PDF 2,1 Mo

Transcription

PDF 2,1 Mo
Depuis l’Office de Tourisme, place de la Libération, anciennement
place d’Armes, face à l’ensemble
abbatial, se diriger vers la droite au
bout de la place (1). Se tourner vers la
droite (2) – Descendre vers la rivière
« La Gartempe » - (3) – Partir à gauche sur la promenade et là (4) – Monter les marches, traverser la route
nationale, en passant remarquer le
Monument aux morts de la guerre
14/18, érigé à l’emplacement de la
bascule municipale, inauguré en 1922. Prendre la rue René Brégeard
(résistant) anciennement rue Bourbon. Quartier des Maisons Bourgeoises, admirer les belles portes cochères. Prendre à droite
Continuer jusqu’à la rue Léon Barbarin, ancienne Route Napoléonienne, route impériale de Poitiers à
Avallon. Prendre à droite, passer devant
la mairie (5). Continuer jusqu’à la route
nationale (au feu) traverser et vous allez
vous arrêter devant les peintures murales faites par les enfants du collège de St
Savin et des 3 villes jumelles du canton
Crédits photo : Rémy Berthon, OTSI Saint Savin- carte : Jean Louis PORTES
Malle en Belgique Heusenstamm en Allemagne et Hartley Wintney en
Grande Bretagne. Prendre la rue Pierre Martin jusqu’à la place du
Theil qui signifie en langue ancienne des celtes « Tilleul ».
Prendre à droite, rue Robert Tartarin (anciennement rue du Moulin d’Antigny), marcher jusqu’à la
rue de l’église (6). et aller jusqu'à
l’église (7).
Revenir sur vos pas et prendre la première rue à gauche, rue de Touffin, puis à gauche, rue de l’Abreuvoir puis à droite, rue des fossés
jusqu’à la Nationale, regarder à droite « le Castel Fleuri » inspiré des
villas balnéaires du début du XXe s. Traverser la route nationale, repasser sur le
pont tourner à droite et à gauche, vous
arrivez devant le groupe scolaire, arrêtezvous devant les peintures murales évoquant l’ascenseur et Léon Edoux. Avancer
vers le square et (8). Reprendre à gauche,
la rue Léon Caillon, anciennement rue
Jacob, plusieurs indices ont témoigné de
la prospérité de St Savin du XII au XIVe s, car on a recensé outre
l’Eglise Abbatiale 6 édifices religieux, églises ou chapelles ainsi qu’une synagogue. Reprendre à droite, au 32 de la grand’ rue, vous êtes
devant la plus ancienne maison de St
Savin avec sa fenêtre à décor flamboyant, vous remarquerez en bas du
mur, une « trompe » pan coupé qui
facilitait le passage des charrettes. Aller
jusqu’à la place de la République anciennement place Notre Dame (9). Allez
admirer les peintures murales sur la
façade de la boulangerie faite sur le thème du pain. Traverser la route
nationale et repartir vers la place de la Libération, si la mairie est ouverte, visiter la galerie de peintures murales relatant la vie du canton.
Document imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement
Au fil des rues
Circuit pédestre à St Savin et St Germain
proposé par l’Office de Tourisme de Saint
Savin
20 place de la Libération
86310 SAINT SAVIN
Tél 05 49 48 11 00
[email protected]
www.saintsavin.com
LE LOGIS ABBATIAL
LES PONTS
Edifié sur des fondations médiévales, reconstruit
au XVIIe s, remanié au XIXe s, appelé « le château » a été la demeure privée de Léon Edoux.
Né à St-Savin (1827-1910) au N° 44 sur cette
place, ingénieur civil, il a réalisé la machinerie du
« Nouveau Cirque » et le « Basculo » du Théâtre
Apollo à Paris. Il a inventé un monte-fardeau
hydraulique qu’il a présenté à l’exposition universelle de Paris en 1867. La première commande
1
lui a été faite par l’ Empereur Napoléon III pour son château de
Saint-Cloud. Il a construit et installé, en 1889, l’ascenseur entre le
2e et 3e étage de la Tour Eiffel qui a fonctionné jusqu’en 1984. A St
Savin, il a entrepris d’importants travaux de rénovation du château, en
particulier sur la façade Est et fait construire la tour crénelée pour
servir de réserve d’eau potable et faire fonctionner l’ascenseur hydraulique.
2
LE CENTRE MEDICO-SOCIAL
Construit en 1889 pour abriter une école de
garçons et la mairie. Il a été décidé en 1912
qu’une nouvelle mairie, justice de paix et
salle des fêtes serait construite dans les
anciennes halles (de l’autre coté de la place). L’édifice actuel accueille un centre médico-social. Les pierres apparentes, de teinte rose, proviennent d’une carrière située sur la commune : « les
Vallereaux ». On les retrouve dans de nombreuses constructions à St Savin. Portez
votre regard sur le pignon de la maison, à
droite, et vous remarquerez le cadran solaire réalisé par une artiste peintre Gisèle
KA qui est également la réalisatrice de la
fresque sur le château d’eau.
LE MOULIN
Faisait partie du domaine de l’Abbaye (les moines possédaient alors
12 moulins sur 4 cours d’eau). Moulin banal dit « moulin rose »
mentionné dans les textes à
3
partir du XVIe s. Mr Léon
Edoux fit installer une roue
hydraulique et une turbine afin de
faire fonctionner une pompe centrifuge pour monter l’eau dans le
réservoir en haut de la tour crénelée, en même temps qu’une génératrice fabriquait de l’électricité. En 1892, un éclairage public était
ainsi installé sur la commune.
L’EGLISE
Reliant les Communes de Saint-Savin et de Saint-Germain, itinéraire
Poitiers/Bourges.
4
Le pont neuf
construit en 1882,
période d’urbanisation avec le percement de la route nationale.
Le vieux pont daté du XIIIe s,
classé Monument Historique en 1896,
en léger dos d’âne, long d’environ 100
m sur 3,50 m avec 5 arches en arc brisé et une arche marinière en
plein cintre, 5 dégagements latéraux ou refuges.
En 1671 et en 1726, les moines furent appelés à
participer à sa réparation suite à un arrêt
du parlement ordonnant que le produit
du péage « des
ponts de Saint-Savin » fut affecté à leur
entretien.
LES REMPARTS
PREAU MAIRIE DE ST GERMAIN
Dont le thème central en est la chanson « La Noix » de Charles Trenet
avec des références locales puisque l’industrie de la noix a existé jusqu’en 1931. Les deux parties de la
fresque sont datées puisque celle de
2001 comprend les deux tours du
World Trade Center et celle de 2002
l’arrivée de l’Euro.
LES MAISONS
5
Au N° 19 : maison traditionnelle de bourg possédant un escalier à garde-corps, abrité par un auvent formé par le prolongement
du toit, parallèle à la façade et menant à l’étage d’habitation.
Au N° 9 : maison du XV et XVIe s avec une fenêtre
à double accolade.
Au N° 7 : type de bâtiment du XVII et XVIIIe que
l’on retrouve sur l’ancien axe principal, caractéristique de cette période avec un étage sur rez-dechaussée, un toit à la Mansart et des combles
éclairées par des
lucarnes.
6
SAINT GERMAIN D’AUXERRE : l’origine du nom remonte à l’Evêque
d’Auxerre, mort en 448, patron de la
paroisse. Sa plus ancienne mention
remonte à 1184, date à laquelle la
chapelle est citée comme dépendance
de l’Abbaye. En 1532, la paroisse est
appelée Saint-Germain-de-Saint-Savin,
au XVIIIe s, c’est Saint-Germain-près-Saint-Savin et en 1807 sous le
nom de Saint-Germain-Lès-Saint-Savin. En 1811, il a été décidé de
détruire les églises paroissiales et les chapelles, l’Eglise Abbatiale de
Saint-Savin devenant Eglise Paroissiale,
les habitants se sont opposés fermement
à cela et ont obtenu le droit d’avoir un
cimetière et leur paroisse est rétablie en
1826.
L’Eglise comprend une nef unique charpentée et une abside semi-circulaire
7
englobée dans un chevet rectangulaire.
Elle fait partie de la Vallée des Fresques
pour son décor de
grisailles.
Remontant au XIV et XVe s, vestiges « le
fort de la ville ». L’abbaye possédait à
l’origine ses propres remparts, certainement en raison des troubles liés à la guerre de cent ans, une nouvelle enceinte est
construite autour de la ville, la mention
8 des fortifications date de 1453. L’enceinte est scandée par une série de tours
semi-circulaires régulièrement espacées. Il ne subsiste que cette
partie nord dans les jardins qui occupent l’emplacement des anciens
fossés. Au XVIIe s, la ville était encore entourée de murailles avec
des portes de villes. Celles-ci s’appelait la « porte de la TRAHIZON ».
9
LE MONUMENT AUX MORTS
Erigé à la mémoire des anciens combattants du
canton de la guerre de 1870 fut financé grâce à une
souscription publique et inauguré le 3 Aout 1911.Sur
cette place existait l’Eglise paroissiale Notre-Dame
et son cimetière. Elle fut détruite en 1806.