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MINISTERE DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE
ENSEIGNEMENT DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE
Administration Générale de l’Enseignement et de la Recherche Scientifique
Service général des Affaires pédagogiques et du Pilotage
du réseau d’Enseignement organisé par la Communauté française
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ORDINAIRE DE PLEIN EXERCICE
HUMANITES PROFESSIONNELLES ET TECHNIQUES
ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL
7e ANNEE QUALIFIANTE
SECTEUR : Arts appliqués
GROUPE : Arts décoratifs
PROGRAMME D’ETUDES DE L’OPTION DE BASE GROUPEE :
ETALAGISTE
340/2009/249
AVERTISSEMENT
Le présent programme est d’application à partir de 2009-2010, en 7e année professionnelle
qualifiante.
Ce document figure sur RESTODE, serveur pédagogique de l’enseignement organisé par la
Communauté française.
Adresse : http://www.restode.cfwb.be
Il peut en outre être imprimé au format PDF.
SOMMAIRE
Pages
1. CADRE GENERAL……………………………………………………………………………………………… 2
2. GRILLE HORAIRE……………………………………………………………………………………………… 3
3. OBJECTIFS DE LA FORMATION…………………………………….……………………………………… 4
4. ARTICULATIONS METHODOLOGIQUES GENERALES………………………………………………… 8
5. DESCRIPTIF DES COURS……………………………………………………………………………………… 13
5.1.
DESSIN, RECHERCHES, PROJETS ………………………………………………………………………….. 13
5.2.
CONNAISSANCE DES STYLES ET ESTHETIQUE…………………………………………………………. 25
5.3.
TECHNOLOGIE : MATIERES ET OUTILS …………………………………………………………………. 33
5.4.
TRAVAUX D’EXECUTION – MAQUETTISME ………………………………………………………………41
5.5.
TRAVAUX PRATIQUES : LETTRES ET PUBLICITE……………………………………………………… 42
5.6.
TRAVAUX PRATIQUES : ETALAGE …………………………………………………………………………52
avec, pour chaque cours :
-objectifs généraux ;
-indications méthodologiques ;
-compétences, contenus opérationnels (savoir-faire), contenus associés (savoirs), indicateurs
de maîtrise des compétences ;
-exemples de situations d’apprentissage.
6. EXEMPLE(S) DE SITUATION(S) D’APPRENTISSAGE INTEGREE(S) :……………………………………69
7. ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE……………..………………..………………………………………….. 72
Programme 7eProfessionnelle qualifiante « Etalagiste »
1
1. CADRE GENERAL
Le présent programme d’études de l’option de base groupée « Etalagiste » de 7ème année de l’enseignement secondaire professionnel de
qualification s’inscrit dans les perspectives fixées par l’article 6 du décret du 24 juillet 1997 sur les missions de l’école.
Plus particulièrement, à l’égard des humanités professionnelles et techniques, le même décret prévoit en son article 39 que le Gouvernement détermine
sur proposition du Conseil général de concertation pour l’enseignement secondaire les profils de formation et les soumet à la confirmation du
Parlement. L’article 40 indique enfin que les profils de formation sont en relation avec les profils de qualification définis par la Commission
communautaire des professions et qualification, les profils de qualification décrivant les activités et les compétences exercées par des travailleurs
accomplis tels qu’ils se trouvent dans l’entreprise.
Les propositions de rédaction de ces profils de formation ont donc été confiées à la Commission Communautaire des Professions et des Qualifications
(C.C.P.Q.). Celle-ci a réuni des groupes de travail composés de professionnels des divers métiers concernés et de représentants des réseaux
d’enseignement afin de déterminer pour chaque métier recensé les compétences et les savoirs nécessaires à l’exercice de la profession, en laissant le
choix de l’approche méthodologique aux formateurs.
Pour l’Etalagiste, cette commission a, dans un premier temps, déterminé le profil de qualification qui est constitué par l’ensemble des fonctions,
des rôles et compétences qu’il assure. Cet ensemble comporte des connaissances et des éléments de formation au travers de l’expérience professionnelle
acquise « sur le tas », au cours de stages et de journées de perfectionnement qui débordent de la mission spécifique que l’école est en devoir d’assurer.
Ce dernier référentiel de compétences, de savoirs et de savoir-faire constitue le profil de formation sur lequel doit porter la certification (CQ7).
Ce référentiel s’impose, dès lors, à tous les réseaux d’enseignement.
Le présent programme élaboré sous la contrainte et dans le respect de ce profil de formation vise à tirer bénéfice intégral du travail d’analyse auquel la
C.C.P.Q. a procédé. Il reclasse les compétences et savoirs en unités rationnelles de cours, suggère des réflexions d’ordre méthodologique et précise
au plan de certains contenus théoriques les intentions générales incluses dans le profil de formation.
Il laisse aussi à l’enseignant – ou, plutôt aux équipes d’enseignants, car on ne conçoit guère que la mise en œuvre d’un tel programme soit le fait
d’intervenants s’ignorant les uns les autres – une certaine liberté pédagogique en exigeant toutefois une perpétuelle adaptation à l’évolution du
métier et des techniques.
Cette disponibilité au changement constitue une mission essentielle que l’école d’aujourd’hui doit installer et qui dépasse sans doute en importance
l’énumération des savoirs et savoir-faire requis par l’exercice de la profession. C’est cette préoccupation constante de l’enseignant qui contribuera à
donner sens aux apprentissages et à l’investissement à long terme.
Comme dans tout enseignement professionnel, ce programme a aussi pour objectif de permettre aux élèves d’atteindre un niveau élevé de
qualification, tout en maintenant la possibilité d’accéder à l’enseignement supérieur.
2
Le présent programme, élaboré également dans la continuité des profils établis par la C.C.P.Q., puise certains de ses éléments dans les programmes
de ces différentes options dont les futur(e)s élèves seront normalement issus.
Les professeurs de la 7e année pourraient donc s’y référer pour établir la continuité avec les contenus des différents cours de la présente formation et y
trouver des prérequis sur lesquels se baser, quoiqu’une remise à niveau soit ici indispensable.
Remarque : La possibilité d’accéder à l’enseignement supérieur (graduat, enseignement, école d’art, etc.), même si elle n’est pas l’objectif premier
de cette 7ème, ne doit pas être négligée ; elle pourrait d’ailleurs être l’occasion, entre autres, de perfectionner certaines compétences classées CEF.
2. GRILLE HORAIRE :
La grille horaire, telle qu’elle a été proposée au Conseil général, est la suivante :
Secteur 6 : Arts appliqués :
Enseignement Professionnel :
7e P. : Etalagiste
Code :
Cours :
Périodes/semaine :
1296
Dessin, recherches, projets
2
1175
Connaissance des styles et esthétique
1
2795
Technologie : matières et outils
2
2768
Travaux d’exécution – maquettisme
2
3274
Travaux pratiques : lettres et publicité
2
3234
Travaux pratiques : étalage
9
Total :
18
3
3. OBJECTIFS DE LA FORMATION :
3.1. LA DESCRIPTION DU METIER :
Le profil de qualification fait du métier- pour lequel le CQ7 prépare- la description suivante :
L'étalagiste est un praticien/une praticienne de l'art, qui exerce un métier à la fois attractif et varié. Toujours attentif / attentive à ce qui l'environne,
il/ elle évolue en permanence vers des idées nouvelles.
Les domaines d’activité sont vastes : équipement domestique (électroménager, luminaires, meubles, TV hi-fi, vaisselle, verrerie, revêtements de sols et
de murs, etc.) ; produits utilitaires (outillage, bricolage, droguerie, etc.) ; alimentation générale ; équipement des personnes (confection, hygiène,
chaussures, lingerie, maroquinerie, bijoux, etc.) ; produits culturels et ludiques ; articles de luxe ; services divers, etc.
C'est un collaborateur / une collaboratrice privilégié(e) et indispensable des services de vente et de marketing. II/ elle se documente sur les articles à
vendre et promeut des produits, des marques, des services principalement sur le lieu d'achat. Son travail et son talent provoqueront le désir d'acheter.
L'étalagiste a une connaissance approfondie des lois de la composition décorative, de l'harmonie des couleurs, de l'équilibre des proportions et du jeu
d'éclairage.
Il/elle a aussi une certaine imagination permettant le renouvellement constant des effets de présentation; il/elle fait preuve d'une habilité manuelle, d'un
esprit d'initiative et d'une originalité de bon goût, toujours guidée par les lois de la technique de l'étalage, mais aussi de soin, d'ordre et de propreté. Il
ne faut pas oublier que la vitrine et le stand sont un spectacle gratuit offert aux passants pour les inciter à entrer dans l'espace commercial.
Il/ elle est une sorte de « magicien / magicienne» qui crée de façon très souvent éphémère, une animation urbaine par l'attraction de ses étalages, de ses
stands - maquettes ou de ses publicités.
L'étalagiste est employé(e) au sein de commerces franchisés ou traditionnels, de grands magasins et libres - services, de galeries et centres
commerciaux, de groupements professionnels et d'associations de commerçants. Il / elle peut être également un travailleur indépendant. Il est dans ce
cas à même de gérer sa propre entreprise.
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3.2.LES FONCTIONS :
D’après le profil de formation, les fonctions qui doivent être assurées par l’étalagiste sont les suivantes :
Fonction 01
Fonction 02
Fonction 03
Fonction 04
Fonction 05
Promouvoir son savoir-faire professionnel
Gérer une demande en vue d’une commande
Exécuter la commande
Respecter les normes d’ergonomie, d’hygiène, de sécurité, d’environnement
S’intégrer dans le milieu professionnel
3.3. LES COMPETENCES A MAÎTRISER ET/OU A EXERCER :
Le présent document reprend en les reclassant sous des intitulés globaux (cours) toutes les compétences, tous les savoirs et savoir-faire repris au profil
de formation sous le critère « compétences à maîtriser » (C.M.) , correspondant aux fonctions énumérées ci-dessus et qui sont donc les seules à
évaluer en fin de formation.
Il suggère toutefois l’intérêt d’exercer certaines de ces compétences classées C.E.F. et/ou C.E.P. : compétences à exercer mais dont la maîtrise ne peut
être certifiée à l’issue de l’épreuve de qualification, soit parce qu’elle ne sera acquise qu’après une formation ultérieure(CEF), soit en stage, soit
parce qu’elle ne peut être acquise qu’au cours de l’activité professionnelle elle-même(CEP) ; elles seront indiquées en italique dans les tableaux
apparaissant dans le descriptif des cours.
Il reclasse les compétences et savoirs en unités rationnelles de fonctions, suggère des réflexions d’ordre méthodologique et précise au plan de certains
contenus théoriques les intentions générales incluses dans le profil de formation. Distribuées dans un ordre à la fois logique et chronologique, les
fonctions reprises ci-après laissent à l’enseignant une certaine liberté pédagogique. En élaborant le planning de son cours, celui-ci devra donc avoir
soin d’organiser l’acquisition progressive des compétences en intriquant judicieusement les éléments ici repris sous des fonctions distinctes.
Il reprend généralement les compétences, les savoirs et savoir-faire cités dans le profil de formation sous le critère « compétences à maîtriser » (C.M.),
mais aussi les autres compétences classées C.E.F. et C.E.P. (compétences à exercer mais dont la maîtrise ne pouvait être certifiée à l’issue de
l’épreuve de qualification, soit parce qu’elle ne sera acquise qu’après une formation ultérieure, soit en stage, soit parce qu’elle ne peut être acquise
qu’au cours de l’activité professionnelle elle-même), qu’il prévoit de classer ici en C.M..
Certaines d’entre elles – notamment celles qui requièrent l’approche des coûts – nécessiteront la collaboration des professeurs chargés de la formation
en gestion. Il est à ce sujet du devoir des intéressés de travailler de concert.
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De même, on remarquera que ce document réclame une perpétuelle adaptation à l’évolution du métier et des techniques, visant à inculquer, tant chez
l’élève que chez le professeur, une réelle et indispensable disponibilité au changement.
Ce document aborde enfin les moyens nécessaires à l’action éducative en plaçant les acteurs de la formation devant leurs responsabilités.
Aux directions d’école, il indique qu’un enseignement professionnel ne peut se concevoir sans un minimum de moyens en locaux et en matériel. Si
l’on veut en effet sortir du bricolage institutionnalisé, donner corps à l’ambition qu’implique logiquement la méthodologie de la C.C.P.Q. et satisfaire
le monde économique réclamant des collaborateurs performants, il serait temps de ne plus spéculer sur les vertus spirituelles et pédagogiques de la
pauvreté où l’on confine très souvent les cours apparentés aux arts plastiques.
Aux enseignants, le programme rappelle le rôle actif qu’ils ont à assumer en matière de matériel d’étalage, notamment dans la récupération
d’emballages, flacons, factices et documents qu’aucune institution ne peut collecter à leur place.
Il fixe enfin la part raisonnable qui revient à l’élève en postulant que c’est à travers ce partenariat tricéphale que peut réussir l’entreprise de formation.
3.4. BUTS ET PRINCIPES GENERAUX DE LA PROMOTION DES VENTES APPLIQUEE A L’ETALAGE
L’étalage constitue un des moyens mis au service de la promotion des marchandises
Il vise à • vendre plus (il doit donc être attractif)
• renseigner (articles nouveaux, perfectionnement, dernières créations)
• établir la notoriété du magasin (c’est le « visage » de l’entreprise), son image visuelle, la représentation que se fait le passant du magasin ;
• inviter à entrer.
Pour parvenir à rendre l’étalage vendeur, il importe de mettre l’accent sur certains principes de base qui trouveront leur emploi dans des exercices
progressivement plus complexes. Ils viseront l’analyse d’étalages commerciaux existants, les montages simples, les groupements, les complémentarités
des articles et l’organisation thématique de ce qui est montré.
Au cours des diverses activités, le professeur veillera donc à toujours ramener la pensée sur quelques principes touchant à
• la visibilité (Dépouillement et clarté de l’étalage qui évite la surcharge) ;
• l’unité, l’homogénéité (L’étalage n’est pas l’inventaire du magasin ; pour être efficace, il groupe des marchandises de même catégorie) ;
• la simplicité (structures simples par groupement, axes directeurs, directions colorées affirmées) contribue à assurer l’impact visuel ;
• l’originalité de la présentation provoque naturellement l’intérêt du client ;
• la propreté et la rigueur d’exécution ;
• le renouvellement et la variété des présentations.
La formation en 7e année visera donc à assurer et surtout à affiner les compétences spécifiques, théoriques et pratiques, permettant aux futurs
étalagistes de promotionner la marchandise de manière efficace mais aussi originale.
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Ces compétences ont trait à :
- la pratique du dessin permettant l’expression correcte du projet sous forme de croquis d’étalage en perspective, en plan ou en élévation;
- la structuration de la pensée plastique au plan théorique dans le domaine des formes, des couleurs et des matières ainsi que de la mise en
application judicieusement orientée de ces notions vers les finalités de l’option;
- la compréhension du sens et des techniques générales de la publicité et du lettrage ;
- la compétence permettant d’assurer la mise en scène et la présentation valorisante des produits et accessoires qui apparaissent à l’étalage ou dans
les rayons (emballages-cadeaux, techniques d’accrochage, de drapé, éclairage,…);
- l’aptitude à résoudre un certain nombre de problèmes particuliers posés par la présentation de produits n’appelant pas une compétence poussée
(secteur alimentaire, parfumerie, droguerie, linge de maison, etc.) ;
- la connaissance, la mise en œuvre et la maîtrise progressive d’un certain nombre d’outils et de matériaux en usage dans la profession;
- la capacité à constituer des dossiers de documentation, à élaborer et à maîtriser les données d’un projet ;
- la réalisation de petits éléments d’étalage respectueux des proportions et du caractère des vitrines ;
- la recherche, au renouvellement, à la collation d’informations et à l’intégration professionnelle.
Les principaux contenus qui sont impliqués dans l’acquisition de ces compétences sont les suivants :
-l’étalage : histoire et fonction
-l’a.b.c. du métier :- le matériel de base et son utilisation
- les gestes spécifiques à la profession
-le lettrage, les étiquettes et les techniques de reproduction
-les structures et les espaces promotionnels de la marchandise ; la p.l.v. hors vitrine
-l’organisation spatiale de la vitrine : groupements, intervalles et reliefs
-l’utilisation des mannequins : -la connaissance des types de mannequins et des présentoirs
-le travail technique sur mannequin
-la maîtrise de l’éclairage
-la maîtrise des coûts
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4. ARTICULATIONS METHODOLOGIQUES GENERALES
4.1. MISE A NIVEAU
Il convient d’abord de rappeler que l’accès à cette 7e « Etalagiste » est normalement prévu pour des élèves issus d’un 3e Degré Professionnel
« Assistant(e) en décoration », « Assistant(e) aux métiers de la publicité » ou « Vendeur/vendeuse ».
En ce qui concerne cette dernière formation, le cours d’étalage – promotion des marchandises étant déjà prévu à la grille horaire (à raison de 6
heures/semaine) - l’élève y aurait acquis ou au moins exercé la plupart des compétences reprises au présent programme. Il sera donc nécessaire, d’une
part, de s’assurer de ces acquis –en effet, même si les matières et les compétences reprises ont été vues et/ou exercées, il ne s’ensuit pas qu’elles ont
toutes été assimilées – et, d’autre part, d’opérer une sérieuse remise à niveau de ceux qui proviennent d’autres horizons.
La configuration de la classe pouvant s’avérer ainsi très hétérogène, le professeur devra apprécier la situation, soit pour individualiser son
enseignement en direction des élèves moins expérimentés, soit travailler par groupes de manière à assurer la formation spécifique visée aux plans
technologique et pratique. Pour inconfortable que soit cette situation, très fréquente dans l’enseignement technique et professionnel, on ne saurait s’y
dérober.
4.2. PHILOSOPHIE DE LA FORMATION
La 7e année aborde de plain-pied l’exercice du métier sous de multiples aspects liés au calendrier, à la nature des marchandises et aux lieux de
présentation de celle-ci. Quelles que soient les circonstances et les présentations, il importera de toujours ramener l’élève aux concepts fondamentaux
cités plus haut (visibilité, unité, simplicité, originalité, propreté et rigueur, renouvellement) dès qu’il sera question d’aborder concrètement la pratique
de l’étalage.
Le professeur veillera aussi à constamment fonder les acquis théoriques sur des réponses directes à des situations-problèmes, sur des observations face
à des étalages réels ou proposés par l’élève et sur l’expérimentation.
Quelle que soit donc la propension naturelle de l’enseignant(e) à accrocher son action à sa formation initiale ou à ce qu’il connaît le mieux, il faut
d’entrée de jeu indiquer que tout ce qui se travaillera aux différents cours de l’option doit s’articuler sur des situations immédiatement en rapport avec
l’orientation professionnelle poursuivie.
Ceci signifie que les enseignant(e)s - et en particulier ceux qui seraient nouvellement désignés dans de telles disciplines - doivent consentir
immédiatement des efforts importants pour adapter leurs objectifs et leur méthodologie ;
La pratique de l’étalage implique l’usage d’accessoires et de matériaux très divers dont il n’est pas toujours possible de disposer dans le cadre des
budgets scolaires. Le professeur veillera à se montrer créatif en usant de matériaux, ustensiles et objets de récupération.
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Pour chaque secteur de marchandise - notamment pour le textile - l’élève sera lui-même associé à la réunion des éléments dont il est amené à assurer la
présentation.
Dans une perspective professionnelle, le professeur requerra toujours un maximum de soin et un respect exact des délais dans l’exécution des travaux.
Présentées dans un ordre aussi logique que possible, les compétences visées dans les chapitres suivants ne s’acquerront pour la plupart pas une à une
mais de manière spiralaire (en revenant toujours sur les mêmes notions et par approfondissement). Le professeur ne cherchera donc pas à épuiser un
chapitre avant de passer à l’autre mais à créer des situations d’enseignement permettant peu à peu les acquisitions nécessaires.
Bien que la chose aille de soi compte tenu des éléments matériels à mettre en œuvre, l’attention de Mesdames et Messieurs les Chefs d’établissement
est attirée sur la nécessité de disposer à l’horaire de périodes de cours regroupées (3 périodes minimum par exemple).
Il est essentiel enfin que l’élève dispose de référentiels et de notes synthétisant sous forme de textes et d’images l’essentiel de ce qu’il doit connaître.
4.3. LES MOYENS
Il faut faire un sort à la tendance consistant à considérer qu’on peut former quelqu’un professionnellement sans disposer du matériel indispensable.
La réunion de ce matériel relève des trois acteurs de la formation : le P.O représenté par la Direction de l’école, l’enseignant(e) et l’élève lui-même qui
doivent chacun pour ce qui les concerne prendre leur part de responsabilité et/ou de frais dans la formation du vendeur.
4.3.1. La charge des écoles : l’infrastructure et le matériel de base :
• La classe : Celle-ci doit être vaste et comporter une installation de podiums (logettes-étalages). La manutention (tables de travail, de
découpe, dépôt provisoire de matériel, prise de notes) doit être aisée.
Un local destiné à ranger les accessoires, les mannequins et les collections de « marchandises » postiches doit être directement
accessible ;
• Les logettes-étalages : Elles sont indispensables pour travailler la conception d’ensemble de la vitrine (voir schéma et dimensions conseillées en
annexe).Prévoir un matériau apte à recevoir des épingles d’étalage et les agrafes (contreplaqué, par exemple. Proscrire le
stratifié. Un tapis sera posé au sol. Le plafond sera pourvu d’une résille (lattage de bois) et de spots orientables.
Dans le meilleur des cas, les éventuelles vitrines à rue de l’atelier peuvent être aménagées en vitrines de magasin.
• Un ordinateur au moins (un par élève si possible) et une imprimante directement accessibles dans le local.
• Un appareil photo numérique pour conserver les traces des mises en scène réalisées
• Une collection de pieds, colonnes, plateaux et présentoirs de hauteurs variées ;
• Des socles, volumes cubiques et parallélépipédiques de formats variés (en bois ou en plexi) - Par exemple : 5 grands - 5 moyens - 5 petits ;
• Des séries de supports pour chaussures (hauteurs variées) ;
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•
•
•
•
Des chevalets pour la vaisselle ou pour les livres ; des supports et présentoirs pour bijoux ;
Des têtes, des bustes, des jambes et des mannequins (qu’on peut récupérer ou racheter à moindre prix dans certaines chaînes de magasins) ;
Des papiers divers, des coupes de tissus, de feutrine ;
Un petit outillage (agrafeuse, ciseaux, tabourets d’étalagiste, pistolet à colle, scie sauteuse, fil-coupeur, foreuse, latte métallique d’un mètre, fil
nylon, fil métallique fin et épais, épingles de divers diamètres et longueurs, des boîtes magnétiques portables, des pinces coupantes, des marteaux) ;
• Du matériel de base de décoration (de la peinture au latex ou acrylique, des marqueurs aquarellables, des bombes à taguer, etc…).
4.3.2. La réserve de marchandises :
C’est ici le règne de la « débrouille » et la part du professeur qui doit collectionner les marchandises et/ou emballages attractifs, solides et en bon état.
Il est par ailleurs nécessaire de réunir des gammes d’emballages ou de marchandises actualisés.
Dans un esprit de cohérence, il est conseillé de limiter la collection à des gammes précises et complètes. Il ne servirait, par exemple, à rien de disposer
d’une ligne d’emballages et de flacons d’un grand nombre de parfums différents.
Le professeur associera ses collègues et ses élèves à la constitution toujours difficile de cette collection. Il pourra également se rendre dans les
supermarchés et les boutiques afin d’obtenir d’anciens factices.
Quelques suggestions :
• Produits de soin (gamme Nivéa, Fa, etc.) et parfums de marque (Yves Saint-Laurent, Dior, Yves Rocher, Cacharel, Fahrenheit, Issey Miyake,
Boucheron, etc.)
• Bouteilles : Coca-Cola, Fanta, Perrier, Ice Tea, etc.
• Pâtes alimentaires : Barilla, Soubry, Panzani, etc.
• Chocolats et biscuits : Côte d’Or, Quality Street, ballotins de pralines, etc.
• Boîtes métalliques de différents formats (café, lait bébé, etc.) ;
• Bouteilles de vin (bouteilles italiennes particulières, bouteilles bleues, etc).
•
N.B. : Les suggestions ci-dessus ne sont pas choisies au hasard. La caractère marqué de l’emballage (forme, couleur, etc.) a naturellement influencé ce
choix.
Outre ces articles, il est souvent nécessaire de disposer d’objets ou d’accessoires dont la beauté, le caractère, l’aspect insolite peut contribuer à vitaliser
l’étalage : galets, rondins de bouleaux, vieux instruments de musique, pots de terre cuite, chaises, petits meubles arrosoir, outil de jardinage, paniers,
cageots, etc.
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4.3.3. La part de l’élève :
Il semble raisonnable que l’élève participe à l’effort d’équipement collectif, notamment pour le matériel et les petits outils qu’il est individuellement
appelé à mettre en œuvre.
En matière de présentation de vêtements, il lui reviendra d’assurer la collecte de ceux dont il aura besoin.
4.4. LES HABITUDES PROFESSIONNELLES
L’analyse du profil de formation impose de structurer toute séquence d’enseignement sur des impératifs rigoureusement professionnels.
Ceux-ci visent notamment :
1. Les contraintes formelles : respect des demandes du client
2. Les contraintes techniques
3. Les contraintes financières : limitation éventuelle des moyens ; économie des matières et de la main d’œuvre, etc.
4. Les exigences de maintenance : outre l’élémentaire respect civique, social et moral du matériel collectif, celui-ci doit être inventorié, remisé et
régulièrement entretenu.
Ces différents impératifs contribuent à définir le projet et/ou l’exercice. Ils interviennent forcément lors de l’évaluation.
4.4.1. Sécurité et hygiène :
Le respect des règles élémentaires de sécurité (en matière électrique, de maniement et de stockage des produits), d’hygiène et environnementales doit
non seulement se traduire dans les faits et les habitudes mais faire l’objet de réflexions ponctuelles. Le professeur saisira donc toute occasion propice à
cet effet.
Ces règles générales sont d’ailleurs rappelées régulièrement dans le périodique trimestriel édité par le Secrétariat général du Ministère de la
Communauté française et intitulé : « Sécurité et bien-être ».
4.4.2. Droits d’auteur :
Les enseignants veilleront à respecter eux-mêmes et à faire respecter par leurs élèves les prescriptions légales en matière de droits d’auteur, tant dans
l’utilisation didactique habituelle de documents privés (reproductions, fichiers numériques,…), que pour l’intégration dans des créations personnelles
susceptibles d’être diffusées à l’extérieur de l’école (loi du 30/06/1994 relative aux droits d’auteur et aux droits voisins).
4.4.3. Travaux pour tiers :
On veillera aussi à respecter , dans ce domaine et le cas échéant, la réglementation prévue par l’Arrêté royal du 12 février 1976 fixant les conditions
auxquelles les objets produits ou les services rendus par un établissement d’enseignement peuvent être aliénés ou loués.
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4.4.4. Activites extra-muros :
Il conviendra de se référer systématiquement à la Circulaire n° I/ID/PG/AP/08.98 de la Direction générale de l’Enseignement obligatoire relative aux
classes de dépaysement et de découverte, en Belgique ou à l’étranger, ainsi qu’aux activités extérieures à l’établissement organisées dans le cadre des
programmes d’études, lors de telles sorties, à programmer dans les délais fixés et fortement conseillées pour autant qu’elles aient été bien préparées et
assorties d’un feedback profitable pour l’élève.
4.4.5. Les stages en entreprise (insertion professionnelle) :
Comme dans tout enseignement professionnel, certaines compétences pourront être évaluées au travers d’un stage en entreprise –dont la forme et
l’organisation dépendent du projet d’établissement (par exemple une journée par semaine pendant une bonne partie de l’année).
L’importance de ces stages mérite d’être soulignée. Outre qu’ils complètent la formation assurée par l’école par l’exercice renforcé de certaines
compétences, il s’avère, en effet, que ces séquences de la vie scolaire contribuent :
- à augmenter la maturité, l’efficacité et la productivité dans le travail ;
- à concrétiser leurs apprentissages ;
- à mettre l’élève en contact avec des technologies que l’école n’a en général ni les moyens de posséder, ni le temps de développer ;
- à socialiser davantage l’élève par contact avec le monde adulte hors contexte scolaire ;
- à permettre à l’élève une interaction entre les milieux scolaire et professionnel ;
- parfois même à assurer de l’emploi au stagiaire à l’issue de ses études.
Dans ces perspectives, il est recommandé :
- d’être particulièrement attentif à l’intérêt éducatif présenté par la (ou les) entreprise(s) accueillante(s) :
-qualité, disponibilité, compétence, puissance psychologique du tuteur ;
-intérêt, technicité et nouveauté du travail pour l’élève ;
-variété des tâches à l’intérieur d’un même stage ou entre les différents stages effectués par l’étudiant, etc.) ;
- de laisser à l’élève le soin de prendre tous les contacts préalables (situation du demandeur d’emploi) et d’effectuer toutes les démarches qui
accompagnent le stage, quelle qu’en soit la forme) ;
- de visiter régulièrement les élèves en cours de stage et de recourir à des procédures rigoureuses d’évaluation formative (carnet de stage,
auto-évaluation, rédaction de rapports, relevé des acquis, échange des expériences, etc.).
La tutelle et le suivi des stages sont idéalement collectifs (de même que la mise au point des épreuves de certification et/ou de qualification).
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5. DESCRIPTIF DES COURS :
5.1. DESSIN, RECHERCHES, PROJETS
5.1.1. OBJECTIFS GENERAUX :
- Préparer l’élève à matérialiser sa pensée sous forme de schémas d’idées, de croquis perspectifs, de représentations en élévation ou en plan, afin
d’objectiver le concept de présentation de la marchandise et de pouvoir le communiquer à autrui.
- Approfondir la maîtrise des moyens généraux de la représentation (lois de la perspective, déformation du cercle, rapports entre les formes,
expression de l’espace).
- Percevoir globalement les formes géométriques simples présentes au sein du monde extérieur. En apprécier les rapports réciproques de dimensions,
de masses et de cohérence relative.
- Ordonner des formes et veiller à la cohérence de leur assemblage (par symétrie ou asymétrie, rythme, alignement, similitude d’orientation,
correspondance, points forts, etc.)
- Amener l’élève à structurer clairement l’espace dans lequel il intervient en réalisant un projet d’étalage ou d’aménagement d’un espace de vente.
- (Ré)assurer les bases de l’organisation plastique en faisant appliquer les principes qui la règlent, notamment celui d’intention de celui qui crée (fort
proche d’idées générales telles que dominante, clarté, puissance d’affirmation, cohérence, etc.) et qui affectent la totalité des éléments intervenant dans
la réflexion et les applications.
- Dépasser la notion de valeur claire ou foncée pour distinguer en préalable à toute approche de la couleur ce qui relève spécifiquement des rapports de
valeurs (contraste ou vibration).
- Assurer les bases nécessaires permettant d’agencer et de structurer l’approche de la couleur avec goût, notamment en :
-comprenant et en usant des termes génériques courants (couleurs franches, vives, saturées, rompues, chaudes, froides, pastels,
gris colorés, etc.) avec pertinence et en nommant les couleurs et leurs nuances de manière précise de manière à favoriser la communication,
-opérant des mélanges fins reconstituant les nuances diverses de couleurs données,
-concevant et en réalisant des ensembles colorés cohérents,
-prenant en compte des éléments tels que la surface, le voisinage, l’éclairage, la valeur expressive, symbolique et conventionnelle de la couleur.
- Sensibiliser à la richesse des matières et des textures.
13
- Concevoir et organiser les espaces de promotion en fonction d’intentions structurantes liées thématiquement :
•
•
•
•
•
•
aux saisons ;
aux fêtes locales, religieuses ou civiles ;
à l’actualité ou aux événements ;
au genre de magasin (sport, classique, etc.);
aux lieux suggérés (gare, mer, jardin public, voyage, etc.)
à l’originalité (et parfois donc aux ruptures) que proposent les éléments de décor.
5.1.2. INDICATIONS METHODOLOGIQUES :
- Etant donné le caractère ingrat de l’apprentissage du dessin perspectif et projectif et dans le but d’en fonder les exigences sur la motivation
engendrée par l’exercice du métier, on ne dissociera pas le projet de la pratique de l’étalage.
- Le caractère professionnel de la section impose la nécessité de soumettre le projet à la discussion (maquette à plat). On veillera à travailler
rationnellement la perspective en habituant l’élève à situer la ligne d’horizon à hauteur normale des yeux et à travailler par masses et par taches. Le
professeur veillera à donner un peu de chic à un croquis nécessairement rapide (trait enlevé et ferme, notations colorées clairement intentionnelles,
etc.). On prévoira la hauteur, la profondeur et la dispositions des décors et des socles dans l’espace.
- Le travail de longue haleine que réclame l’installation des compétences visées concerne l’ensemble des cours.
L’équipe professorale veillera donc à multiplier les « roughs » afin de libérer le geste et l’expression. Cette pratique impose de solides bases en matière
de connaissance des lois perspectives et du dessin de mémoire.
Les compétences de base devraient avoir été établies au 3e degré. Il se peut cependant que leur maîtrise ne soit pas atteinte parce que certaines
compétences s’acquièrent difficilement. Il faudra donc sans doute y revenir et retravailler les problèmes.
On n’oubliera pas que dans la réalité professionnelle, on ne dessine pratiquement jamais des choses qui existent que pour les transformer (cas
du relevé, par exemple). Dans la plupart des cas, on dessine des choses qui n’existent pas (ou qu’on n’a pas devant les yeux).
Ceci ne devrait pas être sans conséquences à l’égard des dispositions d’esprit de l’apprenti dessinateur comme de l’enseignant.
On visera donc ici à permettre la traduction de la pensée, soit par le plan, soit par des moyens perspectifs.
Concrètement, le besoin est d’exprimer sans difficulté sa pensée devant le client :
-exprimer une idée d’agencement par un croquis perspectif correct.
-traduire perspectivement les données d’un plan.
Remarque : la visée utilitaire du profil de formation interdit logiquement de penser le cours de dessin dans un esprit « généraliste ». Il n’en demeure
pas moins que les compétences spécifiques à établir font implicitement appel à des prérequis généraux dont on ne peut faire l’économie.
14
- Au plan concret, le professeur va devoir provoquer des situations d’apprentissage et faire travailler des notions générales d’organisation et de
structuration autour de cette idée. Il veillera dans ce contexte où la liberté créatrice est fortement balisée et canalisée, à favoriser des solutions aussi
variées que possible. A cela s’ajoutent les exigences d’exécution parfaite qui, dans une perspective d’enseignement professionnel sont évidemment
importantes.
Les processus de création imposent un enseignement de tous les instants et de longue haleine qui trouve à s’employer dans toutes les situations
d’apprentissage.
Le problème de la couleur est lui aussi complexe et délicat. Il met en jeu de nombreux paramètres qui permettent difficilement de le ramener à l’une
ou l’autre formule toute prête et enseignable. On se gardera donc de tout dogmatisme ou de (faire) croire à l’existence de règles assurant la réussite et
le « bon goût ».
Nous proposons d’articuler cette approche sur la notion d’intention, de direction colorée. Il sera alors possible de formuler une réflexion initiale ou une
critique sur base d’un critère général et partagé.
On ne négligera pas la dimension expressive de la couleur qui joue un rôle évident comme facteur d’ambiance (de même que l’éclairage) en
décoration intérieure.
L’approche des matières implique une réflexion et un enseignement d’ordre technologique. Il convient à ce sujet de pourvoir les élèves de notes écrites
et de prolonger la réflexion en parfaite complémentarité avec le cours de Technologie dont l’apport parallèle est fondamental.
5.1.3. COMPETENCES ET CONTENUS :
Fonction 2 : Gérer une demande en vue d’une commande.
2.1. Examiner une demande.
COMPETENCES DU (DES) P.Q.
COMPLETEES ET PRECISEES
CONTENUS OPERATIONNELS
(SAVOIR-FAIRE)
CONTENUS ASSOCIES
(SAVOIRS)
2.1.1. Identifier les caractéristiques
du commerce, du produit et de la
clientèle à viser.
-Caractériser le style d’un magasin -Environnement, aire de chalandise,
répartition des rayons et des linéaires,
signalisation, mobilier et matériel de
présentation, promotions, supports
publicitaires, notoriété de l’enseigne,
éclairage, sonorisation, style (logo,
couleurs, etc.).
Clas.
INDICATEURS DE MAITRISE DE
COMPETENCES
CM
L’apprenant(e) établit une grille
d’analyse à l’observation d’un
magasin ;
les principales caractéristiques
constitutives de l’image de marque
du
magasin sont énoncées.
15
2.1.2. Identifier les souhaits du
client : thème, budget…
-Etablir un lien entre les
caractéristiques des différents
groupes de clients et leur
comportement en matière d’achat.
- Les caractéristiques démographiques,
socioculturelles, économiques,
psychologiques.
- Etablir la communication avec le
client ;
- La formulation des questions et des
réponses ; l’utilisation d’un vocabulaire
spécifique.
- Analyser tous les aspects de sa
demande (cahier des charges).
- Les données objectives : dimensions et
orientation de l’espace à organiser ;
vitrine ; mobilier et accessoires à intégrer
; éléments fixes et mobiles ; contraintes
physiques, environnementales,
temporelles et budgétaires ; état des
surfaces ; produits et articles à exposer,
etc.
- Les données subjectives : fonction(s) de
l’espace à décorer ; besoins, desiderata et
préférences du client ; thématique
retenue, éléments à mettre en évidence ;
ambiance à créer, etc.
- Les données esthétiques : style du
décor, couleurs, matériaux, textures,
éclairage….
- Vérifier la pertinence des
informations ;
- Apporter les corrections et/ou
compléments d’information
nécessaires.
A partir d’études de cas, de mises en
situation et à l’aide d’une
documentation professionnelle,
l’apprenant(e) établit des
corrélations pertinentes entre
différents groupes de clients et leurs
comportements
habituels en matière d’achat (par
exemple : petits achats fréquents des
personnes âgées, recherche des
produits « mode » par les
adolescents,
etc.
CM
A partir d’un projet simple de
décoration intérieure résidentielle ou
d’aménagement d’un espace
commercial (étalage, stand
d’exposition), à l’aide de références
(catalogues, documents techniques,
plans) et d’échantillons,
l’apprenant(e) établit un document
classant les données objectives,
subjectives, esthétiques.
16
2.1.3. Identifier l’infrastructure
existante :dimension, espace,
matériaux, volume…ainsi que le
matériel disponible.
-Réaliser des croquis en plan, en
élévation et en perspective des
espaces étudiés et de leur contenu.
- La représentation d’espaces et de
volumes en plan et en élévation ;
- La représentation perspective (le point
de vue du spectateur ; les lois de la
perspective) ;
- Les lignes représentatives
- Les proportions et les rapports entre les
formes et les volumes (direction,
correspondances)
- Les textures, les motifs décoratifs.
- La vérification et le tracé des angles
- Le relevé des niveaux
-Reproduire graphiquement
différents effets d'ombre et de
lumière.
−L’expression de la lumière
(ombres propres et portées)
-Reconnaître et transcrire
correctement les couleurs et les
matières.
-Les notions de ton, de teinte, de
saturation (intensité), d’échelle de
valeurs et d’harmonie ;
-L’aspect des matériaux (naturel, mat,
brillant, poli, verni, oxydé, etc.).
-L’état des matériaux.
-Noter l’état des surfaces à traiter.
-Faire le relevé :
- de l’installation électrique, des
éléments d’éclairage naturel ou
artificiel ;
- du matériel, des accessoires et
décors éventuellement
réutilisables.
-Les notions générales de relevé et de
tracé
-Les conventions de représentation
-Coter les éléments nécessaires.
-Les règles de cotation.
CM
- L’apprenant(e) est capable
d’établir l’état des lieux précis d’un
espace à décorer (relevé des
mesures, angles, contraintes, etc.)
–il(elle) maîtrise la représentation
perspective des volumes
fondamentaux et de leurs
combinaisons.
Il(elle) respecte les consignes (point
d’observation), les formes et les
proportions et traduit de manière
cohérente et en un rendu approprié
les couleurs, textures, volumes,
effets d’ombre et de lumière.
-Le nombre, l’implantation et
l’encombrement
17
2.2. Préparer l’exécution de la demande.
2.2.1. Réaliser un ou des avantprojets et/ou maquettes en fonction
de l’ampleur du travail.
- Réaliser des avant-projets
sommaires (croquis à main levée :
rough) ou un plan d’implantation
permettant d’expliquer son point
de vue.
- Les principes perspectifs régissant la
CM
représentation (1ou 2 points de fuite);
- Les trois vues traditionnelles (plan,
élévation, profil)
- La notion d’échelle ;
-Les vertus du trait et des rehauts (feutre,
aquarelle, etc.)
- Utiliser éventuellement les
logiciels infographiques adéquats
pour réaliser des avant-projets.
-Les logiciels Photoshop et Illustrator,
par exemple.
- Les emplacements les « plus vendeurs »
- Explorer les possibilités offertes de l’étalage, travail de l’espace,
par la thématique retenue en tenant étagement des masses ;
compte des aspects fonctionnels de - Groupements, reliefs et intervalles
l’étalage et du cahier des charges
- Supports et éléments de décor ;
éventuel.
- Point d’attaque, points forts, rythme,
orientation, correspondance,
perpendicularité.
-Poser et orchestrer la couleur
-Associer une couleur à un effet
psychologique ;
-Le vocabulaire de la couleur
-Les harmonies colorées (harmonies de
blancs, de gris, monochromes,
polychromes, les contrastes et leur
intégration)
-La couleur et l’éclairage
(naturel, artificiel)
-Les propriétés spatiales des couleurs
-Les ambiances colorées
-La symbolique de la couleur
- A partir d’une observation ou d’une
description des données d’un projet
(matériaux existants, dimensions,
sources lumineuses, etc.) et des
souhaits du client, l’apprenant(e):
- réalise des esquisses de plan(s)
d’aménagement(s) de ce projet,
- procède à des transformations,
ajoute ou retire un élément, etc.
- Il(elle) respecte :
- les données objectives (dimensions
et disposition de la pièce, fonction
des diverses zones, normes et
codes à respecter, signalisation
demandée) ;
- le style choisi, les normes
ergonomiques, la fonctionnalité du
mobilier, les contraintes
techniques, le cahier des charges.
- A partir de consignes, de mises en
situation, d’échantillons de matériaux
usuels en décoration et à propos d’un
projet concret d’étalage, l’apprenant(e)
- manipule les techniques
graphiques et picturales
ou infographiques de manière
adéquate,
- construit des harmonies cohérentes
et marquées par des intentions bien
caractérisées,
- prend en compte les problèmes
posés par les effets induits par
18
certaines couleurs sur l’ambiance
d’un espace ;
2.2.2. Déterminer les matériaux et
accessoires nécessaires à la
réalisation d’un projet.
2.2.3. Fournir une estimation globale
du coût et, selon le cas, établir un
devis précis, en s’accordant sur les
modalités de réalisation.
- Identifier les supports les plus
appropriés au travail à réaliser:
papier, carton, PVC, polyester,
acrylate, cellophane, acétate, tissu,
vinyle, etc.
-Les différentes espèces de papier, de
cartons, de toiles et tissus, de panneaux
(selon leurs propriétés et leurs usages) :
(Cf. Cours de Technologie)
- Choisir les éléments modulaires
préfabriqués intéressants.
- Identifier les éléments qui
doivent être fabriqués.
-Les catalogues des fournisseurs
spécialisés.
- Estimer le temps nécessaire à la
réalisation.
- Etablir le devis de la réalisation
- Inventorier les contraintes.
- S’informer des solutions
disponibles sur le marché
- Les délais de livraison des commandes ; CM
- La disponibilité des sous-traitants ;
- L’estimation des coûts :
- Le prix de revient des
matériaux ;
- Le coût des accessoires et des
décors ;
- L’amortissement du matériel ;
- Le temps nécessaire à
l’aménagement, à la création de
décors éventuels;
- Le coût éventuels des
déplacements ;
- La durée de la promotion.
2.2.4. Faire valoir ses talents de
persuasion en vue d’emporter la
décision de commande.
CM
- L’apprenant(e) choisit correctement
les matériaux adaptés à la production à
réaliser.
- L’apprenant(e) fait une estimation
fiable des coûts de réalisation d’un
projet simple. Tous les éléments à
mettre en œuvre sont identifiés et
quantifiés. Le temps nécessaire à la
réalisation est correctement évalué.
CEP
19
Fonction 5 : S’intégrer dans le milieu professionnel.
5.1. Communiquer avec la hiérarchie, les clients, les fournisseurs.
5.1.1. S’exprimer succinctement
dans diverses situations de
communication.
client ;
demande (cahier des charges). ;
spécifique.
CM
A partir d’une situation donnée,
l’apprenant(e) élabore un dialogue
adapté avec arguments clairs et précis,
complétés par des schémas éventuels.
5.1.2. Synthétiser une
communication orale ou écrite sous
forme de mémo.
- Rédiger un document de
synthèse
-Le tri entre éléments essentiels et
notions accessoires
- la présentation d’un mémo (plan,…)
CM
Il(elle) est capable de rédiger un
mémo.
- Créer et utiliser une grille de
classement
- Les publics-cibles
- Les styles publicitaires,…
- Le matériel, les accessoires…
- Les catalogues des fabricants
-Les revues et livres spécialisés
-Les notices techniques, les modes
d’emploi
-Les répertoires professionnels, les «
pages jaunes », les « bonnes adresses »
CM
- L’apprenant gère et utilise
adéquatement des sources
d’information actualisées.
- Utiliser les moyens pratiques
adéquats.
-Les fardes, les classeurs,…
-Les fichiers numériques (sites internet)
5.2. Actualiser ses informations.
5.2.1. Classer tout document
professionnel (revues, catalogues,
etc.).
5.2.2. Se tenir au courant des
évolutions de la profession, des
matériels, des produits, de
l’actualité, des mouvements
artistiques en vogue, etc.
CEP
5.2.3. Participer aux foires,
expositions et salons professionnels.
CEP
20
5.3. Replacer son activité professionnelle dans le cadre général de l’entreprise cliente, de son fonctionnement et de son environnement.
CEP
5.3.1. Identifier les activités des
entreprises, celles de l’amont (par
exemple :entreprises clientes) et
celles de l’aval (par exemple :les
sous-traitants).
5.4. Identifier les contraintes du métier.
5.4.1. Identifier les services,
juridictions et organismes liés à la
vie professionnelle.
CEP
5.4.2. Identifier ses droits et ses
devoirs.
5.4.3. Identifier les contraintes
relatives au droit d’auteur.
CEP
5.4.4. Respecter strictement les
règles déontologiques spécifiques à
la profession.
- Connaître et appliquer la
législation en la matière.
- Loi du 30/06/1994 relative aux droits
d’auteur et aux droits voisins
CM
-Connaître et appliquer les
réglementations en vigueur.
-Les règles de morale, d’éthique
professionnelle, de protection des
animaux, de respect des libertés…
CM
L’apprenant(e) connaît et respecte les
5.5. Développer des attitudes professionnelles.
5.5.1. Organiser son travail.
Prévoir les différentes étapes de
réalisation
-L’organigramme du travail, les priorités. CM
5.5.2. Gérer, manuellement et par
informatique, un fichier.
Identifier et utiliser adéquatement
les fichiers nécessaires
-Les fichiers clientèle, marchandises,
matériaux, outillage, modes d’emploi,…
CM
5.5.3. Organiser son plan de travail.
Disposer son matériel en fonction
du travail à réaliser.
-le matériel et les outils nécessaires.
-les règles ergonomiques
CM
-L’apprenant(e) est capable de
structurer son travail en fonction des
priorités.
-L’apprenant(e) est capable de gérer
correctement un fichier d’informations
L’apprenant(e) organise adéquatement
son plan de travail.
21
CEP
5.5.4. S’inscrire dans une
perspective de formation
permanente :
-être disponible au renouvellement
des techniques décoratives,
-expérimenter de nouveaux concepts
décoratifs,
-s’auto-former aux upgrades des
logiciels de la profession,
-s’informer des nouveautés, des
courants artistiques en vogue, de
l’actualité.
5.1.4. EXEMPLES DE SITUATIONS D’APPRENTISSAGE :
5.1.4.1. EXEMPLES SUCCINCTS :
- Faire différents croquis de présentation d’un ensemble de marchandises dans un espace d’étalage donné.
- Faire le relevé perspectif ou la situation en plan d’un étalage existant. Redistribuer les éléments à un autre élève qui doit reconstituer l’ensemble
d’après ce plan.
-Transcrire correctement –au crayon de couleur, à l’aquarelle ou avec des papiers découpés- des ambiances colorées relevées sur des photos
(camaïeux, contrastes de complémentaires, de température, de saturation, dégradés…), soit dans un dessin détaillé et figuratif, soit à l’aide
d’échantillons de couleurs.
- Reconnaître, parmi plusieurs réalisations d ‘étalage, celles qui font appel au respect des droits d’auteur (utilisation de personnages de B.D., de
marques de produits autres,…).
- A l’occasion de l’année Mozart, utiliser des reproductions (photos ou dessins à réaliser soi-même) d’éléments de décor adaptés (instruments de
musique, meubles, portraits, signatures,...) et les replacer, par collage, dans une ( ou plusieurs) composition(s) simulant un étalage avec divers plans,
en profondeur, sur ce thème .
- Brainstorming ou travail de groupe visant les associations d’ordre conceptuel (autour d’un thème, de l’univers d’un produit).
22
- Etablir un planning annuel ou saisonnier pour un même étalage (thèmes successifs, ambiances à réaliser, accessoires à réunir ou à louer, budget à
respecter).
- Etablir un planning d’évolution des travaux en vue de la réalisation d’un étalage ou d’un stand.
5.1.4.2. EXEMPLES DETAILLES :
Titre de la situation 1: L’éclairage d’un objet.
Thème : L’Asie.
Planification : 1er trimestre
Prérequis :-les notions de dessin (tracé, forme, échelle, proportions…), les notions de groupement et de composition ;
Production et/ou prestation attendue :
A partir d’une photo d’objet éclairé artificiellement,
- Résoudre le problème d’identifier et d’utiliser la même méthode d’éclairage de l'objet photographié pour reproduire les mêmes ombres.
- Proposer une composition de groupement d'articles complémentaires à partir de cet objet principal et dans un espace défini.
- Transférer par un croquis deux compositions avec éclairages différents.
(Dessin en noir et blanc au premier stade d'apprentissage ensuite production en couleur).
Matériel nécessaire : -Plusieurs photos ou dessins d'un objet principal éclairé différemment avec ombre portée (éclairage en plongée, contre-plongée,
de côté, de face, à contre-jour,...)
-Matériel d'éclairage (spots mobiles) fourni par l'école.
-Articles correspondant à ceux des photos (théière, tasse de thé, éventail, tissus asiatiques, bonsaï, objets décoratifs logiques au thème... (apport de
l'élève et l'enseignant)
-Matériel de dessin (apporté par l'élève)
Délai : -Installation et recherche de l'éclairage, composition du groupement : 1 heure ;
- 2 heures pour les deux projets dessinés.
Compétences exercées : compétences 2.1.3, 2.2.1, 2.2.2, 3.1.2, 3.2.2, 3.2.5, 3.2.7.
23
Evaluation :
Critères d’évaluation :
-respect des consignes :
-qualités plastiques :
Indicateurs :
-Reproduction fidèle des ombres et de l'éclairage de l'objet représenté sur la photo.
-Présence des 2 dessins ( en N/B ou en couleurs).
-Composition de groupements cohérents et équilibrés à partir de l'objet principal.
-Qualité de la transposition en dessin (transfert de la composition, perspective, tracé, forme, échelle, proportion, transfert des effets d'ombres et de lumière.
Titre de la situation 2: Projet d’étalage de mode d’automne.
Thème : La pluie.
Planification : 2e trimestre
Prérequis :-Connaître les dimensions de l’espace à occuper, le nombre de bustes à habiller, les couleurs, le style des vêtements (ville, sports,enfants) ;
-maîtriser la représentation en perspective des volumes ;
-connaître la symbolique des ambiances colorées ;
-avoir réalisé un brainstorming pour définir les modes de suggestion possibles pour la pluie : parapluie, gouttes en plexi, fils tendus, flaques d’eau,
tempête, arc-en-ciel,…).
- Proposer 3 avant-projets réalisés à la main suggérant la mise en scène de la pluie ;
- en choisir un et le mettre au net en utilisant les techniques colorées adéquates pour traduire les ambiances colorées, les effets d’ombre et de lumière,
le climat psychologique choisi ;
- déterminer dans le projet sélectionné quels sont les éléments à se procurer, à réaliser et établir une estimation globale des coûts ;
- expliquer les moyens retenus et les différentes étapes nécessaires à la réalisation concrète du travail.
Matériel nécessaire :
- Feuilles de support et matériel de dessin fournis par l’élève ;
- documentation sur l’automne apportée par l’élève également.
Délai : - Recherches et avant-projets : 2 heures ;
- mise au net : 2 heures ;
- estimation globale des coûts et exposé du projet : 1 heure.
Compétences exercées : compétences 2.1.1, 2.1.2, 2.1.3, 2.2.1, 2.2.2, 5.5.1.
24
Evaluation :
Indicateurs :
-présence des 3 avant-projets et de la mise au net du projet et de l’estimation des coûts;
-respect du thème et des conditions matérielles fixées ;
-fiabilité des coûts de réalisation, éléments quantifiés et identifiés, évaluation correcte du temps de
travail, organisation logique des étapes en fonction des priorités.
-qualités plastiques du projet:
-composition équilibrée, perspective correcte, réalisme des effets d'ombres et de lumière, respect
d’une harmonie des couleurs ;
-impact visuel, choix des moyens (décors, accessoires, couleurs, ambiance…) ;
-soin dans le tracé, la technique et la présentation.
25
5.2. CONNAISSANCE DES STYLES ET ESTHETIQUE
S’il faut se garder de vouloir faire de l’encyclopédisme, il convient d’assurer à l’élève un vocabulaire précis, une connaissance minimale des styles
et de leur évolution ainsi qu’une sensibilité à l’unité du goût qui caractérise une époque. Il ne sera bien sûr pas possible de faire une étude exhaustive
de tout ce qui constitue l’histoire de la publicité, de l ‘étalage, du mobilier et de la décoration. En échange, on est en droit d’attendre que la formation
fixe de grands points de repères pouvant servir de référence tant en ce qui concerne le type et l’usage de certains meubles ou accessoires qu’en terme
d’expression des valeurs et du goût d’une société. Cette étude permettra par ailleurs de comprendre que l’évolution de l’étalage est liée à l’évolution
des technologies, des produits et des accessoires décoratifs et publicitaires.
- Permettre à l’élève de caractériser et de reconnaître les styles de meubles et de décoration ainsi que leurs accessoires (tentures, rideaux, revêtements,
murs, sols, objets, etc.), d’en déduire leur importance dans le caractère d’un étalage et la présentation originale des marchandises et de pouvoir utiliser
ces observations dans ses propres réalisations.
- Susciter l’intérêt pour la création moderne et contemporaine en matière d’étalage et de décoration intérieure.
- Etablir les bases structurelles sur lesquelles les techniques d’étalage s’appuient pour provoquer l’impact visuel et l’efficacité des campagnes
commerciales.
- Développer chez l’élève la capacité de transférer en actes de promotion un ensemble de principes de fonctionnement visuel, d’intentions
plastiquement convergentes, de thématiques imposées et de techniques adéquates.
- L’enseignement de ces notions s’accompagne nécessairement d' illustrations (à l’aide de diapositives, vidéos, cd-roms, d’une bonne documentation
photographique), de notes de cours à illustrer par les élèves, de recherches en bibliothèque et sur Internet, de visites d’étalages, de magasins et de
firmes d’accessoires spécialisés.
- Il ne s’agit pas ici de dispenser longuement un cours d’histoire générale ou d’histoire de l’art mais :
-d’établir de grands points de repère avant de caractériser chaque époque et chaque style par son esprit général, son contexte historique et social
et par quelques œuvres significatives
26
- Le professeur veillera à établir un plan de travail structurant les contenus en tranches correspondantes au nombre total de périodes de cours
prévisibles et à répartir la matière en sorte que les époques et styles significatifs aient en fin d’année fait l’objet d’une information correcte, d’une
bonne perception chronologique et d’une étude suffisante.
Il réservera par ailleurs dans son découpage le temps nécessaire pour pallier les besoins de l’actualité et pour effectuer- en accord avec le Chef
d’établissement- certaines visites extra muros.
- L’usage d’un bon manuel d’histoire des styles peut s’avérer fort utile tant comme base iconographique qu’au plan de l’étude des caractères
stylistiques.
Si ce n’était pas le cas, le professeur élaborera des notes et/ou un syllabus destinés à servir d’aide-mémoire faisant éventuellement l’objet d’un
contrôle et d’une évaluation. Ils seront tenus à la disposition de l’Inspection et de la Commission d’homologation.
Manuel et syllabus pourront avantageusement être complétés et illustrés par les élèves.
- Indépendamment des aspects liés à l’évolution des styles, le professeur veillera à épauler le travail mené au sein des cours à caractère pratique . Il
veillera ainsi à contribuer par l’usage à l’acquisition du vocabulaire esthétique (espace, composition, rythme, forme, proportions, ligne,
correspondance, alignement, densité, valeurs, couleurs, textures, matériaux, mouvement, arabesque, dominante, contraste, équilibre vides/pleins, zones
animées et inanimées, rupture, etc.) et technique de base ( mobilier, menuiserie, quincaillerie, éclairage,…), etc..
- Il appartient au professeur de faire le cours. Il pourra toutefois avantageusement inviter les élèves à effectuer à des recherches préalables en
bibliothèque et sur Internet et à en donner communication au groupe.
Remarque : le cours étant essentiellement théorique, l’intitulé des fonctions, des activités décrites et des compétences - correspondant au
libellé officiel du profil de formation- n’est repris ici qu’à titre indicatif ; les contenus, eux, ont été adaptés à l’aspect analyse de situations
existantes ou préparation de projets pratiques (plutôt que réalisation concrète) envisagé dans ce cours.
27
(SAVOIR-FAIRE)
2.1.1. Identifier les caractéristiques -Repérer le « style » du magasin
du commerce, du produit et de la
clientèle à viser.(cf. :2.1.1., page 16)
CONTENUS ASSOCIES
(SAVOIRS)
Clas. INDICATEURS DE MAITRISE DE
COMPETENCES
-ambiance, mobilier, couleurs, façade,
enseigne,…
CM
L’apprenant(e) énonce les principales
caractéristiques architecturales,
commerciales, d’ambiance, de
style,…de l’espace commercial
observé.
-Les éléments de mobilier utilisés et leur
style,
-les éléments de décoration ajoutés
(colonnes, socles, tissus, accessoires
décoratifs,…)
-les éléments d’éclairage
-les ambiances créées.
CM
L’apprenant(e) identifie –dans un
projet d’étalage ou dans un étalage
existant -les éléments permettant de
créer l’ambiance souhaitée, en rapport
avec le thème, le type de clientèle et la
marchandise à promouvoir.
- Les notions liées
CM
• à l’espace : point de vue, position de
la ligne d’horizon, symétrie/asymétrie,
hauteur et profondeur, surface et
volume ;
L’apprenant(e) identifie dans des
étalages les techniques utilisées pour
assurer la promotion de la
marchandise et notamment la prise en
compte de problèmes esthétiques
-Identifier dans les catalogues les
matériaux et accessoires
utilisables.
-Constater l’originalité des
adaptations réalisées et
l’intégration des styles au contexte
de la mode.
-Etablir, dans un projet, la
cohérence entre les éléments
choisis et le style.
Fonction 3 : Exécuter la commande.
3.2. Réaliser la présentation et la mise en valeur de la marchandise.
3.2.2. Intégrer harmonieusement le
décor à la présentation des
marchandises.
- Dégager les pensées plastiques
mises en jeu ;
28
• à la forme intrinsèque : proportions de
l’objet, caractère allongé/ramassé,
lourd/léger ;
• au rapport avec les objets
environnants, proportions,
symétrie/asymétrie, compacité,
correspondance, rythme, points forts,
étagement des masses, zones de
repos,… ;
• à la psychologie et à la symbolique
des formes : lourdes/légères,
élancées/trapues, agressives/molles,
etc.
• aux valeurs et aux couleurs (théorie
des couleurs, organisations diverses,
dominante et contraste, psychologie
élémentaire liée aux saisons, aux
conventions, etc.)
• aux matériaux et aux textures (dureté,
lourdeur, souplesse, effets de surface,
patines, etc. ;
- Identifier les techniques
décoratives
- La décoration dans l’étalage : rôle,
rapports à la marchandise, aspect insolite
éventuel, techniques particulières ( le
trompe-l’œil, les patines, les imitations
de matériaux,…).
- Identifier les ambiances et les
styles de décoration.
- Les styles dans l’architecture, le
mobilier, la décoration, les arts appliqués
(Antiquité, Moyen-âge, classique, 1900,
Art-déco, contemporain, nordique,
campagnard, …).
-Les « fils conducteurs » établissant la
cohérence entre les différentes vitrines
d’un magasin.
-Proposer un (ou des) style(s)
d’étalage en fonction d’une
marchandise.
-Justifier ses propositions
relatifs à :
- l’espace : proportions et caractères
de la vitrine, symétrie/asymétrie,
position du spectateur, mise en scène,
hauteur et profondeur, espaces
spécifiques aux diverses
marchandises, etc. ;
- la forme : rapports de formes,
étagement des masses, proportions
relatives, correspondances,
similitude, parallélisme, rythme,
perpendicularité,
points forts, psychologie des formes,
etc.
- la couleur : rapports des couleurs,
des valeurs et des surfaces ; effets
psychologiques, etc.
- la matière et la texture : caractères
physiques (dureté, mollesse,
souplesse, etc.) et sensibles des
matériaux et des effets de surface,
etc. ;
- la lumière : naturelle ou artificielle,
chaude, froide, concentrée ou non,
etc.
A partir de données réelles ou
fictives, l’apprenant(e):
- établit une ou des propositions de
style et d’ambiance d‘étalage en
fonction d’un type de marchandise
et/ou de circonstances particulières
- défend ses propositions.
29
3.2.6. Harmoniser les couleurs de
l’étalage.
-Identifier les différents types
d’harmonies de couleurs et leur
impact sur l’ambiance à créer.
-Proposer une harmonie adéquate
pour un étalage donné.
blancs, de gris, monochromes, les
contrastes et leur intégration, les
harmonies de suite, les harmonies de
tons francs, les dissonances, etc.)
-L’expression de la couleur dans ses
rapports aux saisons, à l’ambiance (fêtes,
étalage de notoriété, etc.), à la
marchandise présentée.
L’apprenant(e) identifie dans des
étalages les types d’harmonies de
couleurs utilisés et leur impact .
Il(elle) est à même de proposer une
harmonie répondant à problème
d’étalage donné.
CEP
-Illustrer (photos de revues, documents, etc.) le cours en rapport avec les projets étudiés.
-Constituer une documentation personnelle sur les styles de présentation et sur les accessoires, sur des campagnes existantes; collecter les catalogues de
maisons spécialisées ; collecter des informations sur le Web.
30
-A partir d’une marchandise donnée, l’apprenant(e) recherche plusieurs styles décoratifs pouvant lui être associés.
- Définir et expliquer les techniques permettant d’illustrer un style décoratif dans un étalage : colonne grecque, portique, coquille, moulure, craquelure,
patine, drapé, dorure, etc…
5.2.4.2. EXEMPLE DETAILLE :
Titre de la situation : Le style décoratif dans un étalage.
Prérequis :-la connaissance théorique des caractéristiques générales des principaux styles décoratifs.
A partir d’une photo distribuée par le professeur et partiellement masquée,
- définir le style évoqué et ses caractéristiques ;
- replacer par fléchage ou collage 3 ou 4 éléments manquants choisis dans un pool d’éléments découpés au préalable et disposés en désordre sur une
table ; les colorer éventuellement en harmonie avec le reste du document ;
- justifier ses choix oralement en utilisant les appellations correctes des éléments.
- plusieurs photos ou dessins de pièces d’habitation ou de vitrines de magasins représentatives d’un style bien particulier, ou l’on
a masqué certains éléments de mobilier ou de décoration ;
- une série de photos de ces éléments supprimés (photocopies découpées ou planches annexes ) et éventuellement d’autres, susceptibles d’être intégrés
dans certaines compositions;
- ciseaux, colle, feutre ;
- un dictionnaire des styles (éd. du Chêne, par exemple) pourrait servir de référence pour vérifier ensuite les solutions trouvées.
Délai : - réalisation de la tâche demandée (compléter les photos) : 1 heure ;
- discussion et vérification : 1 heure.
Compétences exercées : compétence 3.2.2.
31
Evaluation :
Indicateurs :
- nombre correct d’éléments manquants ou possibles, comme demandé ;
- coloriage éventuel des éléments en noir et blanc ;
- soin de la présentation.
- connaissance des styles :
- choix correct des éléments ajoutés (en fonction du style de départ) ;
- appellation correcte de ces éléments ;
- explications claires des choix, avec justification en référence au dictionnaire des styles.
32
5.3. TECHNOLOGIE : MATIERES ET OUTILS
• Systématiser la connaissance des principaux outils et matériaux en usage dans la décoration des étalages en appui des cours de travaux pratiques
• Connaître les propriétés de ces matériaux (conditionnement, dimensions, propriétés, formes d’emploi, destination, etc.) en vue de
leur utilisation économique et rationnelle
• Connaître les termes techniques d’usage courant dans le métier.
• Répertorier les divers espaces permettant de montrer la marchandise, en mesurer les fonctions et en inventorier les accessoires courants.
• Comprendre le rôle des différents espaces promotionnels et pouvoir se référer pratiquement à cette compréhension.
• Il va de soi que les activités prévues par le Profil de Formation sont fonction des besoins précis du projet qui, selon les cas, peuvent prendre plus ou
moins d’extension selon les types. On en peut conclure qu’avant de consulter un éventuel spécialiste, l’étalagiste doit avoir des notions suffisantes des
techniques et des caractéristiques des matériaux à mettre en œuvre.
• Toute approche technologique – particulièrement au sein d’une section professionnelle – doit, autant que possible, s’articuler sur des pratiques.
Dans le cas présent, cela devrait s’exercer parallèlement aux travaux pratiques et aux stages.
On ne négligera pas la visite de stands et de magasins de fournisseurs (très) spécialisés ainsi que celle des foires et expositions.
L’élève collectera un maximum de catalogues, de documents et de notices d’emploi.
Le professeur réunira une documentation abondante et bien classée permettant à tout moment de se référer à elle lors de l’établissement des projets.
33
COMPETENCES
(SAVOIR-FAIRE)
CONTENUS ASSOCIES
(SAVOIRS)
- Connaître les espaces de
promotion des marchandises
(Etalages, présentoirs, socles,
comptoirs, gondoles, etc.)
- Les étalages
CM
-utilitaires (visent la vente);
-de prestige
-courants (documentaires,
publicitaires, informatifs, de
service, touristique, etc.) ;
- Les structures fixes et mobiles de la
vitrine. La vitrine fermée ou ouverte.
- Les supports courants à l’étalage
(socles, , pieds, porte-dépliants, mains,
cônes, escaliers, têtes, cintres, penderies,
bustes, torses, étagères, mannequins,…).
- Les accessoires décoratifs (paravents,
tulles, voiles, feutrines, paniers, tableaux,
plantes, colonnes, éléments insolites, etc.
- Les implantations « en grille », de biais
ou libres (caractéristiques, avantages et
inconvénients).
- Les étalages intérieurs et les « coins »
particuliers (ambiance jeune, par
exemple).
- Les rangements (effets de masse et de
vide, pêle-mêle pour les liquidations).
- Identifier les différents types
d’étalage et leur impact
commercial.
- Reconnaître les principaux buts
et critères commerciaux liés à
l’étalage ;
L’apprenant(e)
- définit les rôles de l’étalage
commercial (publicité sur les
points de vente - PLV);
- compare les spécificités
(avantages, limites) de différents
étalages (de plancher, de comptoir, de
vitrine, gondole, linéaire, saisonnier,
etc.
-L’apprenant(e) identifie clairement
les différents espaces, les supports et
les accessoires décoratifs de
présentation.
- Les buts : vendre plus, renseigner, faire
de la publicité pour le magasin, inviter à
entrer…
- Les critères essentiels : simplicité,
sobriété ; représentativité de
34
l’assortiment présenté ; choix des
produits associés et complémentaires ;
mise en situation d’utilisation ;
exploitation d’un thème, d’une histoire ;
mise en évidence de symboles ;
respect du trajet visuel, etc.
- Connaître les endroits les plus
attractifs de l’étalage
- Les « points chauds » de l’étalage
(croisements, articles à prix rond près de
la caisse, etc.).
- Prendre la mesure de l’évolution
des techniques d’étalage (l’étal, la
caravane, la montre, l’étalage, les
stands, l’éclairage, le décor, les
techniques particulières, etc.
- L’évolution des moyens techniques
(Ex.: apparition de l’éclairage artificiel
au gaz puis électrique ; importance des
surfaces vitrées ; apparition du fil nylon ;
évolution des mannequins, etc.)
-Sélectionner les présentoirs et
mannequins les plus appropriés à
la marchandise à valoriser.
- Connaissance :
-des différents présentoirs et de leurs
usages
-des bustes et mannequins
-des conditions de travail à l’étalage
(tabouret de sécurité, échelle)
CM
- Pour présenter une marchandise
déterminée, l’apprenant(e) peut faire
appel aux supports et aux accessoires
adéquats.
3.1. Collationner les éléments nécessaires pour la réalisation de l’étalage ou du stand.
3.1.2. Selon les besoins, se procurer
des éléments d’un décor d’étalage,
de stand.
-Découvrir les possibilités
existantes
-Les adresses et les catalogues des
maisons spécialisées
-Les offres promotionnelles et les prix
CM
Les éléments de décor disponibles sont
utilisés à bon escient.
3.1.3. Choisir l’outillage et les
-Choisir les outils et les supports à
-Les différents papiers
CM
L’apprenant(e) connaît les différents
35
matériaux adéquats pour la
réalisation du décor éventuel.
utiliser
-Les détrempes et les peintures (à l’huile,
acryliques, etc.)
-Les apprêts
-Connaître la mise en œuvre des
techniques classiques
-Les glacis
-Les patines
-Les techniques de frottage, de ponçage,
de grattage, de ciré
-Les effets à l’éponge et au chiffon
-Le lissé, le moucheté, le craquelé
-Les papiers marbrés, etc.).
-Approcher les nouvelles
technologies dans le décoration
-Les peintures spéciales, les fibres
synthétiques…
moyens permettant de réaliser des
effets de matière et se montre
intéressé(e) à les expérimenter et à se
les approprier.
3.2.3. Utiliser à bon escient les outils - Choisir les vêtements
- La taille respective des mannequins et
correspondant à la taille du
de présentation : mannequins,
des vêtements et accessoires ;
mannequin, au style du magasin et - Les mouvements et attitudes ;
présentoirs…
aux promotions en cours.
- Choisir les éventuelles perruques
et/ou les accessoires vestimentaires
les mieux adaptés aux vêtements
présentés, au style du magasin et à
sa clientèle
3.2.5. Optimiser les éléments
d’éclairage.
CM
- L’apprenant(e) choisit adéquatement
les vêtements, les accessoires et les
techniques de présentation
correspondant au projet retenu.
- Les perruques et les accessoires
vestimentaires.
-Les noms de couleurs employés
spécifiquement en coiffure (auburn,
henné, acajou, etc.)
- Le style de présentation ;
- Le genre d’éclairage.
CM
-Les différents types de lampes
-Connaître les caractéristiques et
-La lumière à incandescence
les effets induits par l’utilisation
(lampes claires, « perle », opales,
des principaux types de luminaires,
à calotte argentée, à réflecteur
lampes et tubes et de leurs
interne, en verre pressé, tube,
accessoires.
halogènes)
-La lumière fluorescente (tubes et
-L’apprenant(e) connaît les effets de
chaque type de lampes ou de tubes
36
caractéristiques)
-Connaître les principes, les
caractères et les emplois des
éclairages directs, indirects et
ponctuels
-Les catalogues spécialisés
-Les intensités lumineuses
-Les angles d’ouverture des spots
-Les variateurs de lumière
-Les interrupteurs programmés
-Les coûts relatifs
-Connaître les types d’appareils
d’éclairage
-Les lustres, lampions, lampes de table et
de bureau, abat-jour, appliques,
plafonniers, projecteurs, appareils à
encastrer, lampadaires.
-L’apprenant(e) identifie :
-les catégories de sources lumineuses,
-le rayonnement émis (fluorescence,
incandescence),
-les effets sur l’ambiance.
Fonction 4 : Respecter les normes d’économie, d’hygiène, de sécurité, d’environnement.
4.1. Veiller à sa propre sécurité et à celle des collègues et assistants.
4.1.1. Utiliser les équipements de
protection.
-Répertorier les différents
équipements existants
-Tablier, gants en plastique,…
CM
-L’apprenant(e) connaît et utilise les
équipements de protection.
4.1.2. Interpréter les logos et
indications des fabricants en matière
de précaution à prendre dans la
manipulation des produits (encres,
couleurs, détergents ) et s’y
conformer.
-Connaître et tenir compte de la
nocivité des substances et
préparations en fonction des
critères de classement officiels
-Identifier et respecter les logos et
indications.
-Les logos et indications des fabricants.
-Les bonnes habitudes à acquérir.
CM
-L’apprenant(e) comprend et respecte
les indications des fabricants.
CM
-L’apprenant(e) connaît et respecte les
réglementations.
4.2. Trier et évacuer les déchets et matières toxiques.
4.2.2. Appliquer les dispositions
légales et réglementaires en matière
de rejet de matières toxiques et de
déchets.
-S’informer des réglementations en - Les dispositions légales et
vigueur en matière de déchets et
réglementaires
s’y conformer.
37
etc.).
CM
CEP
expositions et salons professionnels
CEP
-L’apprenant(e) utilise un moyen de
classement adéquat pour ses
documents professionnels.
CEP
sous-traitants).
CEP
devoirs.
CEP
38
- Loi du 30/06/1994 relative aux
droits d’auteur et aux droits voisins
CM
la profession.
CM
réglementations.
réalisation
informatique, un fichier (clientèle,
matériel …).
CM
5.5.3. Organiser son plan de travail
(outils, éclairage, ergonomie,
sécurité).
CM
priorités.
un fichier manuellement et par
informatique.
-L’apprenant(e) organise efficacement
CEP
permanente :
décoratifs,
l’actualité.
39
-Faire un relevé des différents types d’étalage au sein d’une ville, d’un quartier, d’un zoning commercial, d’une grande surface ou d’une rue.
-Analyser ensuite les moyens techniques particuliers utilisés (présentoirs, décors, éclairage…) pour mettre la marchandise en valeur.
-Découvrir par expérimentation les réactions de certains produits sur des supports différents et l’utilisation des outils les mieux adaptés aux opérations
à effectuer.
Titre de la situation : L’influence de l’éclairage sur un objet.
Planification : 1er trimestre (à réaliser en parallèle avec la situation d’apprentissage mentionnée pour le cours de Dessin-recherches-projets).
Prérequis : -la connaissance théorique des différentes sources d’éclairage et leurs caractéristiques.
A partir d’un objet apporté par l’élève (ou proposé par le professeur),
- rechercher diverses possibilités de création d’ambiances particulières à l’aide d’éclairages variés (orientation, intensité, voilage,…) ;
- varier les effets en utilisant des accessoires, des supports différents (brillants ou mats, clairs ou sombres, miroirs, …) ;
- mémoriser ces effets à l’aide de croquis rapides au crayon ou de photos (en noir et blanc ou en couleur).
-matériel d'éclairage (spots fixes et mobiles de puissance différente) fourni par l'école.
-matériel de dessin (apporté par l'élève) ou de prise de vues (apporté par l'élève ou par le professeur) ;
-accessoires divers (cartons blancs, gris, noirs ou de couleur, miroirs, voiles, plexiglas, …).
Délai : -installation et recherche de l'éclairage, composition des groupements :1 heure ;
-dessins ou prises de vues :1 heure.
Compétences exercées : compétences 2.2.2., 3.1.2., 3.2.5.
40
Evaluation :
Indicateurs :
-Reproduction fidèle des ombres et de l'éclairage de l'objet représenté sur la photo.
-Présence des 2 dessins ( en N/B ou en couleurs).
-Composition de groupements cohérents et équilibrés à partir de l'objet principal.
-Qualité de la transposition en dessin (transfert de la composition, perspective, tracé,
forme, échelle, proportion, transfert des effets d'ombres et de lumière.
41
5.4. TRAVAUX D’EXECUTION – MAQUETTISME
Le recours à la maquette est didactiquement intéressant et recommandé. Il permet, en effet, le passage intuitif du plan à l’espace (et vice-versa). Il
permet par ailleurs d’aborder certains problèmes de correction des volumes et d’ambiance liée à la couleur et aux formes, par exemple. Il constitue
enfin un moyen de persuasion efficace à l’égard du client.
Il va de soi que quand on a recours à la maquette, il y a lieu de la préparer avec la rigueur et les moyens professionnels.
-Ne pas dissocier la réalisation de la maquette du dessin de représentation (projections, perspectives) ni de la pratique d’étalage.
-Veiller à prendre toutes les mesures nécessaires (étalage, mannequins, accessoires…) avant de déterminer l’échelle et de réaliser la maquette.
-Ce cours pourrait être regroupé avec le cours de Dessin –recherches –projets pour une meilleure gestion du temps.
2.2.1. Réaliser un ou des avantprojets et/ou maquettes en fonction
de l’ampleur du travail.
COMPETENCES
(SAVOIR-FAIRE)
CONTENUS ASSOCIES
(SAVOIRS)
- Lister les éléments qui
composeront la maquette.
- Etablir la chronologie logique
d’assemblage des éléments.
- Convertir les cotes recueillies et
les reporter selon l’échelle choisie.
- Appliquer les techniques de
travail spécifiques aux différents
matériaux.
CM
-La connaissance des matériaux
-Les référentiels documentaires, les
catalogues avec prix unitaires, les cahiers
de charges .
-Les matériaux de récupération : trame,
plastique, mousse, carton, balsa, pâte à
modeler, fil de fer… -Les étapes de
développement, de tracé, de découpage,
d’assemblage (collage, vissage,
-L’apprenant(e) étudie son projet en
tenant compte des conditions de
réalisation.
-L’apprenant(e) choisit ses matériaux
dans les limites d’un budget
-Il(elle) privilégie les matériaux de
récupération.
42
emboîtement,…).…
- Maîtriser les gestes
professionnels (coupe, pliage,
assemblage) ; utiliser correctement
les outils (manuels, électriques).
-Couper (droit, en biseau, en arrondi),
percer, assembler, coller, plier, mouler,
dégrossir, sculpter, peindre, etc.
-Les outils spécifiques (de découpe, de
serrage, de perçage,…).
-Les « trucs » de métier.
-A partir d’une documentation
iconographique, l’apprenant(e)
-assure une « mise en scène » des
éléments,
-réalise des (éléments de) maquettes
d’un projet. Sa réalisation répond aux
exigences professionnelles.
- Réaliser une maquette à partir de l’observation et du relevé d’un étalage ou d’un stand existant.
- Réaliser une maquette qui envisage l’aménagement d’un espace déterminé, dans un palais d’exposition, en fonction d’une thématique imposée (par
exemple : les Jeux olympiques, la Collection automne-hiver, …).
Titre de la situation : Réalisation d’une maquette d’étalage.
Thème : Lancement d’une nouvelle ligne de parfum (Hommes ou Dames, au choix).
Prérequis :a) en général :-connaissances des ambiances esthétiques (classique, méditerranéenne, orientale, exotique…) ;
-connaissance des techniques décoratives correspondantes ;
-avoir analysé des vitrines en parfumerie pour en dégager les caractéristiques (luxe, grands espaces vides,…) ;
-connaître les effets psychologiques des couleurs ;
b) en particulier :-avoir réalisé un projet sous forme de dessin en plan, en élévation et en perspective de l’espace publicitaire à décorer (vitrine ou autre).
43
-réaliser la maquette en 3D de l’étalage projeté , selon une échelle imposée (exemple : 1/5).
Matériel nécessaire : matériel de dessin, de tracé et de découpage, documentation, projet (réalisé au cours de Dessin-recherches-projets) fournis par
l’élève ; matériaux pour la maquette et accessoires divers fournis par le professeur.
Délai : 8 périodes.
Compétences exercées : 2.2.1.
Evaluation :
Indicateurs :
-l’échelle est respectée ;
-la maquette est fidèle au projet retenu.
-qualités techniques :
-la finition est soignée (découpages, collages, peinture, décoration) ;
-le rendu des couleurs et textures est approprié.
-la représentation est cohérente et suscite l’intérêt (harmonie des
couleurs, des matières rendues et des matériaux utilisés).
-les plans successifs et la mise en scène sont bien étudiés.
44
5.5. TRAVAUX PRATIQUES : LETTRES ET PUBLICITE
- Permettre à l’étalagiste de réaliser manuellement ou à l’aide d’un ordinateur les étiquettes nécessaires à la promotion de la marchandise.
- Maîtriser l’écriture normalisée à main levée. Pouvoir en interpréter la graphie de manière cohérente et parfaitement justifiée au sens typographique ;
- Utiliser les fonctions de base d’un logiciel de traitement de texte permettant la réalisation d’imprimés attrayants, incluant des photos et/ou dessins,
logos, etc…( pancartes, C.V., « book » illustrant les travaux réalisés durant la formation,…).
- Maîtriser les grands principes de mise en page et de typographie pour réaliser des pancartages publicitaires.
-La maîtrise du lettrage réclame une habileté qui est lente à acquérir. En fait, son long apprentissage a déjà débuté au 3e degré, voire au 2e degré pour
certains(e) élèves.
-Compte tenu du caractère systématique et rigoureux des exercices, on ne visera certainement pas à vouloir construire les compétences en une série de
séquences compactes. Passé l’enseignement ou le rappel des disciplines de base, le professeur saisira toute occasion pour motiver et améliorer les
performances.
-L’élaboration du C.V. pourra se faire, pour la partie rédactionnelle, en collaboration avec le cours de Français.
Fonction 01 : Promouvoir son savoir-faire professionnel
1.1. Réaliser un dossier personnel et professionnel
CONTENUS
OPERATIONNELS
(SAVOIR-FAIRE)
CONTENUS ASSOCIES
( SAVOIRS)
1.1.1. Rédiger un C.V.
-Synthétiser par écrit son parcours -L’organisation de la lecture du texte et
scolaire et son expérience
de l’image
professionnelle.
-La mise en relief des éléments par
INDICATEURS DE MAITRISE
DE COMPETENCES
CM
L’apprenant(e)
-intègre textes et graphiques dans une
illustration,
45
1.1.2. Photographier ses réalisations
antérieures.
-Structurer le texte.
-Composer le texte à l’aide de
l’ordinateur.
- Traiter le rédactionnel en liaison
avec le visuel.
l’application des notions de base de la
Typographie.
-détermine le trajet visuel.
- Utiliser un appareil photo
analogique et/ou numérique.
- Choisir des cadrages appropriés.
- Trier les photos et choisir celles
qui conviendront le mieux.
- Archiver ses photos.
CM
- La connaissance des appareils et de
leurs fonctions ;
- Les règles de la prise de vues ;
- La capture (scannage, chargement) et le
stockage des images ;
- Le recadrage, la retouche (manuels
et/ou informatiques) des images.
L’apprenant(e) est à même d’utiliser
efficacement un appareil
photographique analogique et/ou
numérique dans le but de réaliser son
« book » de façon attractive..
1.1.3. Collationner les articles de
presse concernant ses réalisations
(expositions…).
1.1.4. Valoriser le travail par une
mise en page adéquate.
CEP
- Réaliser la mise en page des
éléments (textes, logo personnel
éventuel et photos) à l’ordinateur.
CM
- Les règles typographiques ;
- Les fonctions des logiciels de traitement
de texte et de traitement de l’image ;
- Les formats d’impression ;
- Les supports de présentation.
La présentation du travail répond aux
critères de composition, de clarté et
de lisibilité et fait preuve
d’originalité.
1.2. Contacter un client potentiel ou existant : par téléphone, écrit, publicité, directement...
1.2.1. Identifier et utiliser les moyens - Se situer au regard de la
publicitaires pour se faire connaître. profession (cf :1.1.1.) ;
-Connaître et utiliser les
techniques de communication ;
-La référence à son C.V. ;
CM
- Les lettres, dépliants, cartes de
visite,… ;
- les sites internet,…
46
1.2.2. Savoir se présenter.
1.2.3. Utiliser un langage écrit et
oral, correct et approprié.
- Connaître et appliquer les
formules de politesse, les usages
téléphoniques habituels
dans les relations commerciales.
- Faire preuve d’aisance et d’à
propos.
- Repérer les comportements
créant un climat commercial
favorable.
- Adapter sa présentation au style
du magasin et à sa clientèle.
- L’attention apportée
CM
-à la tenue vestimentaire, au soin ;
-au niveau de langage, à l’élocution, aux
attitudes non verbales, aux formules de
salutation, etc.
Dans des situations professionnelles
réelles ou simulées,
l’apprenant(e) applique les consignes
qui lui sont données (tenue
vestimentaire, hygiène, niveau de
langage, formules de politesse).
-L’utilisation éventuelle du procédé
d’autoscopie (enregistrement sonore
et/ou visuel).
- S’exprimer par écrit et oralement -Les acquis des cours de Français, de
CM
Technologie et de Connaissance des style
de façon correcte, claire et
et esthétique.
concise ;
- Adapter son langage
au destinataire(client, soustraitant) ;
- Développer une argumentation
publicitaire.
- Identifier et utiliser le
vocabulaire spécifique à la
profession ;
1.2.4. Faire preuve de qualités
relationnelles.
CEP
3.2.4. Réaliser manuellement et par
informatique lettrage, pancartage et
étiquetage et les disposer
judicieusement.
- Maîtriser l’écriture normalisée en - Capitales, chiffres et bas de casse
- Réalisation des pleins et des déliés en
tant que base de lettrage.
écriture cursive (caroline) à l’aide du
marqueur biseauté ;
CM
- A partir d’un projet simple de
pancartage et d’étiquetage, à l’aide des
matériaux, instruments et matières
premières, l’apprenant(e) fait un choix
47
- Structurer le texte.
- Notion de style, de créativité dans
l’écriture
- Rapports de la taille de l’écriture et de
la distance de lecture.
adapté
-du style et des dimensions des lettres ;
-du support et des matériaux à
employer.
- Notions d’intention organisatrice dans
la mise en page des textes (en drapeau
aligné à gauche ou à droite, centré, etc.)
- Règles d’espacement
- Rapports des vides et des pleins, des
zones animées et des zones de repos ;
- Lisibilité du texte ; « Oeil » de la lettre ;
approche au sens typographique
- Notion de « bloc typographique »
- Les lignes-guides sont appropriées
aux dimensions. Les caractères sont
bien visibles. La composition et la
finition sont de qualité
- Composer des lettrages simples à - L’ensemble des fonctions principales
l’aide de l’ordinateur
d’un logiciel de traitement de texte.
- Les différentes polices de caractères.
- Scanner un document à
l’ordinateur.
- La définition de la résolution (dpi) ;
- Le formatage.
- Reproduire un élément graphique - Réalisation d’une anamorphose
simple (à main levée ou à l’aide
- Acquisition du soin, du goût, de la
d’un épiscope).
précision, de la dextérité dans la
manipulation des outils de traçage et de
découpage.;
- Connaître les supports.
- Caractéristiques des divers supports
papier et carton (papiers divers, bristol,
kraft, journal, kromkote, plume, etc.)
- Connaissance des sortes d’étiquettes
- L’apprenant(e) peut se servir des
diverses fonctions courantes d’un
logiciel de traitement de texte.
Il(elle) peut mettre en page de manière
lisible et en choisissant le style de
lettrage approprié des éléments tels
que tarifs et étiquettes.
Il(elle) peut importer un clip (image)
en provenance du traitement de texte,
d’un scanner ou d’un cédérom.
- Les éléments graphiques sont
dessinés avec soin ; leur tracé est
précis. La (les) couleur(s) est (sont)
appliquée(s) en quantité suffisante et
sans bavure.
- L’apprenant(e) peut choisir les
supports appropriés à des situations
concrètes.
48
(textile, en étoile, nuage, etc.), des
différents pistolets à étiquetage.
- Disposer les lettrages.
- Utiliser les techniques
d’accrochage
-Connaître les endroits les plus
attractifs de l’étalage.
- Il(elle) choisit et applique
judicieusement la technique
d’accrochage appropriée.
-Méthodes d’accrochage des pancartes et
étiquettes (push pins, velcro, autocollant
double face, aimants, ventouse, pistolet à
colle, silicone, etc.)
5.1. Communiquer avec la hiérarchie, les clients, les fournisseurs.
communication.
(Cf :1.2.3.)
(Cf :1.2.3.)
forme de mémo.
- Enregistrer les informations
essentielles à la compréhension et notions accessoires
à la communication.
- Rédiger un mémo en reformulant
la demande pour s’assurer de la
bonne compréhension du projet
par le client
CM
(Cf :1.2.3.)
CM
L’apprenant(e) est capable de rédiger
un mémo efficace et correct.
CM
- L’apprenant gère et utilise
adéquatement des sources
d’information actualisées.
etc.).
classement.
- Les publics-cibles
- Les styles publicitaires,…
- Les catalogues des fabricants
- Les répertoires d’entreprises,…
adéquats.
-Les fardes, classeurs…
-Les fichiers électroniques.
CEP
49
CEP
CEP
sous-traitants).
CEP
devoirs.
CEP
CM
la profession.
CM
réglementations.
50
réalisation
informatique, un fichier.
CM
5.5.3. Organiser son plan de travail.
CM
permanente :
décoratifs,
l’actualité.
CEP
5.5.5. Développer son autonomie,
son sens des responsabilités, sa
motivation.
CEP
5.5.6. Chercher constamment la
qualité du service et la satisfaction
du client.
CEP
priorités.
informatique.
51
- Entraînement systématique aux pleins et déliés et aux proportions de la lettre ;
- Confection d’étiquettes de formats divers pour des produits divers ; pancartes rapides pour ventes promotionnelles.
- Etant donné une situation concrète précise (style de magasin, distance de l’élément à vendre, etc.), réaliser un étiquetage correct et choisir un support
adéquat.
- Mise en page de textes donnés reprenant les divers éléments d’une vitrine (Ex. : manteau, costume, gilet, chemise, foulard, cravate) et leur prix.
- Agrandissement d’un logo ou d’une image simple.
- Présentation d’un produit (au choix de l’élève) dans une vitrine, avec intégration d’un décor typographique (lettres découpées en 2 ou 3D, tags,
calligraphie) ; définir le style des caractères et la réalisation technique en fonction du produit.
- Adapter le mot « soldes » à différents supports promotionnels (ballons, calicots, mannequins, tee-shirts,…) : style d’écriture, type de support,
technique d’impression, accrochage,…
Titre de la situation 1: Création d’un décor typographique en 3D.
Thème : les soldes. (mise en valeur du mot).
Prérequis :-les notions de style dans l’écriture ;
- la reproduction d’un élément graphique à main levée ou à l’aide de l’épiscope .
-réaliser 3 avant-projets à la main, avec ambiances et décors graphiques différents ;
-présenter un projet mis au net (manuellement ou par informatique) ;
-réaliser le projet en 3D.
52
Matériel nécessaire : matériel de dessin fourni par l’élève ; ordinateur, imprimante, scanner et logiciels de traitement de textes et d’images, épiscope,
table à découper, supports divers fournis par le professeur..
Délai : -avant-projets : 4 périodes ;
- projet finalisé : 4 périodes ;
- réalisation en 3D : 2 périodes.
Evaluation :
Indicateurs :
-qualités techniques : -soin et précision des réalisations ;
-lisibilité .
-Le texte est précis et lisible, les logiciels sont bien utilisés ;
-la présentation est soignée ;
-qualités plastiques :-impact visuel, originalité :
-cohérence, harmonie des couleurs,
matières et caractères
typographiques :
-Les polices sont bien choisies (ou créées),
-la présentation est cohérente et originale.
-le relief est bien étudié.
Titre de la situation 2: Création d’un « book ».
Finalité : Autopromotion de l’apprenant.
Prérequis :-les règles élémentaires de la typographie et de la mise en page;
- la rédaction d’un C.V. ;
-avoir réalisé des photos (argentiques ou numériques) de ses réalisations antérieures
-réaliser un C.V. illustré à l’aide de photos de réalisations personnelles;
53
-rechercher une présentation originale.
Matériel nécessaire : matériel de dessin, photos, ordinateur, imprimante, scanner et logiciels de traitement de textes et d’images.
Délai : -création du C.V. illustré : 8 périodes ;
-réalisation de la couverture : 4 périodes.
Compétences exercées : Activité 1.1.: Réaliser un dossier personnel et professionnel. ( compétences 1.1.1., 1.1.2., 1.1.4.).
Evaluation :
Indicateurs :
-qualités techniques : -soin et précision de la réalisation ;
-lisibilité .
-Le C.V. est correctement rédigé, le texte est lisible, les logiciels sont
bien utilisés ;
-la présentation est soignée ; les photos sont de bonne qualité.
-Les polices sont bien choisies,
-les prises de vues sont de qualité,
-la présentation (intérieure et extérieure) est cohérente et originale.
-qualités plastiques :-impact visuel, mise en page,
-choix des photos ;
-présentation finale.
54
5.6. TRAVAUX PRATIQUES : ETALAGE
- Connaître avant toute utilisation en situation simulée (sur podium, par exemple) ou réelle (en stage ou au sein d’une vitrine à usage scolaire) les
outils indispensables à l’étalage et à la promotion de la marchandise ainsi que les espaces (vitrines, gondoles, présentoirs, bustes, mannequins,
etc.) où ils trouvent à s’exercer.
- Mettre en œuvre dans les meilleures conditions d’efficacité les outils nécessaires à la promotion des marchandises en respectant leur intégrité.
- Mettre en œuvre, de manière efficace au plan de l’impact visuel, des articles divers, des familles d’objets, des services (publicitaires, humanitaires...).
- Concrétiser l’organisation conceptuelle des groupements (idées qui les justifient) : notions telles que symétrie/asymétrie, proportions, rapports de
vides et de pleins, similitude, contraste, convergence de directions, parallélisme, correspondances, étagement des masses, complémentarité, intentions
colorées, etc.
- Apprendre à gérer l’espace complet de l’étalage au travers des groupements, des intervalles et des reliefs :
• Disposer les marchandises selon des groupements clairs, ordonnés et harmonieux ;
• Constituer des appuis visuels par des groupements de marchandises variées dont les intervalles sont les corollaires indissociables.
• Gérer l’espace général de l’étalage par une répartition des groupements prenant en compte les problèmes de latéralité (gauche/droite ;
symétrie/asymétrie), de profondeur (avant-plan/arrière-plan) ou de hauteur (ligne d’horizon, dessus/dessous)
- Utiliser les possibilités offertes par les différents types de mannequins ; choisir le mannequin adéquat ou l’accessoire approprié à un travail.
- A l’aide des techniques appropriées, assurer la présentation optimale des vêtements : les techniques liées à la pose des épingles, au pliage et à
l’accrochage, à l’usage du fil nylon et du fil de fer, au drapage.
- Comprendre que l’éclairage contribue de manière importante à la promotion des marchandises et en assurer la maîtrise :
• optimiser le choix des puissances, des ambiances et des types d’éclairage
• orienter judicieusement les spots pour attirer le regard
• travailler l’éclairage en respectant les règles de sécurité (ampérage, dominos, fil dénudé, etc.).
- Amener l’élève à réaliser des emballages rationnels et esthétiques. Le(la) préparer ainsi à assurer avec goût différents types d’emballages-cadeau ;
réaliser progressivement quelques emballages plus complexes (forme sphérique, œuf de Pâques par ex.), plus particuliers (sans nœud, par ex.) ou plus
sophistiqués.
55
- On « drillera » les élèves à choisir les outils les plus appropriés, à en user correctement dans le respect du mobilier environnant (découpe d’un
carton au cutter) et à respecter les règles de sécurité (pas de ciseaux dans les poches par ex.).
- La compétence induite par une première approche technologique, après démonstration et même après des applications pratiques ne saurait être tenue
pour acquise. Après ce premier enseignement, il conviendra donc de contrôler les acquis et d’exiger que les gestes soient précis, efficaces et naturels.
Il est donc certain qu’il faudra répéter sans cesse les mêmes consignes d’usage et de prudence.
- L’organisation des groupements repose sur des équilibres sensibles qu’il convient d’expliciter afin de les amener au plus haut niveau de conscience
possible. L’évaluation (et surtout l’auto-évaluation) font donc partie intégrante de la leçon. Elles proscrivent tout à fait – de la part de l’élève et a
fortiori de l’enseignant(e) – des « arguments » purement subjectifs du type « j’aime bien », « j’aime pas », « ça me plaît comme ça ». La
justification argumentée du jugement de goût et de l’efficacité escomptée est ici fondamentale.
- La complémentarité des articles présentés au sein des espaces d’étalage appuie bien entendu l’impact visuel des groupements. L’enseignant devra
donc sans cesse ramener les élèves à ces logiques.
- Un tel enseignement peut avantageusement s’insérer dans le contexte d’un étalage ou d’un thème favorable relié au calendrier (Noël, Saint-Valentin,
etc.). Il prend par ailleurs en compte des notions telles que : • économie des moyens (la matière employée peut être coûteuse) ;
• l’esprit des matériaux employés (clinquants/sobres, luxueux/ordinaires…) ;
• le temps de réalisation (prix de revient de l’opération).
- Travaillés isolément dans un premier temps, les groupements n’ont d’existence que par rapport aux vides qui les environnent (comme l’avers et
l’envers, pile/face, recto/verso). On insistera régulièrement par après sur les points d’appui que constituent les groupements pour le regard et sur les
vertus dynamiques des vides qui séparent et valorisent les groupements.
- Dans cet esprit, une attention particulière sera apportée aux erreurs courantes favorisées par le souci du commerçant de « tout montrer » (espaces
disponibles « bouchés », tapissage des côtés et du fond de la vitrine, éparpillement, amoncellement, etc.)
- La maîtrise de la spatialité implique le recours à divers socles, présentoirs, supports, accessoires, mannequins et à des techniques (fil nylon,
drapage, par exemple) dont la nomenclature et l’usage feront l’objet d’introductions progressives.
- Le recours aux catalogues des firmes spécialisées permet d’illustrer le propos, de constituer des dossiers documentaires et de compenser l’absence
inévitable au sein du contexte scolaire de tout le matériel professionnel de monstration.
- Il doit être expressément convenu dans le « contrat pédagogique » avec l’élève que l’école ne peut fournir tous les vêtements devant servir assurer
leur formation pratique. Il appartient donc à ceux-ci de se prendre en charge à cet effet.
56
- Dans le cas idéal où la section dispose à des fins didactiques de vitrines à rue, la collaboration des commerçants locaux peut avantageusement être
sollicitée.
- L’éclairage n’est pas un simple ajout à l’étalage, il contribue à en constituer l’ambiance.
Le professeur en tiendra compte dans ses évaluations et, à cet effet, en exigera systématiquement le réglage lors des exercices pratiques.
Compte tenu de l’importance du problème, on veillera particulièrement au respect des règles de sécurité.
Remarque : Essentiellement théorique, ce chapitre trouve d’excellents prolongements lors des observations menées par le professeur lors des visites de
magasin et lors des stages.
57
Fonction 01 : Promouvoir son savoir-faire professionnel
1.2. Contacter un client potentiel ou existant.
(SAVOIR-FAIRE)
CONTENUS ASSOCIES
(SAVOIRS)
COMPETENCES
1.2.2. Savoir se présenter.
- Connaître et appliquer les
formules de politesse, les usages
téléphoniques habituels
dans les relations commerciales.
- Faire preuve d’aisance et d’à
propos.
- Repérer les comportements
créant un climat commercial
favorable.
- Adapter sa présentation au style
du magasin et à sa clientèle.
-niveau de langage, élocution, attitudes
non verbales, formules de salutation, etc.
(coordination avec le cours de Français).
CM
1.2.3. Utiliser un langage (écrit et
oral) correct et approprié.
1.2.4. Faire preuve de qualités
relationnelles.
L’apprenant(e) se présente, défend son
projet, la maquette son étalage,
s’exprime de manière claire et
agréable.
-tenue vestimentaire, soin ;
- S’exprimer par écrit et oralement -Les acquis des cours de Français, de
CM
Technologie et de Connaissance des style
de façon correcte, claire et
et esthétique.
concise ;
- Adapter son langage
au destinataire ;
- Identifier et utiliser le
vocabulaire spécifique à la
profession .
CEP
58
2.1.2. Identifier les souhaits du
client : thème, budget…
client ;
spécifique.
demande (cahier des charges).
- Les données objectives : dimensions et
orientation de l’espace disponible;
vitrine; mobilier et accessoires à intégrer;
éléments fixes et mobiles ; contraintes
physiques, environnementales,
temporelles et budgétaires ; état des
surfaces; produits et articles à exposer,
etc.
- Les données subjectives : fonction(s) de
l’espace à décorer ; besoins, desiderata et
préférences du client ; thématique
retenue, éléments à mettre en évidence ;
ambiance à créer, etc.
- Les données esthétiques : style du
décor, couleurs, matériaux, textures,
éclairage….
- Vérifier la pertinence des
informations ;
- Apporter les corrections et/ou
compléments d’information
nécessaires.
-Réaliser des croquis en plan, en
élévation et en perspective des
espaces étudiés et de leur contenu.
- La représentation d’espaces et de
volumes en plan et en élévation ;
- La représentation perspective (le point
de vue du spectateur ; les lois de la
perspective) ;
- Les lignes représentatives
- Les proportions et les rapports entre les
formes et les volumes (direction,
correspondances)
-Noter l’état des surfaces à traiter.
-L’état des matériaux.
CM
A partir d’un projet simple d’étalage
ou de stand d’exposition, à l’aide de
références (catalogues, documents
techniques, plans) et d’échantillons,
l’apprenant(e) établit un document
classant les données objectives,
subjectives, esthétiques.
CM
- L’apprenant(e) est capable d’établir
l’état des lieux précis d’un espace à
décorer (relevé des mesures, angles,
contraintes, etc.)
–il(elle) maîtrise la représentation
perspective des volumes
fondamentaux et de leurs
combinaisons
-il(elle) respecte les consignes (point
d’observation), les formes et les
proportions.
(cf. :cours de Dessin)
59
-Faire le relevé :
- de l’installation électrique, des
éléments d’éclairage naturel ou
artificiel ;
- du matériel, des accessoires et
décors éventuellement
réutilisables.
-Les notions générales de relevé et de
tracé
-Les conventions de représentation
-Coter les éléments nécessaires.
-Les règles de cotation.
-Le nombre, l’implantation et
l’encombrement
2.2.3. Fournir une estimation globale
du coût et, selon le cas, établir un
devis précis, en s’accordant sur les
modalités de réalisation.
- Identifier les supports les plus
appropriés au travail à réaliser:
papier, carton, PVC, polyester,
acrylate, cellophane, acétate, tissu,
vinyle, etc.
-Les différentes espèces de papier, de
cartons, de toiles et tissus, de panneaux
(selon leurs propriétés et leurs usages) :
(Cf. : Cours de Technologie)
- Choisir les éléments modulaires
préfabriqués intéressants.
- Identifier les éléments qui
doivent être fabriqués.
-Les catalogues des fournisseurs
spécialisés.
- Estimer le temps nécessaire à la
réalisation.
- Etablir le devis de la réalisation
- Inventorier les contraintes.
- S’informer des solutions
disponibles sur le marché
- Les délais de livraison des commandes ; CM
- La disponibilité des sous-traitants ;
- L’estimation des coûts :
- Le prix de revient des
matériaux ;
- Le coût des accessoires et des
décors ;
- L’amortissement du matériel ;
- Le temps nécessaire à
l’aménagement, à la création de
décors éventuels;
- Le coût éventuels des
déplacements.
CM
- L’apprenant(e) choisit correctement
les matériaux adaptés à la production à
réaliser.
- L’apprenant(e) fait une estimation
fiable des coûts de réalisation d’un
projet simple. Tous les éléments à
mettre en œuvre sont identifiés et
quantifiés. Le temps nécessaire à la
réalisation est correctement évalué.
60
3.1. Collationner les éléments nécessaires pour la réalisation de l’étalage ou du stand.
3.1.1. Sélectionner la marchandise
avec la collaboration du client.
- Articuler les présentations des
marchandises sur des événements
liés au calendrier et aux
circonstances locales.
CM
Un produit, ses composants, son cadre
naturel ; par exemple :
- un article et sa complémentarité
(costume, chemise, pantalon, pull et
accessoires coordonnés :cravate, ceinture,
chaussettes, écharpe, …).
- une famille d’articles participant à une
campagne promotionnelle (la quinzaine
du blanc, la semaine italienne, etc.).
La marchandise sélectionnée répond
aux critères d’esthétique, d’harmonie
des couleurs, de style.
3.1.2. Selon les besoins, se procurer
des éléments d’un décor d’étalage,
de stand.
-Découvrir les possibilités
existantes
-Les adresses et les catalogues des
maisons spécialisées
-Les offres promotionnelles et les prix
CM
Les éléments de décor disponibles sont
utilisés à bon escient.
3.1.3. Choisir l’outillage et les
matériaux adéquats pour la
réalisation du décor éventuel.
-Choisir les outils et les supports à
utiliser
-Les différents papiers et cartons
-Les détrempes et les peintures
(acryliques, à l’huile, à l’eau, etc.)
-Les apprêts
CM
L’apprenant(e) connaît les différents
moyens permettant de réaliser des
effets de matière et se montre
intéressé(e) à les expérimenter et à se
les approprier.
-Connaître la mise en œuvre des
techniques classiques
-Les effets de matière, par exemple (et
suivant les possibilités et les besoins) :
-les glacis, les patines
-les techniques de frottage, de ponçage,
de grattage, de ciré
-les effets à l’éponge et au chiffon
-le lissé, le moucheté, le craquelé
-Le papier mâché, l’origami,…
-Approcher les nouvelles
technologies dans la décoration
-Les peintures spéciales, les fibres
synthétiques…
61
3.2.1. Adapter ou créer les éléments
d’un décor d’étalage, de stand.
- Choisir les matériaux appropriés ; -Les papiers, tissus, panneaux,…
CM
-Utiliser les techniques décoratives -Les détrempes et les peintures (à l’huile,
adéquates .
acryliques, etc.)
-Les techniques de frottage, de ponçage,
de grattage, de ciré, les glacis, les patines
-Les effets à l’éponge et au chiffon,…
-Le modelage, le moulage, l’assemblage
-Le trompe-l’œil, les imitations de
matériaux,….
3.2.2. Intégrer harmonieusement le
décor à la présentation des
marchandises.
- Choisir un style d’étalage et de
décoration en fonction d’une ou
des marchandises.
- Utiliser les pensées plastiques
appropriées ;
- Justifier ses propositions
(cf. cours de Connaissance des styles et
esthétique, p. 26)
- Les notions liées
• à l’espace
• au rapport avec les objets
environnants,
• à la psychologie et à la symbolique
des formes :
• aux valeurs et aux couleurs
• aux matériaux et aux textures
- Les styles dans l’architecture, le
mobilier, la décoration, les arts appliqués
-Les « fils conducteurs » établissant la
cohérence entre les différentes vitrines
d’un magasin.
CM
L’apprenant(e) adapte ou crée les
éléments de décor nécessaires en
fonction du projet en utilisant les
techniques adéquates.
L’apprenant(e) prend en compte de
problèmes esthétiques relatifs à :
- l’espace : proportions et caractères
de la vitrine, symétrie/asymétrie,
position du spectateur, mise en scène,
hauteur et profondeur, espaces
spécifiques aux diverses
marchandises, etc. ;
- la forme : rapports de formes,
étagement des masses, proportions
relatives, correspondances, similitude,
parallélisme, rythme, perpendicularité,
points forts, psychologie des formes,
etc.
- la couleur : rapports des couleurs,
des valeurs et des surfaces ; effets
psychologiques, etc.
- la matière et la texture : caractères
physiques (dureté, mollesse,
souplesse, etc.) et sensibles des
matériaux et des effets de surface, etc.
- la lumière : naturelle ou artificielle,
chaude, froide, concentrée ou non, etc.
Il(elle) défend ses propositions.
62
3.2.3. Utiliser à bon escient les outils - Déterminer l'emplacement du
(des) mannequin(s) en fonction de
de présentation : mannequins,
l'espace disponible, de
présentoirs…
l'environnement, de l'éclairage, de
la silhouette et du mouvement du
mannequin.
- Connaissance ( cf : Technologie) :
-des différents présentoirs et de
leurs usages ;
-des bustes et mannequins
-des conditions de travail à
l’étalage (tabouret de sécurité,
échelle).
CM
- L’apprenant(e) peut
réaliser les nœuds ordinairement
utilisés pour accrocher la marchandise.
- L’apprenant(e) sait présenter un
vêtement sans le déformer ou
l’endommager ;
CM
- L’apprenant(e) sait :
- piquer une étiquette dans un sac de
cuir ou une chaussure sans
l’endommager
- suspendre correctement une affiche
- Manier efficacement les outils de
base (pince coupante, épingles,
agrafeuse, marteau, fil de nylon,
porte-épingles, tenue nécessaire)
pour présenter la marchandise.
- Connaissance des principaux nœuds
utilisés à l’étalage
-Travail du nœud à l’aide de grosses
cordes
- Fixation de fils nylon. Placement des
épingles aux endroits appropriés
- Appliquer les techniques
-Fixation d’épingles sur une planche
d’épinglage élémentaires
-Agrafage dans des positions
inconfortables
- Présenter des vêtements par
- Pose des épingles dans un vêtement,
épinglage, pliage et ajustement des une chaussure ou un article de
maroquinerie en prenant les précautions
vêtements • à plat ;
nécessaires pour respecter la
• sur grille ;
marchandise.
• sur buste
avec mise en relief à l’aide
d’accessoires et de décors adaptés.
3.2.4. Réaliser manuellement et par
informatique lettrage, pancartage et
étiquetage et les disposer
judicieusement.
- Suspendre une ou plusieurs
pancartes ou affiches à l’étalage à
l’aide de fil nylon
- Suspension correcte des pancartes et
des affiches.
3.2.5. Optimiser les éléments
d’éclairage.
- Evaluer l’intensité lumineuse
nécessaire à l’éclairage des
diverses zones et éléments d’une
vitrine ou d’un étalage.
- Appliquer les techniques de
-création d’ambiances
CM
- Les effets différents des moyens
d’éclairage (types de lampes et de spots :
incandescence, halogènes, fluorescentes,
chaleur relative de la lumière, lumière
diffuse ou dirigée, modelage des
volumes, accentuation des reliefs, jeu des
- L’apprenant(e) :
-associe des lumières à des effets
psychologiques ;
-perçoit comment un éclairage
-contribue à la création d’effets
statiques, dynamiques ou de
63
-mise en valeur d’un objet par
la lumière (éclairage ponctuel)
éclats, néon, lumières colorées, « lumière
noire », etc.)
- Les règles de sécurité (normes). Les
précautions à prendre
- L’entretien
- La consommation électrique
3.2.6. Harmoniser les couleurs de
l’étalage.
-Respecter une harmonie adéquate
en fonction de l’ambiance à créer.
(Cf. cours de Connaissance des styles et CM
esthétique, p. 27)
blancs, de gris, monochromes, les
contrastes et leur intégration, les
harmonies de suite, les harmonies de
tons francs, les dissonances, etc.)
-Les ambiances colorées
-L’expression de la couleur dans ses
rapports aux saisons, à l’ambiance (fêtes,
étalage de notoriété, etc.), à la
marchandise présentée.
L’apprenant(e) applique les notions
d’harmonies en fonction des couleurs
« tendance » disponibles et de
l ‘ambiance qui s’en dégage.
3.2.7. Equilibrer les masses et
réaliser des groupements pour
pouvoir lire la vitrine.
-Réaliser des groupements
-systématiques
-symétriques
-asymétriques
- Notion de rangement systématique
(piles, alignement, rythme, etc.)
- Notion de groupement symétrique
- Notion de groupement asymétrique
(équilibre, direction, poids visuel,
tension)
CM
-Déterminer un axe promotionnel
(idée ou article principal jouant le
rôle de pivot) qui subordonne à sa
logique et relie tous les articles et
accessoires qui sont présentés.
- Réalisation de groupements d’objets
statiques (boîtes, flacons, etc.)
- Notions de point d’attaque ou
d’attraction, d’étagement des masses, de
composition pyramidale, de rapports
entre les vides et les pleins.
- Réalisation de groupements d’objets
- L’apprenant(e) peut structurer des
éléments simples en groupements
harmonieux, symétriques ou
asymétriques.
- Il(elle) peut mettre en évidence la
marque ou le flaconnage.
- Il(elle) établit des rapports entre les
formes utilisées, peut étager
correctement ses masses, jouer de
correspondances, de similitudes et du
rythme.
- Il(elle) comprend ce que veut dire
point d’attaque ou point fort. Il(elle)
choisit et assemble ses éléments en
- Dans le même esprit, éviter les
flottement.
64
groupements ne participant pas du souples (serviettes de toilette, foulards,
même centre d’intérêt (la layette
etc.)
au milieu d’articles pour enfants vêtements de jour et de nuit, etc.) .
- Apprendre à gérer l’espace :
-Apprendre à décentrer le groupe
principal tout en maintenant
l’équilibre des volumes et des
vides .
fonction d’une intention colorée.
- Il(elle) peut établir consciemment
des relations entre les formes, les
couleurs et les textures.
- Emplacement du groupe principal (règle
d’or) :
• le point d’attaque
• le (s)groupe(s) secondaire(s)
3.2.8. Déterminer éventuellement
le(s) point(s) vendeur(s) en fonction
de l’attraction visuelle.
CEP
65
Fonction 4 : Respecter les normes d’érgonomie, d’hygiène, de sécurité, d’environnement.
4.1. Veiller à sa propre sécurité et à celle des collègues et assistants.
4.1.1. Utiliser les équipements de
protection.
-gants en plastique, tablier,…
-Répertorier les différents
équipements existants
-Connaître les conditions de travail -usage du tabouret de sécurité, de
l’échelle,…
à l’étalage
CM
-L’apprenant(e) connaît et utilise les
équipements de protection ; il choisit
aussi une tenue adaptée à la liberté
de ses mouvements.
4.1.2. Interpréter les logos et
indications des fabricants en matière
de précaution à prendre dans la
manipulation des produits (encres,
couleurs,acides, détergents… ) et s’y
conformer.
-Connaître et tenir compte de la
nocivité des substances et
préparations en fonction des
critères de classement officiels
-Identifier et respecter les logos et
indications.
CM
-L’apprenant(e) comprend et
respecte les indications des
fabricants.
de protection et de prévention (loi
sur le bien-être des travailleurs).
-S’informer des réglementations en - Les dispositions légales et
réglementaires en matière de
s’y conformer.
protection(usage de gants, tabliers,…) et
de prévention des accidents.
CM
-L’apprenant(e) connaît et respecte
les réglementations.
4.1.4.Respecter les normes de
sécurité en vigueur en matière
d’utilisation des équipements
électriques d’éclairage.
-Les logos et indications des fabricants.
-Les bonnes habitudes à acquérir.
- Les dispositions légales
réglementaires(par exemple, la distance
minimale - 60 cm – de la marchandise ou
du décor par rapport à un spot ;capacité
maximale d’une prise de courant,…).
CM
4.2. Trier et évacuer les déchets et matières toxiques.
4.2.1. Stocker les matières
dangereuses de manière sécuritaire.
de rejet de matières toxiques et de
déchets.
-Utiliser les récipients adéquats
pour le stockage.
-L’A.R. du 24/05/1982 sur la mise dans
le commerce de substances pouvant être
dangereuses pour Homme et son
-S’informer des réglementations en environnement.
s’y conformer.
CM
réglementations.
CM
66
4.3. Soulever et déplacer des charges encombrantes en toute sécurité.
4.3.1. Adopter, en fonction des
circonstances, des positions
ergonomiques appropriées.
-Utiliser les gestes adéquats en
fonction des charges ou des objets
à déplacer.
-Les principes de l’ergonomie.
CM
-L’apprenant(e) adopte les positions
ergonomiques appropriées.
67
5.1. Communiquer avec la hiérarchie.
communication.
-Savoir s’exprimer de façon claire
et concise et adapter son langage
au destinataire
-Savoir utiliser le « jargon » du
métier
spécifique.
CM
A partir d’une situation donnée,
l’apprenant(e) élabore un dialogue
adapté avec arguments clairs et
précis, complétés par des schémas
éventuels.
forme de mémo.
-Rédiger un mémo en reformulant
la demande pour s’assurer de la
bonne compréhension du projet
par le client
notions accessoires
CM
Il(elle) est capable de rédiger un
mémo.
classement.
-Les catalogues, les échantillons
-Les revues et livres spécialisés
-Les notices techniques, les modes
d’emploi
-Les répertoires professionnels, les «
pages jaunes », les « bonnes adresses »
CM
-L’apprenant(e) se constitue une
bibliothèque d’images et dispose
d’une documentation professionnelle
complète et bien classée.
-Il(elle) se montre constamment
attentif(ve) à l’actualiser.
adéquats.
-Les fardes, les classeurs,…
-Les fichiers numériques (sites internet)
professionnel (revues, catalogues,..)
CEP
CEP
68
CEP
sous-traitants).
CEP
devoirs.
CEP
CM
la profession.
CM
réglementations.
réalisation
informatique, un fichier (clientèle,
matériel …).
CM
5.5.3. Organiser son plan de travail
(outils, éclairage, ergonomie,
CM
priorités.
informatique.
69
sécurité).
permanente :
décoratifs,
l’actualité.
CEP
5.5.5. Développer son autonomie,
son sens des responsabilités, sa
motivation.
CEP
5.5.6. Chercher constamment la
qualité du service et la satisfaction
du client.
CEP
5.6. Gérer son entreprise.
5.6.1. Répondre aux exigences
-Connaître la législation en cours
légales en matière de connaissance
en ces matières.
de gestion et d’accès à la profession. -Se plier aux exigences de cette
législation.
-Les lois sur les pratiques commerciales,
la TVA ;
-les documents comptables ;
-les formalités à remplir, les services à
contacter.
CM
L’apprenant(e) connaît et applique, le
cas échéant, la législation en matière
de gestion et d’accès à la profession
5.6.2. Contracter les assurances
adéquates liées au métier.
-Les adresses des sociétés d’assurances ;
-les conventions habituelles ou
particulières;
-les montants des primes, les moyens de
paiement.
CM
L’apprenant(e) contracte les
assurances nécessaires dans l’exercice
de son métier.
-Reconnaître les assurances
nécessaires ou intéressantes.
- Accomplir les démarches
nécessaires pour se mettre en ordre
à ce point de vue.
70
- Apprentissage progressif du travail du fil de nylon dans le secteur du prêt-à-porter (foulard, vêtements pour adultes et enfants, layette, maroquinerie et
chaussures et pour terminer la lingerie) en référence aux groupements, intervalles et reliefs.
Exercices :
• Apprentissage de la présentation du foulard ; mettre en scène :
-3 foulards et un seul groupe d’un côté de la vitrine (3 façons différentes) ;
-5 foulards en deux groupes (1 principal, un secondaire, utilisation de toute la vitrine) ;
Adjonction de la vente complémentaire, parfums ou petite maroquinerie (on revoit ainsi les divers groupements d’objets).
On peut envisager la présentation de bijoux de fantaisie.
• Apprentissage de la présentation du prêt-à-porter ; mettre en scène :
-3 pulls en un seul groupe (idem foulard)
- Intégrer le pantalon à deux pulls (nombre impair), apprentissage de la présentation du pantalon (la jupe se suspend de la même manière) ;
-1 groupement complet de prêt-à-porter : pantalon, pull et chemise (pliage de la chemise sur carton) –Important pour la vendeuse.
-2 groupes, 1 principal et 1 secondaire (une jupe ou short avec le haut assorti) et la vente complémentaire (ceinture, foulard, chaussettes, sac,
chaussures, parfum, cravate, etc.) suivant les circonstances.
• Apprentissage du vêtement enfant et layette (progression identique + rembourrage)
- Apprentissage de la formation du groupement (notion de complémentarité)
• sélectionner l’article principal (le principal étant déterminé soit par son utilité, soit par son volume) ex : une valise;
• sélectionner les articles complémentaires ex :sac, trousse, malette…
• sélectionner les accessoires ex : porte clefs, porte monnaies, ceinture…
- Apprentissage de l’habillage d’un mannequin
• Choisir des vêtements harmonieux au point de vue des couleurs et du style ;
• à la bonne taille ;
• parfaitement brossés et repassés.
• éventuellement utilisation du fil métallique pour donner au tissu du vêtement, mouvement et profondeur.
- Emballage de volumes simples (livres, boîtes diverses, layette, foulard [avec papier de soie], etc.) ; emballage de verres et de vaisselle.
- Réaliser un projet d’étalage créé par un autre élève au cours de Dessin-recherches-projets.
- Réaliser un scénario de vente promotionnelle d’un produit courant (en collaboration avec les professeurs de Sciences économiques et de Français).
71
Titre de la situation 1: Décoration de mobilier pour une boutique de chaussures.
Thème : Le style baroque.
Prérequis :- connaître les caractéristiques du style baroque : les matériaux, les techniques, les tonalités, les ambiances ;
- connaître et savoir utiliser les techniques propres au style défini.
- comprendre et respecter la demande formulée par le client en adaptant les thèmes et les techniques décoratives à ses desiderata ;
- se situer efficacement au sein d’une équipe de 2 ou 3 élèves et travailler correctement en extérieur ;
- établir un plan de travail cohérent selon les priorités ;
- appliquer correctement les techniques décoratives nécessaires (préparation des supports, patines, trompe-l’œil, etc…)..
Matériel nécessaire : - le matériel de peinture et de protection, les supports, socles, décors accessoires et éléments de mobilier sont fournis par le
magasin ;
- l’outillage est fourni par les élèves ou par l’école.
Délai : - réalisation des patines et peintures : 10 heures ;
- pose des derniers éléments, assemblage, finitions, mise en ordre, nettoyage : 3 heures.
(étant donné le travail en extérieur, l’horaire sera éventuellement aménagé en conséquence).
Compétences exercées : compétences 2.1.3, 2.2.2, 3.1.3, 4.1.1, 4.1.2, 5.5.1 , 5.5.3.
Consignes particulières : - proposer au client des échantillons de techniques décoratives ;
- veiller à fournir un travail impeccable, respecter les lieux , bien se comporter en toutes circonstances.
Evaluation :
Indicateurs :
-respect du choix et des souhaits du client ;
-tenue correcte, respect des lieux, de l’organisation prévue, de la répartition des tâches dans le groupe, propreté
dans le travail ;
-qualités artistiques :
-perfection dans les techniques utilisées (préparation des supports, utilisation correcte des outils, finition) ;
-transposition correcte des motifs éventuels (dessin, perspective, échelle, proportions, effets d'ombres et de
lumière, rendu des couleurs, matières,…).
72
Titre de la situation 2: Projet d’étalage en prêt à porter homme –femme –enfant.
Thème : « Coup de vent ».
Prérequis :- savoir reconnaître bustes et présentoirs (tailles);
- connaître les principaux nœuds et les systèmes de fixation des fils-nylon ;
- connaître les procédés de pose des épingles dans les vêtements, les chaussures, la maroquinerie,… ;
- savoir comment exprimer une intention, créer un mouvement dans un vêtement.
- émettre (oralement) des propositions suggérant l’ambiance « coup de vent » ;
- mettre en scène 2 à 3 mannequins ou bustes destinés à recevoir les vêtements prévus ;
- utiliser les techniques de fixation convenant au mouvement et à l’ampleur à donner aux vêtements.
- bustes, mannequins fils, épingles fournis par l’école ;
- outillage fourni par l’élève ;
- vêtements et accessoires fournis par l’élève ou par un magasin.
Délai : - discussion, mise au point : 1 heure ;
- réalisation : 3 heures.
Evaluation :
Indicateurs :
-présence des 3 avant-projets et de la mise au net du projet et de l’estimation des coûts;
-respect du thème et des conditions matérielles fixées ;
-fiabilité des coûts de réalisation, éléments quantifiés et identifiés, évaluation correcte du temps de travail,
organisation logique des étapes en fonction des priorités.
-qualités plastiques du projet:
-composition équilibrée, perspective correcte, réalisme des effets d'ombres et de lumière, respect d’une harmonie
des couleurs ;
-impact visuel, choix des moyens (décors, accessoires, couleurs, ambiance…) ;
-soin dans le tracé, la technique et la présentation.
73
6. EXEMPLE(S) DE SITUATION(S) D’APPRENTISSAGE INTEGREE(S) :
Titre de la situation n°1 : Réalisation d’une vitrine publicitaire.
Thème : Vêtements « années ‘70 ».
Situation d’apprentissage intégrant les cours de : Dessin- recherches- projets, Technologie : matières et outils, T.P.Lettres et publicité et
T.P.Etalage.
Prérequis :-avoir réalisé le matériel de décoration nécessaire ;
-avoir analysé des campagnes publicitaires.
-proposer 3 avant-projets différents, réalisés à la main et prenant en compte les harmonies chromatiques projetées, la disposition des masses,… ;
-présenter un projet finalisé ;
-réaliser la vitrine (ou le box), y compris l’éclairage ;
-effectuer la présentation orale et l’argumentation du projet retenu.
Matériel nécessaire : matériel de dessin et de décoration apporté par l’élève, matériel d’éclairage fourni par l’école, vêtements fournis par l’élève ou
par un magasin.
Délai : -recherches, avant-projets et projet : une journée ;
-réalisation de la vitrine : 4 heures.
Compétences exercées : 2.1.2., 2.1.3., 2.2.1., 2.2.2., 3.1.1., 3.1.2., 3.1.3., 3.2.1., 3.2.2., 3.2.3., 3.2.4., 3.2.5., 3.2.6., 3.2.7., 4.1.2., 4.2.1., 4.2.2., 4.3.1.,
5.1.1., 5.1.2., 5.4.3. , 5.4.4., 5.5.1., 5.5.3.
Contraintes : -une tenue devra être disposée sur mannequin, les deux autres au choix ;
-une suspension de pancarte sera effectuée ;
-un travail de gainage sera réalisé ;
-un élément graphique(au choix) sera créé par l’élève comme support décoratif.
74
Consigne particulière : -Fournir une documentation sur les années ’70 (couleurs, accessoires, vêtements, coiffures, mobiliers, emploi des
plastiques,…) ;
Evaluation :
Avantprojets :
Projet :
Vitrine :
Indicateurs :
-respect des consignes
-nombre et diversité des propositions ; cohérence avec les données de base .
-qualités techniques :
-propreté et précision de la réalisation ;
-impact visuel, choix du décor, des matériaux ;
-composition, mise en page, lisibilité.
-respect de l’idée initiale :
-composition générale :
-couleurs :
-technique d’étalage, utilisation du matériel,
étiquetage :
-la réalisation correspond au projet ;
-la composition est équilibrée ; présence d’une accroche et d’un trajet
visuel ;
-présence d’une harmonie ;
-les vêtements sont bien présentés, les pancartes sont lisibles et bien
accrochées, la finition est soignée ;
-qualité de la présentation orale et de l’argumentation.
-le langage est correct et adapté ; les arguments sont cohérents.
Titre de la situation n°2 : Création d’un décor d’étalage pour la sortie d’un nouvel épisode d’Harry Potter.
Thème :les styles médiévaux.
Planification : 1er trimestre (Halloween)
Prérequis :-avoir analysé des ambiances médiévales et gothiques ; reconnaître leurs caractéristiques esthétiques et techniques ;
-avoir recherché de la documentation publicitaire sur le personnage d’Harry Potter (livres, jeux, friandises,…) ;
- savoir reproduire les matières pouvant s’appliquer au style (imitation de la pierre, de la rouille,…).
75
-réaliser 3 avant-projets à la main, mettant en scène 3 lieux différents du château de Poudlard (fenêtre, tour, réfectoire, labo,…)avec chaque fois un
élément de mobilier (avec un accessoire au moins) et un fond destiné à le mettre en valeur ;
-choisir et finaliser un des 3 projets, mis au net (manuellement ou par informatique) ;
-réaliser individuellement les composants du projet en 3D, à échelle identique pour tous ;
-fournir un dossier de présentation comprenant la documentation utilisée, les avant-projets, des échantillons de techniques (rendus de matières).
Remarque : les réalisations individuelles pourront ensuite être rassemblées, par groupes de 2 ou 3, pour constituer des supports de présentation
(mobiles) de marchandises relatives au thème.
Matériel nécessaire : le matériel de dessin, de peinture, la documentation et certains accessoires (cadres, chaînes, récipients, tissus, cartons,…) seront
apportés par l’élève ; des supports divers, du mobilier de récupération à transformer, l’outillage, les sprays, …seront fournis par le professeur..
Délai : -avant-projets : 6 périodes ;
- projet finalisé + dossier: 6 périodes ;
- réalisation en 3D : 8 périodes.
Compétences exercées : 2.1.1., 2.2.1., 2.2.2., 3.1.3., 3.2.2., 4.1.1., 4.1.2., 5.5.1.
Evaluation :
Phases du travail :
1. Avant-projets :
2. Projet :
-mise au net :
-impact visuel :
-cohérence avec le thème :
-application technique :
-fonctionnalité du décor :
3. Réalisation du décor en 3D :
Indicateurs :
-nombre et diversité des propositions ;
-cohérence avec les données de base.
-respect des formes et proportions ;
-soin et précision de la technique utilisée.
-respect du projet initial
-soin, originalité
-utilisation possible comme présentoir mobile.
76
7. ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE :
Les ouvrages relatifs à l’étalagisme sont malheureusement peu nombreux et/ou souvent épuisés (*); dans ce cas, ils sont de surcroît passés de mode même si les
principes à suivre dans la promotion des marchandises restent intacts. Ils peuvent éventuellement se trouver en bouquinerie ou en bibliothèque.
Parmi les ouvrages, signalons :
• BOYDRON (Maurice), L’étalage. Dessain et Tolra, Paris *;
• VENO (Robert), Manuel théorique et pratique de l’étalagiste. Flammarion, Paris *;
• TORRIJOS (Yvette et Marc), L’étalage pour mieux vendre. Camugli, Lyon *;
• CLAUDINE, L’étalage en magasin. Chotard et associés, Paris *;
• VALENTIN (Jacqueline), Vendre en magasin. Casteilla *;
• LUX (André), L’étalage de chaussures (fascicule) *
• KUHN (D.), L’art du paquet cadeau. Le temps apprivoisé, Paris ;
• ISCHIGE (M.), Cadeaux en fête. Le temps apprivoisé, Paris ;
• JACKSON (Albert) et DAY (David), Finitions (Patines, vernis, cire et huile). Flammarion, Paris ;
• PORTAS (Mary), Stratégies de la séduction. Thames & Hudson, Seuil, Paris ;
• FAUCONNET (François), FITOUSSI (Brigitte), LEOPOLD (Carine), Vitrines d’architecture: les boutiques à Paris, Picard,1997, Paris ;
• GIL (Martha), Harmonies de couleurs dans la maison, Marabout, 2001 ;
• A chacune ses couleurs, Petit pratique Hachette ;
• PASTOUREAU (Michel), Il était une fois les couleurs ;
• GUIDE (Gwenola), HERVE (Dominique), SACKRIDER (Françoise), Lèche-vitrines- Le merchandising virtuel dans la mode, Regard, 1992 ;
• IRISH (Mary), Visual selling and design –National retail federation inc., 1990, New-York.
Parmi les revues et les sites internet, signalons :
• INSPIRATION (s’adresser à l’Agence des Messageries de la Presse)
• DAS SCHAU-FENSTER (revue allemande).
• DECO-DESIGN, Professional Media Group, Liège (bimestriel)- www.decodesign.be
• STYLE GUIDE, International Display Works –Holland. (tél :00 31 522 26 13 03).
• VITRINES, bimestriel, éd. Classes Moyennes du Hainaut asbl, Mons.
• www.color_institute.com: les gammes de couleurs et leur symbolisme.
• DECO- la maison pratique (bimestriel), publications G. Ventilard.
• Canelle.com. : étalage-boulangerie.
Pour les articles d’étalage, les bustes et mannequins, le professeur se référera aisément aux « pages jaunes » (références 5965 et 5975 notamment) des annuaires
téléphoniques (en particulier de Bruxelles) où il trouvera de bonnes adresses pour visiter des show-rooms et acquérir des catalogues.
77

etalagiste

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