Blanc sur rouge, rien ne Bouge... rouge sur Blanc, tout fout

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Blanc sur rouge, rien ne Bouge... rouge sur Blanc, tout fout
Blanc sur rouge, rien ne bouge...
Rouge sur blanc, tout fout le camp !
du vendredi 6 janvier au jeudi 1er mars 2012
SUR CINÉ+ FRISSON
La nouvelle vague scandinave :
polars givrÉs, horreurs borÉales,
et histoires À vous glacer le sang.
En janvier et février 2012, CINE+FRISSON réinterprète à sa façon
le MOIS DU BLANC.
Dans la grande tradition du tout blanc pour démarrer sous les meilleurs
auspices une nouvelle année, CINE+ FRISSON propose tout au long
du MOIS DU BLANC un regard inédit sur les cinématographies nordiques.
En ce début d’année 2012, les projecteurs sont braqués sur le Danemark
qui assurera la présidence du Conseil de l’Union Européenne jusqu’en juin
prochain.
La Maison du Danemark dont la mission culturelle est de promouvoir
la diversité des champs artistiques et d’assurer la visibilité des artistes
danois en France, est fière de parrainer l’initiative de la chaîne CINE+
qui rend hommage à l’un des plus talentueux des cinéastes de sa génération,
notre compatriote : Nicolas Winding Refn.
Refn s’inscrit dans la prestigieuse lignée des réalisateurs danois qui ont
marqué l’histoire du 7ème art : Carl Theodor Dreyer, Bille August,
Lars von Trier, Susanne Bier ou encore Thomas Vinterberg. Ces cinéastes
visionnaires et instigateurs de formes nouvelles, ont bouleversé le paysage
cinématographique mondial en livrant des œuvres universelles.
Tout comme ses illustres aînés, Nicolas Winding Refn signe une œuvre
populaire, exigeante et originale qui puise son inspiration dans les quartiers
cosmopolites de Copenhague, sa ville natale.
Après son Prix de la mise en scène lors du 64ème Festival International
du Film de Cannes pour son film DRIVE, et le succès qui l’a accompagné
en salles, Nicolas Winding Refn est révélé au grand public. Il contribue
ainsi au rayonnement du cinéma danois.
Venue du froid, une vague de talents scandinaves déferle depuis ces dernières
années, sur l’ensemble des scènes artistiques musicales, littéraires,
cinématographiques emportant sur son passage tous les préjugés attachés
à la géographie de ces cultures.
De Björk à Henning Mankell, de Susanne Bier à Baltasar Kormákur,
ces artistes ont dépassé leurs frontières, séduisant un public international.
Le signal de ce renouveau a été imprimé par le romancier Stieg Larsson,
qui avec ses douze millions et demi de ventes dans le monde pour la trilogie
Millenium, a fait figure de tsunami. Un succès posthume qui l’a élevé au
rang d’icône. Depuis, les pays du nord où la créativité demeure aussi
bouillonnante focalisent tous les regards et la curiosité. Le succès récent
du film DRIVE s’inscrit dans ce contexte, confirmant l’émergence
d’un cinéaste au talent singulier, Nicolas Winding Refn, en même temps
que la vitalité exceptionnelle de la création dans cette partie de l’Europe.
CINE+ FRISSON est fier de proposer le premier documentaire inédit
intitulé N.W.R, consacré au réalisateur danois prodige Nicolas Winding
Refn. La thématique s’enrichira également de films scandinaves qui ont
contribué au renouveau du cinéma de genre : Insomnia, Morse, la trilogie
Pusher. Et avis aux amateurs, CINE+ offre en avant-première deux films
d’horreur inédits, Harpoon et Dead Snow.
Avec cette mise en lumière du travail de Nicolas W. Refn, nous souhaitons,
comme l’exprimait Dreyer que « Le cinéma nous entrouvre une porte
sur l’inexplicable ».
Nous vous souhaitons donc autant de plaisir à découvrir ces programmes,
placés sous le double signe de la neige et du sang, que CINE+ FRISSON
en a eu à imaginer ce MOIS DU BLANC qui ne fera pas mentir le vieil
adage populaire :
« Blanc sur rouge, rien ne bouge. Rouge sur blanc, tout fout le camp ».
Anne Dorte Riggelsen
Ambassadeur du Danemark en France
Myriam Hacène
Directrice de CINÉ+ PREMIER, CINÉ+ FRISSON, CINÉ+ ÉMOTION
MOIS DU BLANC SUR CINÉ+ FRISSON
du vendredi 6 janvier au jeudi 1er mars 2012
Un cinéma scandinave vigoureux, créatif,
avec des films de genre inédits ou cultes.
Et en EXCLUSIVITE le premier portrait intime du cinéaste danois
NICOLAS WINDING REFN, la nouvelle étoile du Nord,
révélé au grand public à Cannes en 2011 avec DRIVE.
JEUDI 2 FEVRIER À 19H40
N.W.R (Nicolas Winding Refn)
Un documentaire INEDIT et EXCLUSIF (70’) - 2011
Chaque JEUDI À 20h40 à partir du 2 FEVRIER
LA TRILOGIE PUSHER réalisée par Nicolas. W. Refn
JEUDI 26 JANVIER À 20H40
BRONSON, réalisé par Nicolas W. Refn
Mardi 28 FEVRIER à partir de 20H40
NUIT « PUSHER » : Pusher 1, 2, 3
suivi du doc : N.W.R
Et aussi...
JEUDI 5 JANVIER À 20H40
JAR CITY
JEUDI 12 JANVIER À 20h40
HARPOON (INEDIT)
JEUDI 19 JANVIER À 20H40
MORSE
JEUDI 23 FEVRIER À 20H40
INSOMNIA
JEUDI 1ER MARS À 20H40
DEAD SNOW ( INEDIT)
LE RENOUVEAU
DU CINEMA DE GENRE SCANDINAVE
Le cinéma de genre fait partie de l’ADN du cinéma nordique.
On en trouve les premières traces dans l’histoire du cinéma scandinave,
puisqu’en plein essor du cinéma muet sont produits LA CHARRETTE
FANTOME (1921), film suédois de Victor Sjöström, et surtout LA SORCELLERIE
A TRAVERS LES AGES (1922), du danois Benjamin Christensen. Cet essaifilmique, construit comme un historique de la sorcellerie mêlant traitement
documentaire et scènes de fiction magistralement composées, est considéré
aujourd’hui comme l’un des premiers films d’horreur de l’histoire du cinéma.
Dix ans plus tard, c’est l’un des plus grands réalisateurs danois, Carl Theodor
Dreyer, qui s’essayant au tout jeune cinéma parlant, livre une œuvre
fantastique inoubliable et envoûtante, VAMPYR, en 1932.
Le fantastique s’invite également au sein de la filmographie pléthorique
et variée de l’auteur suédois Ingmar Bergman, qui signe avec LE SEPTIEME
SCEAU (1957) un film fascinant, doté d’une atmosphère onirique aux
contours singuliers, et proposant de nombreux niveaux de lecture.
Une digression réussie, tentée par un cinéaste davantage porté vers
des œuvres intimistes.
La déferlante d’une nouvelle vague à l’aube
du deuxième millénaire…
Le cinéma scandinave de genre est aujourd’hui en pleine expansion.
A contre-pied des auteurs d’œuvres personnelles et ambitieuses, tels Lars
Von Trier (DANCER IN THE DARK, 1995) ou Thomas Vinterberg (FESTEN,
1998), de jeunes réalisateurs développent depuis le début des années
2000 un véritable savoir-faire et une nouvelle approche du cinéma
de genre.
C’est un film danois d’Anders-Thomas Jansen, LES BOUCHERS VERTS
(2003), qui ouvre le bal sanglant. Cette comédie à l’humour noir remporte
un tel succès dans son pays, que d’autres films de réalisateurs nordiques
inspirés suivent rapidement, explorant au passage d’autres genres
cinématographiques : COLD PREY (2006), du norvégien Roar Uthaug
et MANHUNT de Patrik Syversen, deux films d’horreur reprenant
les codes du « Slasher movie » pour les situer au cœur des paysages
enneigés de la Scandinavie.
Citons également l’adaptation de la trilogie MILLENIUM de l’écrivain Stieg
Larsson, un des plus grands succès littéraires suédois, récemment décliné
en film et en série télévisée. On trouve au cœur de cette effervescence,
des réinterprétations de genre originales et créatives telles que le film
MORSE, sorti en 2008 et réalisé par le suédois Tomas Alfredson.
Adaptation d’un roman best-seller, cette brillante variation du thème
du vampire, connaît un triomphe retentissant dans son pays et à l’international.
Cette vitalité ne tarde pas à piquer la curiosité des studios hollywoodiens,
qui, séduits par cette nouvelle vague venue du Nord, se lancent dans
la production de remakes et proposent des projets ambitieux aux réalisateurs
scandinaves les plus doués. La «Scandinave Touch» a désormais le vent
en poupe.
FOCUS SUR NICOLAS W. REFN :
DU 26 JANVIER AU 28 FEVRIER
Nicolas WINDING REFN:
Scénariste, réalisateur, producteur
Nicolas Winding Refn est né le 29 septembre 1970
à Copenhague, au Danemark. Il signe son premier longmétrage dès l’âge de 26 ans avec PUSHER (1996), où il
explore d’emblée le thème de la violence, avec une œuvre
nerveuse et maîtrisée. On remarque déjà un style,
un réalisme froid. Le succès critique lance la carrière
de Refn, qui enchaîne alors les projets avec BLEEDER
(1999) et INSIDE JOB (2002) dans lequel le jeune
cinéaste danois dirige le comédien John Turturro, tout
en bénéficiant du savoir-faire de Larry Smith, chef opérateur
de Stanley Kubrick. Le film est salué par la critique et
permet à Refn de poursuivre son œuvre en réalisant
PUSHER 2 (2004) et PUSHER 3 (2005) scellant ainsi
une trilogie qui fera date dans le cinéma danois.
Surfant sur ses succès, Nicolas Winding Refn se lance
alors dans la réalisation de son projet le plus ambitieux :
VALHALLA RISING – LE GUERRIER SILENCIEUX, un film
d’aventure dans lequel son acteur fétiche, Mads Mikkelsen,
endosse le costume d’un guerrier viking borgne et muet,
parcourant des territoires encore inconnus. Mais des
difficultés de production le contraignent à mettre le film
entre parenthèses. Refn se voit entre-temps confier
un autre projet : BRONSON. Adaptant les frasques du
prisonnier le plus dangereux d’Angleterre, ce film
à l’humour noir fait sensation dans les festivals auxquels
il participe. Refn reprend l’œuvre mise de côté, VALHALLA
RISING, qui sortira finalement en 2010.
Après quinze ans de carrière, la consécration
internationale arrive l’année suivante, avec DRIVE,
son huitième long-métrage. Le film du cinéaste danois,
est sélectionné au Festival de Cannes 2011 et remporte
le Prix de la mise en scène. Nicolas Winding Refn
se révèle ainsi au grand public comme l’un des cinéastes
les plus prometteurs de sa génération.
“Je fonctionne par contraste. J’emploie beaucoup
de rouge, qui véhicule l’émotion. Le cinéma est d’abord
un média visuel : les mots n’ont pas d’importance“.
Nicolas Winding Refn
Filmographie :
PUSHER - 1996
BLEEDER - 1999
INSIDE JOB – 2003
PUSHER II – DU SANG SUR LES MAINS - 2004
PUSHER III – L’ANGE DE LA MORT - 2005
MARPLE : NEMESIS (téléfilm) – 2007
BRONSON - 2008
LE GUERRIER SILENCIEUX (VALHALLA RISING) – 2009
DRIVE - 2011
Prix de la mise en scène Cannes 2011
NWR (documentaire inédit)
2 FEVRIER A 19H40
Réalisateur : Laurent Duroche
Laurent Duroche, journaliste, rencontre Nicolas Winding
Refn en 2008. La relation de confiance qu’il noue avec
le cinéaste lui permet de réaliser ce premier portrait filmé.
COProducteur : Julien DunanD
En 2006, Julien Dunand a réalisé pour CINE+FRISSON
en coproduction avec Morgane Production (Gérard Lacroix)
BIG JOHN, un film sur John Carpenter, salué par la critique.
N.W.R est sa deuxième collaboration avec la chaîne.
Une co-production Section 5/ Morgane Production /
CINE+
2011 - 70’ - France
Réalisé par Laurent Duroche, avec Alejandro
Jodorowsky, Mads Mikkelsen, Ryan Gosling,
Zlatko Buric, Vikebe Winding, Anders Refn,
Gaspard Noé…
A l’instar de réalisateurs tels que Carpenter, Cronenberg
ou Tarantino, peu de cinéastes européens contemporains
sont aujourd’hui capables d’allier le cinéma de genre
considéré comme « populaire », et le cinéma d’auteur.
En quelques films, Nicolas Winding Refn s’est imposé
en virtuose dans cet exercice. Il offre une œuvre à la fois
sans concession, dérangeante, choquante tout en étant
fédératrice. .
Le documentaire de Laurent Duroche NWR brosse le portrait
intime de ce réalisateur hors norme, au style singulier.
Il retrace le parcours de l’artiste danois iconoclaste révélé
sur la scène internationale avec le déjà culte DRIVE
(Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2011).
De Thaïlande où on le suit sur la préparation de
son prochain long métrage ONLY GOD FORGIVES
à Copenhague où il est installé avec sa famille, Nicolas
Winding Refn revient sur les événements marquants
de son enfance et de sa jeunesse. Avec une sincérité
touchante, il confesse sans fard ses angoisses et ses
contradictions. Commentant les différentes étapes
de sa vie privée, professionnelle et artistique, il fournit
de nombreuses clés de compréhension à un univers
cinématographique troublant, ponctués d’éclairs
de violence. Le documentaire, sans le révéler, approche
au plus près le mystère NWR.
NWR
NUIT PUSHER
MARDI 28 FEVRIER à partir de 20H40
LA TRILOGIE PUSHER
La trilogie PUSHER a créé la surprise lors de sa sortie en salle et a révélé
son réalisateur comme l’une des futures valeurs sûres du cinéma européen :
Nicolas Winding Refn.
Cette trilogie possède un style, un souffle et une densité remarquable
qui valent à son auteur un concert d’éloges. Grand amoureux de l’œuvre
de Shakespeare, Nicolas Winding Refn avoue avoir tiré son inspiration
de l’œuvre de l’illustre dramaturge. Chaque histoire, racontée du point de
vue du protagoniste, entraîne son héros dans l’enfer de la criminalité danoise.
La trilogie PUSHER compte déjà parmi les sagas cultes et permet au cinéma
danois d’entrer de plain-pied dans une nouvelle ère du cinéma de genre.
PUSHER (2 FÉVRIER À 20H40)
1996 – 105’ – Danemark
Un film policier de Nicolas Winding Refn, avec Kim Bodnia, Zlatko
Buric, Mads Mikkelsen, Laura Drasbaek
Flirtant avec le milieu de la petite criminalité, Franck mène une vie incertaine
en vendant de la drogue dans les ruelles de Copenhague. Sa dette envers
Milo, un puissant trafiquant serbe, l’oblige à organiser un casse considérable.
Mais l’opération est compromise au dernier moment par l’arrivée de la police.
Désespéré, et voyant les menaces de Milo se préciser, Franck sombre alors
dans un cercle infernal…
PUSHER 2 (9 FÉVRIER À 20H40)
2004 – 96’ – Danemark
Un film policier de Nicolas Winding Refn, avec Mads Mikkelsen,
Zlatko Buric, Leif Silverster Pedersen, Anne Sorensen…
Tonny, petit criminel de Copenhague, est libéré de prison et retourne
auprès de son père, chef d’un gang qu’il dirige avec une grande brutalité.
Tonny apprend qu’il a eu un fils et décide d’assumer ses nouvelles
responsabilités de père. Pour gagner de l’argent il s’associe avec Kurt,
un gangster connu pour sa grande bêtise.
PUSHER 3 (16 FÉVRIER À 20H40)
2006 – 102’ – Danemark
Un film policier de Nicolas Winding Refn, avec Zlatko Buric,
Marinela Dekic, Ilyas Agac, Dan Gitte, Dan Dommer…
Le film suit le quotidien bien rempli de Milo, un trafiquant de drogue serbe,
qui tout en suivant une cure de désintoxication, est victime d’une arnaque
de la part de son fournisseur d’héroïne qui lui refourgue à la place des
pilules d’ecstasy. Bien que novice en la matière, il décide quand même
de vendre la marchandise…
NWR
BRONSON (26 JANVIER À 20H40)
2009 – 87’ – Grande-Bretagne
Un thriller de Nicolas Winding Refn, avec Tom Hardy, Matt King,
James Lance, Kelly Adams, Amanda Burton, Joe Tucker.
Michael Gordon Peterson, alias “Charles Bronson”, a déjà passé
34 années en internement carcéral et psychiatrique, dont 30 à l’isolement.
Il est considéré comme l’un des détenus les plus dangereux d’Angleterre.
Le film dresse le portrait de ce détenu pas comme les autres…
En adaptant au cinéma la vie d’un des criminels les plus célèbres
d’Angleterre, Nicolas Winding Refn signe une œuvre à la fois dérangeante
et mystérieusement jubilatoire. L’ultra-violence, le cynisme et la fascination
pour l’art qui habitent Charles Bronson, magistralement interprété par
Tom Hardy, rappellent évidemment le personnage d’Alex dans ORANGE
MECANIQUE (1971) de Stanley Kubrick. La structure du récit, raconté
par Bronson lui-même permet au cinéaste de laisser libre cours à sa
mise en scène : musique classique ajoutant une touche d’ironie, montage
photographique percutant ou encore dessins de Bronson qui s’animent
et font irruption dans le film. Cette œuvre, à prendre comme résolument
Rock’n’roll, accompagne le personnage dans une escalade de la violence.
Refn nous propose un Charles Bronson insoumis et contestataire, qui, dans
sa quête de célébrité, reçoit les applaudissements rigolards d’une salle de
théâtre remplie de notables venus entendre son histoire. BRONSON est
une œuvre aussi subversive que son personnage.
JAR CITY (5 JANVIER À 20H40)
INSOMNIA (23 FÉVRIER À 20H40)
MORSE (19 JANVIER À 20H40)
2006 – 91’ – Islande
Un thriller de Baltasar Kormákur,
avec Ingvar Eggert Sigurdsson, Agústa Eva
Erlendsódttir, Björn Hlynur Haraldsson,
Atli Rafn Sigurdarson…
1998 – 97’ – Norvège
Un film policier d’Erik Skjoldbjaerg,
avec Stellan Skarsgard, Maria Mathiesen,
Sverre Anker Ousdal, Gisken Armand,
Bjorn Floberg…
2008 – 110’ – Suède
Un film d’épouvante de Tomas Alfredson,
avec Kare Hedebrant, Lina Leandersson, Per Ragnar,
Henrik Dahl, Karin Bergquist, Peter Carlberg…
Le meurtre d’un homme apparemment sans histoire
éveille la curiosité d’Erlendur, un inspecteur expérimenté.
Intrigué par la photo de la tombe d’une petite fille
enterrée trente ans plus tôt, il décide d’approfondir ses
recherches jusque dans la ville de Jar City. Erlendur y
découvre une étrange collection de bocaux renfermant
des organes vieux de plus de trois siècles, véritable
base de données génétiques de la population islandaise.
Jonas Engstrom, un commissaire de police suédois,
est envoyé dans une ville du nord de la Norvège pour
enquêter sur le meurtre d’une jeune femme. Alors qu’est
menée une opération pour arrêter le principal suspect,
Engstrom tire par erreur sur Erik Vik, son collègue et
meilleur ami, qui meurt sur le coup. Tout en poursuivant
les recherches sur le suspect en fuite, Engstrom dissimule
la vérité sur la mort accidentelle de Vik…
Adapté du roman éponyme d’Arnaldur Indridason,
JAR CITY est le quatrième long-métrage de Baltasar
Kormakur, après notamment 101 REYKJAVIK (2000).
A travers cette intrigue policière, le cinéaste islandais
entreprend un véritable voyage à la recherche du
patrimoine génétique et culturel de ses concitoyens.
Les décors et les paysages austères nous plongent
au cœur d’une Islande hostile, cachant de nombreux
secrets. Mené par le comédien Ingvar Sigurdsson,
d’une intense retenue, JAR CITY conjugue austérité,
lenteur et poésie tout en délivrant une autre vision
du thriller, sans course-poursuite ni violence.
Un centrant l’intrigue sur les errements de son personnage principal, Erik Skjoldbjaerg signe un polar singulier,
d’une froideur envoûtante. Dans ce paysage urbain
où il ne fait jamais nuit, le héros évolue dans un épais
brouillard mental, qui lui fait confondre les événements
réels et fantasmés. Plus qu’une simple enquête policière,
INSOMNIA montre la lente agonie d’un homme qui
assiste, impuissant, au démantèlement de ses certitudes.
Ce film noir est une enquête profonde, irradiée de vérités
brûlantes. Cinéaste rare, Erik Skjoldbjaerg réalise
avec INSOMNIA son premier film qui sera adapté
en 2002 par Christopher Nolan, avec Al Pacino
et Robin Williams.
Oskar est un adolescent fragile et marginal, totalement
livré à lui-même et martyrisé par les garçons de sa
classe. Pour tromper son ennui, il se réfugie au fond
de la cour enneigée de son immeuble. Quand Eli
s’installe avec son père sur le même pallier que lui,
le garçon trouve enfin quelqu’un avec qui se lier d’amitié.
Ne sortant que la nuit, et en t-shirt malgré le froid glacial,
la jeune fille ne manque pas de l’intriguer... et son arrivée
coïncide avec une série de meurtres sanglants
et de disparitions mystérieuses.
Avec MORSE, Tomas Alfredson signe un premier film
singulier et poétique sur le thème du vampire moderne,
dont l’esthétique visuelle, marquée par des tons plutôt
monochromes et froids, rappelle le côté déprimant et
figé de la banlieue de Stockholm plongée dans l’hiver
suédois. Un conte macabre qui évoque de manière
originale les terreurs de l’enfance, mais aussi et surtout
une histoire d’amour d’une rare pureté entre deux être
marginaux et inadaptés à leur monde. Les deux enfants
offrent des interprétations magistrales, pleines de maturité
et débordantes de sensibilité. MORSE a récolté plusieurs
dizaines de récompenses dans divers festivals internationaux
et a fait l’objet d’un remake hollywoodien LAISSE-MOI
ENTRER, sorti en 2010.
FILMS INÉDITS
DEAD SNOW (LE 1er MARS À 20H40)
2009 – 88’ – Norvège
Un film d’horreur de Tommy Wirkola,
avec Lasse Valdal, Charlotte Frogner,
Vegar Hoel, Stig Frode Henriksen,
Jeppe Laursen, Evy Kasseth Rosten…
Un groupe d’étudiants part en haute montagne pour
passer quelques jours de vacances dans un chalet
isolé. Dès le premier soir, alors que la bonne humeur
règne au sein de la bande d’amis, un homme
mystérieux vient les prévenir de la malédiction qui
hante la région. Prenant l’étranger pour un déséquilibré,
le groupe décide de rester malgré tout. Ils seront pourtant
confrontés à des êtres terribles venus d’un autre temps
: des nazis zombies sortant de terre…
Utilisant avec allégresse les codes du film d’horreur,
ce « teen-movie » à la sauce Norvégienne nous offre
un saisissant cocktail glacé d’humour, d’horreur
et de gore. Cinéaste déchaîné, Tommy Wirkola
s’amuse à étriper, déchiqueter et exploser ses
personnages, faisant fi de toute vraisemblance médicale
et en les soumettant avec ironie aux situations classiques
du film d’horreur. Subversif, le réalisateur est un habile
générateur de désordre dans ce paysage fait d’étendues
de neige immaculée, peu à peu recouverte par
les flots de sang des victimes. Véritables stars du film,
les zombies nazis sont très réussis et traduisent
à la fois l’horreur et l’humour qui se dégagent
de cette œuvre jouissive et sans complexe.
DEAD SNOW est le deuxième film de Tommy
Wirkola, après KILL BULJO (2007), parodie
iconoclaste de KILL BILL de Tarantino.
HARPOON (LE 19 JANVIER À 20H40)
2009 – 90’ – Islande
Un film d’horreur de Júliús Kamp, avec Gunnar
Hansen, Pihla Viitala, Nae, Terence Anderson,
Miranda Hennessy, Aymen Hamdouchi,
Carlos Takeshi…
En Islande, un groupe de touristes part en excursion
sur un bateau dans l’espoir d’apercevoir des baleines.
Mais en haute mer, un accident tragique vient
bouleverser le programme. Le bateau tombé en
panne, le groupe est secouru par un marin étrange
qui les emmène sur son vieux baleinier…
Ce film puissamment gore nous embarque dans
les paysages superbes de l’Islande sauvage,
dont l’ambiance sereine tranche considérablement
avec les péripéties sanglantes des personnages.
La réalisation, sobre et maîtrisée, fait jaillir les flots
d’hémoglobines ainsi que les multiples effets gore
de manière percutante. HARPOON est le deuxième
film de Julius Kamp, après le drame musical WALLPAPER :
AN EROTIC LOVE STORY (1992).
Directeur de la communication programmes Groupe ¢
Régine Billot
Responsable de la communication Cinéma Groupe ¢
Sophie Fracchia
Responsable de la communication CINÉ+
Karletty Lavocat
01 71 35 20 59/60
[email protected]
http://espacepresse.canalplusgroup.com
www.cinecinema.fr
Directrice des chaînes CINÉ+
Nathalie Coste Cerdan
Directrice de CINÉ+ PREMIER, CINÉ+ FRISSON,
CINÉ+ ÉMOTION
Myriam Hacène
Directeur adjoint de CINÉ+ PREMIER, CINÉ+ FRISSON,
CINÉ+ ÉMOTION
Christophe Commères
CINE+, en exclusivité satellite et ADSL
sur CANALSAT, le câble et CANALSAT à la demande
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