copil pau 9.04.09 - Nutrition Enfants Aquitaine

Compte-rendu de la réunion du COPIL Nutrition du 9/03/2009
1. Présentation du projet de création de la maison du goût
• Ph Berthélémy présente une initiative nouvelle susceptible d’intégrer la
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démarche du PNNS.
Création d’une structure de découverte du goût via la culture de fruits et
de légumes au sein d’une ferme dotée d’un jardin et d’une grange.
Ce lieu est la propriété de la mairie et nécessite des travaux de
restauration.
Il est à concevoir comme un lieu ouvert avec l’accueil des scolaires et des
associations pour une éducation du goût. Cette découverte se ferait via la
création d’une cuisine aux normes d’hygiène actuelle.
Ce projet est prévu pour une ouverture en 2011 mais une mobilisation
locale existe déjà sous les auspices de M. André DUCHATEAU 1er adjoint au
Maire.
Le lieu permet de lutter contre les pertes de la tradition culinaire. Il remplit
3 fonctions :
Educative : donner des repères nutritionnels via la découverte de recettes
simples et économiques et former des enseignants.
Sociale : réunir les habitants du quartier Barincou : quartier mixte
Participative : les modalités d’accès à cette structure sont clairement
définies
Le Dr Hélène THIBAULT se félicite de ce projet porteur d’avenir et souhaite
une continuation du projet. Elle demande de ne pas perdre de vue la notion
de pratique de l’exercice physique pour accompagner cette démarche.
2. Présentation des actions de l’université sur la nutrition : intervention
du Dr Nicole Cassin :
• Depuis de nombreuses années (3 ans), le service de Médecine
préventive note une montée important de l’obésité chez les étudiants.
• Le surpoids et l’obésité sont en constante progression. Un questionnaire
sur l’alimentation des étudiants montre une consommation importante
de produits sucrés.
• Malgré une offre de repas équilibré, les sauts de repas sont importants.
35% des étudiants sont des boursiers, des problèmes financiers sont
évoqués à plusieurs reprises.
• Intérêt des jeunes pour l’alimentation et la découverte des aliments et
des recettes.
• Journée de prévention sur le campus pourrait être le lieu de cette info.
Action déjà entreprise en 2006.
• Projet 2009 : créer des cours de cuisine avec des spécificités : 1/
cuisiner dans des lieux exigus / 2 Cuisiner avec des revenus faibles 3/
cuisiner avec des fruits et des légumes de saison.
• Perte de repères nutritionnels pour les étudiants étrangers.
• Aucune autonomie alimentaire chez les jeunes étudiants ; pas de
connaissances culinaires.
Ce projet recueille l’assentiment de l’assemblée. Les cuisinettes de « La
Banque Alimentaire » pourraient aider à la création du projet.
Fréderica Costedoat (Responsable Pôle Social du Conseil Général 64) rappelle
le rôle de cette association qui aide les « associations sur le terrain ».
Le Conseil Général a signé une convention pour promouvoir cette distribution
à l’ensemble du département.
Nicole Cassin souhaite savoir si les étudiants peuvent disposer des «denrées
de solidarité distribuées par les associations ». Fréderica Costedoat déclare
que cette population peut être accueillie dans tous ces lieux. Aucune
restriction liée à la qualité d’étudiant.
3. Résultats de l’enquête sur l’obésité en Aquitaine : le Dr Hélène Thibault
présente les résultats de l’enquête conduite en Aquitaine :
Voir résultats complets en annexe.
4. Enquête sur la collation : voir résultats complets en annexe
L’enquête montre une résistance de cette pratique en Pyrénées-Atlantiques. Si
la collation existe toujours en 64, sa composition a été corrigée.
• La part des viennoiseries baisse mais la présence des fruits ne se
développe pas dans le 2ème cycle.
• En 1er cycle, la composition a aussi changé mais les parents marquent
un attachement à ce principe. 97% des enfants de 6 ans ont reçu un
petit-déjeuner et pourtant, les distributions continuent. Si les collations
distribuées par les enseignants cessent, les parents les réclament et s’y
substituent.
• La pratique des anniversaires a évolué avec un regroupement de ces
manifestations sur un jour unique.
5. Résultats des actions conduites en 1er cycle par le CoDES 64.
Voir résultats complets en annexe
Des actions ont été conduites en 1er et 2ème cycle dans le cadre du projet régional
CRAES.
Les résultats ont été communiqués par le Codes, à noter la
préparation sur le thème de la nutrition d’un travail qui sera
présenté au Festival des Lycéens par le L.E.P. Pro de Coarraze.
Nicole Marty (Education Nationale, Infirmière et Conseillère technique de
l’Inspection Académique 64), précise que la formation des personnels de
cantines n’a pas été terminée. Elle annonce la création d’un poste d’Infirmière
en charge des projets de prévention santé au sein de l’I.A. 64.
6. Enquête sur l’amélioration de l’offre alimentaire en milieu scolaire :
Voir résultats complets en annexe
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Baisse de la proposition de viennoiseries en Aquitaine dans tous les Lycées.
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Aucune vente de fruits en P-Atlantiques mais développement de vente de
petits pains à la place de biscuits.
De nouvelles stratégies à trouver pour placer les fruits dans les
établissements scolaires.
Actions progressives à mettre en place en comptant sur la motivation de
petits groupes. Le groupe suggère que cette « accueil favorable » puisse
aider les établissements à obtenir des avantages : fontaine à eau.
Le point sur les lycées de Béarn et Soule :
Lep de Chéraute : accord pour changement / arrivée de petits-pains /
pas de vente de fruits
Collège de Tardets : arrivée de petits-pains en lieu et place barres
chocolatées / pas de vente de fruits.
Lycée St Cricq : pas d’accord / blocage au Foyer / peur de perte
financière pour fiancer l’emploi.
7. Dialogue sur l’offre alimentaire.
Valérie Plaisance parle d’un besoin de « faire déjeuner des pré-ados » qui
n’ont pas déjeune le matin. Ce besoin est net au Collège Jean Monnet dans un
établissement qui accueille des élèves issus de familles précarisées.
Aucun dispositif n’existe à ce jour pour donner « à ceux qui demandent ». La
distribution de pain est liée au bon vouloir du cuisinier. Les distributions de
pommes ont donné lieu à des batailles …
Des questions demeurent sur la présence de mauvaises pratiques
alimentaires. Karine le Calvar (Hygiène et sécurité alimentaire des Collèges
C.G. 64) parle des actions entreprises. Tout changement doit être expliqué
avec pédagogie. Les meilleures pratiques alimentaires coexistent avec d’autres
moins pertinentes. Les trajets en bus en milieu rural sont à l’origine des
collations de 10h. Les journées longues en milieu rural incitent à donner ce
repas supplémentaire. Du chocolat chaud au biscuit, le choix est local lié à la
vie et à la tradition de l’établissement. Les parents restent majoritairement en
faveur de la nutrition.
Rédaction : Benoît TREVISI
Le 14 avril 2009
Diffusion : à tous les destinataires