11 sites d`exception 1 lieu pour le futur Musée cantonal des Beaux

Transcription

11 sites d`exception 1 lieu pour le futur Musée cantonal des Beaux
11 sites
d’exception
1 lieu
pour le futur
Musée cantonal
des Beaux − Arts
Synthèse du Groupe cantonal
d'évaluation des sites
pour le choix d'un emplacement
pour le nouveau Musée cantonal
des Beaux-Arts et
décision du Conseil d'Etat
Lausanne, 30 septembre 2009
A la suite du vote négatif du 30 novembre 2008 pour le projet de Bellerive, le
Conseil d’Etat a invité l’ensemble des communes vaudoises, la société civile et
les particuliers à faire acte de candidature pour proposer des sites susceptibles
d’accueillir un nouveau Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA).
Onze sites candidats ont été présentés : six d’entre eux sont situés dans des communes en dehors de la capitale, cinq à Lausanne ; sept des propositions supposent une construction entièrement nouvelle, quatre impliquent la transformation
d’un bâtiment existant.
A la fin d’un minutieux travail de documentation et d’expertise, qui a pris en
compte un très large éventail de critères de comparaison, les onze sites candidats ont, chacun, révélé un potentiel remarquable pour recevoir un autre programme.
Si un seul d’entre eux accueillera, in fine, le MCBA, tous les autres sont désormais munis d’une étude préalable de faisabilité. Si l’on y ajoute que le simple fait
d’avoir présenté une candidature leur a procuré une visibilité nouvelle, tant aux
yeux de l’administration que de la société civile, on peut estimer que chaque site
a ainsi vu sa valeur intrinsèque se confirmer, voire se renforcer.
Ecublens – Dorigny
Palézieux – G'art
Saint-Légier – La Chiésaz – Château de Hauteville
Morges – La Prairie
Ollon – Les Andonces
Yverdon-les-Bains – La Gare
Lausanne – NaCl Rumine
Lausanne – BCV Chauderon
Lausanne – Halle CFF aux locomotives
Lausanne – Parc de la Solitude
Lausanne – Musée-Cité
De ce fait, la démarche de recherche d’un nouveau lieu d’implantation pour
le MCBA aboutit à un résultat qui dépasse l’objectif initialement fixé. En effet,
si quatre sites (Lausanne-Musée-Cité, Lausanne-Halle CFF aux locomotives,
Yverdon-La Gare et Morges-La Prairie) ressortent plus particulièrement des
analyses du groupe cantonal d'évaluation des sites, ce sont bel et bien onze sites
qui sont aujourd'hui placés en situation favorable pour recevoir une nouvelle
affectation de qualité, bâtie ou non bâtie.
Ce portefeuille foncier, disponible et largement documenté, offre donc des opportunités multiples pour la promotion culturelle, touristique et économique
du Canton de Vaud.
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Afin d’analyser et d’évaluer les onze sites candidats, en
vue de lui faire des recommandations pour accueillir le
MCBA, le Conseil d’Etat a désigné un groupe cantonal
d'évaluation des sites (GCES) composé de 32 personnes :
des représentants des communes candidates, des collaborateurs experts de l’administration cantonale et des personnalités de la société civile (voir liste en fin du présent
document). Deux représentants de régions n'ayant pas
déposé de candidature ont également été sollicités. Ensemble, ces commissaires rassemblent des compétences
dans les domaines de l’art, du patrimoine, de l’architecture, de l’urbanisme, des transports, de l’environnement,
de la communication, de l’économie et de la finance.
Ce groupe était appuyé par des mandataires chargés de
documenter chacune des candidatures sur le plan technique, juridique et réglementaire.
Sur la base de ces recommandations, la décision finale du
choix du site appartenait au Conseil d'Etat.
Méthode
Pour permettre de comparer des sites ayant chacun leurs
particularités propres, il s’agissait au préalable de définir
une liste de critères d’analyse (voir ci-contre), de les discuter et de les amender.
Les membres du GCES ont alors visité chacun des sites,
suivi la présentation orale des porteurs de candidatures,
auditionnés chacun à leur tour. Cette phase d’enquête a
été complétée par un rapport des mandataires experts,
dont les résultats ont été critiqués et amendés par les
membres du groupe d’évaluation (rapport d'analyse détaillé disponible auprès du DINF-SIPAL).
Chacun des membres a ensuite procédé à une évaluation
individuelle de chaque site, selon les cinq catégories de
critères de la méthode Albatros, notés suivant une gamme allant de vert foncé (avantage dominant) à rouge foncé (problème dominant) (voir tableau).
Le tableau analytique de synthèse des opinions individuelles ne constitue pas un vote, mais indique les tendances dominantes de la perception des membres du groupe
et permet de dégager les critères marquants sur lesquels
pouvait alors se fonder une discussion.
La méthode Albatros
Le premier tour de discussions a permis d’identifier sept
sites pour lesquels les aspects problématiques, relativement au programme d’un Musée des Beaux-Arts, paraissaient plus importants que les avantages. Mais il a également permis d’entrevoir, pour chacun d’entre eux, des
potentiels qui pourraient rapidement être valorisés en
fonction, par exemple, de programmes plus spécifiquement adaptés à leurs qualités identifiées (voir planches).
5 catégories de critères, eux-mêmes subdivisés en 55 sous-critères
•
•
•
•
•
Conformité (accessibilité, relation avec les environs, qualité du site ou des bâtiments à réhabiliter)
Faisabilité (procédures nécessaires, acceptabilité et risques d’oppositions)
Société (site et urbanisme, collectivité, identification au projet, représentativité)
Economie (prix du terrain et de la construction, économie publique, soutien de la commune au projet)
Environnement (impact des transports, potentiel énergétique du site, sol, paysage, nuisances)
Pour le dernier tour d'évaluation, les représentants des
quatre candidatures restantes ont fourni les compléments d'informations requis par les commissaires.
Il convient enfin de rappeler que ce travail d’évaluation
minutieux n’a pu se réaliser qu’au prix de l’investissement personnel et patient de l’ensemble des membres du
GCES. Du 11 mai au 30 septembre 2009, ils se sont réunis
une dizaine de fois, ce qui représente au total près d’une
quarantaine d’heures de travail pour chacun d’eux. Entre
chaque séance, les services de l’Etat et leurs mandataires
experts ont produit une documentation analytique détaillée pour chacun des sites candidats.
Avantage dominant
Bon
Moyen - bon
Moyen
Moyen - plutôt problématique
Problématique
Problème dominant
Tableau analytique préalable (établi début septembre) permettant de dégager les critères marquants sur lesquels s'est fondé une discussion.
FORCES
incertitudes
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FAIBLESSES
incertitudes
FORCES
FORCES
Avantages prépondérants
Facteurs d’incertitude
•Accessibilité excellente (transports
publics, autoroute, route cantonale)
• Qualités paysagères (lac, domaine
de Dorigny)
•Synergies avec des installations
énergétiques existantes
•Hospitalité de l’UNIL sujette
à caution
•Engagement de la Commune
d'Ecublens
Inconvénients
relativement à un programme
de Musée des Beaux-Arts
• Projet d’un musée à forte dominante
académique
•Implantation contraignante pour le
développement futur de l’UNIL
• Probables incompatibilités entre
des objectifs élevés de fréquentation
publique et le fonctionnement
académique quotidien
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Le site proposé se situe sur le campus de l’Université de Lausanne à Dorigny (UNIL), plus précisément dans le prolongement d’implantation de deux bâtiments existants, la bibliothèque « Unithèque » et le rectorat « Unicentre », à l’ouest de l’allée
arborée qui mène au bord du lac.
Cette proposition défend l’idée de juxtaposer un Musée des Beaux-Arts, lieu de recherche et de valorisation, avec l'UNIL et
ses études en histoire de l’art, ses bibliothèques et ses collections scientifiques. Une conception de musée académique qui
réinterprète celle qui animait les promoteurs du programme de Rumine à la fin du XIXe siècle.
Le problème, en l’espèce, est que l’UNIL n’a pas été consultée et qu'il convient également de préserver ce site pour les
besoins futurs de l'UNIL en relation avec son plan directeur de développement.
La commission a décidé de ne pas pousser ses investigations sur ce site dont les qualités paysagères, les conditions d’accessibilité et les synergies qu’il offre avec des installations énergétiques existantes sont par ailleurs tout à fait remarquables.
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Ecublens – Dorigny
Tableau analytique préalable
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Palézieux – G'art
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Le site proposé jouxte les voies CFF sur leur versant nord, à proximité de la gare de Palézieux. Le projet est celui d’un Musée à la campagne, soit une inversion conceptuelle de l’œuvre de Benjamin Vautier, « Paysans au musée », 1867.
Le développement récent de la fonction commerciale des gares CFF illustre très clairement leurs niveaux de centralité retrouvés. Leur business-plan a l’avantage de la clarté, vendre des produits de première nécessité à la clientèle captive des
pendulaires. Du coup, placer un musée ou une autre fonction culturelle près d’une gare s’impose comme une évidence.
Il reste que le tissu récepteur doit offrir de la cohérence en termes de voisinage et contribuer à renforcer la fonction que l’on
souhaite implanter. A cet égard, en dépit de ses très grandes qualités, le site n’a pas été retenu pour le nouveau MCBA,
mais le potentiel remarquable révélé par cette candidature n’en apparaît que renforcé.
On peut penser notamment à un programme qui serait étroitement lié au réseau d’institutions et de villes situées dans l’environnement proche (Théâtre du Jorat à Mézières, Oron, Romont, Châtel-Saint-Denis, Bulle).
Il faut également relever que la population a été associée à ce projet de candidature au moyen d'un questionnaire, auquel
elle a répondu favorablement.
Avantages prépondérants
Facteurs d’incertitude
•Excellente accessibilité en train
• Forte acceptation de la population
locale
• Possibilité de réaliser un projet
modèle sur le plan énergétique
•Identification avec un projet
de Musée cantonal des Beaux-Arts
Inconvénients
relativement à un programme
de Musée des Beaux-Arts
•Situation à proximité d’une zone
industrielle
•Situation éloignée du réseau culturel
cantonal
•Apports économiques locaux limités
Tableau analytique préalable
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Saint-Légier – La Chiésaz – Château de Hauteville
Avantages prépondérants
Facteurs d’incertitude
• Valeurs paysagères exceptionnelles
• Qualité patrimoniale exceptionnelle
•Acquisition à but d’utilité publique
•Excellente accessibilité autoroutière
• Politique cantonale d’acquisition
de patrimoine
•Risques d’oppositions
Inconvénients
relativement à un programme
de Musée des Beaux-Arts
•Accessibilité moyenne en transports
publics
•Incompatibilité du programme
avec les contraintes patrimoniales
•Atteinte aux abords du monument
• Procédures
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Le site proposé est celui du domaine de Hauteville, un château du XVIIIe siècle et son parc, comprenant un jardin à la française, des vignes, des champs, une forêt et un étang offrant une vue en balcon sur le Léman.
Cette candidature offre des hypothèses de construction hors les murs du château. Mais, du coup, ces développements se feraient au détriment de l’un des principaux atouts du lieu, le caractère intact d’une résidence de campagne de l’aristocratie.
Outre des coûts de restauration que l'on peut estimer importants dans un contexte patrimonial aussi sensible, la valeur
vénale de l'objet vient hypothéquer la proposition d'acquisition. Ajoutant cet élément au faisceau des autres critères d’évaluation, la commission n’a pas souhaité retenir ce site.
Il demeure que cette candidature a attiré l'attention de la collectivité sur l’intérêt qu’il y aurait à augmenter l’accessibilité au
public de ce domaine prestigieux.
Tableau analytique préalable
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• Possibilité de réaliser un projet
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Le site La Prairie est une splendide et vaste propriété patrimoniale de quatre hectares, dont 13'000 m2 sont constructibles,
située au nord de l’autoroute entre la gare CFF et le quartier de la Gottaz.
Cette campagne est un symptôme paradoxal du développement de Morges au XXe siècle. Si elle a pu être préservée, c’est
peut-être aussi en raison de la coupure urbaine de l’autoroute, qui la relègue en périphérie du centre historique. Par contre,
celle-ci rend son accès piéton peu engageant et prétérite le site, du fait des nuisances phoniques et visuelles.
La proposition belle et généreuse de Morges vient d’une certaine manière « avant la lettre », car il eût mieux valu résoudre
d’abord la question de la couverture de l’autoroute et poser ensuite celle de la valorisation de ce domaine. Ces réserves
sont présentes à l’esprit de la commission qui ne peut se résoudre à proposer ce site, en dépit de ses très belles qualités
intrinsèques.
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Avantages prépondérants
Facteurs d’incertitude
• Valeurs paysagères exceptionnelles
• Forte acceptation de la population
locale
•Terrain libre de contraintes
•Excellente accessibilité autoroutière
• Possibilité de réaliser un projet
modèle sur le plan énergétique
•Identification avec un projet
de Musée cantonal des Beaux-Arts
Inconvénients
relativement à un programme
de Musée des Beaux-Arts
•Accessibilité faible en transports
publics
•Inadéquation entre le public
pouvant facilement être capté
et le public cible
•Situation éloignée du réseau culturel
cantonal
•Apports économiques locaux limités
YA
La carrière des Andonces est située entre Ollon et Aigle, aux abords du massif des collines de Saint-Triphon, un relief isolé
de la plaine du Rhône apparu il y a 250 millions d’années lors de la formation des Alpes.
Ce site reste très faiblement accessible par les transports publics, même si le projet induisait la réouverture de la halte CFF.
En revanche, il offre un bon accès en voiture et possède la capacité de détourner le public des trajectoires touristiques
saisonnières ou hebdomadaires. Demeure cependant le doute que la masse du public qui pourrait être ainsi captée corresponde réellement au public cible d’un Musée cantonal des Beaux-Arts. Ces motifs apparaissent suffisants aux yeux de la
commission pour ne pas recommander ce site pour ce programme spécifique.
Il apparaît clairement qu’une fonction d’un autre type, plus étroitement liée au public transitant en direction des stations vaudoises et valaisannes, pourrait trouver là un site absolument exceptionnel. On peut par exemple penser à un parc à thème
lié à l’espace alpin (minéralogie, glaciologie, écologie, climat), offrant des activités culturelles ou sportives appropriées (arts
et traditions alpines, murs de grimpe, etc.).
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Ollon – Les Andonces
Tableau analytique préalable
Avantages prépondérants
Facteurs d’incertitude
•Accessibilité excellente (transports
publics, parking de proximité)
•Terrain libre de contraintes
•Acceptation et engagement
de la Commune d'Yverdon-les-Bains
• Contribution à un développement
urbain cohérent
• Possibilités d’extension
•Synergies avec le tissu culturel local
• Contraintes de l’ordonnance pour
la prévention des accidents majeurs
(OPAM), liées à la proximité
du domaine ferroviaire
Inconvénients
relativement à un programme
de Musée des Beaux-Arts
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Le site proposé se trouve à proximité immédiate de la gare CFF d’Yverdon, à l’articulation entre le centre historique, la place
d’Armes et la ville neuve au bord du lac.
L’analyse multicritère a fait apparaître une appréciation positive homogène de la part de l’ensemble des commissaires. Toutefois, on constate qu’elle comprend relativement peu de points marqués en vert foncé, lesquels dénoteraient des avantages
dominants.
On peut y déceler probablement la marque, dans l’esprit des commissaires, de ce que le choix de déplacer à Yverdon le
MCBA, navire amiral des institutions culturelles vaudoises, constituerait un geste de politique territoriale majeur. Une telle
décision, induisant une ouverture sur l’espace « Mittelland », relève clairement des compétences des instances politiques.
Pour ces motifs, les commissaires ont renoncé à proposer formellement l’installation du musée sur ce site, sans préjudice
de son potentiel remarquable, nettement identifié par l’analyse multicritère.
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Yverdon-les-Bains – La Gare
Tableau analytique préalable
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Lausanne – NaCl Rumine
Le Palais de Rumine est le siège actuel du Musée cantonal des Beaux-Arts, situé sur la place de la Riponne. Dans le cadre
de la recherche d’un site pour le nouveau MCBA, en réponse à diverses interventions parlementaires, le Conseil d'Etat a
jugé nécessaire de faire étudier les possibilités de reconversion des espaces offerts par ce bâtiment.
Il convient également de rappeler que le bâtiment héberge quatre musées cantonaux et la Bibliothèque cantonale universitaire, institutions dont les potentiels de développement sont très importants dans l'hypothèse d'un départ du MCBA.
Le mandataire, l'architecte Rodolphe Luscher, a livré une démonstration de principe cohérente. La proposition n’a cependant pas vraiment su convaincre les commissaires des conditions concrètes de sa faisabilité, corroborant en cela les études
conduites antérieurement.
Cependant, ces derniers considèrent que le projet NaCl offre des synergies intéressantes avec le projet Musée-Cité.
Avantages prépondérants
Facteurs d’incertitude
•Situation privilégiée au cœur
de la ville
•Accessibilité excellente (transports
publics, parkings de proximité)
•Revalorisation de la substance
patrimoniale, par des solutions
architecturales convaincantes
•Ouverture du bâtiment vers la place
de la Riponne
•Acceptation de la part
des utilisateurs
•Risques d’opposition
•Impact sur la valeur patrimoniale
•Impact sur l’exploitation des musées
pendant la durée des travaux
Inconvénients
relativement à un programme
de Musée des Beaux-Arts
•Rénovation lourde et certainement
très coûteuse
•Difficultés considérables pour
améliorer les performances énergétiques et climatiques du bâtiment
•Identification du projet comme
solution nouvelle pour le MCBA
Tableau analytique préalable
Avantages prépondérants
Facteurs d’incertitude
•Accessibilité excellente (transports
publics, parkings de proximité)
•Haute qualité patrimoniale
• Procédures
•Risques d’oppositions pour une
construction annexe aux abords d’un
monument
Inconvénients
relativement à un programme
de Musée des Beaux-Arts
•Nécessite une rénovation lourde,
avec des contraintes spatiales
importantes
•Espaces exigus pour une construction annexe
•Image du bâtiment peu adaptée
à un musée des Beaux-Arts
du XXIe siècle
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Situé au cœur de Lausanne, le bâtiment de la BCV de Chauderon, ancien siège du Crédit Foncier Vaudois, est bien connu
de l'ensemble de la population et, à ce titre, représentatif d’une identité cantonale.
Les commissaires ont été impressionnés par la qualité patrimoniale de ce monument, la richesse de ses décors et son excellent état d’entretien. Mais ils ont rapidement compris qu’il ne se prêtait que très difficilement aux transformations
nécessaires pour abriter un musée moderne, confirmant en cela les études conduites antérieurement. Par exemple, la
construction d’un second bâtiment, indispensable pour un tel programme, risque de soulever des oppositions, étant donné
la sensibilité patrimoniale importante des abords du monument.
Néanmoins, il apparaît assez évident que ce bâtiment offre d’intéressantes perspectives pour recevoir des affectations publiques plus en rapport avec ses qualités spatiales et à sa position centrale dans la ville de Lausanne.
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Lausanne – BCV Chauderon
Tableau analytique préalable
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Lausanne – Halle CFF aux locomotives
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Le site de la halle CFF aux locomotives, voisin de la gare des voyageurs, offre l’avantage d’être connecté au réseau ferroviaire
et situé au cœur de la capitale vaudoise. Le projet, soutenu avec détermination par la Ville de Lausanne, séduit immédiatement
par sa situation, au point d’entrée central de la ville. Il devrait bénéficier d'un partenariat significatif de la part des CFF.
Outre l'attractivité du développement d’enseignes commerciales dans les gares, déjà mentionnée pour d’autres projets
bénéficiant d’une proximité ferroviaire, cet ensemble déploie, dans sa partie ancienne, une partie des charmes romantiques
auxquels nos contemporains sont sensibles lorsqu’ils découvrent un espace industriel.
La réaffectation d'un édifice reconnu du patrimoine offre un potentiel de développement urbain stimulant. Les contraintes
patrimoniales restent à analyser, ainsi que la maîtrise des conditions de conservation et de présentation des œuvres.
Les défis relatifs à l'aménagement de la place de la Gare, à l'accessibilité du MCBA et à sa visibilité future ont été relevés
par le groupe d'évaluation.
Avantages prépondérants
Facteurs d’incertitude
•Accessibilité excellente (transports
publics, parking de proximité)
• Contribution à la dynamique urbaine
• Bilan positif des transports
• Capacité de portance de la structure
de la halle
• Contraintes de l’ordonnance pour
la prévention des accidents majeurs
(OPAM), liées à la proximité du
domaine ferroviaire
•Site construit en voie de réaffectation
•Engagement des CFF pour une mise
à disposition rapide du site
Inconvénients
relativement à un programme
de Musée des Beaux-Arts
•Rénovation lourde et contraignante
•Site spatialement confidentiel,
offrant peu de points de vue sur
les façades
Tableau analytique préalable
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Lausanne – La Solitude
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Le Parc de la Solitude est situé au-dessous du carrefour entre la rue César-Roux et la rue de la Caroline, en vis-à-vis de la
Cité. Il relie ce carrefour à la rue St-Martin, située en contrebas.
La parcelle, très bien située au cœur de la ville, est une véritable friche, créée au XIXe siècle en prévision d’un projet de pont
vers la colline de la Cité. De friche, elle est devenue un parc fragile, voire occasionnel, mais suffisamment présent pour avoir
de farouches défenseurs, dont on peut craindre les oppositions.
La topographie imposerait sans doute aux architectes un parti très démonstratif (une seule façade possible, côté St-Martin,
couplée à la résolution du différentiel d’altitude). Les commissaires relèvent la difficulté de résoudre le paradoxe impliquant à
la fois la nécessité de s'insérer dans la pente et le désir de se faire voir. Ces éléments défavorables dans la perspective d'un
projet d’architecture pour un nouveau MCBA, ne prétéritent cependant en aucune manière les qualités du site, son intérêt
pour le quartier et sa très grande valeur urbaine en tant qu'espace vert.
Avantages prépondérants
Facteurs d’incertitude
•Situation privilégiée au cœur
de la ville
•Accessibilité excellente (transports
publics, parkings de proximité)
• Possibilité de réaliser un projet
modèle sur le plan énergétique
•Risques d’oppositions élevés
•Nécessité de préserver des dégagements visuels sur la cathédrale
Inconvénients
relativement à un programme
de Musée des Beaux-Arts
•Suppression d’un parc public
• Contraintes topographiques
importantes pour un programme
de MCBA
•Incidences des contraintes topographiques sur les coûts de réalisation
• Visibilité restreinte du projet
Tableau analytique préalable
La proposition, émanant du groupe RSVP, consiste à édifier le nouveau MCBA en superstructure du dispositif d’accès automobile au parking de la Riponne, vis-à-vis du Palais de Rumine. De la sorte, ce nouveau volume engendre une nouvelle
délimitation spatiale pour la place, d’autant plus convaincante que les auteurs démontrent qu’elle correspondrait, dans ses
dimensions, à de prestigieuses places urbaines en Europe : Piazza San Marco, Piazza Navona, Esplanade de Beaubourg,
Plaça dels Angels.
Le dossier met en évidence le plein accord de la Société Parking Riponne SA. D'autre part, les ingénieurs affirment catégoriquement que les structures sont susceptibles d’être renforcées dans des conditions raisonnables.
Le site est par ailleurs au bénéfice d’évaluations très favorables en termes d’accessibilité, de proximité avec les réseaux
culturels et offre un espace suffisant pour des développements spatiaux de différentes natures. Sur un plan historique, le
projet s’inscrit dans une continuité de migration autour de la Riponne, qui a fait passer le MCBA du bâtiment Arlaud au Palais
de Rumine, avant, peut-être, d’aboutir en situation de vis-à-vis de celui-ci.
La proposition, qui pourrait également tirer profit des développements du Palais de Rumine, offre également une opportunité historique de résoudre le lancinant problème urbain de la Riponne.
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Lausanne – Musée-Cité
Evolution historique de la place de la Riponne.
Comparaison spatiale avec des place européennes.
Avantages prépondérants
Facteurs d’incertitude
•Accessibilité excellente (transports
publics, parking de proximité)
•Situé au cœur d’un dense
réseau culturel
• Contribution à une solution
urbanistique convaincante
• Possibilité de réaliser un projet
modèle sur le plan énergétique
•Accord du bénéficiaire du droit
de superficie
•Influence du projet sur la réorganisation des accès au parking
Inconvénients
relativement à un programme
de Musée des Beaux-Arts
•Risques d'opposition élevés
• Faibles possibilités d'extension
Tableau analytique préalable
conclusion
Recommandations
du groupe
CANTONAL d’évaluation des sites
Considérant l'enjeu prioritaire visant à réaliser, dans les
délais les meilleurs, un projet culturel vaudois de première
importance, les membres de la commission ont décidé de
recommander au Conseil d’Etat la proposition « MuséeCité » – Riponne pour l’édification d’un nouveau Musée
cantonal des Beaux-Arts.
En second lieu, le GCES propose la halle CFF aux locomotives.
Dans l’hypothèse d’une implantation en dehors du territoire lausannois, le site de la gare d’Yverdon s’est profilé
comme la proposition la plus convaincante.
Il reste que le processus d’élection d’un site pour le nouveau MCBA a confirmé que le canton de Vaud doit, plus
que jamais, se percevoir de manière polycentrique. La
soif de culture exprimée par les populations des différentes régions du canton, leur fort engagement derrière les
candidatures défendues par leurs édiles, les conditions
d’accessibilité très favorables dont celles-ci bénéficient,
militent désormais fortement pour renforcer la mise en
réseau territoriale de l’action culturelle.
Les Beaux-Arts,
une invitation aux voyages
Le Conseil d’Etat a choisi le site de la halle
CFF aux locomotives, à Lausanne,
pour accueillir le futur Musée cantonal
des Beaux-Arts
Dans le but de développer un projet culturel de première
importance et de renforcer le rayonnement du Canton
dans le domaine des beaux-arts, le Conseil d’Etat a inscrit
la création d’un nouveau bâtiment pour le MCBA dans
les points forts de son programme de législature. Le site
de la halle aux locomotives de la gare CFF de Lausanne
est celui qui, selon lui, permettra de remplir au mieux ces
objectifs, de créer un engouement général du public pour
cette institution phare, et de concrétiser le désir de musée
qui s’est clairement manifesté.
Le Conseil d’Etat souligne le fort engagement des deux
autres partenaires impliqués dans la transformation de
l’affectation de la halle CFF aux locomotives. La Ville
de Lausanne d’une part, dont ce projet était le « premier
choix » parmi les sites qu’elle a soumis au groupe d’évaluation, et les CFF d’autre part, premiers à émettre l’idée
d’installer le MCBA dans cette halle en voie de réaffectation. Nul doute que la forte implication des trois partenaires, Etat, Ville de Lausanne et CFF, permettra à ce projet
d’être conduit avec dynamisme et dans les conditions les
meilleures.
Les membres du GCES (Groupe cantonal
d’évaluation des sites) sont :
L’ancrage au cœur de la capitale vaudoise, au centre
de l’arc lémanique, sur un nœud ferroviaire tant national qu’international, dans un réseau muséal dense, sont
autant d’éléments prépondérants pour le développement
du futur musée. Le choix de la halle CFF aux locomotives
de Lausanne permettra également, outre l’identification
forte de l’institution dans un lieu connu de toutes les Vaudoises et de tous les Vaudois, une attractivité accrue du
musée, notamment par une importante augmentation du
nombre de visiteurs en lien direct avec l’accessibilité du
site. Le choix de ce site permet de même une intégration
dans un tissu bâti existant qui permettra de structurer une
dynamique urbaine autour du MCBA. De plus, l’utilisation
d’une surface déjà construite mais modulable aux besoins
du futur musée, le potentiel – pour chacune et chacun,
toutes générations et tous horizons confondus – de s’identifier positivement à cette institution dans ses nouveaux
murs, sont autant d’avantages qui ont été relevés par le
Conseil d’Etat et qui ont fondé sa décision.
Le Conseil d’Etat remercie le GCES pour la qualité de l’expertise conduite. Il tient également à souligner les éléments relevés par le GCES quant à la valeur de chacune
des candidatures soumises. En effet, onze lieux de très
grande qualité ont été proposés. Si un seul accueillera le
futur MCBA, le Conseil d’Etat souhaite que le potentiel
des dix autres sites puisse se concrétiser dans d’autres
projets qui contribueront également au rayonnement du
Canton.
Bernard Decrauzat, Président
Bernard Attinger, Ancien architecte cantonal du Valais
Lionel Baier, Réalisateur
Martine Baud, Municipale, Prangins
Daniel Berner, Chef du Service du développement territorial
Pierre Marc Burnand, Conseiller communal, Morges
Laurent Chenu, Conservateur des monuments et sites
Jean-Luc Chollet, Syndic, Ollon
Lorette Coen, Représentante du Manifeste
Alain Dayer, Service immeubles, patrimoine et logistique
Jean de Gautard, Syndic, Saint-Légier – La Chiésaz
Francesco Della Casa, Rédacteur en chef « Tracés »
Bernard Fibicher, Directeur du MCBA
Pierre Frey, Professeur EPFL
Pierre Kaelin, Syndic, Ecublens
Etienne Krähenbühl, Artiste
Friedemann Malsch, Directeur du Kunstmuseum Liechtenstein, Vaduz
Stéphanie Manoni, Service de la mobilité
Jean-François Mathier, Syndic, Avenches
Thierry-Vania Menetrey, Municipal, Palézieux
Chantal Ostorero, Collaboratrice personnelle de la Cheffe du DFJC
Ruth Pfeiffer Junod, Collaboratrice personnelle du Chef du DINF
Charles-André Ramseier, Directeur de l'Office du Tourisme Vaudois
Didier Rittener, Artiste
Pierre Santschi, Président du comité référendaire « Pas au bord du lac »
Jean Scheurer, Artiste
Olivier Steimer, Président de la Direction générale de la BCV
Paul-Arthur Treyvaud, Municipal, Yverdon-les-Bains
Bernard Verdon, Architecte cantonal a.i.
Brigitte Waridel, Cheffe du Service des affaires culturelles
Ariane Widmer, Cheffe de projet SDOL Malley
Silvia Zamora, Municipale, Lausanne
Le groupe d’experts est formé de :
Marie-Christine Aubry, Service du développement territorial
Laurent Chenu, Service immeubles, patrimoine et logistique, monuments et sites
Alain Dayer, Service immeubles, patrimoine et logistique
Bernard Fibicher, Musée cantonal des Beaux-Arts
Flourentzos Flourentzou, Estia SA
Stéphanie Manoni, Service de la mobilité
Catherine Merz, EPIQR Rénovation Sàrl
Michèle Tranda-Pittion, Topos urbanisme
Pascal Vincent, Architecte
COORDINATION ET COMMUNICATION :
Elisabeth Wermelinger, Chargée de missions administratives et stratégiques
Michael Fiaux, Délégué départemental à la communication
Le Musée cantonal des Beaux-Arts aujourd'hui
63 ans d’existence au Musée Arlaud (1841-1904).
103 ans d’existence au Palais de Rumine (1906-2009).
464 expositions depuis 1906.
8874 œuvres – peintures, sculptures, dessins, estampes, photographies, objets, vidéos, œuvres sonores, installations – du 14e siècle à aujourd’hui.
1311 artistes représentés dans les collections.
920 membres de l’Association des Amis du musée.
Plus de 3 millions de visiteurs depuis 1906.
photos: YA © Yves André / sauf mention dossiers candidatures
graphisme : www.atelierpoisson.ch
synthèse des textes : Francesco Della Casa, revue « Tracés », Pierre Frey, Professeur à l'EPFL
imprimerie: Campiche, Oron / imprimé sur papier label FSC
www.mcba.ch/
www.musees-vd.ch/fr/musee-des-beaux-arts/futur-musee/

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