Port Autonome septembre - Port Atlantique La Rochelle
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Port Autonome septembre - Port Atlantique La Rochelle
Août-Septembre 2006 N°7 Conseil d’Administration du PALR Décider et agir Lors du Conseil d’administration du 12 septembre 2006, l’ensemble des délibérations proposé par le Président et présenté par le Directeur Général a été voté à l’unanimité. En voici le détail. 1. Le trafic des sept premiers mois de 2006 Le trafic à fin juillet 2006 s’élève à 4.346.966 T, marquant une hausse de 7,98 % par rapport à la même période en 2005. Ces résultats satisfaisants, qui représentent la plus forte hausse sur l’ensemble des ports autonomes français, sont dus à la performance des trafics en sortie avec une augmentation de 18,48 % pour les céréales et les oléagineux. Il convient également de souligner la bonne tenue des vracs industriels à l’entrée progressant de 27,71%. international, conforme aux prescriptions du rapport adressé aux administrateurs, destiné aux opérateurs industriels portuaires pour proposer une surface comprise entre 5 et 10 ha, située sur la partie Sud de l’Anse Saint Marc dans la perspective d’implanter des installations en vue de développer le trafic existant et de créer de nouvelles activités vracs. Cette procédure marque le vrai départ commercial du projet et devrait déboucher sur la signature d’un contrat important sur ce sujet en 2007. 2. Lancement d’une procédure d’appel à projets pour l’attribution de surfaces couvertes du PALR Le Port Autonome de La Rochelle propose de lancer un appel à projets, conforme aux prescriptions du rapport adressé aux administrateurs, destiné aux opérateurs de manutention portuaire ou aux groupements d’opérateurs portuaires, en proposant des hangars par lots, avec une orientation par produit et la possibilité pour le ou les soumissionnaires de réaliser des investissements complémentaires privés en bénéficiant d’autorisations contractuelles spécifiques. L’objectif de cette démarche est de permettre au PALR de rationaliser l’utilisation de ses sites, en commençant par les bâtiments des zones ci-dessous : ➣ Chef de Baie, avec une orientation produits forestiers et papetiers : • lot 1 : hangars 19, 20 et 21 soit une surface totale de 15 000 m2, • lot 2 : hangars 30 et 31 soit une surface totale de 13 200 m2, ➣ Môle d’escale et embouchure du viaduc du môle d’escale : • lot 1 : orientation vracs solides, hangars 14 et 18 soit une surface totale de 11 050 m2, • lot 2 : orientation produits forestiers et papetiers, hangars 12, 15 et 26 soit une surface totale de 13 600 m2. 4. Organisation d’un Grand Prix de motonautisme à La Rochelle Il est envisagé d’organiser un grand prix international de F1 motonautique, accessible au public, sur les plans d’eau du PALR le week-end du 19 et 20 mai 2007. Cette compétition entre dans les épreuves sélectionnées pour le championnat du Monde. Le nombre de visiteurs est estimé à 50 000 sur les deux jours. Pour l’organisation de cet événement, l’Union Internationale Motonautique (UIM) délègue ses pouvoirs à un promoteur international : Idéa Marketing. Ce promoteur compte localement deux partenaires : 3. Lancement d’une procédure d’appel à projets pour l’attribution de 5 à 10 ha sur l’Anse Saint-Marc Le Port Autonome de La Rochelle ambitionne de développer sa position sur le secteur des vracs en faisant de l’Anse Saint-Marc un véritable terminal vracs. Trois entreprises spécialisées dans des activités de vracs occupent déjà une surface globale d’environ 10 ha sur la partie Est de cette zone. Le PALR envisage de lancer un appel à projets ➣ Le Grand Pavois, promoteur en charge du budget et du marketing, qui, en qualité d’organisateur de la manifestation, en assume la responsabilité. ➣ Le Motonautique Club Rochelais (MCR - licencié de la Fédération Française de Motonautisme), organisateur technique, qui, en charge de la faisabilité du projet, gère les aspects techniques liés à l’organisation de la course elle-même : direction de course, contrôles… 5. Projet de Règlement Particulier de Police du Port Autonome de La Rochelle pour accompagner la future gestion des accès qui sera mise en place d’ici fin 2006 Le Code des Ports Maritimes (CPM) stipule que « le règlement particulier fixe les conditions d’accès des personnes sur le port » et définit les conditions de « circulation et de stationnement », ainsi que celles afférant à la « conservation du domaine public ». Le CPM précise que les règlements particuliers sont pris par le préfet, après avis du conseil d’administration du port en ce qui concerne les ports autonomes. Le contrôle des accès portuaires impose au PALR de proposer une première refonte de l’arrêté préfectoral du 23 septembre 1994, formant règlement particulier de police du Port de La Rochelle – Pallice, afin de prendre en compte : ➣ les évolutions tenant au changement de statut du port, intervenu le 1er janvier 2006, ➣ les obligations imposées par le code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (code ISPS), ➣ les nouvelles dispositions de sûreté résultant de la modification du CPM. Cette première étape sera suivie, dans les mois à venir, de la refonte complète du règlement particulier de police, pour l’adapter totalement au nouveau statut du port et à l’ensemble des nouvelles dispositions et obligations se rapportant notamment à la sûreté. ■ Laurent Martens (à gauche), directeur général du PALR et Michel Grenot (à droite), président du Conseil d’Administration. Port en mouvements Août 2006 Trafic du Port de La Rochelle Cumul au 31.08.06 Entrées Août 2006 Août 2005 2006 2005 Evolution Produits forestiers Dont grumes, sciages, placages, papiers, autres et pâtes à papier Produits pétroliers Autres trafics Dont sables et granulats, engrais naturels et composés, carbonate de sodium, et autres marchandises 67 648 8 304 6 675 4 016 0 0 48 653 237 666 141 665 71 668 41 280 0 28 717 58 329 10 192 9 675 5 474 0 0 32 988 218 575 103 472 56 350 24 992 0 22 130 539 405 77 192 72 801 54 624 0 0 334 788 1 696 306 970 109 549 484 232 493 15 412 172 720 582 017 94 274 88 922 52 400 6743 229 339 449 1 619 235 895 137 481 217 241 896 13 080 158 944 -7,32% -18,12% -18,13% 4,24% -100,00% -100,00% -1,37% 4,76% 8,38% 14,19% -3,89% 17,83% 8,67% Total entrées 446 979 380 376 3 205 820 3 096 389 3,53% Cumul au 31.08.06 Sorties Août 2006 Août 2005 2006 2005 Evolution Céréales Dont blé, orge, et maïs Oléagineux Autres marchandises 135 110 100 105 22 002 13 003 3 285 16 922 186 455 143 814 4 030 35 561 8 794 4 543 1 559 036 1 183 124 124 065 251 847 110 642 73 764 1 405 365 830 599 238 265 333 451 82 292 22 002 10,93% 42,44% -47,93% -24,47% 34,45% 235,26% Total sorties 155 317 199 792 1 743 442 1 509 659 15,49% Total entrées + sorties Août 2006 602 296 Août 2005 580 168 Cumul 2006 4 949 262 Cumul 2005 4 606 048 Evolution 7,45% Les chiffres en quelques mots ■ A fin août 2006, le tonnage global cumulé est en hausse de 7,45 % par rapport à la même période en 2005. ■ Cette évolution satisfaisante est due aux bons résultats des trafics en sorties qui enregistrent une augmentation de 15,49 % en tonnage cumulé. Le blé se situe à + 42,44 % et les oléagineux à + 34,45 %. ■ Avec + 3,53 %, les tonnages en entrées affichent également une évolution positive notamment grâce à la bonne progression des sables et granulats (+ 14,19 %). Vie du Port Perrotin Automation Cap sur le développement En s’installant bord à quai sur le site du Pôle de Réparation et de Construction Navale il y a plus de six mois, le groupe Perrotin a franchi une étape décisive dans le développement de son activité offshore. Lundi 24 juillet 2006, deux énormes treuils et deux cabestans fabriqués par la division offshore de Perrotin Automation sont embarqués à bord d’un navire, à l’aide d’une grue de cent tonnes à vingt mètres. Leur destination : la Hollande. Làbas, ces treuils recevront plus de quatre kilomètres de câbles (près de 200 t) pour des opérations de pose de pipelines par grandes profondeurs, c’est-à-dire à plus de 2 500 mètres. Le client pour lequel l’entreprise a réalisé ces éléments : All Seas, « l’un des grands du pétrole », note Yves Perrotin, Pdg du groupe éponyme. 35 M€ de chiffre d’affaires Avec un chiffre d’affaires qui avoisinera les trentecinq millions d’euros en 2006, ce dernier n’hésite d’ailleurs pas à se présenter comme « le fournisseur de tous les plus grands ». « Notre filiale IMECA, basée à Fontenay-le-Comte, est connue dans le monde entier ». Une notoriété qui devrait profiter à C.E.O.S., la société nouvellement créée pour exploiter l’unité de production installée sur le site du Port Autonome de La Rochelle, spécialisée dans la construction d’équipements offshore. Commandes et consultations sont d’ailleurs au rendez-vous et Yves Perrotin s’en félicite : « Nous venons d’être consultés par un grand groupe qui intervient également dans la pose de pipelines. Il nous demande de tester du matériel pétrolier en mer. Ces essais pourraient bien se dérouler dans les formes de radoub du Port Autonome si nous trouvons des barges adaptées ». Un projet d’envergure « Notre développement est intimement lié à celui du Port Autonome de La Rochelle ». C’est par ces mots qu’Yves Perrotin résume son implantation sur le site du Pôle de Réparation et de Construction Navale, fin 2005. Une implantation marquée par la reprise d’une partie des machines des Ateliers Rochelais de Mécanique (ARM) qui présentait l’avantage de constituer un outil industriel aux capacités exceptionnelles : « Un tour de six mètres de diamètre, le plus gros de la région, et deux grosses aléseuses ». Ajoutée à cela une situation bord à quai, indispensable au fonctionnement de l’activité offshore. Une implantation bord à quai dont le groupe Perrotin dispose déjà sur son site au Trait, près de Rouen, mais il s’agitlà de la Seine. La situation sur la façade atlantique donne au groupe des perspectives de développement bien plus vastes en facilitant l’acheminement, par la mer, des éléments réalisés. Forte de cet atout majeur, la société C.E.O.S. s’oriente vers un projet d’envergure. « Nous envisageons la construction d’une usine robotisée dans l’enceinte du Port Autonome de La Rochelle. L’objectif étant de réintégrer en France des productions qui, pour des raisons de coût, ont été délocalisées. Les études prospectives sont terminées mais, bien évidemment, il est prématuré d’en parler», confie Yves Perrotin. ■ Chargement des treuils le 24 juillet 2006. Les métiers du Port La section “Chaudronnerie” Au Port Autonome de La Rochelle, la section Chaudronnerie fait partie de l’Atelier mécanique, lui-même intégré à l’Atelier Central qui comprend aussi l’Atelier électrique (voir L’Escale Atlantique n°4). L’équipe de chaudronniers se compose de cinq agents qui veillent à l’entretien et à la réparation du matériel portuaire. Brèves de Port Un grand yacht au Pôle de Réparation et de Construction Navale Du 31 août au 6 septembre, le yacht Samar a fait une escale technique au Pôle de Réparation et de Construction Navale. Une halte très remarquée dans la forme n°1 pour ce magnifique navire de soixante dix-huit mètres appartenant à un industriel koweïtien. Flambant neuf, le Samar avait quitté la GrandeBretagne avant de connaître une double avarie en mer : une panne électrique puis une autre sur un moteur principal. Il a fait route vers le Port Autonome de La Rochelle en raison des avantages que présente le site en matière de sûreté. Une escale de bon augure Cette escale tombe à point nommé dans le cadre de la stratégie de diversification du Pôle de Réparation et de Une partie des agents de la section chaudronnerie. « Notre métier de chaudronnier est important pour le Port, s’exclame Abel Sirouet, chef de section Chaudronnerie. Bernard Clavery, l’un des agents de l’équipe va prochainement partir en retraite et déjà, nous lui cherchons un successeur. Dès maintenant, le recrutement est en cours car on ne peut pas se permettre de tourner avec une personne de moins ». Et remplacer Bernard ne sera pas forcément chose aisée puisque avec vingt-trois ans d’expérience au sein du Port, il dispose d’une parfaite connaissance du matériel portuaire. Son professionnalisme et son autonomie en ont fait un agent efficace à tous moments, sur tous les équipements et sur tous les sites. Outre les diplômes spécifiques, le nouveau chaudronnier-soudeur devra disposer d’acquis professionnels significatifs afin d’être opérationnel de suite et atteindre le niveau de compétence de ses collègues : Abel Sirouet et Christian Dicharry, respectivement vingt-six et six ans d’ancienneté au sein du Port, ainsi que Jean-Claude Méchin et Stéphane Bodin, vingt ans d’expérience dans le métier pour le premier, douze ans pour le second. La chaudronnerie : 42 % de l’activité de l’Atelier Ces deux derniers agents viennent de la DDE. Ils ont été transférés au sein de la structure Port Autonome le 1er janvier dernier. « Nous avons amené notre travail avec nous !», souligne Stéphane Bodin. En effet, certains travaux comme l’entretien et la réparation de la drague Cap d’Aunis, du chaland des scaphandriers Ville en Bois, ou encore des écluses, qui étaient auparavant assurés par la Direction départementale de l’équipement, sont désormais du ressort du Port Autonome de La Rochelle. « Sur la drague, raconte Abel Sirouet, nous avons récemment refait une partie de l’échappement ainsi que la tuyauterie hydraulique ». Des interventions qui, comme dans la majorité des cas, relèvent du curatif. « L’essentiel de notre métier, ce sont les réparations ». Les interventions de l’équipe chaudronnerie concernent tout le matériel portuaire : pinces à grumes, grues, spreaders, accessoires de levage, bennes, portes de hangars, appontement pétrolier, défenses…, la liste est longue mais non exhaustive ! Au total, les missions assurées par la section Chaudronnerie représentent 42 % de l’activité à l’Atelier central. Un pourcentage basé sur le nombre de demandes d’interventions enregistrées au cours de l’année 2005, le reste étant réparti entre l’électricité (29 %), la mécanique hydraulique (22 %) et les divers (7%). Aux missions de chaudronnerie s’ajoute le contrôle des travaux réalisés par des entreprises sous-traitantes qui interviennent ponctuellement sur le Port. Et le chef de section chaudronnerie, pour sa part, est tout spécialement habilité pour le contrôle des accessoires de levage. Une habilitation qu’Abel Sirouet a reçue après avoir suivi une formation théorique et pratique lui permettant d’acquérir les connaissances nécessaires pour décider de la conformité ou de la réforme d’accessoires de levage et d’accessoires spéciaux. Ces contrôles internes interviennent en complément des contrôles réglementaires effectués périodiquement par APAVE sur le matériel portuaire. Il s’agit par exemple des pinces à tôle, des palans à chaîne, des élingues acier ou textile. ■ Construction Navale. Elle est de bon augure et correspond aux nouveaux axes de développement. Après une croissance de 57 % en 2004, 11 % en 2005, le PRCN connaît à fin août 2006 une augmentation globale de l’activité de 12 %. « De nouveaux marchés doivent être aujourd’hui prospectés et l’activité de refit des grands yachts constitue une cible intéressante», explique Olivier Carmes, responsable du développement portuaire. ■ Des nichoirs à Faucon pèlerin Dans le cadre de la lutte contre les pigeons domestiques qui créent des nuisances sur le site portuaire, le Port Autonome de La Rochelle a mis en œuvre des pratiques nouvelles faisant appel à des moyens naturels et originaux. Il a sollicité la Ligue pour la Protection des Oiseaux afin de choisir des sites favorables à l’installation de nichoirs à Faucon pèlerin, prédateur des pigeons. Trois silos à grains ont été sélectionnés. Le premier, appartenant à Socomac Groupe Soufflet, est déjà aménagé. Pour les deux autres, qui appartiennent à Sica Atlantique, cela ne devrait plus tarder. ■ Mémoire du Port Le môle d’escale et la gare maritime Après la Première Guerre mondiale, le projet de créer un môle d’escale au large, entre l’île de Ré et le continent, voit le jour. Il sera complété en 1937 par celui de la gare maritime. En 1919, une commission est chargée de définir les travaux à réaliser au cours des vingt prochaines années avec pour objectif d’accompagner le développement du Port. Parmi les chantiers décidés : la construction du môle d’escale. Cet ouvrage doit notamment faciliter les escales des navires de passagers. Un argumentaire rédigé à l’époque explique que « les grands paquebots des compagnies maritimes anglaises pour le Chili, de la Compagnie des Chargeurs Réunis pour l’Argentine et ceux de la Compagnie Belge Maritime du Congo pour l’Afrique pourront alors accoster à toute heure de toute marée avec facilité et sécurité, et y faire leurs opérations dans le minimum de temps, avec le maximum de confort pour les passagers et ainsi faire prévaloir encore plus les avantages que présente La Pallice comme grand port de vitesse de l’Atlantique ». Vue aérienne du môle d’escale et de la gare maritime en 1951. Le 21 juillet 1923, l’engagement des travaux est autorisé par la loi de programmation. Les délais de construction du môle d’escale sont alors estimés à sept ou huit ans. Mais comme le projet rencontre des difficultés de financement, les travaux ne débuteront qu’en 1931 et le môle d’escale ne sera opérationnel qu’en 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale. Brèves de Port Première escale du Rhapsody Le 20 juillet dernier, le Port Autonome de La Rochelle accueillait pour la première fois le paquebot Rhapsody. Comme le veut la tradition en pareil cas, cette escale a donné lieu, à bord, à une cérémonie d’échange de plaques, entre le commandant du navire Antonio Siviero et Michel Grenot, président du Conseil d’Administration du PALR. Une cérémonie à laquelle assistait une délégation de personnalités. La première compagnie européenne Le Rhapsody était affrété par une agence belge et comptait à son bord 300 passagers belges et 300 passagers hollandais. A terre, des excursions spécifiques « Sur les pas de Georges Simenon » leur étaient proposées. Le paquebot Rhapsody appartient à la compagnie MSC Cruise Line, le plus important groupe de croisières au niveau européen avec huit navires. Il a actuellement en commande deux paquebots de 2 250 passagers et un de 3 300 passagers. La compagnie propose des itinéraires en Méditerranée pendant toute l’année, ainsi qu’en Europe du Nord, à travers l’Atlantique, aux Caraïbes, en Amérique du Sud et en Afrique du Sud selon la saison. ■ Une délégation russe sur le Port Par la suite, l’accueil des paquebots et de leurs passagers au môle d’escale sera complété par le projet de construction d’une gare maritime. Les études débutent en 1937 et les travaux de fondations en 1939, très vite interrompus par la Seconde Guerre mondiale. Ils reprendront en 1946 pour se terminer en 1951. Le 8 juin 1952, la gare maritime est officiellement inaugurée. Il s’agit d’un édifice de soixante cinq mètres de long sur vingt-cinq mètres de large avec, au rez-dechaussée, un hangar à marchandises, au premier étage des installations pour les services aux passagers (douane, police, santé, compagnie de navigation) et, au deuxième étage, un restaurant. Une tour à signaux de trente-cinq mètres de haut surmonte l’ensemble. Grâce à une passerelle couverte, l’accès au navire s’effectue directement depuis le premier étage. L’aviation aura eu raison des liaisons transatlantiques Hélas, alors que la gare maritime est pleinement opérationnelle, le déclin du trafic de passagers s’amorce. Il continuera de chuter inexorablement à partir de 1962, passant de 3 564 passagers cette année-là à 1481 l’année suivante, puis à 171 en 1964. Pourtant, avec la construction d’une infrastructure adaptée, l’espoir était grand de voir reprendre le trafic. Les progrès et le rapide développement de l’aviation civile auront eu raison des liaisons transatlantiques. Après la Seconde Guerre mondiale, seule la Pacific Steam Navigation Company demeure fidèle à La Rochelle pour les escales de ses navires : le Reina del Mar et le Reina del Pacifico créent toujours l’événement à l’occasion de leurs escales au môle. Mais au début des années soixante, la compagnie anglaise met un terme à cette grande aventure. Les deux paquebots n’accosteront plus à La Rochelle. Après vingt ans de fonctionnement, la gare maritime sera fermée en 1970. Aujourd’hui, dans le cadre de ses études sur le réaménagement du môle, le Port pose la question à des architectes : peut-on rénover, à quel coût et pour quoi faire ? En cas de réponse négative, il est à craindre qu’une page de l’histoire du môle ne soit un jour tournée… Directeur Général : Laurent Martens Directeur de la Publication : Laurent Martens Rédaction : Dominique Marquis - Marie Guégan - Thierry Rambaud Mise en page / Impression : Imprimerie Graphaunis - 17000 La Rochelle Crédit Photos : Isabelle Cariou, PALR ISSN 1252 - 7963 Mercredi 30 août, salle de la Maquette, le Port Autonome de La Rochelle a reçu une délégation russe. Elle était composée de Madame Vera Meshko, responsable adjointe des relations internationales de la mairie de Pétrozavodsk (capitale de la République autonome de Carélie, au nord-ouest de la Russie) et de Madame Tatiana Edvakimova, responsable du développement des entreprises, venues en France pour nouer des contacts commerciaux avec des entreprises françaises. Dans le cadre de leur déplacement, elles étaient très intéressées par le Port Autonome de La Rochelle et le trafic des bois en particulier. M. Sauvaget et M. Potin, de l’association Droujba, conduisaient la délégation en compagnie de Oxana Davigny, interprète. ■ Port Autonome de La Rochelle Chaussée Ceinture Nord - BP 2057 17000 La Rochelle Cedex 1 Tél. 33 (0)5 46 00 53 60 Fax 33 (0)5 46 43 12 54 [email protected] - www.larochelle.port.fr