Nothing but... Andemik, "un groupe aux influences et aux

Nothing but... Andemik, "un groupe aux influences et aux
inspirations rock, punk, hip-hop, parfois même 80's...."
Andemik c'est une histoire récente,
puisque je les ai entendus pour la
première fois le 26 Mai 2012. Une
rencontre teintée de rêves. Des rêves
qu'on partage avec leur
producteur... Des rêves qu'ils
partagent avec lui, des rêves qu'ils
partagent entre eux, des rêves qu'ils
ont chacun pour eux...
Musicalement, je l'avoue, la
première fois que j'ai écouté, c'était
sur internet, ce n'est pas mon style
de musique a priori, mais pourquoi
pas.
Puis il y a eu ce live au Batofar, où
j'étais avec mes équipes et Vince aux
manettes (NdlR : merci, mec. Pour
tout). C'était magique. Ils
envoyaient, pour parler
familièrement. J'ai totalement
adhéré, et, une fois n'est pas
coutume, quand j'aime, je me
passionne. Eux, c'est du live, c'est un
concert comme on aime en écouter, qui nous emporte dans des sons de guitares, des rythmes hip-hop, des
mélanges rock. Bref, ça pulse. Bien sûr, ils sont jeunes encore. Bien sûr, il va falloir se battre & progresser
aussi... Ils sont demain soir au Réservoir, et c'est GRATUIT. Si vous êtes à Paris, allez-y,
cliquez, ici pour les infos ! (Avant qu'un jour les salles soient combles trop vite ;)).
Credit photo ci-dessus : Alexis Vabre
Andemik, qui êtes vous ?
AndemiK est un groupe aux influences diverses et variées, ouvert d'esprit et aux inspirations rock, punk,
mais aussi Hip-Hop et parfois même 80’s ! Le nom du groupe vient du terme "endémique" qui désigne
quelque chose qui est propre à un endroit et que l'on ne trouve que là. J'ai trouvé que ça rejoignait bien le
fait que j'ai toujours voulu rallier mes idées, ma philosophie en musique.
Comment le groupe s'est-il formé ? Qui le compose ?
Ecina était dans ma classe en seconde, on s'est immédiatement liés d'amitié et nous avons décidé de créer
notre propre groupe entièrement composé de chansons originales. On a eu plusieurs batteurs jusqu'au jour
Andemik – www.nothingbutdreams.eu -­‐ Juillet 2012 ©Nothingbutdreams.eu 1 où on a rencontré Lucky au Gibus le 22 novembre 2008. On partageait la scène ce soir-là mon groupe et le
sien de l'époque. Dès que je l'ai vu jouer on s'est regardé avec Ecina et on s’est dit : « Lui il nous le faut ! » Le
courant a pris immédiatement car nous avions les mêmes goûts et une vision de la musique similaire. JE2F
a intégré Andemik, le 7 novembre 2010. A cette époque les choses avaient pas mal évolué. Dès les premières
notes, j'ai compris tout de suite que c'était lui qu'il nous fallait. Il correspondait parfaitement au guitariste
que nous recherchions : malgré son jeune âge, une réelle maturité musicale, limite prématurée et un style
qui s'adaptait totalement avec l'atmosphère du groupe. Andemik était enfin au complet.
Votre actu, c'est quoi ?
Nous serons le 31 Juillet, comme tu l'as écrit plus haut (NdlR : donc demain), au Réservoir dans le cadre
du Festival Génération Réservoir. C’est un beau tremplin pour la scène française et une salle magnifique !
Sinon en Août, nous reprenons le chemin des studios pour enregistrer un nouveau titre : Point Final. On
reprendra ensuite les live en Septembre.
Nous essayons à l’heure actuelle de multiplier les concerts, même s'il est dur de trouver des dates pour de
jeunes artistes. Nous espérons rapidement trouver un tourneur, pour nous aider à jouer un peu plus et dans
de meilleures conditions. Enfin, notre producteur avance auprès des maisons de disque, des éditeurs et des
radios.
Andemik – www.nothingbutdreams.eu -­‐ Juillet 2012 ©Nothingbutdreams.eu 2 La première fois que je vous ai vus sur scène c'était au Batofar. J'ai été assez sciée, par votre
présence. La scène pour vous ça représente quoi ?
La scène nous permet tout simplement de vivre notre passion ! Dans la vie quotidienne, il y a des choses
qu'on ne dit pas ou que l'on ne fait pas forcément. Mais quand on monte sur scène, on peut être vraiment ce
que nous sommes sans aucune limite ! Le live c'est vital pour nous ! Je pense qu'on est des mecs aux
personnalités bien différentes mais qui font qu'on a besoin de ça en finalité pour se trouver, ou du moins se
retrouver. C'est comme un terrain de jeu pour nous où on peut enfin se défouler, fixer nos propres règles,
bref s'éclater !
Les moments marquants ?
Les moments les plus marquants je pense que c'est bien évidemment le tout premier concert au Gibus le 22
novembre 2008. C'est la première fois que je montais sur scène, j'en tremblais carrément ! Et puis, c'était
notre toute première scène commune avec Ecina ! Il y a également eu la rencontre avec notre actuel
producteur Olivier Jollet, sans qui rien de tout ce que l'on entreprend ou fait aujourd'hui ne serait possible...
Nous lui devons beaucoup.
Un autre événement des plus marquants pour Andemik, c’est ce fameux concert au Batofar ! On avait taffé
comme des dingues pour ce concert, mobilisé tous nos potes 2 mois à l'avance et on était filmé par ton
équipe d'ailleurs (NdlR : credit son : rockone.fr) ! Cette scène-là je peux te garantir que c'est bel et bien celle
qui jusqu'à maintenant nous a fait le plus vibrer ! C’était la première fois que nous pouvions exprimer tout le
travail des dernières années, et voir le public réagir à nos titres, c’était un moment magique !
Les moments plus compliqués à gérer, surtout pour des jeunes musiciens, quels sont-ils ?
Je pense que la musique c'est compliqué en général, que l'on débute ou que l'on ait déjà plusieurs années
d'expérience. Ca prend du temps aussi, il faut être patient. Quand on commence jeune, ce qui est notre cas
par exemple, il y a la famille à gérer. Parfois, c'est loin d'être évident car souvent les parents sont impatients,
demandent des preuves concrètes sans cesse, la confiance va en diminuant. On peut vite avoir de grosses
pressions à ce niveau-là. Il y a également l'aspect financier.
Quand on démarre, c'est un fait : réussir à gagner de l'argent dans la musique c'est vraiment très dur !
Trouver des dates payées est devenu difficile. Il faut anticiper pas mal de choses et savoir être débrouillard à
mon avis. On aime les challenges… Si c'était trop facile d'y arriver je pense que ça nous lasserait… Je pense
que la difficulté est le meilleur enseignement qui soit.
Credit photo : Apolline Mariotti
Andemik – www.nothingbutdreams.eu -­‐ Juillet 2012 ©Nothingbutdreams.eu 3 Vos influences artistiques ?
Au niveau musical il y a tellement d’inspirations... Tellement ! Pour JE2F, ce serait les Guns & Roses, Van
Halen, Led Zeppelin, Paul Gilbert, Nuno Bettencourt, Steve Vai.. Pour Lucky : Chad Smith, Keith
Moon, Dave Grohl, John Bonham et Phil Collins. Pour Ecina c'est sans aucun doute Flea, Marcus
Miller, Muse, Rage against The Machine. En ce qui me concerne, j'écoute beaucoup de musiques de film,
c'est pour moi le style où les sentiments sont les plus mis en avant et les plus forts. Comme grand
compositeur du genre selon moi il y a Thomas Newman, Jerry Goldsmith, James Newton Howard, John
Williams, Brad Fiedel. Au niveau guitare, il y a John Frusciante, Jimmy Hendrix, Van Halen, Rory
Gallagher. Je me suis aussi pas mal penché sur les artistes Hip Hop à textes : Eminem, Assassin, Zack de la
Rocha, Linkin Park, Mc Solaar... Si nous avions à choisir un groupe qui nous a vraiment tous influencés mis
à part JE2F peut-être, ce sont les Red Hot Chili Peppers . C’est le groupe qui nous a donné envie de faire de
la musique !
Votre vision du "Monde de la musique" aujourd'hui ?
Malgré notre jeune âge, on s'inspire avant tout de souches, de créateurs. Quand on commence la guitare en
étant bercé par Jimmy Page, forcément après ca fait faire le tri de ce que l'on prend en considération ;-) Je
pense qu'il faut être tolérant et que si quelque chose marche c'est que quelque part il y a des gens pour
aimer... La musique ça reste un art et comme tout art qui se respecte, il est fait de subjectivité. Il faut de tout
pour faire un monde et on ne peut pas par exemple interdire les genres d'émissions télé-réalités, mais
néanmoins nous pouvons les éviter. Et c'est ce qu'on fait : on évite, on ne s'y intéresse pas trop.
Notre producteur est comme nous : un passionné de musique qui nous comprend parfaitement, agit et parle
en connaissance de cause.. Il a tout de suite cerné certaines choses que l'on ne peut comprendre que si l'on
vit ou voit ça de ses propres yeux. Comme nous c'est un battant prêt à tout pour réussir ! Un passionné quoi
! Il a bien senti ça en nous. Il est vraiment très ouvert d'esprit et sait s'adapter à tous types de situations.
Credit photo : Apolline Mariotti
Andemik – www.nothingbutdreams.eu -­‐ Juillet 2012 ©Nothingbutdreams.eu 4 Quelles ambitions pour Andemik ?
Notre ambition c'est de vivre de la musique déjà tout simplement. Mais aussi de nous faire connaitre, de
pouvoir transmettre au plus grand nombre notre son, nos idées, nos messages. La musique est un milieu
ultra fermé et de plus en plus dur. De fait, très peu de place et encore moins aux jeunes en général. Quand
on n'a pas de moyens financiers, matériels, humains de base, c'est un véritable enfer. C'est pour ca encore
une fois que je pense que la personnalité fait toute la différence à un certain stade. Les rêves dans un monde
idéal ? Réussir à percer, car ca englobe tout ce qui va avec. Réussir à jouer devant notre public, communier
avec ce dernier, c’est le rêve de tout artiste… Nous avons envie de vivre tous les jours ce que nous avons
ressenti au Batofar !
J'ai interviewé Marion Corrales, qui est encore aussi une jeune chanteuse, mais plus avancée
que vous. Elle donnait comme conseils aux jeunes "D’essayer de faire quelque chose de
créatif tous les jours, d’être disponible aux rencontres et de beaucoup croire en ce que l’on
fait tout de suite dès la première chanson, parce que personne n’y croira à votre place. Et
d’essayer mais c’est très dur de ne pas croire au coup de baguette magique. Il n’y en aura
pas en fait. Il faut vraiment essayer de savoir ce que l’on veut et ce qu’on attend des autres.
la plupart du temps on peut le faire soi-même." . Vous vous en pensez quoi ?
J'ai lu l'interview de Marion Corrales, et suis parfaitement d'accord avec sa vision des choses, pour moi on
n'est toujours mieux servi que par soi-même. Elle sait de quoi elle parle, ça a l'air d'être une battante.
Cependant, par rapport aux coups de baguette magique, je ne suis pas totalement d'accord : il y a
malheureusement (ou non à chacun sa vision des choses, et en fonction des situations) certaines personnes
qui bénéficient du pouvoir de la fée clochette...
Quand vous étiez enfants, vous rêviez de devenir quoi ? qui ?
Lucky voulait être acteur ; Ecina étant fils de musicien avait besoin de sécurité, il se voyait dans des
bureaux. J2EF lui voulait être commandant de bord. Quant à moi, je voulais simplement être quelqu'un
d'autre, dans une autre vie.
Une phrase de fin, une devise commune ?
On n'avait pas vraiment de devise commune jusqu'à ce qu'un de nos amis proches nous sorte cette phrase
qui marque les esprits à coup sûr : < Andemik, la sodomie du Rock français! > «rires»
Ca nous a bien fait marrer ! Puis à force, avec le temps, nous nous sommes accoutumés à cette expression.
C'est encore plus marquant du fait notre pote soit quelqu'un de "nature" dans la vie, il doit vraiment le
penser.
Pour Ecina une devise perso c'est : "On n'a qu'une vie, alors autant la vivre à 200%"
Pour JE2F : "Nique ! "
Lucky n'en a pas spécialement.
Pour moi c'est: "Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" ou « On n’a rien sans rien »
Andemik – www.nothingbutdreams.eu -­‐ Juillet 2012 ©Nothingbutdreams.eu 5 Credit photo : Alexis Vabre
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