Découvrez le programme Culture / école 12>18 ans

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Découvrez le programme Culture / école 12>18 ans
RESSENTIR ET GRANDIR !
Chers enseignants,
Une nouvelle année s’ouvre à nous, à vous, à vos élèves.
Et nous vous invitons à l’audace !
Emmener vos élèves vers des formes artistiques nouvelles, à la découverte d’autres
modes d’expression, vers des sujets qui interpellent, vers des rencontres, oui, c’est
audacieux.
Avant tout, il nous importe de toucher le public : ressentir, être surpris, rire, s’émouvoir,
voir, être troublé…. c’est essentiel. Les perceptions peuvent ensuite faire place
à la réaction, la réflexion, la compréhension, à l’échange, au dialogue. Vivre une
expérience culturelle est un moyen de développer le regard critique, de susciter
l’ouverture, de nourrir l’imaginaire afin de mieux appréhender le monde. Les arts
vivants contribuent à faire grandir.
Nous sommes heureux de vous dévoiler les propositions en matinées scolaires
pour cette saison 2015-2016. Dans ce fascicule vous trouverez une présentation des
spectacles ainsi que des pistes de réflexion ou d’exploitation de ceux-ci, l’annonce
de dossiers de présentation et/ou pédagogiques. Ils vous permettront de préparer
et de prolonger votre venue au spectacle. Des animations seront proposées dans
la mesure du possible.
Une autre façon de sensibiliser aux arts vivants est de faire découvrir le lieu et ses
coulisses, de donner à connaître l’envers du décor : une visite de la maison de la
culture est possible, la découverte d’un montage de spectacle également. D’autres
choses peuvent être envisagées selon vos souhaits, vos besoins. Nous vous répondrons
au mieux selon nos capacités.
Vous trouverez également dans ce fascicule la présentation de quelques expositions
que nous accueillons cette saison : pourquoi ne pas prendre le temps d’une découverte
commentée ? les arts plastiques sont aussi l’occasion d’élargir les horizons.
Nous restons à votre disposition afin de vous guider dans vos choix, pour envisager,
pourquoi pas, la présentation des spectacles dans vos classes ou pour toute autre
information.
Nous vous souhaitons une belle année !
L’équipe de la maison de la culture
2 CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS > 2015-16
SPECTACLES
PAGE
PRIX
PUBLIC CONSEILLÉ
1ÈRE
HULLU
4
8€
MANGER DES ÉPINARDS…
5
8€
GOING HOME
6
7€
TRAIT D’UNION
7
7€
HUMAN DECISION
8
8€
FRANKENSTEIN (SPECTACLE EN ANGLAIS)
9
8€
ON NE BADINE PAS…
10
8€
2043
11
7€
PORTEUR D’EAU
12
7€
SYSTÈME FAILURE
13
L’ENFANT SAUVAGE
LES MISÉRABLES
•
2E
3E
•
•
4E
5E
6E
+
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
7€
•
•
•
14
7€
•
•
•
15
7€
•
GULFSTREAM
16
7€
•
CORTEX
17
8€
•
OBSOLÈTE
18
8€
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
RENSEIGNEMENTS
Pour vous aider et vous conseiller dans vos choix, nous nous tenons à votre disposition
pour des rencontres individuelles ou en équipe professorale sur demande et sur
rendez-vous.
Marie Lepers – 069 25 30 85 – [email protected]
Bruno Delmotte – 069 25 30 78 – [email protected]
RÉSERVATIONS
Dès le lundi 7 septembre, par mail ou par téléphone:
Marie Lepers – 069 25 30 85 – [email protected]
Les confirmations seront envoyées à partir du 28 septembre.
Certains spectacles seront accompagnés d’animations dans les classes. Les professeurs
seront sollicités pour leur organisation, en temps voulu.
2015-16 > CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS 3
[HULLU]
II y a les gens ordinaires. Et il y a les êtres biscornus.
Tous cohabitent sans toujours se
comprendre. De cette distance
naissent des frictions, des tensions,
des conflits, mais aussi des synergies,
des coups de main, des alliances.
Avec le geste et le mouvement pour
tout langage, le Blick Théâtre dépeint
les liens complexes qu’entretient une
communauté avec ses membres les
plus chaotiques. Les frontières entre
le bizarre et le normal sont floues. Les
limites entre le corps et la marionnette
aussi. L’illusion nous trouble et nous ne
savons plus vraiment qui agit sur qui…
© Arthur Bramao
CIE BLICK THÉÂTRE
Dans ce spectacle dont le titre signifie “fou” en finnois, on retrouve la “marionnette
corporelle”, une hybridation entre le cirque et la marionnette, déjà présente dans le
spectacle “Court-Miracles” de la compagnie Le Boustrophédon dont faisaient partie
Loïc Apard, Johanna Ehlert et Matthieu Siefridt. Les trois acrobates approfondissent
cette technique au sein de leur nouvelle compagnie, le Blick Théâtre. Après avoir
montré les ravages de la guerre sur les corps, ils traitent de la solitude, du handicap
et, plus généralement, du regard de la société sur les êtres différents.
• Dossier de présentation
• Rencontre possible à l’issue de la représentation
• Thèmes à explorer :
la différence, le rejet, les normes, la pression social, la communication
• Salle Jean Noté, jauge : 300 pl
• Durée : 1h. Prix : 8€
• 1ère, 2e, 3e secondaire
• Mardi 13/10 : 13h30
Auteurs : Loïc Apard, Johanna Ehlert, Matthieu Siefridt, Dominique Habouzit sur une idée originale de
Johanna Ehlert / Interprètes : Loïc Apard, Johanna Ehlert et Matthieu Siefridt / Direction d’acteurs,
aide à la dramaturgie et mise en scène : Dominique Habouzit / Marionnettiste, manipulatrice:
Elise Nicod / Conseiller illusion et magie : Etienne Saglio / Conception des marionnettes :
Johanna Ehlert / Réalisation des costumes : Sabrina Marletta / Composition musicale et sound
design : Sébastien Guérive / Construction des marionnettes : Johanna Ehlert, assistée de Elise
Nicod et Manon Dublanc / Conception scénographie, machinerie et mécanismes : Blick Théâtre
/ Construction scénographie & des mécanismes : Patrick Koniezcy et Steeve Duprez / Création
lumière, régie générale et régie lumière: Thomas Maréchal / Régie son : Julien Bordais
4 CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS > 2015-16
MANGER DES ÉPINARDS C’EST BIEN,
CONDUIRE UNE VOITURE C’EST MIEUX
CIE FÉCONDE
© François Gillerot
“Chacun fut enfant. Chacun a grandi.
Tous sauf un : Peter Pan. Peter Pan
vit au pays imaginaire. Moi, j’habite
en Belgique. Triste constat. Cachée
dans le noir, j’invente et nous jouons
à ne pas grandir. L’illusion créée
par la forme tente de dissimuler la
désillusion du fond : chacun grandit,
même nous. Progressivement, les
objets de notre enfance deviennent
nos propres corps”
“Manger des épinards...” propose
un théâtre d’objets, de mains et de
marionnettes.
Deux grands enfants ou plutôt deux jeunes adultes jouent à vivre. Ils tentent de se
raconter un amour. À ne pas vouloir grandir tout seul, ils finissent par jouer à deux.
Leurs corps se rencontrent et au fil des images, ils grandissent et dépassent les
cadres de leur enfance.
Peter Pan finit par n’être qu’un prétexte.
Guidée par des mélodies de notre inconscient collectif (les années 80 de Radio
Nostalgie), Éline Schumacher avec son complice Simon Vialle, nous proposent des
images, des sous-entendus visuels où les sensations s’entrechoquent, s’entremêlent
pour mieux titiller nos souvenirs.
“Un voyage acidulé sur la perte de l’innocence… sur un plateau de théâtre qui n’est
rien d’autre qu’un grand terrain de jeu.” Catherine Makereel, Le Soir
•
•
•
•
Dossier de présentation
Thèmes à explorer : l’imaginaire, l’absurde, le conte, le théâtre d’objet, les sens
Salle Frank Lucas, jauge : 110 pl
Durée : 1h. Prix : 8€
• 6e secondaire
• Vendredi 16/10 : 10h et 13h30
Mise en scène : Eline Schumacher / Avec Eline Schumacher et Simon Vialle / Créatrice lumière
et régie : Octavie Piéron / Production : F.A.C.T. / Compagnie Féconde / Avec le soutien de la
Fabrique Ephéméride de Val-de-Reuil (France), la Chapelle Saint-Louis de Rouen (France), la
Fabrique de Théâtre de Frameries et de l’ANCRE/Charleroi
2015-16 > CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS 5
GOING HOME
L’histoire commence à Hambourg. Dans un parc et
sous la pluie. Il y a là un homme noir égaré, avec
5000 euros à ses pieds. Le braquage a foiré, la police
est venue l’arrêter. En quelques mots, le décor est
planté : l’histoire véritable de “Michalak l’Ethiopien”
s’offre à nous. Celle d’un jeune homme adopté par
une famille autrichienne embarqué dans une histoire
chaotique de Salzbourg à Addis Abeba... Interprété
par Dorcy Rugamba, porté par les compositions
originales de Vincent Cahay et François Sauveur
et illustré par le travail vidéo d’Olivier Boonjing
réalisé en Ethiopie, “Going home” nous plonge,
son et images à l’appui, dans l’existence cabossée
de Michalak… Avant de s’achever sur cette note
d’espoir : un “Je suis heureux” jeté à la face de
l’humanité comme un cri du coeur d’un homme qui
veut se battre contre la fatalité. Un homme debout,
un spectacle coup de poing.
© Emilie Jonet
VINCENT HENNEBICQ
“… Multimédia, rythmé et percutant ce spectacle frappe fort et vite. En à peine
une heure, il réussit le pari de la remise en question d’un système et des rapports
Nord-Sud en nous en mettant au passage plein la figure…”
Le Suricate Magazine
“… “Going Home” est l’histoire d’une utopie à l’envers, d’une migration inversée,
d’un type qui ne sait plus d’où il vient. Il n’a pas de véritable nationalité, balloté
par des systèmes cruels. Il est homme, et c’est tout…”
La Libre Belgique
• Dossier de présentation
• Rencontre à l’issue de la représentation
• Thèmes à explorer : l’identité, le racisme, la justice, les inégalités Nord-Sud,
l’immigration
• Salle Frank Lucas, jauge : 250 pl
• Durée : 1h10. Prix : 7€
• 5e, 6e secondaire et supérieur
• Mardi 20/10 : 13h30, Jeudi 22/10 : 13h30
Texte et mise en scène : Vincent Hennebicq / Avec : Dorcy Rugamba, Vincent Cahay (piano et
batterie) et François Sauveur (violon et guitare) / Vidéo : Olivier Boonjing / Scénographie et
lumières : Fabrice Murgia et Giacinto Caponio / Espace et costumes : Emilie Jonet / Traduction
néerlandais : Scarlet Tummers / Création sonore : Cédric Otte / Régie générale : Romain
Gueudré / Production : Théâtre National/Bruxelles, KVS, Festival de Liège / Avec le soutien de
La Chaufferie-Acte1 / © Emilie Jonet et François Delbouille
6 CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS > 2015-16
TRAIT D’UNION
ASBL TROU DE VER
Le trait
d’union
© DR
Simon a 15 ans, une mère, un père,
un pote et un i-phone mais rien à leur
dire. Il mange tout, tout le temps et
en grande quantité. Pris au dépourvu
au milieu d’un couple qui se déchire, il
tente tant bien que mal de trouver son
confort et de se faire des amis. Bref,
Simon est gros, ses parents divorcent
et ça a un rapport avec les étoiles.
“Le trait d’union” est un spectacle
destiné au public adolescent créé
pour être joué dans les écoles sans
aucune installation nécessaire. Une
forme dynamique et hybride par le mélange de la vidéo, du mouvement et du théâtre,
De et avec
Kerbusch
sur la solitude
d’unGuillaume
jeune adulte,
encombré d’un passé qui de toute évidence n’est
Denys
pas si passé que
ça. Desmecht
Mis en scène par Valentin Demarcin
Spectacle
vif, drôle, inventif et réaliste.
A.S.B.L. Trou de Ver
Dossier de présentation
Octobre 2013
• Dossier de présentation, articles de presse, dossier pédagogique
• Rencontre à l’issue des représentations, possibilité d’animation dans les classes
• Thèmes à explorer : le rejet, le mal-être, le divorce, l’obésité
• Salle Frank Lucas, jauge : 200pl à la maison de la culture (150pl en établissement
scolaire)
• Durée : 50 min. Prix : 7€
• 1ère, 2e, 3e, 4e secondaire
• Mardi 10/11 : dans les écoles (contacter Marie pour l’organisation), Jeudi 12/11 : 10h
et 13h30 : à la maison de la culture, Vendredi 13/11 : dans les écoles (contacter
Marie pour l’organisation)
De Guillaume Kerbusch / Avec Guillaume Kerbusch et Denys Desmecht / Mis en scène par
Valentin Demarcin / Asbl Trou de Ver
2015-16 > CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS 7
HUMAN DECISION CRÉATION
COMPAGNIE SYSTEM FAILURE
©DR
L’équipe de Systeme Failure questionne
la place du corps humain dans un futur
hyper-technologique, et apporte un
regard ludique sur les conséquences et
les transformations que la technologie
pourrait opérer dans notre corps, notre
manière de penser et de communiquer.
Sur scène, les corps seront hybrides,
u n m o d è l e 3 . 0 e n c o n s t a n te
optimisation. Une nouvelle forme
humaine en connexion permanente
avec le Programme. Inventif, drôle
et décalé !
Black Mirror (Charlie Brooker - 2011)
Louise Baduel et Leslie Mannès de la compagnie System Failure sont fascinées par
l’imaginaire collectif. Elles cherchent à mettre en scène l’humain avec ses paradoxes,
ses illusions, ses fantasmes, ses faiblesses ou prouesses du quotidien dans un univers
décalé et absurde empreint de références cinématographiques.
• Dossier de présentation
• Thèmes à explorer : les machines de plus en plus présentes dans nos vies, le
contrôle, les réseaux sociaux, la communication via les nouvelles technologies
• Salle Frank Lucas, jauge : 250pl
• Prix : 8€
• 5e, 6e secondaire et supérieur
• Jeudi 26/11 : 13h30
Black Mirror (Charlie Brooker - 2011)
8
Concept : Louise Baduel et Leslie Mannès / Création et interprétation : Louise Baduel, Sébastien
Fayard, Sébastien Jacobs et Leslie Mannès / Musique originale et composition sonore : Lieven
Dousselaere / Création lumière : Vincent Lemaître / Production : Asbl Hirschkuh / Coproduction:
Les Brigittines (Bruxelles), L-EST (Belfort), Sabam / Résidences: Budakunstencentrum (Kortrijk),
Maison de la création (Bruxelles) / www.systemfailure.be
8 CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS > 2015-16
FRANKENSTEIN,
THE MONSTER AND THE MYTH
ADGE EUROPE PRESENTS TNT THEATRE BRITAIN
BY PAUL STEBBINGS AND PHIL SMITH, INSPIRED
BY THE MARY SHELLEY NOVEL AND THE HOLLYWOOD MOVIES.
Frankenstein is one of the most potent modern myths. TNT revives its internationally
acclaimed production in autumn 2014. Too many stage versions and even films
ignore that this story is not a novel but a myth that has grown out of Mary Shelley’s
original; so our production combines Boris Karloff’s immense impact with that of the
original story to create a fascinating and entertaining new work. This Frankenstein
is a Gothic comedy and a gripping a horror thriller that explores the darker themes
within the myth. Should scientific research be held back by irrational prejudice or
religious belief? Is human cloning or stem cell research immoral? Should humanity
seek to create artificial life? Can science ever be restrained?
These pressing questions are explored through melodrama, high comedy and spinetingling terror as the Monster is revealed in all his lonely suffering. There is even
time for a love story – who is the true Bride of Frankenstein?
The play is directed by Paul Stebbings who has explored this style of “serious” Gothic
comedy in productions such as the Murder Of Sherlock Holmes, Brave New World,
A Christmas Carol, The Wave and Dr Jekyl & Mr Hyde, which have been hugely
successful, winning prizes at the Edinburgh Festival and performing in over forty
countries in Europe and Asia. Frankenstein incorporates music and sound effects
by noted composer Paul Flush that weaves through the drama in the manner of a
film score. The theatrical style is highly visual and the pace fast and furious. The
production appeals to a wide audience, including those whose first language s not
English. This powerful work reveals why the name ‘Frankenstein’ resonates in the
modern world like few others. Frankenstein is perhaps our most potent symbol for
our fear of a future beyond human control.
• Salle Jean Noté, jauge : 450 pl
• Durée : environ 2h. Prix : 8€
• 5e, 6e secondaire et supérieur
• Lundi 4/01 : 13h30
2015-16 > CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS 9
ON NE BADINE PAS AVEC L’AMOUR
ALFRED DE MUSSET / THÉÂTRE DE LA CHUTE
©DR
Perdican et Camille se retrouvent
au château du père de Perdican
après 10 années de séparation. Ce
dernier veut marier les jeunes gens
qui s’aiment depuis l’enfance. Mais
Camille a entendu dire tellement de
mal des hommes au couvent qu’elle
refuse cet amour par peur de souffrir.
Dans l’espoir de la rendre jalouse,
Perdican séduit la naïve Rosette,
sœur de lait de Camille. Musset nous
plonge alors dans les jeux cruels et
contradictoires de l’amour, de la
séduction, du désir et de la mort…
Dans son adaptation, Benoît Verhaert revisite la pièce de Musset sans dénaturer le
triangle amoureux où les personnages confondent amour et amour-propre.
“Si les dialogues de Camille, Perdican et Rosette sont restés intacts, le reste de la
pièce prend de joyeuses libertés avec les personnages secondaires….. La pièce ainsi
dépoussiérée, file à vive allure, ironisant sur les chansons d’amour de Roch Voisine
ou Michel Sardou, déclamant un poème de Musset en slam, réglant les projecteurs
en direct, ou bricolant sommairement les bruitages d’une fontaine romantique”
Le Soir – C. Makereel
• Dossier de présentation, articles de presse
• Rencontre à l’issue de la représentation autour du thème “Tu as 18 ans et tu ne
crois plus à l’amour !...”
• Dans un second temps, Benoît Verhaert propose aux classes qui le souhaitent de
prolonger l’aventure : la création d’une scène librement inspirée d’une des scènes
de la pièce originale. Chaque classe s’organisera à sa façon, mais il est essentiel
que ce projet soit collectif : certains travailleront l’écriture, d’autres la mise en
scène ou encore les costumes, les accessoires, une création sonore peut être envisagée,… La scène ne pourra pas dépasser 10 minutes et sera présentée sur le
plateau de la salle Jean Noté. Les dates des 25, 26 et 27 avril 2016 sont réservées
pour les mises en place et les présentations.
• Thèmes à explorer : être amoureux aujourd’hui, la jalousie, la trahison,…
• Salle Jean Noté, jauge : 320 pl
• Durée : 1h15 + 45 min de débat. Prix : 8€
• 3e, 4e, 5e, 6e secondaire
• Mardi 5/01 : 13h30, Mercredi 6/01 : 10h, Jeudi 7/01 : 10h, Vendredi 8/01 : 10h et
13h30 (option)
D’Alfred de Musset, par le théâtre de la Chute en co-production avec le Théâtre Varia, avec l’aide
de la Maison de la Culture d’Arlon / Adaptation et mise en scène : Benoît Verhaert / Création
lumière : Patrick Pagnoulle / Création sonore : Laurent Gueuning / Composition musicale :
Samuel Seynave / Avec (en alternance) Julie Lenain, Lormelle Merdignac, Vincent Raoult, Samuel
Seynave et Benoît Verhaert
10 CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS > 2015-16
2043
COLLECTIF MENSUEL
© DR
Londres dans un futur proche, les
sociétés occidentales ont évolué vers
une gestion ultra sécuritaire de la
population. Pour maintenir l’ordre,
le gouvernement en place exerce
une censure musclée sur les œuvres
artistiques et particulièrement sur
la littérature. Classiques “réécrits”,
a ute u r s p e r sé cutés , lib rairies
contrôlées, tous les moyens sont mis
en place pour réprimer toute velléité
d’émancipation. Envers et contre tout
(tous), quelques individus s’organisent,
résistent, oeuvrent à transformer ce
monde déshumanisé. Dans ce contexte autoritaire, un parcours mouvementé, celui
de Stefan Miller, un adolescent formaté par une société où la liberté d’expression a
totalement disparu. Considéré comme un ennemi de l’État, il fera l’expérience de
la clandestinité mais éprouvera également de manière empirique la liberté dans
toute sa complexité.
Le metteur en scène Baptiste Isaia associé au Collectif Mensuel propose une
adaptation dépouillée du roman “Blackout” de Sam Mills, laissant la part belle à
l’imaginaire du spectateur.
• Dossier pédagogique
• Rencontre à l’issue des représentations
• Thèmes à explorer : le pouvoir des livres, la censure, la dictature,
l’endoctrinement, la résistance citoyenne, l’engagement
• Salle Frank Lucas, jauge : 220 pl
• Durée : 75 min. Prix : 7€
• 2e, 3e, 4e secondaire
• Mardi 19/01 : 13h30, Mercredi 20/01 : 10h, Jeudi 21/01 : 10h et 13h30 (option)
Adapté du roman “Blackout” de Sam Mills, édition Naïve / Création du Collectif Mensuel, produite
par Pied’Alu Théâtre en coproduction avec la Cie Pi 3,14. / Conception, adaptation, mise en scène
par le Collectif Mensuel/Baptiste Isaia / Scénographie : Claudine Maus / Création éclairage: Manu
Deck / Régie générale : Dylan Schmit / Création musicale et interprétation : Quentin Halloy,
Philippe Lecrenier / Interprétation : Sandrine Bergot, Quentin halloy, Philippe Lecrenier, Renaus
Riga, Vincent Van Laethem
2015-16 > CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS 11
PORTEUR D’EAU CRÉATION
CIE LA CHARGE DU RHINOCÉROS
Cette création convie à une échappée dans le monde du cyclisme évoquant les
porteurs d’eau, ces sportifs de l’ombre au service de leur leader qu’ils ravitaillent,
dépannent, mènent à la victoire, et dont ils supportent parfois les excès.
En résumé : ni fleur, ni podium.
Pièce passionnante, “Porteur d’eau” plonge dans une
époque, et avec une justesse déconcertante. L’épopée
de ce personnage particulier, touche à l’universel.
Une réflexion sur l’héroïsme, le courage, le travail et
l’humilité d’où surgiront Armstrong, Merckx, humour,
philosophie et Sancho Pança.
© DR
Le comédien Denis Laujol s’inspire de la vie d’un de ces
coureurs belges de l’immédiat après-guerre, Florent
Mathieu, gloire boraine locale au dévouement sans borne,
qui fit plusieurs tours de France, dans cette bien modeste
fonction.
Sous le regard complice du metteur en scène Lorent
Wanson, Denis Laujol installe en scène son propre
personnage en même temps que celui de Florent Mathieu.
• Rencontre à l’issue des représentations
• Thèmes à explorer : la reconnaissance, la persévérance, la collaboration, la gloire
• Exposition d’Alain Breyer à la maison de la culture, photos consacrées aux courses
cyclistes, visite guidée possible.
• Salle Frank Lucas, jauge 230 pl
• Prix : 7€
• 4e, 5e, 6e secondaire
• Jeudi 28/01 : 13h30, Vendredi 29/01 : 13h30
Texte et interprétation : Denis Laujol / Avec la collaboration de : Lorent Wanson / Un spectacle
initié dans le cadre de l’Aube Boraine (Mons 2015) / Coproduction La Charge du Rhinocéros,
Théâtre Epique, Théâtre royal de Namur, Théâtre Le Public, Maison de la Culture de Tournai,
Théâtre de Liège, Ad Hominem
12 CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS > 2015-16
SYSTEM FAILURE
CIE SYSTEM FAILURE
Grâce à une nouvelle technologie de capteurs, quatre spécialistes de la performance
ont conçu le prototype d’un programme qui aurait la capacité d’anticiper le présent
et de satisfaire les goûts et exigences du spectateur, en temps réel.
Ce programme analysera l’investissement du spectateur : son fonctionnement
psychique, sa capacité de concentration et ses perceptions sensorielles. Ces données
seront instantanément traitées et analysées afin d’être transposées en matière
scénique appropriée. Le spectateur verra la performance s’adapter à ses attentes
et ses désirs de manière optimale. Mais tout ne se passe pas comme prévu…
© Joelle Bachetta
C ’est dans un univers absurde
et décalé empreint de références
cinématographiques que “System
Failure” spécule sur ce que pourrait
être le théâtre du futur. Le spectateur
est embarqué dans une expérience
réjouissante où on se demande qui
est le maître et qui est le jouet.
Une partition théâtrale et sonore
millimétrée plonge le spectateur dans
une esthétique de jeux vidéo et de
science-fiction et interroge l’aspect
de plus en plus automatisé de notre
société.
“C’est excessivement drôle, improbable et décalé
et ça se laisse regarder avec intelligence ou sans arrière-pensée!”
Le Dauphiné
• Dossier de présentation, dossier de presse
• Rencontre après la représentation
• Thèmes à explorer : l’évolution des technologies, le contrôle,
la place des technologies dans nos vies
• Salle Frank Lucas, jauge : 220 pl
• Durée : 50 min. Prix : 8€
• 4e, 5e, 6e secondaire
• Mardi 16/02 : 13h30
Concept: Louise Baduel, Leslie Mannès / Création et Interprétation: Louise Baduel, Sébastien
Fayard, Sébastien Jacobs, Leslie Mannès / Création et musique originale / composition sonore:
Lieven Dousselaere / Création lumière: Vincent Lemaître / Construction décor: Aurélie Perret /
Regards extérieurs: Lieven Dousselaere, Manon Santkin / Direction technique : Vincent Lemaître
/ Co-Production: Les Brigittines / Production: Asbl Hirschkuh
2015-16 > CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS 13
L’ENFANT SAUVAGE CRÉATION
On a trouvé une enfant sur la Place
du Jeu de Balle. Ses cris s’entendaient
de loin ; on la voyait se mordre et
saliver comme une bête. Au milieu de
la foule et de l’indifférence, un homme
s’intéresse à elle, va s’en approcher
et sa vie en sera bouleversée.
La pièce est racontée par l’homme
qui la trouve. Il nous confie son
parcours, les chemins tortueux de
l’administration judiciaire empruntés
afin de devenir sa “famille d’accueil
d’urgence” mais aussi, et surtout, le
lien qui se tisse entre lui et l’enfant.
© DR
CÉLINE DELBECQ
Dans ce monologue poignant, Céline Delbecq nous fait pénétrer une réalité qu’elle
connaît bien, inspirée par 12 années d’expérience en tant que bénévole dans une
institution d’enfants placés par le juge.
Comme toujours, elle ose aborder les sujets les plus durs avec une humanité vivifiante,
ouvrant des espaces de parole précieux, plaçant la fonction théâtrale au cœur des
nécessités sociétales. Et inversement.
“Il y a, en Belgique, des centaines d’enfants en attente de famille d’accueil. Kim
représente tous ces enfants. C’est pour eux que ce spectacle sera monté. “L’Enfant
Sauvage” est avant tout un spectacle de théâtre, mais nous pensons qu’il peut avoir
une résonance concrète au-delà de la représentation.” Céline Delbecq
•
•
•
•
•
•
Dossier de présentation
Rencontre à l’issue des représentations
Texte prochainement édité chez Lansman
Thèmes à explorer : l’accueil familial, l’aide à la jeunesse, la filiation
Salle Frank Lucas, jauge : 220 pl
Prix : 7€
• 4e, 5e, 6e secondaire
• Mercredi 2/03 : 10h, Jeudi 3/03 : 10h
Texte et Mise en scène : Céline Delbecq / Avec : Thierry Hellin / Création sonore : Pierre Kissling
/ Création lumière et régie : Clément Papin / Scénographie : Delphine Coers / Et la précieuse
aide de : Charlotte Villalonga / Production et diffusion : Audience Production
14 CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS > 2015-16
LES MISÉRABLES
D’APRÈS VICTOR HUGO / CIE DES KARYATIDES
C’est l’histoire d’un homme qui a tout perdu, paria de la société, poursuivi par son passé
de bagnard et qui se sacrifie pour le bonheur d’une enfant que le sort lui a confiée.
C’est l’histoire d’une femme victime, réduite à vendre son corps et à abandonner
son enfant, d’un flic fanatique infatigable, d’un gamin des rues impertinent et libre,
d’une justice inique, du combat en l’homme entre le bien et le mal.
C’est l’histoire d’un peuple aux abois qui se soulève et défend son idéal jusqu’à la mort.
La compagnie des Karyatides s’est emparée du
monumental roman de Victor Hugo et a décidé de le
monter à la manière d’un théâtre d’objet, démarche
vivifiante et novatrice. Un pari osé et original qui se
présente sous la forme d’un dialogue animé entre
des figurines et des comédiennes.
Une manière inédite de se replonger dans l’œuvre
de Victor Hugo.
© Yves Gabriel
“Après avoir adapté avec délicatesse “Madame
Bovary” et “Carmen” en théâtre d’objet, les Karyatides
poursuivent leur exploration des classiques avec une
aisance de plus en plus perceptible. Et on les sait
gré d’oser embrasser des monuments tels que “Les
Misérables” ou deux mille pages résumées en une
heure, sans être dénaturées pour autant, avec une
table et quelques santons dénichés au marché aux puces ! Un vrai défi que les deux
comédiennes Karine Birgé et Marie Delhaye relèvent de main de marionnettiste.”
Laurence Bertels – La Libre Belgique
• Dossier de présentation
• Rencontre à l’issue des représentations
• Thèmes à explorer : l’injustice sociale, la résistance, la liberté,
l’œuvre de Victor Hugo
• Salle Frank Lucas, jauge : 150 pl
• Durée : 1h10. Prix : 7€
• 1ère, 2e, 3e secondaire
• Mardi 22/03 : 13h30, Mercredi 23/03 : 10h, Jeudi 24/03 : 10h et 13h30
Un spectacle de et par Karine Birgé et Marie Delhaye / Mise en scène : Agnès Limbos
/
Collaboration artistique et dramaturgie : Félicie Artaud / Collaboration à l’écriture : Françoise
Lott / Création sonore : Guillaume Istace
/ Création lumière : Dimitri Joukovsky
/ Sculptures:
Evandro Serodio / Scénographie : Frédérique de Montblanc / Grandes constructions : Alain
Mayor et Sylvain Daval / Petites constructions : Zoé Tenret / Petits costumes : Françoise Colpé
/ Grande peinture : Eugénie Obolensky / Régie : Dimitri Joukovsky et Karl Descarreaux (en
alternance) / Illustration, graphisme et tisanes : Antoine Blanquart
/ Une production de la
Compagnie Karyatides / Coproduction : Théâtre de Liège (Liège-BE), Théâtre Jean Arp - Scène
conventionnée pour les Arts de la marionnette (Clamart-FR) et Festival Mondial des Théâtres
de Marionnettes (Charleville-Mézières-FR)
2015-16 > CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS 15
GULFSTREAM
COLLECTIF LA STATION
© Bruno Coomans
Ving et Gurnst, deux jeunes garçons,
creusent un tunnel dans les sous-sols
de leur ville, un passage vers un autre
monde où tout est à conquérir : un
nouveau monde. Pour être sûrs de ne
pas être poursuivis, ils montent une
palissade au-devant de leur chantier.
Planche après planche, ils découvrent
les sacrifices qu’implique leur choix.
Abandonnant leurs objets préférés.
Creusant un tunnel seau de terre après
seau de terre. Jouant une dernière fois
à leur jeu favori. Se remémorant les
scènes les plus absurdes du quotidien
qu’ils vont quitter.
“Gulfstream” est une fable pour adolescents qui invite au divertissement et à la
réflexion. Elle pose des questions sur l’acceptation de notre monde tel qu’il est,
les absurdités et nos servitudes quotidiennes. Ce spectacle parle d’une quête de
sens, d’une réaction face à ce qui paraît établi et immuable, d’une certaine forme
de résistance, d’un choix radical. C’est aussi l’histoire d’un passage, avec les rituels
et la violence que cela comporte.
“Avec “Gulfstream” nous voulons offrir au public une œuvre originale, brute et
moderne. Le décor est constitué de matériaux de construction et les personnages
ont des comportements exacerbés, sensibles, passionnés, immatures et cruels.
Ces choix sont importants et constituent le terreau de notre recherche artistique.”
collectif La Station
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Dossier de présentation, dossier pédagogique, dossier de presse
Rencontre à l’issue des représentations
Thèmes à explorer : le passage, la notion de choix, l’absurde, la liberté
Salle Frank Lucas, jauge 180 pl
Durée : 50 min. Prix : 7€
• 1ère secondaire
• Mardi 12/04 : 13h30, Mercredi 13/04 : 10h, Lundi 11/04 : 13h30 (option)
Création collective, écriture & jeu : La Station - Cédric Coomans, Elena Doratiotto, Sarah Hebborn,
Daniel Schmitz / Scénographie: Valentin Périlleux / Aide à la création lumière : Octavie Piéron /
Production La Station avec le soutien du BIJ, Bureau International Jeunesse / aide à la tournée
Les Ateliers de La Colline asbl / avec l’aide de : La Chaufferie Acte 1, de La Roseraie et du Centre
Culturel de Chénée
16 CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS > 2015-16
CORTEX
COMPAGNIE 3637
Ella ne dit pas que c’est vrai, Ella dit qu’elle s’en souvient… C’est une femme qui, le
temps d’une inspiration, plonge en apnée dans son passé. Trois fois rien, un pot de
confiture, quelques photos, l’odeur d’un vieux foulard pour qu’une porte s’ouvre
et qu’une avalanche d’émotions l’assaillent. Prise à la gorge, Ella danse avec ses
souvenirs, valse avec ses fantômes, tente une réconciliation, avec les siens, avec
elle-même, avec l’enfant qu’elle a été et voilà qu’elle entreprend un nouveau dessein,
pouvoir enfin s’inscrire dans sa propre histoire.
Mêlant danse, théâtre et musique, Cortex aborde, dans une approche sensible et
poétique, la question de la mémoire comme élément nécessaire dans un processus
de construction.
“Cortex” insiste sur la place du passé en nous, sur ce qui nous marque, nous conditionne.
Le spectacle propose d’ouvrir une porte, de se rappeler, d’accepter, d’avancer.
C’est superbe, c’est vivant, c’est beau !
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Dossier de présentation, dossier de presse, dossier pédagogique
Rencontre à l’issue de la représentation
Possibilité d’un atelier d’écriture en classe
Thèmes à explorer : la mémoire, les souvenirs : à quoi ça sert ?, le lien entre le
passé et le présent, les arts vivants comme langage d’expression, la danse
contemporaine
• Salle Frank Lucas, jauge : 200pl
• Durée : 50 min. Prix : 7€
• 1ère, 2e secondaire
• Mercredi 20/04 : 10h
Une pièce de la Compagnie 3637, coproduite par le Centre Culturel Jacques Franck / Conception:
Bénédicte Mottart, Coralie Vanderlinden / Création musicale : Philippe Lecrenier, Martin Mahaux
/ Mise en scène : Baptiste Isaia / Lumières et régie : Damien Zuidhoek / Interprétation : Philippe
Lecrenier, Bénédicte Mottart, Coralie Vanderlinden
2015-16 > CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS 17
OBSOLÈTE COLLECTIF RIEN DE SPÉCIAL
CRÉATION
© DR
Dans le climat de crise actuelle, face à une mondialisation incontrôlable, face à aux
catastrophes écologiques annoncées, nous restons inertes. La faute à nos modes
de vie. Changer le monde, mais quand et comment ?
Tandis que les poissons meurent dans les rivières, que les ours blancs se noient sous
la banquise et que les agriculteurs se suicident, Alice, Marie et Hervé culpabilisent
dans leurs cuisines. On leur dit chaque jour que ça
va un peu plus mal, que la bourse et les banques
ont ruiné un nouveau pays, que l’air est de moins
en moins respirable, que les gros sont plus gros,
les petits plus petits, et eux, tout ce qu’ils peuvent
faire c’est trier leurs déchets, remplacer leurs vieilles
ampoules par des leds, traquer les labels bio sur
les étiquettes, signer une pétition sur Avaaz.org
et la forwarder à leurs contacts. Ils veulent agir,
se confronter à ce futur bousillé, sans animaux,
sans pétrole, sans électricité, sans couche d’ozone,
qu’on leur brandit sous le nez depuis qu’ils sont
petits. Ils en rêvent, ils y aspirent, même si leur vie
doit être apocalyptique, pour enfin et peut-être
devenir conséquents et être dans l’action.
Avec “Obsolète”, Alice Hubball, Marie Lecomte, Hervé Piron signent une projection
théâtrale dans un temps où toutes les catastrophes annoncées aujourd’hui se sont
réalisées. Nous sommes en 2070, en pleine catastrophe climatique, énergétique
et économique. La seule espèce animale à avoir survécu est le mouton. Il y a de la
laine partout ! Ils nous font jouer à saute-mouton avec nos petits accommodements,
notre double langage et la relativité de nos engagements pour nous plonger dans
un inconfort où il convient d’assurer les moyens de sa survie. Perdus dans ce monde
aussi inconnu que programmé à l’avance, Alice, Marie et Hervé sont surprenants de
ressources et d’inventivité. Mais tiendront-ils jusqu’au bout ?
• Dossier de présentation
• Rencontre à l’issue des représentations
• Thèmes à explorer : l’individualisme, la mobilisation/la démobilisation,
la solidarité, les contradictions de nos modes de vie, la consommation
• Salle Frank Lucas, jauge : 230 pl
• Prix : 8€
• 4e, 5e, 6e secondaire
• Mercredi 11/05 : 10h, Jeudi 12/05 : 13h30
Jeu, conception et mise en scène : Alice Hubball, Marie Lecomte, Hervé Piron / Création
lumière, régie générale et bricolage inventif : Joël Bosmans / Création sonore : Maxime Bodson
/ Scénographie : Prunelle Rulens / Tricot : Emmanuelle Esther / Œil extérieur, vidéo, voix off :
en cours / Une production du collectif Rien de Spécial, en coproduction avec le Théâtre Varia,
le Théâtre de l’Ancre et la Maison de la Culture de Tournai. Avec le soutien de la Fédération
Wallonie Bruxelles, service du Théâtre.
18 CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS > 2015-16
LA CULTURE À L’ÉCOLE, C’EST AUSSI…
La culture, c’est vaste, ample, diversifié… tout sauf étriqué !
Il n’y a pas que les spectacles et le cinéma. Nous vous présentons quelques démarches
séduisantes, en partenariat avec des structures mais aussi d’autres espaces possibles
pour la culture à l’école.
ART À L’ÉCOLE – OPÉRATION DU CDWEJ
(Centre dramatique de Wallonie pour l’enfance et la jeunesse)
POUR QUOI ?
Pour accueillir un artiste en résidence dans sa classe durant une année scolaire
(comédien, metteur en scène, marionnettiste, auteur, danseur, chorégraphe, etc.).
Vivre avec les élèves l’expérience d’un processus de création, en partenariat avec
cet artiste. Amener ses élèves à développer, à exprimer et à partager leur propre
regard sur le monde, leur parole, leur geste…
POUR QUI ?
Pour tous les enseignants, du maternel, du primaire, du secondaire et du supérieur
(quelle que soit la matière enseignée), tous réseaux confondus.
EN PARTENARIAT…
L’enseignant et l’artiste collaborent en partenaires égaux : il ne s’agit pas de mettre
l’artiste au service de l’école, ni l’école au service de l’artiste. Ils se donnent le temps
et la liberté de découvrir les richesses de l’autre, de s’interroger sur leurs approches
respectives et de se remettre en question en privilégiant l’écoute. Entre les différents
ateliers de l’intervenant, l’enseignant fait le lien entre l’artiste et les élèves et les
guide dans la découverte et l’appropriation de l’activité.
Situé à l’entre-deux de ces univers, l’animateur de la maison de la culture, médiateur,
se veut un appui permanent au déroulement du projet. Passeur culturel, il contribue à
renforcer la découverte de la création contemporaine auprès des classes partenaires.
COMMENT ?
• Le projet comporte 10 demi-journées d’ateliers avec l’artiste à dégager dans
l’horaire scolaire des élèves.
• En complémentarité de ces ateliers, l’enseignant participe, avec l’artiste partenaire,
à une formation “Art à l’Ecole” de 3 jours maximum proposée et encadrée par le
CDWEJ ainsi qu’aux réunions d’information et d’évaluation des projets.
• L’enseignant s’engage également à participer avec sa classe, en fin de projet, à
une des journées des Rencontres Art à l’Ecole.
• L’enseignant participe à la rencontre de clôture de l’opération en mai/juin.
• Une PAF sera facturée à l’école en fin de projet. L’école prend également en charge
les frais de transport liés à une journée des Rencontres Art à l’Ecole.
2015-16 > CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS 19
POSER SA CANDIDATURE…
Si vous souhaitez accueillir un artiste dans le cadre de ce projet, votre candidature
doit parvenir au CDWEJ pour la mi-mai 2016. N’hésitez pas à contacter le CDWEJ
ou à nous en parler, nous pouvons vous présenter les expériences déjà vécues par
des classes de la région, vous pouvez également nous accompagner pour découvrir
les journées des “rencontres art à l’école” en mai 2016.
Centre Dramatique de Wallonie pour l’Enfance et la Jeunesse (CDWEJ)
Rue des Canadiens, 83 - 7110 Strépy-Bracquegnies
Tel : 064 66 57 07 - [email protected] - www.cdwej.be
EFFET PAPILLON – PROMOTION THÉÂTRE
L’effet papillon - Quand les écrits d’ados font trembler la scène…
Faites vivre à vos élèves une expérience théâtrale “totale” ! Un projet au cours
duquel ils écriront, joueront, débattront, collaboreront… Un projet qui leur donnera
l’occasion de progresser en votre compagnie et celle de deux artistes. Un projet qui
les poussera à s’ouvrir à l’univers créatif d’autres jeunes…
Une des principales caractéristiques de l’opération est en effet le partenariat entre
classes d’écoles différentes. Chaque classe a pour mission, dans un premier temps,
d’écrire un texte destiné à être joué par sa classe partenaire. Puis, dans un second
temps, de mettre en scène le texte écrit pour elle par la classe partenaire. Et, enfin,
de le jouer sur un plateau de théâtre !
L’autre caractéristique essentielle du projet est le partenariat entre enseignants et
artistes. Un auteur accompagne chaque groupe dans sa phase d’écriture. Puis un
metteur en scène prend le relais lors de la mise en jeu.
Trois réunions de concertation sont également organisées (prise de connaissance,
esprit et objectifs communs, rôle de chacun, choix d’une thématique, organisation
des ateliers, échange des textes, évaluation…).
COMMENT CELA SE DÉROULE…
D’octobre à janvier, ateliers d’écriture menés par le binôme enseignant-auteur.
Idéalement, l’enseignant poursuit et prolonge le travail avec ses élèves en dehors
des séances.
Echange des textes fin janvier.
De février à mai, ateliers de jeu menés par le binôme enseignant-metteur en scène.
Ici aussi, le professeur poursuit et prolonge le travail avec ses élèves.
20 CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS > 2015-16
En mai, rassemblement des deux classes dans un centre culturel ou un théâtre.
Après un temps de répétition, chaque groupe présente sa production scénique à sa
classe partenaire. Des échanges s’ensuivent. Puis éventuellement, les productions
sont jouées pour un public extérieur (parents, amis, autres classes…).
Des réunions de concertation ponctuent régulièrement le projet.
L’effet papillon est ouvert à toutes les classes de l’enseignement secondaire (général,
spécialisé, technique, professionnel), sur tout le territoire de la Fédération WallonieBruxelles.
Information auprès de Sophie Hubert : [email protected] 064 23 78 40
Projet réalisé grâce au partenariat privilégié avec la Cellule Culture- Enseignement de la Fédération
Wallonie-Bruxelles.
DES EXPOS À DÉCOUVRIR…
Elargir les horizons par la découverte des arts plastiques… Une photo, une affiche,
un dessin, un tableau sont aussi des occasions de nourrir la réflexion, d’appréhender
le monde.
Vous trouverez l’intégralité des expositions proposées dans le programme complet
de la saison 15-16. Nous épinglons néanmoins quelques artistes et expositions qui
occuperont nos cimaises.
• Valfret, BD, illustrations et sérigraphies, du 25/09 au 25/10
• Muriel Blondeau, qui se définit elle-même comme une narratrice visuelle, BD, presse
jeunesse, gravure…, du 14/11 au 13/12
• Trajectoires parallèles/collectif d’artistes, du 27/02 au 10/04
“Les œuvres présentées sont-elles de l’art différencié ? hors normes ? ce sont surtout
des œuvres qui aiment à être regardées au-delà des classifications qui rassurent,
c’est de l’art contemporain, tout simplement.” Bruno Gérard
• Au retour du travail… , présentation des travaux réalisés par les élèves de la section
illustration de l’institut St-Luc. Création de fanzines autour de la thématique du travail
à la suite d’un workshop autour de l’exposition “Attention Work !”. Du 13/05 au 05/06
Les oeuvres sont parfois déroutantes, difficiles à appréhender sans un éclairage sur
la démarche de l’artiste. Un parcours commenté permettra de mieux comprendre
le procédé, la technique et l’approche de l’artiste. Nous sommes à votre disposition
pour organiser ces moments.
2015-16 > CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS 21
AUTOUR DU PICARD
PATOIS ? DIALECTE ? LANGUE RÉGIONALE ?
Le picard, c’est évidemment la langue régionale parlée dans la “Wallonie picarde”.
On devrait dire “les” picards, car la langue présente de nombreuses variantes locales.
Parlée par qui ? Quand ? Comment ?
Pourquoi et comment est-elle différente du français ?
Quel lien ont ces langues entre elles ?
Où la parle-t-on encore ? Qu’est-ce que le “domaine linguistique picard” ?
Quel avenir pour cette langue ? Y a-t-il une littérature picarde ?
Autant de questions dont on peut faire le tour en une ou plusieurs animations gratuites,
avec force illustrations : cartes linguistiques, maximes, poèmes, textes en prose,
chansons, BD, films…
Certaines classes mettent même sur pied un cabaret, une présentation en picard !
CONTACT
Bruno Delmotte
069 25 30 78
[email protected]
L’ENVERS DU DÉCOR…
Visiter la maison de la culture, comprendre comment est créé et joué un spectacle,
découvrir son montage,… mais aussi prendre le temps d’un échange en classe après
une représentation… nous pouvons l’imaginer ensemble.
N’hésitez pas à nous contacter !
22 CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS > 2015-16
2015-16 > CULTURE / ÉCOLE 12 - 18 ANS 23
www.maisonculturetournai.com