LA REVUE DE PRESSE

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LA REVUE DE PRESSE
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
CABINET DU PREMIER MINISTRE
Cellule de Communication et Relations Extérieures
LA REVUE DE PRESSE
Voici les principaux titres de la presse de ce jeudi 12 mai 2016
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L’Observateur
La Cour constitutionnelle a tranché : Joseph Kabila en fonction même après la fin
de son mandat
Suivant le principe de la continuité de l’Etat et pour éviter le vide à la tête de l’Etat, le Président
actuel reste en fonction jusqu’à l’installation du nouveau président élu », indique l’arrêt de la Cour
constitutionnelle lu par son président Benoit Luamba, mercredi 11 mai, rapporte L’Observateur.
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Le Potentiel
Avec ou sans élection présidentielle, la Cour constitutionnelle tranche : Kabila
continue
Le Potentiel note que le verdict est tombé, la Cour constitutionnelle a parlé : le Président de la
République actuel reste en fonction jusqu’à l’installation du nouveau président élu. C’est la
substance de l’arrêt rendu hier mercredi à Kinshasa par cette haute instance judiciaire du pays en
réponse à une requête des députés de la Majorité présidentielle, précise le journal. Pour Le
Potentiel, l’Opposition qui ne jure que par la fin du mandat du chef de l’Etat actuel à son
expiration le 19 décembre 2016, elle ne devrait plus compte sur la Cour constitutionnelle qui s’est
prononcé clairement sur la question : le président Kabila reste en fonction, tant que des élections
ne seront pas organisées.
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La Prospérité
La Cour constitutionnelle a tranché, Joseph Kabila conserve son fauteuil
La Prospérité indique que l’arrêt de la Haute cour permet aux animateurs des institutions actuelles
de rester en place aussi longtemps que des élections ne seront pas organisées. Avec cet arrêt, le
journal est d’avis que la primauté de l’article 70 de la constitution est, enfin, consacrée, en
conséquence les idées du vide juridique et, même, de l’intérim, maintes fois évoquées par les
opposants, sont carrément balayées. Le verdict ainsi rendu par la plus Haute juridiction du pays
en matière d’interprétation des lois et des dispositions de la Constitution, met une croix sur
l’arbitraire et ouvre, par conséquent, la voie de la légalité qui s’impose à tous jusqu’aux prochaines
élections en RDC, rapporte La Prospérité.
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Le Phare
En l’absence d’élections en 2016 : la Cour constitutionnelle impose Joseph Kabila
Le Phare souligne que par cet arrêt, la Haute cour a voulu respecter le principe de la continuité de
l’Etat et éviter le vide au sommet de l’Etat. Le quotidien comprend en d’autres termes que si
l’élection présidentielle n’est pas organisée le 27 novembre 2016, selon le calendrier publié par la
Commission électorale nationale indépendante (CENI), le Chef de l’Etat actuel, Joseph Kabila,
est assuré de rester à son poste au-delà de la fin constitutionnelle de son mandat, prévue le 20
décembre 2016. Bien plus, poursuit Le Phare, le président de la République en fonction est
autorisé « à expédier les affaires courantes », pour une durée indéterminée, jusqu’à l’investiture de
son successeur. Ainsi, soutient le journal, le « glissement » que l’on redoutait tant vient de trouver
une couverture « légale » au niveau de la Cour constitutionnelle avec une décision judiciaire qui
s’apparente à un «passage en force » de la Majorité présidentielle, qui était en conflit avec
plusieurs forces politiques de l’opposition ainsi que plusieurs organisations de la Société civile qui
avaient une autre lecture de l’article 70 de la Constitution qui stipule que: « Le Président de la
République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. A la fin de
son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu
». Dans l’entendement de nombreux opposants, d’activistes de la société civile et d’experts du
droit constitutionnel, cette disposition ne pouvait être d’application que dans l’hypothèse où
l’élection présidentielle est effectivement organisée dans le délai constitutionnel et où le pays se
trouve dans une période de «petite transition » en attendant la passation de témoin entre l’ancien
et le nouveau Chef de l’Etat, rapporte Le Phare. Pour ce journal, l’arrêt de la Cour
constitutionnelle hypothèque la tenue du dialogue national, du référendum ainsi que du
recensement général de la population.
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Le Phare
Parquet de Lubumbashi-Katumbi : nouveau face à face ce vendredi
Le Phare revient sur le nouveau face à face prévu vendredi prochain entre le Parquet de
Lubumbashi et Moïse Katumbi. Entendu les 9 et 11 mai, l’ex-gouverneur du Katanga devrait se
présenter de nouveau le vendredi 13 mai au Parquet général de Lubumbashi qui l’accuse de
recrutement de mercenaires étrangers, dont des sujets américains évalués à 658 par le cabinet du
ministre de la Justice et Garde des Sceaux, indique le quotidien. Au virus de ces auditions, Moïse
Katumbi se fait accompagner de plusieurs milliers de sympathisants et compagnons politiques
venus de Kinshasa, notamment Jean-Claude Vuemba (MPCR), Christophe Lutundula (MSDD),
Franck Diongo (MLP), José Endundo (PDC), Dany Banza (ACO) et autres. Le Phare note
également qu’à l’arrivée, mercredi, de la foule dans le périmètre du Parquet général de
Lubumbashi, la police a lancé des gaz lacrymogènes qui ont semé un grand désordre et quelques
blessés y ont été enregistrés parmi lesquels de paisibles citoyens venus attendre la suite du dossier
judiciaire de Moïse Katumbi.
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L’Avenir
Dossier mercenaires, les preuves du Parquet font trembler les pro-Katumbi
L’Avenir note que les choses se précisent à Lubumbashi, où se déroule l’enquête sur l’entrée
présumée des mercenaires américains sur le sol congolais. Le journal souligne qu’à force de nier
même les évidences, Moïse Katumbi confirme la nature criminelle de ses hôtes de marque en
RDC et ces indiscrétions font baisser de l’audace dans le chef de ceux-là qui croyaient encore
dans Moïse Katumbi pour porter haut l’étendard de la RDC. Nul n’ignore qu’après l’arrestation
de l’ex-militaire américain Lewis Darryl, le candidat déclaré à la prochaine présidentielle était sorti
de sa réserve en déclarant qu’il n’était pas interdit à quiconque de s’offrir d’une garde fut-elle
étrangère, indique L’Avenir.

Forum des As
Dossier recrutement des mercenaires : Moïse Katumbi aurait choisi de tout nier
en bloc
Forum des As note qu’il est difficile d’avoir des détails de l’audition de Moïse Katumbi,
l’instruction pré-juridictionnelle n’étant pas par définition publique. Mais, certaines indiscrétions
font état de ce que l’ancien gouverneur du Katanga aurait choisi de tout nier en bloc, comme
stratégie de défense, relève le journal. C’est ce qui expliquerait d’après certaines sources, que
l’interrogatoire prenne beaucoup de temps, écrit le quotidien. Ainsi, confie-t-on, Moïse Katumbi
ne reconnaît nullement avoir fait venir ni avoir abrité des mercenaires, même le désormais très
célèbre Lewis Darryl, encore moins les six autres Américains, rapporte le tabloïd. Pourtant,
précise une source, Lewis Darryl a lui-même avoué devant notamment des représentants de
l’Ambassade des Etats-Unis être présent au Katanga au titre de conseiller en sécurité. Statut que
la représentation diplomatique américaine à Kinshasa a même reconnu au travers d’un
communiqué. Une autre évidence d’après la même source, poursuit le journal, ce que ces
Américains là seraient entrés au pays avec de fausses identités et ils ne se seraient identifiés ni à
l’ambassade, ni au consulat. Et le jour de la manifestation avortée du 24 avril, ils étaient bel et
bien là. D’autres observateurs estiment aussi, si la présomption d’innocence est réelle et que
l’audition se fait dans la sérénité, il n’y a pas des raisons de donner l’impression d’assiéger le Palais
de la Justice de Lubumbashi car, les attroupements créent une atmosphère pas très propice au
bon déroulement de l’audition, conclut Forum des As.
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L’Observateur
En niant même les évidences, Moïse Katumbi s’enfonce davantage
L’Observateur s’intéresse aux indiscrétions issues des interrogatoires au Parquet général de
Lubumbashi et rapporte que celles-ci font baisser de l’audace dans le chef de ceux-là qui croyaient
encore dans Moïse Katumbi pour porter haut l’étendard d’un pays continent comme la RDC.
Alors que le magistrat attendait du pseudo leader une leçon magistrale sur ses convictions et sur
sa vision du Congo, Moïse Katumbi s’est embourbé dans des dénégations sur des évidences
notamment comme connu de secret de polichinelle, souligne le quotidien de l’avenue colonel
Ebeya.
Economie
 Le Potentiel
La RDC lève la mesure du non-remboursement de la TVA
Le Potentiel rapporte que la RDC annonce la suspension du non-remboursement de la TVA aux
entreprises minières œuvrant dans le pays. Cette taxe s’évalue à environ 400 millions de dollars
américains par an, un manque à gagner pour les opérateurs économiques, précise le journal.