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BEZIERS www.ville-beziers.fr Le journal de Numéro 16 / 1er juillet 2015 Castella Il vient d'entrer dans l' Histoire le Biterrois MADRID - 27 MAI 2015 Sébastien Castella ouvre pour la quatrième fois la Puerta Grande des arènes de Las Ventas à Madrid. Crédit photo : J.Arjona édito LE BON, L'ART BRUT ET LE TAUREAU On ne rencontre pas tous les jours un tel homme. La poignée de main ferme, le regard qui vous jette l'ancre dans les yeux, Castella a de l'allure. Physiquement et intellectuellement. O n ne rencontre pas tous les jours un torero, c'est-à-dire un homme qui vit et pense loin de notre monde bruyant et futile. Dans l'arène, dans ses pensées, Castella, seul face à son terrible partenaire, se consacre à la recherche du geste mythique. Dans ce journal, il nous parle avec profondeur de l'immense tableau qu'il dessine depuis des années, où se mêlent une pluie de regards, un orage de sentiments. La peur, le sable, le sang, le paradis frôlé du bout des doigts. En France, c'est sans doute déjà le plus grand. Et en ce moment, Sébastien Castella, comme touché par la grâce, plane même au dessus des arènes du monde entier. L'art de Castella, c'est l'instantané merveilleux, la seconde qui vous colle à la rétine pour toujours. Biterrois de cœur et de sang, il nous rend fiers, car il porte nos couleurs tout làhaut. Là-haut dans le ciel de la tauromachie. Cet art hors du temps, à rebours d'un monde qui ne croit plus en lui-même. Les artistes de la trempe de Castella nous ramènent à l'essentiel, ils ont du sens sur les mains. Vénérons la beauté qu'ils nous enseignent ! Qui mieux que lui pouvait inaugurer notre nouveau et superbe musée taurin ? u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 / 1er juillet 2015 u 3 SÉBASTIEN CASTELLA : " 4 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 / 1er juillet 2015 je vis avec la mort " Il a désormais dépassé le simple statut d'artiste. Planant au dessus des arènes depuis son triomphe de Madrid, littéralement en communion avec le taureau, le Biterrois s'est livré au Journal de Béziers. Pour raconter ce qu'il nomme sa « vocation ». Passionnante rencontre avec celui que beaucoup considèrent comme le meilleur torero de la planète. Vous prenez des risques énormes dans l'arène... Parce que ça me plaît. La montée d'adrénaline. Je vis avec la mort. J'ai été blessé à 28 reprises. Des coups de cornes, des os cassés. En Andalousie, un jour, un coup de corne dans le visage (il montre sa cicatrice) m'a laissé inconscient vingt minutes. Une autre fois, à Cali en Colombie, un 28 décembre, un taureau m'a brisé 4 côtes et l'une d'elles a perforé mon poumon. J'ai quand même continué dans l'arène, je suis resté debout, par respect du taureau. Il fallait que je tienne, pour le public aussi, car il paye pour voir un spectacle. Etrangement, mes blessures les plus graves, je les ai reçues en Colombie. Avez-vous parfois peur ? Cela m'est arrivé d'avoir peur. Il y a deux peurs, celle de la scène, et celle du taureau. On perçoit son regard, c'est comme une personne. Certains sont plus sérieux, plus imposants que d'autres. Pour pratiquer cet art, il faut être un surhomme. Etre un « surhomme » implique une exigence absolue... Je vis pour le taureau chaque jour de l'année ; c'est une vocation. Il faut s'entraîner en permanence. Moi, je fais de la boxe, du jogging, mais aussi beaucoup de tennis, un sport finalement proche, où les gestes sont élancés, approfondis. Dans l'année, je participe à 80 corridas environ, dont 30 en Amérique latine. Le rythme est élevé. Peut-on dire que pour vous, le taureau est plus qu'un animal ? C'est un compagnon. Nous l'aimons sincèrement, parce qu'il nous a donné énormément. Remarquez que presque tous les toreros deviennent un jour éleveurs de taureaux. Certains peuvent avoir du mal à comprendre : je ne prends pas plaisir à tuer le taureau, mais je continuerai à le tuer car une corrida sans mise à mort n'est pas concevable. Pourtant, vous savez, quand j'étais enfant, cette mort me gênait. Et je n'aime toujours pas le zoo, ni la chasse, ni la pêche. Ma relation avec le taureau est très particulière. A l'école, j'étais très timide, je n'osais pas aller au tableau. Et je ne travaillais pas bien, je pensais tout le temps au taureau ! C'est ma vie, je n'imagine pas faire autre chose. A Madrid, vous avez dit avoir été « touché par le bon Dieu »... Je suis croyant et là-bas, dans le temple de la tauromachie, j'ai fait des choses dont je n'aurais jamais rêvé. J'étais un point dans l'univers. On s'entraîne toute une vie pour ces moments-là. Ça n'a pas été facile de parvenir au summum. J'étais français, et ça ne suffisait pas. Il a fallu que je triomphe en Amérique latine pour être enfin reconnu en Espagne. Vous êtes biterrois. Mais certains vous reprochent de ne plus vivre en France. Je vis à Séville pour des raisons professionnelles et j'adore cette ville sublime. Mais je suis un pur Français. Je n'oublierai jamais mon pays et croyez-moi, je veux porter les couleurs de la France le plus haut possible. Il faut savoir que je tourne également plusieurs mois par an en Amérique latine, où je torée en Colombie, au Pérou, en Equateur et au Mexique. C'est d'ailleurs dans les arènes de Mexico, les plus grandes du monde (52000 places NDLR) que j'ai vécu ma première émotion de spectateur, quand j'étais Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 / 1er juillet 2015 u 5 28 adolescent. Je me souviens encore du grand « olé ! » du public. Je me sens bien sur ce continent où les gens, même les plus pauvres, sont souvent joyeux. En plus, mon épouse est colombienne, les liens sont donc très forts. Mais quand je vieillirai, il est possible que je revienne en France. Comprenez-vous les anti-corridas ? Je les respecte. En Equateur, j'ai rencontré le président Correa qui prône l'interdiction. Je lui ai offert un habit de lumière à l'occasion. Il faut dialoguer. Vous savez, les anticorridas sont choqués par la mort du taureau, mais on tue bien d'autres animaux pour se nourrir. Seulement, nous, nous mettons en scène la mort. D'une façon noble, pas dans un abattoir, à l'abri des regards. Et en plus, un taureau peut-être gracié, jamais un bœuf qu'on électrocute. A notre époque, le problème c'est qu'on ne veut plus voir les choses en face, on vit dans un monde « faux ». Il faut savoir que si la corrida disparassait, le taureau de combat n'existerait plus, les immenses champs où ils vivent non plus. Ce serait une catastrophe écologique. Plus généralement, je dirais que les anti-taurins ont beaucoup travaillé au niveau de la communication depuis 15 ans. Nous les taurins, on commence enfin à réagir. Je ne suis pas inquiet pour l'avenir, la jeunesse revient dans les arènes, même si en général, on apprécie mieux la corrida avec l'âge. le nombre de blessures reçues par Sébastien Castella depuis le début de sa carrière s'altérer avant d'arriver face au taureau. Chaque geste est important. On ne pose pas sa « montera » (chapeau du torero NDLR) sur le lit par exemple. Jamais. Ce n'est pas forcément une superstition, plus une manie. J'essaye de ne pas rester prisonnier de ce genre de chose. Il y a des torreros qui entrent toujours du pied droit dans l'arène, d'autres qui frappent toujours les barrières, etc. Comment peut-on déf inir la tauromachie ? La tauromachie est artistique, ce n'est pas un sport, pas un combat. Un taureau pose des problèmes et il faut les résoudre. On a besoin qu'il nous aide. C'est une synthèse, un accouplement, un ballet. C'est un moment qui ne reste que dans la rétine. u Vous avez offert un de vos habits de lumière au musée de Béziers. Qu'est-ce que ça représente pour vous ? C'est un costume de scène car n'oublions pas que nous sommes des acteurs. J'en ai une trentaine. On les porte de nombreuses fois. Souvent j'en étrenne un à Arles, un à Séville et un à Nîmes. L'habit de lumière fait partie d'un rituel avant d'entrer dans l'arène : je me douche puis je le revêts lentement. Pour ne pas être nerveux. Il ne faut pas Je ne prends pas plaisir à tuer le taureau, mais je continuerai à le tuer 6 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 / 1er juillet 2015 UN SPLENDIDE habit goyesque ! Le 15 juin dernier, Sébastien Castella a offert ce splendide habit goyesque au musée taurin de Béziers. Cette pièce fera écho à la collection d'eaux fortes de Goya. L'exposition "Habits de lumières" de Justo Algaba sera visible du 10 juillet au 15 octobre 2015. Entrée 3€. (Gratuit pour les Biterrois et Narbonnais). Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 / 1er juillet 2015 u 7 LA TAUROMACHIE EST CHEZ L'inauguration du musée taurin, le 15 juin dernier, 7 rue Massol, dans les anciens locaux de l'Espace Riquet, a été un franc succès. Le public a pu, en présence de Sébastien Castella, découvrir un superbe espace consacré à l'art tauromachique. C 'est un concentré d'émotion, qu'il faut bien agiter avant consommation. Les salles son vastes, les objets sublimement mis en majesté. Il y a les « habits de lumières », dont celui que vient d'offrir Castella à la ville, il y a les grandes affiches d'antan, avec leurs couleurs joliment passées, leur slogans plein d'âme, notamment celle du dimanche 8 mai 1932 où l'évènement commence « à 15 heures précises », celle où les matadors Lalanda, Bienvenida et Ortega, tous trois de Madrid, ont affronté six « toros ». Il y a aussi la collection d'épées, figées à jamais derrière les vitrines. Au rayon des divinités païennes, il y a le buste de Manolete, avec, non loin, ce qui vous serre la gorge, un billet jauni pour la corrida du 28 août 1947, celle où le héros fut sacrifié lors 8 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 / 1er juillet 2015 d'une ultime estocade avec le destin. Non loin, les visiteurs se retrouvent face au buste d'un torero anonyme des années 1880, en terre cuite, provenant d'Espagne. L'Espagne, terre mythique, terre de Goya, à qui une salle est entièrement consacrée : la série complète de ses fameuses quarante eaux-fortes y sont exposées, celles de la « tauromaquia » (impression de 1868). Les visiteurs vont pouvoir déguster cette matière mystèrieuse, ces œuvres dans lesquelles Théophile Gautier voyait par « Un trait égratigné, une tache noire, une raie blanche », « le personnage qui vit, qui se meut, et dont la physionomie se grave pour toujours dans la mémoire. Les taureaux et les chevaux, bien que parfois d'une forme un peu fabuleuse, ont une vie et un jet qui manquent bien souvent aux bêtes des animaliers de profession. » (Voyage en Espagne, 1843). D'aucuns ont vu dans cette série une allégorie de la révolte du peuple espagnol. u Z ELLE À BÉZIERS ! 3 QUESTIONS À... Michel Bousquet, président de l'Union Taurine Biterroise Ce musée est-il le tout premier consacré à l'art taurin à Béziers ? Oui. Dans les premières années de l'Union Taurine, créée en 1968, nous avons accumulé de nombreuses pièces. Mais elles étaient stockées ici et là chez nos membres, dans des greniers parfois. Il n'y avait pas d'unité de collecte. Après, il y a quelques années, l'ancienne municipalité nous avait permis de nous installer dans un local, le Mail Chapat. Mais ce n'était pas un musée à proprement parler. A qui appartiennent les collections ? Pour l'essentiel, à l'Union Taurine. Les autres pièces appartiennent à la municipalité. Elles étaient parfois dispersées. Maintenant, nous pouvons réunir tous ces trésors du patrimoine local. Comment une pièce arrive t-elle chez vous ? La salle consacrée aux eaux fortes de Goya Il y a le cas de dons exceptionnels comme celui de Sébastien Castella et son habit goyesque. Mais récemment, par exemple, une personne m'a dit qu'elle avait conservé tous ses billets de corridas depuis l'enfance, et nous les a proposés. C'est formidable ! Moi qui ai assisté à plus d'une corrida dans ma vie, je ne les ai jamais conservés : je n'ai jamais eu la fibre du collectionneur. C'est donc souvent le hasard, qui, via les réseaux, amène la pièce jusque chez nous. Avec notre nouvel espace, nous allons pouvoir mieux recevoir, sauvegarder et mettre en valeur toute cette histoire. Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 / 1er juillet 2015 u 9 Votre publicité ici ? Contactez-nous au 04 67 02 68 68 720, av de Montpellier - Immeuble « Lous Bigos » - 34740 Vendargues Tél. 04 67 02 68 68 - E-mail : [email protected] Proche des citoyens À Béziers, le maire reste au contact ! (8h à 18 h, déjeuner compris) se sont rendus compte que notre maire ne s'arrête pas : les rendez-vous s'enchaînent, tout comme les déplacements, et chaque quart d'heure ou presque, Robert Ménard doit prendre des décisions, savoir écouter aussi. Une découverte pour les citoyens, à des années-lumières de la politique spectacle menée par certains. u À cause du triste exemple don- u Chaque mercredi après-midi, sur rendez-vous, le maire reçoit dans son bureau les Biterrois qui souhaitent le rencontrer. Sans langue de bois, le premier magistrat répond à toutes les questions de ses concitoyens et essaye de résoudre les problèmes de chacun. L'exercice est indispensable pour rester au contact de la population. Mais cela ne suffit pas. u Depuis le début de l'année, à raison d'une fois par mois, Robert Ménard reçoit aussi trois citoyens tirés au sort, sur la base du volontariat, et les invite à passer la journée avec lui. Une occasion unique de voir « pour de vrai », et loin des clichés, comment fonctionne le quotidien d'un édile. Les Biterrois ayant eu la chance de vivre cette journée non-stop né depuis des années en France par des élus parfois absents, parfois corrompus ou tout simplement indifférents à leur population, l'attitude du maire de Béziers tranche brutalement. Béatrice A., qui a récemment passé la journée complète avec lui, est sortie enchantée : « On sent combien il aime sa ville et y consacre tout son cœur. J'ai passé une journée mémorable que je ne suis pas prête d'oublier. C'est fantastique de le voir enchaîner autant d'activités diverses tout au long de la journée. » La politique n'est peut-être pas ce que vous croyez, la « journée avec le maire » est là pour vous le prouver ! u er er / 1 juin 2015 u 9 Le Journal de BÉZIERS Numéro Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /114 juillet 2015 u 11 COMMERCES L O B E L S A R BÉZIERS DIT CLAIREMENT NON À L'IMPLANTATION D'UNE NOUVELLE GRANDE SURFACE À COLOMBIERS, AUX PORTES DE NOTRE VILLE. Parce qu'il faut dire stop à la fuite en avant, parce qu'il faut réagir au trop-plein de grandes surfaces avant qu'il ne soit trop tard. En effet, en continuant cette politique d'installation de grandes surfaces sans limite, les parts du gâteau commercial finiront par devenir « squelettiques ». Avec des conséquences catastrophiques pour le tissu économique local... Courbe de la densité commerciale au m2 pour 1000 habitants Moyenne française 745 m2 pour 1000 habitants 12 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 ! S O R G S E D Chiffre choc : Sur 470 cellules commerciales au centre-ville, 32 % sont vacantes ! Les zones les plus touchées sont rue Française, rue de la Citadelle et secteur Coquille-Mairan. Une nouvelle grande surface (23 hectares en projet) pourrait être le coup de massue final pour les petits commerçants, mais aussi pour les autres grandes surfaces ! PROJET COLOMBIERS 23 HECTARES ! Bassin biterrois 1323 m2 pour 1000 habitants Bassin 1226 m2 montpelliérain pour 1000 habitants Mobilisez-vous ! Pour l'enquête publique, le commissaire enquêteur recevra en personne les observations du public le jeudi 9 juillet, de 14 à 17 heures à la Communauté de Communes de la Domitienne et le vendredi 24 juillet de 9 heures à midi en mairie de Colombiers. Il faut que la population se mobilise pour dire non à ce projet ! Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 u 13 Des scientifiques du CNRS et du CNES ont fait passer des tests, en partenariat avec la mairie UN PATCH PROTECTEUR... CONTRE LES ONDES Le mercredi 17 juin, dans les locaux de la société biterroise GINKO, deux éminents professeurs ont fait passer des tests à 30 volontaires de la mairie : il s'agissait de démontrer l'efficacité d'un patch anti-ondes, celles émises par les téléphones sur les muscles. Impressionnant ! u Non, la mairie n'a pas obligé des employés municipaux à subir d'effroyables tests médicaux rappelant les heures les moins glamours de notre histoire. Oui, Aimé Couquet et de nombreux journalistes, mal informés, on raconté des bobards pur jus pour faire de l'anti-ménardisme primaire. En vérité, les tests GINKO (convention votée en mai 2015 au conseil municipal) ont concerné des volontaires - élus et agents de la ville- et étaient - évidemment - sans conséquences médicales. u Deux spécialistes étaient aux commandes : le professeur Michel Zanca, chercheur au CNRS, biophysicien, et le docteur Jacques Gaujac du CNES, qui a soigné de nombreuses personnalités, dont l'athlète Stéphane Diagana. C'est la société GINKO, implantée localement, qui a proposé le « On peut constater que les ondes pertubent l'organisme. Le téléphone portable par exemple, provoque une perte d'énergie chez son utilisateur. » Guy Tyrode, président de Ginko 14 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 partenariat avec la mairie. Elle a créé un patch anti-ondes à coller sur l'appareil émetteur. Ce patch réduit fortement la nuisance des ondes. u Le bien-être des employés est une priorité pour l'équipe de Robert Ménard, qui luimême s'est prêté au jeu. L'objectif à terme est de permettre aux employés de bénéficier de ce patch protecteur. Dans le même sens, la mairie avait d'ailleurs déplacé les antennes-relais sur les bâtiments publics suite à la demande de l'opposition qui s'inquiétait des ondes émises par ces antennes. L'attitude de certains élus est donc d'autant plus incompréhensible (ou purement politicienne?) vis-à-vis de ces tests... u INCINERATEUR : NE PAS BRULER LES ETAPES L'AGGLO CHOISIT LA LYONNAISE DES EAUX... ALORS QU'ELLE NOUS DEMANDAIT DE NE SURTOUT PAS NÉGOCIER AVEC ELLE ! u Depuis l'arrivée de Robert Ménard à la tête de la mairie, l'Agglo nous affirmait qu'on ne pouvait pas négocier le prix de l'eau avec La Lyonnaise des eaux avant la fin du contrat qui nous lie à elle. Pourtant, l'entreprise était d'accord, ce qui aurait eu pour conséquence une baisse immédiate pour les Biterrois ! u Bizarrement, l'Agglo est maintenant pour l'installation d'un incinérateur, extension de la station d'épuration communautaire basée sur la plaine Saint-Pierre. Seulement, détail croustillant, l'incinérateur serait l'oeuvre de l'entreprise Degremont... filiale de Suez environnement, au même titre que... La Lyonnaise des eaux, actuellement concessionnaire de l'installation de traitement des eaux usées. u Il faudrait donc signer sans réfléchir pour une installation, au coût estimé à 5 millions d'euros. Comment négocier dans le futur avec La Lyonnaise si on dit immédiatement oui à un tel projet ? L'Agglo est face à une incohérence majeure. De plus, de nombreuses interrogations ne trouvent pas encore de réponses : ce procédé est-il réellement le procédé le plus efficace, le plus écologique ? Impossible de le savoir dans un délai aussi court. La municipalité demande du temps : un moratoire de trois ans. u " Il faut dire Non à l'agglo qui veut dépenser, au nom de Béziers, 5 millions d'euros !" EN CONSÉQUENCE, AUJOURD'HUI, BÉZIERS DIT NON À L'INCINÉRATEUR ! Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 2015 u u915 14 /1 / 1ererjuillet juin 2015 Écologique et... économique ! L'herbe haute c'est pas for Vous trouvez que l'herbe haute, « ça fait sale » ? Eh bien, revoyez votre jugement. C'est aussi pour faire des économies : à Béziers, on trouve en effet maintenant des pelouses « normales », mais aussi des « espaces enherbés » et des « prairies » où l'herbe est moins, voire plus du tout, tondue. Explications. À Béziers, on veut prendre soin des deniers public : les pelouses - dont l'entretien coûte cher - sont donc réservées aux parcs, jardins et squares urbains et aux voies et giratoires principaux d'entrée de ville. Les sites désormais « enherbés » ou « prairie » sont plutôt éloignés des habitations : il s'agit avant tout de changer son regard et s'apercevoir que ces espaces sont fleuris, et qu'y butinent de nombreux insectes, abeilles et papillons tout particulièrement. La problématique incendie n'étant pas à négliger, toutes les prairies sont fauchées en juin. Ces espaces d'herbes, toutes catégories confondues, représentent pour la Ville de Béziers une surface de plus de 90 hectares ! (hors pelouses sportives) C'est à dire 1/3 des surfaces d'espaces verts municipaux ! Sur un an, concernant les espaces dont l'entretien est confié à des prestataires privés, ce changement de gestion a généré 50 000 € d'économies 16 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 25 000 m3 d'eau orcement sale ! UNE PELOUSE est constituée d'un gazon arrosé par arrosage automatique ou intégré. Elle présente un aspect vert toute l'année. En terme d'entretien, il faut compter entre 20 et 23 tontes par an et elle « consomme » en moyenne 1 m3 d'eau par m² par an. UNE ZONE ENHERBÉE est constituée d'un gazon non arrosé ; elle est verte de l'automne au printemps et présente un aspect plus sec, couleur paille, en période sèche, estivale. En terme d'entretien, elle est maintenue tondue toute l'année, ce qui nécessite environ 10 passages par an (en période sèche il n'y a quasiment pas de pousse). UNE PRAIRIE est un espace enherbé, non arrosé et géré de manière extensive. Les herbes, graminées et fleurs spontanées, poussent sans contraintes et sont fauchées 2 à 3 fois par an : courant juin, après la floraison et montée à graines, mais aussi pour prévenir les risques incendie et 1 à 2 fois entre août et octobre en fonction des pousses successives liées à des épisodes pluvieux. ont été économisés en transformant 2,5 ha de pelouse en espace enherbé. Parmi ces espaces notables : la coulée verte du rec de Bagnols, les abords du Pont d'Occitanie et du Pont Canal, les abords du bd Jules Cadenat. Les espaces enherbés sont réservés principalement au cœur des lotissements et quartiers résidentiels, aux abords des voiries secondaires. Autre façon de faire pour générer des économies d'entretien et préserver la ressource en eau : transformer les pelouses en « jardins secs », plantés de vivaces florifères d'origine méditerranéenne. C'est le cas du giratoire de l'Hours et du giratoire Churchill, par exemple. La municipalité a également converti 15,5 ha d'enherbé en prairie, comme le rec d'Ariège, les bassins de rétention de la Courondelle, de la Méditerranée. Afin de ne pas donner un sentiment « d'abandon », les abords des cheminements piétons et des vois publique sont traités comme des enherbés. Béziers déploie des ruches sur ses terrains : 10 ruches municipales auxquelles s'ajouteront bientôt une quinzaine de ruches gérées par des apiculteurs professionnels sur terrains municipaux en milieu urbain. Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 u 17 UN NOUVEAU LIEU D'EXPOSITION... AU MILIEU DES OLIVIERS En 1999, Francine Buesa rachète avec son mari un domaine en ruine... Puis se lance dans la production d'huile d'olive. En 2015, au cœur de son domaine à Béziers, elle ouvre un lieu d'exposition ! Rencontre avec une femme tombée amoureuse de notre ville. « J' adore cette ville, si je devais partir, je ne sais pas où j'irai. Je suis amoureuse. » confie celle qui était dans une autre vie, parisienne. « Quand j'ai décidé de planter des oliviers, dans mon entourage, certains sont tombés à la renverse. L'idée m'est venue suite à un voyage - initiatique - au Maroc. Là-bas, j'ai vu des femmes travailler la terre. Cela m'a touché. J'ai trouvé que la culture des olives était quelque chose de très féminin. J'ai suivi un an de formation. Depuis, il y a eu des moments difficiles, par exemple quand il y a eu des orages de grêle ou quand on a dû changer tout notre système d'irrigation parce qu'on s'était trompé. Mais cela m'a mentalement renforcée ». Avec l'ouverture d'une galerie d'art (ce 3 juillet), Francine va pouvoir maintenant s'adonner à son autre passion. « J'aime l'art contemporain, y compris les choses un peu trash. Parce que ça oblige à réfléchir ». LA MOUCHE Domaine Pradines le Bas 04-67-30-63-52 www.lamouche-art.com Route de Corneilhan. Dept 154 Expo du 4 juillet au 5 octobre 2015 ouvert du lundi au vendredi de 10 à 12 et de 14 à 19 h Le samedi de 10 à 12 et de 14 à 18 h 18 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 Robert Schad Anne Delfieu « La Mouche » : c'est le nom de ce nouveau lieu d'art contemporain. En référence au... fléau des oliviers, la mouche. Surface pour les artistes : 300 m2 En projet : une résidence pour artistes. Trois artistes ont installé leur œuvres pour cet été : la très intéressante Kalie Granier, une plasticienne d'origine biterroise, le sculpteur Robert Schad et ses étonnantes esquisses de fer, et l'artiste « végétale » Anne Delfieu. Kalie Granier Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 u 19 L'ÉCOLE DU RÊVE Pierre Soulié, ancien professionnel du secteur et enseignant, a décidé de créer une école d'arts graphiques à Béziers. Sur ses propres deniers ! Son nom : C.I.M.E. Art (Créativité, Motivation, Inspiration et Exigence ». En trois ans, les élèves, à raison de 35 heures par semaine, se spécialisent en game art (esthétique et création de jeux vidéos) ou en 3D animation (cinéma, effets visuels...). L'objectif étant l'ouverture internationale, l'anglais, professionnel, écrit et oral, est au programme toute l'année. La promo compte déjà 10 inscrits - dont certains de Lyon ou d'Annecy - et Pierre Soulié espère 20 élèves à la rentrée de septembre 2015. « Mon grand-père était peintre et mes frères dessinaient beaucoup. Mais ma passion est vraiment née avec la série « La guerre des étoiles » en 1978-79. J'ai adoré le côté créatif des films et j'ai décidé d'être moi même créateur » explique Pierre Soulié, fan de Dark Vador. Il souligne qu'il n'accepte que les candidats motivés avec un « minimum » de talent artistique. « Je préfère parfois décevoir les jeunes candidats et leurs parents. Ce n'est pas parce qu'on joue au jeu vidéo qu'on sera bon pour les concevoir. Ici, on vise l'excellence ! » 20 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 IL A MISÉ SUR BÉZIERS " Ce n'est pas parce qu'on joue au jeu vidéo qu'on sera bon pour les concevoir. Ici, on vise l'excellence!" C.I.M.E. Art 44 avenue Jean Moulin. 06-09-50-41-95 [email protected] prépa ouverte à tous les étudiants de 18 à 28 ans. Examen d'entrée pour ceux qui n'ont pas le Bac. Frais : 6000 euros environ l'année Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 u 21 ATTENTION, ZONE CUBAINE Ils ont misé sur Béziers Pourquoi ne pas se payer une bonne tranche d'Amérique ? Mais attention, l'autre Amérique, la latine, la cubaine. À l'Hemingway café, pas de blocus sur le plaisir : c'est ambiance cubaine à tous les étages. Tapas bien sûr, mais aussi une trentaine de bières et une série de rhums aux reins solides, sans oublier une belle lignée de coktails. Et vous avez une cave à cigares ? Si señor ! 22 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 / 1er juillet 2015 Aux manettes du nouveau bar ouvert le 4 juin dernier, un passionné de l'île rebelle, Angelo Petriccioli. « Cuba, j'adore. J'y retourne en octobre pour m'acheter une voiture de 1956. J'en ramène du rhum, mais ce n'est pas facile » raconte le patron. Pourquoi a-t-il misé sur Béziers ? « On voulait lancer un bar cubain sur Béziers, il y a un gros potentiel. Parce que depuis quelques temps, la ville revit. » En parlant de vie, l'Hemingway est un endroit où l'on s'amuse et où l'on danse. En effet, tous les jeudis de l'été, ce sera « la fête des rosés » ici-même, avec à chaque fois un orchestre cubain en live ! u Hemingway café 20 Allées Paul Riquet - 06 29 76 17 18 Ouvert du lundi au samedi de 10 h à 1 h RUGBY H B S A l' r e v u a s r u o p s o r 000 eu 300 La Municipalité au chevet du club Il fallait sauver le soldat ovale. À cause d'une affaire remontant à... 2008 (une condamnation du club aux prud'hommes), l'ASBH doit payer la coquette somme de 230 000 euros. De quoi ruiner le bouclage financier de la saison à venir. Contraints de régler un litige du passé, pour lequel ils ne sont en rien responsables, les dirigeants actuels ont lancé un S.O.S. à la mairie. Consciente de l'intérêt que représente le club pour notre ville, la Municipalité a décidé de voter une avance de 300 000 euros sur la prochaine subvention. L'ASBH s'est engagée a rembourser avant la fin de l'année. D'autre part, toujours pour soutenir le club mythique, la municipalité a baissé la location du stade de la Méditerranée de 130 000 à 30 000 euros par an. SOUTENEZ LE RUGBY : ABONNEZ-VOUS ! Parmi les avantages : • Priorité de réservation sur le renouvellement de votre abonnement • La garantie d’une place réservée pour 15 matches à domicile • Un autocollant « Abonné ASBH » • Facilité de paiement • Priorité d’achat de places pour les matchs joués à l’extérieur et pour les matchs de phases finales • Possibilité de gagner des cadeaux, sur tirage au sort, lors de chaque match • 10% de réduction à la boutique officielle du club • 10 % de réduction à la brasserie Côté Vestiaire • De nombreuses réductions chez nos partenaires, membres de la Zone Ovalie ASBH, sur présentation de la carte d’abonnement. Rendez-vous pour vous abonner ou vous réabonner à la boutique officielle ASBH, rond-point Pierre Lacans à Béziers ou sur l’espace billetterie du site www.asbh.net. Horaires d’ouverture de la boutique officielle Lundi, mardi : 10h - 12h ; 14h - 18h Mercredi, jeudi, vendredi 9h - 19h (non stop) Vous êtes ancien abonné, vous avez la priorité sur votre réabonnement. Rendez-vous à la billetterie du siège du 29 juin 2015 au vendredi 10 juillet 2015 inclus. Abonnement ouvert à tous à partir du lundi 13 juillet 2015. Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 / 1er juillet 2015 u 23 Avis de décès VOS AVIS DE DÉCÈS GRATUITS DANS LE JDB M. René GARCIA ; son époux; Yves et Myriam GARCIA, Marie Laure LEBON, Raymond et Nicole GARCIA, Annick Garcia, ses enfants ; ses petits-enfants et arrière petits-enfants; parents et alliés ; ont la douleur de faire part du décès de : Madame Julie GARCIA née LEVY Survenu le 6 juin 2015, à l'âge de 84 ans. Les obsèques ont eu lieu le Mercredi 17 juin 2015 à 15 heures en l'Eglise Sainte Thérèse suivies de l'inhumation au cimetière neuf. Mme Evelyne GILLOT et son époux, M. Gérard BATICLE et son épouse, ses enfants, petits enfants, et arrière petits enfants, parents et Alliés, ont la douleur de faire part du décès de : Monsieur Jean BATICLE, Survenu le 8 juin 2015 à l'âge de 91 ans. Les obséques ont eu lieu le vendredi 12 juin 2015 à 10h30 au cimetière de Portiragnes. Monsieur Jean-Paul DEJEAN et Annie née FERRAN ; Michel et Dany FERRAN, ses petits-enfants et arrière petits-enfants ; Madame Marie FERRAN, sa belle soeur, et sa famille ; parents et alliés ont la douleur de faire part du décès de : Madame Louise FERRAN, Née FERRAMOSCA Les obsèques ont eu lieu le mercredi 3 juin 2015 à 14:30 heures en l'Église du St Curé d'ARS suivie de l'inhumation au cimetière vieux. Nous savons que, pour nombre de Biterrois, publier un avis de décès dans la presse est souvent prohibitif financièrement. C'est pour cela que la municipalité a décidé d'offrir un espace gratuit. Dès maintenant, vous pouvez passer par votre opérateur de pompes funèbres pour nous envoyer vos avis de décès. 24 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 [email protected] Mme Geneviève ROMANET ; M. Jean-Bernard ROMANET ; parents et alliés ont la douleur de faire part du décès de : Madame Gabrielle CLUZEAU, Née ROMANET Survenu le 6 juin 2015, à l'âge de 96 ans. Les obsèques ont eu lieu le jeudi 11 juin 2015 à 10:30 heures en la Salle des Hommages du Pech Bleu à BÉZIERS, suivi de l’inhumation au cimetière de Maureilhan. M. Michel MAILLARD, son époux, ses enfants et petits enfants; parents et alliés ont la douleur de faire part du décès de : Madame Claudine MAILLARD, née CORBALAN Survenu le 04 juin 2015, à l'âge de 79 ans. Les obsèques ont eu lieu le samedi 6 juin 2015 à 15:45 heures en la Salle des Hommages du Pech Bleu à BEZIERS, suivies de la crémation. M. Roger CONEGERO, son époux ; M. Conegero Roger, son fils ; Mme Conegero Monique, sa fille ; parents et alliés ; ont la douleur de faire part du décès de : Madame Juana GIMENEz, épouse CONEGERO Survenu le 22 juin 2015, à l'âge de 87 ans. Les obsèques ont eu lieu le Vendredi 26 juin 2015 à 16:15 heures en la Salle des Hommages du Pech Bleu de Béziers suivies de l'inhumation au cimetière neuf. On nous écrit.... M. Resplandy n'a pas apprécié la teneur d'un article paru dans un précédent numéro dans lequel il n'était pourtant pas cité. Il nous a demandé à ce titre un droit de réponse. Alors même que rien ne nous y oblige, nous publions sa réponse. Elu d’opposition à la Mairie de Béziers, ayant en conseil municipal, le 22 janvier et le 24 mars, argumenté contre les propositions du Maire, j’ai été « désigné » dans deux pages du bulletin municipal ; si bien que c’est à juste titre que je demande un droit de réponse. Dans ces deux pages a été à présenté un comparatif erroné ; on y compare le budget primitif 2014 au projet de budget 2015 ; alors que je compare dans mon intervention le réalisé 2014 au budget présenté pour 2015, ce qui est cohérent. Comparer un prévisionnel à un autre prévisionnel n’a aucun sens. L’ensemble de la critique en 4 points présenté dans l’article est basé sur une méthode que je qualifie d’intellectuellement malhonnête. Toute prévision doit s’appuyer sur des réalités effectives. Ce n’est pas être Nul que de constater l’évidence. Les ratios comparés dépenses réelles de fonctionnement par habitant : Ratio Comptes administratifs 2014 (page 1) 1311.29 € par habitant Budget 2015 (page 1) 1355.57 € par habitant Soit une augmentation de 44.28 par habitant En valeur Comptes administratifs 2014 (page 5) Projet de budget 2015 (page 4) Soit une augmentation de 5 848 320 € 95 127 930 € 100 976 250 € Les dépenses de personnel : Comptes administratifs 2014 (page 1) Projet de budget 2015 (page 4) Soit une augmentation de 200 096 € 61 656 014 € 61 856 110 € Charges de personnel non titulaire : Comptes administratifs 2014 (page 101) Projet de budget 2015 (page 10) Soit une augmentation de 99 478 € 5 553 012 € 5 652 490 € NOTRE RÉPONSE Il n'est rien de dire que M. Resplandy se trompe copieusement. Non pas sur les chiffres, un enfant pourrait les lire, mais dans sa méthode d'analyse et de comparaison. Il compare le budget 2014 voté par ses amis politiques au premier budget de la municipalité Ménard. Cela n'a pas de sens. Le budget 2014 réalisé reste l'enfant de la gestion Couderc. Il a certes été considérablement amélioré en terme d'économies et de désendettement. Mais pour autant, il ne peut servir de base de départ sérieuse pour faire une comparaison avec le budget primitif 2015. Par ailleurs, et si par charité, on suit un instant le raisonnement de M. Resplandy, force est de constater que, par exemple, dans le cas de la masse salariale, il oublie de tenir compte de son augmentation mécanique, appelée « GVT » (glissement vieillesse technicité) dans le jargon administratif. Sans cette « GVT », la municipalité continue de baisser le coût de la masse salariale. Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 u 25 Brèves Nouveaux horaires de la fête 1900. > Cet été, la fête sera fermée les mardi et jeudi. > Le lundi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche, les manèges seront ouverts de 16 h à minuit. > Et la restauration de 11h du matin à minuit ! Promesse tenue ! Une Mutuelle vraiment sociale Lancée il y a seulement six mois, la mutuelle Mon Béziers Ma Santé connait un succès foudroyant : plus de 1 500 Biterrois déjà inscrits. Fidèle à sa logique sociale, les dirigeants de cette mutuelle ont remis en juin un chèque de don de 4 000 euros au Centre Communal d'Action Sociale de la Commune. 5 policiers municipaux supplémentaires vont être recrutés par la ville de Béziers. Objectif : toujours plus de sécurité ! Massacres d'Oran Le 5 juillet 1962, une chasse aux Européens a été déclenchée dans la ville. L'armée française, sur ordre, est restée l'arme au pied. Selon l'historien Jean-Jacques Jordi, plus de 700 pieds-noirs d'entre eux ont disparu à jamais ; le 5 juillet à 11 heures, au cimetière neuf de Béziers, la municipalité rendra hommage aux martyrs d'Oran. 26 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 À NE PAS OUBLIER ! HOROSCOPE BÉLIER Concerts gratuits RE AU AU T Michel Fugain Mercredi 8 juillet 21 h - Allées Paul Riquet Hugues Aufray Mercredi 15 juillet 21h - Allées Paul Riquet Dimanche 12 juillet 21 h aux Arènes G Gad Elmaleh ÉM EAUX Ciné Plein-air Gratuit, tout public - de 22h à minuit 7 juillet - Capnau : Stormy Weather 16 juillet - Emile Zola : Flamenco, flamenco CA Dégustation de vins NC E R L IO N « Les Jeudis de Béziers » Allées Paul Riquet - de 19h à 23h Tous les jeudis jusqu'au 27 août (sauf 13/08), Allées Paul Riquet 13 juillet : Feux d'artifices tirés depuis le Pont canal dès la nuit tombée, visible depuis le pont de l'Occitanie. Une superbe quinzaine vous attend. Réjouissez-vous de retrouver un ancien amour d'un été. Santé : l'eau gazeuse tous les jours, c'est trop. Prenez garde à la nougatine. ORPIO N SC IT TAI AG S RE Si votre entreprise a une offre d'emploi à proposer, envoyez la au Journal de Béziers : RICOR C AP NE VOUS RAMEZ, ON VOUS AIDE ! VE Vérifiez absolument vos pneus de voiture. Etre économe c'est bien, mais la sécurité n'a pas de prix. Cet été, une belle nouvelle venant de votre hiérarchie. En vacances, dites-lui que vous l'aimez ! Santé : une douleur en cache une autre. Travail : quelle mauvaise humeur ! Pendant vos congés, écrivez à la personne qui vous tient le plus à cœur. Argent : une grosse dépense surviendra en juillet. Elle aurait pu être évitée et vous le savez au fond de vous-même. Demandez pardon, ça c'est gratuit... RSEAU La proposition que l'on va vous faire ne se refuse pas. N'oubliez pas que vous n'avez qu'une vie. Santé : il faut absolument dire non à l'apéro tous les jours. Amour : beau fixe. I S S ON Une chanson va vous redonner goût à la vie. Une belle part de nostalgie dans laquelle il faut croquer à pleines dents. Amour : votre vie sexuelle prend l'eau, allez à la pêche aux sentiments ! [email protected] C'EST GRATUIT ! Vos amitiés sentent le sapin. Vous manquez d'à-propos, vous ratez des occasions toutes simples de faire plaisir. Santé : maux de dos en vue. L A NC BA Spectacle gratuit à 22h15 sur les Allées Paul Riquet OFFRES D'EMPLOI Et si vous changiez un peu de garderobe ? On vous a déjà fait la remarque, vous êtes un peu vieux jeu. Un coup de jeune ne fait de mal à personne... Désolé de vous le dire, mais un régime devient indispensable. Le stress que vous subissez depuis des mois est la conséquence de votre mauvaise alimentation. Privilégiez les activités sportives. tous les vendredis, samedis et dimanches jusqu'au 2 août NOUVELLE RUBRIQUE Sachez profiter de la conjonction des astres. Les folies seront possibles pour le deuxième décan. N'abusez pas de choux-fleur. R V IE G E E Son et lumière : Une lecture surprenante va vous changer l'été. Amour : restez zen pendant l'orage. Vaisselle : quand c'est votre tour, c'est votre tour ! Au travail, on parle parfois dans votre dos. Réagissez le plus vite possible, surtout les «deuxième décan». Grand Bal animé par l'association Béziers et ensuite Danse, à la Maison de la Vie Associative. de Chalen Zorian PO halles-beziers.com facebook.com/halles.beziers.officiel Spécial été Par Jenifer Goffart Règle : Retrouvez et rayez dans la grille tous les mots de la liste. Les mots se lisent de manière horizontale, verticale, diagonale, à l'endroit ou à l'envers. Une même lettre peut-être utilisée plusieurs fois. Les lettres non utilisées forment le mot mystère à retrouver. Mots mêlés Maisons hantées Mot mystère à retrouver : Il s'agit d'un château situé dans la Vienne, réputé hanté et qui a fait l'objet d'une émission télévisée "La soirée de l'étrange" diffusée sur TF1. Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 u 29 Mots fléchés Tauromachie Par Jenifer Goffart Solution ; JDB N°15 - Mot mystère, NUMÉRO DES SURVIVANTS Mots mystères en 8 lettres 30 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 T É L É - C I N É - T H É ÂT R E - L E C T U R E S - S O RT I E S UN PROGRAMME POUR CEUX QUI SONT LIBRES DANS LEUR TÊTE n’engage que nous ! Le Journal dee BÉZIERS Numéro 16 / 1ER juillet 2015 La série du moment Angleterre, été 1977. Il fait chaud, il fait punk, il fait peur aussi... Remake Bouquin La série du moment The Enfield Haunting n’engage que nous ! Lévitations respectueuses L'HORREUR VOUS VA SI BIEN u Angleterre, été 1977. Il fait chaud, il fait punk, il fait peur aussi : dans une maison du nord de Londres, une famille est victime de ce qu'on appelle pudiquement des « phénomènes » étranges. À l'époque, car les faits sont « réels », une photo est prise dans la chambre des fillettes. L'une d'elle s'envole littéralement. Mais on pourrait aussi croire que c'est un simple saut bien exécuté. Après, à vous de voir, à vous de croire si des « poltergeist » (esprits frappeurs) ont oui ou non traumatisé un foyer british ! De toute manière, ça vaut le coup de regarder : comme la plupart des séries britanniques, « The Enfield Haunting », trois épisodes seulement, est diablement bien photographiée et on oscille doucement entre deux époques, victorienne fantômatique et postmoderne. Un conseil, ne pas regarder ça chez vous tout seul la nuit. Film. Avec Vincent Cassel, François Cluzet REMAKE Tragi-comique UN MOMENT D'EGAREMENT u On se souvient du film de 1977, signé Claude Berri, où le somptueux Jean-Pierre Marielle se laisse envo ûter par la jeune Agnès Soral. En 2015, son fils, le producteur Thomas Langmann, relève le difficile défi du remake. Le titre est conservé, mais la donne chan ge un peu, car facebook et le téléphone portable se sont invités dans les romances interdites. L'histoire : deux amis, quadragénaires, partent en vacances avec leurs filles. L'une d'elle tombe amoureuse du père de sa copine. À son propre père (l'ami de son amant si vous suivez bien), elle avoue sa « relation » avec « un hom me mûr ». François Cluzet jure de lui faire le peau... sans savoir qu'il s'agit de son grand pote. Résultat : au fil des situations tendues et des quiproquos, un film presq ue drôle malgré le côté tragique de l'histoire. 32 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 Film. (1977° Avec VictorLanoux, Agnès Soral, et JeanPierre Marielle. Notez la différence frappante avec l'affiche 2015, voir page précédente. Bouquin Pierre Richard Autobiographie Flammarion 340 pages + un cahier photo de 32 pages Le grand blond se raconte JE SAIS RIEN, MAIS JE DIRAI TOUT de PIERRE RICHARD avec Jérémie Imbert ; préface de Gérard Depardieu u Il fait partie de notre patrimoine imaginaire, ses cheveux fous, son regard bleu ciel, sa façon de dégringoler font presque parties de nous. Pierre Richard, c'est le super anti-héros, le français moyen tête-en-l'air, le timide qu'on n'a pas envie de soigner, le poète fait chèvre, le compère, le jouet de nos rêves, notre jumeau spirituel, le grand blond qu'on aimerait inviter pour l'apéro. Qu'il s'appelle François Pignon ou François Perrin, selon les films, le comique génial a traversé le temps, et même si son visage a pris l'allure de Robinson Crusoé, sa trogne de rêveur est imprimée sur nos neurones. Alors, ce livre autobiographique réjouira les fans, avec des anecdotes sur les tournages, bien sûr, mais aussi la vision de lui-même qui taraude Pierre Richard depuis l'enfance. Pendant votre lecture, n'hésitez pas à revoir les classiques de l'acteur. On vous conseille « Le jouet » (1976) où Pierre Richard est au sommet de son art face à un Michel Bouquet exceptionnel lui aussi. Une belle occasion de se souvenir que le cinéma français fut, lui aussi, de grande qualité. Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 /1er juillet 2015 u 33 Tribunes libres des oppositions L'union fait la force Quelle joie pour les amateurs de ballons ronds et sportifs biterrois de l'accession de nos footeux au Championnat National (championnat relevé aux équipes en passe d'accéder au plus haut niveau professionnel) On remercie les présidents qui se sont succédés depuis de nombreuses années pour faire aboutir une fusion de plusieurs clubs et donner naissance à cette ASB. Nous félicitons l'équipe actuelle ainsi que les dirigeants et le Président Rocquet ! On se souvient qu'à la demande de la municipalité précédente pour aboutir à cette fusion, beaucoup de tractations, discussions, ont envenimé parfois les débats mais avec la certitude que la fusion des clubs FC DEVEZE, ASCB HEMINOTS et AS SAINT CHINIAN ait lieu. L'union était nécessaire pour que la municipalité d’alors apporte un soutien plus conséquent. Augmentation de subvention, sécurité de l'accès aux tribunes avec réfection de la toiture,réparation du grillage, allongement du terrain d'Honneur, mise en disposition du Club House de Sauclières, réaménagement du parking, éclairage. Tout cela n'a pas été un long fleuve tranquille, on se souvient des difficultés rencontrées pour mettre à disposition de l'AS SAINT CHINIAN l'ancienne école Malbosc comme siège de ce club ; ce qui n'était pas gagné car des rivalités de clubs existaient. Défendre à Paris auprès de la FFF le club suite à l'envahissement du terrain par des énergumènes excités lors du match de barrage du CFA2..... Bref, l'histoire nous démontre que la concertation, la compréhension, l'adhésion et la bonne volonté permettent d'avancer dans le même sens pour le bonheur de tous VIVE L'AVENIR SPORTIF BEZIERS ! Pour le groupe "Pour la Renaissance de Béziers" Elie Aboud Conseiller Municipal Député de l'Hérault La ligne ferroviaire Béziers-Neussargues Clermont va-t-elle disparaître ? Le rapport du député Duron (PS) remis au ministre des transports, portant sur l'avenir des trains intercités conclut, entre autres, à la fermeture pure et simple de la ligne Clermont-Béziers. Cela amène à une remise en cause profonde du rôle du ferroviaire dans notre pays, avec des conséquences fortement néfastes sur l'aménagement du territoire, alors que ce rapport aurait du préconiser un redynamisme et un développement du mode ferroviaire au regard des enjeux économiques, sociaux et environnementaux. La ligne BéziersNeussargues a une forte imbrication entre l'activité des voyageurs et l'activité FRET, donc aussi industrielle. De plus, ce rapport s'il était adopté, passerait par pertes et profits, tous les financements mis dans l'infrastructure dans le cadre de contractualisation tripartites État-SNCF Réseau-Régions. Quant à l'alternative routière pour le transport des voyageurs préconisée, elle n'est pas la réponse apportée aux besoins. L'autocar n'off rira jamais le même service. D'ailleurs, les auditions faites par la commission chargée de rédiger le rapport ont démontré que le transfert vers les autobus amenait à une désaffection du transport collectif au bénéfice de la voiture individuelle. Si le gouvernement devait suivre la proposition du rapport Duron, supprimer la ligne ferroviaire BéziersNeussargues-Clermont pour la remplacer par des autocars, ce serait encore un coup porté à la ville de Béziers et à ses habitants. Ce n'est pas concevable. Le 5 juin, 300 personnes manifestaient, devant la gare de Béziers, leur soutien à la ligne BéziersClermont, où était le maire de Béziers ? Ndlr : La Tribune Libre est un espace réservé à l’expression des groupes politiques qui composent le conseil municipal selon les dispositions du code général des Collectivités Territoriales et soumis au respect de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse dans sa version consolidée au 19 novembre 2008. Les modalités d’attribution de cet espace sont fixées par le règlement approuvé par le conseil municipal En finir avec les marchands de sommeil "Certains propietaires du centre ville, veritables marchands de sommeil, spéculent sur la santé, sur la vie de familles, d'enfants qui ont, comme les notres, le droit de rever, de jouer, en un mot de vivre." C'est un certain Robert Menard, alors militant à gauche qui écrivait cela en 1980 dans le "Petit Biterrois" comme le rappelait, non sans malice Midi Libre il y a peu. 35 ans plus tard la constat est le meme et la situation s'est degradée plus encore. Le diagnostic est établi depuis longtemps. Sans une action volontaire et energique pour mettre un terme aux conditions de vie et d'habitat en centre ville, la revitalisation de ces quartiers demeurera au stade des discours et des intentions. Le Gouvernement a retenu le cantre ville de Beziers et le Faubourg comme quartiers prioritaires de la renovation urbaine. Ce doit etre l'occasion pour que tous, Agglomeration, Mairie, Departement, Caf agissent ensemble pour éradiquer enfin l'habitat indigne, les logements insalubres et prennent les mesures pour que les marchands de sommeil ne puissent plus en tirer profit. Le contrat de ville qui vient d'etre signé en off re les moyens. C'est la condition première à toute renaissance du "coeur de ville". Pour le groupe « Béziers Résistante, Solidaire » Jean-Michel Du Plaa Conseiller Municipal Aimé COUQUET, Conseiller Municipal PCF-Front de Gauche, Conseiller Communautaire. Le maire de Béziers a fait voter une motion en conseil municipal et est en contact régulier avec la direction de la SNCF, pour sauver la ligne. Le Journal de BÉZIERS Directeur de la publication • Robert Ménard Impression • Dixicom • 04 67 02 68 68 Régie publicitaire • Dixicom • 04 67 02 68 68 ISSN : 1252 • Imprimé à 44 000 exemplaires 34 Le Journal de BÉZIERS Numéro 16 / 1er juillet 2015