Les chevaliers - Le royaume de Eric Buist

Transcription

Les chevaliers - Le royaume de Eric Buist
Les chevaliers
Travail d'histoire
présenté à
Adolphe Hypolite
Par
Eric Buist
École d'éducation internationale
13 mars 1995
TABLE DES MATIÈRES
Introduction
Les chevaliers
Conclusion
Bibliographie
1
2
7
8
Le Moyen Âge est une période où la vie était difficile. Les paysans devaient travailler dur. Les seigneurs, contrairement à ce que certaines personnes pourraient penser, travaillent aussi dur que les paysans. La plupart des seigneurs étaient des chevaliers, mais qui étaient ces chevaliers? Étaient­ils vraiment utiles à la vie médiévale. C'est ce que ce travail explique. Il sera question des occupations des chevaliers ainsi que de la manière d'en devenir un.
Premièrement, un chevalier était une personne qui combattait à cheval. Étant donné que le cheval était dispendieux, la chevalerie possédait beaucoup de prestige. Seuls les seigneurs étaient assez riches pour devenir chevalier. Contrairement à la pensée de certains, les chevaliers ne se battent pas pour délivrer des princesses. C'est seulement dans les contes de fée qu'ils font ce travail. Dans la réalité, ils combattent des ennemis et participent à de nombreuses croisades.
Quand un seigneur était prêt à devenir chevalier, on organisait une cérémonie nommée adoubement. Toute la famille et les voisins du seigneur y étaient invités. Il allait premièrement prier dans la chapelle. Ensuite, un prêtre lui rappelait les consignes qu'un chevalier devait respecter. Par exemple, un chevalier ne doit jamais manquer à sa parole. Ensuite c'est le temps du sacrement. Son parrain, lui aussi chevalier, lui donne un coup brutal sur la nuque. On appelle cet unique sacrement pour être fait chevalier la paumée ou la colée. Ensuite il est prêt à recevoir son équipement.
Je vais vous décrire rapidement cet équipement. Il portait une armure de 35 kg. Comme arme il possédait une lance de 4 mètres, une hache, une masse d'armes ou une épée. Il portait aussi un blason. Chaque seigneurie possède son propre blason. Il ne représente pas seulement le chevalier, mais toutes ses possessions. Ce symbole est imprimé sur les portes de ses châteaux, sa vaisselle précieuse, son mobilier, au bas des peintures et sur les tapisseries qu'il possédant.
Le nouveau chevalier reçoit aussi son cheval. Le jour où ce dernier le reçoit est un grand jour pour lui. Pour montrer sa force, il saute en selle sans utiliser les étriers. Ce cheval lui sera d'une grande utilité, car il l'utilisera pour se battre pendant les guerres et pour s'entraîner lors des tournois.
Maintenant, qu'est­ce qu'un chevalier faisait de son temps? Comme je l'ai mentionné, il menait une vie dure. Elle se divisait en trois parties: la chasse, les tournois et les guerres. Maintenant, expliquons ces occupations en détail.
1. CHASSE:
La chasse leur permettait de soigner leur forme physique et de trouver de la nourriture. Il nourrissait les gens du château grâce à cette nourriture. La chasse permettait aussi la destruction d'animaux nuisibles. Par exemple, ceux qui tuaient le bétail des fermes. Dans ce cas, on demandait aux chevaliers de les tuer. De plus, elle constituait une véritable passion pour les chevaliers. Parfois, il emmenait ses fils avec lui.
2. TOURNOIS:
Les tournois constituaient une pratique pour les combats. Ils reçoivent même des revenus s'ils sont vainqueurs. Lors de ces tournois, le héraut, qui était à l'entrée avait comme tâche de décrire le blason que portait le chevalier. Avant le tournoi proprement dit, il y a certains réchauffements: la quintaine et la joute.
2.1 Quintaine:
Cet entraînement consistait à faire tomber un mannequin à l'aide de son cheval. Ce mannequin était muni d'une masse d'armes. Donc, si le chevalier n'arrivait pas à faire tomber le mannequin, il pivotait et le chevalier avait droit à un bon coup dans la figure. Ce coup pouvait parfois le désarçonner.
2.2 Joute:
La joute consistait à tout simplement désarçonner un adversaire. Il ne devait en aucun cas le tuer, car l'adversaire pouvait être un ami ou même un frère.
2.3 Tournois:
Après tous ces entraînements, le chevalier était prêts pour les véritables tournois. Le tournoi était une bataille féroce et véritable. Heureusement, il est interdit d'utiliser l'épée. Ceux qui le font sont immédiatement rappelés à l'ordre. Malgré cela, de nombreux chevaliers meurent dans ces tournois. Le chevalier perdant doit donner son cheval et son équipement au vainqueur. S'il vit encore, il doit payer une rançon. C'est ce qui procurait des revenus au vainqueur.
3. Les guerres:
Pendant les guerres, les chevaliers recherchaient l'exploit qui les rendraient célèbres. L'une des guerres dans laquelle ils s'impliquaient était la croisade. Dans ces guerres, il existait des ordres de chevalerie tel que le Saint­Sépulcre et les Templiers. Les Templiers étaient des chevaliers qui prétendaient vivre comme les moines. Ils intriguaient, faisaient peur, mais étaient admirés. C'étaient d'excellents combattants. Il y avait aussi les chevaliers anonymes. Dans les croisades, les chevaliers avaient comme ennemi les mamelouks, chevaliers musulmans. Il serait important de préciser que les croisades étaient des guerres pour reprendre Jérusalem tombée au main des musulmans. Comme les chevaliers, ils avaient un grand courage, ils possédaient un code d'honneur et témoignaient une grande confiance en leur religion. Les combats entre ces chevaliers pouvaient durer des heures. Les chevaliers, courageux, n'hésitaient pas à foncer sur leurs ennemis. Ces combat étaient encore plus éprouvants, plus féroce et plus dangereux que les tournois et tuaient de nombreux chevaliers. Les arbalétrier pouvaient parfois les aider au combat. Contrairement aux archers, ils utilisaient des carreaux d'arbalète, projectile plus trapu et plus lourd que les flèches. Ces hommes faisaient partie des hommes à pieds, les fantassins. Ils étaient toutefois méprisés par les chevaliers, car ils ne combattaient pas à cheval.
4. Siège:
Parfois, des chevaliers contribuaient à assiéger un château ennemi. Je n'élaborerai pas longuement sur ce sujet, car beaucoup d'autres guerriers participaient aux sièges ainsi qu'à la protection de leur château. Le siège d'un château est une approche soigneusement calculée. Pour ce faire, les assiégeant tentent de combler les fossés avec de la terre. Pour transporter la terre, ils utilisaient un abri en peau humide appelé chat. Ensuite, ils tentent de franchir la muraille.
5. Protection du château:
Pour éviter le siège, les chevaliers ne pouvaient pas faire grand­chose. Si les ennemis franchissaient le fossé, ils tentaient de les arrêter en leur lançant des poix bouillants ou même des ordures. Si le château était assiégé, ils contribuaient à préparer une attaque surprise contre l'ennemi. La plupart du temps, si le chef était tué au combat, le reste de la troupe prenait la fuite.
Comme vous l'avez vu, les chevaliers revêtaient une très grande utilité dans le Moyen Âge. De plus, la chevalerie avait beaucoup de prestige. Leur vie dure se résumait à la chasse, les tournois et la guerre. On devenait chevalier par l'adoubement et chaque chevalier portait un blason. Il existe bien d'autre chose par rapport aux chevaliers et au Moyen Âge.
BIBLIOGRAPHIE
Brochard, Philippe, Chevaliers et châteaux forts, édition monde en POCHE/NATHAN, 66 pages
D. Prigent et F. Tichey, Le Moyen Âge féodal, édition Épigone, 60 pages
Miquel Pierre, Au temps des chevaliers et des châteaux forts, édition Hachette, 80 pages.