Blanc sur rouge, rien ne Bouge... rouge sur Blanc, tout fout
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Blanc sur rouge, rien ne Bouge... rouge sur Blanc, tout fout
Blanc sur rouge, rien ne bouge... Rouge sur blanc, tout fout le camp ! du vendredi 6 janvier au jeudi 1er mars 2012 SUR CINÉ+ FRISSON La nouvelle vague scandinave : polars givrÉs, horreurs borÉales, et histoires À vous glacer le sang. En janvier et février 2012, CINE+FRISSON réinterprète à sa façon le MOIS DU BLANC. Dans la grande tradition du tout blanc pour démarrer sous les meilleurs auspices une nouvelle année, CINE+ FRISSON propose tout au long du MOIS DU BLANC un regard inédit sur les cinématographies nordiques. En ce début d’année 2012, les projecteurs sont braqués sur le Danemark qui assurera la présidence du Conseil de l’Union Européenne jusqu’en juin prochain. La Maison du Danemark dont la mission culturelle est de promouvoir la diversité des champs artistiques et d’assurer la visibilité des artistes danois en France, est fière de parrainer l’initiative de la chaîne CINE+ qui rend hommage à l’un des plus talentueux des cinéastes de sa génération, notre compatriote : Nicolas Winding Refn. Refn s’inscrit dans la prestigieuse lignée des réalisateurs danois qui ont marqué l’histoire du 7ème art : Carl Theodor Dreyer, Bille August, Lars von Trier, Susanne Bier ou encore Thomas Vinterberg. Ces cinéastes visionnaires et instigateurs de formes nouvelles, ont bouleversé le paysage cinématographique mondial en livrant des œuvres universelles. Tout comme ses illustres aînés, Nicolas Winding Refn signe une œuvre populaire, exigeante et originale qui puise son inspiration dans les quartiers cosmopolites de Copenhague, sa ville natale. Après son Prix de la mise en scène lors du 64ème Festival International du Film de Cannes pour son film DRIVE, et le succès qui l’a accompagné en salles, Nicolas Winding Refn est révélé au grand public. Il contribue ainsi au rayonnement du cinéma danois. Venue du froid, une vague de talents scandinaves déferle depuis ces dernières années, sur l’ensemble des scènes artistiques musicales, littéraires, cinématographiques emportant sur son passage tous les préjugés attachés à la géographie de ces cultures. De Björk à Henning Mankell, de Susanne Bier à Baltasar Kormákur, ces artistes ont dépassé leurs frontières, séduisant un public international. Le signal de ce renouveau a été imprimé par le romancier Stieg Larsson, qui avec ses douze millions et demi de ventes dans le monde pour la trilogie Millenium, a fait figure de tsunami. Un succès posthume qui l’a élevé au rang d’icône. Depuis, les pays du nord où la créativité demeure aussi bouillonnante focalisent tous les regards et la curiosité. Le succès récent du film DRIVE s’inscrit dans ce contexte, confirmant l’émergence d’un cinéaste au talent singulier, Nicolas Winding Refn, en même temps que la vitalité exceptionnelle de la création dans cette partie de l’Europe. CINE+ FRISSON est fier de proposer le premier documentaire inédit intitulé N.W.R, consacré au réalisateur danois prodige Nicolas Winding Refn. La thématique s’enrichira également de films scandinaves qui ont contribué au renouveau du cinéma de genre : Insomnia, Morse, la trilogie Pusher. Et avis aux amateurs, CINE+ offre en avant-première deux films d’horreur inédits, Harpoon et Dead Snow. Avec cette mise en lumière du travail de Nicolas W. Refn, nous souhaitons, comme l’exprimait Dreyer que « Le cinéma nous entrouvre une porte sur l’inexplicable ». Nous vous souhaitons donc autant de plaisir à découvrir ces programmes, placés sous le double signe de la neige et du sang, que CINE+ FRISSON en a eu à imaginer ce MOIS DU BLANC qui ne fera pas mentir le vieil adage populaire : « Blanc sur rouge, rien ne bouge. Rouge sur blanc, tout fout le camp ». Anne Dorte Riggelsen Ambassadeur du Danemark en France Myriam Hacène Directrice de CINÉ+ PREMIER, CINÉ+ FRISSON, CINÉ+ ÉMOTION MOIS DU BLANC SUR CINÉ+ FRISSON du vendredi 6 janvier au jeudi 1er mars 2012 Un cinéma scandinave vigoureux, créatif, avec des films de genre inédits ou cultes. Et en EXCLUSIVITE le premier portrait intime du cinéaste danois NICOLAS WINDING REFN, la nouvelle étoile du Nord, révélé au grand public à Cannes en 2011 avec DRIVE. JEUDI 2 FEVRIER À 19H40 N.W.R (Nicolas Winding Refn) Un documentaire INEDIT et EXCLUSIF (70’) - 2011 Chaque JEUDI À 20h40 à partir du 2 FEVRIER LA TRILOGIE PUSHER réalisée par Nicolas. W. Refn JEUDI 26 JANVIER À 20H40 BRONSON, réalisé par Nicolas W. Refn Mardi 28 FEVRIER à partir de 20H40 NUIT « PUSHER » : Pusher 1, 2, 3 suivi du doc : N.W.R Et aussi... JEUDI 5 JANVIER À 20H40 JAR CITY JEUDI 12 JANVIER À 20h40 HARPOON (INEDIT) JEUDI 19 JANVIER À 20H40 MORSE JEUDI 23 FEVRIER À 20H40 INSOMNIA JEUDI 1ER MARS À 20H40 DEAD SNOW ( INEDIT) LE RENOUVEAU DU CINEMA DE GENRE SCANDINAVE Le cinéma de genre fait partie de l’ADN du cinéma nordique. On en trouve les premières traces dans l’histoire du cinéma scandinave, puisqu’en plein essor du cinéma muet sont produits LA CHARRETTE FANTOME (1921), film suédois de Victor Sjöström, et surtout LA SORCELLERIE A TRAVERS LES AGES (1922), du danois Benjamin Christensen. Cet essaifilmique, construit comme un historique de la sorcellerie mêlant traitement documentaire et scènes de fiction magistralement composées, est considéré aujourd’hui comme l’un des premiers films d’horreur de l’histoire du cinéma. Dix ans plus tard, c’est l’un des plus grands réalisateurs danois, Carl Theodor Dreyer, qui s’essayant au tout jeune cinéma parlant, livre une œuvre fantastique inoubliable et envoûtante, VAMPYR, en 1932. Le fantastique s’invite également au sein de la filmographie pléthorique et variée de l’auteur suédois Ingmar Bergman, qui signe avec LE SEPTIEME SCEAU (1957) un film fascinant, doté d’une atmosphère onirique aux contours singuliers, et proposant de nombreux niveaux de lecture. Une digression réussie, tentée par un cinéaste davantage porté vers des œuvres intimistes. La déferlante d’une nouvelle vague à l’aube du deuxième millénaire… Le cinéma scandinave de genre est aujourd’hui en pleine expansion. A contre-pied des auteurs d’œuvres personnelles et ambitieuses, tels Lars Von Trier (DANCER IN THE DARK, 1995) ou Thomas Vinterberg (FESTEN, 1998), de jeunes réalisateurs développent depuis le début des années 2000 un véritable savoir-faire et une nouvelle approche du cinéma de genre. C’est un film danois d’Anders-Thomas Jansen, LES BOUCHERS VERTS (2003), qui ouvre le bal sanglant. Cette comédie à l’humour noir remporte un tel succès dans son pays, que d’autres films de réalisateurs nordiques inspirés suivent rapidement, explorant au passage d’autres genres cinématographiques : COLD PREY (2006), du norvégien Roar Uthaug et MANHUNT de Patrik Syversen, deux films d’horreur reprenant les codes du « Slasher movie » pour les situer au cœur des paysages enneigés de la Scandinavie. Citons également l’adaptation de la trilogie MILLENIUM de l’écrivain Stieg Larsson, un des plus grands succès littéraires suédois, récemment décliné en film et en série télévisée. On trouve au cœur de cette effervescence, des réinterprétations de genre originales et créatives telles que le film MORSE, sorti en 2008 et réalisé par le suédois Tomas Alfredson. Adaptation d’un roman best-seller, cette brillante variation du thème du vampire, connaît un triomphe retentissant dans son pays et à l’international. Cette vitalité ne tarde pas à piquer la curiosité des studios hollywoodiens, qui, séduits par cette nouvelle vague venue du Nord, se lancent dans la production de remakes et proposent des projets ambitieux aux réalisateurs scandinaves les plus doués. La «Scandinave Touch» a désormais le vent en poupe. FOCUS SUR NICOLAS W. REFN : DU 26 JANVIER AU 28 FEVRIER Nicolas WINDING REFN: Scénariste, réalisateur, producteur Nicolas Winding Refn est né le 29 septembre 1970 à Copenhague, au Danemark. Il signe son premier longmétrage dès l’âge de 26 ans avec PUSHER (1996), où il explore d’emblée le thème de la violence, avec une œuvre nerveuse et maîtrisée. On remarque déjà un style, un réalisme froid. Le succès critique lance la carrière de Refn, qui enchaîne alors les projets avec BLEEDER (1999) et INSIDE JOB (2002) dans lequel le jeune cinéaste danois dirige le comédien John Turturro, tout en bénéficiant du savoir-faire de Larry Smith, chef opérateur de Stanley Kubrick. Le film est salué par la critique et permet à Refn de poursuivre son œuvre en réalisant PUSHER 2 (2004) et PUSHER 3 (2005) scellant ainsi une trilogie qui fera date dans le cinéma danois. Surfant sur ses succès, Nicolas Winding Refn se lance alors dans la réalisation de son projet le plus ambitieux : VALHALLA RISING – LE GUERRIER SILENCIEUX, un film d’aventure dans lequel son acteur fétiche, Mads Mikkelsen, endosse le costume d’un guerrier viking borgne et muet, parcourant des territoires encore inconnus. Mais des difficultés de production le contraignent à mettre le film entre parenthèses. Refn se voit entre-temps confier un autre projet : BRONSON. Adaptant les frasques du prisonnier le plus dangereux d’Angleterre, ce film à l’humour noir fait sensation dans les festivals auxquels il participe. Refn reprend l’œuvre mise de côté, VALHALLA RISING, qui sortira finalement en 2010. Après quinze ans de carrière, la consécration internationale arrive l’année suivante, avec DRIVE, son huitième long-métrage. Le film du cinéaste danois, est sélectionné au Festival de Cannes 2011 et remporte le Prix de la mise en scène. Nicolas Winding Refn se révèle ainsi au grand public comme l’un des cinéastes les plus prometteurs de sa génération. “Je fonctionne par contraste. J’emploie beaucoup de rouge, qui véhicule l’émotion. Le cinéma est d’abord un média visuel : les mots n’ont pas d’importance“. Nicolas Winding Refn Filmographie : PUSHER - 1996 BLEEDER - 1999 INSIDE JOB – 2003 PUSHER II – DU SANG SUR LES MAINS - 2004 PUSHER III – L’ANGE DE LA MORT - 2005 MARPLE : NEMESIS (téléfilm) – 2007 BRONSON - 2008 LE GUERRIER SILENCIEUX (VALHALLA RISING) – 2009 DRIVE - 2011 Prix de la mise en scène Cannes 2011 NWR (documentaire inédit) 2 FEVRIER A 19H40 Réalisateur : Laurent Duroche Laurent Duroche, journaliste, rencontre Nicolas Winding Refn en 2008. La relation de confiance qu’il noue avec le cinéaste lui permet de réaliser ce premier portrait filmé. COProducteur : Julien DunanD En 2006, Julien Dunand a réalisé pour CINE+FRISSON en coproduction avec Morgane Production (Gérard Lacroix) BIG JOHN, un film sur John Carpenter, salué par la critique. N.W.R est sa deuxième collaboration avec la chaîne. Une co-production Section 5/ Morgane Production / CINE+ 2011 - 70’ - France Réalisé par Laurent Duroche, avec Alejandro Jodorowsky, Mads Mikkelsen, Ryan Gosling, Zlatko Buric, Vikebe Winding, Anders Refn, Gaspard Noé… A l’instar de réalisateurs tels que Carpenter, Cronenberg ou Tarantino, peu de cinéastes européens contemporains sont aujourd’hui capables d’allier le cinéma de genre considéré comme « populaire », et le cinéma d’auteur. En quelques films, Nicolas Winding Refn s’est imposé en virtuose dans cet exercice. Il offre une œuvre à la fois sans concession, dérangeante, choquante tout en étant fédératrice. . Le documentaire de Laurent Duroche NWR brosse le portrait intime de ce réalisateur hors norme, au style singulier. Il retrace le parcours de l’artiste danois iconoclaste révélé sur la scène internationale avec le déjà culte DRIVE (Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2011). De Thaïlande où on le suit sur la préparation de son prochain long métrage ONLY GOD FORGIVES à Copenhague où il est installé avec sa famille, Nicolas Winding Refn revient sur les événements marquants de son enfance et de sa jeunesse. Avec une sincérité touchante, il confesse sans fard ses angoisses et ses contradictions. Commentant les différentes étapes de sa vie privée, professionnelle et artistique, il fournit de nombreuses clés de compréhension à un univers cinématographique troublant, ponctués d’éclairs de violence. Le documentaire, sans le révéler, approche au plus près le mystère NWR. NWR NUIT PUSHER MARDI 28 FEVRIER à partir de 20H40 LA TRILOGIE PUSHER La trilogie PUSHER a créé la surprise lors de sa sortie en salle et a révélé son réalisateur comme l’une des futures valeurs sûres du cinéma européen : Nicolas Winding Refn. Cette trilogie possède un style, un souffle et une densité remarquable qui valent à son auteur un concert d’éloges. Grand amoureux de l’œuvre de Shakespeare, Nicolas Winding Refn avoue avoir tiré son inspiration de l’œuvre de l’illustre dramaturge. Chaque histoire, racontée du point de vue du protagoniste, entraîne son héros dans l’enfer de la criminalité danoise. La trilogie PUSHER compte déjà parmi les sagas cultes et permet au cinéma danois d’entrer de plain-pied dans une nouvelle ère du cinéma de genre. PUSHER (2 FÉVRIER À 20H40) 1996 – 105’ – Danemark Un film policier de Nicolas Winding Refn, avec Kim Bodnia, Zlatko Buric, Mads Mikkelsen, Laura Drasbaek Flirtant avec le milieu de la petite criminalité, Franck mène une vie incertaine en vendant de la drogue dans les ruelles de Copenhague. Sa dette envers Milo, un puissant trafiquant serbe, l’oblige à organiser un casse considérable. Mais l’opération est compromise au dernier moment par l’arrivée de la police. Désespéré, et voyant les menaces de Milo se préciser, Franck sombre alors dans un cercle infernal… PUSHER 2 (9 FÉVRIER À 20H40) 2004 – 96’ – Danemark Un film policier de Nicolas Winding Refn, avec Mads Mikkelsen, Zlatko Buric, Leif Silverster Pedersen, Anne Sorensen… Tonny, petit criminel de Copenhague, est libéré de prison et retourne auprès de son père, chef d’un gang qu’il dirige avec une grande brutalité. Tonny apprend qu’il a eu un fils et décide d’assumer ses nouvelles responsabilités de père. Pour gagner de l’argent il s’associe avec Kurt, un gangster connu pour sa grande bêtise. PUSHER 3 (16 FÉVRIER À 20H40) 2006 – 102’ – Danemark Un film policier de Nicolas Winding Refn, avec Zlatko Buric, Marinela Dekic, Ilyas Agac, Dan Gitte, Dan Dommer… Le film suit le quotidien bien rempli de Milo, un trafiquant de drogue serbe, qui tout en suivant une cure de désintoxication, est victime d’une arnaque de la part de son fournisseur d’héroïne qui lui refourgue à la place des pilules d’ecstasy. Bien que novice en la matière, il décide quand même de vendre la marchandise… NWR BRONSON (26 JANVIER À 20H40) 2009 – 87’ – Grande-Bretagne Un thriller de Nicolas Winding Refn, avec Tom Hardy, Matt King, James Lance, Kelly Adams, Amanda Burton, Joe Tucker. Michael Gordon Peterson, alias “Charles Bronson”, a déjà passé 34 années en internement carcéral et psychiatrique, dont 30 à l’isolement. Il est considéré comme l’un des détenus les plus dangereux d’Angleterre. Le film dresse le portrait de ce détenu pas comme les autres… En adaptant au cinéma la vie d’un des criminels les plus célèbres d’Angleterre, Nicolas Winding Refn signe une œuvre à la fois dérangeante et mystérieusement jubilatoire. L’ultra-violence, le cynisme et la fascination pour l’art qui habitent Charles Bronson, magistralement interprété par Tom Hardy, rappellent évidemment le personnage d’Alex dans ORANGE MECANIQUE (1971) de Stanley Kubrick. La structure du récit, raconté par Bronson lui-même permet au cinéaste de laisser libre cours à sa mise en scène : musique classique ajoutant une touche d’ironie, montage photographique percutant ou encore dessins de Bronson qui s’animent et font irruption dans le film. Cette œuvre, à prendre comme résolument Rock’n’roll, accompagne le personnage dans une escalade de la violence. Refn nous propose un Charles Bronson insoumis et contestataire, qui, dans sa quête de célébrité, reçoit les applaudissements rigolards d’une salle de théâtre remplie de notables venus entendre son histoire. BRONSON est une œuvre aussi subversive que son personnage. JAR CITY (5 JANVIER À 20H40) INSOMNIA (23 FÉVRIER À 20H40) MORSE (19 JANVIER À 20H40) 2006 – 91’ – Islande Un thriller de Baltasar Kormákur, avec Ingvar Eggert Sigurdsson, Agústa Eva Erlendsódttir, Björn Hlynur Haraldsson, Atli Rafn Sigurdarson… 1998 – 97’ – Norvège Un film policier d’Erik Skjoldbjaerg, avec Stellan Skarsgard, Maria Mathiesen, Sverre Anker Ousdal, Gisken Armand, Bjorn Floberg… 2008 – 110’ – Suède Un film d’épouvante de Tomas Alfredson, avec Kare Hedebrant, Lina Leandersson, Per Ragnar, Henrik Dahl, Karin Bergquist, Peter Carlberg… Le meurtre d’un homme apparemment sans histoire éveille la curiosité d’Erlendur, un inspecteur expérimenté. Intrigué par la photo de la tombe d’une petite fille enterrée trente ans plus tôt, il décide d’approfondir ses recherches jusque dans la ville de Jar City. Erlendur y découvre une étrange collection de bocaux renfermant des organes vieux de plus de trois siècles, véritable base de données génétiques de la population islandaise. Jonas Engstrom, un commissaire de police suédois, est envoyé dans une ville du nord de la Norvège pour enquêter sur le meurtre d’une jeune femme. Alors qu’est menée une opération pour arrêter le principal suspect, Engstrom tire par erreur sur Erik Vik, son collègue et meilleur ami, qui meurt sur le coup. Tout en poursuivant les recherches sur le suspect en fuite, Engstrom dissimule la vérité sur la mort accidentelle de Vik… Adapté du roman éponyme d’Arnaldur Indridason, JAR CITY est le quatrième long-métrage de Baltasar Kormakur, après notamment 101 REYKJAVIK (2000). A travers cette intrigue policière, le cinéaste islandais entreprend un véritable voyage à la recherche du patrimoine génétique et culturel de ses concitoyens. Les décors et les paysages austères nous plongent au cœur d’une Islande hostile, cachant de nombreux secrets. Mené par le comédien Ingvar Sigurdsson, d’une intense retenue, JAR CITY conjugue austérité, lenteur et poésie tout en délivrant une autre vision du thriller, sans course-poursuite ni violence. Un centrant l’intrigue sur les errements de son personnage principal, Erik Skjoldbjaerg signe un polar singulier, d’une froideur envoûtante. Dans ce paysage urbain où il ne fait jamais nuit, le héros évolue dans un épais brouillard mental, qui lui fait confondre les événements réels et fantasmés. Plus qu’une simple enquête policière, INSOMNIA montre la lente agonie d’un homme qui assiste, impuissant, au démantèlement de ses certitudes. Ce film noir est une enquête profonde, irradiée de vérités brûlantes. Cinéaste rare, Erik Skjoldbjaerg réalise avec INSOMNIA son premier film qui sera adapté en 2002 par Christopher Nolan, avec Al Pacino et Robin Williams. Oskar est un adolescent fragile et marginal, totalement livré à lui-même et martyrisé par les garçons de sa classe. Pour tromper son ennui, il se réfugie au fond de la cour enneigée de son immeuble. Quand Eli s’installe avec son père sur le même pallier que lui, le garçon trouve enfin quelqu’un avec qui se lier d’amitié. Ne sortant que la nuit, et en t-shirt malgré le froid glacial, la jeune fille ne manque pas de l’intriguer... et son arrivée coïncide avec une série de meurtres sanglants et de disparitions mystérieuses. Avec MORSE, Tomas Alfredson signe un premier film singulier et poétique sur le thème du vampire moderne, dont l’esthétique visuelle, marquée par des tons plutôt monochromes et froids, rappelle le côté déprimant et figé de la banlieue de Stockholm plongée dans l’hiver suédois. Un conte macabre qui évoque de manière originale les terreurs de l’enfance, mais aussi et surtout une histoire d’amour d’une rare pureté entre deux être marginaux et inadaptés à leur monde. Les deux enfants offrent des interprétations magistrales, pleines de maturité et débordantes de sensibilité. MORSE a récolté plusieurs dizaines de récompenses dans divers festivals internationaux et a fait l’objet d’un remake hollywoodien LAISSE-MOI ENTRER, sorti en 2010. FILMS INÉDITS DEAD SNOW (LE 1er MARS À 20H40) 2009 – 88’ – Norvège Un film d’horreur de Tommy Wirkola, avec Lasse Valdal, Charlotte Frogner, Vegar Hoel, Stig Frode Henriksen, Jeppe Laursen, Evy Kasseth Rosten… Un groupe d’étudiants part en haute montagne pour passer quelques jours de vacances dans un chalet isolé. Dès le premier soir, alors que la bonne humeur règne au sein de la bande d’amis, un homme mystérieux vient les prévenir de la malédiction qui hante la région. Prenant l’étranger pour un déséquilibré, le groupe décide de rester malgré tout. Ils seront pourtant confrontés à des êtres terribles venus d’un autre temps : des nazis zombies sortant de terre… Utilisant avec allégresse les codes du film d’horreur, ce « teen-movie » à la sauce Norvégienne nous offre un saisissant cocktail glacé d’humour, d’horreur et de gore. Cinéaste déchaîné, Tommy Wirkola s’amuse à étriper, déchiqueter et exploser ses personnages, faisant fi de toute vraisemblance médicale et en les soumettant avec ironie aux situations classiques du film d’horreur. Subversif, le réalisateur est un habile générateur de désordre dans ce paysage fait d’étendues de neige immaculée, peu à peu recouverte par les flots de sang des victimes. Véritables stars du film, les zombies nazis sont très réussis et traduisent à la fois l’horreur et l’humour qui se dégagent de cette œuvre jouissive et sans complexe. DEAD SNOW est le deuxième film de Tommy Wirkola, après KILL BULJO (2007), parodie iconoclaste de KILL BILL de Tarantino. HARPOON (LE 19 JANVIER À 20H40) 2009 – 90’ – Islande Un film d’horreur de Júliús Kamp, avec Gunnar Hansen, Pihla Viitala, Nae, Terence Anderson, Miranda Hennessy, Aymen Hamdouchi, Carlos Takeshi… En Islande, un groupe de touristes part en excursion sur un bateau dans l’espoir d’apercevoir des baleines. Mais en haute mer, un accident tragique vient bouleverser le programme. Le bateau tombé en panne, le groupe est secouru par un marin étrange qui les emmène sur son vieux baleinier… Ce film puissamment gore nous embarque dans les paysages superbes de l’Islande sauvage, dont l’ambiance sereine tranche considérablement avec les péripéties sanglantes des personnages. La réalisation, sobre et maîtrisée, fait jaillir les flots d’hémoglobines ainsi que les multiples effets gore de manière percutante. HARPOON est le deuxième film de Julius Kamp, après le drame musical WALLPAPER : AN EROTIC LOVE STORY (1992). 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