`Nobody gets hurt`
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`Nobody gets hurt`
Reflex M a g a z i n e d e c o n t a c t d ’ E x x o n M o b i l a u B e n e l u x 1 2 E ANNEE N°2 2012 ‘Nobody gets hurt’ La sécurité intégrée dans la pratique quotidienne INTERVIEW Ahmed Aboutaleb, Bourgmestre de Rotterdam Partenaires Provinciaal Veiligheids Instituut Antwerpen DIALOGUE OUVERT ExxonMobil accueille des parlementaires 2 Reflex N° 2 2012 ÉDITORIAL COLOPHON Sécurité: ‘nobody gets hurt’ Depuis l’incendie chez Chemiepack l’an dernier, les médias regorgent d'informations signalant le mauvais état des installations de sécurité dans les entreprises qui travaillent avec des produits dangereux. ExxonMobil applique des normes très élevées en matière de sécurité. Dans toutes nos actions, la sécurité occupe le premier plan. Le comportement a acquis une importance cruciale dans la politique de sécurité d’ExxonMobil, insiste Ton Jeen, Conseiller en Prévention de notre raffinerie de Rotterdam. Dans une longue interview, le bourgmestre Ahmed Aboutaleb, président de la région de sécurité Rotterdam-Rijnmond, énumère à son tour, les risques spécifiques de cette région: ‘La concentration de risques dans notre région, nous conduit à avoir une conscience de la sécurité très développée. Nous sommes très conscients de la nécessité de travailler en collaboration. Ceci vaut pour les entreprises entr'elles, mais également pour, les communes de la région.’ La sécurité du produit se trouve aussi chezExxonMobil aux premiers rangs de la liste des priorités. Beaucoup de produits chimiques subissent l'influence d'une image négative. Il en a été ainsi pour les fils de scoubidous (une sorte de jeu) en 2004 dont on a parlé aux nouvelles de façon négative suite à l’utilisation de plastifiants qui seraient nocifs. Les plastifiants ExxonMobil produit dans l’usine de Rotterdam répondent - comme la plupart des plastifiants européens - aux plus hautes normes de sécurité, nous explique Didier Naert Global Plasticizer Advisor. Evidemment, la formation (continue) est également importante en matière de sécurité. Nos collaborateurs suivent donc régulièrement des formations au ‘Provinciaal Veiligheids Instituut’ (PVI)(Institut provincial de la sécurité) à Anvers.ExxonMobil travaille déjà depuis des années avec cet institut de formation et de connaissances dans le domaine de la sécurité au travail et à la maison. Reflex est une édition trimestrielle d’ExxonMobil au Benelux, Département Public and Government Affairs. Rédacteur en chef Mirjam de Leeuw Rédaction finale Textuur Tilburg Photographie Stefan Dewickere Tom Kroeze Traduction Marina Cols Editeur responsable en Belgique Remko Kruithof, ExxonMobil Petroleum & Chemical BVBA, Polderdijkweg, 2030 Antwerpen Mise en page Mervyn Hall (GPB Media) Pre-Press GPB Media, Leiderdorp Impression SMG Groep Adresses de la rédaction Belgique: Polderdijkweg, 2030 Antwerpen, tel. 03 / 543.35.92 Pays-Bas: Postbus 1, 4803 AA Breda, tel NL: (076) 529 1333 Luxembourg: Rue de l’industrie 20, 8069 Bertrange Les noms Esso, Mobil et ExxonMobil mentionnés dans la présente publication se réfèrent tant à la société mère implantée aux Etats-Unis qu’aux entreprises appartenant au groupe ExxonMobil. Outre la sécurité, nous nous intéressons également à d'autres sujets dans ce Reflex. Le Sci-Tech Challenge est à nouveau à l’honneur. Lors de la finale européenne en mai, plus de septante étudiants ont élaboré des idées innovantes pour une thème lié à l'actualité: montrer l’efficacité énergétique d'une ville qui souhaite organiser les jeux olympiques de 2040. Nous consacrons également notre attention à deux projets écologiques dans l'environnement de nos usines à Anvers et à Rotterdam. Les changements d’adresses, les demandes de numéros supplémentaires, de renouvellement d’abonnement, de renseigenements concernant le contenu et d’autorisation de reproduction doivent être adressés exclusivement par écrit à la redaction. Des photocopies sont autorisées à des fins éducatives ou de diffusion de l’information au sein des organisations. Tous droits réservés. Et enfin: dans le ExxonMobil’s Corporate Citizenship Report, vous pourrez en lire davantage sur la manière d'entreprendre de façon socialement responsable. Vous en trouverez un résumé dans ce reflex. Le rapport complet est disponible sur le site web www.exxonmobil.com et sur notre nouvelle application pour iPad. Reflex est envoyé sous film d’emballage écologique. Mirjam de Leeuw Rédacteur en chef Dans toutes nos actions, ‹ la sécurité occupe le premier plan. › www.exxonmobil.be www.exxonmobil.lu www.exxonmobil.nl [email protected] sécurité Reflex N° 2 2012 3 ExxonMobil croit dans une approche fondée sur les risques et reposant sur des prescriptions d’objectif Une sécurité absolue Avec sa devise «Nobody gets hurt», ExxonMobil investit constamment dans la sécurité de ses collaborateurs et processus. Influencer les comportements et avoir conscience de la sécurité y occupent une place centrale. «La sécurité est prioritaire dans chacune de nos opérations.» 4 Reflex N° 2 2012 sécurité «M auvaise maintenance des installations inquiétante» «Laxisme des entreprises chimiques concernant la sécurité» «Peur d’incidents en raison de maintenance en retard» La Une des journaux des derniers temps ne mâche pas ses mots. L’industrie (pétro)chimique est encore davantage sous la loupe des politiques, médias et citoyens en ce qui concerne la sécurité depuis l’incendie chez Chemie-Pack à Moerdijk. Et ce, à raison : même un petit incident peut avoir de lourdes conséquences pour les employés et les riverains. Une politique de sécurité rigoureuse ExxonMobil reconnaît l’importance d’une politique de sécurité stricte. L’entreprise applique, dans le monde entier, des normes très sévères en matière de sécurité personnelle et de sécurité des procédures, explique Ton Jeen, Conseiller en Prévention du raffinerie de Rotterdam. «Notre politique de sécurité met l’accent depuis longtemps sur l’amélioration de nos équipements et de nos systèmes. Le plan et l’aménagement de nos installations forment encore et toujours un aspect crucial au sein de notre entreprise lorsqu’il s’agit de réduire les risques, tout comme une commande compétente et spécialisée, ainsi qu’une maintenance ponctuelle. En outre, nous consacrons beaucoup d’attention aux moyens de protection personnelle obligatoires et au respect des procédures de travail. Enfin, nous travaillons à la sécurité avec d’autres entreprises au niveau régional.» Prise de conscience L’accent au sein de la politique de sécurité porte toujours davantage sur le compor- Collaboration régionale L’Association des Entreprises Industrielles du Nord d’Anvers (VIBNA) est active dans la région d’Anvers (avec l’un des plus grands noyaux chimiques au monde) depuis 1973. ExxonMobil participe activement à cette coopération bénévole entre des entreprises des secteurs (pétro)chimique, automobile, logistique et de l’énergie. La VIBNA a déployé, au fil des ans, plusieurs initiatives en matière de sécurité et de santé, deux aspects essentiels. Elle a ainsi développé une politique de sécurité pour les entrepreneurs, un système d’audit et un système d’autorisation pour l’exécution de travail de maintenance et de montage. L’association s’implique également pour un trafic domicile-travail sûr dans la région du port d’Anvers. tement, souligne M. Jeen. «La sécurité est prioritaire dans chacune de nos opérations : nous ne posons aucun acte sans y réfléchir de manière approfondie.» Et cela peut aller très loin. Ainsi, en tant qu'employé, vous avez l’obligation de tenir la rambarde de la main pour monter ou descendre l’escalier. Voici un autre exemple : nos employés ne peuvent jamais téléphoner dans l’auto, même avec un kit mains-libres. Cela peut sembler exagéré, mais cela nous garantit que les employés ont conscience des risques éventuels. La sécurité est ainsi totalement intégrée dans la pratique quotidienne sur et à proximité de nos installations, ainsi qu’à l’extérieur,» explique M. Jeen. «Chaque collaborateur est convaincu que la sécurité fait partie intégrante des activités quotidiennes. À cet égard, je préfère parler de conscientisation que de prise de conscience : nous encourageons les collaborateurs à faire constamment attention aux risques et à désapprouver tout comportement dangereux.» Approche fondée sur les risques Les obligations qu’ExxonMobil s’impose en matière de sécurité ont été traduites, au niveau stratégique, en Operations Integrity Management System (OIMS). L’OIMS se compose de onze éléments. Il contient ainsi des directives portant sur la gestion des risques, la maintenance, l’information et la documentation, et l’étude et l’analyse des incidents. M. Jeen affirme que l’OIMS développé par ExxonMobil peut être considéré comme la «législation d’objectifs ultime». «L’accent porte sur l’objectif à Deltalinqs : échanges d’expériences Aux Pays-Bas, ExxonMobil est membre de Deltalinqs, le défenseur des intérêts des entreprises logistiques et industrielles dans la zone portuaire et industrielle de Rotterdam. L’amélioration durable de la sécurité est l’une des priorités de l’association. Deltalinqs vise ainsi l’harmonisation des mesures de sécurité. Elle contrôle également la performance en matière de sécurité. L’organisation remplit aussi un rôle de régie par le biais de la «Deltalinqs University» : un réseau de connaissances dans lequel les entreprises peuvent partager leurs expériences et informations relatives à la sécurité. Reflex N° 2 2012 5 atteindre et aucune – ou peu – d’opérations spécifiques ne sont prescrites. La manière dont le résultat est atteint revient à l’intéressé. Notre OIMS suit ce schéma. Les obligations et les attentes découlant de l’OIMS vont, dans de nombreux cas, beaucoup plus loin que les obligations légales. Par ailleurs, les différents sites de production ont une grande liberté pour compléter les prescriptions de l’OIMS. Mais nous veillons à ce qu’elles soient effectivement implémentées. Les sites se partagent également de bons exemples de pratique. Nous profitons ainsi pleinement du potentiel d’amélioration au sein de notre organisation.» L’OIMS s’intègre, selon Jeen, dans l’approche fondée sur les risques soutenue par ExxonMobil. «Les autorités imposent de plus en plus souvent des prescriptions de moyens à la place de prescriptions d’objectif. Ces premières sont naturellement faciles à contrôler pour un inspecteur, mais ne contribuent pas nécessairement à la sécurité.» Objectif ambitieux La politique de sécurité stricte d’ExxonMobil porte ses fruits : l’entreprise est, au sein de l’industrie, l’un des leaders en matière de sécurité. Le Total Recordable Injury Rate, soit le nombre d’accidents par 200 000 heures/ homme travaillées, est nul dans certains départements de l’entreprise. «Mais il existe un danger à trop se concentrer sur les chiffres,»souligne Jeen. «Bien évidemment, nous tentons de tirer la leçon de chaque incident ou quasi incident. En se concentrant sur les chiffres, vous risquez de n’être que réactifs par rapport à la sécurité. Mais selon nous, la clé pour une sécurité optimale réside aussi dans l’influence du comportement et la motivation des personnes. Notre devise n’est pas sans raison«Nobody gets hurt». Nous mettons tout en œuvre pour réaliser notre objectif ambitieux, et ce chaque jour et dans les quatre coins du monde.» ■ Prise de responsabilité Plan d’action La sécurité d'abord ExxonMobil est l’une des entreprises participant à Responsible Avec plusieurs organisations professionnelles, dont l’Association de Care®, un programme de sécurité originaire du Canada. l’Industrie chimique néerlandaise (VNCI) et Association de l’Industrie Responsible Care – aujourd’hui lancé dans une cinquantaine de pétrolière néerlandaise (VNPI), l’organisation d’entreprises VNO-NCW pays – porte sur la promesse de l’industrie chimique d’améliorer a établi le plan d’action Veiligheid Voorop (Sécurité d'abord) à constamment ses performances en matière de sécurité, de santé l’automne dernier. ExxonMobil a participé activement à la création de et de respect de l’environnement. Responsible Care est ainsi axé cette initiative, par le biais d’associations d’intérêts. sur plusieurs domaines, allant de la sécurité et de la protection Le plan est axé sur dix principes en matière de culture de la sécurité environnementale lors de la production et du transport à la au sein des entreprises travaillant avec des substances dangereuses. transparence concernant les performances des produits. En Le principe est qu’une bonne culture de la sécurité ne peut pas être signant les principes de cette politique, les entreprises dictée par la législation seule ; selon la VNO-NCW, un bon leadership participantes s’engagent à ce que tous leurs employés et est également nécessaire, ainsi qu’une amélioration continue du entreprises en soient informés. système de gestion et des réseaux de sécurité actifs. Chaque organisation a adapté ce plan pour son secteur. 6 Reflex N° 2 2012 INTERVIEW En tant que bourgmestre de Rotterdam (et président de la région de sécurité RotterdamRijnmond), Ahmed Aboutaleb est responsable de la sécurité dans la région de Rotterdam-Rijnmond. L’importante densité de la population, ainsi que la forte concentration d’industries (pétro)chimiques génèrent un profil de risque particulièrement élevé. «Les entreprises ne peuvent tout simplement pas se permettre d’incident ou de crise.» Ahmed Aboutaleb, bourgmestre de Rotterdam : «Rien ne peut fonctio n L a région de Rotterdam est une zone urbaine de grande envergure, avec un port international et un zoning industriel étendu, comptant de nombreuses entreprises pétrochimiques et autres. Une zone dont l’infrastructure d’autoroutes, de voies navigables et de connexions ferroviaires est intensivement utilisée. Sans compter le 1,2 million de personnes y vivant et y travaillant chaque jour. Ces données ne sont donc pas futiles pour le bourgmestre de Rotterdam, Ahmed Aboutaleb : la responsabilité d’un environnement de vie et de travail sûr repose entre ses mains. À quels risques spécifiques en matière de sécurité, (l'industrie de) la région de RotterdamRijnmond est-elle confrontée ? «Cette région présente un profil de risque élevé : parmi les entreprises concernées aux Pays-Bas par l’Arrêté sur les risques d’accidents majeurs (BRZO), la moitié est établie dans cette zone. Il s’agit d’entreprises dans lesquelles se déroulent des activités dangereuses et dans lesquelles la sécurité exige davantage d’attention. Les processus industriels dans cette zone entraînent une série de risques Reflex N° 2 2012 7 nner sans sécurité» relatifs à la sécurité, notamment en raison de substances dangereuses et inflammables. Mais des aspects tels que la logistique, le transport et les TIC peuvent aussi avoir un impact sur la sécurité : des pannes ou des interruptions de courant peuvent être la source de risques graves. Ainsi, un incendie relativement petit s’est déclaré l’année dernière dans un nœud de réseau vital de KPN, dans le Waalhaven de Rotterdam. Cet incendie a généré une importante perturbation téléphonique qui a affecté les équipements TIC de nombreuses entreprises. Le métro ne fonctionnait plus, et une partie du réseau C2000 – que les services d’urgence utilisent pour leur communication – était hors service. La panne a donc eu des conséquences directes sur la sécurité dans notre région. Prenons un autre exemple : en cas de perturbation du flux des marchandises, les entreprises doivent mettre à l’arrêt des processus de production complexes. Des risques directs sont liés à un tel arrêt, mais des risques indirects peuvent survenir ailleurs. Nous avons ainsi dû gérer, au cours des dernières années, quelques accidents ferroviaires – à Barendrecht en 2009 et sur la plaine de la Meuse en 2012. Ces derniers ont provoqué des perturbations dans les flux de marchandises s’étendant bien au-delà des frontières. Les transports de substances dangereuses ont dû être effectués par voie routière, ce qu’ils ne font normalement pas et ce qui a provoqué des risques supplémentaires pour la sécurité. Une autre catégorie de risques de sécurité est liée aux conditions climatiques extrêmes, comme un éclair ou un risque d’inondation.» Dans quelle mesure la position (inter)nationale du complexe portuaire et industriel de Rotterdam doit-elle être sécurisée ? «Cette région est un axe essentiel de notre économie nationale. Je ne peux pas m’exprimer plus clairement : la sécurité est cruciale pour le port et l’industrie de Rotterdam. Rien ne peut fonctionner sans sécurité. Fort heureusement, il ne m’est pas nécessaire d’en convaincre les entreprises. La concentration des risques dans notre zone garantit une conscientisation très développée de la sécurité. Lors de mes visites de travail auprès de différentes entreprises ces dernières années, j’ai constaté à quel point les directions insistent sur les questions de sécurité. Le premier réflexe des entreprises commerciales est bien évidemment d’investir dans des processus primaires ; la sécurité coûte cher. Mais les entreprises ont finalement tout à gagner à appliquer une politique de sécurité stricte. Indépendamment de leur responsabilité sociale, elles ne peuvent se permettre aucun incident ni aucune crise.» 8 Reflex N° 2 2012 INTERVIEW Carrière politique fulgurante Ahmed Aboutaleb (Beni Sidel, Maroc, 29 août 1961) s’est rapidement taillé une carrière politique. Après un début en tant qu’échevin à Amsterdam en 2004, il a occupé, dans le cabinet Balkenende IV la fonction de secrétaire d’État des Affaires sociales et de l’Emploi. Il est bourgmestre de Rotterdam depuis 2009. En cette qualité, il est président du Conseil général de la Région de sécurité RotterdamRijnmond (VRR). Comment collaborent les entreprises et les autorités dans la région ? «En raison du profil de risque élevé de notre région, nous sommes conscients du besoin de collaborer. Cela s’applique aux entreprises dans leurs relations réciproques, mais également aux communes de la région. L’implication des communes dans les entreprises est importante. Les communes ont des entreprises à risque sur leur territoire ou dans leur environnement direct. En outre, de nombreux habitants de ces communes travaillent dans ces entreprises. Les autorités maintiennent des contacts intensifs avec les entreprises dans la zone portuaire et industrielle. L’organisation syndicale Deltalinqs y joue un rôle fondamental, mais les contacts directs sont également très nombreux. La région dispose ainsi de nombreuses connaissances et compétences spécialisées tant dans le domaine de la prévention que dans la lutte opérationnelle contre les incidents. En raison de son profil de risque, les services d’urgence sont habitués à travailler ensemble à la sécurité depuis des années. Une collaboration multidisciplinaire entre les communes et les pompiers, la police, les soins ambulanciers et les institutions médicales et de soins, ainsi qu’avec les entreprises portuaires, le service environnemental et le Ministère public tombe sous le sens. Tous ces partenaires sont également représentés dans la direction de sécurité du VRR.» L’activité ‹ industrielle, aussi technologique soit-elle, est un travail d’homme. A RotterdamRijnmond aussi. Qu’en est-il de la coordination en cas de catastrophes et comment se déroulent les exercices ? «Les services d’urgence font régulièrement des simulations de catastrophes et de crises. Elles prennent la forme d’exercices nommés 'table top' mettant en avant le bon déroulement des processus et procédures. Mais il y a également des exercices réalistes impliquant tous les services d’urgence et des dizaines de participants : des personnes au niveau stratégique et des intervenants sociaux. De tels exercices se déroulent aussi sur le site d’une entreprise. Cela donne non seulement un fort sentiment de réalité, mais permet également aux entreprises et services d’urgence de travailler main dans la main dans le domaine de la sécurité. Que peut attendre ExxonMobil des autorités coopérantes pour ce qui concerne la sécurité des personnes et de leur environnement ? «La région est forte de sa collaboration, tant en termes de gestion des risques, de lutte contre les incidents que de gestion d’une crise. Nous y parvenons grâce à une implication collective des services, organisations, citoyens et des entreprises. La finalité est d’éviter ou de limiter les dommages et les blessures en cas d’incident. Grâce au profil de risque élevé de notre région, nous avons développé de nombreuses connaissances et compétences dans ce domaine. La collaboration › Reflex N° 2 2012 9 multidisciplinaire des services d’urgence fait en sorte que nous formons une organisation solide et disposant de la combativité nécessaire. Collaborer avec les entreprises est primordial. Ce n’est pas sans raison que nous disposons dans cette région d’une forme unique de collaboration public-privé en termes de sécurité : les Pompiers collectifs.» Le CIV (Centre de sécurité industrielle, ndt.) est le centre d’expertise de la Région de sécurité Rotterdam-Rijnmond. Quelles sont ses priorités ? «Grâce à son long travail avec et dans les entreprises pétrochimiques de la région, la région de sécurité a développé une expertise unique en matière de sécurité industrielle. Le CIV nous permet de mettre cette expertise à la disposition des autorités – notamment des communes – et des corps de pompiers régionaux. D’autres acteurs peuvent également profiter de nos connaissances et de nos compétences. Le CIV dispose de plus de 26 spécialistes, conseillers et inspecteurs pour réaliser les projets et offrir des conseils. Son réseau de connaissances est également très vaste.» «années Un travail depuis de longues dans et avec les L’une de vos déclarations souvent citées est : «Une ville bien formée est une ville sûre.» Pourriez-vous l’expliquer en lien avec les entreprises de la région ? «Vous ne trouverez aucun emploi sans qualification dans le port et les entreprises associées. À l’inverse, vous ne trouverez nulle part autant d’entreprises novatrices et high-tech que dans cette région. Les employeurs ont besoin de spécialistes compétents, ayant déjà appris, au cours de leur formation, l’importance d’une politique de sécurité. Les autorités locales ont le devoir d’encourager les jeunes à choisir une formation technique et de positionner les entreprises du port comme des employeurs attrayants. Une bonne information à l’attention des citoyens permet aussi de les former. S’ils sont conscients des risques et savent ce qu’ils doivent faire en cas d’alerte, des vies humaines peuvent être sauvées.» entreprises pétrochimiques de la région a donné à cette zone de sécurité une expertise unique dans le domaine de la sécurité industrielle. › Comment informez-vous les citoyens en cas de crise ? «Plus d’un million de personnes vivent et travaillent dans ou à proximité de la région. C’est pourquoi nous assurons une bonne communication en cas de risque et de crise à l’attention du citoyen. Même si nous ne disposons pas encore de toutes les informations, nous devons être à même d’informer rapidement les citoyens en cas de crise et d’offrir une perspective d’action. Pour alerter les citoyens, nous avons des sirènes et Radio Rijnmond pour la radiotélécommunication de catastrophes. Mais nous avons également RijnmondVeilig. Nous offrons ainsi une série de canaux informant les citoyens des risques et des crises. Outre un site Web et les médias sociaux comme Twitter et Facebook, RijnmondVeilig peut également atteindre les citoyens via d’autres canaux, par ex. des panneaux d’information dans les lieux publics et les magasins.» Chez ExxonMobil, la sécurité est prioritaire («pas un seul incident»). Ce n’est pas sans raison que nous sommes l’un des leaders en matière de sécurité au sein de l’industrie. Quels points de notre politique de sécurité trouvez-vous évocateurs ? «Une entreprise est responsable de la sécurité sur son site. ExxonMobil a démontré prendre cette responsabilité très au sérieux et a développé une culture de la sécurité auprès de ses collaborateurs. Il est très positif que les entreprises s’inspirent mutuellement à ce niveau ; l’échange de bonnes pratiques est un intérêt collectif. La relation avec le public et les riverains est également primordiale. Pour eux, tant les risques réels que le sentiment de sécurité ou d’insécurité lors de certains processus sont fondamentaux. Et ce sentiment de sécurité est favorisé par une attitude d’ouverture et de dialogue de la part de l’entreprise. Nous ne devons pas donner l’illusion que les autorités et les entreprises peuvent assurer une sécurité de 100 %. L’activité industrielle, peu importe son degré de technologie, reste un travail d’hommes. Même à Rotterdam-Rijnmond.» ■ 10 Reflex N° 2 2012 CADRE DE VIE En tant qu’acteur majeur dans le secteur de l’énergie, ExxonMobil est présent depuis des décennies dans et à proximité des ports d’Anvers et de Rotterdam. Simultanément, l’entrepreneuriat socialement responsable est l’un des fers de lance d’ExxonMobil : nous investissons en permanence pour limiter au maximum l’impact environnemental de nos opérations. Pour ce faire, réduire les émissions et améliorer l’efficacité énergétique figurent parmi nos priorités. Contribuer durablement au cadre de vie de nos employés est également une de nos priorités. Investissement durable Bospolder toujours plus beau et plus vert La zone marécageuse et boisée de Bospolder, entre le centre du village d’Ekeren et le port d’Anvers, s’embellit et devient toujours plus verte. Grâce au soutien d’ExxonMobil, plusieurs espèces d’animaux élisent domicile dans cette zone composée d’eau, de bois, de broussailles et de prairies. Reflex N° 2 2012 11 Ce n’est pas sans raison que nous avons soutenu deux importants projets naturels dans l’environnement proche de nos usines. À Anvers, nous avons accepté d’être parrain du Bospolder. Et sur l’île de Tiengemeten dans le Haringvliet près de Rotterdam, nous avons participé fin juin, à l’ouverture d’une aire de jeu naturelle de Natuurmonumenten. ■ Bospolder, Anvers Bospolder ■ Aire de jeu naturelle, Tiengemeten, Rotterdam Le Bospolder forme, avec quelques autres zones naturelles, un long ruban de superbe nature s’étendant jusqu’au port d’Anvers. La poldérisation des schorres anversois (zones inondées lors de marées hautes) s’est déroulée aux dixième et onzième siècles. Le Bospolder a jailli à la fin des années soixante lors de l’extension du port. Après avoir été délaissé pendant des années, le Bospolder s’est transformé en une zone naturelle de grande envergure. La zone a été partiellement déblayée, les étangs ont été restaurés et deux huttes d’observation des oiseaux ont été érigées. Plusieurs espèces d’oiseaux y ont immédiatement trouvé refuge, à proximité de grandes mares peu profondes. Les visiteurs attentifs peuvent notamment observer des aigrettes, des grands ruminants tels que les bovins Galloway, ou encore des oiseaux comme les rousseroles ou des papillons brun et bleu. Variété d’activités Entre Natuurpunt Antwerpen Noord et ExxonMobil règne une relation de bon voisinage. Natuurpunt pourra ainsi au cours des prochains mois – grâce au soutien financier d’ExxonMobil – améliorer l’infrastructure pour accueillir les visiteurs. Les huttes d’observation des oiseaux également remises en état. En outre, plusieurs activités sont organisées tout au long de l’année pour et avec l’aide d'employés d’ExxonMobil. Début juillet, une balade ornithologique à travers la zone a pris le départ au petit matin avec des employés d’ExxonMobil et leur famille. Ensuite, début septembre, ils pourront partir à la découverte des papillons du Bospolder lors d’une promenade de deux heures. Certains ont même retroussé leurs manches lors de la Journée du travail en octobre pour réaliser des tâches légères telles qu’enlever des tas de bois. Une attention particulière a été, bien évidemment, portée à la sécurité, en optant pour un matériel adéquat et des vêtements de protection. 12 Reflex N° 2 2012 CADRE DE VIE Natuurspeeltuin Tiengemeten Découvrir la nature par le jeu Une grande aire de jeu naturelle, où les enfants peuvent s’en donner à cœur joie et découvrir la nature en s’amusant. ExxonMobil est l’un des sponsors de Speelnatuur, la toute nouvelle aire de jeu naturelle sur l’île de Tiengemeten, dans le Haringvliet, près de Rotterdam. Les plus petits peuvent se défouler sur l’Ukkie-eiland (île des Mouflets) d’ExxonMobil. L’île de Tiengemeten se trouve au cœur du Haringvliet – auparavant la porte d’accès vers Dordrecht et Rotterdam à partir de la Mer du Nord. Le hameau de Tiengemeten a survécu longtemps (jusqu’en 2007) sur cette petite île de 10,5 kilomètres carrés. L’agriculture et le service de bac étaient les principales sources de revenus pour les habitants des sept fermes. Lorsque le dernier occupant a quitté Tiengemeten en 2006, Natuurmonumenten a transformé l’île en une aire naturelle et récréative. La popularité de l’île a explosé depuis : le nombre de visiteurs est passé de 20 000 en 2008 à près de 30 000 en 2010. Et cette augmentation se poursuivra sans aucun doute dans les prochaines années, avec l’aménagement de l’aire de jeu. Expérience exceptionnelle L’aménagement de l’aire de jeu, couverte d’eau et de sable, a commencé à l’automne dernier. Le projet de Entouré de dizaines d’enfants enthousiastes, Bastiaan Ragas, l’ambassadeur de Natuurmonumenten, a ouvert Speelnatuur Tiengemeten Sigrun Lobst garantit une expérience exceptionnelle pour les enfants. L’aire de jeu naturelle compte un pré pour pique-niquer, de l’eau pour naviguer en canots, une Kruipdoor-sluip-door-Eiland (île à traverser en rampant et en glissant, ndt.) et une Huttenbouw-Eiland (île de construction de huttes, ndt.). ExxonMobil a fourni une importante contribution à l’«Ukkie-eiland» : une zone de jeu pour les enfants en bas-âge. Une «maison des jeux» se trouve également sur le terrain : un abri pour accueillir les visiteurs, les familles avec leurs enfants, les classes d’école et les fêtes d’anniversaires. Avec cette maison des jeux, Natuurmonumenten entend faire découvrir la nature aux enfants de manière ludique. Les expériences naturelles qu’ils vivent aujourd’hui peuvent être le germe de leur expérience naturelle de demain. ■ Reflex N° 2 2012 13 Martin de Beer, directeur de l’usine de plastifiants d’ExxonMobil, conjointement avec Jan Jaap de Graeff, de Natuurmonumenten, a dévoilé l’enseigne de l’île des Mouflets. 14 Reflex N° 2 2012 Sécurité des produits Sécurité des produits : aucune concession possible Les plastifiants à base de phtalates sont remis en cause depuis longtemps. Mais la plupart des plastifiants européens satisfont aux normes de sécurité les plus strictes. ExxonMobil ne produit que des phtalates à faible poids moléculaire qui répondent aux normes de sécurité imposées par la législation REACH. En Europe, ces phtalates sont produits dans le Rotterdam Plasticizers and Intermediates Plant. Reflex N° 2 2012 15 D es câbles au revêtement de sol : les plastifiants à base de phtalates donnent de la souplesse aux produits quotidiens. Les phtalates sont des liquides visqueux, incolores et inodores (appelés esters) à base d’alcools synthétiques et d’anhydride phtalique. Ils existent en de nombreuses dimensions et types. Depuis l'introduction de la législation REACH (voir l’encadré), certains plastifiants de faible poids moléculaire sont classifiés dangereux dans l'UE. C'est pourquoi en Europe, des plastifiants à base de phtalates de haut poids moléculaire sont de plus en plus souvent utilisés pour la production, par exemple, de PVC flexible. Depuis, ce que l'on appelle les phtalates hauts, comptent pour environ 80 % des plastifiants utilisés en Europe. Aucune classification Le transfert des phtalates bas vers des phtalates hauts découle des résultats d’études et d’analyses des risques européennes*, explique Didier Naert, Global Plasticizer Advisor chez ExxonMobil. «Des études et analyses démontrent avec force que les phtalates hauts ne présentent aucun danger digne de ce nom pour la santé. Les instances nationales et européennes n’ont donc eu aucune raison de classer les phtalates hauts comme produits nocifs pour l’environnement et la santé. Mais il existe une interdiction pour l’utilisation spécifique de phtalates (hauts et bas) dans les jouets et articles de soin que les enfants peuvent mettre en bouche, comme les tétines ou anneaux de dentition. ExxonMobil ne fournit aucun plastifiant pour ces produits. Tous les phtalates hauts peuvent être appliqués sans exception dans d’autres produits que les jouets pour enfants.» Image négative Le directeur de l’usine Martin de Beer souligne que seuls des alcools synthétiques de haut poids moléculaire sont également utilisés dans le Rotterdam Plasticizers and Intermediates Plant (RPI) – le plus grand producteur européen de phtalates. «Nos produits respectent les normes et les exigences les plus strictes en matière de sécurité. Pour ce faire, nous optons délibérément pour des phtalates hauts. ExxonMobil ne fait aucune concession en termes de sécurité.» Les médias ne distinguent souvent pas les phtalates bas et hauts, réagit Didier Naert. «Ainsi, les plastifiants ont eu une image négative dans la presse en 2004, après des messages toxicologiques alarmants concernant les importantes quantités dans les cordons de scoubidou. Bien qu’aucun lien n’ait été trouvé avec une éventuelle nocivité pour la santé, les plastifiants souffrent encore aujourd’hui d’une image négative.» Sécurité démontrée ExxonMobil investit constamment dans la recherche et les analyses de risque, souligne Didier Naert. «Nous menons régulièrement des concertations – dans le European Council for Plasticisers and Intermediates – avec les politiques et autres parties prenantes dans le but de partager et d’ancrer les connaissances concernant les plastifiants. Nous assurons également des ateliers pour politiciens et universitaires, lors desquels nous exposons en détail la manière dont nos produits sont fabriqués et utilisés. Tout cela n’a qu’un seul objectif : offrir une image de nos produits fidèle à la réalité et souligner la preuve de leur sécurité.» ■ * Source : European Union Risk Assessment Report European Chemical Bureau DINP, Vol 35, 2003 - DIDP , Vol 36, 2003 REACH : une législation exigeante pour les produits chimiques Toute personne qui produit des substances ou préparations chimiques dans l’Union européenne doit répondre aux normes REACH : un règlement européen visant l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation de substances chimiques. La plupart des substances chimiques sont soumises à ce règlement. Pour qu’un produit contenant des produits chimiques soit autorisé sur le marché européen, le producteur doit respecter la législation et la réglementation en vigueur. Toutes les entreprises dans la chaîne de livraison de substances chimiques doivent assurer une sécurité maximale lors de la production, la mise sur le marché et l’utilisation d’une substance. 16 Reflex N° 2 2012 PANORAMA Un survol des informations ExxonMobil Campagne Esso sur les nouveaux carburants Progrès dans les stations-service Si vous regardez régulièrement la télévision ou écoutez souvent la radio, vous n’avez pas pu les rater : les nouveaux spots d’Esso. ExxonMobil présente, dans cette vaste campagne lancée le 1er mai, ses nouveaux carburants pour automobiles. En plus des publicités à la radio et à la télévision, la campagne comporte également du matériel promotionnel sur et autour des stations-service d’Esso. Pour trouver la station-service la plus proche, vous pouvez désormais utiliser le nouvel Esso Fuel Finder, également disponible comme appli pour iPhone et iPad. Le site Web www. fuelprogress.com offre également des informations détaillées sur les carburants d’Esso. Innovation continue Le lancement des nouveaux carburants est l’un des nombreux efforts entrepris par Esso dans le but d’améliorer ses carburants. Cette nouvelle génération de carburants permet de réduire et d’éviter les dommages causés sur les soupapes d’admission et les injecteurs de carburants. Les résultats sont de meilleures performances, des émissions moins importantes et une consommation de carburant réduite. ■ Le Terminal TEAM fête ses cinquante ans Caltex a ouvert, en 1962, les portes de l’actuel terminal TEAM dans la zone Europoort en 1962, dans le but d’entreposer du pétrole brut. Ce terminal est rapidement devenu un lieu stratégique essentiel pour la raffinerie d’Esso dans le Botlek. Cinquante ans plus tard, le terminal TEAM (dont Esso est l’un des actionnaires) est l’une des plus grandes entreprises de transbordement de pétrole dans la zone Europoort de Rotterdam. Chaque année, quelque 35 millions de mètres cubes de pétrole brut y font une halte, soit un quart de la quantité totale de toute la zone Europoort. Le cinquantième anniversaire du terminal a été ponctué d’une journée portes ouvertes le 12 mai. Les collaborateurs d’ExxonMobil ont également profité de l’occasion pour visiter le terminal. ■ Reflex N° 2 2012 17 Défibrillateur pour le Centre médical Kaai 142 Nouveau directeur pour la raffinerie d’Anvers Au 1er juillet, Dave Brownell a repris la direction de la raffinerie d’Anvers dans le sillon d’Ian Carr. Dave Brownell travaille chez ExxonMobil depuis 1989 et a occupé, au cours des dernières années, différentes fonctions tant dans le raffinage que dans la chimie. L'entreprise du Benelux n’a aucun secret pour lui : de 1997 à 2002, il a rempli plusieurs fonctions de management, notamment à Bruxelles et à Rotterdam. Dave a travaillé ces dernières années en tant que Process Manager dans la raffinerie américaine d’ExxonMobil à Baton Rouge. Son prédécesseur, Ian Carr, a accepté un nouveau défi aux États-Unis ■ ExxonMobil a fait le don, au printemps, d’un défibrillateur externe automatique (AED) au Centre médical Kaai 142 dans le port d’Anvers. L’AED est particulièrement destiné aux services des week-ends et soirs, lorsque les médecins pouvant offrir des soins spécifiques sont moins nombreux. Le défibrillateur peut être utilisé par tout le monde, en toute simplicité et sécurité, jusqu’à l’arrivée des aides médicales professionnelles. Ce don a été remis aux mains de Kris Vermeylen (directeur de Kaai 142) et Paul Valkeniers (président de la Centrale des employeurs CEPA). «Nous en sommes très heureux. Bien que nous espérons ne jamais devoir utiliser la machine.» Le Centre médical Kaai 142 traite, chaque année, quelque 15 000 patients. Il ne s’agit pas toujours d’accidents de travail, mais aussi parfois de consultations libres. ■ Rénovation d’une mini raffinerie à l’EIC Mainport Rotterdam Une toute nouvelle raffinerie vient d’ouvrir ses portes à l’exposition portuaire permanente de l’Educatief Informatie Centrum (EIC - Centre d’Éducation et d’Information, ndt.) Mainport Rotterdam. L’objectif de la raffinerie – un projet de collaboration d’ExxonMobil, BP, Shell et Q8 – est de susciter l’intérêt pour la pétrochimie et d’attirer l’attention pour le travail dans ce secteur. Dave Brownell Des élèves du Schoonhovens College étaient présents à l’ouverture le 22 mai. Ils ont été les premiers à jouer le rôle d’opérateur de processus. En effet, quelque 17 000 lycéens et étudiants visitent chaque année le complexe portuaire industriel. L’EIC Mainport Rotterdam n’est pas appelé sans raison «l’usine d’excursion du port de Rotterdam». ■ 18 Reflex N° 2 2012 PREVENTION Des partenaires naturels en sécurité La sécurité au travail et à la maison : elle est le fer de lance du Provinciaal Veiligheidsinstituut (Institut provincial de sécurité, ndt.) d’Anvers depuis des décennies. Créé en tant qu’instance d’information et de prévention des accidents de travail, le Provinciaal Veiligheidsinstituut est aujourd’hui un centre de formation et de connaissances respecté. ExxonMobil et l’institut tirent mutuellement parti de leur expertise. D e l’extérieur, l’immeuble monumental du Provinciaal Veiligheidsinstituut ne se remarque pas immédiatement parmi tous les magnifiques bâtiments du centre d’Anvers. Mais l’on découvre, une fois à l’intérieur, qu’il n’est pas un immeuble ordinaire. La grande salle centrale, tout comme les deux galeries circulaires, accueille plusieurs aménagements, allant d’une cuisine et d’un séjour à un bureau et un atelier. L’objectif est de faire découvrir aux visiteurs et aux élèves de l’institut, de manière directe, les situations dangereuses possibles au travail et à la maison, ainsi que les manières de les prévenir. D’un musée à un institut La directrice Liesbeth Fivez nous explique que la sensibilisation et l’information sont des aspects fondamentaux de l’institut depuis des années. «Les premiers plans pour cet institut datent d’après la Première Guerre mondiale. L’activité Reflex N° 2 2012 19 Campagnes sur la sécurité : Gert Van Daele la sensibilisation porte ses fruits Outre la sécurité au travail, la sécurité à la maison est toujours plus prioritaire. Le Provinciaal Veiligheidsinstituut informe le grand public des thèmes relatifs à la sécurité, comme la détection de fumée et la lutte contre les incendies, par le biais d’importantes campagnes et de projets éducatifs. Détection de fumée «mobile de fumée» se déplace dans certains d’incendie et de brûlures, élaboré autour de La coordinatrice de projet Gert Van Daele nous événements et permet aux personnes de faire Boris le Pompier. Nous avons développé une explique que la campagne sur la détection de l’expérience d’un sauvetage d’enfant dans une méthode distincte pour chaque degré.» Les fumées, co-organisée par ExxonMobil, est fumée épaisse. Étant donné que les groupes écoles peuvent emprunter plusieurs mallettes aujourd’hui lancée. «Les suffocations par la défavorisés ont davantage de difficultés finan- didactiques, remplies de livres d’images, de fumée sont l’une des principales causes de cières et vivent dans des logements moins sûrs, puzzles, de jeux et de missions. L’objectif est de décès en cas d’incendie. Néanmoins, seule une nous allons encore plus loin pour eux : trois faire découvrir la prévention d’incendie aux famille flamande sur trois a installé des détec- mille détecteurs de fumée sont placés gratuite- enfants de manière ludique. Ils reçoivent égale- teurs de fumée dans sa maison. C’était pour ment. Un pas pour la sécurité de huit mille ment des brochures et une liste de contrôle à nous une raison fondamentale de lancer une familles défavorisées.» La campagne est une emporter à la maison. «Cette campagne dans campagne sur la prévention d’incendie. Depuis réelle réussite, souligne Gert Van Daele. «Avec les écoles se poursuit depuis maintenant deux le début de la campagne, fin 2010, 45 des 70 34 000 détecteurs de fumée vendus, nous ans,» explique Gert Van Daele. «Fin 2011, nous communes de la province d’Anvers se sont avons atteint notre objectif. Et grâce à ce avions déjà touché 10 000 enfants, et par consé- inscrites comme «commune faisant la promo- succès, la campagne est prolongée jusque fin quent, tout autant de familles. Les parents tion des détecteurs de fumée». Le Provinciaal 2013.» accueillent également le projet avec enthou- Veiligheidsinstituut leur fournit des moyens de siasme. Un objectif essentiel est donc atteint : communication prêts à l’emploi, comme des Prévention d’incendie montrer l’importance de la prévention d’incendie spots télévisés ou radio et des brochures. Les «Les élèves de l’enseignement primaire forment aux parents par l’intermédiaire de leurs enfants. citoyens de ces communes peuvent également un groupe cible spécifique de cette campagne,» Dans l’intervalle, les autorités fédérales se se procurer de bons détecteurs de fumée du PVI poursuit Van Daele. «Les écoles intéressées montrent également intéressées à déployer le et ce, à un prix raisonnable. Par ailleurs, un peuvent participer à un projet sur la prévention projet au niveau national.» 20 Reflex N° 2 2012 PREVENTION Stefaan Henderieckx: Nous ‘remarquons qu'ExxonMobil accorde une grande importance au bien-être. ’ Liesbeth Fivez: ‘duL’information grand public occupe toujours une place importante. ’ industrielle croissante a participé à une augmentation vertigineuse du nombre d’accidents de travail : vers 1925, six mille accidents survenaient par an aux quelque 24 000 ouvriers portuaires. Les premières campagnes d’information concernant la sécurité ont été organisées vers 1930. Le premier objectif était d’expliquer aux ouvriers les dangers au travail et la manière de les éviter.» Le musée de la sécurité a finalement ouvert ses portes en 1942, au plein milieu de la guerre. La fondation officielle du Provinciaal Veiligheids winstituut, dix ans plus tard, a coïncidé avec le déménagement dans le bâtiment actuel. Élèves néerlandais «Depuis, la mission de l’institut a changé,» nous affirme Liesbeth Fivez. «L’information du grand public occupe toujours une place importante. Notre vaste centre de documentation en est un magnifique exemple. Notre grande offre de formation forme désormais notre core business.» «Les entreprises et écoles techniques envoient chaque année quelque cinq mille personnes suivre les courtes formations en sécurité de l’institut,» explique le chef d’équipe Stefaan Henderieckx. «Nous organisons régulièrement des journées d’étude pour les conseillers en prévention ou coordinateurs sécurité. Ces derniers restent ainsi informés des dispositions légales et des nouvelles idées et pratiques. Les spécialistes peuvent également débattre des derniers développements en la matière durant notre congrès annuel de formation continue. Chaque année, près de 300 personnes suivent l’une de nos formations dont la durée varie entre 3 et 35 jours.» La formation de conseiller en prévention est de loin la plus importante ; au fil des années, de 2 500 à 3 000 personnes ont décroché leur diplôme à l’institut. Ce dernier propose également des formations et examens du VCA, une certification permettant aux entrepreneurs flamands et néerlandais de prouver qu’ils ont implémenté un système de sécurité. L’objectif de chaque formation est de limiter au maximum les risques pour les collaborateurs et ceux du donneur d’ordre. L’institut offre des formations sur mesure, adaptées aux besoins spécifiques d’une organisation ou d’une entreprise. Stefaan Henderieckx : «Les collaborateurs d’ExxonMobil suivent également et régulièrement des formations chez nous. Nous constatons qu’ExxonMobil a placé le bien-être au travail au centre de ses priorités. L’entreprise travaille constamment à l’amélioration des compétences de son personnel. Et nous sommes fiers de répondre aux besoins d’une formation adéquate qui en découlent.» Une collaboration intensive «La relation entre ExxonMobil et l’institut existe depuis de nombreuses années,» explique Liesbeth Fivez. «ExxonMobil œuvrait déjà, au début des années quatre-vingt-dix, à donner un contenu plus flamand au système VCA (Liste de contrôle sécurité, santé et environnement entreprises contractantes) – une initiative d’origine néerlandaise. Depuis, nous collaborons intensivement. ExxonMobil a ainsi toujours soutenu les expositions annuelles portant sur la sécurité dans le domaine privé. En outre, ses spécialistes contribuent depuis des années à notre congrès de formation continue. L’entreprise soutient aussi nos campagnes, comme les mallettes didactiques et la campagne actuelle contre les incendies.» (cf. encadré). «La norme est très stricte chez ExxonMobil,» souligne Liesbeth Fivez. «Quand il s’agit du bien-être au travail, ExxonMobil ne fait aucun compromis. Nous avons des contacts réguliers : que se passe-t-il chez vous ? Comment gérez-vous certains aspects ? ExxonMobil s’attaque très tôt aux problématiques de sécurité, avant même qu’elles ne soient à l’ordre du jour d’autres entreprises. À cet égard, ExxonMobil est un partenaire naturel pour nous, à tous les égards. Et nous en bénéficions dans nos formations et nos campagnes.» ■ VISITE POLITIQUE Reflex N° 2 2012 21 Les parlementaires se montrent impressionnés par les raffineries Dialogue d’ouverture ExxonMobil a accueilli, en ce printemps, les membres du parlement Marieke van der Werf et Dirk de Kort, ainsi que la députée européenne Kathleen van Brempt, dans les raffineries de Rotterdam et d’Anvers. L’objectif de ce petit coup d’œil dans les coulisses est d’établir et de maintenir un dialogue constructif avec les autorités néerlandaises, belges et européennes. Anvers Des représentants ont également eu la possibilité d’examiner de près la raffinerie d’ExxonMobil à Anvers. Dirk de Kort, parlementaire flamand, membre du CD&V et bourgmestre de la commune voisine de Brasschaat, a découvert la raffinerie, sous la guidance du président-directeur Joost Van Roost d’ExxonMobil Benelux. M. Van Roost a souligné, dans sa présentation, que la raffinerie d’Anvers fait figure de proue en matière d’efficacité énergétique, mais qu’elle est également confrontée aux défis Rotterdam Une délégation d’ExxonMobil a reçu, dans notre succursale du Botlek, la membre de la Deuxième Chambre Marieke van der Werf, porte-parole de l’énergie au nom du CDA. La sécurité a été un thème essentiel lors de la visite. Ainsi, la politique de sécurité concluante d’ExxonMobil et l’Operations Integrity Management System (OIMS) ont été largement détaillés. Le haut niveau d’efficacité énergétique obtenu à Rotterdam, grâce à l’intégration complète de la raffinerie et des usines chimiques dans le Botlek, a ensuite été présenté. Une discussion concernant l’importance et la compétitivité du secteur du raffinage néerlandais a aussi été menée avec Margaret Hill, directeur de l’Association de l’Industrie pétrolière néerlandaise (VNPI). Marieke van der Werf s’est montrée impressionnée par la raffinerie, la complexité du secteur et l’ampleur des investissements réalisés par ExxonMobil dans ses usines. actuels et caractéristiques du secteur du raffinage européen. Selon Joost Van Roost, les politiques doivent avoir conscience que leurs propositions de modifications législatives peuvent être cruciales pour le bon fonctionnement de notre industrie dans le climat international actuel très compétitif. La députée européenne Kathleen van Brempt des socialistes européens a également visité la raffinerie d’Anvers. Le rôle et le futur du secteur du raffinage européen ont été présentés à Kathleen Van Brempt, rapporteur fictif pour l’Energie Roadmap 2050. La structure actuelle des raffineries européennes correspond-elle à la demande future des produits pétroliers dans l’UE ? Quels développements pouvonsnous attendre ? Et quel sera l’impact des technologies ? Ces questions, ainsi que bien d’autres, ont été abordées lors d’une longue discussion passionnante à laquelle – outre la délégation d’ExxonMobil – Chris Beddoes de l’organisation Europia et Bernard Cleays de la Fédération pétrolière belge ont participé. ■ EDUCATION 22 Reflex N° 2 2012 Investissement dans les générations futures Le European Sci-Tech Challenge, une initiative novatrice qui a vu le jour il y a trois ans, entend intéresser les générations futures aux sciences, technologies, ingénieries et mathématiques (STEM : Science, Technology, Engineering and Maths). I Ce défi a été lancé à 12 élèves de différentes écoles des régions de Rotterdam et d’Anvers le 20 avril, lors de la finale européenne du Sci-Tech Challenge à Rotterdam, ainsi qu’à environ 60 autres participants entre 15 et 18 ans. Le Sci-Tech Challenge est un programme annuel sponsorisé par ExxonMobil et organisé conjointement avec l’organisation Junior Achievement Young Enterprise (JA-YE). Il fait partie d’une initiative plus vaste de JA-YE et d’ExxonMobil visant à encourager les jeunes européens à suivre des formations et carrières STEM et à expliquer l’importance de ces compétences pour les problématiques futures en termes d’énergie. Les équipes avaient gagné, en mars, le précédent tour néerlandais et flamand de l’événement à Rotterdam et à Anvers. Pour la finale européenne, ils ont dû former des petits groupes avec des candidats de sept autres pays européens : le Royaume-Uni, la France, l’Italie, l’Allemagne, la Norvège, la Pologne et la Russie. Ainsi, les barrières linguistiques et culturelles ont complexifié ce défi déjà colossal de la mise en application créative des sciences appliquées, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques, tout en combinant des compétences d'entrepreneurs. Jeux Olympiques La concurrence cette année, avec un florilège d’idées originales, a été féroce. L’équipe gagnante, composée d’élèves de France, d’Italie, des PaysBas, de Norvège et de Russie, a imaginé un système permettant de capter l’énergie libérée chaque fois que les spectateurs des Jeux se lèvent ou s’asseyent (par ex. lors d’une ola). «L’objectif est d’utiliser le public afin de créer maginez que vous disposez de 24 heures pour développer une idée novatrice permettant de démontrer l’efficacité énergétique d’une ville qui souhaite accueillir les Jeux Olympiques de 2040... Reflex N° 2 2012 23 a formation de la nouvelle «Lgénération de scientifiques, chercheurs, ingénieurs et mathématiciens est primordiale pour être à même de répondre aux besoins mondiaux croissants en énergie. » Giuseppe de Palma, Vice Président des Affaires européennes d’ExxonMobil l’énergie supplémentaire pour les Jeux Olympiques. Pour ce faire, des appareils transformant l’énergie cinétique en énergie électrique doivent être installés sous les chaises,» explique Sophie van der Kuijl, une participante néerlandaise de l’équipe gagnante. À une époque où la Commission européenne souligne l’importance d’un plus vaste développement des compétences STEM, le Sci-Tech Challenge montre comment susciter l’intérêt pour des études et carrières STEM. «Il reste beaucoup à faire pour rendre les sciences et les technologies plus attrayantes pour les jeunes élèves,» affirme Androulla Vassiliou, commissaire européenne chargée de l’éducation, de la culture, du multilinguisme, de la jeunesse et des sports. «Les élèves doivent apprendre à mieux connaître la pratique pour choisir une carrière STEM. En combinant leçons et interaction à des questions réellement objectives, les élèves développeront probablement les compétences pratiques, les connaissances et l’attitude nécessaires pour réussir.» Les gagnants! Sofie van der Kuijl (au milieu), élève du Melanchton Schiebroek de Rotterdam, avec les membres de son équipe. Succès Sci-Tech Depuis le début du programme en Europe, il y a trois ans, plus de 200 bénévoles d’ExxonMobil ont collaboré avec près de 11 000 élèves en visitant leurs écoles ou par le biais d’outils en ligne et de concours nationaux, afin d’offrir aux élèves l’expérience pratique et une meilleure représentation des véritables défis commerciaux et énergétiques. «Plusieurs solutions sont nécessaires pour répondre à la demande mondiale croissante en énergie et ce, de manière durable. À cette fin, la formation d’une nouvelle génération de scientifiques, de chercheurs, d’ingénieurs et de mathématiciens est essentielle,» confie Giuseppe de Palma, Vice Président des Affaires européennes d’ExxonMobil et membre de direction de JA-YE Europe. «C’est la raison pour laquelle ExxonMobil soutient des programmes tels que le Sci-Tech Challenge, afin d’encourager les élèves à considérer une carrière dans les technologies ou les sciences.» ■ 24 Reflex N° 2 2012 PUBLICATIONS ExxonMobil vient de publier le Rapport de citoyenneté d'entreprise 2011. Ce rapport social présente la manière dont ExxonMobil contribue à fournir une énergie sûre et respectueuse de l’environnement, à l’énorme échelle nécessaire au niveau international. Rapport social Avec des activités dans la plupart des pays, ExxonMobil participe aux communautés et économies locales dans le monde entier. Cela implique de nombreuses responsabilités. Nous décrivons, dans le Rapport de citoyenneté d’entreprise, nos plans, initiatives et prestations en matière de sécurité, environnement, développement économique, gouvernance d’entreprise et progrès sociaux. Ainsi, le rapport comporte une étude de cas portant sur le contrôle des pollutions dans l’exploitation de champs goudronneux canadiens et sur la raffinerie intégrée d’ExxonMobil et l’usine chimique à Singapour. Vous pouvez télécharger le rapport (en anglais) sur www.exxonmobil.nl ou via l’appli gratuite ExxonMobil pour iPad.
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