PDF (253.2 ko) - Fuego de Rumba

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page 16 Dimanche 15 avril 2012
Le Dauphiné Libéré
VOS COMMUNES
L’ACTU PRÈS DE CHEZ VOUS
À FAIRE, À VOIR AUJOURD’HUI
SAINT­MARTIN­D’HÈRES
n Rugby. Du côté des seniors, la réserve va jouer sa
qualification pour les demi­finales sur un match. Elle
sera opposée à Faucigny, à 13 h, au stade du Touvet.
L’équipe une, quant à elle, va effectuer le match aller des
demi­finales à Annecy­le­Vieux, match à 15 heures.
SAINT­MARTIN­D’HÈRES
Fuego de Rumba avance “toujours”
REPÈRES
9 ALBUMS EN RAYON
n Depuis les débuts en 1995,
le groupe a réalisé : Fuego de
Rumba, Ya lo veras, best of
gipsy (enregistré à Paris),
Gipsy spirit, La buenaventura,
bande originale du spectacle
équestre “Le pardon”, Nuevo
gipsy, Best Of 1995 - 2011 ;
“Siempre” avril 2012.
EYBENS/POISAT
n Basket. Dans le cadre du championnat de pré­
Nationale féminine, match ce dimanche à 13 h entre le
BBCEP et le Basket Club Nord Ardèche, au gymnase
Fernand­Faivre.
EN BREF
LE GROUPE
SAINT­MARTIN­D’HÈRES :
hommage à Raymond Aubrac
n Le groupe compte
également le bassiste Phil
Soriano et le percussionniste
Xavier Sanchez.
n Le comité de Saint­Martin­d’Hères/Gières/Venon/
Poisat du Front de gauche rendra un hommage public à
Raymond Aubrac, le mercredi 18 avril à 18 h, place Lucie­
Aubrac à Saint­Martin­d’Hères. Grand résistant,
Raymond Aubrac est le père de Catherine Vallade, qui
fut directrice du CCAS de la ville de 1985 à 2001, puis
conseillère municipale, déléguée à la vie des quartiers et
à la participation citoyenne durant un mandat.
PROCHAINES DATES
n Le groupe sera notamment
en concert le 26 mai à la salle
des fêtes de Voiron, le 21 juin
place de Metz à Grenoble et le
7 juillet à Vizille pour “les
estivales”.
EYBENS : circulation alternée avenue
d’Échirolles
EN VIDÉO
Les trois principaux membres du groupe de musique martinérois, Agost Rodrigues, Cisco et Renaud Prados, lancent le printemps sur un air de rumba
grâce à leur dernier opus “Siempre” (ci-dessous) qui sort cette semaine. Photos DL/J-B.V. et DR
L
n La déviation de réseaux entraîne actuellement une
perturbation de la circulation automobile sur l’avenue
d’Échirolles à hauteur du cimetière d’Eybens. Une
circulation alternée est mise en place pour encore
quelques jours.
Pétanque : ils sont champions !
es doigts de Cisco sem­
blent se balader sur la
guitare comme un
oiseau sur une bran­
che. « Pourtant, je n’ai ja­
mais pris de cours », raconte
le nouveau soliste du groupe
martinérois. Pour seul solfè­
ge, une enfance bercée par
l’art de la guitare flamenco
et une intégration évidente il
y a dix­huit mois au sein du
groupe phare de la région.
Avec une soixantaine de
dates par an bien qu’ils ne
soient pas professionnels de
la musique, le trio mène son
chemin depuis 17 ans, don­
nant du coffre à un genre
musical sur lequel plane
l’ombre tutélaire des Gipsy
Kings. « Pour nous, dit le
chanteur Renaud Prados, cet
album est vraiment à part,
atypique. D’abord parce
qu’on a en partie changé la
composition du groupe, ce
qui amène d’autres couleurs
musicales, ensuite parce
qu’on s’est vraiment donné
les moyens en rentrant en
studio. On a réinvesti une
partie de l’argent gagné en
concert pour ce disque (tiré à
1000 exemplaires) mais bien
sûr, il a fallu payer de notre
poche ». Et ne pas compter
ses heures après les journées
de travail : « Les soirs, le
week­end… ces douze titres
représentent l’équivalent de
trois semaines à temps plein
d’enregistrement ».
La tonalité générale ne
laisse pas de place au doute :
« Oui, on est revenu aux ra­
cines de la rumba gipsy, en
mettant les guitares en
avant. Mais on a également
repris un titre de Terri Moïse
n Retrouvez un extrait du
dernier album en vidéo sur
www.ledauphine.com
à notre sauce et créé un mor­
ceau avec le chanteur de raï
Cheb Amar. Car les musi­
ques arabe et andalouse se
marient vraiment bien ».
Avec l’espoir chevillé au
capodastre : accrocher le
grand public. « Peut­être
que le vent va tourner, on
l’espère du moins d’autant
que les premiers auditeurs
ont été séduits, poursuit Re­
naud. Mais, dans ce milieu, il
y a une part de chance et de
rencontres que l’on ne maî­
trise pas ». La musique a ses
réseaux que la raison ignore
parfois.
Jean-Benoît VIGNY
POUR EN SAVOIR PLUS
www.fuegoderumba.com
Le disque sera accessible sur les
plateformes de téléchargement
légal en fin de semaine.
L’avenir de nomades himalayens en débat à Mon Ciné
M
n Lors des championnats de l’Isère en triplettes, le
week­end dernier, les Eybinois se sont bien comportés.
Les benjamins Léo Lastella, Bastien Campuso et Romain
Pichon Martin ont été sacrés champions de l’Isère. Une
belle récompense pour leurs dévoués éducateurs,
Claude et Chantal. Bravo aussi aux minimes, qui se sont
qualifiés pour la ligue, tandis que les cadets et les
juniors ont effectué un parcours honorable. Des
résultats d’ensemble qui confirment les espoirs entrevus
cet hiver, avec l’obtention du challenge des secteurs de
l’Isère de toutes les catégories de jeunes.
Le président Alain Bouvier et son équipe souhaitent
désormais une grande réussite à tous les licenciés du
club, lors des championnats en doublette.
Un souhait, également, que leurs protégés puissent un
jour évoluer dans des structures dignes de ce nom. «Ce
n’est malheureusement pas le cas actuellement»,
regrette le président Alain Bouvier.
Marianne Chaud a capté le dilemme de ces nomades : partir ou rester
encore un peu sur ces hauts plateaux himalayens...
arianne Chaud était à
Mon Ciné, ce mercredi,
pour présenter son dernier do­
cumentaire tout juste sorti en
salle. Des images tournées du­
rant six mois, sur les hauts pla­
teaux de Karnak dans l’Hima­
laya à 4500 m d’altitude, qui
seront, dans un avenir plus ou
moins proche mais irréversi­
ble, la mémoire d’une civilisa­
tion nomade qui s’effrite un
peu plus chaque année.
Bien que les troupeaux de
chèvres (500 têtes en moyenne
par famille) permettent aux fa­
milles de vivre plutôt à l’aise,
grâce au pashima (la laine très
recherchée des bêtes), les con­
ditions de vie, en hiver, sont
très dures. La température
peut descendre à – 30, voire
­35 °C, alors qu’il faut sortir le
troupeau tous les jours, dans la
neige et déplacer le camp tous
les deux mois. Partir ou affron­
ter un nouvel hiver, c’est le di­
lemme qu’a capté, avec discré­
tion, Marianne Chaud, avec sa
caméra, auprès de ces noma­
des. Très conscients que partir,
signifie pour eux, perdre leur
liberté pour aller travailler
comme manœuvre journalier
en ville, moyennant quelques
roupies, ils savent aussi
qu’ayant scolarisés leurs en­
fants pour leur offrir un autre
avenir, ceux­ci ne prendront
pas la succession et qu’un jour
ils n’auront plus le choix. La
venue du boucher qui achète
les troupeaux, une fois l’an est
un jour de déchirement aussi
bien pour ceux qui ont fait le
choix de partir que pour ceux
qui restent.
Voilà bientôt 2 ans, « lors du
tournage, 10 familles sont par­
ties et il en reste encore 10 car
l’été dernier, toutes sont res­
tées » a précisé Marianne
Chaud qui garde des contacts
avec cette communauté dont
elle parle la langue et pour qui
elle est devenue une amie.
Bien qu’éloignés de la civilisa­
tion, ces nomades ont un sa­
voir transmis par l’oralité et
une grande lucidité quant à
leur situation. Beaucoup d’hu­
mour aussi et une culture (des
chants et des danses) qui se
perd faute d’être suffisamment
nombreux pour la faire perdu­
rer. Un témoignage émouvant
que la salle qui affichait com­
plet a chaudement apprécié.
Chantal AYE
BRESSON
Quand les membres du bureau de l’Umac
et de la Châtaigneraie se rencontrent
M
269567300
ercredi soir à la Maison
des associations, s’est
tenue la réunion des mem­
bres du bureau de l’Union
mutualiste des anciens
combattants (Umac). Une
réunion qui avait pour objet
tout d’abord de préparer la
journée anniversaire du 8­
Mai­ 1945 qui se déroulera
au monument aux morts à
11 heures suivie d’un apéri­
tif et d’un repas à la Maison
des associations.
Ensuite, avec la présence
du club de la Châtaigneraie
représenté par son prési­
dent Georges Pugeat invité
par Ladislas Horvath, prési­
dent de l’Umac local, une
discution s’est engagée
amicalement au sujet des
sorties annuelles.
Après délibération, avec
tous les accords financiers
mis au point, il a été décidé
de faire un voyage en com­
mun pour les membres de
l’Umac et ceux de la Châ­
taigneraie le 19 juin à
Saint­Désirat en Ardèche et
Mercurol dans la Drôme.
Une décision qui ne s’était
pas reproduite depuis le
voyage à Marseille le
16 Mai 1998…
Cet accord a été accueilli
avec beaucoup de satisfac­
tion par toutes les person­
nes présentes à cette réu­
nion.
Pierre DOCHIER
Les membres du bureau de l’Umac et de la Châtaigneraie se sont réunis
pour évoquer ensemble une sortie en commun.
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