LE MAGAZINE SUISSE DES SPORTS DE NEIGE - Swiss-Ski

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LE MAGAZINE SUISSE DES SPORTS DE NEIGE - Swiss-Ski
LE MAGA ZINE SUISSE DES SPORTS DE NEIGE
Décembre 2013
CHF 8.–
Deux amis sur le chemin qui mène à Sotchi: Première course, première victoire:
Nevin Galmarini et Kaspar Flütsch
Le biathlète Simon Hallenbarter se souvient
SCHÖFFEL:
LA FONCTION
ET LE LOOK
www.snowactive.ch
ÉDITORIAL
C’EST REPARTI
POUR UNE SAISON
Q
uoiqu’en pensent les sceptiques, lorsque Sölden fait son
show, les acteurs se la jouent d’emblée sérieux. Test de
début de saison, le slalom géant autrichien permet de
comparer, de visionner en avant-première où en sont les uns et
les autres. Sans vraiment avoir un maximum d’infos en stock, on
peut cependant se rendre compte que la saison en gestation ne
sera pas synonyme d’ennui. En effet, le plateau ne manque pas
d’interpeller. A l’aube de cette année olympique, sans occulter la
Coupe du monde, les artisans de sensations fortes en conduite
sur glacier ont sonné la charge. La question n’est pas de savoir
qui remportera des médailles à Sotchi. Mais de constater que les
ténors de la saison dernière, conjuguant talent et vitalité, ont déjà
taillé des virages ambitieux.
Au masculin, le combat des chefs a pris des allures propres à
créer l’événement tout au long de l’hiver. Ted Ligety, habitué à
comptabiliser les premières places en géant, s’est fait un plaisir
sinon un devoir de rappeler qui est le patron dans la discipline.
Porté par une grosse confiance, le boulimique de Park City a littéralement survolé les débats. S’imposant pour la troisième fois
consécutive à Sölden. Comme l’a fait avant lui le maçon de Flachau Hermann Maier. Historique donc! Dans le sillage de l’Américain, Alexis Pinturault en leader, les Français se sont invités à
la table des meilleurs. Eux qui, sans complexe, ont placé six
athlètes parmi les onze premiers. Attention danger, les Tricolores
possèdent la panoplie et l’étoffe pour se tricoter des palmarès
redoutables. Pour sa part, sans trop se triturer les méninges, sur
la boîte en son fief, Marcel Hirscher s’est profilé.
Symbole d’un champion moulé dans la polyvalence, Aksel
Lund Svindal (5e) a prouvé quant à lui qu’il aimait toujours le
géant. La base du ski selon ses dires. Annoncé dans une forme
étincelante, le Norvégien a peaufiné sa solide mécanique tout au
long de la belle saison. Dans les faits d’hiver, Didier Défago a
provoqué un court-circuit positif en réussissant une deuxième
manche digne de son potentiel. On le sait solide sur ses skis.
Reste à prendre une option régularité en attendant Beat Feuz. Et
Justin Murisier, obligé de refaire ses gammes après deux saisons
blanches! Autre revenant, le fantasque yankee Bode Miller, objectif avoué, des bouffées d’adrénaline en soignant le coup de pinceau du maître. Ambiance annoncée!
Au féminin, on ne savait pas où elle en était. Le scepticisme
l’emportait sur l’optimisme. Surprise donc, lorsque Lara Gut a
réussi un coup de génie dans le mur de Sölden. Pour la première
fois depuis longtemps, la blonde Tessinoise a laissé parler son
talent. Toute de fluidité, prises de carres ajustées, dominant sa
matière, elle a livré son meilleur ski. Une manière dynamique
d’ouvrir la Coupe du monde en forme d’avertissement à la
concurrence. Pour la petite histoire, la Suisse attendait cette
victoire en géant depuis 2003. Lorsque Sonja Nef s’était imposée
à Bormio. Et dont le mari Hans Flatscher, coach autrichien des
Suissesses, fait merveille semble-t-il! Curseur sur ambitions,
Dominique Gisin s’est offert un top ten (9e) après une valse-hésitation en première manche. Alors que Fabienne Suter a empoché
des points (23e). Coup de chapeau aux filles et à leurs coaches!
Aldo-H. Rustichelli
Rédacteur Snowactive
[email protected]
Toute de fluidité, Lara Gut a sonné
la charge à Sölden.
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pleinement des vacances.
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SOMMAIRE
LE MAGA ZINE SUISSE DES SPORTS DE NEIGE
Décembre 2013
CHF 8.–
Deux amis sur le chemin qui mène à Sotchi: Première course, première victoire:
Nevin Galmarini et Kaspar Flütsch
Le biathlète Simon Hallenbarter se souvient
www.ochsnersport.ch
4 En attendant Sotchi
Les snowboarders alpins Nevin Galmarini et Kaspar Flütsch
8 Ma première fois
La nouvelle série: départ de Simon Hallenbarter à Goms
SCHÖFFEL:
10 Test de performance des fondeurs
Les athlètes sont-ils en forme pour la nouvelle saison?
LA FONCTION
ET LE LOOK
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12 Audi Snowboard Series
Tremplin important pour une carrière internationale
14 Helvetia Nordic Trophy
La série de courses dédiée à la relève et ses stars en herbe
15 Grand Prix Migros
Mode d’emploi pour une aventure à ski
16 Coaching Inside
Entraînement musculaire correct pour les enfants et les adolescents
22 Reini Regli
Portrait d’un membre du Présidium de Swiss-Ski
24 Schöffel, la marque de vêtements outdoor
Une entreprise familiale forte d’une tradition de plus de deux siècles
30 La Suisse et le slalom spécial
Steve Locher est l’entraîneur ambitieux des spécialistes du slalom
32 Le retrait d’un skieur hors pair
Après avoir mené un combat exemplaire, Daniel Albrecht fait ses adieux
36 Crans-Montana innove
La piste du Mont-Lachaux accueillera bientôt les meilleures skieuses du monde
69 Le Pagine di Sci Svizzero
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IMPRESSUM: Snowactive Décembre 2013, organe officiel de Swiss Ski; 46e année; paraît 6 fois par an; ISSN 1661-7185; Editeur, imprimeur et rédaction Strike Media
Schweiz AG, Gösgerstrasse 15, 5012 Schönenwerd, Téléphone 062 858 28 20, Téléfax 062 858 28 29; Directeur d’édition Wolfgang Burkhardt; Rédaction Joseph Weibel
([email protected]), Aldo-H. Rustichelli ([email protected]); Rédaction de photo Erik Vogelsang; Annonces Prosell AG, Schönenwerd, Rebekka Theiler
([email protected]), Wolfgang Burkhardt ([email protected]); Collaborateurs permanents Christian Andiel, Richard Hegglin, Kurt Henauer; Traductions Thierry
Wittwer; Responsabilité design et production Brandl & Schärer AG, Olten, Röbi Brandl, Kurt Schärer; Service abonnements Prosell AG, Schönenwerd, [email protected]
Téléphone 062 858 28 28; Prix d’abonnement CHF 49.– pour un an, CHF 89.– pour 2 ans (TVA comprise); Copyright Strike Media Schweiz AG, Gösgerstrasse 15, 5012
Schönenwerd; Reproduction autorisée uniquement avec l’accord formel de la rédaction; www.snowactive.ch, [email protected], [email protected]
Swiss Ski: Rédaction Petra Kropf, [email protected]; Collaborateurs permanents Christian Stahl, Diana Fäh, Anita Suter, Christian Manzoni, Nadine Hess, David
Hürzeler, Priska Plump; Changement d’adresse ancienne et nouvelle adresse à Swiss Ski, Case postale, 3074 Muri, Télephone 031 950 61 11, Téléfax 031 950 61 12
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S NOWACT I V E
D É C E M B R E 2013
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| N E V I N GA L M A R I N I E T K A S PA R F L Ü T S C H
N E V I N GA L M A R I N I E T K A S PA R F L Ü T S C H |
Nevin Galmarini et Kaspar
Flütsch dans la salle de
condition physique du frère
de Nevin.
DEUX AMIS
SUR LE CHEMIN QUI MÈNE À SOTCHI
Nevin Galmarini et Kaspar Flütsch, deux snowboardeurs alpins originaires des Grisons, s’affrontaient déjà
lorsqu’ils étaient des «rookies». Ils ont fait leur entrée en Coupe du monde presque au même moment et
veulent désormais participer tous les deux aux Jeux Olympiques. Deux personnes totalement différentes
qui ne se connaîtraient probablement pas sans le sport et qui, grâce à celui-ci, sont devenus amis avec un
même objectif: Sotchi.
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N E V I N GA L M A R I N I E T K A S PA R F L Ü T S C H |
> Texte: David Hürzeler
> Photos: David Hürzeler, Isamu Kubo
L
’entraînement de condition physique
dans la salle de musculation du frère
de Nevin (Arno Galmarini) n’a rien
d’un jeu d’enfant: levés d’haltères combinés à des exercices avec élastique, montée
de corde et exercices avec charriot lesté.
«Je n’ai jamais été aussi en forme que
maintenant», commente Nevin Galmarini.
Il sait qu’il ne suffit pas d’être bien musclé
pour gagner une course. «Mais une bonne
musculation permet de mieux supporter
les entraînements et de réaliser proprement dix manches complètes en compétition. Une bonne condition physique est une
des clés pour se maintenir dans le peloton
de tête», déclare Kaspar Flütsch avec
conviction.
Terre à terre, assidus et philosophes. Les
deux snowboardeurs sont très disciplinés
et assidus. Ils sont prêts à fournir le petit
plus nécessaire pour réussir. Par exemple,
cet après-midi-là, les deux sportifs de 27
ans effectuaient un entraînement de
condition physique de leur propre chef en
dehors de leur programme d’entraînement en équipe. «On n’a rien sans rien»,
affirme Kaspar Flütsch âgé de six mois de
Nevin Galmarini en pleine
action.
6
plus. Le mécanicien en machines agricoles de métier est un travailleur obstiné
et déclare lui-même qu’il ne pourrait se
passer de travailler. Pendant l’été, parallèlement à son entraînement, il a aidé son
père à rénover sa maison. Malgré leur
ambition, aussi bien Nevin Galmarini que
Kaspar Flütsch gardent une distance saine
par rapport au sport de compétition. «La
terre sur laquelle nous vivons continue de
tourner que je gagne la compétition ou
que je termine dernier», affirme Kaspar
Flütsch. Même si les Jeux Olympiques sont
au programme du prochain hiver, les deux
Grisons gardent la tête froide. «Je prends
les choses comme elles viennent, au fur et
à mesure», telle est la devise de Kaspar
Flütsch. Cette formule peut sembler un
peu creuse et on aurait du mal à y croire si
elle ne venait pas de ce Grison d’une
grande tranquillité.
A ce sujet, Nevin Galmarini a une tactique mentale similaire. «La course suivante est toujours la plus importante»,
telle est sa recette. Pour la première fois
et contrairement à son coéquipier, Nevin
Galmarini a pu cette année se consacrer
entièrement au sport et le pratiquer en
tant que professionnel. «Cela a été possible grâce à mes sponsors. Ils veulent eux
aussi que je participe à cette saison olympique en ayant les mêmes atouts dans mon
jeu que les concurrents étrangers.» Pendant l’été, il a effectué onze unités d’entraînement par semaine et a pu profiter
d’excellentes conditions d’entraînement
pendant les six semaines de CR pour sportifs d’élite à Macolin. Contrairement à
Kaspar Flütsch, qui n’a encore jamais
participé à des Jeux Olympiques, Nevin
Galmarini prendrait part pour la deuxième
à des JO s’il parvenait à se qualifier pour
Sotchi. La sélection n’est toutefois pas
encore définitive. La concurrence au sein
de l’équipe alpine masculine suisse est
forte. Cinq snowboardeurs ont rempli les
critères en slalom parallèle et en slalom
géant parallèle. Il n’y a toutefois que quatre
places de départ maximum par discipline.
Les deux snowboardeurs sont à la fois
optimistes et réalistes à propos du grand
objectif de la saison. «Si je suis sélectionné
pour Sotchi, alors tout est possible», commente Nevin Galmarini. «Il faut tout
d’abord être convoqué par Swiss Snowbaord», explique Kaspar Flütsch avec pragmatisme. Mais il ajoute aussi plein de promesses: «une fois à Sotchi, tout le monde
rêve de figurer parmi les premiers.»
Comme les deux doigts de la main? En
apparence, les deux coéquipiers semblent
former un duo inséparable, presque
comme deux frères ou deux amis d’enfance du même village. Mais l’apparence
peut parfois être trompeuse selon Kaspar
Flütsch: «c’est drôle, tout le monde pense
toujours que Nevin et moi, nous sommes
LE parfait duo et toujours ensemble. Mais
autrefois, on ne se voyait même pas pendant l’été.» Bien qu’une certaine harmonie
règne lorsqu’ils sont ensemble, ils ont tous
les deux une forte personnalité. «Nous
sommes tout de même des personnes
différentes. Je ne sais pas si nous serions
collègues si le sport ne nous avait pas
réunis», se demande Nevin Galmarini.
Toutefois, depuis que leurs chemins se
sont croisés lors d’un camp de cadre régional à Andermatt, les deux passionnés de
VTT s’entendent à merveille. «Nous avons
toujours eu de bons rapports et cette année encore plus que jamais. Nous avons
non seulement le même objectif, mais en
plus nous voulons l’atteindre le plus vite
possible et cela se ressent», déclare Kaspar Flütsch avant d’ajouter: «cette dyna-
On mesure ses forces entre amis: même s’ils s’entendent à merveille en dehors de la piste, en compétition ce sont des concurrents.
mique a des effets positifs sur toute
l’équipe.»
Nevin Galmarini fait toujours preuve de
beaucoup d’initiative. Outre son propre
camp de carving, il organise des activités
pour toute l’équipe lorsqu’ils se rendent
aux compétitions de Coupe du monde.
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«J’aime bien avoir de l’influence sur
l’équipe et participer aux décisions.
Lorsque nous faisons halte à New York ou
à Hawaï, je planifie souvent des activités
pour tout le monde». Sur l’initiative de
Nevin Galmarini, l’équipe de snowboard
alpin a par exemple assisté la saison passée à un match de football américain des
Denver Broncos. Avant le match, Nevin
Galmarini, qui s’est entraîné pendant
quelque temps avec la NFL (National Football League) aux EU, a brièvement expliqué à ses coéquipiers les principales
règles afin qu’ils puissent mieux comprendre le match. «Nevin est un excellent
guide», confirme Kaspar Flütsch en riant.
Courir après une balle. Lorsqu’on demande à Nevin Galmarini ce qui le pousse
à effectuer des centaines d’heures d’entraînement année après année, il répond:
«c’est comme pour un jeu que l’on aime
bien et auquel on a encore jamais vraiment
gagné. Tu veux toujours y rejouer et t’améliorer. Pour gagner, de nombreux facteurs
doivent être réunis. C’est ce qui rend le jeu
si intéressant.» Kaspar Flütsch déclare
qu’il est reconnaissant de pouvoir exercer
son sport en tant que professionnel. «Pour
cette raison, je souhaite vivre ma passion
intensément aussi longtemps que possible.» Pour illustrer cette impulsion, Kaspar Flütsch utilise une métaphore: «pour
moi, tout cela est comparable à un jeune
chien qui voit une balle. Il est super motivé
et concentré sur la balle. Il veut l’attraper
aussi vite que possible.
<
7
| MA PREMIÈRE FOIS: SIMON HALLENBARTER
MA PREMIÈRE FOIS: SIMON HALLENBARTER |
> Texte: Christian Manzoni
> Photos: Ldd./Nordic Focus
Document d’époque de 1991: un Simon
Hallenbarter au comble de la joie après la
première victoire de sa carrière. Source:
archives personnelles.
épreuves, une course classique et une
course de style libre, et décroché en prime
le titre de champion du Valais.
MA PREMIÈRE FOIS SUR LA PLUS
HAUTE MARCHE DU PODIUM
Simon Hallenbarter est une
valeur sûre en biathlon. Le bilan
actuel de sa carrière de biathlète
est d’ailleurs des plus louables:
huit places dans le top 10 en
course individuelle de Coupe du
monde, deux titres de champion
suisse, deux participations à des
Jeux Olympiques et huit à des
Championnats du monde. Ce
géant de 1,93 mètre originaire
de la haute vallée de Conches
s’apprête à disputer sa onzième
saison d’hiver chez les «chasseurs à ski». Mais saviez-vous
que Simon Hallenbarter avait
débuté sa carrière sportive dans
la vallée pittoresque de Conches
en tant que skieur alpin?
8
S
imon peut se définir comme un
grand polysportif, sans discréditer
l’une ou l’autre discipline. En effet,
le sportif s’est essayé au football, au ski
alpin, au ski de fond et même au tennis. S’il
n’a pratiqué trois de ces quatre disciplines
que pendant son enfance, Simon Hallenbarter manie toujours bien la raquette, figurant plutôt dans le haut du classement
interne de l’équipe de tennis.
La percée. A 34 ans, il nous ouvre son livre
de souvenirs et marque un temps d’arrêt
sur les 12 et 13 janvier 1991. En cette année
anniversaire de la Confédération, il se rappelle surtout de son premier grand exploit.
«Dès ma première saison en tant que
skieur de fond, c’était d’ailleurs probablement ma toute première grande course, je
suis monté sur la plus haute marche du
podium», se souvient Simon Hallenbarter
dans sa chambre du quartier d’entraîne-
ment de Beitostoelen, en Norvège. «Je
crois que j’étais très fier à l’époque. Notamment parce que mon nom et ma photo
apparaissaient en grand pour la première
fois dans le Walliser Bote, le principal
journal de la région . . .»
Ce week-end-là, il y a 22 ans – il neigeotait et l’habituel soleil hivernal valaisan
était absent – la communauté valaisanne
du ski de fond s’était réunie à Blitzingen
pour les Championnats annuels. Tandis
que Hans-Ueli Kreuzer a dû s’avouer vaincu chez les seniors, la future médaillée de
bronze olympique Brigitte Albrecht a aisément remporté la course chez les dames.
Mais Blitzingen a vu briller une autre étoile
cette année-là : un certain Simon Hallenbarter, qui n’avait pas encore 12 ans, a
remporté la catégorie OJ I avec une avance
souveraine, comme l’avait alors écrit le
Walliser Bote. Simon Hallenbarter a signé
le meilleur temps incontesté dans les deux
autres, trois titres de champion suisse junior en ski de fond.
Pourtant, les choses auraient pu
prendre une tout autre tournure au début.
Simon a commencé à skier dès l’âge de
trois ans. Jusqu’en 1989, le jeune skieur
alpin remportait presque toutes les compétitions organisées dans la région et passait tout son temps libre sur le remontepente de son village. Il a grandi avec des
«lattes» aux pieds. Mais le ski alpin ne
semblait pas être sa réelle passion. Car, à
l’époque, il participait déjà à l’entraînement d’été des skieurs de fond en salle, qui
lui a permis d’améliorer son endurance et
sa force tout en s’amusant. «J’étais un
passionné de ski alpin, c’était évident. Mais
il est important qu’un enfant essaye le plus
de disciplines différentes possible. Et je
n’ai pas fait exception à la règle. J’ai joué
au football, j’ai disputé des courses de ski
alpin et je me suis également amusé sur
des skis de fond dès mon plus jeune âge.»
Le feu sacré. En tant que membre du SC
Obergoms, toutes les portes étaient ou-
vertes au futur membre de l’équipe nationale de biathlon. Il n’a jamais ressenti de
pression de la part de sa famille. Même si
son oncle Koni était l’un des meilleurs
skieurs de fond suisses autrefois, il n’a
jamais essuyé la moindre petite pique.
«Toute ma famille m’a toujours soutenu à
tous les niveaux, elle m’a accompagné aux
courses de ski et m’a également offert le
soutien dont j’avais besoin dans le sport
nordique.» En tout cas, son entraîneur de
l’époque Toni Hischier a réussi à allumer
définitivement le feu en lui. «Je voulais à
tout prix revivre encore quelques fois ce
sentiment de monter sur la plus haute
marche du podium.» Peu après, à la suite
de son titre de champion du Valais en tant
que coureur OJ régional, il a intégré
l’équipe valaisanne, puis l’équipe nationale
juniors. Aujourd’hui, Simon Hallenbarter
fait partie du cadre de biathlon de SwissSki depuis plus de dix ans et a célébré de
multiples succès. Mais celui qu’il a remporté il y a 22 ans restera l’un des plus
beaux.
<
Le changement. «C’était déjà très spécial.
J’étais probablement le plus jeune du peloton, ou, tout du moins, l’un des plus
jeunes de l’épreuve, et je suis parvenu à
m’imposer dans ce sport nouveau pour
moi, et ce, lors d’une ‹grande manifestation›. Au-delà de l’immense joie et de la
satisfaction d’avoir pris la bonne décision
en choisissant le ski de fond, cette première victoire m’a énormément motivé. Je
voulais rester fidèle à ce sport et remporter peut-être un jour de plus grands événements.» Son talent lui a donné raison:
Simon Hallenbarter a décroché, entre
La valeur sûre du biathlon suisse:
Simon Hallenbarter
Simon Hallenbarter à Hochfilzen.
Le géant de la haute vallée de Conches
Simon Hallenbarter en pleine lutte au
milieu des Dolomites à Antholz.
S NOWACT I V E
D É C E M B R E 2013
9
| TESTS DE PERFORMANCE DES SKIEURS DE FOND
TESTS DE PERFORMANCE DES SKIEURS DE FOND |
JUSQU’À LA LIMITE ET AU-DELÀ . . .
Forme physique, objectifs clairs et volonté de continuer à se battre, même lorsque c’est douloureux:
voilà trois points essentiels qu’un fondeur doit respecter pour accéder à l’élite. Les athlètes de
cadre C Jason Rüesch, Lukas Kurt et Cédric Steiner
ont récemment prouvé qu’ils avaient les moyens d’y
arriver lors des tests de performance semestriels à
Macolin.
3
> Texte: Petra Kropf
> Photos: Fridolin Luchsinger
D
eux fois par année, les skieurs de
fond des cadres de Swiss-Ski ne
peuvent rien, mais absolument rien
cacher. La faute au long tapis roulant de 3
x 4,5 mètres acquis il y a sept ans et installé dans le Nordic Pavillon du centre
national de sport de Macolin. Au moyen de
différents tests, les chargés du diagnostic
y examinent à la loupe l’état physique des
fondeurs, des biathlètes, des athlètes du
combiné nordique, des triathlètes et des
vététistes suisses. Fin octobre, c’était au
tour des fondeuses et des fondeurs de
cadre C de passer les tests.
Deux caméras filment les athlètes de
dos et de profil pendant qu’ils parcourent
des kilomètres en ski à roulettes à différentes vitesses et différents degrés de
pente sur le tapis roulant. «Nous pouvons ainsi évaluer ultérieurement la performance technique», explique Marco
Isenschmid, entraîneur des fondeurs de
cadre C. Les tests de performance servent
avant tout à évaluer la forme physique des
athlètes dans des conditions toujours similaires. Les résultats peuvent être comparés dans le temps, mais également avec
ceux des coéquipiers, des athlètes d’élite,
voire même avec ceux des concurrents à
l’étranger. «Grâce à notre collaboration
avec l’équipe allemande de ski de fond,
nous avons acquis de bons points de repère. Par exemple, nous savons où doit se
situer sur le plan physique un fondeur de
la relève âgé de 20 ans pour pouvoir accéder à l’élite», explique Edi Zihlmann, chef
de la relève chez Swiss-Ski.
Chasse aux records sur le tapis roulant.
«Quand ça devient vraiment difficile, tu ne
10
regardes plus que le chrono en espérant
que ça finisse bientôt», confie Jason
Rüesch, 19 ans, qui réalisait les tests pour
la quatrième fois de sa carrière cet automne 2013. «Mais c’est aussi motivant. On
remarque qu’on a fait des progrès.» Les
progrès de Jason Rüesch peuvent être non
seulement vus, mais également entendus.
Lorsqu’il passe le «test des deux bâtons»,
la salle devient de plus en plus bruyante
avec les encouragements des entraîneurs
qui se font toujours plus énergiques. «Vasy Jason, c’est maintenant qu’il faut tout
donner! Tu peux le faire!» Jason Rüesch
pousse et pousse encore; il est dans la
troisième unité de huit minutes où il avance
en ski à roulettes en se poussant avec les
deux bâtons pour parcourir un maximum
de kilomètres. L’angle d’inclinaison du
tapis roulant est de trois degrés les premières cinq minutes, puis de cinq degrés
les trois minutes suivantes. Pendant ce
temps, la sueur coule à flots, les muscles
brûlent et le cœur bat à toute vitesse.
Le détenteur du record du test des deux
bâtons n’est autre que Dario Cologna. Il a
parcouru 6135 mètres sur un total de 24
minutes. Chez les moins de 20 ans, c’est
Roman Furger qui détient le record avec
5290 mètres. Jusqu’à maintenant… Ce
record va justement être battu aujourd’hui
par Jason sous les cris d’encouragement
de ses entraîneurs Marco Isenschmid et
Edi Zihlmann. «Encore une minute! Go, go,
go!» Et puis ça y est. Le jeune athlète
s’effondre d’épuisement. Sa poitrine se
gonfle et se dégonfle à toute vitesse, sa
respiration est bruyante. Pendant plusieurs minutes, il ne se lève pas et cherche
son souffle. Les coaches et les chargés du
diagnostic l’entourent l’air satisfait, lui
tapotent l’épaule et le félicitent pour sa
performance. 5315 mètres: le record des
M20 de Roman Furger vient d’être battu.
Plus tard, une fois reposé et son souffle
retrouvé, Jason Rüesch dira que ça a été
violent, mais bon à la fois. Son coéquipier
Lukas Kurt confirme: «On a quand même
du plaisir avec tout ça. C’est nécessaire
pour atteindre notre objectif le plus ambitieux et pour pouvoir se battre avec les
meilleurs.»
La difficile lutte avec soi-même. Pour
atteindre l’élite mondiale, un certain
nombre d’éléments doivent être réunis.
Edi Zihlmann en est bien conscient: «Il y a
d’abord la condition physique pure de l’athlète. Puis, il faut s’entraîner correctement
et de manière efficace. Finalement, l’athlète doit faire preuve du professionnalisme
nécessaire le jour J, être concentré et
rester fort mentalement. Un fondeur doit
pouvoir atteindre ses limites et parfois les
dépasser, sinon ça ne fonctionne pas. C’est
justement ce qui rend le test des deux
bâtons si difficile», explique Lukas Kurt.
«On doit se surpasser, car le tapis avance
à la vitesse de l’athlète et non l’inverse,
comme pour le test de lactate par paliers.»
Le test de lactate par paliers permet de
déterminer à quelle fréquence cardiaque
les sportifs atteignent la limite anaérobie.
Cette limite correspond au moment où le
corps produit plus d’acide lactique qu’il ne
peut en éliminer, acidifiant ainsi les
muscles. Le troisième test à effectuer est
le test de la VO2max qui mesure la capacité d’absorption maximale d’oxygène d’un
sportif. «Les tests sont extrêmement importants pour nous», explique Edi Zihlmann. «Ils servent, d’une part, d’évaluation et de point de comparaison avec l’élite
mondiale, et sont, d’autre part, la conclusion de l’entraînement d’été. Jason
Rüesch, nouveau détenteur du record chez
les M20, démontre que nous avons procédé correctement et que nous sommes
sur la bonne voie. Cela doit être une source
de motivation pour toute l’équipe.»
Le long chemin vers l’élite. Les tests de
performance sont cependant de simples
points de repère. «Le ski à roulettes
1
2
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6
1 Lukas Kurt s’attaque au test des deux
bâtons.
2 Edi Zihlmann, chef de la relève de ski de
fond: «Un fondeur doit pouvoir atteindre
ses limites et parfois les dépasser.»
3 Impossible de cacher quoi que ce soit: tout
ce que les chiffres ne montrent pas se voit
sur les images prises par les caméras.
4 Jason Rüesch (au sol) doit d’abord
retrouver son souffle après la fructueuse
chasse aux records; l’entraîneur Marco
Isenschmid (au premier plan) peut d’ores
et déjà se réjouir de la performance
réalisée par son protégé.
5 Jason Rüesch considère ces tests de
performance comment étant «violents,
mais utiles».
6 Cédric Steiner et la grande idole;
un poster du fondeur d’élite Dario
Cologna est accroché au mur à côté
du tapis roulant.
laissent passer des erreurs techniques qui
seraient sanctionnées sur la neige», fait
remarquer Edi Zihlmann. Jason Rüesch
est conscient que ces tests de performance ne lui assurent pas de remporter
des médailles. «Il reste encore du chemin
à parcourir», déclare-t-il. C’est pourquoi il
ne souhaite pas encore se comparer aux
meilleurs fondeurs. «Je m’oriente pour le
moment plutôt vers les résultats des athlètes M23.» Il a de grandes ambitions pour
la saison à venir: il souhaite terminer dans
le top 10 lors des Championnats du monde
juniors à Val di Fiemme fin janvier, sur le
même tracé où Dario Cologna et Cie se
sont battus pour le titre l’an dernier. «De
plus, je souhaite obtenir des résultats
constants tout au long de la saison et finir
sur le podium au classement général de la
Coupe des Alpes», dit-il déterminé.
Avant d’en arriver là, il reste encore un
peu de temps de préparation pour le jeune
skieur de fond. Jason Rüesch et ses coéquipiers Lukas Kurt et Cédric Steiner
consacrent cette période à différents entraînements sur neige dans le Schnalstal
(IT) et à Davos, où ils sont tous en dernière
année du gymnase sportif. Ils vont égale-
ment en profiter pour corriger les points à
améliorer mis en évidence lors des tests
de performance. «Le plus important maintenant, c’est que les athlètes se reposent
et qu’ils ne se stressent pas inutilement»,
explique l’entraîneur Marco Isenschmid.
«Les tests se sont tous bien déroulés; cela
nous met en confiance pour la saison.»
Peu après les tests de performance,
Jason Rüesch a souffert d’une déchirure
de la fibre musculaire à la cuisse. Lors de
la rédaction de l’article, la date de son retour à l’entraînement n’était pas encore
connue.
<
S NOWACT I V E
D É C E M B R E 2013
11
| AUDI SNOWBOARD SERIES
AUDI SNOWBOARD SERIES |
DE L’AUDI SNOWBOARD SERIES
À L’ÉLITE
L’hiver approche et avec lui la saison de compétitions pour tous les snowboardeurs
de Suisse: dès fin novembre, l’Audi Snowboard Series entamera sa quatrième saison.
Cette tournée pour la relève s’est révélé un tremplin idéal pour la carrière,
accompagnant déjà plusieurs sportifs jusqu’à l’élite internationale.
Le rendez-vous des jeunes fans de snowboard: l’Audi Snowboard Series.
> Texte: David Hürzeler
> Photos: Eggenberger, Donadel,
Casanova
L
a tournée nationale de snowboard
comprend plus de 30 manifestations
dans les domaines freestyle, snowboardcross et alpin. Parmi les temps forts
principaux de l’hiver 2013/2014, il y a
l’étape à Laax, qui sera une compétition 3*
du World Snowboard Tour, les épreuves de
Coupe d’Europe de Davos, Lenzerheide et
Lenk, ainsi que les Championnats suisses
des différents domaines à la fin de la saison. Pour la première fois depuis des années, les Championnats suisses de freestyle des 11 et 12 avril sur le Corvatsch
seront organisés conjointement avec ceux
de freeski.
Ouverts à tous et attrayants. Cette saison,
les grands événements auront encore plus
d’importance. A l’avenir, ils devraient aussi attirer les snowboardeurs des pays voisins. L’Audi Snowboard Series continue
ainsi à se positionner comme l’une des
plus importantes tournées de la relève
d’Europe dans le domaine du snowboard.
Simultanément, depuis cet hiver, il sera
également possible de remporter des
points pour la tournée lors d’une sélection
d’étapes régionales; les sportifs locaux
pourront ainsi plus facilement participer à
des compétitions. Toutes les épreuves
Open sont ouvertes à l’ensemble des
snowboardeurs.
Un tremplin apprécié des talents de la
relève. Pour les jeunes snowboardeurs,
l’Audi Snowboard Series sert de tremplin
idéal pour accéder à l’élite internationale.
En half-pipe, David Hablützel, le vainqueur
de la tournée de 2010/2011, a ainsi de
bonnes chances de se qualifier pour les
Jeux Olympiques de Sotchi cet hiver. Verena Rohrer, championne de la tournée de la
saison dernière, a quant à elle été distinguée comme «Rookie of the Year» par le
World Snowboard Tour en 2012/2013.
Cette saison, on pourra les retrouver au
plus tard lors des Championnats suisses
de l’Audi Snowboard Series. D’ici là, de
nombreux autres jeunes talents auront
l’occasion de suivre leurs traces.
www.audisnowboardseries.ch
CAL EN DR IER 2013/2014
EVÉNEMENTS GOLD*
Championnats
Leysin
Snowboardcross
Silvaplana (Furtschellas) PGS
Silvaplana (Corvatsch)
Freestyle
(half-pipe, slopestyle)
Gold Series
Gstaad – Les Diablerets Slopestyle Open
Samnaun
FIS & Open PSL
Laax
Junior Open (HP)
Sedrun
Junior FIS & Open SBX
Davos
CE & Open HP
Lenk
SBX Open
Grindelwald
Slopestyle Open
Lenzerheide
CE & Open PSL
Davos
Junior FIS & Open SBX
Lenk
CE SBX
12
S NOWACT I V E
D É C E M B R E 2013
29.03.2014
06.04.2014
11/12.04.2014
21/22.11.2013
14/15.12.2013
14/15.12.2013
11/12.01.2014
17–19.01.2014
01–02.02.2014
08/09.02.2014
15/16.02.2014
22./23.02.2014
22/23.03.2014
EVÉNEMENTS SILVER
Silver Series
Braunwald
Wildhaus
Amden
Mythenpark
Braunwald
Mürren
Flumserbergen
Bellwald
Buochs
Malbun
Bettmeralp
Riederalp
Big Air
LFC (SBS)
Slalom géant
Mythen Style Rookies (SBS)
SBX
White Style (BA)
Trickkiste
Tour valaisan (SBS)
Hill Jam (BA)
Slalom géant
Tour valaisan (QP)
Slalom géant
29.12.2013
25.01.2014
01.02.2014
16.02.2014
01.03.2014
08.03.2014
08.03.2014
09.03.2014
15.03.2014
15.03.2014
29.03.2014
30.03.2014
*des events plus grands, sur deux jours, avec des riders internationaux, où il est possible de
gagner plus de points.
13
| H E LV E T I A N O R D I C T R O P H Y
GRAND PRIX MIGROS |
INVITATION À TESTER DE NOUVELLES DISCIPLINES
Cet hiver précédant les Jeux Olympiques, les athlètes d’élite suisses ne seront pas les seuls à être
sollicités; les jeunes skieuses et skieurs pourront eux aussi bientôt montrer ce dont ils sont capables. Ils
s’affronteront lors du Grand Prix Migros – la série de courses nationale de Swiss-Ski - qui leur réserve un
programme varié, même en dehors de la piste.
> Texte: Petra Kropf
> Photos: alphafoto.com
LES COURE URS DU GRAN D P RIX
MIG R OS À L A TÉ L É V ISION
Et comme les jeunes stars du ski sont au centre
de la tournée du Grand Prix Migros, le nouveau
spot télévisé du Grand Prix Migros ne fait pas
exception. Aux meilleures heures d’audience,
les gagnants du concours photo du Grand Prix
Migros de la saison 2013 brillent à l’écran avec
leurs idées de positions typiques du skieur. Dès
mi-décembre, le spot sera diffusé sur RTS avant
et pendant les courses de Coupe du monde.
UNE CONSTANTE PRÉCIEUSE
L’Helvetia Nordic Trophy en est déjà à sa 19e édition. Il permet
aux meilleurs coureurs et sauteurs de la relève suisse de se
mesurer dans les disciplines du ski de fond, du saut à ski et du
combiné nordique, à quelques différences près.
> Texte: Fridolin Luchsinger
> Photo: Swiss-Ski
C
ontrairement aux fondeurs qui
doivent s’entraîner dans un tunnel
ou sur un glacier pendant l’été, les
sauteurs à ski – tout comme les coureurs
de combiné nordique, en partie – peuvent
exercer leur sport sans adaptations majeures. Une fois la piste arrosée et les tapis
nettoyés, plus rien ne les retient.
Envolées estivales. L’Helvetia Nordic Trophy s’est également adapté à ces particularités. Aujourd’hui, la série de compétitions destinée à la relève se compose de
cinq épreuves estivales de saut à ski et de
combiné nordique (hors Championnats
suisses) et de sept épreuves hivernales.
Marc Völz, responsable du NLZ et directeur des courses de l’HNT, tire un bilan
positif des compétitions estivales: «Toutes
les manifestations d’été ont pu avoir lieu
comme prévu, ce qui n’allait pas de soi.»
Interrogé sur son temps fort personnel,
il répond: «L’épreuve de saut à ski à Villach: car la plus grande série de compétitions nationales s’y est tenue pour la première fois dans le cadre du camp d’été.
Nous avons pu organiser une compétition
de saut sur chaque tremplin et une pour14
suite sur la nouvelle piste de ski à roulettes. Les enfants et les jeunes ont été mis
à l’épreuve et ont passé une journée de
compétition parfaite pour clôturer la semaine d’entraînement.» La saison hivernale des sauteurs à ski et des coureurs de
combiné nordique de l’Helvetia Nordic Trophy démarrera le 7 décembre à St-Moritz.
nales, ce que les organisateurs des
épreuves en question apprécient bien évidemment. Edi Zihlmann souligne que
l’Helvetia Nordic Trophy couvre une période très importante dans le développement des jeunes: «Quand on fait partie des
meilleurs entre 14 et 20 ans, on a de réelles
chances de continuer à compter parmi
l’élite à l’avenir.» Le vainqueur du classement général de ski de fond de l’Helvetia
Nordic Trophy 2001/2002, Dario Cologna,
ne dira certainement pas le contraire. <
CA LE N D RI E R 2 0 1 3 / 1 4
Les choses sérieuses commencent bientôt également pour les fondeurs. En hiver, les jeunes fondeurs reprendront eux
aussi leurs activités, bien que dans le cadre
de manifestations séparées. Le coup d’envoi de leur saison sera donné le 22 décembre à Kandersteg. Il est réjouissant
que la manifestation se soit établie après
presque 20 ans d’existence. Mais pour Edi
Zihlmann, chef de la relève Ski de fond,
l’Helvetia Nordic Trophy est bien plus
qu’une simple constante dans le calendrier des compétitions. «Son importance
réside dans le fait que les meilleurs coureurs du pays s’affrontent une fois par
mois afin de se comparer à leurs pairs.
Cette série de compétitions représente un
indicateur essentiel pour les jeunes et les
motive en même temps à se mesurer aux
meilleurs de toute la Suisse.» Il leur reste
malgré tout suffisamment de temps pour
participer aux courses de ski de fond régio-
S K I D E FO N D
Compétitions nationales
22.12.2013
Kandersteg, libre/
départ individuel
12.1.2014
Vue-des-Alpes, classique/
départ individuel
Championnats suisses des moins
de 14 et 16 ans
8.2.2014
Davos, libre/départ individuel
9.2.2014
Davos, classique/
course de relais
Helvetia Nordic Games
15.03.2014
Zuoz, animation
16.03.2014
Zuoz, classique/départ
en ligne
C O M P É T I T I O N S D E S A U T À S KI/
D E C O M B I NÉ N O RD I Q U E
7./8.12.2013 St-Moritz
11./12.1.2014 St-Moritz
25./26.1.2014 Les Tuffes (FRA)
15./16.2.2014 Hinterzarten (GER)
22./23.2.2014 Wildhaus
1./2.3.2014
Marbach
15./16.3.2014 Chaux Neuve (FRA)
D
e jeunes skieuses et skieurs âgés
entre 8 et 16 ans pourront bientôt
filer entre les portes et se mesurer
à des coureurs du même âge. Quant à la
Mini Race, elle sera de nouveau ouverte
aux enfants âgés entre 6 et 7 ans. Ils pourront découvrir le ski de compétition le long
de petits parcours sans la pression du
chronomètre et remporter leur première
médaille.
Et la bonne nouvelle: après la course, le
divertissement au Grand Prix Migros ne
s’arrête pas tout de suite. Le village des
sponsors dans l’aire d’arrivée propose
chaque année toutes sortes de jeux et de
concours, et les évènements parallèles
spéciaux offrent l’occasion de se défouler
à ceux qui n’en ont pas eu assez avec le ski.
C’est parti vers l’inconnu. Après leur
course, les jeunes skieuses et skieurs
auront l’occasion de s’essayer à de nouvelles disciplines dans le cadre des événements parallèles. Pour la première fois
cette année, ces derniers auront lieu au
terme de chaque course de sélection. A
Schönried, aux Diablerets et à Wildhaus,
S NOWACT I V E
D É C E M B R E 2013
tu peux essayer le saut à ski et faire tes
premières expériences sur un tremplin
préparé pour l’occasion. A Airolo et Davos,
tu as également la possibilité d’apprendre
les figures de freestyle en compagnie de
pros de la discipline, qui te donneront
également de précieux conseils. Un événement parallèle sur le thème du ski alpin
se déroulera dans tous les autres lieux de
la manifestation. Tu pourras y mettre ton
talent de skieur ou de skieuse à l’épreuve.
Inscription dès à présent pour le Grand
Prix Migros sur www.gp-migros.ch.
<
LES DAT ES 2014
Janvier
05.01.2014
12.01.2014
SA 18.01.2014
26.01.2014
Février
02.02.2014
09.02.2014
SA 15.02.2014
23.02.2014
Mars
02.03.2014
09.03.2014
16.03.2014
23.03.2014
SA 29.03.2014
Avril
05.–06.04.2014
Les Crosets
Schönried
Les Diablerets
Hoch-Ybrig
Wengen | Grindelwald
Davos
Klewenalp
Airolo
Adelboden
Savognin
Wildhaus
Lauchernalp [Lötschental]
Nendaz
FINALE à Arosa
Evènement parallèle: ski alpin
Evènement parallèle: saut à ski
Evènement parallèle: saut à ski
Evènement parallèle: ski alpin
Evènement parallèle: ski alpin
Evènement parallèle: freeski
Evènement parallèle: ski alpin
Evènement parallèle: freeski
Evènement parallèle: ski alpin
Evènement parallèle: ski alpin
Evènement parallèle: saut à ski
Evènement parallèle: ski alpin
Evènement parallèle: ski alpin
Migros sera présente une fois de plus au Grand Prix Migros en tant que sponsor principal et
sponsor en titre. Par ailleurs, la manifestation sera soutenue par les partenaires Viande Suisse,
Thomy et Vacances Migros, ainsi que par les fournisseurs Toko et Leki. Côté partenaires de ski,
les fabricants Nordica et Blizzard proposeront aux participants de tester leurs derniers modèles.
15
| COACHING INSIDE
COACHING INSIDE |
ENTRAÎNEMENT DE LA FORCE CHEZ
LES ENFANTS ET LES JEUNES?
BIEN SÛR!
> Texte: Ralf Roth, Universität Basel
> Photos: Universität Basel
Effet de l’entraînement sur l’enduranceforce des enfants
avec des exercices de
presse pectorale et
d’extension du genou.
14
12
Combien faut-il en faire? L’accroissement
même de la force chez les enfants et les
jeunes avec un entraînement de la force a
aussi été mis en doute. Les premières réflexions et études ont abouti à la conclusion que l’augmentation de la force était
faible, voire nulle, à cause du manque
Y a-t-il des doutes à ce sujet? Depuis plus
de 50 ans, le thème de l’entraînement de
la force chez les enfants et les jeunes a
souvent donné lieu à des controverses
parmi les enseignants, les entraîneurs et
les scientifiques. Notamment parce que
l’on pensait que l’appareil locomoteur était
moins résistant à la puberté. S’agit-il seulement d’une supposition ou de faits avérés qui s’appuient sur des études et des
recherches vérifiées?
Comme risques possibles, on mentionne la plupart du temps une lésion des
rainures liées à la croissance (endroit où
les os grandissent) ainsi qu’un impact
négatif sur le développement corporel
(croissance en longueur retardée). En fait,
jusqu’à présent, aucune étude parallèle ou
rétrospective de l’entraînement de la force
chez les enfants n’a pu en apporter la
preuve. Il s’avère plutôt que l’entraînement
de la force chez les enfants constitue une
mesure d’entraînement sûre à condition
qu’il soit surveillé et dirigé de manière
professionnelle (encadrement = un responsable pour 10 athlètes au max.). Si l’on
compare les taux de blessure pour 100
heures d’entraînement et de compétition,
la musculation et l’haltérophilie entraînent
par exemple beaucoup moins de blessures
(respectivement 0,012 et 0,0013) que l’athlétisme (0,03) ou le football (0,14).
Groupe de contrôle
élevée
Charge
/ peu de répétitions
Charge modérée
/ beaucoup de répétitions
8
6
4
2
Presse pectorale
d’hormones permettant d’augmenter la
masse musculaire (par ex.: testostérone).
Cette thèse est maintenant obsolète, car
la progression de la force peut aussi avoir
lieu grâce à des adaptations de la coordination (neuromusculaires).
Les études actuelles montrent désormais que l’entraînement de la force chez
les enfants génère une augmentation de la
force. Une durée d’entraînement de 8 à 12
semaines, avec 2 ou 3 entraînements de 30
à 45 minutes par semaine, s’est révélée
efficace. L’intensité est définie en fonction
de l’objectif, selon si l’on veut par exemple
améliorer la force maximale ou la forcevitesse. Des charges d’entraînement modérées, avec 13 à 15 répétitions au maximum, ont donné les meilleurs résultats
chez les enfants en termes d’augmenta-
tion de la force et de plaisir à s’entraîner
par rapport à des charges plus élevées et
moins de répétitions.
On constate que lors de l’évaluation
finale de l’effet de l’entraînement chez les
jeunes sportifs, il faut toujours tenir
compte du processus de croissance et de
développement concomitant. Les enfants
et les jeunes améliorent naturellement
leur force en grandissant, totalement indépendamment de l’entraînement de la
force. Il est donc difficile de distinguer la
réussite de l’entraînement proprement
dite de l’augmentation de la force due au
développement.
<
CON S EILS POUR LA PR AT IQUE
10
0
16
On comprend mieux ces chiffres lorsqu’on sait que dans le sport et le jeu au
quotidien (par ex.: sauter et sautiller), des
valeurs de force maximales de cinq à huit
fois le poids du corps sont atteintes. Cette
charge physique n’occasionne cependant
aucune blessure à elle seule. Bien au
contraire: il a même été prouvé que des
sauts réguliers, comme lors du saut à la
corde, avaient un effet positif sur la santé
des os.
Source: Faigenbaum et al. (1999)
T
our d’appui sur les barres avec impulsion pour la réalisation d‘un appui tendu renversé. Prise d’élan sur
tapis de gymnastique au sol, flic-flac et
salto arrière. Sprint au football, duel et
tir au but. Décollage avec le snowboard,
frontside 360 ou backside 540, puis réception. Tous ces mouvements ont un point
commun: sans force, rien ne va. Ce sont les
mouvements typiques que les enfants et
les jeunes veulent réaliser et maîtriser.
Pour relever ce défi, un développement de
la musculation important et rapide est
décisif.
Les enfants sont moins forts qu’en 1975.
Le fait est que le niveau de force physique
des enfants et des jeunes est en régression. L’une des raisons à cela est l’insuffisance d’activité physique au quotidien. On
s’en rend compte par exemple au travers
de la diminution de la performance en saut
en longueur chez les 6–17 ans: entre 1975
et 2000, les performances des garçons ont
baissé de 10%, celles des filles de 7%. En
même temps, on constate une augmentation de la fréquence des blessures. C’est le
revers de la médaille à notre façon de nous
déplacer aujourd’hui, de manière confortable et motorisée. Les mouvements
simples et quotidiens se perdent – et avec
eux d’importants stimuli d’entraînement.
Il faut alors se demander comment
combler les lacunes qui sont apparues:
comment faire remonter le niveau de musculation des 6–17 ans et, par conséquent,
augmenter leur performance et leur résistance? Ceci est particulièrement important car l’entraînement de la force peut
améliorer des capacités motrices spécifiques à une discipline sportive tout en
exerçant une influence positive sur le taux
de graisse corporelle et la fréquence des
blessures.
Répétitions avec test
de RM préalable
L’entraînement de la force chez
les enfants a longtemps été déconseillé. Désormais, diverses
études suggèrent que cette
mauvaise presse est injustifiée.
Vous découvrirez ci-après
pourquoi l’entraînement de la
force est aussi important chez
les enfants et comment bien
l’aborder.
Des besoins différents, un seul objectif.
Pour l’entraîneur, ce sont l’amélioration de
la performance attendue dans le domaine
de la force, puis la méthode d’un entraînement de force correspondant qui importent
en général. En revanche, pour le jeune
sportif, c’est le plaisir à faire les exercices
qui prime. Bien évidemment, accroître sa
performance physique l’intéresse aussi et
lui donne encore plus envie de s’entraîner.
Le test répété de la performance a donc
un double avantage: l’entraîneur reçoit un
feed-back sur l’efficacité de son entraînement et le jeune athlète sur ses progrès.
Les enfants et les jeunes qui ont
moins de trois mois d’expérience
d’entraînement de force régulier
sont considérés comme débutants. Ils devraient bouger des
charges d’une intensité maximale
de 50 à 70% du poids qu’ils
peuvent soulever qu’une seule
fois. Une à deux séries de 10 à 15
répétitions peuvent alors être effectuées. Il n’est pas recommandé
de réaliser plus de six exercices
différents et le temps de pause
entre les séries doit être supérieur à une minute. Idéalement,
l’entraînement a lieu deux à trois
fois par semaine, et pas deux
jours de suite afin de permettre
une récupération suffisante.
Les formes possibles d’entraînement de la force sont l’entraî-
nement sur machines, avec poids
libres, avec le propre poids du
corps ou des outils additionnels
comme les élastiques, la corde à
sauter, les caissons, etc. Chaque
forme a ses avantages et ses inconvénients et doit être choisie en
fonction de l’objectif et des possibilités.
Pour finir, remarquons que le
suivi continu par un préparateur
physique qualifié est décisif pour
la réussite de l’entraînement.
Avec les enfants et les jeunes, le
bon dosage du volume et de l’intensité dans un entraînement de
la force ciblé et ludique est primordial. Le plaisir est ainsi au
rendez-vous et plus rien ne fait
obstacle aux footeux.
Exemple d’un exercice complexe pour les jeunes
Envie d’autres idées d’exercices?
Le livre «Krafttraining mit Kindern
und Jugendlichen – Praktische
Umsetzung und theoretische
Grundlagen» (l’entraînement de la
force chez les enfants et les jeunes:
mise en pratique et bases théoriques) (PRAXISideen volume 58)
allie connaissances théoriques et
conseils pratiques. Il fait la part
belle à la représentation et la description de multiples exemples
d’exercices pour un entraînement
de la force sur des machines, avec
des haltères, des outils additionnels, le propre poids du corps et
pour un entraînement de la force
de saut. L’ouvrage aide ainsi les
enseignants, les préparateurs physiques et les entraîneurs à mettre
en place de manière sûre et efficace un entraînement de la force
ciblé pour les enfants et les jeunes.
Position d’arrivée
Extension du genou
S NOWACT I V E
D É C E M B R E 2013
2013
Format DIN A5
192 pages
ISBN 978-3-7780-2581-9
Position de départ
Positionnement
> Position de départ: pieds un peu
plus écartés que la largeur des
hanches, genoux fléchis.
> La barre d’haltérophilie n’est
pourvue de poids que dans sa
partie supérieure. Les deux
mains l’entourent à la hauteur
du sternum.
> Les épaules sont décontractées
et relâchées, les coudes tournés vers l’extérieur.
> La barre peut être fixée en bas
pour empêcher le glissement
latéral (par ex. contre un disque
d’haltères lourd).
Exécution
> La barre est contrôlée et n’est
basculée sur le côté que par
une rotation du tronc (pas de la
hanche).
> Revenir dans la position de
départ en tournant lentement
depuis la position finale.
Muscles
> Muscles abdominaux
> Erecteurs de la colonne vertébrale
Remarques
> Les muscles abdominaux sont
tendus!
> Faire attention au risque de lordose.
> Tenir compte de l’orientation du
bassin.
> L’exercice est exigeant sur le
plan de la coordination et devrait être mis en place lentement afin de ne pas provoquer
une surcharge de la colonne
vertébrale.
17
| OFFRE POUR LES MEMBRES
TRADITIONNELLE JOURNÉE DE REMISE DES TENUES À DÜBENDORF |
2 POUR 1: LE DOUBLE DE PLAISIR DANS
LA NEIGE POUR LA MOITIÉ DU PRIX!
Cet hiver encore, à l’achat d’une
carte journalière adulte, les
membres de Swiss-Ski recevront
une seconde carte gratuite valable le même jour dans divers
domaines skiables. Comment en
bénéficier? Il suffit de présenter à
la caisse sa carte de membre et le
bon correspondant de la brochure
destinée aux membres de SwissSki et hop sur les pistes!
SÖRENBERG
BERGBAHNEN
Petit brin de causette entre le skieur de fond Curdin Perl et le skieur alpin Sandro Viletta (à gauche). Dominique Gisin équipée de la tête aux
pieds avec les vêtements de la nouvelle saison. Odlo dispose d’un ambassadeur de premier plan en la personne de Dario Cologna (à droite).
E NTLE BUCH LU Z E R N
BIEN ÉQUIPÉS POUR L’HIVER
Cela s’est passé début octobre: tous les athlètes de cadres et les entraîneurs ainsi que les coaches
et les officiels issus du domaine du ski alpin et des disciplines nordiques se sont retrouvés au Air Force
Center de Dübendorf afin de retirer l’équipement pour le prochain hiver à l’occasion de la journée
de remise des tenues de Swiss-Ski.
> Texte: Petra Kropf
> Illustration: teil.ch
> Texte: Anita Suter
> Photos: freshfocus, Swiss-Ski, Ldd.
Vous pouvez en profiter dans les stations suivantes:
Davos Klosters Mountains
L’action 2 pour 1 est valable du
15.11.2013 au 27.4.2014 pour les
cartes journalières régionales des
Davos Klosters Mountains.
Attention: valable du lundi au
vendredi, sauf période Noël/
nouvel an (du 25.12.2013 au
5.1.2013).
www.wiriehorn.ch
Ski Arena Andermatt-Sedrun
www.davos.ch/bergbahnen
Savognin Bergbahnen
www.skiarena.ch
St. Moritz Engadin Mountains
www.savognin.ch
Bergbahnen Sörenberg
www.mountains.ch
L’action 2 pour 1 est valable
durant toute la saison d’hiver
2013/2014.
www.soerenberg.ch
Grächen St. Niklaus
L’action 2 pour 1 est valable
durant toute la saison d’hiver
2013/2014, à l’exception
de la période du 24.12.2013
au 6.1.2014.
www.graechen.ch
C
ette année encore, les fournisseurs
d’équipement du Swiss Ski Pool ont
eu fort à faire. Descente, Odlo, Adidas, Löffler, Reusch et XSocks ont distribué à eux seuls plus de 15 000 articles aux
quelque 160 entraîneurs et membres
des cadres alpins et 120 entraîneurs et
le prochain hiver car il est important de
bien poser les jalons dans ce domaine
également.
Odlo était bien représenté. Le spécialiste en vêtements de sports est le leader
européen dans le segment des sous-vêtements de sport fonctionnels et le fournisseur du cadre nordique de Swiss-Ski
depuis 2010. Le contrat entre Odlo et
Swiss-Ski vient d’être prolongé jusqu’en
2018.
<
IN T ER VIEW DE M AT T EO T WER EN BOLD, R ES PON S ABLE DES R ELAT IONS PUBLIQ UES D’ ODLO
«Nous encourageons ainsi également la relève, nos stars de demain»
L’action 2 pour 1 est valable
durant toute la saison d’hiver
2013/2014.
E NTLE BUCH LU Z E R N
18
L’action 2 pour 1 est valable
durant toute la saison d’hiver
2013/2014.
L’action 2 pour 1 est valable
durant toute la saison d’hiver
2013/2014.
L’action 2 pour 1 est valable pour
toute la saison 2013/2014, sauf la
haute-saison du 21.12.2013 au
5.1.2014 et du 1er au 28.2.2014.
SÖRENBERG
BERGBAHNEN
Wiriehornbahnen AG
membres des cadres nordiques. La journée de remise des tenues est une des rares
occasions, avec la journée de prise de
mesures organisée au printemps, où toute
la famille de Swiss-Ski, ski alpin et ski
nordique confondus, est réunie. Il est donc
logique que beaucoup en profitent pour
discuter ensemble et boire un café, quels
que soient leurs cadres et leurs disciplines. Toutefois, il s’agissait surtout de
prendre possession de l’équipement pour
Alpes Vaudoises
L’action 2 pour 1 est valable
pendant toute la saison d’hiver
2013/2014, à l’exception de la
période du 21.12.2013 au 5.1.2014
et du 1er au 28.2.2014.
Attention: l’offre n’est pas valable
sur les installations du Glacier
3000.
www.alpes-vaudoises.ch
*Les membres individuels reçoivent la brochure destinée aux membres
directement de Swiss-Ski, les membres de club via leur ski-club. Si vous
n’êtes pas encore membre de Swiss-Ski et que vous aimeriez profiter de
l’action 2 pour 1 ainsi que d’autres super offres, devenez membre sur
www.swiss-ski.ch/fr/membres/devenez-membre.
Matteo Twerenbold, la collaboration entre
Odlo et Swiss-Ski prend une nouvelle dimension avec cette prolongation de contrat. Pouvez-nous nous expliquer brièvement ce qu’implique cette collaboration?
Notre collaboration actuelle avec Swiss-Ski
n’est pas seulement prolongée, elle est aussi
élargie. A partir de la prochaine saison de ski,
nous soutiendrons en plus les manifestations
de sports de loisirs et de la relève comme les
Swisscom Nordic Days, le Dario Cologna Fun
Parcours et le RUAG Kids Trophy.
Qu’est ce qui a motivé Odlo à accroître son
engagement?
La durabilité est une motivation centrale. Le
partenariat entre Swiss-Ski et Odlo fonctionne
bien depuis longtemps, c’est un facteur important pour l’accroissement de notre engagement. Notre histoire a également joué un rôle
car Odlo est lié aux disciplines nordiques depuis
sa fondation. Notre entreprise a lancé sur le
marché la première combinaison de ski de fond
entièrement synthétique et marqué ainsi le
marché des vêtements de sport. Le ski de fond
S NOWACT I V E
D É C E M B R E 2013
est à la mode en Suisse et notre engagement a
évidemment un effet positif sur le marché
suisse.
Odlo dispose d’un ambassadeur de premier
plan en la personne de Dario Cologna. Comment se passe votre collaboration?
Dario Cologna est l’ambassadeur de la marque
Odlo depuis 2010 déjà, mais depuis cette année,
il met en avant nos tenues de loisirs en plus de
nos équipements de compétition. Dario est
impliqué dans le développement des produits
depuis le début de notre partenariat et a donc
beaucoup participé au perfectionnement de sa
nouvelle combinaison de course.
En matière de technique, Odlo profite donc
également de la collaboration avec les athlètes . . .
Les vêtements devant répondre à des exigences
extrêmement élevées afin d’être utilisés de
manière optimale dans le sport de haut niveau,
les athlètes nous donnent des idées importantes qui aident nos équipes de développement. Nous amenons ainsi le confort et la
fonctionnalité des
produits à un niveau
encore plus élevé.
Les feed-back des
professionnels enrichissent
notre
long et grand savoir-faire et profitent également à nos consommateurs finaux qui peuvent compter sur des
produits de grande qualité.
Désormais, Odlo soutient également des projets de sports de loisirs de Swiss-Ski, ce qui
n’est pas évident d’autant plus que ces projets
sont moins prestigieux que le très médiatique
sport de compétition et ses sportifs d’élite . . .
La collaboration avec les athlètes de Swiss-Ski
est importante pour le développement de nos
produits et nous bénéficions il est vrai du prestige des stars du ski. Notre engagement vise
non seulement à atteindre les sportifs d’élite
mais aussi les sportifs amateurs. Nous encourageons ainsi également la relève, nos stars de
demain.
19
| AGENDA
EN BREF |
COUR S ES DE COU PE D U M O N D E
13–15 décembre
Coupe du monde FIS de ski de fond
à Davos: Davos Nordic
Davos Nordic pour la seconde fois:
après que la Coupe du monde de ski de
fond a fait une halte à Davos en février
2013, ce grand évènement aura de nouveau lieu pour la nouvelle saison à la
«date habituelle» en décembre. La 41e
édition du Davos Nordic promet des performances sportives de haut niveau, de
nombreux spectateurs et une ambiance
de fête populaire dans le stade de Bünda! La tenue prochaine des Jeux Olympiques laisse penser que de nombreux
athlètes de l’élite feront le voyage jusqu’à Landwassertal et profiteront du
Davos Nordic pour tester leur forme
physique avant Sotchi. Lors du départ
individuel, les concurrents s’affronteront sur un parcours similaire à celui
d’Evi Kratzer, de Thomas Wassberg et
de Björn Daehlie à l’époque. Un vent de
nostalgie soufflera donc sur les infrastructures modernes. Le stade est
confortable et facile d’accès en transports publics. Dans le canton des Grisons, les spectateurs utilisant les transports publics pour se rendre à la
manifestation pourront bénéficier de
l’action de la RhB qui propose un billet
aller-retour au prix d’un aller simple!
www.davosnordic.ch (en allemand) ou
www.facebook.com/davosnordic
Programme:
Vendredi 13 décembre
dès 18h30:
cérémonie d’ouverture et remise des
dossards aux leaders de la Coupe du
monde FIS et aux athlètes de Swiss-Ski
Samedi 14 décembre
9h15:
Coupe du monde FIS hommes – 30 km
– technique libre – départ individuel
12h30:
Coupe du monde FIS dames – 15 km –
technique libre – départ individuel
14h15:
Kids-Event avec Björn Daehlie
15h30:
sprint par équipe Hofmänner – sur le
parcours de sprint original de la Coupe
du monde FIS
Dimanche 15 décembre
14–15 décembre:
Coupe du monde de ski alpin Audi FIS
à St-Moritz
Mi-décembre, les meilleures skieuses
du monde entier s’affronteront une nouvelle fois sur les pistes de Corviglia à
St-Moritz à l’occasion de la Coupe du
monde de ski alpin FIS. Au programme
des 14 et 15 décembre 2013 figurent un
super-G et un slalom géant. Les spectateurs qui ne veulent pas rater le spectacle trouveront de la place le long des
pistes et sur les tribunes dans l’arène de
ski de Salastrains. Outre les compétitions sur la montagne, de nombreux
évènements, tels que les tirages au sort
des dossards et toutes les remises des
prix, auront lieu dans la zone piétonne
au cœur de St-Moritz. .
21–22 décembre:
Coupe du monde de saut à ski FIS
à Engelberg
Le saut à ski à Engelberg est une vraie
tradition. Le week-end des 21 et 22 décembre 2013, les meilleurs sauteurs
à ski du monde s’élanceront du plus
grand tremplin naturel au monde. Le
village monastique au pied du Titlis se
prépare cette année encore minutieusement pour la plus grande manifestation
de sport d’hiver de Suisse centrale. Le
saut à ski à Engelberg est un point particulièrement fort pour les fans également. Et pour les athlètes de Swiss-Ski,
la compétition à domicile à Engelberg
signifie à chaque fois le premier temps
fort de la saison. Des compétitions passionnantes sont dans tous les cas garanties. Les personnes qui souhaitent
côtoyer de près les stars du saut à ski
prendront de préférence le train. La
gare d’Engelberg se trouve à quatre
minutes à pied du stade de saut à ski qui
attend les fans avec un programme de
divertissement varié.
Audi Snowboard Series
L’hiver approche à grands pas ainsi que
la saison de compétition pour toutes les
snowboardeuses et tous les snowboardeurs de Suisse. Dès fin novembre, les
meilleurs snowboardeurs de la relève
d’Europe et tous les coureurs amateurs
de Suisse s’affronteront à l’occasion de
l’Audi Snowboard Series. Vérifiez dès
maintenant les dates sur audisnowboardseries.ch et inscrivez-vous pour les
manifestations de votre choix!
21–22 novembre:
Slopestyle Open Glacier 3000
14–15 novembre:
Junior Open Laax
14–15 décembre:
FIS + Open PSL Samnaun
Audi Skicross Tour
Swiss Skicross Kids Tour
Audi Skicross Parks
Depuis le lancement du Skicross Tour il
y a cinq ans, la série de courses s’est
imposée comme indicateur essentiel au
niveau international, aussi bien pour
l’élite du skicross que pour les amateurs.
La tournée est accompagnée des Skicross Parcs. Il s’agit de cours de skicross
fixes qui ont lieu dans dix stations de ski
différentes. La Swiss Skicross Kids Tour,
série de compétitions pour les enfants,
aura également lieu pour la troisième
fois. Pour toutes informations et inscriptions: www.audiskicross.ch
Le premier évènement de l’Audi Skicross Tour aura lieu en janvier.
Swiss Skicross Kids Tour
21 décembre:
Meiringen
29 décembre:
Lenk
Audi Skicross Parks:
Adelboden:
téléski Aebi-Sillerenbühl
Grindelwald First:
téléski Schilt
Hoch-Ybrig:
téléski Sternen
Lenk Betelberg:
téléski Hasler
Lenzerheide:
Alp Stätz
Meiringen:
téléski Mägisalp
Melchsee-Frutt:
téléski Erzegg
Nendaz:
Alpage
Verbier:
nouveau
Villars:
Grand-Chamossaire/piste Fanny Smith
Oerlikon Swiss Cup
L’Oerlikon Swiss Cup est un classement
spécial pour les athlètes de ski alpin
juniors. Plusieurs courses Oerlikon FIS
déterminées à l’avance comptent pour
le classement général et ont toutes lieu
en Suisse. Au printemps, ce classement
sert de base pour les sélections dans les
différentes équipes de la relève de
Swiss-Ski.
18–20 décembre:
Coupe d’Europe filles à St-Moritz
Vendredi 20 décembre 2013
11h45:
Coupe du monde FIS dames et
hommes – sprint F – finale
12h45:
saut d’essai
Samedi 21 décembre 2013
13h45:
1re manche
suivie de la finale
Dimanche 22 décembre 2013
12h15:
qualifications
14h00:
1re manche
suivie de la finale
15 décembre:
Rivella Family Contest – évènement
d’ouverture à Flumserberg
Helvetia Nordic Trophy
L’Helvetia Nordic Trophy est la plus
grande série de compétitions destinée
à la relève suisse dans les disciplines
nordiques. Cette série offre aux enfants et aux jeunes âgés entre 6 et 16
ans la possibilité de s’affronter dans
les disciplines de ski de fond, de saut
à ski et de combiné nordique.
7–8 décembre:
coup d’envoi pour les sauteurs à ski:
St-Moritz
22 décembre:
coup d’envoi pour les fondeurs:
Kandersteg (technique libre/départ
individuel)
RUAG Swiss-Cup
La RUAG Swiss Cup est la série de
compétitions nationale pour les biathlètes.
7–8 décembre:
Lantsch/Lenz
12h00:
entraînement officiel (2 manches)
14h00:
qualifications
Rivella Family Contest
Lors du Rivella Family Contest, trois à
cinq membres d’une famille partent
ensemble à l’assaut d’un parcours de
course très simple que ce soit à skis
ou en snowboard. La condition pour
participer est que chaque équipe
compte au maximum deux adultes
(parents, grands-parents, tante/oncle
ou parrain/marraine) et au moins un
enfant né en 2000 ou après. La première édition des 27 Rivella Family
Contests aura lieu à Flumserberg.
Coupe Jeunesse Ochsner Sport
Lors de la Coupe Jeunesse Ochsner
Sport, la série de courses nationale de
ski alpin pour les jeunes de moins de 16
ans, les meilleurs coureurs de la relève
âgés de moins de 16 ans s’affrontent sur
huit week-ends de courses avec des
concurrents de même âge. La compétition permet de désigner les meilleurs
skieurs de la relève du pays.
Une portion de chance devrait définitivement être de son côté cet
hiver: la championne du monde
juniors de freeski Nina Ragettli
démarre la saison olympique avec
un porte
porte-bonheur bien à elle.
S KI DE FOND:
DEVIENS UN
«S WISS LOPPET M EMBER »!
SNOWE V E NTS.CH:
L A NOUV E L L E AP P LICATION
DE S SP ORTS D’HIV E R
La saison prochaine, c’est un défi
tout à fait particulier qui attend les
coureuses et coureurs de la Swiss
Loppet. Les coureurs qui parcourront en un même hiver les 297,5
kilomètres de distance totale des
dix courses de ski de fond les plus
longues de Suisse pourront obtenir
le statut de «Swiss Loppet Gold
Member» et entreront ainsi dans
un cercle très élitaire. Ceux pour
qui cet objectif est trop ambitieux
peuvent se rabattre sur une variante allégée et disputer les
courses de la série sur trois ans.
Cela suffit aussi pour obtenir la
distinction de «Swiss Loppet
Member». Pour se lancer dans ce
projet, il faut simplement être en
possession du passeport de la
Swiss Loppet qui peut être obtenu
lors de la remise des dossards ou
auprès de Swiss-Ski en écrivant à
[email protected].
La nouvelle application des sports
de loisirs de Swiss-Ski sort tout
juste pour le début de la saison.
Elle permet d’avoir un aperçu de la
large palette d’offres liées aux
sports de neige de Swiss-Ski et de
s’inscrire directement à la manifestation de son choix! Une journée
de ski en famille? Une compétition
pour jeunes snowboardeurs? Une
course de ski de fond pour tous?
Ici, tout y est. Et pour ceux qui préféreraient consulter le tout sur leur
écran d’ordinateur, le nouveau
calendrier des sports de loisirs est
également disponible à l’adresse
suivante: www.snowevents.ch.
IT ’ S A CON T ES T : L’APPL ICAT ION DE MAR C BER T HOD
ET DE S ANDR O VIL ET TA
RUAG Kids-Trophy
Le RUAG Kids Trophy est la série destinée à la relève pour les jeunes biathlètes des catégories M10 à M16. Les
exercices de tir sont effectués avec
des carabines à air comprimé que les
jeunes ne doivent pas porter sur eux.
7–8 décembre:
Lantsch/Lenz
21 décembre:
Kandersteg
21–22 décembre:
coup d’envoi de la Coupe Jeunesse
Ochsner Sport à Grimentz/Zinal
(compétition comparative nationale
de slalom)
S NOWACT I V E
L A P HOTO DU MOIS
Deux membres de la famille de
Swiss-Ski ont été distingués lors
de la remise des «Swiss Olympic
Coach Awards». Karl Frehsner, qui
a marqué le ski alpin suisse pendant des décennies, a reçu le Lifetime Award. Urs Lehman, qui a
lui-même été à l’école de «Karl,
l’homme de fer» pendant sa carrière sportive, a prononcé le discours d’éloges.
L’entraîneur national de biathlon Markus Segessenmann a reçu
le prix de meilleur entraîneur de la
relève pour une discipline sportive
en individuel. Ces deux distinctions
restent dans les rangs de SwissSki. L’année dernière, Edi Zihlmann, responsable de la relève du
ski de fond, avait été distingué.
5 décembre:
coup d’envoi de l’Oerlikon Swiss Cup
à Laax (avec un slalom géant
hommes, cat. M21)
Programme:
09h45:
Coupe du monde FIS dames et
hommes – sprint F – prologue
20
«S WISS OLYMPIC COACH
AWAR DS »:
KAR L FR EHS NER ET
MAR KUS S EG ESS EN MAN N
DIS T IN G UÉS
C O U RS E S S W I SS - S K I
D É C E M B R E 2013
It’s a contest – ce
n’est pas le cas uniquement dans le ski
de compétition, mais
également en dehors des pistes.
C’est aussi ce que se sont dits les
skieurs Marc Berthod et Sandro
Viletta avant de mettre sur pied
sans hésiter une application pour
smartphone. «It’s a Contest» permet aux amis, aux clubs ou simplement aux passionnés d’entrer
leurs résultats, que ce soit pour du
football, du jass, des concours de
nourriture, d’apnée ou de bras de
ACTION OCHSNE R SP ORT:
20% DE RAB AIS P OUR LES
ME MB RE S DE SWISS- SKI
fer, et de se mesurer ainsi les uns
aux autres. L’application existe
pour iPhone et Android. Informations et liens de téléchargement
sur www.its-a-contest.com.
Les membres de Swiss-Ski profitent encore jusqu’au 24 novembre
de l’action annuelle des 20% chez
Ochsner Sport! L’offre est valable
sur l’ensemble de l’assortiment
dans toutes les filiales Ochsner
Sport uniquement sur présentation de la carte de membre SwissSki. Le rabais n’est pas cumulable
et n’est valable ni pour la location
de skis ou de snowboard ni pour
l’achat de cartes cadeaux.
21
PORTRAIT
PORTRAIT
REINI REGLI
T R AVA I L L E U R E T S T R AT È G E D I S C R E T
Il fait partie de ceux qui représentent un coup de chance pour toute Fédération sportive. Un homme qui
travaille dur à l’arrière-plan tout en ne perdant pas l’essentiel de vue – un stratège qui ne rechigne pas à
mettre la main à la pâte. Reini Regli, avec Peter Barandun l’un des derniers membres élus au Présidium
de Swiss-Ski, connait le sport du ski sous toutes ses facettes.
> Texte: Richard Hegglin
> Photo: Swiss-Ski
R
eini Regli (59) ne cherche pas à être
sous les projecteurs. Lorsque, l’hiver dernier, la plupart de ses collègues étaient au mondial de ski alpin à
Schladming, lui alla rendre visite aux athlètes de ski nordique à Val di Fiemme puis
se rendit à Obertilliach au mondial de
biathlon juniors. Et alors que Swiss-Ski se
réjouissait du triomphe de Lara Gut à Sölden, lui était dans le Kaunertal pour l’entraînement de «sa» SSW, l’association de
ski Sarganserland-Walensee, la plus petite association régionale de Swiss-Ski
qu’il préside depuis 13 ans.
«Deux cœurs battent dans ma poitrine», dit Regli, «pour moi le ski alpin est
très important, mais aussi le ski de fond
et le biathlon. Je tente de représenter au
mieux ces deux secteurs au sein du Présidium.» D’autant que son frère Markus est
le chef des biathlètes.
De beaux résultats grâce à un grand engagement. Il «investit» environ 800 heures
dans l’association SSW, ce qui correspond
à près de 100 jours de travail. A cela
s’ajoutent environ 40 jours pour Swiss-Ski,
comme l’avait estimé son prédécesseur
Roger Fehr dont il a repris le poste de représentant de l’interrégion Est. «Si tu fais
quelque chose, fais-le bien», lui martelait
jadis son père.
Peut-être qu’indirectement, son père
– ancien appointé au corps des gardesfortification à Andermatt – a influencé sa
voie professionnelle. Après un apprentissage d’ajusteur-mécanicien chez Brown
Boveri à Oerlikon (l’actuelle ABB) ainsi
qu’un perfectionnement en tant que technico-commercial, il a embrassé une carrière d’officier dans l’armée qui a mené
l’Uranais dans l’Oberland saint-gallois (à
Vilters). Durant sept ans et demi il a commandé l’école de recrue de Mels en tant
que colonel.
Il y a un an et demi il est parti en préretraite, terme militaire pour retraite anticipée – ce qui a finalement muté en changement d’emploi. Quasiment de militaire de
carrière à fonctionnaire de carrière (non
rémunéré). Le fait que des résultats s’obtiennent à renfort d’engagement et de per-
sévérance, Regli l’a prouvé avec son association régionale. «En 2011, douze athlètes
de la SSW, hommes et femmes, faisaient
partie d’un cadre Swiss-Ski, rien que pour
le secteur alpin», dit Regli non sans fierté,
après que durant des années la SSW n’était
plus représentée en Coupe du monde.
Patrick Küng, le champion du monde junior Ralph Weber et Rahel Kopp qui a récemment fait son début en Coupe du
monde à Sölden sont les porte-étendards.
Mais le secteur ski de fond avec le membre
de l’équipe nationale Remo Fischer et les
frères Jäger ainsi que le secteur snowboard avec Julie Zogg et Jérom Lymann ne
sont pas en reste. Et avec «Maite» Nadig
en tant qu’entraîneuse et Vreni Schneider
en tant que «marraine», deux anciennes
médaillées olympiques s’engagent activement pour la SSW.
Exemplaire et passionné. «Dans notre
association, nous avons pour habitude de
dire: la discipline est la garantie du succès», dit Regli. «Je suis d’avis que les
jeunes se sentent bien dans ce cadre,
lorsqu’on leur pose certaines limites. La
condition est toutefois de donner l’exemple
soi-même et de rester conséquent. On ne
peut pas fermer un œil aujourd’hui et intervenir sévèrement le lendemain.»
Pour lui, un facteur tout aussi important
est la passion: «Avec Thomas Nadig, le
frère de Maite qui pour moi est l’un des
meilleurs entraîneurs au monde bien qu’il
n’ait jamais travaillé en Coupe du monde,
Maite elle-même, Erwin Cavegn ou encore
le jeune Andy Nadig, la SSW possède des
entraîneurs entièrement dévoués à la
tâche. Ils travaillent sept jours sur sept, si
nécessaire 24 heures sur 24. Mais ils le
font avec passion.» Une approche dont il
déplore parfois l’absence parmi les entraîneurs de Coupe du monde. «Pour être
meilleur que les autres, l’on doit travailler
plus durement et de manière plus intense.»
En ce qui concerne les cadres, il a une
opinion différentiée: «C’est une fonction
que l’on ne peut apprendre que partiellement. Soit l’on possède les qualités requises, soit l’on ne les possède pas. C’est
Reini Regli:
«Si tu fais quelque chose,
fais-le bien.»
22
SN OWACTIVE
DÉ C E M B R E 2013
S NOWACT I V E
D É C E M B R E 2013
comme pour les entraîneurs.» Une affirmation osée? «Je veux parler des bons
entraîneurs. Cela doit être inné. Bien sûr
l’on peut acquérir certaines compétences,
mais si tu n’as pas une personnalité de
meneur, même un bon bagage de savoir
ne t’aidera pas.»
Principe de rotation pour les entraîneurs. Selon lui, les meilleurs entraîneurs
devraient être auprès de la relève: «La
base pour de futurs succès s’élabore
jusqu’à l’âge de la puberté.» C’est pourquoi Regli rêve d’un principe de rotation:
«Pour moi, Franz Heinzer, Maite Nadig,
Erwin Cavegn mais aussi Reto Schläppi
font figure d’exemple. De la Coupe du
monde, ils sont retournés en Coupe d’Europe ou encore plus loin à la base. Un entraîneur devrait faire ses classes en passant par les ski-clubs, les associations
régionales puis par un CNP pour se hisser
tout en haut, mais aussi y retourner, sans
perte de gain. Je fais également partie du
Conseil du Centre de Performance Est.
Chaque année nous devons craindre que
Swiss-Ski appelle l’un ou l’autre de nos
entraîneurs et que nous devions à nouveau
rechercher un remplaçant. C’est pourquoi,
jusqu’au niveau CNP, les entraîneurs devraient être engagés par la Fédération.
Cela aiderait également à rendre les
choses plus transparentes.»
Regli est pour «une rémunération en
fonction des performances. Dans un contrat de rémunération, des buts clairs seraient fixés. Un exemple: un entraîneur a
six skieurs sous sa coupe. Quatre d’entre
eux pourraient arriver à se placer parmi
les dix premiers jusqu’à la fin de la saison.
C’est le but à atteindre. Ainsi l’on ne peut
plus toujours être aux petits soins pour
le meilleur du moment. L’entraîneur est
alors forcé de s’occuper de tous ses protégés. Nous perdons trop de jeunes athlètes
en cours de route, le taux de ‹drop-out› est
trop élevé.»
«Nous posons les jalons pour les jeunes
à l’âge de 15 ans déjà», explique Regli,
«mais nous ne savons jamais vraiment si
nous avons sélectionné les bons. Ainsi par
exemple, la débutante en Coupe du monde
Rahel Kopp n’a pas intégré un cadre SwissSki par la voie directe. Même une Vreni
Schneider ou une Sonja Nef – tout de
même les meilleures skieuses des deux
dernières décennies – n’étaient pas parvenues jadis à intégrer un cadre par la voie
directe.» Reini Regli sait de quoi il parle, il
connait le sport du ski de A à Z et semble
aussi en mesure d’exprimer son opinion au
plus haut niveau.
<
23
T H È M E P R I N C I PA L
T H È M E P R I N C I PA L
Peter Jud, directeur
de Schöffel Suisse SA
porte: veste Tyson et
en dessous le modèle
Patric.
QUAND LE TRAVAIL
DEVIENT PHILOSOPHIE
Schöffel, ce sont des vêtements de ski, une marque outdoor – mais c’est avant
tout un nom qui oblige. Plus de 200 ans après sa fondation, l’entreprise de
textiles allemande reste une entreprise familiale. En Suisse, Schöffel fait
partie des leaders dans le secteur des vêtements de sports d’hiver.
> Texte: Joseph Weibel
> Photos: Erik Vogelsang
24
SN OWACTIVE
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T H È M E P R I N C I PA L
T H È M E P R I N C I PA L
sa philosophie de vie. L’on rencontre rarement chez un homme une telle énergie
positive.
Il n’y a pas de mauvais moment. Le moment est toujours mal choisi, dit un adage.
C’est parfois le cas en effet. Lorsque Peter
Jud rejoignit la maison Schöffel en 2008, la
crise économique battait son plein. Mais il
ne voulait pas se résigner à subir le destin.
«C
e serait vraiment extraordinaire», dit Peter Jud en pensant à des chutes de neige
imprévues à fin juin. Mais qui donc peut
espérer une chose pareille? A vrai dire
personne. Fin juin, c’est la période où les
vacanciers partent à l’assaut des plages.
D’ordinaire, Peter Jud pense la même
chose. Seulement voilà, nous avions
conclu avec le directeur de Schöffel Suisse
de faire une session photos sur le thème
des vêtements de sports d’hiver avec son
équipe. Sur le Säntis en Appenzell, à 2500
mètres d’altitude. Mais même à cette altitude, il n’y a habituellement plus de neige
à fin juin. En temps normal.
«C’est incroyable.» Le 25 juin, le Säntis,
plus haute montagne du massif de l’Alpstein et sa station avec vue sur six pays
différents se présente effectivement sous
un manteau blanc, comme s’il n’y avait pas
eu de fonte des neiges cette année. On se
croirait en plein hiver. Le paysage est recouvert d’une couche d’environ 20 cm de
neige. «C’est vraiment incroyable», s’ex-
clame Peter Jud devant ce spectacle. Et les
mannequins de Schöffel Suisse, hommes
et femmes, sont heureux de pouvoir poser
en vêtements d’hiver pour le photographe
sans devoir transpirer. Plus tard sur la
Schwägalp, à 1350 mètres, le temps est un
peu moins hivernal mais il fait encore trop
froid pour la saison. Un peu à l’image des
premiers mois du printemps de cette année 2013 en général.
Il vit la marque. Changement de coulisse.
Il y a quelques semaines, après un été qui
s’est tout de même décidé à montrer le
bout de son nez, nous avons rencontré à
nouveau Peter Jud. Sur terrain neutre en
plaine. Il ne pense plus à cette journée
hivernale mémorable en début d’été sur le
Säntis mais se réjouit plutôt à l’approche
du nouvel hiver. La nouvelle collection
complète est déjà distribuée et attend la
clientèle dans les magasins de sport spécialisés. Peter Jud feuillette dans le catalogue d’hiver, édition 2013/14. Il le fait avec
enthousiasme et l’on sent qu’il vit la
marque, qu’il est à 100% derrière elle.
Sa biographie est différente. Le vendeur
d’articles de sport diplômé a été professeur de sports de neige durant une décennie, dont quatre ans en Nouvelle-Zélande.
Puis il a atterri à la manufacture de chaussures suisse Raichle. Sa station suivante
fut la maison Sport Concept (vêtements
SOS). Après Raichle il s’était posé la question: qu’est-ce qui me motive le plus, le
matériel lourd ou le textile? Son choix s’est
porté sur la deuxième option. Egalement
durant son époque chez Salomon. Là,
après un court détour par le secteur hardware du fabricant français, il fut nommé
responsable de l’ensemble du secteur textiles pour la Suisse, l’Allemagne et l’Autriche. Et à nouveau il s’est vu confronté à
une question de principe: devait-il opter
pour une entreprise guidée par l’actionnariat ou plutôt pour une entreprise familiale? «C’est ainsi que j’ai atterri chez
Schöffel Suisse», dit Peter Jud en souriant.
Un sourire qui se termine par un éclat de
rire; comme plusieurs fois durant notre
entretien. C’est presque un signe distinctif
chez Peter Jud. Ce rire reflète avant tout
Nadine Waldburger,
Customer Care, porte:
Loft Hoody L et blouse
Tanja.
26
SN OWACT IVE
DÉ C E M B R E 2013
également l’année où l’on reprochait à
Schöffel le fait que sa production ne soit
pas assez axée sur la durabilité. «Pourtant
Schöffel mettait un point d’honneur particulier à une production équitable.» Seulement personne ne semblait le savoir. Agis
bien et parles-en. Cinq ans plus tard, la
marque Schöffel est considérée comme un
exemple en la matière et fait partie de la
Fair Wear Foundation, une organisation
INT ER VIEW AVEC PET ER S CHÖFFEL
«La fonctionnalité et l’optique ne sont
plus incompatibles»
Peter Schöffel, vous êtes entré
dans l’entreprise familiale en
1988. Sur le papier, la succession
de père en fils est clairement définie. En réalité, c’est parfois différent. Qu’en était-il pour vous?
Peter Schöffel: J’ai dirigé l’entreprise durant six années au côté de
mon père. Les deux dernières années j’avais le dernier mot. Aujourd’hui encore, mon père se rend
de temps en temps à son bureau au
siège principal à Schwabmünchen.
Entre-temps il a 83 ans, mais l’entreprise reste pour lui comme une
seconde patrie (il rit). Toutefois,
contrairement à moi, il n’a plus à
se débattre avec les affaires courantes.
Au regard des 25 dernières années, qu’est-ce qui a changé au
niveau des vêtements de ski?
Schöffel a été l’une des forces motrices dans le développement de
vêtements de ski fonctionnels, surtout en ce qui concerne les pantalons stretch. La fonctionnalité,
aussi bien pour les vêtements de
ski que pour les vêtements d’extérieur des trois autres saisons, est
un facteur primordial. D’ailleurs,
aujourd’hui la fonctionnalité et
l’optique ne sont plus incompatibles . . .
. . . contrairement à autrefois.
En effet. Autrefois, soit tu étais
vêtu de manière fonctionnelle,
mais mieux valait ne pas te montrer. Soit tu avais de l’allure, mais
tu avais froid. Aujourd’hui, la fonctionnalité a aussi du style.
Martina Rocco,
marketing et ventes
écoles de ski/ski-clubs
porte: manteau Greta,
veste en tricot Celine
et blouse Jasmina.
Alors il renversa la manette sur «positif».
«Dans une telle situation, il ne pouvait y
avoir que des chances», dit-il en repensant
à l’époque. Mais pour cela il fallait une
équipe forte. Et il l’a trouvé à Teufen, dans
le canton d’Appenzell où Schöffel Suisse a
son siège. «Avec vue sur le Säntis et tout
le paysage de montagnes. C’est la meilleure vue possible sur notre travail quotidien qui devient un pur plaisir.» 2008 fut
Qu’est-ce qui a changé au niveau
de la concurrence ces deux dernières décennies?
A l’époque, tous les concurrents
se ressemblaient. Des entreprises régionales ou nationales. Et
presque toutes étaient des entreprises familiales. Aujourd’hui l’on
trouve surtout des multinationales
cotées en bourse. En tant qu’entreS NOWACT I V E
D É C E M B R E 2013
Vous produisez de plus en plus
pour le secteur outdoor. Quel est
aujourd’hui le pourcentage?
70:30. Avec 30 pourcent, la part des
sports d’hiver peut sembler petite,
mais nous réalisons les trois
quarts de notre chiffre d’affaires
avec ce segment.
«Notre famille s’en porte garante avec son nom».
Cette profession de foi est depuis longtemps le slogan d’une
entreprise vieille de 200 ans passés et qui est toujours
propriété de famille. Aujourd’hui, Peter Schöffel dirige l’entreprise
en septième génération. Snowactive l’a rencontré à la foire
OUTDOOR à Friedrichshafen.
prise de moyenne importance, l’on
fait presque figure d’exotique.
Une entreprise familiale a-t-elle
encore un avenir dans cette économie de joint-venture qui règne
aujourd’hui dans la branche des
sports d’hiver?
Plus que jamais d’après moi. L’important n’est pas la dimension,
mais en premier lieu la culture et
les gens. Et il faut une bonne dose
de passion. Une entreprise familiale a une grande obligation en ce
qui concerne la qualité. En tant que
membre de la famille fondatrice, je
porte en plus une grande responsabilité. Et je ne peux pas simplement me dérober.
Quel est votre crédo ou, autrement dit: quelle est la prétention
de la marque Schöffel?
Nous avons une position claire.
Nous n’aspirons pas à être le plus
grand ou le plus beau. Notre but
est de développer les vêtements
parfaits pour notre clientèle exigeante. Nous n’y parvenons peut
être pas toujours, mais pour nous
il n’est pas nécessaire d’être pré-
sent partout. Chercher à être toujours moins cher que les autres
mène rarement au succès à long
terme. Pour le commerçant, cela
signifie qu’il peut encore grandir
même avec une fréquence en régression. C’est pourquoi nous
sommes intéressants pour les
magasins de moyenne importance
car notre entreprise ne doit pas
grandir à tout prix.
Vous êtes avant tout fortement
présent sur le marché européen.
Flirtez-vous avec l’idée de gagner
de nouveaux marchés.
L’Allemagne et l’Autriche sont clairement nos marchés dominants.
Cela vaut aussi pour la Suisse.
L’Europe de l’est constitue un marché intéressant. L’Asie en revanche
n’est pas un marché stratégique
pour nous, mais nous y sommes
présents.
Vous équipez la Fédération autrichienne de ski. Ressentez-vous
cet engagement sur le marché?
Beaucoup en effet. Et cela nous
permet également de faire des
progrès technologiques.
La thématique n’est pas encore
d’actualité pour vous, mais le jour
viendra où vous devrez réfléchir à
votre succession.
Notre fille a 17 ans, notre fils 15
ans. Les deux peuvent s’imaginer
de travailler un jour dans l’entreprise. Nous ne les poussons pas
spécialement dans cette direction.
Pour mon épouse et moi il est important de laisser à nos enfants
suffisamment de liberté pour leur
développement. Ils doivent avoir la
possibilité de choisir une autre
voie. Diriger une entreprise n’est ni
une question d’heures de travail ni
de revenu. C’est une tâche qui
oblige. Et cette voie doit être choisie en toute liberté.
Que fait Peter Schöffel d’autre,
lorsqu’il n’est pas accaparé par la
bonne marche de l’entreprise?
J’ai une superbe famille et je vis un
mariage heureux depuis 25 ans.
Pour moi, la vie sociale revêt une
très grande importance. C’est
pourquoi l’entreprise doit fonctionner un peu comme une grande famille. J’aime être en pleine nature
où je me déplace de diverses manières – dans l’esprit de notre philosophie de marque: pas toujours
plus haut, plus vite et plus loin,
mais avec mesure et continuité.
Mais j’aime aussi lire tranquillement un livre. Cela me libère l’esprit pour pouvoir mieux me
concentrer sur les diverses tâches
de la vie. Et j’aime aussi déguster
un verre de bon vin rouge.
27
T H È M E P R I N C I PA L
indépendante sans but lucratif qui vise le
contrôle des conditions de travail dans les
pays de fabrication.
Attention au retour de boomerang. Aujourd’hui, Schöffel équipe les employés de
sociétés de remontées mécaniques, d’associations régionales de ski ou encore
d’écoles de sports d’hiver en Suisse. Ce
sont des engagements ciblés et des tests
réels pour les nouvelles collections. «C’est
ainsi que nous vivons le sport de glisse vers
l’extérieur», explique Peter Jud. Et la centrale suisse peut compter sur un excellent
service de réparation situé à la maison
mère. Le feedback est important et constitue la base pour des discussions bilatérales avec Peter Schöffel. Discussions qui
sont là également pour expliquer au directeur ce que le marché suisse attend. «Vous
savez», dit Peter Jud, «l’engagement auprès de la Fédération autrichienne de ski
ÖSV a lui aussi deux faces. Si les vêtements
ne satisfont pas, c’est un retour de boomerang dangereux.»
T H È M E P R I N C I PA L
en respectant mon idéologie.» La durabilité ne vaut pas seulement pour la production, c’est une philosophie d’entreprise
réellement vécue.
Tout le monde met la main à la pâte. Pour
Peter Jud, ce crédo est une obligation envers son équipe qui compte une dizaine
d’employés. La plupart d’entre eux a un
fort attachement familial et personne ne
rechigne à mettre la main à la pâte et à
endosser des responsabilités. Et là aussi
l’esprit positif de Peter Jud se fait sentir:
«Je cherche les points forts chez les gens
et non leurs points faibles. Les points forts
Andrea Frick,
responsable finances
et controlling,
porte: veste Valbella
et shirt Cinetta.
peuvent être développés en acceptant les
points faibles.» Il devient philosophe et
poursuit: «L’on est seulement aussi fort
que l’équipe et son membre le plus faible.
C’est pourquoi il faut rechercher des solutions pour diminuer l’écart vers le meilleur.» Une philosophie qu’il applique aussi
dans sa vie privée. Et si cela fonctionne
dans le privé, c’est bon pour la vie professionnelle. Quelques jours seulement après
la session de photos sur le Säntis, Peter
Jud devenait à nouveau papa. Un rôle qu’il
prend au sérieux et un défi qu’il relève au
même titre que tous les autres.
«J’ai conscience d’avoir beaucoup de
chance dans ma vie. C’est pourquoi je vie
pleinement et les moments réjouissants et
les moments sérieux», dit-il et éclate à
nouveau de rire. Un rire communicatif dont
il a le secret.
<
L’enneigement, ça ne s’influence pas.
Même après un mauvais hiver, il ne règne
pas une ambiance de gueule de bois à Teufen. Peter Jud: «Nous n’avons aucune influence sur l’enneigement, mais nous pouvons répondre à la question comment
appréhender judicieusement le temps où il
est là.» Pour cela, les Suisses profitent de
l’idéologie du patron de Schwabmünchen.
Celui-ci leur accorde une grande confiance
et dit toujours: «Faites pour le mieux tout
1804
1804 LE DÉBUT
La création de la société est inscrite dans les
annales de 1804. Georg Schöffel obtient cette
année-là la concession de bonneterie. Bas,
chaussettes, bonnets de nuit et bonnets
souabes à pompons – une gamme pour le moins
«emmaillotante». Schwabmünchen, siège de
l’entreprise depuis les débuts, est alors un
haut-lieu de la broderie. «Schwabmünchner
Blau» est le garant de la qualité. Le tricot compense avantageusement les maigres rendements de l’agriculture.
1970
Rachel Weder, Customer Care,
porte: veste Kimea, Cushy
Hoody et blouse Christine.
Tamara Gabanti,
responsable du
service interne,
porte: veste Meribel
et shirt Cinetta.
28
L’H
L’
H IIS
S TO R I Q U E D E S CH Ö F F E L
SN OWACT IVE
DÉ C E M B R E 2013
1970 LE GORE-TEX CHOQUE L’INDUSTRIE
De nouvelles matières, de nouveaux procédés
d’enduction et de nouvelles tendances marquent
le textile et l’habillement de la fin des années 70.
Hubert Schöffel est lui aussi à l’affût de nouvelles alternatives. Et puis arrive le GORE-TEX,
un choc pour l’industrie du textile. «Un coup de
tonnerre qui ébranla notre marché», dit Hubert
Schöffel des années plus tard en se remémorant l’événement. On ne coud plus, on soude.
Schöffel n’a d’autre choix que de s’adapter. Bien
que les problèmes initiaux semblent avoir été
résolus, la profession ne croit plus à un nouveau
départ. GORE-TEX n’apparaît plus dans les collections. Seuls deux hommes croient encore à
ses chances de succès. Thorger Hübner, le chef
du bureau d’étude de Gore, et Hubert Schöffel.
En 1983, ce dernier est d’ailleurs quasiment le
seul à s’intéresser encore au produit. Schöffel
estime que c’est une chance. Afin de pouvoir
assumer les retombées de la campagne publicitaire programmée par Gore, Schöffel prévoit
du matériel de soudage pour 24 000 vestes . . .
avant même d’avoir seulement enregistré
l’ombre d’une commande. Une petite série avec
l’anorak de montagne «Tibet» voit le jour et les
premières commandes sont enregistrées. Une
annonce sur une page entière dans un quotidien
fait que les 70 anoraks commandés par un
magasin de sport munichois sont déjà vendus à
l’heure du déjeuner. La marche victorieuse de
GORE-TEX et Schöffel a commencé et les premiers succès sont suivis d’années de boum.
S NOWACT I V E
D É C E M B R E 2013
1809
1809 RENTE VIAGÈRE POUR LE SAUVEUR
Josef Schöffel, le fils du bonnetier schwabmunichois Georg Schöffel, est appelé sous les
drapeaux. En 1809, la guerre de la Cinquième
Coalition opposant l’armée autrichienne à celle
de Napoléon fait rage. Le jeune Schöffel se
distingue à la bataille d’Abensberg, non seulement par sa bravoure mais surtout parce qu’il a
sauvé la vie du prince héritier de Bavière, Louis.
Il est grassement remercié: une rente à vie, qu’il
s’empresse d’investir dans son commerce de
bonneterie ambulant et qui lui permet d’obtenir
la main de Theresa, la fille d’un propriétaire
terrien. La médaille du mérite de guerre en
argent lui évite d’être enrôlé dans la Grande
Armée lors de la Campagne de Russie. Il profite
alors de cette chance pour créer l’entreprise
Schöffel. Il investit et agrandit. Son intrépidité
sera récompensée au centuple.
1999
1999 LA BARRE DES 100 MILLIONS
DE CHIFFRE D’AFFAIRES EST FRANCHIE
Dès les années 80, la politique de Schöffel tient
en quelques mots: qualité haut de gamme. Au
niveau international également. Avec Peter
Schöffel, qui dirige l’entreprise avec brio depuis
1990, commence l’ascension internationale de
la marque Schöffel, qui se poursuit encore aujourd’hui. Entretemps, l’entreprise est représentée dans 15 pays à travers le monde, dont la
Russie et même...Taïwan! Les conséquences
positives de cette politique d’expansion sont
visibles noir sur blanc. En 1999, le chiffre d’affaires du groupe a atteint pour la première fois
les 100 millions de DM, ce qui à l’époque correspondait à un triplement en une décennie.
1961
1961 UNE NOUVELLE ÈRE COMMENCE
Une nouvelle génération entre en scène: à la
mort sur le front russe de Ludwig Schöffel, le
patron en titre, Hubert, le plus jeune de ses
frères, né en 1930, prend les rênes de l’entreprise. Très vite, Hubert s’éloigne des sentiers
battus, ce qui ne va pas sans heurts. Le jeune
homme, alors âgé de 28 ans, donne le coup
d’envoi d’un projet ambitieux et ouvre un magasin de confection moderne en 1960. Il est dirigé
par son épouse Lydia Schöffel avec intelligence
et habileté. Celle-ci décède en 1999. Hubert
Schöffel, commerçant en sixième génération,
reprend les rênes. En septembre 1961, les machines à coudre crépitent. Les pantalons sont
désormais la deuxième carte dans la manche
de Schöffel. En un rien de temps, son atelier
abrite 40 collaborateurs qui fabriquent des pantalons pour hommes et pour enfants.
2004
2004 ANNÉE DU JUBILÉ
Un jubilé pour Schöffel qui fête les 200 ans de
sa création. A la même période, le marché se
divise. Produits bas de gamme qui envahissent
bruyamment le marché d’une part et franche
qualité de l’autre occupent la scène. Schöffel
poursuit toujours la même stratégie: des produits haut de gamme pour des exigences haut
de gamme. Mais ceci nécessite que l’on développe les activités marketing. La tendance
«outdoor» séduit et touche toutes les sphères
de la société et tous les univers commerciaux.
Cela se répercute naturellement aussi sur les
méthodes de distribution. En 2003, avec Lowa,
le spécialiste de la chaussure, Schöffel ouvre à
Francfort le premier magasin Schöffel-Lowa.
Un autre magasin est ensuite ouvert à Düsseldorf en 2005. En 2006, nouvelle première pour
Schöffel: lors de l’inauguration du magasin du
fournisseur d’équipement d’alpinisme Schuster, à Munich, Schöffel a présenté son concept
innovateur de magasin. Aujourd’hui le nom de
Schöffel, après deux siècles d’histoire familiale,
est synonyme d’une PME couronnée de succès,
d’innovation et de fiabilité.
29
POINT FORT
POINT FORT
LA SUISSE BIENTÔT UNE NATION
DU SLALOM SPÉCIAL?
La statistique parle d’elle-même –
ou plutôt contre le slalom. En 48
années d’histoire de la Coupe du
monde, l’équipe masculine totalise
258 victoires. Mais seulement 13
en slalom spécial, soit en moyenne
une victoire toute les quatre
saisons – incontestablement, le
slalom est le talon d’Achille du
ski suisse.
> Texte: Richard Hegglin
> Photos: Swiss-Ski, Ldd.
L’entraîneur de slalom spécial Steve Locher: «Nous avons une équipe au gros potentiel.»
E
t soudain, voici que la donne n’est
plus la même. L’hiver passé, saison
de crise, les pilotes de Swiss-Ski ont
aligné les records négatifs: plus mauvais
bilan en super G, puis en descente et finalement en slalom géant, où le fond était
atteint à Alta Badia – pour la première fois
aucun Suisse n’apparaissait au classement.
Et justement dans la discipline à soucis
des temps passés, la tendance allait dans
le sens inverse. Cela malgré l’absence
partielle ou continue de Reto Schmidiger
(problèmes de matériel) et de Justin Murisier (déchirement des ligaments croisés)
– deux doubles vainqueurs au mondial de
ski alpin juniors à Crans-Montana en 2011.
Ainsi qu’un Marc Gini, dernier Suisse ayant
30
remporté un slalom (2007), de retour après
une blessure mais pas encore au top de sa
forme. Et pourtant, de jeunes loups dont
on connaissait à peine le nom auparavant
ont agréablement surpris. Et Markus Vogel a suscité l’admiration avec une belle 6e
place à Madonna di Campiglio.
Steve Locher s’en occupe. Entretemps,
Swiss-Ski dispose de sept places de départ
en Coupe du monde. Cela attise forcément
les espoirs, même les plus démesurés: La
Suisse va-t-elle devenir une nation du slalom spécial? «Pour l’instant», dit Steve
Locher, «une telle affirmation me fait plutôt sourire. Nous devons tout d’abord faire
nos preuves sur les pistes. Mais il est vrai
que nous disposons d’une équipe au grand
potentiel. Si on nous laisse travailler en
paix, les perspectives sont bonnes. D’ici
deux à trois ans nous pourrions aligner
deux ou trois athlètes dans le groupe 1 et
deux ou trois autres dans le groupe 2.»
Steve Locher, l’ancien crack du Cirque
blanc avec quatre victoires en super G
(1990 à Val d’Isère avec le dossard 46!) et
en slalom géant, entraîne l’équipe des
slalomeurs pour sa deuxième saison de
Coupe du monde, cela après avoir été assistant de l’entraîneur de Coupe du monde
Reto Schläppi durant deux ans. Il est entré
dans le métier d’entraîneur à la base de
Nendaz pour Ski-Valais. «Pirmin Zurbriggen m’a fait venir à l’époque», se souvient
Steve Locher, «plus tard, il était mon supérieur au CNP de Brigue.» Là, au Centre
National de Performance Ouest, s’est
formé un petit groupe de jeunes talents qui
représente aujourd’hui le noyau dur de la
communauté unie de Coupe du monde
laquelle, demain peut-être, écrira une
page glorieuse du ski suisse. Justin Murisier, Ramon Zenhäusern, Luca Aerni ou
Daniel Yule ont fait leurs armes là-bas. En
compagnie des deux «anciens» Markus
Vogel et Marc Gini ainsi que des deux
athlètes de Suisse centrale Reto Schmidiger et Bernhard Niederberger, ils forment le groupe «WC3 Tech» comme on le
nomme dans le jargon de Swiss-Ski.
Toujours un but en tête. «Cette équipe fait
preuve d’une dynamique saine», poursuit
Locher, «les anciens apportent l’expérience et les jeunes poussent au portillon.
Malheureusement nous ne disposons que
de sept places de départ en Coupe du
SN OWACTIVE
DÉ C E M B R E 2013
monde pour ces huit athlètes.» C’est tout
de même une situation de départ bien
meilleure par rapport à l’an passé: «Là j’ai
commencé avec cinq athlètes, mais Justin
Murisier s’était à nouveau blessé avant le
début de saison et Mauro Caviezel n’a jamais pu prendre le départ en raison d’une
blessure qui ne voulait pas guérir. Je ne
disposais donc plus que de trois athlètes.»
Cette année, outre les huit nommés, trois
autres viendront s’ajouter de manière temporaire à la lutte pour les places de départ:
Vincent Gaspoz du cadre C ainsi que deux
autres ne faisant plus partie d’un cadre,
Sandro Boner et Marco Tumler, le frère du
spécialiste de géant Thomas. Boner et
Tumler ont pu s’entraîner avec le groupe
cet automne et, d’après Locher, «ils
n’étaient pas mal du tout».
Décrire la philosophie de l’entraîneur
Steve Locher n’est pas si simple. «L’important est d’avoir une ligne de conduite
claire. Je suis toujours prêt à discuter,
mais j’exige de la discipline.» Il a beaucoup
appris de ses anciens entraîneurs Didier
Bonvin ou Karl Frehsner. Durant son
époque active, Steve Locher a souvent été
vu comme un «sunnyboy» qui n’était pas
immunisé contre les tentations en-dehors
des pistes. Comment l’entraîneur qu’il est
devenu traiterait-il un cas similaire au
Steve Locher de l’époque? «Un cas difficile», dit Locher en riant. «Nous réclamions beaucoup. J’en ai d’ailleurs récemment parlé au téléphone avec mon ancien
entraîneur Fritz Züger. Mais nous avions
toujours un but en tête et nous faisions tout
pour l’atteindre.»
Faire bouger les choses. Cette fameuse
équipe Züger des années 90 a d’ailleurs
fait ses preuves: les «quatre mousquetaires» Mike von Grünigen, Urs Kälin, Paul
Accola et Steve Locher ont réalisé l’exploit
phénoménal de remporter plus de 20
places de podium en série. C’est le rêve de
Steve Locher: parvenir à hisser «son»
groupe de slalomeurs à un tel niveau.
Dans ce but, il s’engage à fond et fournit
un énorme effort, tout en faisant preuve
d’un certain flegme. Le grave accident de
voiture à Are (Sd) en 2011 après une sortie
de route pour cause de verglas où il subit
des fractures au bassin et à une vertèbre
cervicale «a changé beaucoup de choses
en moi», dit Locher. Au centre de Nottwil,
il a rencontré Samuel Koch, le jeune
homme devenu tétraplégique après un
saut manqué par-dessus plusieurs voitures lors d’une émission télévisée. «Cela
fait réfléchir. En tant qu’athlète, j’ai eu la
chance de ne pas me blesser durant toute
ma carrière et voilà qu’à 45 ans, je me retrouve presque invalide.» Physiquement,
Steve Locher se porte à nouveau bien aujourd’hui: «J’ai du métal un peu partout,
mais pas de douleurs.» Sa passion de
vouloir faire bouger les choses reste intacte.
<
POR TRAIT DES P R OT ÉG ÉS DE S TEV E LOCHER
Markus Vogel, né en 1984; WC: 7e
à Kranjska Gora 2010/11 et 6e à
Madonna di Campiglio 2012/13.
Placé 22e au classement de la
Coupe du monde de slalom (WCSL),
il reste le numéro 1 dans l’équipe.
Steve Locher: «Il veut souvent faire
trop bien, comme lors des courses
suisses après son exploit à Madonna. Il réfléchit beaucoup, parfois
trop.»
Marc Gini, né en 1984; victoire en
novembre 2007 sur la Reiteralm,
9 x dans les tops dix. No 35 WCSL.
Steve Locher: «En raison de sa
vieille blessure, il doit souvent passer son tour. A participé à env. 70%
de l’entraînement. S’il peut à nouveau prendre le départ parmi les 30
premiers, tous les espoirs sont
permis.»
Luca Aerni, né en 1993; 9e au CityEvent de Munich, 12e à Kranjska
Gora. A une place fixe en Coupe du
monde (No 44 WCSL).
Steve Locher: «Très fort aussi
dans les disciplines de vitesse, il
doit s’imposer des priorités. Il n’est
pas un champion de l’entraînement. Bien qu’il y mette du sien, il
est souvent plus rapide dans les
courses elles-mêmes – un peu
comme Beat Feuz.»
Justin Murisier, né en 1992; deux
ans de pause (double déchirure
des ligaments croisés); Coupe du
monde: 8e au slalom de Val d‘Isère
2010, troisième temps au géant du
mondial de Garmisch 2011.
Steve Locher: «Il a encore besoin
de temps, mais il va revenir. Son
départ à Sölden n’était que d’ordre
stratégique pour qu’il se familiarise à nouveau avec l’atmosphère de course.»
Bernhard Niederberger, né en
1993; début en Coupe du monde à
Adelboden 2013 (out), une place de
top ten en Coupe d‘Europe (8e).
Steve Locher: «Il a fait une bonne
impression durant tout l’été, se bat
pour une place en Coupe du
monde. Un très bon technicien qui
peut prendre le départ dans toutes
les disciplines en Coupe d’Europe.»
Reto Schmidiger, né en 1984;
triple champion du monde junior;
meilleur résultat en Coupe du
monde: 8e à Lenzerheide 2011 (No
53 WCSL).
Steve Locher: «Il est tombé dans
un trou l’an passé. Était très fort
lors des entraînements en Amérique du sud, puis à nouveau moins
performant en Europe. Skie généralement mieux sous pression.»
Daniel Yule, né en 1993; double
national Ecossais/Suisse (se prononce Juul), a grandi en Valais;
début en Coupe du monde à Kitzbühel 2012 (4 courses jusqu’à présent); 2 x top ten en Coupe d’Europe (9e).
Steve Locher: «Il peut terminer
tout devant en Coupe d’Europe,
mais n’a pas encore le niveau de
Coupe du monde. Bonnes prestations d’entraînement.»
Ramon Zenhäusern, né en 1992;
jeune homme de deux mètres; jusqu’alors 8 slaloms en Coupe du
monde (21e et 22e à Adelboden et
Wengen); trois classements dans
les dix premiers en Coupe d’Europe (2 x 4e).
Steve Locher: «Très fort lors des
entraînements en Amérique du
sud où il a pu rivaliser avec les
meilleurs Italiens et Français. Pour
chaque type de neige, il a besoin
d’accoutumance.»
S NOWACT I V E
D É C E M B R E 2013
31
SKI ALPIN
SKI ALPIN
DANIEL
ALBRECHT
UN VIRAGE
TEINTÉ DE SAGESSE
Pour Daniel Albrecht, la boucle est bouclée. Après mûre
réflexion et des déceptions dans sa quête de retour
au plus haut niveau, le champion de Fiesch a laissé ses
illusions en bord de piste. Aujourd’hui défroqué, il a
rangé son costard de compétiteur dans une armoire aux
souvenirs heureux. La sagesse l’a emporté sur l’audace
dans l’esprit malmené d’un crack vaincu par la Streif.
Pourtant il a mené un combat exemplaire.
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SN OWACTIVE
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SKI ALPIN
SKI ALPIN
> Texte: Aldo-H. Rustichelli
> Photos: G. Berthoud
A
lors que les vendanges s’annonçaient, début octobre dernier, Daniel Albrecht est monté sur un podium à Zurich pour annoncer son retrait de
la compétition. Mélange de bonheur et de
douleur pour l’ancien no 1 de Swiss-Ski,
qui a vécu des hivers de galère après son
accident à quelque 140 km/h sur neige
autrichienne. Athlète au corps désarticulé
sur la dernière bosse de la Streif, lors d’un
entraînement de descente, le Valaisan est
retombé brutalement des sommets en
janvier 2009. Bilan: traumatisme crâniocérébral, fractures diverses, aplatissement de la cage thoracique et coma
artificiel. Dans son malheur, ce skieur
prometteur a malgré tout eu de la chance.
D’autres ont passé de vie à trépas pour
moins que ça. Pareille boîte laisse néanmoins des séquelles. De galère en espoirs,
le champion a démontré ses qualités de
gagneur au cours d’une longue rééducation. Avec, objectif toujours avoué, la ferme
intention de rechausser un jour en compétition. Travail et passion lui ont permis de
remonter la pente pour rallier les portillons de départ. Mais se reconstruire est
une chose. Rebondir en compète au plus
haut niveau en est une autre. Daniel Albrecht l’a appris à ses dépens. Dure la
chute.
géant et slalom, derrière Marc Berthod, il
avait annoncé la couleur en 2003. Costaud
physiquement, solide technicien, il fonçait
logiquement vers un avenir planétaire.
Visage souriant, plaisir de skier évident,
Dani ne se prenait jamais la tête. Dans le
genre force tranquille, discret à ses heures,
il cultivait sa passion sans restriction.
Capable de se concentrer sur l’essentiel, il
s’est offert en 2007 l’or, l’argent et le
bronze aux Mondiaux d’Are. Il avait alors 22
ans. Avant le grand crash de Kitzbühel,
Albrecht a encore engrangé quatre victoires et huit podiums sur le circuit Coupe
du monde. De quoi voir l’avenir avec sérénité et espérer d’autres succès.
A vélo, alors que
tout roulait bien pour
le crack de Fiesch.
L’impossible retour. Libéré par la faculté.
Prêt à refaire ses gammes entre les piquets, celui qui estimait en son âme en
conscience être remis de ses maux semblait avoir pris ses distances avec le drame.
Pourtant, après des jours de soins sur un
lit d’hôpital et des anesthésies, les blessures restent, invisibles mais omniprésentes. Consciemment ou non, se pointent
les premières interrogations. Pas de fuite
en avant pour Daniel Albrecht, juste des
constats. Il devient difficile d’inverser une
spirale négative. Du vocabulaire à la réalité, le Valaisan a passé par des phases de
réflexion. Bousculé entre passé, présent et
avenir, le champion précoce décrypte.
Tout avait bien commencé. Avant de
connaître la dégringolade, Daniel Albrecht
s’est construit un palmarès enviable.
Double champion du monde junior, descente, combiné, médaillé d’argent en
Depuis son retour sa progression semble
régulière. Quoique, face à l’intransigeance
des chronos une fois la ligne d’arrivée
franchie, il cogite. Certes, certains automatismes ont repris du service. Néanmoins s’installe le doute. Reconstruire un
pont solide entre aspirations et réalité
n’est pas chose aisée. Beaucoup s’en faut.
Albrecht (à g.) et
Janka, deux champions
d’exception qui ont
connu des fortunes
diverses.
Véritable combat d’arrière-garde. Occulter les conséquences de l’accident devient
impossible. En maniant la prudence, le
staff des responsables suisses entre dans
une phase de réalisme sécuritaire. Daniel
Albrecht est un skieur super. Il souhaite
aller au bout de sa thérapie et retrouver
toutes ses sensations. Pas évident. En
persévérant, ce doué naturel a démontré
un attachement viscéral pour son sport de
prédilection. Au fil des courses, le rescapé
de Kitz comprend toutefois qu’il n’a pas
élagué les éléments subjectifs relevant de
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sa cascade brutale. A cela s’ajoute une
intense fatigue due à la somme d’énergie
déployée en vain pour tenter de rivaliser
avec les meilleurs. D’autre part une chute
à Lake Louise, la saison dernière, n’a rien
arrangé. Alors que des observateurs avertis faisaient preuve de scepticisme, après
sa dégringolade dans les classements FIS
et sa mise hors des cadres par Swiss-Ski,
Daniel Albrecht a préféré mettre définitivement la flèche. Après être parti en vain
à la recherche d’un passé sportif performant, le champion décline un avenir serein. Jeune entrepreneur, il a une ligne de
vêtements griffés Albright et des projets à
concrétiser. Le désormais retraité aspire
semble-t-il à une année sabbatique. Histoire de faire le point sur un futur qui se
présente plutôt bien. En guise de conclusion, Dani s’est dit «heureux d’arrêter le
ski en bonne santé». Beau joueur, Daniel
Albrecht ne regrette rien!
<
Des moments fabuleux,
lorsque Daniel Albrecht
squattait les podiums.
35
C R A N S - M O N TA N A
C R A N S - M O N TA N A
Pas question de peloter des nuages tristounets sur le Haut-Plateau. Même lorsque la météo est
morose, le sourire est de mise en découvrant la piste du Mont-Lachaux. Bonne pâte au point de se
laisser remodeler, elle a obtenu le label Coupe du monde dans l’optique de la saison en gestation.
Devenant du même coup l’égale de la fameuse Nationale. Quoique pensée au féminin. Démonstration
les 1er et 2 mars 2014, dans le sillage des JO de Sotchi, avec une descente et un super-combiné.
Markus Murmann (à g.)
et Rudi Huber, chef alpin
de Swiss-Ski, espèrent
beaucoup en la Mont-Lachaux.
PISTE ROCK’N ROLL
AU FÉMININ
> Texte: Aldo-H. Rustichelli
> Photos: Photos: G. Berthoud
D
Marius Robyr,
incontournable cheville
ouvrière d’une région
qui bouge.
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DÉ C E M B RE 2013
e creux en bosses avec des virages
diaboliques, la Mont-Lachaux est ce
qui se fait de mieux actuellement
pour les filles engagées en Coupe du
monde. Dès les premiers mètres des
quelque 2,5 km de pentus, pour un dénivelé de 800 m, la topographie se fait à la
fois performante et sécurisante. Imaginée
au féminin, la piste ne devrait cependant
pas décevoir les garçons. De manière à
consolider l’image d’une station vouée au
ski alpin. Coup de rétro: 1987 c’était bien,
voire très bien sur le plan des images, des
résultats et de la légende. Qu’importe,
désormais l’avenir ne se nourrit pas indéfiniment d’un passé glorieux. Précurseur,
bâtisseur, Marius Robyr le sait. Incontournable président du Comité d’organisation,
il a donc toujours une idée d’avance pour
une possible amélioration de la topographie. Efficacement secondé en ce domaine,
depuis bientôt deux lustres, par Markus
S NOWACT I V E
D É C E M B RE 2013
Murmann. Un chef des courses ancien
entraîneur Swiss-Ski et orfèvre en matière
de traçage.
Réactiver les émotions. L’expérience et la
passion du ski aidant, le binôme RobyrMurmann met son expérience au service
d’une région. Conjointement metteur en
scène et chorégraphe, le Valaisan et
l’homme du Lötschental ne ratent pas une
occasion de booster leur rêve de revoir des
Mondiaux sur le Haut-Plateau. Avec, dans
l’attente d’une décision positive de la FIS à
l’échéance 2021, des épreuves féminines
assurées en 2016, 2017 et 2018. Les quatre
mois de travaux intensifs sur la piste du
Mont-Lachaux témoignent de cette volonté de rester dans la cour des grands en
Coupe du monde. Sans pour autant occulter d’autres rendez-vous à l’instar des
Coupes d’Europe masculines des 29 et 30
janvier prochains. Une manière élégante
de porter le tracé revu et amélioré sur les
fonts baptismaux. Situé quelques courbes
de niveau en dessous de l’arrivée de la
télécabine de Cry d’Er, le départ de la
Mont-Lachaux se veut d’emblée un hymne
à la vitesse. Au domaine des découvertes
et des nouveautés, skis chaussés, elle
marquera les esprits de manière dynamique. Impressionnantes, les premières
courbes prennent des allures de toboggans. Pour en arriver là, il a fallu raboter
le terrain et travailler en sous-sol. Avec la
mise en place de caissons en bois, du
mélèze issu de la région, destinés à élargir
la piste de 15 à 30 mètres minimum, relevait Marius Robyr. Alors que les travaux
battaient leur plein.
«Le Kitzbühel des dames». Comme ça,
en passant, s’impose un large coup de
chapeau aux conducteurs des engins de
chantier engagés sur le dévaloir. Le vertige
n’est apparemment pas leur truc à ces
costauds des manettes. Constat aérien,
entre deux tronçons de glisse on trouve un
saut ou l’autre des plus gratinés. De quoi
prendre de l’air par le biais de ruptures de
terrain très marquées. Ce qui a fait dire à
Rudi Huber, chef alpin de Swiss-Ski, que
la piste avait tout pour devenir «le Kitz37
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SKI ALPIN
Stéphane Exartier,
ouverture de la Coupe du monde 92–93
à Sestrières, ou un ex-champion
ingénieur en piste.
bühel des dames». Pas question d’attaquer en effet la pente avec un sentiment
de plaisir purement frivole scotché au dossard. Pour monter sur la boîte, il faudra
forcer son talent. Tant
ant les décamètres sont
exigeants. Marius Robyr de glisser alors
en aparté, élément d’importance, «qu’il
faudra voir comment elle sera piquetée,
cette piste techniquement difficile».
La nature respectée. Les responsables
l’affirment, écologiquement parlant, tout
a été réalisé dans le respect du paysage.
Ensemencement des sols travaillés compris! Marius Robyr de préciser que les
concepteurs se sont pliés à des exigences
très strictes. Humour en forme de provocation en bandoulière, audacieusement, il
a affirmé que des marmottes qui avaient
élu domicile sur le tracé ont été relogées!
Plus sérieusement, les deux tunnels creusés à flanc de montagne, réservés aux
piétons voire aux adeptes de la raquette,
sont intégrés rustiquement au paysage.
Ceci explique cela et les 4 millions nécessaires à la réalisation du tracé. Le coût des
Toujours géantes,
les épreuves à
Crans-Montana.
travaux étant financé pour 3,7 millions par
les six communes du Haut-Plateau et
300 000 francs par la Fondation du Casino.
Dans un environnement de plus en plus
complexe, où domine généralement la tendance d’occulter les difficultés touristiques, des convaincus ne craignent pas de
payer de leur personne et de consentir des
investissements financiers indispensables
à booster la renommée d’un coin de pays.
Forger des victoires! En laissant vagabonder ses pensées, face à une piste d’exception sur un terrain qui ne l’est pas
moins, on constate que tout reste à faire
sur le plan sportif. La Mont-Lachaux homologuée Coupe du monde est bel et bien
une réalité. Atle Skaardal et Jan Tischhauser, patron de la Coupe du monde FIS
Dames, respectivement directeur Coupe
du monde FIS Dames, ont donné leur aval
des deux mains. Tant la réalisation a joué
en faveur des Valaisans! Au tour des
skieuses de mettre maintenant la piste sur
une trajectoire dynamique en ajoutant une
ligne en forme de victoire à leur palmarès.
En descente ou en super-combiné, les
meilleures skieuses de la planète tenteront de réaliser une «première» à CransMontana en mars 2014. Peut-être dans le
style règlement de comptes après les JO
de Sotchi! A l’instar, qui sait, de 2010.
Quand Dominique Gisin, après des JO mitigés à Vancouver, suite à une chute, avait
remporté son premier super-G devant les
Américaines Lindsey Vonn, cinq fois l’or au
Canada. Et Julia Mancuso, double médaillée d’argent. De toute manière, sans tirer
outre mesure des plans sur la comète, la
piste du Mont-Lachaux, qui partage la vedette et la même aire d’arrivée que la
Nationale, ne décevra ni acteurs ni spectateurs.
Des pros à part entière. Du remodelage
de la topographie à l’enneigement, assuré
par les perches à neige et de possible
stockage de matière première, sur le
Haut-Plateau on tire à la même corde. Sur
le plan de la sécurité, derniers remparts
en cas de chute, d’impressionnants filets
veillent au grain. En fin de compte, le gros
chantier version 2013 s’est bien passé.
Transformer une mémoire stockée en
mémoire active tient à peu de choses. Il
suffit de gars hyperactifs genre RobyrMurmann, solidement épaulés par un staff
de personnes concernées, pour éviter la
stagnation dans une station. D’aucuns ont
compris que la tradition se cultive!
<
LE SKI PLAISIR
POUR REVOIR SES COURBES
Parole ces skis labellisés Europe et finition suisse sont à l’aise partout. Capables de se jouer des
difficultés du terrain, ils soignent les courbes et les appuis coupés sans pour autant flotter à
D’énormes caissons de
bois, du mélèze valaisan,
ont permis d’élargir le
tracé de 15 à plus de 30 m.
grande vitesse. Avec 77 mm au patin, le XO d’Exonde c’est le show garanti dans tous les créneaux
de la glisse. Pensé au féminin-masculin, avec un design chic unique et deux duretés, il n’a de
métallique que les carres. Ce retour vers le futur fait de lui une bête de piste synonyme d’évolution en quête de révolution.
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SKI ALPIN
SKI ALPIN
par l’intermédiaire d’un noyau bois-fibre
de verre. Que du bonheur pour les opportunistes en quête de poudre comme sur
piste damée. Pensé en fonction des tendances et des techniques actuelles, le XO
permet de garder de la souplesse sous le
pied en version soft et d’accrocher sans
complexe en cotes hard. Déroulant des
rayons allant de 12 à 15 m, ce ski engage facilement en petites, moyennes et
grandes courbes. Artisan d’une réussite qui
s’annonce sous des auspices favorables,
Stéphane Exartier a enfilé son costard de
concepteur-testeur pour convaincre. Expérience de compétiteur à la boutonnière, il a
chaussé pour démontrer les possibilités
de sa création sur neige.
Pierre Piaget s’est
offert un pied géant
avec un ski au look
cool!
Dany Vaquin, style et performance!
D’emblée, nombre de vendeurs potentiels
ont adhéré et décidé de mettre ce design
sobre, visuellement agréable, dans les
râteliers de leur boutique. Sensible à la
nuance helvétique du produit, le prof de ski
a osé l’aventure. Corollaire de sa réflexion,
à Nendaz, Evasion-locations-ventes propose le XO. En affûteur (af)futé, référence
mondiale, l’ancien serviceman Coupe du
monde de Didier Cuche a fait tester le ski
par son fils. Avant de tailler à son tour des
trajectoires convaincantes sur les pistes
d’Anzère. Avec, dénominateur commun
entre père et fils, l’envie de proposer un ski
prestige répondant à des exigences de
performances élevées. Selon ses dires,
David Mathieu
s’est d’emblée
trouvé en phase
avec le nouvel
engin de glisse.
> Texte: Aldo-H. Rustichelli
> Photos: G. Berthoud
E
manation passionnelle et professionnelle issue de l’itinéraire d’un
sportif de haut niveau, le ski XO est à
mettre au crédit de Stéphane Exartier. Un
ancien de l’équipe de France dans les années 90. Qui balade en bandoulière un
cursus d’ingénieur en mécanique, obtenu
à l’Institut national des sciences appliquées de Lyon (INSA). Savoyard natif de
Saint-Jean-de-Maurienne, celui qui a
conjugué efficacement dix ans de Coupe du
monde et études académiques n’est pas
un révolutionnaire. Ni un sorcier. Juste un
ex- compétiteur accro de réalisme, qui a
su bifurquer dans le monde du travail au
bon moment. Sous la bannière de Dynastar
Suisse, de Scott (motosports et sports
d’hiver), il s’est imprégné des marchés en
démarchant! Gardant à l’esprit une envie
tenace de concevoir un ski différent. Beaufils du skieur polonais Andrzej Bachleda,
double médaillé de bronze et d’argent en
combiné aux Mondiaux de Val Gardena
(1970) et Saint-Moritz (1974), Stéphane
Exartier vit par et pour le ski. Rêve et volonté aidant, il a appliqué ses connais40
sances en mettant sous presse un ski
performant. Habillé de simplicité. Maître
mot qui cerne parfaitement le XO, porté sur
les fonts baptismaux il y a trois ans. Avant
de rallier les râteliers de magasins spécialisés.
Nouveaux paramètres. Lors de sa carrière qui a vu, pour exemple, ce redoutable
technicien se classer 13e du géant des JO
d’Albertville, ex-æquo avec Mike von Grünigen, Stéphane Exartier a collectionné
des fragments de réflexions sur le matériel. Sur les nouveaux matériaux. Au fil des
saisons, son expérience de skieur-ingénieur a débouché sur l’envie de concrétiser
un produit unique! Avec pour ambition
d’apporter un maximum de sensations
pour un minimum de contraintes. Le tout
emballé dans un prix raisonnable. Aucun
code. Juste la liberté de tracer de nouveaux virages. De survoler la neige. Genre
symphonie pour soliste aguerri. Avec, en
guise de repères, trois mots, simplicité,
efficacité, légèreté, le XO a pour mission
d’apporter des réponses à ceux et celles
Dany a flashé sur un produit mis au point
par un pilote – Stéphane Exartier – qu’il
connaît de longue date! Autre point de
ralliement, un design sobre-chic affichant
son patrimoine génétique (finition suisse,
longueur, rayon . . .) en talon. Dany Vaquin
croit que le XO peut ouvrir de nouveaux
horizons à celles et ceux qui pensent avoir
tout essayé. D’ailleurs, il se réjouit de palabrer pour convaincre! L’argument, disponible chez les spécialistes uniquement, a
aussi pesé dans le choix du Nendard. Très
tendance, Dany propose une fixation en
noir et blanc qui colle au design. La classe,
c’est aussi la différence!
David Mathieu en héritier. Du côté de
Champéry, David Mathieu, Holiday Sport,
s’est immédiatement senti en phase avec
Stéphane Exartier, son feeling et le produit. Le XO, qualifié de ski James Bond
pour son look, par le fils de Charly, qui
préside en héritier aux destinées de l’enseigne, enchante. La finition garantie
suisse, argument qui fait tilt, rejoint l’élégance, la légèreté, la construction sandwich dans les arguments énoncés par
David. Sans oublier les 77 mm au patin qui
font du XO un engin de glisse polyvalent.
Ludique, précis, il a déjà séduit pas mal de
skieurs désireux d’améliorer leurs acquis
techniques. L’esprit pionnier existe dans
les milieux de la glisse. Reste à le réactiver.
Avec le XO, on pense aussi télémark, affirme David du haut de son expérience de
préparateur-vendeur. D’autre part, le savoir-faire du concepteur ancien compétiteur plaide en faveur de la marque. Avec
un ski exclusif, épuré, Mathieu junior
pense que le bon goût et l’envie de skier
autrement plaideront en faveur de l’innovation.
Pierre Piaget, un pied géant! Cerner un
nouveau ski, le sentir, le dompter dès les
premières courbes, n’est pas nécessairement chose facile. Pourtant, artisan de
sensations précises en conduite, Pierre
Piaget, 35 ans de métier dans la branche,
s’est immédiatement senti à l’aise. Séduit
par la légèreté du XO, tout en appréciant la
sobriété du dessin, le spécialiste de Peseux a positivement succombé à la maniabilité en forme de polyvalence d’un ski
sortant de l’ordinaire. A cela s’ajoute une
finition helvétique, qui n’a pas échappé à
ce polysportif! De même que la distribution
exclusive chez les spécialistes. Que ce soit
en version soft ou hard, Pierre Piaget loue
l’efficacité du pivotement. Surtout pour un
ski monté sans plaques. Puisque les 77
mm en patin permettent une bonne répartition de la dynamique. Nul besoin de mode
d’emploi pour se prendre un pied géant,
glisse le Neuchâtelois fan de beaux virages. Aussi typé hors-piste, ce ski sait
presque tout faire. Perfectionniste, respect du design oblige, Pierre Piaget propose le XO avec des fixations Salomon. Eh
oui, le noir et le blanc font fureur . . .
<
qui oscillent entre virage carvé et drifté. A
l’image de Ted Ligety, meilleur drifteur
avéré en géant avec des rayons de 35 m. La
preuve par trois à Sölden! Parenthèse fermée, pour préciser que le XO n’est pas le
plus nerveux sorti des moules. Néanmoins
il est exclusif sur le plan technique. Tout en
permettant de progresser, d’affiner sa
gestuelle. Pour la tranche d’âge ciblée,
quadras et plus, le but n’est pas de raboter
des centièmes. Plutôt de chausser un ski
unique. Léger, avec un poids de 1,4 kg/
pièce!
Les deux font la paire. Spécialiste du
Swiss Finish XO, soit la finition complète
de la semelle et des carres à Thoune, en
partenariat avec Montana, fabricant suisse
réputé en machines de précision, Jürg
Brand est immergé dans le monde de la
glisse depuis quelque 30 ans. De cogitation
en discussion avec Stéphane Exartier, a
été trouvé un équilibre entre accessibilité
du produit et efficacité maximale sur
neige. De quoi répondre aux attentes de
skieurs confirmés acquis à la nouveauté,
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Le XO affiche son code
génétique en talon.
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En fin connaisseur,
Dany Vaquin voit le XO
comme une réelle
évolution.
41
INSIDE
INSIDE
«
Il a été l’un des meilleurs
slalomeurs des années 80.
Depuis, l’on n’a plus
beaucoup entendu parler
de Bojan Krizaj (56).
A l’occasion d’un show de
ski à Portoroz en Slovénie,
Snowactive a rencontré
l’ancien crack Yougoslave
qui a fêté ses premiers
succès en Suisse.
> Texte: Mac Huber
> Photo: Mac Huber
42
B
ojan Krizaj, vous skiez encore
avec des lattes qui dépassent les
deux mètres. Datent-elles de votre
époque en tant que compétiteur?
Oui, c’est avec ces skis que j’ai disputé ma
toute dernière course lors de la finale de
Coupe du monde à Saalbach en 1988.
Et vous les chaussez aujourd’hui encore?
Oui, mais seulement pour le fun en tant
qu’ouvreur sur cette piste de neige artificielle qui a été préparée pour une course
de ski destinée aux enfants.
Quel est aujourd’hui votre attachement
au sport de glisse?
Pour moi, la compétition est terminée.
J’œuvre à présent en tant qu’ambassadeur
pour Elan, la marque de ski de ma période
active.
Jadis, vous avez livré des duels mémorables avec le Suédois Ingemar Stenmark, lui aussi coureur pour Elan. Etiezvous davantage des collègues ou plutôt
des rivaux?
En-dehors des pistes nous étions avant
tout des amis. Ingemar est un homme fabuleux. Mais sur les pistes, nous avions
tous les deux la victoire en tête. J’ai remporté huit slaloms de Coupe du monde,
Ingemar quelques-uns de plus (Stenmark,
avec 86 victoires en Coupe du monde, est
le skieur le plus titré de l’histoire, n.d.l.r.)
Et quelle est votre relation avec Pirmin
Zurbriggen?
Cela fait longtemps que je ne l’ai plus vu.
En 1987 vous avez été le seul coureur à
remporter un globe de cristal aux côtés
de Zurbriggen.
Ah oui? Je ne me souviens pas de ce détail.
Je sais seulement que j’ai remporté alors
le classement général de slalom en Coupe
du monde grâce, entre autres, à mes victoires à Kitzbühel et à Kranjska Gora, ma
patrie.
Mais c’est en Suisse que votre carrière à
réellement débuté . . .
. . . oui, c’était en 1974 lors du mondial de
ski à Saint-Moritz. Je n’avais alors que 17
ans et pas plus de deux à trois courses de
Coupe du monde à mon actif. C’est pourquoi mon étonnement fut grand lorsque je
reçu le feu vert de ma Fédération la veille.
Mais j’y ai laissé pas mal de cheveux?
Des cheveux?
Oui, à l’époque j’avais une longue chevelure blonde, ce qui ne plaisait pas du tout
à notre chef entraîneur. Il m’a donc ordonné d’aller chez le coiffeur, sous peine
d’être rayé de la liste de départ si je n’obtempérais pas.
Et? Avez-vous gagné en aérodynamique?
Allez savoir. J’ai terminé 13e du slalom, ce
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JE DOIS
BEAUCOUP
À LA SUISSE
qui était un résultat plus que respectable
pour un débutant. Après coup, la Fédération m’a en tout cas remboursé le coiffeur
(il rit).
Vous souvenez-vous encore de l’endroit
où vous avez gagné vos premières courses
de Coupe du monde?
Evidemment, c’était à Wengen en 1980. Et
un an plus tard j’ai à nouveau remporté le
slalom du Lauberhorn. C’est inoubliable!
J’ai vraiment aimé cette pente difficile,
l’ambiance, le village, le magnifique panorama. J’ai encore ces images bien en tête.
Et sans ces victoires à Wengen, je n’aurais
certainement pas eu autant de succès par
la suite. Je dois beaucoup à la Suisse.
A quand votre prochain voyage en Suisse?
L’an prochain je retournerai à Wengen,
mais pas en janvier pour les courses de
Coupe du monde. Je vais participer à un
tournoi de golf en septembre. Là, nous
frapperons la balle sur un parcours allant
du départ de la descente du Lauberhorn
jusqu’au passage du Haneggschuss. De
nombreux anciens skieurs sont devenus
des golfeurs passionnés et doués. Par
exemple Paolo de Chiesa qui a un handicap
0 ou Franz Klammer qui est très fort lui
aussi. De même que Hansi Hinterseer qui
joue aussi bien au golf qu’il ne chante (il
rit). Personnellement je n’ai que le handicap 14.
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Et comment vont les choses au niveau
professionnel?
Bien! Il y six ans j’ai fondé une entreprise
qui se consacre aux énergies renouvelables près de Ljubljana. Nous formons
une petite équipe – avec un grand cœur.
Comme autrefois dans le Cirque blanc (il
rit à nouveau).
Quel avenir prédisez-vous à la marque de
ski Elan?
Un bel avenir! Elan produit plus de 300 000
paires de skis chaque année, plus environ 100 000 paires en sous-traitance
pour d’autres entreprises. Mondialement,
presque une paire de skis sur dix est fabriquée en Slovénie. C’est un chiffre impressionnant pour un si petit pays. Evidemment
certaines choses devraient être modernisées. Elan est une entreprise d’état
mais devrait être privatisée dans un proche
avenir. Il existe des investisseurs intéressés.
Votre cœur ne souffre-t-il pas lorsque
vous voyez la skieuse slovène Tina Maze
voler de victoire en victoire avec des skis
suisses Stöckli aux pieds?
J’en suis heureux pour elle. Ses victoires,
elle les remporte en premier lieu pour la
Slovénie et elle est une idole pour de nombreux jeunes ici. Nous avons besoin de tels
exemples. Et j’espère que de nombreux
jeunes lui emboiteront le pas.
»
Qu’est-ce qui faisait office d’exemple
pour vous autrefois?
Le respect. J’ai toujours tenté d’être respectueux envers les autres, même envers
ceux qui avaient moins de succès ou qui
n’avaient pas la chance de faire de leur
hobby leur profession. J’ai toujours tenté
d’inculquer ces valeurs à mes quatre enfants.
Leur avez-vous aussi transmis le virus du
ski de compétition?
Mon fils Bostjan, le cadet, faisait partie du
cadre national avant de devoir abandonner
la compétition suite à une grave blessure
au genou. Mes deux filles, 12 et 16 ans, ne
sont pas intéressées par la compétition.
Mais elles m’accompagnent volontiers sur
les pistes et prennent plaisir à skier tranquillement.
<
POR T RAIT
Nom: Bojan Krizaj
Né le: 3 janvier 1957
Nationalité: slovène
Etat civil: marié (4 enfants, deux filles et
deux fils)
Palmarès: médaille d’argent en slalom au
mondial de Schladming; 8 victoires en
Coupe du monde; un globe de cristal en
slalom; 33 places parmi les trois premiers.
Fin de carrière en 1988.
43
SOUS LA LOUPE
SOUS LA LOUPE
MICHAEL MANHART,
PIONNIER AUTRICHIEN
DES TRANSPORTS À CÂBLE
ET
Géo
Trouvetou
Chez Cornelia Kriegner de Bregenz tourisme, la
nervosité monte. Mais où donc est passé Michael
Manhart? Elle cherche le directeur des remontées
mécaniques de 71 ans dont la carrière dans les
transports à câble lui fut quasiment donnée au
berceau. Le voici enfin et en voyant le personnage,
l’on sent tout de suite que l’homme a une histoire
et est une histoire. Pourtant le thème choisi était
un autre: la liaison des domaines skiables LechZürs–Warth-Schröcken. Mais cela aussi fait partie
de son histoire.
> Texte: Joseph Weibel
> Photos: Markus Beer
M
ichael Manhart, Techn.Rat Dipl-Ing., se tient soudain
devant nous. Il a une cigarette au coin de la bouche,
mais aucune fumée n’est visible. D’ailleurs, au Sporthotel de Steffisalp, seule la cheminée du salon-bar est autorisée à fumer. Michael Manhart semble réservé au départ, il
consulte sa montre et dit: «Malheureusement je n’ai pas beaucoup de temps. Mais tout est écrit là-dedans.» Le directeur
de plusieurs transports à câble me tend un communiqué de
presse. Interloqué, je me demande si c’est déjà terminé? Evidemment non, l’ingénieur Manhart doit d’abord s’échauffer.
Finalement, la courte interview annoncée se transforme en un
entretien de trois heures y compris la visite du domaine skiable
concerné.
Il neigeait à sa naissance. Ses 71 ans, l’homme ne les fait pas.
A première vue, il donne l’impression d’un homme un peu
bourru à la réputation d’être plutôt un sabreur qu’un gentleman autrichien. Mais c’est une image trompeuse. Michael
Manhart qui a grandi à Lech dans une famille de gens du
transport à câble a vite appris que dans ce business, il faut
parfois savoir s’imposer et faire preuve d’assurance. Très tôt
déjà, il a su que la montagne l’appellerait. Rien d’étonnant. Il
a vu le jour le 27 avril 1942 à Heidelberg en Allemagne, journée
marquée par de fortes chutes de neige. Il raconte sa vie avec
une pointe d’humour, d’ironie voire avec un certain cynisme.
Jovial, il poursuit son récit à grand renfort de gestes, surtout
lorsqu’il évoque le domaine skiable de Lech-Zürs qui n’en finit
pas de s’agrandir. Et, en passant, nous apprenons des choses
sur des innovations en sports d’hiver qui ont fait la ronde dans
le monde alpin. D’ailleurs l’une ou l’autre de ces innovations
viennent de Lech. Et qui les a inventées? Evidemment Michael
Manhart.
. . . jusqu’à l’élevage de vaches d’Ecosse. Jetons un œil sur les
étapes de la carrière de Michael Manhart. En 1948 il est entré
à l’école primaire et en 1952 au lycée humaniste de Bregenz.
A partir de 1960 il a étudié la construction de machines aux
écoles supérieures techniques de Vienne et de Stuttgart. Depuis 1972 il travaille pour les skilifts de Lech dont il reprend la
direction en 1984. Et puis il y a eu d’autres étapes: direction
des skilifts de Schröcken (jusqu’en 2005), membre de la commission Sonnenkopf-Klostertal Bergbahnen de 1995 à 2007, à
Michael Manhart, homme
des transports à câble 2009,
a construit l’Auenfeldjet.
44
SN OWACTIVE
DÉ C E M B R E 2013
S NOWACT I V E
D É C E M B R E 2013
45
Faits et chiffres:
360 à 2600 mètres d‘altitude
9000km2 de terrain
25m de chute de neige annuelle
3 groupes de 5 hôtes d‘héliskieurs
4-, 5- et 7 jours de séjour de ski
heliporté
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En cours de réalisation: la nouvelle station inférieure de l’Auenfeldjet avec la cime
du Hochkünzel en arrière-plan.
Aksel Lund Svindal
Norwegian Alpine Ski Racer
partir de 1997 il siège au comité directeur
Rüfikopf Seilbahn AG et est directeur des
remontées Lech-Oberlech. De 2001 à 2007
il était également directeur de l’office du
tourisme «Stubner Fremdenverkehrsgesellschaft» et depuis 2003 il est directeur
de la société Rud-Alpe Gastronomie. Depuis cette année, il dirige les affaires des
télécabines Auenfeld-Jet. Ce chasseur
passionné a commencé l’élevage de vaches d’Ecosse en 2008 pour les remontées
mécaniques de Lech. But de la manœuvre:
le pacage et la remise en culture de surfaces de pistes de ski abruptes visant à la
prévention des avalanches. Cet homme est
vraiment chargé d’histoire.
Ode à l’environnement. Les télécabines
reliant Warth à Lech-Zürs ont aussi leur
histoire, une longue en plus. L’idée de relier les deux domaines skiables fut présentée pour la première fois en 1972. Elle
verra finalement le jour cet hiver. L’ingénieur diplômé fronce les sourcils. Des mouvements écologiques ont bloqué le projet
durant des années avec succès. Mais ces
tactiques d’obstruction peuvent parfois
avoir du bon. L’un n’empêche pas l’autre
s’est dit le pionnier des télécabines avant
de se mettre à la tâche. Et si une affirmation le met en rogne, c’est celle qui l’accuse de souiller la nature avec ses installations. Son engagement en faveur de la
protection de l’espace naturel n’est plus à
prouver. D’ailleurs la liste de ses activités
dans ce sens s’étale sur trois pages. Il a
été, entre autres, président du forum écologique des remontées mécaniques autrichiennes durant douze ans et a coopéré à
l’élaboration de la feuille de réglementation des installations de neige artificielle.
Depuis vingt ans, il participe au forum
46
écologique de l’Organisation Internationale des Transports à Câble. Et en tant que
maître chasseur du Vorarlberg, il a fait
partie du comité de la protection environnementale. La liste se poursuit ainsi. L’on
ne peut vraiment pas reprocher à cet homme de n’être intéressé que par le développement d’un empire du câble. D’autant
plus qu’il a reçu, en été 2012, la médaille
honorifique en or pour services rendus à
la République d’Autriche des mains du
président – en signe de remerciement
pour son engagement incessant en faveur
de l’environnement.
Il a inventé le siège chauffant. Le personnage cache encore d’autres surprises.
Michael Manhart est aussi un «Géo Trouvetou». L’une ou l’autre de ses inventions
est aussi utilisée au-delà des frontières
autrichiennes. Il y a 17 ans il a remporté un
concours concernant l’enneigement artificiel de pistes de ski alpin dans le cadre des
Jeux Olympiques de Calgary (1988). L’enneigement du terrain s’est fait à l’aide de
son «Arlberg Jet» (deux brevets internationaux). Il est également le constructeur
de la première installation complète de
contrôle des canons à neige. C’était en
1973. Michael Manhart est aussi l’inventeur de la fraiseuse pour dameuses de
pistes, mais n’a pas trouvé de fabricant. Le
brevet déposé a finalement expiré. Aujourd’hui, ce type de fraiseuse est standard.
Il est en plus l’initiateur et co-constructeur, entre autres, du système de sièges à
coupoles ou de la circulation sans fin des
sièges pour une plus grande capacité de
transport. Et il a également initié les sièges chauffants pour télésièges. Il parle
avec fierté du premier lance-explosifs téSN OWACTIVE
DÉ C E MB R E 2013
Grâce à l’Auenfeldjet, la région de l’Arlberg va devenir une destination touristique
de niveau international.
lécommandé pour le déclenchement
d’avalanches nommé également «orgue
d’avalanche». «Le lanceur peut donc être
confortablement activé à bonne distance»,
dit-il comme si c’était la chose la plus
naturelle du monde.
Acteur international. Michael Manhart
feuillette le communiqué de presse concernant l’Auenfeld-Jet qu’il a apporté et
qui comporte également l’esquisse faite à
la main de la construction de l’installation.
«Désolé Monsieur Manhart, mais pour moi
ce genre d’esquisse, c’est du latin. Je n’arrive pas à m’imaginer le résultat.» Il me
regarde d’un air consterné. «D’accord»,
dit-il après réflexion, «allons sur place,
vous pourrez mieux vous faire une idée.»
Et à nouveau, inutile de poser la question:
qui l’a inventé? Evidemment Michael Manhart. Ici, sous l’égide des constructeurs du
fabricant autrichien de transports à câble
Doppelmayr, la première installation au
monde qui combine les avantages d’un
télécombi et d’une télécabine est en cours
de réalisation. En huit minutes seulement,
une gondole à 10 places rejoindra la station de montagne Weibermahdbahn à environ 2000 mètres d’altitude, directement
au cœur du domaine skiable de Lech. Ou,
comme le dit le pionnier de Lech: «Cela
permet de relier les deux domaines skiables et de redonner à la région de l’Arlberg
un rôle international important dans le
tourisme d’hiver.» L’installation aurait dû
entrer en service en 2012 déjà. Cela aurait
été un cadeau particulier pour Michael
Manhart qui a fêté ses 70 ans l’an passé.
La fête organisée en son honneur par sa
fille Carolin sur la Rudalpe a tout de même
eu une apogée retentissante. L’ancien directeur de l’inspectorat du travail de BreS NOWACT I V E
D É C E M B R E 2013
genz et spécialiste des explosifs avait réservé une surprise au septuagénaire: un
feu d’artifice mémorable avec 3600 charges.
En fait, Michael Manhart mériterait la
nomination «homme des transports à câble de l’année». Seulement voilà, il a déjà
reçu ce titre – c’était en 2009.
<
POR T R AIT DE L’ ING ÉN IEUR
DIPLÔMÉ MICHAEL MANHAR T
Né le: 27 avril 1942 à Heidelberg
Etat civil: marié à Doris, père d’une fille
(Carolin)
Formation: école primaire à Lech, lycée à
Bregenz, études en construction de machines aux hautes écoles techniques de
Vienne et de Stuttgart.
Carrière: depuis 1972 auprès des remontées mécaniques de Lech, depuis 1975 sociétaire des remontées mécaniques de Lech,
Ing. Bildstein Gesellschaft m.b.H., directeur
des remontées mécaniques de Lech depuis
1984. Directeur des skilifts Schröcken à partir de 1992.
Membre du comité de travail Sonnenkopf –
Klostertaler Bergbahnen, Klösterle depuis
1995. A partir de 1997 au comité directeur de
la Rüfikopf- Seilbahn AG et directeur du funiculaire Lech-Oberlech.
A partir de 2001 directeur de l’office du
tourisme Stubner Fremdenverkehrsgesellschaft m.b.H.
Entreprises: Skilifte Lech, Ing. Bildstein
Ges.m.b.H., Rüfikopf-Seilbahn AG, Bergbahn Lech-Oberlech, Hoch AG & Co. KG,
Skilifte Schröcken, Stubner Fremdenverkehrsgesellschaft m.b.H.
Engagements (extrait): maître chasseur,
membre fondateur et président du forum
écologique de l’Organisation Internationale
des Transports à Câble (OITC), membre du
conseil pour la protection de l’environnement du Vorarlberg. Homme des transports
à câble de l’année 2009. Médaille honorifique
en or pour services rendus à la République
d’Autriche en 2012.
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TOURISME
TOURISME
L’ORIGINAL,
C’EST LE MEILLEUR:
SKIER
DANS LA
POUDREUSE
AUPRÈS DE L’INVENTEUR
DU SKI HÉLIPORTÉ
> Text: Jean-François Lacombe
> Photos: Ldd.
Pentes vierges, neige poudreuse et plus bas l‘hélicoptère qui attend déjà pour
le prochain sommet. Ce rêve de skieur, inimaginable il y a presque 50 ans –
sauf pour une personne!
«L
es beaux endroits sont difficiles d’accès» a dit une fois le
pionnier du ski héliporté canadien Hans Gmoser. Et les avoir à son
entière disposition est presque impossible, vous confirment les fans des sports
d’hiver dans les Alpes, une région densément peuplée. Quand est-on seul sur un
pic avec quelques amis, loin des pistes
bondées et agitées – autour de soi rien que
des montagnes majestueuses, en face
d‘une pente de neige poudreuse vierge?
Même les randonneurs expérimentés
vivent rarement ces moments inoubliables
dans nos régions, parce que beaucoup
d’entre eux pensent faire la même chose
en accédant sur les sommets depuis les
vallées alpines étroites.
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C‘est complètement différent au Canada. La région sauvage des Montagnes
Rocheuses est couverte en hiver d’une
épaisse couche de neige blanche, une surface énorme et presque déserte. Il y a peu
de localités, seulement une poignée de
domaines skiables et pratiquement pas de
cabanes de montagne. Ces régions de
montagnes infinies pourraient aussi être
conquises avec des skis de randonnée. Les
chemins menant aux meilleures pentes
sont, pour la plupart des randonneurs,
trop longs et trop fatigants. Seul l’héliski a
permis aux fans des sport d’hiver d’accéder au paradis de la neige profonde des
Rocheuses et de pouvoir la savourer.
Hans Gmoser, immigrant autrichien, a
inventé cette forme de ski la plus exclusive.
En 1963, il a volé pour la première fois avec
des petits groupes vers les plus belles
pentes poudreuses dans la chaîne des
Bugaboos. L‘alpiniste et guide de montagne connaissait cette région comme personne d’autre. En 1953, il est arrivé à Banff,
où il accompagnait au début les hôtes sur
le «Cervin du Canada», le mont Assiniboine à la frontière provinciale entre l‘Alberta et la Colombie-Britannique.
En 1959, il fondait la société Canadian
Mountain Holidays (CMH) et a été le pionnier dans la réussite du ski héliporté. Pour
la première fois, des skieurs «ordinaires»
ont pu accéder aux sommets les plus reculés des Rocheuses et y effectuer plusieurs
descentes par jour dans la neige poudreuse profonde. Afin de raccourcir le
49
TOURISME
temps de vol vers les sommets et ainsi
permettre plus de descentes par jour,
Hans Gmoser construisit les premiers
«Backcountry» lodges situés dans des
régions sauvages, une autre étape importante pour le développement de CMH et du
ski héliporté.
Depuis, l‘entreprise du pionnier de l’héliski, qui est décédé en 2006, exploite onze
lodges dans les plus belles et plus enneigées chaînes de montagnes de la Colombie-Britannique, où 20 mètres de neige
tombe en moyenne par année. Huit lodges
sont situés dans les montagnes sauvages.
Ils ne sont accessibles que par hélicoptère
et par de petits chemins. Deux lodges se
trouvent dans les petites localités de Revelstoke et Nakusp. Chaque lodge dispose
d‘une superficie moyenne de 2 000 kilomètres carrés. Au maximum 44 personnes
y pratiquent du ski et du snowboard dans
un espace presque aussi grand que la taille
du canton de Vaud. Dans l‘ensemble,
15 000 kilomètres carrés sont exclusivement réservés aux clients de CMH. Ainsi,
l’étendue dont CMH dispose, mesure plus
50
TOURISME
de deux fois la taille du plus grand canton
de la Suisse, le canton des Grisons.
CMH est le plus grand opérateur de ski
héliporté au monde. «Grâce à ses différents lodges et sa grande expérience, CMH
offre l‘aventure idéale de l‘héliski pour
chacun», dit Martin Gallati de voyageplan.
Vous pouvez réserver chez le spécialiste
suisse du ski héliporté, non seulement des
séjours chez CMH de différentes durées,
mais aussi des semaines spéciales comme
«Steep and Deep», pour les skieurs et
snowboardeurs particulièrement à l’aise
ou des arrangements spéciaux pour les
débutants. L’héliski n‘est plus une
activité réservée uniquement aux meilleurs skieurs. La mise à disposition gratuite de skis larges pour la neige profonde
facilite énormément la conduite dans la
poudreuse.
«Ceux qui ont une bonne condition physique et qui maîtrisent des pistes noires
dans les domaines skiables, sont tout à fait
prêts pour l‘aventure de l‘héliski», assure
le spécialiste de l’héliski Martin Gallati.
Personne n’a besoin d’avoir peur d’un sur-
menage. Celui qui se sent fatigué, peut
rentrer au lodge après le repas de midi ou
avoir une journée de repos. «Nos clients
sont ici en vacances et pas en camp d‘entraînement», précise Dave Cochrane,
manager du CMH Bugaboos lodge. Celui
qui a fait une fois de l’héliski, devient accro
à flotter en apesanteur sur la poudreuse
montante jusqu’aux genoux, et les vols en
hélicoptère sont à couper le souffle à travers les montagnes des Rocheuses, c’est
une attraction en soit. «Beaucoup d’héliskieurs reviennent toujours et toujours
chez CMH et découvrent un lodge après
l’autre», raconte Martin Gallati.
L’historique lodge de Bugaboos, qui a
été entièrement rénové en 2004, est un
must en raison des magnifiques pentes
sur les glaciers et du spectaculaire ski en
forêt convenant à tous les niveaux. Ici,
l’hélicoptère transporte quatre groupes de
onze skieurs. Les lodges de Cariboos,
Galena, Revelstoke et Monashees fonctionnent selon le même système. Le lodge
de Cariboos est idéal pour les débutants
en raison de ses nombreuses descentes
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P UB L I RE P O RTAG E
disponibles sur du terrain ouvert. Galena
offre un ski riche et varié avec ces descentes passionnantes en forêt. Les pentes
difficiles du domaine des Monashees sont
en janvier et février les plus grands défis
pour les skieurs. 60 à 90 pour cent des
descentes se font ici sur un terrain forestier parfaitement praticable avec des
arbres largement espacés.
En règle générale, moins de groupes se
partagent un hélicoptère, plus de descentes journalières sont possibles. Le
rythme des rotations est ainsi plus élevé.
Au lodge de Bobbie Burns, un hélicoptère
sert seulement trois groupes de onze
convives pour savourer le ski sur des magnifiques glaciers et les zones boisées
dans les chaînes de montagnes de Purcell
et Selkirk. De plus, au lodge de Gothics
seulement trois groupes skient sur un
terrain extrêmement varié.
Le domaine d’Adamants, qui dispose de
rapides descentes en forêt, offre également d’innombrables descentes sur d‘immenses glaciers. Ici, deux petits hélicoptères transportent chacun seulement cinq
S NOWACT I V E
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P U BL I RE P O RTAG E
clients à la fois et trois groupes. Un programme pour de petits et grands groupes
est proposé au CMH K2 Rotor Lodge. Les
chaînes des montagnes de Monashees et
de Selkirk font partie du domaine skiable.
Le CMH K2 Lodge offre des forfaits de ski
héliporté particulièrement favorables. En
plus, chaque client obtient un bon gratuit
pour une paire de ski ou un snowboard K2!
Chaque lodge possède son propre caractère. Le nec plus ultra en héliski sont
des semaines exclusives privées où un
hélicoptère y compris deux guides sont à
disposition d‘un seul groupe. Ces programmes d’héliski ne peuvent pas mieux
répondre aux besoins individuels. Au lodge
privé de Valemount des semaines privées
sont proposées pour des groupes de dix
skieurs et snowboarders.
Le programme CMH Nomads promet
également des expériences uniques, dans
lequel un groupe d’au maximum dix
héliskieurs vole vers plusieurs domaines
skiables pendant une semaine et ainsi
découvre un autre paradis de poudreuses
alors que d‘autres héliskieurs vont les
découvrir lors de plusieurs séjours. Ceux
qui préfèrent profiter en famille ou en petit
groupe d’une semaine privée, peuvent
alors être tentés par les programmes disponibles aux lodges de Gothics, Revelstoke
et Monashees avec un petit hélicoptère
pour des groupes de 4 personnes.
Quel que soit le programme et le lodge
que l’on choisit, le déroulement d’une journée chez CMH est toujours le même. La
devise importante «Safety First» s‘applique partout et toujours. Les guides et
les pilotes sont très bien formés et expérimentés, l‘équipement est au top. Chez
CMH, chaque client reçoit une radio et,
contre paiement, un airbag. Avant le premier vol, les guides s’entraînent consciencieusement avec les hôtes pour les cas
d’urgences relatifs au DVA, pelle et sonde.
Chaque matin, les guides vérifient ensemble les données météorologiques et le
manteau neigeux afin de définir les descentes de la journée. Sur les pentes, les
décisions seront à nouveau vérifiées. Au
moindre doute, le groupe passe à une autre
pente, afin de réduire le danger au maxi51
TOURISME
mum, même si le risque zéro n’est pas
exclu dans les montagnes.
En montagne, les guides sont particulièrement concentrés, alors que dans les
lodges règne une atmosphère très détendue. Lors de l’après-ski, il se peut que les
guides soient assis auprès des clients venus du monde entier, avec un verre de vin
près de la cheminée ou d’une bière au bar.
Pour le repas du soir, tout le monde se
réunit, les hôtes, les guides et le personnel. «Après quelques jours, tout le monde
sent qu’il fait partie d‘une grande famille»,
dit Dave Cochrane, manager du CMH
lodge. L’héliski est sans doute exclusif,
mais totalement sans prétention. «Ici, ce
n’est pas la question de savoir combien de
temps quelqu’un a dû économiser pour
une semaine d‘héliski», dit Dave Cochrane.
«Que ce soit un employé ordinaire ou
cadres supérieurs - nous tous sommes
unis par la passion du ski hors-piste dans
une nature intacte», précise Dave Cochrane. Ce n‘est pas différent de l‘époque
des pionniers et du fondateur de CMH,
Hans Gmoser.
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avec sa neige poudreuse très sèche. Les Européens sont impressionnés par les majestueuses
montagnes, les fjords, la métropole de Vancouver et surtout par l‘étendue presque infinie
des espaces. La Colombie-Britannique est 22
fois plus grande que la Suisse, et surtout elle est
peuplée de moitié par rapport à la Suisse.
Canadian Mountain Holidays (CMH)
Le pionnier de l’héliski, Hans Gmoser a fondé
Canadian Mountain Holidays (CMH) en 1959. En
1965, CMH propose le premier des séjours de
ski héliporté et en 1968 construit le premier
lodge pour l’héliski au milieu de la nature sauvage des montagnes Rocheuses. L‘inventeur de
l‘héliski est aujourd‘hui le leader du marché
avec onze loges en Colombie-Britannique, les
lodges de McBride, Valemount et Cariboos dans
le nord jusqu’à la CMH K2 Rotor Lodge à Nakusp
dans le sud.
Voyage au Canada
Air Canada dispose des meilleures connexions
au départ de Genève pour Montréal ainsi que
des vols non-stop de Londres et Francfort à
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mètres de dénivelés dès CAD 4300.– par
personne.
> Lodge d’
d’Adamants: 6,5 jour de ski héliporté
avec 3 groupes de 5 personnes, inclus 30 500
mètres de dénivelés dès CAD 9140.– par
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Pour les amis, les familles . . . ne manquez
pas la plus longue piste de luge de France avec
ses 6 km de descente, le VTT sur neige au départ
du majestueux glacier de Péclet à 3000 mètres
et les freinages à sensations lors de cours de
pilotage sur le célèbre circuit de glace Alain
Prost accueillant chaque début d’hiver le Trophée Andros. La découverte du ski de randonnée en compagnie des pionniers et ambassadeurs sportifs de renom est aussi une nouvelle
expérience à vivre chaque semaine.
A l’heure de l’après-ski, profitez des derniers
rayons en musique sur les terrasses ensoleillées ou déchaînez-vous sur le dancefloor d’un
club open air comme la Folie Douce et son célèbre clubbing d’altitude! On peut aussi s’amuser entre amis ou en famille sur les pistes du
Bowling ou les 3 pistes de luge ou encore profiSN OWACTIVE
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LA VALLÉE DE CHAMONIX MONT-BLANC
ENTREZ DANS LA LÉGENDE
ter des concerts gratuits de musique classique
et de jazz.
Bons plans station:
Vivez une expérience unique dans le nouvel
hôtel 5* le Koh-I Nor, accroché à flanc de montagne à plus de 2300 m d’altitude, c’est l’hôtel
5* le plus haut d’Europe!
Côté forfait: profitez du forfait Pass Duo au tarif
de 212 Euro par personne pour 6 jours!
Photo: Gérard Cottet
DESTINATION SAVOIE MONT BLANC
ROYAUME DE TOUS LES SPORTS D’HIVER
Temps fort de la saison:
Du 12 au 15 décembre, vivez en live la Coupe du
Monde de Skicross: les meilleurs skieurs au
monde s’affronteront pour marquer de précieux
points et remporter ainsi leur ticket pour les JO
de Sotchi. Finale le 15 décembre au cœur de la
station.
Pack Coupe du Monde: Offre à partir de 194
Euro* par personne: hébergement 3 nuits en
appartement 6 personnes (pleine occupation) +
forfait 3 jours Val Thorens – Orelle.
www.valthorens.com
*Offres soumises à disponibilités et conditions.
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Besoin d’évasion? Envie d’émotions? Direction
Chamonix! Une petite heure de route et vous
voilà déjà au cœur du Mont-Blanc. Ici vous profitez d’une nature de toute beauté où les glaciers sont omniprésents. Ici vous entrez dans la
légende c’est évident.
Oui Chamonix a de nombreux atouts: panoramas époustouflants, variété des domaines
skiables, hors-pistes d’exception, dénivelés
importants et aussi itinéraires en forêt, pentes
douces, domaines pour débutants, espaces
réservés aux enfants, du ski extrême et du
ski détente, des possibilités infinies pour tous
les amoureux de la glisse et pour les nonskieurs.
Oui Chamonix est bien l’une des plus belles
stations de ski au monde mais pas uniquement!
C’est aussi une petite ville à la montagne où
sportifs et contemplatifs peuvent s’adonner à
toutes leurs envies. Vivez le tout simplement,
Chamonix vous attend au pied du Mont-Blanc!
Bon plan station:
Offre 1ère Neige du 30/11/13 au 20/12/13 inclus:
Profitez de tarifs réduits sur le forfait MBU
(Mont-Blanc Unlimited) valable sur l’ensemble
de la vallée de Chamonix + Courmayeur + Verbier*.
Exemple d’offre: «le 3 = 2», 3 jours de ski au prix
de 2 jours. Si les spatules vous démangent,
soyez les premiers à en profiter!
(*Verbier à partir du 6 jours)
Temps fort de la saison:
Le Samedi 25 janvier 2014 ne manquez pas le
Swatch Freeride World Tour: un événement
sportif spectaculaire où les athlètes du monde
entier partagent les valeurs représentées par la
marque Swatch: le dynamisme, la jeunesse, la
provocation et la volonté d’aller au-delà de leurs
limites! 6 épreuves qui se déroulent dans les
stations de ski les plus renommées au monde.
Chamonix est une étape incontournable de ces
épreuves mondiales de freeride ski et snowboard. Notez bien cette date pour faire le plein
de sensations fortes. Action et frissons garantis! Pour assister au spectacle et vibrer avec les
meilleurs athlètes de la spécialité, rendez-vous
sur le domaine skiable du Brévent dans un décor de rêve face à la chaine du Mont-Blanc.
www.chamonix.com
55
TOURISME
TOURISME
Photo: Stéphane Godin
Photo: Bruno Van Loocke
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informations et bons plans sur
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et tentez de gagner un séjour
d’une semaine à Val Thorens.
Bonne chance!
LES ROUSSES
FAMILIALE PAR NATURE
LES VACANCES À LA NEIGE SELON CLUB MED
PEISEY-VALLANDRY ET VALMOREL
Proche la Suisse, à seulement 45
minutes de Genève et de Lausanne,
la station des Rousses est là pour
vous faire rêver! Au cœur des montagnes du Jura, partagez des moments uniques dans un décor romantique entre combes et forêts.
Contemplez le panorama sur le lac
Léman et la chaîne des Alpes depuis le sommet de la Dôle! Sportifs,
amoureux ou citadins chacun
pourra se ressourcer à sa façon
grâce aux nombreuses activités:
ski alpin, ski de fond, raquettes, ski
joëring, kite surf, balade en chiens
de traîneaux, luge, balade en calèche, patin à glace . . . Venez pour
une journée, un week-end, une
semaine, vous verrez . . . Vous reviendrez!
2ème édition de l’O’XYRACE: le 11
janvier 2014 aura lieu l’O’xyrace
Trail Blanc Jurassien, une épreuve
de course à pied qui s’effectue sur
la neige, en milieu naturel. Une
façon ludique d’aborder le trail
avec des parcours adaptés: 18 Km
pour les pratiquants, 9 km ouverts
aux personnes de plus de 16 ans, et
2 Trails de 1 et 3 km pour les jeunes
entre 8 et 15 ans. C’est à une altitude variant de 1120 m à 1600 m
que les concurrents découvriront
la Station des Rousses au cœur du
Parc Naturel Régional. Un éco événement à ne pas manquer.
Club Med rime aussi avec séjours
en montagne d’exception! Ses 23
Villages Neige au cœur des Alpes
sont autant d’emplacements rêvés.
Au-delà d’un hébergement cosy
et d’une offre d’activités inégalée,
la formule «tout compris» permet
de profiter de chaque instant de
son séjour. Ainsi, à votre arrivée,
vos forfaits de ski seront prêts. Ça
tombe bien puisque la majorité des
Villages Neige Club Med permettent de rejoindre les pistes à la
sortie même du ski room. Saviezvous également que les cours de
ski et snowboard sont inclus dans
le séjour? Ils font de Club Med la
plus grande école de glisse du
monde!
Valmorel – la station charme
Contemplez le Mont Blanc depuis
le Club Med Spa by CARITA . . . Le
Village Grand Domaine Valmorel
bénéficie d’un emplacement exceptionnel à 1460 mètres d’altitude. Ce Village 4 Tridents dispose
d’un espace 5 Tridents pour un
surcroît d’exclusivité. Vous en voulez davantage? Les AppartementsChalets by Club Med sont dotés de
2 à 4 chambres. Leurs volumes
généreux permettent de vivre la
montagne en toute intimité dans
un confort chaleureux. Surtout,
vous bénéficierez d’un majordome
attitré qui se chargera des
moindres détails de votre séjour. Il
ne reste plus qu’à en profiter en
toute liberté.
Le plus: Certification Green Globe
Depuis 60 ans, Club Med s’engage
pour un tourisme responsable et
durable, des relations humaines
respectueuses et une planète
mieux protégée. Chaque geste
compte: contribuer à l’économie
des régions d’accueil, encourager
la diversité au sein des équipes,
économiser l’eau et l’énergie. Dans
ce contexte, les Villages de PeiseyVallandry et de Valmorel ont tous
deux obtenus la certification Green
Globe en faveur du Tourisme Durable.
www.lesrousses.com
Peisey-Vallandry – la Savoie
authentique
Au creux de la Tarentaise, à 1600 m
d’altitude, le Village Peisey-Vallandry incarne la convivialité et l’authenticité savoyardes.
Ce Village labellisé 4 Tridents
donne un accès direct au domaine
Paradiski et ses 325 km de pistes
culminant à 3250 m d’altitude. Une
piscine intérieure/extérieure fait
partie des installations. De même,
le spa NUXE au Club Med conjugue
détente et bien-être avec son espace zen, dix cabines de soins individuels et un Private SPA pour
deux.
matiques de Noël. Dans une ambiance festive assistez à plusieurs
courses de Rennes!
Bon plan station:
Les mercredis à petit prix!
Tous les mercredis hors vacances
scolaires, profitez de 20% de réduction sur les forfaits journée sur
les domaines de ski alpin français
et d’un tarif unique à 5 Euro pour
les forfaits de ski de fond!
Temps forts de la saison:
Marché de Noël au Pays des
Rennes: les 14 et 15 décembre,
poussez les portes de la 2ème plus
grande forteresse de France, et
venez à la rencontre des rennes,
des chiens de traîneaux, des artisans et des personnages emblé-
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www.clubmed.ch
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Les connaisseurs et les amis des sports d’hiver
savent où les plaisirs à la neige et les expériences en sports d’hiver sont les plus beaux:
à Zermatt bien entendu. Ciel bleu, soleil à
gogo, poudreuse parfaite et action à volonté:
c’est le «Matterhorn ski paradise», l’un des
domaines skiables les plus époustouflants de
Suisse. Il n’est pas seulement le plus haut situé
des Alpes, il compte également parmi les
mieux développés et les plus intéressants
domaines skiables au niveau mondial. La région extrêmement variée permet de vivre les
expériences sportives les plus folles durant
365 jours par an.
Plaisirs à la neige sans frontières
La saison d’hiver promet évidemment beaucoup
de plaisirs: plaisir de glisse sans frontières sur
360 km de pistes parfaitement préparées entre
la Suisse et l’Italie – et cela pour petits et
grands, jeunes et moins jeunes, peu importe si
l’on privilégie la glisse sportive ou la glisse
tranquille. Grâce aux remontées mécaniques
parfaitement aménagées avec une capacité de
près de 100 000 personnes par heure, les temps
d’attente à Zermatt sont inexistants.
S NOWACT I V E
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Gravity Park
Sauts périlleux, glisse facile ou rails exigeants,
un skowcross aventureux et le half-pipe moderne offrent des conditions optimales pour
tous les enthousiastes de sensations à la neige.
Le Gravity Park ouvert toute l’année se trouve à
environ 3000 mètres d’altitude et est un régal
pour les jeunes et les moins jeunes, les riders
amateurs et les pros.
Forfait Ski Active
Profitez du pur plaisir des sports d’hiver à des
prix attractifs dans le Matterhorn ski paradise.
Nous vous proposons un séjour de rêve à Zermatt sur près de 360 kilomètres de pistes parfaitement préparées. Combinez, comme vous le
souhaitez, le nombre de nuitées, dans un hôtel
ou dans un appartement de vacances, de jours
de ski et de location de skis. Sous la direction de
moniteurs de sports de neige patentés, vous
avez la possibilité de perfectionner vos compétences et d’apprendre de nouvelles choses.
Soyez les premiers à laisser les traces de votre
passage dans la neige!
www.zermatt.ch/skiactive
EN UN COUP D’ŒIL
Domaine skiable: 1620 à 3899 mètres
d’altitude
Saison: région de sports de neige
ouvert toute l’année (saison principale:
30 novembre au 27 avril)
Pistes de ski alpin: Matterhorn ski
paradise 360 km
Enneigement: 75% d’enneigement
artificiel ou sur glacier
Installations à Zermatt: 6 téléphériques,
8 télécabines & télécombi, 1 funiculaire
fixe, 1 train à crémaillère, 8 télésièges, 10
remonte-pentes
Capacité Zermatt: 54 330 pers./h
(Matterhorn ski paradise 91 907 pers./h)
Skipass Zermatt Prix: carte journalière
adultes CHF 75.–
Care journalière enfants CHF 38.–
(gratuite jusqu’à 9 ans)
Carte hebdomadaire (6 jours)
Adultes CHF 371.–
Enfants de 9 à 16 ans CHF 186.–
Informations: Zermatt Bergbahnen AG
027 966 01 01, www.matterhornparadise.ch
[email protected]
57
TOURISME
TOURISME
ROIS
OÙ LES PETITS SONT
Lorsque des hôtels ou des
destinations de vacances
entières se spécialisent sur
les vacances en famille, alors
le divertissement est au
rendez-vous. Nous avons testé
le meilleur hôtel familial
d’Autriche et savons d’autre
part où les familles sont
particulièrement bien
accueillies.
> Texte: Sabine Schmid
> Photos: Serfaus-Fiss-Ladis/Tirol
58
«B
onjour jeune dame», cette
formule de politesse ne
s’adresse pas à moi, mais à
notre fille d’un an et demi. Et ce n’est pas
juste dit comme ça, c’est de la gentillesse
vécue envers les enfants comme on la retrouve partout à Serfaus-Fiss-Ladis, que
ce soit dans le taxi, au restaurant ou aux
remontées mécaniques, mais avant tout à
l’hôtel Löwe & Bär. Ici, les enfants n’ont
peut-être pas le dernier mot, mais ils sont
au centre de l‘intérêt.
Lors de cet accueil chaleureux à la réception, notre fille reçoit une casquette,
des crayons de couleur et un livre à colorier. «Afin que tes parents puissent défaire
leurs valises en paix», explique la gentille
dame habillée d’un beau costume de «Dirndl». La petite est radieuse et, pour notre
part, il ne nous reste plus qu’à veiller à ce
que les meubles et les murs ne servent pas
de planche à dessin.
Nous prenons l’ascenseur pour nous
rendre à notre suite «Bären King» et là,
surprise: une superficie de 66 m2, des armoires spacieuses, une grande salle de
bain, une salle de séjour/chambre à coucher confortable avec un ensemble de
sièges et une table. La chambre d’enfants
séparée est équipée d’un lit superposé et
d’un lit d’enfant à barrières. En outre: table
à langer, produit de douche et crème corporelle pour enfants ainsi qu’un peignoir y
compris mini pantoufles d‘hôtel – très
mignons et très pratiques – rien ne
manque.
Ici, il fait bon vivre, nous semble-t-il et
les jours suivants passés à l’hôtel confirmeront notre première impression. Nous
passons à un autre aspect très important
durant les vacances: les repas. La carte de
table «Famille Schmid avec Rahel Maria»
souligne une fois de plus qu’ici les enfants
sont au centre de l’intérêt. Une chaise
haute pour enfants, une serviette de table
d’un blanc immaculé avec rubans jaunes,
tout est parfaitement disposé. Pour les
SN OWACTIVE
DÉ C E M B R E 2013
A Serfaus-Fiss-Ladis, les vacances
d’hiver promettent encore davantage
de plaisir. Faire un tour en dragon des
airs, une course d’action en motoneige
ou simplement s’amuser dans la
poudreuse.
enfants, il y a un buffet spécial avec tout ce
qui fait le plaisir des petits: spaghettis
bolognaise, hamburgers, bâtonnets de
poisson, pommes-frites et légumes – tous
les jours avec une nouvelle variation. Pour
couronner le tout, un buffet de sublimes
desserts nous tend les bras. Ici, les enfants
ne manquent de rien – même l’ovomaltine
est proposée au petit déjeuner.
Et les grands ne sont pas moins choyés.
Tous les soirs, ils peuvent déguster un
délicieux repas à quatre plats. Je dois
l’avouer, au début j’étais plutôt sceptique:
quatre plats avec un enfant à table? Mais
mes craintes étaient infondées. Il est vrai
qu’il y a suffisamment de divertissement.
A chaque table ou presque est assis au
S NOWACT I V E
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moins un enfant, ou joue par terre ou encore picore les miettes de pain de l’enfant
voisin . . . personne ne s’en dérange, l’ambiance est détendue et le bruit reste malgré tout dans les limites. Et pour les enfants un peu plus grands, il y a une table
spéciale dans le saloon deux fois par jour
– cela fait la joie des enfants, mais aussi
des parents qui peuvent se détendre. Le
tout se nomme «Löwe & Bär Super. Pension. Tout compris» et mérite bien cette
distinction.
Pour les enfants, les repas sont de
moindre importance. Ce qui compte avant
tout, c’est le jeu et l’amusement. Et là
aussi, l’hôtel Löwe & Bär a tout prévu. Les
deux hôtels sont dotés d’un grand paradis
de jeu sur 1000 m², d’un théâtre avec spec-
tacles et soirées cinéma, de piscines avec
grands toboggans, d’un SPA familial et
d’un SPA exclusif pour adultes ainsi que
d’un salon de beauté.
Lequel choisir, l’hôtel Löwe ou l’hôtel
Bär? Question difficile – si vos enfants sont
de petits «rats d’eau», je conseillerais le
Löwe avec son toboggan à bouées qui
s’étend sur quatre étages et sa tour de jeux
aquatiques avec plusieurs toboggans,
des chutes et des jets d’eau qui promettent
beaucoup de joie. Toutefois, le centre
aquatique du Bär avec son immense
toboggan à virages n’a pas à se cacher
et la nouvelle installation de softplay sur
cinq étages fait le plaisir des petits. C’est
donc un choix difficile à faire – peut-être
59
TOURISME
TOURISME
Joies de la neige pour les tout
petits: le parc «Murmlipark»
s’étend sur 10 000 m2 juste en
face de l’hôtel Bär.
FAMILLES BIENVENUES
Quiconque part en vacances avec les enfants, se réjouit d’un hébergement approprié pour les enfants et de tout ce qui
réjouit petits et grands. Entretemps, il
existe de nombreux prestataires spécialisés dans les vacances familiales.
S
ur son site Internet sous la rubrique
KidsHotels, Suisse Tourisme propose un vaste choix d’hôtels accueillants pour les familles dans toute la
Suisse.
> www.myswitzerland.com/de-ch/
kidshotels.html
D’autre part: l‘hebdomadaire SonntagsZeitung a réalisé un «Hotel Rating» en
1013 et évalué les meilleurs hôtels de vacances, ville, wellness, nice-price et de
vacances familiales. Vous trouverez les
tops 20 sous ces liens
> www.myswitzerland.com/de-ch/
sz-rating.html
> www.myswitzerland.com/de-ch/
die-20-besten-familienhotels.html
60
Les hôtels pour enfants sont réunis au
sein d’une coopération hôtelière issue de
l’unification de plusieurs hôtels en 1988.
On y trouve des possibilités d’hébergement pour familles en Autriche, en Allemagne, en Italie et en Croatie, entre autres
les hôtels familiaux Löwe & Bär à Serfaus.
> www.kinderhotels.com
Leading Familiy Hotels & Resorts offrent
un service spécialement conçu pour les
familles dans un segment supérieur (4
étoiles plus), un standard offert par quatre
hôtels en Autriche dont les hôtels familiaux Löwe & Bär à Serfaus.
> www.leadingfamilyhotels.com
Familotel est une coopération d’hôtels
pour bébés et pour enfants en Allemagne,
en Autriche, en Italie, en Hongrie et même
en Suisse qui proposent une infrastructure
adéquate pour les enfants et un encadrement complet adapté à l’âge, une sécurité
certifiée TÜV et une garantie de belles
vacances.
> www.familotel.com
Reka est une entreprise à but non lucratif
qui, à travers des offres avantageuses, vise
à offrir la possibilité de vacances et de
loisirs au plus grand nombre de familles.
Les 13 villages Reka sont particulièrement
populaires.
> www.reka.ch
Kidstravel est une agence de voyage zurichoise spécialisée dans les vacances et les
voyages avec des enfants. Evidemment
d’autres agences de voyage offrent également des arrangements spéciaux pour les
familles.
> www.kidstravel.ch
Liliput Erlebniswelt est un site Internet
contenant de nombreux conseils pour des
excursions et des offres de vacances en
Suisse et dans les pays limitrophes.
> erlebniswelt.liliput.ch
Hello Family et Famigros, les clubs de
familles de Coop et Migros présentent sur
leur site en ligne de nombreuses offres de
vacances et de voyages ainsi que des offres
spéciales pour les membres de club.
> www.coop.ch/hellofamily
(Rubrique Autres avantages, Tourisme)
> www.famigros.ch
(Rubrique Vacances & Loisirs)
SN OWACTIVE
DÉ C E M B R E 2013
cette année au Bär et l’an prochain au
Löwe?
Les enfants et le luxe? Il est impressionnant de voir avec quel naturel les hôtels
familiaux Löwe & Bär Luxe (niveau 4 étoiles
plus) associent la gentillesse envers les
enfants et le luxe et avec quel amour du
détail toute la localité de Serfaus est focalisée sur cette jeune clientèle. Il va de soi
que cela ne s’est pas fait du jour au lendemain mais que c’est le résultat d’une
stratégie à long terme mise en place avec
minutie depuis longtemps.
En 1988, l’association des hôtels pour
enfants d’Autriche a vu le jour, réunissant
environ 30 hôtels familiaux. Sous l’égide
d’Autriche publicité, l’on voulait offrir
des vacances familiales haut de gamme.
Plus tard, la coopération hôtelière est
devenue l’actuel «Kinderhotel Europa
GmbH» avec 48 hôtels dans quatre pays
différents.
L’hôtel Löwe était en quelque sorte un
membre fondateur et de la partie depuis le
début, cela grâce à l‘ancien propriétaire de
l’hôtel, le Dr Franz Tschiderer, actuellement président de l’association touristique
et directeur de l’organisation régionale de
marketing. Il reprit l’hôtel Löwe de ses
parents en 1981 et s’est immédiatement
spécialisé dans les vacances pour les familles. Et il n’a pas seulement œuvré pour
la spécialisation de son hôtel, mais de
toute la localité Serfaus-Fiss-Ladis.
Autrement dit, Serfaus-Fiss-Ladis est
aujourd’hui LA destination pour les familles en Autriche. Car ici, les enfants ne
sont pas seulement bien vus à l’hôtel Löwe
& Bär, mais dans tout Serfaus-Fiss-Ladis.
Raison de plus pour sortir de l’hôtel, réceptionner le buggy (location gratuite à
l’hôtel) et partir faire un tour en montagne.
Voici un aperçu des diverses attractions
proposées:
> Funpark d’été: un paradis d’aventure et
de jeu avec le parc «Sommerschneewelt» pour des batailles de boules
de neige en été, le «Fisser-Flieger»,
sorte de dragon géant, le «Fisser-Flitzer», descente en coaster ainsi qu’un
manège géant (Skyswing)
> Aventure en montagne: trois chemins
à thème sont proposés: «Sturzflug»,
«Hexenweg» et «Forscherpfad»
> Murmliwasser: un parc dédié aux jeux
avec l’eau avec enclos et grotte des
marmottes (système de grottes souterraines), «Murmil Rodeo» et installation
de chercheurs d’or.
> Six Senses et Murmli-Trail: un régal
pour tous les sens et un chemin enchanteur avec une fontaine parlante, un
S NOWACT I V E
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BON À S AVOIR ÉGALEMENT
Bien encadré
Dans les hôtels Löwe & Bär, les enfants de 3
mois à 13 ans sont parfaitement encadrés 6
jours par semaine. Jusqu’à 12 heures durant,
un personnel spécialisé s’occupe des bébés et
des enfants répartis par groupes d’âge respectif, auxquels l’on propose un mélange
adapté d’activités en plein air ou à l’intérieur.
Nous avons tenté l’expérience: la séparation
n’a pas été facile, pour la mère comme pour la
fille, pour sûr, mais cela en a valu la peine.
Maman au salon de cosmétique, papa en course de VTT et la petite Rahel jouant, dansant et
riant avec d’autres petits enfants…
Bien informé
D’autres impressions sur les hôtels Löwe
& Bär sous www.loewebaer.com et des informations utiles sur Serfaus-Fiss-Ladis sous
www.serfaus-fiss-ladis.at. A propos, il existe
de nombreux autres hôtels familiaux à Serfaus-Fiss-Ladis comme par exemple le «Geigers Life- und Posthotel», également avec
offre de garderie d’enfants, monde de jeux
pour enfants, espace de jeux aquatiques, table d’enfants, espace de relaxation pour les
jeunes et bien d’autres activités destinées aux
familles. Infos sous www.lifehotel-posthotel.
com.
Bien relié
A Serfaus circule le deuxième plus petit «métro» du monde, pas sur des roues, pas sur des
rails, mais sur un coussin d’air de 1 mm audessus de la voie. Avec ses quatre stations, le
métro gratuit transporte les hôtes à travers
Serfaus et dessert tous les points importants
du village.
Bien arrivé
Nous avons fait le voyage en train et je choisirais à nouveau ce mode de transport, surtout
lorsque les bagages sont envoyés au préalable. Au départ de Zurich, le Railjet autrichien
rejoint Landeck-Zams en 2,42 heures. De là,
Serfaus-Ladis n’est plus qu’à une petite demiheure de trajet en bus ou en taxi.
Un billet CFF Zurich–Landeck-Zams retour y compris réservation des places pour
deux adultes et deux enfants jusqu’à 16 ans
avec abonnement demi-tarif coûte CHF 182.–.
Par pièce de bagage, les familles paient 27
francs (transport dans les 4 jours).
Pour le trajet en taxi de Landeck-Zams à
Serfaus, il faut compter environ 40 euros, pour
le bus 22 euros par trajet (7.10 euros pour les
adultes, resp. 3.60 euros pour les enfants
jusqu’à 15 ans, ensuite 3.90 euros).
Conseil:
Si vous restez en Autriche par-dessus le
week-end et que vous commandez en même
temps le voyage aller et retour, vous économisez 25% supplémentaires grâce au TEE Plan
+ Spar. Plus d’infos sous www.sbb.ch.
Evidemment, le voyage en voiture est également confortable. Depuis Zurich par l’autoroute A14 direction Feldkrich / Innsbruck, l’on
rejoint Serfaus-Fiss-Ladis en à peine trois
heures.
Suite familiale spacieuse et généreusement aménagée ainsi qu’un secteur bien-être
où papa et maman peuvent relaxer.
ours grincheux et bien d’autres surprises
> X-Trees: parc d’escalade familiale –
l’aventure sans risques
Et en hiver? En hiver, le tout est simplement recouvert d’un manteau blanc: sous
une bonne couche de neige, le paradis
estival se transforme en rêve hivernal pour
petits et grands. Ainsi par exemple l’immense terrain de jeu et de ski du «Murmlipark» sur 10 000 m2 avec remontées en
tapis roulants sur neige et carrousel, juste
en face de l’hôtel Bär. Ou encore les parcs
de neige «Kinderschneealm Serfaus» et
«Bertas Kinderland Fiss-Ladis», deux terrains d’entraînement surdimensionnés
avec parc d’animaux, pays des Indiens ou
parcours de motoneige au plein milieu du
domaine skiable Serfaus-Fiss-Ladis à env.
2000 mètres d’altitude – un véritable paradis hivernal avec 160 km de pistes officielles et 212 km skiables plus 116 km de
pistes de fonds.
Et ce n’est de loin pas tout: Après une
superbe journée au grand air, les divertissements ne manquent pas aux hôtels
Löwe & Bär. De la fin d’après-midi jusqu’au
soir, la piscine couverte et bien entendu le
programme d’après-ski pour enfants avec
école de magie, préparation de spectacles,
surprise-partie pyjama, fête fantôme et
bien d’autres font la joie des petits hôtes,
de quoi donner envie de retourner en enfance . . .
<
61
SAISON-HIGHLIGHTS
DANI ALBRECHT ET OCHSNER SPORT:
UNE ÉQUIPE SOUDÉE, COURONNÉE DE SUCCÈS
La toute nouvelle collection ALBRIGHT, la sixième déjà vu
vainqueur de la coupe du monde et champion du monde 2007,
est absolument incroyable! En quelques années seulement,
cette jeune marque suisse s’est imposée comme une marque
de vêtements de ski très apprécié: Albright est synonyme de
mode de sports d’hiver tendance, fonctionnelle et d’excellente
qualité, le tout à des prix attrayants. La collection actuelle est
maintenant disponible en exclusivité dans plus de 80 filiales
Ochsner Sport ou en ligne: www.albright-sports.ch
www.ochsnersport.ch
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VESTE DE SKI WENGEN
Tailles: 34–46
Art. 6 110 819 CHF 579.–
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Tailles: S–XXXL
Art. 6 100 794 CHF 399.–
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SVP, ne dessiner que sur la surface blanche.
Montrez votre créativité et soyez-en
récompensé: Au Lauberhorn à Wengen
le 18 janvier 2014, notre grand
champion Didier Défago portera un
casque qui pourrait avoir été décoré
par vous. Celle ou celui que aura
proposé le meilleur design assistera
aux épreuves au Lauberhorn
à Wenggen en tant que VIP.
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Consigne: Laissez libre cours à votre imagination et dessinez le résultat dans l’espace
blanc ci-dessous. Les champs hachurés représentent ceux que se trouvent au-dessous
de la bride des lunettes (g. et dr.) Ils doivent
rester libres.
Dessinez de préférence avec un stylo
feutre de couleur. Pour votre projet de
design, vous pouvez aussi utiliser internet
www.design.ochsnersport.ch et y trouver
notre formulaire de présentation.
Prix au/à la vainqueur: Vous viendrez en
mars avec une personne de votre choix au
Lauberhorn à Wengen (BE), vous y recevrez
le casque original décoré par vous et signé.
Et vous y rencontrerez personnellement
Didier Défago.
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CÔTÉ DROIT
CÔTÉ GAUCHE
Devant
P
64
Oui, je désire recevoir plus d’information et l’e-newsletter
d’Ochsner Sport.
Envoyez le coupon avec votre proposition de design à Ochsner
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Date limite: 13 décembre 2013 (tampon postal). Les gagnants
seront avertis par Ochnser Sport par téléphone ou par e-mail,
jusqu’à fin 2013. Le prix ne peut pas être versé au comptant.
Toutes les voies de recours sont exclues.
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D É C E M B R E 2013
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Prénom/Nom
Adresse
NP/Lieu
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riorité absolue dans le choix d’un
casque de ski: les critères de sécurité et son confort. Mais, pour les
grands champions de ski, le look a aussi
ertains apprécient un
de l’importance. Certains
design cool, d’autres un dessin rigolo,
d’autres encore une déco devant inspirer
le respect à leurs adversaires.
A votre tour, vous pouvez décider de la
dégaine du casque porté par Didier Défago
oupe du monde
lors de la de la course de Coupe
réez le modèle de protection
à Wengen. Créez
qui, selon vous, ira le mieux à Didier.
n jury choisira la proposition la plus
Un
créative qui, ensuite, figurera sur le casque
e vainqueur sera notre invité
de Didier. Le
VIP,, avec une personne de son choix, à
Wengen. Ett il pourra repartir chez lui avec
le casque de Défago, assorti de sa signature.
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Téléphone
Date de naissance
E-Mail
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MÉDECINE
MÉDECINE
L
L’HABIT
NE FAIT PAS LE
SPORTIF
’organisme humain maintient sa
température centrale constante à
environ 37 °C, température à laquelle
le métabolisme fonctionne de manière
optimale. Si de légères variations durant
la journée sont bien tolérées, des fluctuations plus importantes perturbent le bon
fonctionnement de différents enzymes
responsable de la bonne marche de diverses fonctions métaboliques. L’organisme doit donc régler sa température
avec précision. Sîl a trop froid, il rétablira
la température par des frissons musculaires qui produira une chaleur supplémentaire. De plus, par une réduction de
l’irrigation des périphéries, la perte de
chaleur par la surface corporelle est diminuée. S’il a trop chaud, il produit un refroidissement de cette même surface corporelle par transpiration.
Lors de la pratique sportive, le métabolisme énergétique est augmenté. Seul 25%
de l’énergie produite peut être transformée en travail musculaire. Plus de 70% de
cette énergie est éliminée sous forme de
chaleur par convection, radiation et évaporation dans le milieu environnant. Une légère élévation de la température corporelle jusqu’à 39 °C est favorable lors de la
pratique sportive. C’est de cette manière
que l’activité des enzymes est accrue, ce
qui favorise les processus physiologiques
eux-mêmes indispensables en fin de
compte à une performance maximale.
La saison hivernale est à la porte, et par conséquent, la saison des refroidissements et de la grippe. Afin de s’en protéger et de ne pas geler, le plus simple
est de s’emballer chaudement. Mais pour ceux qui désirent pratiquer du sport
à l’extérieur, le choix des vêtements devient un peu plus difficile.
> Texte: Dr. Andreas Gösele, Dr. Michael Müller; > Photos: Ldd.
66
SN OWACTIVE
DÉ C E M B R E 2013
Effet Wind-Chill lors du ski. En plus de la
température corporelle optimale, il faut
aussi que le ressenti personnel joue. Dans
les sports d’extérieur, un facteur qui influence l’état de confort est ce qu’on appelle l’effet Wind-Chill. Il définit la différence entre la température ambiante et la
température ressentie qui peut être sensiblement différente sous l’effet du vent.
L’effet Wind-Chill est particulièrement
ressenti lors de conditions venteuses et
froides ou lors de déplacements à haute
vitesse, comme c’est le cas à ski. Il dépend
en plus de plusieurs autres facteurs
comme la thermorégulation et la sensation de froid individuelles. Plus le vent est
fort et plus la vitesse est élevée, plus rapide sera aussi l’évacuation de l’air réchauffé à la surface corporelle, avec
comme conséquence un refroidissement.
La température ressentie est plus basse
que celle effective.
Lors d’activités physiques intenses, une
grande quantité de la chaleur produite en
supplément est évacuée dans l‘atmosphère par évaporation de la sueur. Ceci ne
peut toutefois avoir lieu que si les vêtements permettent un tel transfert d‘humiS NOWACT I V E
D É C E M B R E 2013
dité. Autre élément, la température extérieure est basse lors de la pratique des
sports d’hiver ce qui implique le port de
vêtements chauds afin de ne pas avoir
désagréablement froid et afin de maintenir
l’organisme à des températures de fonctionnement optimales. Celui qui porte trop
de vêtements et pratique du sport risque
de transpirer de manière importante et de
geler ensuite dans une tenue détrempée.
Au contraire, si l’on s’est décidé pour peu
d’habits, on risque de se refroidir rapidement, les processus métaboliques fonctionnent mal et le risque d’attraper un
refroidissement s‘accroît. Le choix d’un
équipement judicieux est donc important
pour créer un bon climat corporel lorsque
l’on pratique un sport d’extérieur dans une
ambiance froide.
Un bon choix: le principe en pelure
d’oignon. Afin de pouvoir répondre à toutes
ces exigences, la recherche est très active
avec de nombreux types de matériaux. A
intervalles réguliers, de nouveaux produits
apparaissent sur le marché, ce qui rend le
choix difficile. Le système selon le principe
de la pelure d’oignon s’est assez bien établi, où différentes couches fines sont superposées: En général, on utilise 3 couches
de tissus à propriétés différentes:
> La couche interne est généralement
composée de fibres synthétiques qui
transfèrent la sueur de la surface de la
peau vers la couche intermédiaire sans
absorber elles-mêmes du liquide. Cette
couche «respire» et doit être plaquée au
corps. Une nouvelle tendance pour les
sous-vêtements est la laine de mérinos. Elle est très fine, elle «respire»
également, rafraichit lors de chaleur et
réchauffe lorsqu’il fait froid. Un avantage supplémentaire est son odeur
neutre. Les fibres de coton seraient
moins aptes comme couche interne,
sauf pour des vêtements de sport d’été.
Leur désavantage est de se remplir de
sueur et de rester trempées sur la peau,
provoquant ainsi un refroidissement
non négligeable. Les fibres synthétiques
ou la laine de mérinos empêchent cela
et permettent à la peau de rester sèche.
> La seconde couche se compose également prioritairement de fibres synthétiques (par exemple Faserpelz) ou de
laine de mérinos; elle transfère à son
tour l’humidité vers la couche externe.
Elle est isolante et «respire» également.
> La troisième couche se compose de
microfibres très fines. Elle protège l’organisme du vent et de de l’eau, mais
laisse passer la sueur sous forme
de vapeur vers l’extérieur, permettant
ainsi son évaporation dans l’air ambiant.
Pour terminer, il ne faut pas oublier
pour contribuer au bien-être le bonnet voir
le casque et les gants. Une quantité non
négligeable de chaleur corporelle est perdue à partir des grandes surfaces de la
tête, des mains et des pieds. Ces derniers
sont bien protégés par les chaussures de
ski. En ce qui concerne les gants, le même
principe des couches décrit pour la veste
et le pantalon. Pour le bonnet, il est particulièrement important d’utiliser un tissu
fin et fonctionnel dans les régions du front
et des oreilles. En plus de bien éliminer
l’humidité, ces tissus n’engendrent pas les
démangeaisons fréquemment provoquées
par les bonnets en laine. Le visage est très
sensible au froid. Lors de températures
glaciales et d’effet Wind-Chill important, il
est hautement recommandé d’enduire le
visage de crème protectrice à haute teneur
en graisse, voire de porter un protège-visage textile. En respectant ces conseils, il
ne devrait plus y avoir d’obstacles, du
moins en ce qui concerne l’équipement, à
profiter pleinement des sports d’hiver. <
LES S PÉCIALIS T ES
Docteur Andreas Gösele,
médecin responsable Swiss
Olympic Medical Center
crossclinik Bâle
S NOWACT I V E
Docteur Michael Müller
Scientifique du sport dipl.
crossklinik Bâle
N OV E M B E R 2013
www.crossklinik.ch
67
| FSSI
FSSI |
RIVISTA
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DELLA FEDERAZIONE SCI SVIZZERA ITALIANA
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d
PARTENAIRE OFFICIEL
Supplemento per soci e lettori
di lingua italiana | Dicembre 2013
e.
INTERVISTA A FRED WEISS:
L’ALLENATORE DELLA NAZIONALE
ELVETICA DI GOBBE
Viande Suisse est partenaire officiel
de l’équipe nationale suisse de ski.
Pista di gobbe a Ruka in Finlandia.
> Testo: Angela Fontana
Bien se nourrir avant de s’élancer sur les pistes.
Un bon apport en protéines de grande qualité est particulièrement important pour les enfants et
les sportifs. La viande contient ces protéines sous une forme idéale, ainsi que d’autres précieux nutriments.
C’est pourquoi il n’y a pas qu’en matière de parrainage que le ski et Viande Suisse sont étroitement liés.
La viande est un important fournisseur
de protéines de grande qualité. Chez
l’enfant, ces protéines sont utiles à la
croissance et au développement physique
et chez l’adulte, elles contribuent à
développer et à préserver les muscles.
La viande se compose pour environ
trois quarts d’eau, pour un cinquième de
protéines et pour une petite part de
matières grasses. De plus, elle contient
des quantités significatives de minéraux
comme le fer ou le zinc, ainsi que des
vitamines B1, B 2, B 6 et B12 qui remplissent
des fonctions essentielles pour le métabolisme, notamment pour l’hématopoïèse et
la production d’énergie.
68
concerne tout particulièrement la relève,
que nous soutenons à travers plusieurs
projets en parrainant le Juskila, le Grand
Prix Migros ainsi que le «Viande Suisse
Summer Trophy». Pour tous ces évènements, nous agissons en étroite collaboration avec notre partenaire Swiss-Ski.
Un plaisir équilibré.
Partenaires du ski.
Une alimentation saine et équilibrée joue
un rôle particulièrement important pour
les enfants et les sportifs. C’est pourquoi
il va de soi que Viande Suisse s’engage
en faveur du ski. Et cet engagement
Con il sostegno
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Mais une viande suisse produite dans le
respect des animaux n’est pas seulement
excellente pour la santé: elle est aussi
très savoureuse et garantit une grande
diversité dans les menus. Accompagnée
de légumes ou d’une salade et d’un
féculent – pâtes, pommes de terre ou riz –,
elle permet d’élaborer une multitude de
repas complets pour la plus grande joie
des papilles.
La Coppa del Mondo di Gobbe sta
per ripartire e i nostri atleti sono
pronti ad affrontare nel migliore
dei modi la stagione sciistica
2013–2014, anche grazie ai consigli del loro allenatore Fred Weiss
che è a capo della Nazionale
Svizzera di Gobbe da ormai due
anni. Si è espresso in merito all’inizio della nuova stagione e all’importanza dell’abbigliamento adeguato per affrontare al meglio la
stagione sulla neve alle basse
temperature.
L
’inizio della stagione avverrà a Ruka
in Finlandia il 14 dicembre 2013. «La
nostra squadra avrà ancora l’occasione di trascorre una settimana in questa
località per un camp di allenamento prima
dell’importante esordio», ci dice Weiss aggiungendo che il fatto di poter familiarizzare con un luogo ed una pista particolari
Sponsor FSSI
S NOWACT I V E
D IC E M B R E 2013
costituisce sicuramente un vantaggio,
soprattutto prima di un avvenimento così
importante come l’inizio delle gare di
Coppa del Mondo.
L’inizio della stagione avverrà a Ruka in
Finlandia il 14 dicembre 2013. «La nostra
squadra avrà ancora l’occasione di trascorre una settimana in questa località per
un camp di allenamento prima dell’importante esordio», ci dice Weiss aggiungendo
che il fatto di poter familiarizzare con un
luogo ed una pista particolari costituisce
sicuramente un vantaggio, soprattutto prima di un avvenimento così importante
come l’inizio delle gare di Coppa del
Mondo.
Definisce Ruka, una delle più grandi
stazioni sciistiche finlandesi, «un luogo
particolare» cerchiamo di comprenderne i
motivi. Ruka si situa a 4000 metri d’altitudine. Le condizioni di lavoro all’esterno
sono ovviamente difficili e sono rese ancor
più ardue dalla mancanza del sole che,
durante i mesi invernali, fa la sua apparizione per un’ora soltanto nell’arco dell’intera giornata. Le temperature variano
dunque dai –20˚fino ad arrivare, in presenza di vento, a –35˚.
«Una seduta di allenamento o una competizione nel nostro sport, la disciplina
delle gobbe, si riassume in una decina di
discese della durata di trenta secondi l’una» – ci dice l’allenatore che continua –
«ogni discesa equivale ad uno sprint e il
tempo d’attesa tra una discesa e l’altra
dipende dalla durata della risalita in pista».
Ed è proprio dopo averci spiegato quali
sono le condizioni in cui un atleta delle
Gobbe si trova a dover operare, che Weiss
ribadisce l’importanza della scelta adeguata dell’abbigliamento sportivo per questa disciplina.
«L’importanza di un abbigliamento
adatto è fondamentale ‹the baselayer› che
potremmo tradurre come ‹la seconda pelle› è ciò che indossiamo al mattino e che ci
accompagnerà per tutta la giornata», non
a caso la Nazionale Svizzera di Gobbe ha
scelto i vestiti Smartwoll una nota azienda
americana specializzata nell’abbigliamento in lana. I prodotti Smartwoll sono caratterizzati dall’utilizzo di lana pregiata, lana
e solo lana costituiscono questi prodotti,
dai colori molto delicati e dal design accattivante. Ma soprattutto sono comodi e confortevoli da indossare, oltre che belli da
vedere. La lana delle maglie non punge,
veste leggermente attillata consentendo
una grande libertà e mobilità.
«Le condizioni, a volte estreme,nelle
quali ci troviamo a lavorare ci richiedono
una preparazione adeguata anche dal punto di vista del materiale; sono delle esigenze che andranno ad influenzare la nostra
performance». Fred Weiss conclude «non
a caso abbiamo scelto proprio Smartwoll
per affrontare al meglio la stagione sciistica».
<
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| FSSI
FSSI |
Nome e cognome: Ortensio Bassi
Data di nascita: 27 novembre 1953
Stato civile: Sposato, padre di quattro
figlie
Scuolo frequentate: Scuola dell’obbligo,
Scuola Agraria di Mezzana, Tirocinio
di fabbro industriale
Nato: Sono cresciuto a Torre
La selezione dello sci nordico della Federazione
di Sci della Svizzera Italiana ha un nuovo volto,
il suo nome è Ortensio Bassi
> Intervista: Angela Fontana
Come ti sei avvicinato allo sci?
A Torre, paese in cui sono cresciuto, molti
praticavano lo sci di fondo ed inoltre proprio nel mio paese c’era lo Sci club Simano,
grazie al quale si poteva partecipare sia a
camp d’allenamento che alle gare. Ed è
proprio in quest’ambiente, propenso a praticare lo sci di fondo, che mi sono avvicinato a questa disciplina fin da piccolissimo.
Hai un passato da atleta? A che livello
hai gareggiato?
Ho iniziato a fare le prime gare all’età di
quindici anni a livello regionale. A 19 anni
sono entrato a far parte della selezione
nazionale di sci di fondo. I primi anni, in cui
gareggiavo a livello nazionale, sono stati
molto duri, ma i sacrifici hanno fatto sì che
io raccogliessi i miei frutti, infatti dai 26 ai
29 anni lo sci mi ha dato molte soddisfazioni partecipando a diverse competizioni
internazionali tra cui a tre gare di gare di
Coppa del Mondo.
Il mio passato da atleta mi ha poi permesso di passare dall’altro lato e svolgere
il ruolo di allenatore proprio per la Federazione di Sci della Svizzera Italiana, mentre ora approdo nuovamente in Federazione ma in qualità di capo settore per lo sci
di fondo.
70
Cosa fai nella vita?
Dopo aver ultimato l’apprendistato di fabbro, all’età di vent’anni sono tornato a lavorare nell’azienda paterna in qualità di
boscaiolo. Nel 1990 ho rilevato l’azienda.
Come ti sei avvicinato alla FSSI?
Sono entrato a far parte della selezione
FSSI quando gareggiavo nella categoria
Junior. Ho fatto parte della selezione della
fino al 1982.
Parlaci di te e del tuo trascorso sciistico.
Sono sempre stato e sono tuttora una persona che opera con passione sia nella
carriera sportiva e professionale che nella
vita privata.
Nello sport ho vissuto dei momenti indimenticabili, ho avuto la fortuna di gareggiare con dei campioni che in quel momento erano i più forti al mondo come Thomas
Wassberg, Juha Mieto, Nikolai Zimiatov ed
i nostri Alois ed Alfred Kälin ed ancora
Maurilio de Zolt e Giulio Capitanio. Tutti
grandi personaggi dello sport che sono
rimasti dei grandi amici.
Qual è il compito del capo settore?
Il compito del Capo settore è quello di
programmare ed organizzare la stagione
agonistica che è ormai alle porte. È mia
intenzione collaborare con gli sci club che
fanno parte della FSSI allo scopo di recluCon il sostegno
Sponsor principale
Mauro Pini:
un volto noto nel panorama sciistico mondiale
approda alla Federazione di sci della svizzera
italiana.
> Intervista: Angela Fontana
> Foto: Luca Pedrini
Un veterano dello sci alpino, reduce da un’importante esperienza
quale allenatore della Nazionale
elvetica femminile di sci alpino,
giunge ora alla FSSI affiancando
la ormai consolidata allenatrice
Chiara Medolago e il neo allenatore Roberto Boselli. Un aiuto
prezioso per la Federazione che
potrà contare sull’esperienza e la
professionalità di Pini. L’abbiamo
incontrato per conoscerlo meglio.
Nome e cognome: Mauro Pini
Data di nascita: 19.01.1965
Luogo di nascita: Airolo
Stato civile: divorziato
Scuole frequentate: Scuola Assistenti
Tecnici Costruttori Trevano (SAT)
tare i giovani atleti U10, U12, U14 ed U16
per garantire una continuità che consenta
loro di diventare competitivi a livello nazionale.
Un altro obiettivo che mi sono prefissato è proprio quello di raggiungere ottimi
risultati ad alti livelli con il nostro atleta di
punta Giacomo Bassetti che fa parte di un
gruppo di selezione nazionale. Sarebbe
bello poter incoronare campione svizzero
un atleta FSSI!
Come è andata la preparazione atletica
estiva?
Gli atleti si sono allenamenti autonomamente poiché fino a poco tempo fa il posto
di capo settore era vacante e siamo tuttora
alla ricerca di un nuovo allenatore!
Nonostante la situazione, gli atleti hanno provveduto in modo serio e professionale alla propria preparazione fisica svolgendo un programma studiato apposta per
loro da preparatori atletici.
Vi allenate solo sulla neve di questo periodo, o anche in palestra?
Lo sci di fondo richiede un periodo di preparazione lungo rispetto al periodo delle
gare, ci si prepara per la maggior parte del
tempo all’aperto per la preparazione atletica. Si corre molto coi «roll-ski». Si va
anche in palestra per svolgere degli esercizi specifici per la forza.
<
Sponsor FSSI
S NOWACT I V E
D IC
ICE
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| FSSI
Dove sei cresciuto?
Sono cresciuto ad Airolo.
Vancouver 2010 con la miglior squadra del
momento.
L’ultimo ruolo importante che ho ricoperto prima di approdare alla FSSI è quello di Direttore Tecnico della squadra femminile della nazionale elvetica femminile
che mi ha permesso di compiere un’esperienza a capo di una struttura comprendente 25 allenatori e 45 atlete. È stata sicuramente un’esperienza arricchente e
stimolante che avrei certamente voluto
portare a termine con i prossimi giochi
Olimpici di Sochi. Gli eventi hanno deciso
altrimenti.
Quest’anno un gradito ritorno alle origini, la possibilità di poter lavorare con la
squadra FSSI (U18/U16/U14) grazie a cui
ho ritrovato sensazioni ed emozioni che
erano andate un po’ nel dimenticatoio.
Qual è il tuo motto? Vuoi spiegarcelo?
Non ne ho mai avuto uno in particolare, ne
indico alcuni a cui faccio riferimento:
«Preoccupati più della tua coscienza
che della tua reputazione. Perché la tua
coscienza è quello che tu sei, la tua reputazione è ciò che gli altri pensano di te. E
quello che gli altri pensano di te è un problema loro!».
(Cit. Charlie Chaplin)
«Rispetta chi incontri quando sali perché sono gli stessi che incontrerai quando
scendi».
«Non hai veramente capito qualcosa
fino a quando non sei in grado di spiegarlo
a tua nonna».
(Cit. Einstein)
Come ti sei avvicinato allo sci?
È il primo sport che ho praticato da bambino, a quei tempi ad Airolo tutti sciavano.
Hai un passato da atleta? A che livello
hai gareggiato?
Sì, ho gareggiato per lo Sci Club Airolo ed
ho partecipato a gare del circuito FIS.
Professione allenatore di sci: come
interpreti questo ruolo?
Si potrebbe scrivere un libro per rispondere a questa domanda. Direi che l’interpretazione migliore la potrei definire con: dedizione e impegno senza grosse ambizioni
di guadagno. La carriera di un allenatore è
fatta di alti e bassi, la passione da sola non
basta così, come noi allenatori pretendiamo qualità e professionalità dai nostri atleti, dobbiamo preoccuparci di offrire loro
allo stesso modo qualità e professionalità.
Il proprio codice etico deve essere d’esempio.
Cosa fai nella vita?
Lavoro al 50% come Assistente Tecnico nel
privato e per il resto completo con altre
attività quali commentatore tecnico per la
RSI e con attività agricolo-alpestri.
Parlaci di te e del tuo trascorso
nell’ambito sciistico (come atleta,
come allenatore).
Da atleta non ho molto da dire se non che
mi affascinava la discesa, i miei idoli erano
i Klammer, i Read ed i Colombin, quelli un
po’ spericolati insomma.
La mia carriera come allenatore è cominciata nel 1985, dopo aver conseguito il
diploma di maestro di sci per lo SC Airolo.
Da quel momento in poi è stato un susseguirsi di esperienze a tutti i livelli ed in diversi campi, passando ad allenare i ragazzi della Federazione di Sci della Svizzera
72
Italiana, alla formazione presso Swisssnossports e alla direzione della Scuola
Svizzera di sci di Airolo. Dal 1998 al 2000 la
mia voglia di neve mi porta a trascorrere le
estati in Nuova Zelanda come allenatore.
Un contatto conosciuto proprio sulle nevi
dell’emisfero sud mi ha portato in Spagna
ad allenare la squadra maschile junior e
dopo i giochi Olimpici di Salt Lake City del
2002, è iniziata la mia carriera in Coppa del
Mondo con le ragazze Iberiche. Un’esperienza a 360° molto arricchente sia sportivamente che culturalmente che mi ha
permesso di sviluppare e concretizzare il
mio modo di interpretare lo sci alpino.
In quegli anni un autentico talento cominciava a profilarsi all’orizzonte, Lara Gut
che ha spesso condiviso gli allenamenti
con la squadra spagnola già a partire dai
13 anni e poi nel 2008. Dopo aver terminato l’esperienza spagnola, un’altra sfida mi
è stata proposta, quella di diventare allenatore nel Team Gut, ho ottenuto grandi
soddisfazioni, raggiungendo l’apoteosi in
Val d’Isère con ben due medaglie d’argento.
In seguito a questa esperienza ho avuto
l’occasione di allenare sportivi del calibro
di Cuche, Defago e Zurbriggen andando a
Con il sostegno
Sponsor principale
Come è andata la preparazione atletica
estiva?
Direi che i ragazzi hanno risposto molto
bene alle sollecitazioni da parte nostra.
Con Chiara e Roberto abbiamo focalizzato
il lavoro estivo sull’aspetto tecnico di base
e sulla preparazione fisica. L’impegno richiesto alla squadra è di alta qualità e la
serietà e la dedizione di conseguenza. I
ragazzi e soprattutto i genitori devono capire che i quadri regionali sono il primo
gradino di una lunga scala. Questo primo
scalino è di primordiale importanza per
quella che potrebbe diventare una carriera
da sportivo professionista.
Quali sono gli obiettivi del vostro gruppo?
Per i più grandi riuscire a migliorare i punteggi FIS, mentre per gli U16 e U14 migliorare le basi tecniche e fisiche per competere al meglio coi loro avversari di tutta la
Svizzera.
Come ti trovi coi ragazzi?
Molto bene direi, forse bisognerebbe chiedere a loro.
Qual è il tuo compito alla FSSI?
Allenatore e consulente in primis, purtroppo solamente per la preparazione estiva.
Cerco di portare il mio bagaglio di conoscenze mettendolo a disposizione del movimento giovanile FSSI.
Quali sono i tuoi hobby oltre allo sci?
Mi piace molto la montagna, vivo in Valle
Bedretto e ciò mi permette di viverla quotidianamente.
In primavera faccio molti giri in bicicletta, mi piace ad ogni modo lo sport in generale e naturalmente trascorrere del tempo
con i miei figli.
<
Sponsor FSSI

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