Les 100 faits et chiffres à connaître sur la Coupe du Monde de la FIFA

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Les 100 faits et chiffres à connaître sur la Coupe du Monde de la FIFA
Les 100 faits et chiffres à connaître sur la Coupe du Monde de la FIFA
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Le premier Trophée de la Coupe du Monde de la FIFA s’appelait autrefois Coupe Jules Rimet, et
il est resté propriété de la fédération brésilienne après la victoire de la Seleção en 1970, avant
d’être volé et de ne jamais être retrouvé. La statuette avait déjà été dérobée lors d’une
exposition avant l’édition 1966 en Angleterre. C’est un chien du nom de Pickles qui l’avait
retrouvée, enterrée sous un buisson.
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Fabriqué pour l’édition 1974, le Trophée de la Coupe du Monde est en or 18 carats, il mesure
36,8 cm de haut et pèse 6,175 kg. Sa base contient suffisamment d’espace pour
17 inscriptions, ce qui suffira jusqu’à la Coupe du Monde de la FIFA 2038. L’original du trophée
reste de façon permanente en la possession de la FIFA, et les champions reçoivent le Trophée
des Vainqueurs de la Coupe du Monde de la FIFA. Ce trophée est conservé par le champion, et
une nouvelle coupe est fabriquée pour chaque édition.
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Trois stades ont accueilli la toute première Coupe du Monde en 1930 en Uruguay, dont le
Centenario de Montevideo, construit pour l’occasion. Le plus grand nombre d’enceintes
utilisées par un pays hôte revient à l’Espagne, en 1982 : 14 villes et 17 stades. Pour le tournoi
2002, coorganisée par la République de Corée et le Japon, les deux pays avaient mis à
disposition dix stades chacun dans dix villes. Dix villes réparties dans six pays ont fourni deux
stades pour la Coupe du Monde : Guadalajara, Mexico, Monterrey, Barcelone, Madrid, Séville,
Buenos Aires, Londres et Paris et Johannesburg.
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Douze pays ont accueilli la Coupe du Monde une fois, dont le tandem République de Corée Japon (2002). Quatre autres nations (Mexique, Italie, France et Allemagne) ont eu l’honneur
d’accueillir le tournoi deux fois. Dix éditions se sont déroulées en Europe, sept aux Amériques,
une en Asie et une en Afrique.
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Au total, 23 villes ont accueilli le tournoi lors de deux Coupes du Monde distinctes : huit en
Allemagne, sept en Italie, ainsi que quatre au Mexique et en France.
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Le format moderne de la Coupe du Monde est utilisé depuis 1986. Les éditions 1974, 1978 et
1982 (les premières à 24 équipes) proposaient deux phases de groupes séparées. Le système à
élimination directe après une phase de groupes (quarts de finale) a été utilisé de 1954 à 1970.
Le tournoi s’est élargi pour accueillir 32 équipes depuis l’édition 1998.
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Seule l’édition de 1950 de la Coupe du Monde a été disputée dans un format sans finale. À la
place, les vainqueurs des quatre groupes préliminaires se qualifiaient pour une poule finale. Le
dernier match de ce groupe de quatre s’est cependant transformé en finale, car il opposait lors
de la dernière journée du tournoi les deux seules équipes qui pouvaient encore l’emporter, le
Brésil et l’Uruguay (1-2).
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Le coup d’envoi donné le plus tôt de l’histoire a été enregistré à 11h30 pour un match opposant
la Suisse aux États-Unis (pays hôte) lors de la Coupe du Monde 1994. Inversement, le coup
d’envoi le plus tardif est de 21h00, heure à laquelle se sont disputés plus de 100 matches de la
Coupe du Monde.
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Le premier remplacement a été effectué dans le match d’ouverture de la Coupe du Monde
1970 au Mexique, entre l’équipe du pays organisateur et l’URSS. Le sélectionneur soviétique
Gavril Kachalin avait décidé de remplacer à la pause Viktor Serebryanikov par Anatoli Puzach.
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C’est seulement depuis 1970 que les arbitres sont munis de cartons jaunes et rouges, même si
les avertissements et les exclusions étaient auparavant consignés dans les rapports de match.
Lors d’une rencontre face à la Roumanie en 1930, le Péruvien Placido Galindo a été le premier
joueur expulsé.
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Le record du plus grand nombre de cartons distribués dans un seul match a été établi en
huitièmes de finale de la Coupe du Monde 2006, dans une rencontre opposant le Portugal aux
Pays-Bas : 16 cartons jaunes ont été infligés, dont quatre seconds avertissements provoquant un
autre record, quatre expulsions indirectes. Par contraste, aucun joueur n’a été exclu lors des
éditions 1950 et 1970.
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La numérotation des maillots est apparue pour la première fois à la Coupe du Monde 1954.
Depuis, les joueurs portant le n°9 ont marqué plus de buts que les autres : avec un total de
256 réalisations, ils sont suivis par le numéro 10 (233), le numéro 11 (202), le numéro 7 (140) et
le numéro 8 (127). C’est en 1994 que sont apparus pour la première fois le nom des joueurs sur
les maillots.
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Le numéro de maillot 23 est apparu officiellement pour la première fois à la Coupe du Monde
2002, lorsque les équipes ont été autorisées à disposer d’un groupe de 23 joueurs. Avant cela,
ce numéro avait déjà été officieusement utilisé à l’édition 1962, sur le dos de Guillermo
Escalada, car les Uruguayens avaient omis par superstition le numéro 13 de la liste de leurs
joueurs. Leur liste de numéros allait donc de 1 à 12, puis de 14 à 23, au lieu d’aller de 1 à 22.
En 1998, le numéro a fait une nouvelle rare apparition, cette fois sur le maillot du gardien sudafricain Simon Gopane, qui devait ce numéro inhabituel à une convocation tardive : il avait été
inclus dans le groupe après la blessure de Paul Evans (numéro 22).
L’édition 1994 de la Coupe du Monde, disputée aux États-Unis, a vu l’application d’un nombre
inhabituel de changements structurels :
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-
trois points pour une victoire (au lieu de deux) ;
-
introduction d’un quatrième arbitre pour assister le trio officiel ;
-
premier match disputé en intérieur, au Pontiac Silverdome de Detroit ;
-
tous les joueurs du groupe pouvaient s’asseoir sur le banc et être considérés
comme des remplaçants potentiels.
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En 2010, l’Afrique du Sud est devenue le premier pays hôte à ne pas réussir à franchir l’obstacle
de la phase de groupes.
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La défaite de l’Italie au premier tour face à la Suède en 1950 a marqué le premier revers d’un
champion en titre en compétition finale de Coupe du Monde. 2010 n’a pas été une très bonne
années non plus pour les Italiens, qui ont terminé à la dernière place de leur groupe, sans la
moindre victoire (2 nuls, 1 défaite). Aucun tenant du titre n’a cependant subi la même déroute
que la France en 2002. Non seulement les Bleus ont été éliminés au premier tour, mais c’est
également le premier champion en titre à n’avoir remporté aucun match, ni inscrit le moindre
but.
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Plus de 34 millions de supporters ont assisté aux 772 matches de la Coupe du Monde depuis
1930, pour une moyenne d’environ 44,000 spectateurs par rencontre.
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La Coupe du Monde 1994 aux États-Unis détient le record d’affluence cumulée. Au total, ce
sont 3 587 538 spectateurs qui ont assisté aux 52 matches du tournoi, soit une moyenne
d’environ 69 000 par rencontre.
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Il y a 17 rencontres, toutes disputées à Rio de Janeiro ou Mexico, qui ont accueilli plus de
100 000 spectateurs. L’affluence record a été établie au Maracanã en 1950 ;
173 850 supporters avaient alors assisté à la défaite surprise du Brésil face à l’Uruguay.
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L’affluence la plus faible pour un match de Coupe du Monde a réuni seulement
2 000 spectateurs pour un Chili – France à Montevideo (Uruguay), le 19 juillet 1930.
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Le premier match de football à être retransmis en direct à la télévision était la finale de la Coupe
d’Angleterre, diffusée en 1938 par la BBC. Il aura cependant fallu attendre seize ans et l’édition
1954, pour que la Coupe du Monde soit télévisée, grâce au progrès technique et à Eurovision.
Les avancées révolutionnaires des années 1960, et notamment l’arrivée des communications par
satellite et des ralentis, ont permis à l’édition mexicaine de 1970 d’être la première Coupe du
Monde à être retransmise en direct à l’échelle mondiale.
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La Coupe du Monde possède une popularité monumentale : en 2006*, les statistiques faisaient
état d’une audience cumulée de plus de 26 milliards de téléspectateurs pour les 64 matches.
*les chiffres officiels de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 seront disponibles et mis à jour en
décembre 2010.
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Le premier programme marketing de la FIFA a été lancé à la Coupe du Monde 1982. Deux des
partenaires de la FIFA de l’époque, adidas et Coca-Cola, participent encore à l’aventure. Leur
relation avec la FIFA remonte aux années 1970.
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Telstar a été le premier ballon de match officiel de la Coupe du Monde. Il a été introduit par
adidas en 1970 au Mexique, premier tournoi à être diffusé en direct, car les 32 panneaux noirs
et blancs de Telstar étaient bien visibles sur les téléviseurs noir et blanc. Telstar a de nouveau été
utilisé en 1974 avant d’être remplacé par le Tango (1978 et 1982), l’Azteca (1986), l’Etrusco
(1990), le Questra (1994), le Tricolore (1998), le Fevernova (2002), le Teamgeist (2006), puis le
Jabulani (2010).
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La première mascotte de la Coupe du Monde a vu le jour en 1966 : il s’agissait de Willie, un lion
aux couleurs britanniques sur le maillot duquel on pouvait lire « WORLD CUP ». Les trois
tournois suivants ont eu des garçons pour mascottes : Juanito (Mexique 1970), Tip & Tap
(Allemagne 1974) et Gauchito (Argentine 1978). La mascotte espagnole (1982) était Naranjito,
une orange qui portait la tenue de l’équipe d’Espagne. Pique, un piment Jalapeño affublé d’une
moustache et d’un sombrero, était la mascotte de Mexique 1986. Italie ‘90 a vu l’arrivée de la
première mascotte figurative, baptisée « Ciao » : un joueur avec un ballon pour tête et un corps
fait de bâtons tricolores aux couleurs de l’Italie. Depuis, la mode est aux animaux : le chien
Striker (États-Unis 1994), le coq Footix (France 1998), le lion Goleo (Allemagne 2006) et le
léopard sud-africain Zakumi (2010). L’exception à cette série revient à la Corée et au Japon, qui
avaient en 2002 pour mascottes Ato, Kaz et Nik, trois créatures futuristes en image de synthèse.
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Aucun pays hôte n’a jamais perdu un match d’ouverture : en 2010, l’Afrique du Sud a ajouté un
troisième résultat nul à une série qui compte également cinq victoires.
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L’OFC est la dernière des confédérations actuelles à avoir participé à la Coupe du Monde.
L’événement s’est produit en 1974, lorsque l’Australie s’est incline 2-0 face à la RDA, à
Hambourg.
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À la Coupe du Monde 2010, pour la première fois de l’histoire, les deux finalistes de l’édition
précédente (France et Italie) ont été éliminés au premier tour.
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L’édition africaine a inscrit une autre page d’histoire : c’était la première fois que trois frères
figuraient dans la même équipe, car Jhony (né en 1986), Wilson (1984) et Jerry (1982) Palacios
portaient ensemble le maillot du Honduras. Les éditions précédentes avaient déjà ressemblé à
une histoire de familles, de José Leandro Andrade et son neveu Víctor Rodríguez (champions du
monde avec l’Uruguay respectivement en 1930 et 1950), aux frères Walter (sacrés avec la RFA
en 1954), en passant par la liste sans cesse étoffée de pères et fils sur le banc et sur le terrain.
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Au total, 76 équipes ont participé à une compétition finale de Coupe du Monde, chiffre
incluant les pays qui n’existent plus ou qui ont changé de nom ou de frontières. Lors du
passage à 24 équipes en 1982, la Coupe du Monde a accueilli cinq nouveaux venus. Depuis,
chaque édition a vu l’arrivée de trois ou quatre néophytes, avec jusqu’à six nations en 2006. La
Coupe du Monde 2010 a fait défaut à cette règle, car seule la Slovaquie a découvert la
compétition.
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Le sacre de l’Espagne en 2010 a permis à l’Europe de dépasser l’Amérique du Sud au nombre
des victoires en Coupe du Monde (10 à 9). Le Brésil a remporté cinq des couronnes sudaméricaines, avec deux sacres chacun pour l’Argentine et l’Uruguay. Le pays européen le plus
titré est l’Italie, avec ses quatre étoiles, suivie de l’Allemagne (3) puis l’Angleterre, la France et
l’Espagne (1 chacun).
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Les nations les plus titrées sont celles qui ont participé au plus grand nombre de tournois : Brésil
(19 Coupes du Monde), Italie et Allemagne (17) et Argentine (15).
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Le Brésil, qui a pris part à chacune des éditions, est l’équipe la plus prolifique de l’histoire de la
Coupe du Monde, avec 210 buts inscrits, devant l’Allemagne (206), l’Italie (126) et l’Argentine
(123). Au-delà de sa réussite offensive, la Seleção affiche des statistiques impressionnantes en
Coupe du Monde : 19 tournois, 5 titres, 97 matches, 67 victoires et une moyenne de 2,2 points
par rencontre.
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Jusqu’à l’édition 2010, le Brésil était la seule équipe à avoir remporté la Coupe du Monde hors
de son continent : d’abord en Suède (1958) puis en Corée/Japon (2002). En Afrique du Sud,
l’Espagne est devenue la première nation européenne à y parvenir.
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Parmi les 76 pays ayant participé à la Coupe du Monde à ce jour, cinq n’ont pas encore marqué
dans la compétition : les Indes orientales néerlandaises, le Zaïre, le Canada, Trinité-et-Tobago et
la Chine.
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En 1934, l’Égypte est devenu la première équipe africaine à participer à une Coupe du Monde :
elle y disputait un seul match, contre la Hongrie, avant d’être éliminée. Il a fallu attendre
jusqu’en 1970 pour voir la prochaine équipe africaine, le Maroc. La première victoire d’une
sélection d’Afrique est intervenue huit ans plus tard, lorsque la Tunisie battait le Mexique 3-1 en
Argentine. En 1982, le Cameroun est devenu la première équipe d’Afrique à être éliminée sans
s’incliner, après trois matches nuls. En 1986, le Maroc est devenu la première équipe africaine à
se qualifier pour la deuxième phase.
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Les Statuts de la FIFA reconnaissent chacune des quatre associations britanniques (Angleterre,
Écosse, Pays de Galles et Irlande du Nord) comme membres à part entière. Ce n’est toutefois
qu’en 1958 que ces quatre pays se sont qualifiés pour une même édition, atterrissant ensuite
dans quatre groupes différents. Le Pays de Galles et l’Irlande du Nord ont créé la surprise en se
hissant jusqu’en quarts de finale, mais l’Angleterre et l’Ecosse manquaient le coche. Les Gallois
se sont fait éliminer par le premier but de Pelé en Coupe du Monde, alors que les Irlandais
encaissaient 4 buts contre la France, dont deux signés Just Fontaine.
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Sacré deux fois champion du monde, l’Uruguay arbore sur son maillot quatre étoiles : deux pour
les titres remportés en 1930 et 1950, et deux autres en hommage à leurs deux sacres
olympiques dans les années 1920. Cela démontre l’importance attachée aux Tournois
Olympiques de Football 1924 et 1928, dont l’énorme succès a encouragé la FIFA à lancer sa
propre compétition en 1930.
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L’équipe la plus efficace en terme de nombre de points en Coupe du Monde est le Ghana, qui a
amassé 14 points en inscrivant seulement neuf buts en neuf matches dans deux éditions
différentes (1,5 points par but). Seules la République d’Irlande (1,4) et la Croatie (1,33)
possèdent un ration points/but comparable.
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De nombreux pays ont été éliminés d’une Coupe du Monde sans perdre de match, mais le
record établi par la Suisse sera difficile à battre. En 2006, la Nati a franchi la phase de groupes
sans concéder de but, avant de tenir en échec l’Ukraine en huitièmes de finale (0-0), où elle
s’inclinait aux tirs au but.
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À la Coupe du Monde 2010, l’Allemagne a atteint les quarts de finale de la compétition pour la
huitième fois consécutive. La Mannschaft a également terminé parmi les huit meilleures équipes
pour la 16e fois en 17 participations, une statistique incroyable.
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Le 16 juin 2010, la Suisse a égalé le record de l’Italie à la Coupe du Monde en enchaînant un
cinquième match consécutif sans encaisser de but. Le Chilien Mark González a mis un terme à
cette série de 559 minutes d’invincibilité. La Nati détient désormais le record avec neuf minutes
de plus que l’Italie (550) et une petite heure de plus que l’Angleterre (501).
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L’Allemagne a disputé 99 matches de Coupe du Monde, un record qui la place devant le Brésil
(97). C’est d’autant plus remarquable que les Allemagne ont disputé 17 éditions, soit deux de
moins que la Seleção.
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L’Angleterre détient le record du nombre de résultats nuls et vierges de la Coupe du Monde.
Son match face à l’Algérie le 18 juin 2010 marquait son dixième 0-0 en 57 rencontres.
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Les Pays-Bas sont l’unique équipe à avoir disputé trois finales sans remporter de titre. Ils se sont
inclines 2-1 face à la RFA en 1974, 3-1 après prolongation contre l’Argentine en 1978, et plus
récemment 1-0 face à l’Espagne en 2010.
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L’Allemagne est la seule équipe à avoir remonté deux fois des buts de retard pour s’imposer (en
1954 contre la Hongrie et en 1970 face à l’Angleterre).
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Dans toute l’histoire de la Coupe du Monde, cinq scores représentent 60% des résultats. Un
tiers des matches se sont achevés sur le score de 1-0 (18,8%) ou 2-1 (14,5%), alors que 11%
des matches se sont conclus par un 2-0. Environ 9,8% des rencontres ont accouché d’un 1-1, et
8,2% d’un 0-0.
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Onze affiches de la Coupe du Monde ont été disputées au moins cinq fois : Suède – Brésil et
Allemagne – Serbie dominent la liste avec sept confrontations chacune.
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La victoire 7-5 de l’Autriche sur la Suisse, en quarts de finale 1954, occupe encore la première
place des matches les plus prolifiques.
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Trois matches partagent le record de la plus large victoire, avec neuf buts séparant les deux
équipes. En 1954, la grande équipe de Hongrie emmenée par Ferenc Puskás avait battu 9-0 la
Corée du Sud, qui découvrait la compétition, avant de récidiver en 1982, cette fois contre le
Salvador (10-1). En 1974, la Yougoslavie infligeait un cinglant 9-0 au Zaïre.
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À deux reprises, une équipe qui avait inscrit cinq buts a perdu le match : à la Coupe du Monde
1938, la Pologne s’est inclinée 6-5 face au Brésil, qu’elle tenait en échec 4-4 à la fin du temps
réglementaire. En 1954, la Suisse a été battue 7-5 par ses voisins autrichiens ; la Nati menait
pourtant 3-0 après dix-neuf minutes, avant qu’une pluie de buts n’ait raison de son gardien
Eugène Parlier.
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À ce jour, 22 matches ont été décidés par une séance de tirs au but : la première remonte à la
demi-finale 1982, remportée par la RFA sur la France, et la dernière en 2010, avec une victoire
4-2 de l’Uruguay face au Ghana. L’Allemagne, la France, l’Argentine et l’Italie ont chacune
participé à quatre séances de tirs au but en Coupe du Monde, mais la Mannschaft est la seule
équipe à avoir gagné les quatre.
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Quatre équipes seulement ont perdu un match en phase finale de la Coupe du Monde avant de
remporter le tournoi. La première est la RFA de 1954, battue 8-3 face aux favoris hongrois en
phase de groupes, avant de se venger en gagnant la finale 3-2. La RFA a réédité l’exploit vingt
ans plus tard, après avoir perdu son « derby » contre la RDA (1-0). Quatre ans plus tard,
l’Argentine s’inclinait 1-0 contre l’Italie avant d’être sacrée. Vainqueur de l’édition 2010,
l’Espagne avait perdu son premier match contre la Suisse (1-0), mais redressait la barre pour
battre les Pays-Bas 1-0 après prolongation lors de la finale du 11 juillet.
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Dans l’histoire de la Coupe du Monde, 55 matches ont nécessité une prolongation. L’Italie a
participé à 11 d’entre-elles, l’Allemagne à 9, l’Angleterre à 8, la France à 7, et l’Espagne,
l’Argentine et le Brésil à 6 chacun.
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2 208 buts ont été inscrits dans les 772 matches de Coupe du Monde disputés à ce jour, soit
une moyenne d’environ trois réalisations par rencontre. Le tournoi suisse de 1954 a été le plus
prolifique, avec une moyenne de 5,4 buts par match. La moyenne la plus faible (2,2 buts par
rencontre) revient à Italie 90.
En 1954, la Hongrie a inscrit 27 buts en cinq matches, soit une moyenne de 5,4 par rencontre :
c’est de loin le meilleur total dans une Coupe du Monde.
Le but le plus rapide de l’histoire de la Coupe du Monde a été inscrit en 2002 par Hakan Sükür
(Turquie), 11 secondes seulement après le coup d’envoi du match pour la troisième place face à
la République de Corée, pays coorganisateur.
En Coupe du Monde, 163 buts ont été marqués sur penalty (7,4% de tous les buts dans la
compétition) et il y a eu 36 buts contre son camp (1,6%).
Depuis que la Coupe du Monde existe, 48 triplés ont été réalisés. Sándor Kocsis (1954), Just
Fontaine (1958), Gerd Müller (1970) et Gabriel Batistuta (1994/1998) sont les seuls à en avoir
signé deux, Batistuta le seul à avoir réalisé le coup du chapeau dans deux tournois différents.
Le triplé le plus rapide de la Coupe du Monde est à mettre à l’actif du Hongrois Lászlo Kiss, en
1982. Il ne lui a pas fallu plus de sept minutes, soit trois de moins que Batistuta en 1998 contre
la Jamaïque.
Ernie Brandts (Pays-Bas) est le seul joueur à ce jour à avoir marqué à la fois pour son équipe et
contre son camp dans un même match. Il a réalisé cet « exploit » lors d’un match contre l’Italie
en 1978. Après avoir marqué contre son camp en début de match, Brandts s’est rattrapé en
égalisant en seconde période, pour ouvrir la voie des Oranje vers la finale.
L’histoire de la Coupe du Monde recense un seul match où deux buts contre son camp ont été
inscrits : c’était en phase de groupes de l’édition 2002, lors d’une rencontre entre le Portugal et
les États-Unis. Jorge Costa a réalisé la première maladresse pour aider les États-Unis à mener 20. Jeff Agoos lui rendait la pareille à la 71e minute, pour permettre aux Portugais de revenir à 32. Heureusement pour Agoos, les Américains s’imposaient et décrochaient leur billet pour les
huitièmes de finale aux dépens du Portugal.
À ce jour, 2 208 buts ont été inscrits en Coupe du Monde. Le dernier buteur à avoir franchi un
palier significatif est le Néerlandais Arjen Robben en 2010. Avant cela, de grands joueurs
avaient atteint des repères significatifs, comme Gerd Müller (800e but en 1970), Rob
Rensenbrink (1 000e en 1978), Jean-Pierre Papin (1 200e en 1986), Gary Lineker (1 300e en
1986) et Christian Vieri (1 900e en 2002).
La finale la plus prolifique de l’histoire s’est disputée en 1958, où sept buts ont été inscrits par
le Brésil et la Suède, pour un score final de 5-2.
En 1974, la Yougoslavie a battu le Zaïre 9-0 avec sept buteurs différents. Dušan Bajevia a réalisé
le coup du chapeau, tandis que Dragan Džajia, Ivica Suriak, Josip Katalinski, Vladislav Bogiaevia,
Branko Oblak et Ilija Petkovia ont chacun inscrit un but.
Just Fontaine (1958) et Jairzinho (1970) ont réussi l’exploit de marquer dans chacun des six
matches disputés par leur équipe dans une édition. Jairzinho a aidé le Brésil à remporter le titre
en 1970, tandis que les buts de Fontaine permettaient à la France d’atteindre les demi-finales.
En 1990, Totò Schillaci (Italie) a failli rejoindre ce prestigieux duo. Muet au deuxième match, il
est néanmoins parvenu à faire trembler les filets dans six des sept rencontres de son équipe.
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Le plus grand talent offensif a été démontré par la France en 1982, puis l’Italie en 2006. Ces
deux équipes partagent le record du nombre de buteurs différents au cours de leur campagne
respective : 10.
6 851 joueurs ont participé à ce jour à la Coupe du Monde, dont un quart (1 607) n’a jamais
disputé la moindre minute de jeu.
L’Allemand Lothar Matthäus (1982-1998) et le légendaire gardien de but mexicain Antonio
Carbajal (1950-1966) comptent le plus grand nombre de participations à la Coupe du Monde
(cinq). Matthäus a disputé 25 matches de Coupe du Monde en cinq éditions, un record, même
si l’Italien Paolo Maldini a passé plus de temps sur le terrain : 2 217 minutes en 23 matches dans
la compétition.
Pelé est le seul joueur à compter à son palmarès trois Coupes du Monde (1958, 1962 et 1970),
mais il a manqué la plupart des matches de l’édition 1962 sur blessure, dont la finale. Son
compatriote Cafú est le seul joueur ayant pris part à trois finales consécutives (1994-2002).
Ronaldo (Brésil) n’est pas seulement le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du Monde avec
15 buts, c’est aussi celui qui a marqué dans le plus de matches (11). Il est suivi par Jürgen
Klinsmann (Allemagne) et ses 11 buts dans 10 matches différents et Miroslav Klose (14 buts en
9 matches). Le record dans un tournoi est toujours détenu par Just Fontaine, qui avait fait
trembler les filets 13 fois en cinq rencontres pour les Bleus en 1958. Sándor Kocsis possède le
meilleur ratio, avec 11 réalisations en cinq matches.
Seulement six joueurs sont parvenus à être sacrés meilleur buteur du tournoi et à remporter le
titre. Les premiers sont les Brésiliens Garrincha et Vavá en 1962, avec quatre buts chacun
(comme quatre autres joueurs). Suivent Mario Kempes (Argentine) en 1978, Paolo Rossi (Italie)
en 1982 et Ronaldo (Brésil) en 2002. Plus récemment, David Villa (Espagne), Wesley Sneijder
(Pays-Bas) et Thomas Müller (Allemagne) ont terminé meilleurs buteurs de l’édition 2010 avec
cinq buts chacun.
Oleg Salenko (Russie) détient le record du plus grand nombre de buts inscrits dans un seul
match, grâce à ses cinq réalisations lors de la victoire 6-1 face au Cameroun en 1994. La liste
des joueurs à avoir marqué quatre buts dans un match est courte. Elle est composée presque
exclusivement des meilleurs buteurs de tous les temps : Ernst Wilimowski (Pologne), Ademir
(Brésil), Sándor Kocsis (Hongrie), Just Fontaine (France), Eusébio (Portugal) et Emilio Butragueño
(Espagne).
Alfredo Di Stefano, que beaucoup considèrent comme un des plus grands joueurs de tous les
temps, n’a jamais participé à une Coupe du Monde. Il s’était rendu au Chili avec l’équipe
espagnole en 1962, mais une blessure de dernière minute l’avait empêché de jouer. László
Kubala, la star hongroise du FC Barcelone, a connu le même destin en 1962, et il a dû attendre
de devenir sélectionneur de l’Espagne pour participer à l’édition 1978. D’autres grands joueurs
n’ont jamais pris part à la compétition à cause de l’échec de leur équipe en éliminatoires :
George Best (Irlande du Nord), Allan Simonsen (Danemark), Liam Brady (République d’Irlande),
Éric Cantona (France), Abedi Pelé (Ghana), George Weah (Liberia) et Ryan Giggs (Pays de
Galles).
Mario Zagallo et Franz Beckenbauer sont les deux seuls à avoir remporté la Coupe du Monde à
la fois comme joueur et sélectionneur : le Brésilien l’a brandie en crampons (1958 et 1962) puis
comme technicien (1970), tandis que le « Kaiser » a remporté le trophée sur le terrain en 1974
(finaliste en 1966) et du banc de touche en 1990 (finaliste en 1986). Milorad Arsenijevia
(Yougoslavie) reste le premier à avoir endossé les deux rôles : en tant que joueur en 1930 puis
sélectionneur en 1950.
Quatre des 56 buteurs en finale ont fait trembler les filets dans deux matches ultimes
différents : les Brésiliens Vavá (1958 et 1962) et Pelé (1958 et 1970), Paul Breitner (RFA, 1974
et 1982) et Zinédine Zidane (France, 1998 et 2006).
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Peu de joueurs ont remporté un Tournoi Olympique de Football et une Coupe du Monde. Dix
Uruguayens et trois Italiens ont cependant réussi cet exploit pendant les trois premières Coupes
du Monde des années 30 et les Tournois Olympiques de Football 1924, 1928 et 1936. En 1954,
Ferenc Puskás et Sándor Kocsis faisaient partie de la sélection hongroise sacrée championne
Olympique en 1952. Mais le « Miracle de Berne » les a empêché de brandir le trophée Jules
Rimet.
À ce jour, six joueurs ont eu la chance de marquer et la malchance d’être expulsé dans le même
match. Dans cette liste figurent deux Brésiliens, Garrincha (1962) et Ronaldinho (2002). Le
dernier à avoir réussi ce « doublé » est Zinédine Zidane, lors de la finale 2006 face à l’Italie. Il a
ouvert le score sur penalty à la 7e minute de jeu, avant de recevoir un carton rouge en
deuxième mi-temps de la prolongation.
Sept joueurs ont disputé au moins un match de Coupe du Monde pour deux nations
différentes : Monti et Demaria (ARG 1930, ITA 1934), Santamaria (URU 1954, ESP 1962),
Puskás (HUN 1954, ESP 1962), Altafini (BRA 1958, ITA 1962), ainsi que Jarni et Prosineiki (YUG
1990, CRO 1998/2002). Prosineiki est le seul à avoir marqué pour deux équipes nationales :
avec la Yougoslavie en 1990 face aux Émirats arabes unis, et sous le maillot de la Croatie en
1998, contre la Jamaïque.
Gianluca Pagliuca (Italie) et Itumeleng Khune (Afrique du Sud) sont les deux seuls gardiens à
avoir reçu un carton rouge. Pagliuca a été expulsé par l’arbitre allemand Hellmut Krug, lors d’un
match face à la Norvège en 1994. Plus récemment, à la Coupe du Monde 2010, Khune a reçu
son carton rouge à la 76e minute du match des Bafana Bafana contre l’Uruguay le 16 juin.
En sauvant l’honneur des Lions indomptables lors de la lourde défaite 6-1 face à la Russie en
1994, Roger Milla est devenu à 42 ans et 39 jours le buteur le plus âgé de l’histoire de la Coupe
du Monde. À l’extrême inverse, lors de son premier but en Coupe du Monde, en 1958 contre le
Pays de Galles, Pelé était plus jeune de presque un quart de siècle (17 ans et 239 jours).
Norman Whisteside (Irlande du Nord) est devenu le plus jeune joueur de tous les temps à avoir
participé à la Coupe du Monde en affrontant la Yougoslavie en 1982 à l’âge de 17 ans et 41
jours. Roger Milla avait 25 ans de plus, presque jour pour jour (42 ans et 39 jours) lorsqu’il a
disputé son dernier match dans la compétition, en 1994.
Marcelo Trobbiani est l’un des treize joueurs à n’avoir disputé officiellement qu’une seule
minute de Coupe du Monde... mais quelle minute ! Entré en jeu pour l’Argentine à la 89e
minute de la finale remportée 3-2 face à la RFA en 1986, il a juste eu le temps de fouler la
pelouse avant d’être sacré champion du monde.
Peter Shilton (Angleterre) a conservé sa cage inviolée dix fois en Coupe du Monde entre 1982
et 1990, ce qu’est également parvenu à faire Fabien Barthez pour les Bleus entre 1998 et 2006.
Denílson est considéré comme l’un des meilleurs remplaçants de l’histoire de la compétition : il
est entré en jeu dans 11 des 12 rencontres qu’il a disputées en 1998 et 2002, dont les deux
finales.
Seulement deux joueurs ont marqué dans quatre tournois différents, tous entre 1958 et 1970.
L’attaquant allemand Uwe Seeler a inscrit son neuvième et dernier but en Coupe du Monde
face à l’Angleterre, en quart de finale 1970, et Pelé a fait trembler les filets à 12 reprises au
cours des éditions 1958, 1962, 1966 et 1970.
En arrêtant un coup de pied de réparation d’Óscar Cardozo en 2010, Iker Casillas est devenu le
troisième gardien à avoir repoussé deux penalties en Coupe du Monde, mais le premier à y
parvenir dans deux éditions différentes, après avoir remporté son duel face à Ian Harte
(République d’Irlande) en 2002. Tomaszewski (Pologne, 1974) et Brad Friedel (États-Unis, 2002)
sont les deux autres gardiens à avoir arrêté deux penalties.
Asamoah Gyan est l’unique joueur à avoir manqué deux penalties en Coupe du Monde : en
2006 contre la République tchèque et en 2010 en quarts de finale face à l’Uruguay.
Miroslav Klose (Allemagne) est le joueur qui a été le plus remplacé de l’histoire de la Coupe du
Monde (13 fois en 19 matches).
Aucun sélectionneur étranger au pays qu’il dirigeait n’est parvenu à remporter la Coupe du
Monde.
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József Nagy est devenu le premier sélectionneur à affronter son pays natal, en menant la Suède
en demi-finale 1938 pour y affronter la Hongrie, qui s’imposait largement (5-1).
Toute liste des sélectionneurs célèbres se doit de comporter certains noms. Le Serbe Bora
Milutinovia a non seulement participé à toutes les phases finales entre 1986 et 2002, mais il l’a
fait avec cinq équipes différentes (Mexique, Costa Rica, États-Unis, Nigeria et RP Chine). En
2010, Carlos Alberto Parreira a participé à sa sixième Coupe du Monde, en dirigeant l’Afrique
du Sud après y avoir conduit le Brésil (deux fois), l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le
Koweït. Sepp Herberger (RFA) et son successeur Helmut Schön, ainsi que Walter Winterbottom
(Angleterre), Lajos Baróti (Hongrie) et Henri Michel (France, Maroc, Cameroun et Côte d’Ivoire)
ont chacun participé à quatre Coupes du Monde en tant que sélectionneur.
Cinq sélectionneurs se sont hissés à deux reprises en finale : Vittorio Pozzo (Italie, 1934 et
1938), Helmut Schön (RFA, 1966 et 1974), Mário Zagallo (Brésil, 1970 et 1998), Franz
Beckenbauer (RFA, 1986 et 1990) et Carlos Bilardo (Argentine, 1986 et 1990). Pozzo est le seul
à avoir remporté ses deux finales.
Guus Hiddink et Luiz Felipe Scolari sont les deux seuls sélectionneurs à avoir atteint les demifinales avec deux équipes différentes. Le Néerlandais y est parvenu avec les Pays-Bas (1998) et la
République de Corée (2002), tandis que Scolari l’imitait avec le Brésil (2002) et le Portugal
(2006).
Helmut Schön était sur le banc de la RFA pendant 25 matches de Coupe du Monde. Il a atteint
la finale deux fois (1966 et 1974) et une fois les demi-finales (1970). L’édition 1978 marque sa
seule vraie déception, avec l’élimination précoce des champions en titre.
Le plus jeune sélectionneur de tous les temps à la Coupe du Monde est l’Argentin Jose
Tramutola. En 1930, âgé de seulement 27 ans et huit mois, il dirigeait une équipe albiceleste
comportant plusieurs joueurs plus vieux que lui. À l’inverse, Otto Rehhagel a battu le record de
Cesare Maldini (Italie) pour devenir le plus vieux sélectionneur de la compétition en menant la
Grèce en Afrique du Sud, avant de souffler ses 72 bougies en août 2010.
Cinq sélectionneurs ont dirigé leur fils à la Coupe du monde : l’Uruguayen Ondino Viera en
1966 (avec son fils Milton), l’Italien Cesare Maldini en 1998 (avec Paolo), et le Croate Zlatko
Kranjiar en 2006 (avec Niko). En 2010, deux sélectionneurs comptaient leur fils parmi leurs
joueurs : Vladimir Weiss (Slovaquie) dirigeait son fils Vladimir, et Bob Bradley (États-Unis) son fils
Michael, qui est devenu le premier joueur à marquer dans la compétition alors qu’il était
entraîné par son père.
L’arbitre français Joël Quiniou a dirigé le nombre record de huit rencontres entre 1986 et 1994,
mais cette marque a été égalée en 2010 par l’officiel uruguayen Jorge Larrionda (2006-2010) et
l’arbitre mexicain Benito Archundia (2006-2010). Au cours d’un tournoi unique, la palme revient
à Benito Archundia (Mexique) et Horacio Elizondo (Argentine) en 2006, ainsi que Ravshan
Irmatov (Ouzbékistan) en 2010, qui ont chacun officié lors de cinq matches. L’arbitre mexicain
Arturo Brizio Carter détient le record du nombre d’expulsions : au cours des six rencontres qu’il
a dirigées en 1994 et 1998, il a sorti sept cartons rouges.
Elizondo est le premier arbitre à avoir dirigé à la fois le match d’ouverture et la finale d’une
Coupe du Monde. Il était au sifflet pour le coup d’envoi de la compétition 2006, un
Allemagne – Costa Rica, avant de superviser le choc au sommet entre l’Italie et la France un
mois plus tard. En 1950, George Reader (Angleterre) avait dirigé le match d’ouverture entre le
Brésil et le Mexique, ainsi que le dernier match de la phase de groupes opposant l’Uruguay au
Brésil, même si cette dernière rencontre n’était pas considérée, techniquement, comme une
finale.
Le match Argentine – Mexique du tournoi 1930 a été arbitré par un duo des plus inhabituels :
le sélectionneur bolivien Ulises Saucedo était au sifflet, assisté par le sélectionneur roumain
Costel Rndulescu.
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