offre
d'emploi à proposer, envoyez la
au Journal de Béziers :
RICOR
C
AP
NE
VOUS RAMEZ,
ON VOUS AIDE !
VE
Vérifiez absolument vos pneus de
voiture. Etre économe c'est bien, mais la
sécurité n'a pas de prix. Cet été, une belle
nouvelle venant de votre hiérarchie. En
vacances, dites-lui que vous l'aimez !
Santé : une douleur en cache une autre.
Travail : quelle mauvaise humeur !
Pendant vos congés, écrivez à la
personne qui vous tient le plus à cœur.
Argent : une grosse dépense surviendra
en juillet. Elle aurait pu être évitée et
vous le savez au fond de vous-même.
Demandez pardon, ça c'est gratuit...
RSEAU
La proposition que l'on va vous faire
ne se refuse pas. N'oubliez pas que
vous n'avez qu'une vie. Santé : il faut
absolument dire non à l'apéro tous les
jours. Amour : beau fixe.
I S S ON
Une chanson va vous redonner goût à
la vie. Une belle part de nostalgie dans
laquelle il faut croquer à pleines dents.
Amour : votre vie sexuelle prend l'eau,
allez à la pêche aux sentiments !
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C'EST GRATUIT !
Vos amitiés sentent le sapin. Vous
manquez d'à-propos, vous ratez des
occasions toutes simples de faire plaisir.
Santé : maux de dos en vue.
L A NC
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Spectacle gratuit à 22h15 sur les Allées Paul Riquet
OFFRES D'EMPLOI
Et si vous changiez un peu de garderobe ? On vous a déjà fait la remarque,
vous êtes un peu vieux jeu. Un coup de
jeune ne fait de mal à personne...
Désolé de vous le dire, mais un régime
devient indispensable. Le stress que
vous subissez depuis des mois est
la conséquence de votre mauvaise
alimentation. Privilégiez les activités
sportives.
tous les vendredis, samedis et dimanches jusqu'au 2 août
NOUVELLE RUBRIQUE
Sachez profiter de la conjonction des
astres. Les folies seront possibles pour
le deuxième décan. N'abusez pas de
choux-fleur.
R
V IE G E
E
Son et lumière :
Une lecture surprenante va vous
changer l'été. Amour : restez zen
pendant l'orage. Vaisselle : quand c'est
votre tour, c'est votre tour !
Au travail, on parle parfois dans votre
dos. Réagissez le plus vite possible,
surtout les «deuxième décan».
Grand Bal
animé par l'association Béziers
et ensuite
Danse, à la Maison de la Vie Associative.
de Chalen Zorian
PO
halles-beziers.com
facebook.com/halles.beziers.officiel
Spécial été
Par Jenifer
Goffart
Règle :
Retrouvez et rayez
dans la grille tous
les mots de la liste.
Les mots se lisent
de manière
horizontale,
verticale, diagonale,
à l'endroit ou
à l'envers.
Une même lettre
peut-être utilisée
plusieurs fois.
Les lettres non
utilisées forment le
mot mystère
à retrouver.
Mots mêlés
Maisons hantées
Mot mystère
à retrouver :
Il s'agit d'un château
situé dans la Vienne,
réputé hanté et
qui a fait l'objet
d'une émission
télévisée "La soirée
de l'étrange"
diffusée sur TF1.
Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 u 29
Mots fléchés
Tauromachie
Par Jenifer
Goffart
Solution ; JDB N°15 - Mot mystère, NUMÉRO DES SURVIVANTS
Mots mystères
en 8 lettres
30 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015
T É L É - C I N É - T H É ÂT R E - L E C T U R E S - S O RT I E S
UN PROGRAMME POUR CEUX
QUI SONT LIBRES DANS LEUR TÊTE
n’engage que nous !
Le Journal dee BÉZIERS Numéro 16 / 1ER juillet 2015
La série du moment
Angleterre, été 1977.
Il fait chaud, il fait punk,
il fait peur aussi...
Remake
Bouquin
La série du moment
The Enfield Haunting
n’engage que nous !
Lévitations respectueuses
L'HORREUR
VOUS VA SI BIEN
u Angleterre, été 1977. Il fait chaud, il
fait punk, il fait peur aussi : dans une maison
du nord de Londres, une famille est victime de ce qu'on
appelle pudiquement des « phénomènes » étranges. À l'époque,
car les faits sont « réels », une photo est prise dans la chambre des fillettes.
L'une d'elle s'envole littéralement. Mais on pourrait aussi croire que c'est un simple saut
bien exécuté. Après, à vous de voir, à vous de croire si des « poltergeist » (esprits frappeurs) ont
oui ou non traumatisé un foyer british ! De toute manière, ça vaut le coup de regarder : comme
la plupart des séries britanniques, « The Enfield Haunting », trois épisodes seulement, est diablement bien photographiée et on oscille doucement entre deux époques, victorienne fantômatique
et postmoderne. Un conseil, ne pas regarder ça chez vous tout seul la nuit.
Film. Avec
Vincent Cassel,
François Cluzet
REMAKE
Tragi-comique
UN MOMENT
D'EGAREMENT
u On se souvient du film de 1977, signé Claude
Berri,
où le somptueux Jean-Pierre Marielle se laisse envo
ûter par la jeune Agnès Soral. En 2015, son fils, le
producteur Thomas Langmann, relève le difficile défi
du
remake. Le titre est conservé, mais la donne chan
ge
un peu, car facebook et le téléphone portable se
sont
invités dans les romances interdites. L'histoire :
deux
amis, quadragénaires, partent en vacances avec
leurs
filles. L'une d'elle tombe amoureuse du père
de sa
copine. À son propre père (l'ami de son amant si
vous
suivez bien), elle avoue sa « relation » avec « un hom
me
mûr ». François Cluzet jure de lui faire le peau... sans
savoir qu'il s'agit de son grand pote. Résultat : au fil
des
situations tendues et des quiproquos, un film presq
ue
drôle malgré le côté tragique de l'histoire.
32 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015
Film. (1977°
Avec VictorLanoux, Agnès
Soral, et JeanPierre Marielle.
Notez la différence
frappante avec
l'affiche 2015, voir
page précédente.
Bouquin
Pierre Richard
Autobiographie
Flammarion
340 pages
+ un cahier photo
de 32 pages
Le grand blond se raconte
JE SAIS RIEN, MAIS JE DIRAI TOUT
de PIERRE RICHARD
avec Jérémie Imbert ; préface de Gérard Depardieu
u Il fait partie de notre patrimoine imaginaire, ses cheveux fous, son regard bleu ciel, sa façon de dégringoler font presque parties de nous. Pierre Richard, c'est le super anti-héros, le français moyen tête-en-l'air, le timide qu'on n'a pas envie de soigner, le poète fait chèvre, le
compère, le jouet de nos rêves, notre jumeau spirituel, le grand blond qu'on aimerait inviter pour l'apéro.
Qu'il s'appelle François Pignon ou François Perrin, selon les films, le comique génial a traversé le temps,
et même si son visage a pris l'allure de Robinson Crusoé, sa trogne de rêveur est
imprimée sur nos neurones. Alors, ce livre autobiographique réjouira les fans,
avec des anecdotes sur les tournages, bien sûr, mais aussi la vision de lui-même
qui taraude Pierre Richard depuis l'enfance. Pendant votre lecture, n'hésitez pas
à revoir les classiques de l'acteur. On vous conseille « Le jouet » (1976) où Pierre
Richard est au sommet de son art face à un Michel Bouquet exceptionnel lui aussi. Une
belle occasion de se souvenir que le cinéma français fut, lui aussi, de grande qualité.
Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 u 33
Tribunes libres
des oppositions
L'union fait la force
Quelle joie pour les amateurs de ballons
ronds et sportifs biterrois de l'accession
de nos footeux au Championnat National
(championnat relevé aux équipes en passe
d'accéder au plus haut niveau professionnel)
On remercie les présidents qui se sont
succédés depuis de nombreuses années pour
faire aboutir une fusion de plusieurs clubs
et donner naissance à cette ASB. Nous
félicitons l'équipe actuelle ainsi que les
dirigeants et le Président Rocquet !
On se souvient qu'à la demande de la
municipalité précédente pour aboutir à cette
fusion, beaucoup de tractations, discussions,
ont envenimé parfois les débats mais avec
la certitude que la fusion des clubs FC
DEVEZE, ASCB HEMINOTS et AS
SAINT CHINIAN ait lieu. L'union était
nécessaire pour que la municipalité d’alors
apporte un soutien plus conséquent.
Augmentation de subvention, sécurité de
l'accès aux tribunes avec réfection de la
toiture,réparation du grillage, allongement
du terrain d'Honneur, mise en disposition du
Club House de Sauclières, réaménagement
du parking, éclairage.
Tout cela n'a pas été un long fleuve tranquille,
on se souvient des difficultés rencontrées
pour mettre à disposition de l'AS SAINT
CHINIAN l'ancienne école Malbosc comme
siège de ce club ; ce qui n'était pas gagné car
des rivalités de clubs existaient.
Défendre à Paris auprès de la FFF le club
suite à l'envahissement du terrain par des
énergumènes excités lors du match de
barrage du CFA2.....
Bref, l'histoire nous démontre que la
concertation, la compréhension, l'adhésion et
la bonne volonté permettent d'avancer dans
le même sens pour le bonheur de tous
VIVE L'AVENIR SPORTIF BEZIERS !
Pour le groupe
"Pour la Renaissance de Béziers"
Elie Aboud
Conseiller Municipal
Député de l'Hérault
La ligne ferroviaire Béziers-Neussargues
Clermont va-t-elle disparaître ?
Le rapport du député Duron (PS) remis au
ministre des transports, portant sur l'avenir
des trains intercités conclut, entre autres,
à la fermeture pure et simple de la ligne
Clermont-Béziers. Cela amène à une remise
en cause profonde du rôle du ferroviaire
dans notre pays, avec des conséquences
fortement néfastes sur l'aménagement
du territoire, alors que ce rapport aurait
du préconiser un redynamisme et un
développement du mode ferroviaire au
regard des enjeux économiques, sociaux
et environnementaux. La ligne BéziersNeussargues a une forte imbrication
entre l'activité des voyageurs et l'activité
FRET, donc aussi industrielle. De plus,
ce rapport s'il était adopté, passerait par
pertes et profits, tous les financements
mis dans l'infrastructure dans le cadre de
contractualisation tripartites État-SNCF
Réseau-Régions. Quant à l'alternative
routière pour le transport des voyageurs
préconisée, elle n'est pas la réponse apportée
aux besoins. L'autocar n'off rira jamais le
même service. D'ailleurs, les auditions faites
par la commission chargée de rédiger le
rapport ont démontré que le transfert vers
les autobus amenait à une désaffection du
transport collectif au bénéfice de la voiture
individuelle. Si le gouvernement devait
suivre la proposition du rapport Duron,
supprimer la ligne ferroviaire BéziersNeussargues-Clermont pour la remplacer
par des autocars, ce serait encore un coup
porté à la ville de Béziers et à ses habitants.
Ce n'est pas concevable. Le 5 juin, 300
personnes manifestaient, devant la gare
de Béziers, leur soutien à la ligne BéziersClermont, où était le maire de Béziers ?
Ndlr : La Tribune Libre est un espace
réservé à l’expression des groupes
politiques qui composent le conseil
municipal selon les dispositions du code
général des Collectivités Territoriales et
soumis au respect de la loi du 29 juillet
1881 sur la liberté de la presse dans sa
version consolidée au 19 novembre 2008.
Les modalités d’attribution de cet espace
sont fixées par le règlement approuvé
par le conseil municipal
En finir avec les marchands de sommeil
"Certains propietaires du centre ville,
veritables marchands de sommeil, spéculent
sur la santé, sur la vie de familles, d'enfants
qui ont, comme les notres, le droit de rever,
de jouer, en un mot de vivre."
C'est un certain Robert Menard, alors
militant à gauche qui écrivait cela en 1980
dans le "Petit Biterrois" comme le rappelait,
non sans malice Midi Libre il y a peu.
35 ans plus tard la constat est le meme et la
situation s'est degradée plus encore.
Le diagnostic est établi depuis longtemps.
Sans une action volontaire et energique
pour mettre un terme aux conditions de vie
et d'habitat en centre ville, la revitalisation
de ces quartiers demeurera au stade des
discours et des intentions.
Le Gouvernement a retenu le cantre ville
de Beziers et le Faubourg comme quartiers
prioritaires de la renovation urbaine.
Ce doit etre l'occasion pour que tous,
Agglomeration, Mairie, Departement, Caf
agissent ensemble pour éradiquer enfin
l'habitat indigne, les logements insalubres
et prennent les mesures pour que les
marchands de sommeil ne puissent plus
en tirer profit. Le contrat de ville qui vient
d'etre signé en off re les moyens.
C'est la condition première à toute
renaissance du "coeur de ville".
Pour le groupe
« Béziers Résistante, Solidaire »
Jean-Michel Du Plaa
Conseiller Municipal
Aimé COUQUET,
Conseiller Municipal PCF-Front de Gauche,
Conseiller Communautaire.
Le maire de Béziers a fait voter une motion en
conseil municipal et est en contact régulier avec
la direction de la SNCF, pour sauver la ligne.
Le Journal de BÉZIERS
Directeur de la publication • Robert Ménard
Impression • Dixicom • 04 67 02 68 68  Régie publicitaire • Dixicom • 04 67 02 68 68  ISSN : 1252 • Imprimé à 44 000 exemplaires
34  Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 / 1er juillet 2015

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