Fonds d`assurance pour l`achèvement de la formation, 2010
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Fonds d`assurance pour l`achèvement de la formation, 2010
Rapport annuel 2010 Fonds d’assurance pour l’achèvement de la formation But du Fonds Le Fonds d’assurance pour l’achèvement de la formation (FAAF) permet de veiller à ce que les étudiantes et étudiants inscrits à des programmes approuvés et touchés par la fermeture prématurée d’un collège privé d’enseignement professionnel (CPEP) inscrit puissent achever leur formation sans frais supplémentaires ou recevoir un remboursement de leurs droits de scolarité s’il est impossible d’achever leur formation. Les CPEP inscrits sont tenus de fournir une sûreté financière égale à 25 % du solde mensuel le plus élevé du compte de recettes payées d’avance et non acquises recueillies par un CPEP au cours d’une année. Le montant minimal de la sûreté financière est de 10 000 $. Il y a deux exceptions à l’exigence décrite ci-dessus. Les CPEP qui gagnent 25 millions de dollars ou plus en recettes annuelles doivent fournir une sûreté financière de trois millions de dollars. Les organismes de bienfaisance enregistrés sont dispensés du dépôt d’une sûreté financière. Le Fonds est administré par le gouvernement et est financé par les primes obligatoires payées par les CPEP. Le Fonds est autorisé en vertu de la Loi de 2005 sur les collèges privés d’enseignement professionnel, une loi qui protège les étudiantes et étudiants et renforce la qualité de l’enseignement offert par les collèges privés d’enseignement professionnel. Les étudiantes et étudiants touchés par une fermeture soudaine peuvent présenter une demande au Fonds d’assurance pour l’achèvement de la formation et recevoir une aide financière leur permettant d’achever leur formation à un autre établissement ou de recevoir un remboursement partiel ou complet des droits qu’ils ont payés. Page Fonds d’assurance pour l’achèvement de la formation Rapport annuel 2010 2 Conseil consultatif du Fonds d’assurance pour l’achèvement de la formation (FAAF) Mandat Le mandat du conseil consultatif est de conseiller la surintendante ou le surintendant des collèges privés d’enseignement professionnel sur l’administration du FAAF, notamment en ce qui a trait à : • l’administration financière du Fonds (p. ex., déterminer le montant des primes et des cotisations); • le recours aux services d’experts (p. ex., actuaires, vérificateurs); • les critères d’évaluation de la viabilité financière des CPEP; • les lignes directrices générales à suivre en cas de fermeture d’un CPEP et les mesures à prendre lors de la fermeture d’un CPEP. Composition du conseil Les membres nommés reflètent une représentation diversifiée du secteur des CPEP, des étudiantes et étudiants actuels et anciens des CPEP, celles et ceux qui ne sont pas affiliés à un CPEP et un actuaire. On s’attend à ce que les membres du conseil s’engagent à assurer une expérience de haute qualité pour les étudiantes et étudiants des CPEP, y compris une protection en cas de fermeture d’un établissement. La majorité des membres du conseil proviennent du secteur des CPEP. Le ministre désigne un membre pour occuper la présidence et un autre membre pour occuper la vice-présidence. Réunions Le conseil tient une réunion annuelle et au moins trois autres réunions trimestrielles. Les membres du conseil se réunissent également, en personne ou par téléconférence, afin de déterminer les mesures à prendre lors de la fermeture d’un CPEP. Quorum Le quorum est constitué de la majorité des membres, excluant la surintendante ou le surintendant. Remboursement des dépenses Les membres du conseil occupent leur poste de façon bénévole. Les dépenses raisonnables des membres du conseil peuvent être remboursées par le Fonds. Page Fonds d’assurance pour l’achèvement de la formation Rapport annuel 2010 3 Biographies des membres du conseil Hartley Nichol, président, est président du conseil d’administration de Yorkville University et de l’Institute of Technology du Radio College of Canada. M. Nichol est un chef de file du secteur des collèges privés d’enseignement professionnel depuis plus de 35 ans. Il a été le président-fondateur du Private Career Education Council (PCEC), qui s’appelle maintenant l’Ontario Association of Private Career Colleges (OACC). Il a occupé des postes de direction et présidé de nombreux comités au sein de l’OACC de l’Association nationale des collèges carrières (ANCC). Il occupait récemment la présidence du comité consultatif sur l’aide au financement des études et le comité d’analyse sectorielle des collèges privés d’enseignement professionnel. Kim Rudd, vice-présidente, est propriétaire et présidente du Willis College, à Cobourg, et ancienne directrice générale de l’Association of Private Colleges. De 2005 à 2007, Mme Rudd a été présidente de la Northumberland Central Chamber of Commerce. Auparavant, elle a été présidente du comité des relations d’affaires de cet organisme. Mme Rudd a été vice-présidente de l’OACC, membre du conseil d’administration de l’OACC, présidente d’un comité de Ressources humaines et Développement social Canada et membre du Comité des politiques en matière d’indicateurs de rendement du MFCU. Stephen Bartolini œuvre dans le secteur de l’enseignement privé depuis plus de 25 ans. Il a été directeur des écoles de langues Berlitz pendant cinq ans, à Calgary et à Vancouver. En 1984, il a joint l’Académie internationale de la mode et du design, un important collège privé d’enseignement professionnel où il a occupé un certain nombre de postes. En 1988, il a été promu au poste de directeur général. En 1998, l’Académie a été acquise par Career Education Corporation (CEC). M. Bartolini est devenu président et, peu de temps après, il a été nommé directeur général d’une des divisions de CEC avec la responsabilité de quatre campus. Durant son mandat, il a poursuivi son travail de supervision de la croissance et de l’expansion de l’Académie, jusqu’à sa fermeture en 2008. À ce moment, l’établissement avait environ 2 000 étudiantes et étudiants inscrits dans 14 programmes, ce qui en faisait l’un des principaux collèges privés au pays. En 2009, M. Bartolini a acquis le Kingston Learning Centre, qui est en exploitation depuis 1983. Sous le nouveau nom de KLC College : Healthcare, Business, Education, l’établissement a maintenant des campus à Kingston, Smith Falls, Richmond Hill et Whitby. M. Bartolini a également siégé au conseil d’administration de l’OACC pendant quatre ans. Frank Gerencser est un entrepreneur chevronné qui possède une expérience de 28 ans dans la cofondation et le développement d’entreprises, dont notamment un intégrateur de systèmes d’entreprises, un distributeur national d’ordinateurs, un fournisseur de service Internet, une société de soutien et de conseils informatiques, un fournisseur de formation en TI aux entreprises, et maintenant son entreprise la plus importante, triOS College Business Technology Healthcare, qui compte huit campus en Ontario. En 1998, avec son associé Stuart Bentley, M. Gerencser a fondé triOS en acquérant les actifs d’un CPEP qui avait fermé ses portes. Il a assumé la responsabilité de la formation de 300 étudiantes et étudiants et de 50 employés répartis sur cinq campus. M. Gerencser est membre du conseil d’administration de l’OACC. Page Fonds d’assurance pour l’achèvement de la formation Rapport annuel 2010 4 Eric R. Keen, FICA 1, FCAS 2, est directeur au sein des Services de vérification et de certification de PricewaterhouseCoopers Canada. M. Keen est fellow de l’Institut canadien des actuaires et de la Casualty Actuarial Society. Auparavant, il a été actuaire en chef au sein de deux sociétés de réassurance, dont une située à Toronto et l’autre, aux Bermudes. Il a également occupé le poste de vice-président des souscriptions au sein de la société située aux Bermudes. De plus, il a travaillé comme spécialiste en assurance pour le compte d’une autre importante entreprise de comptabilité aux Bermudes. Ian Lebane est membre du Barreau de l’Ontario depuis 1990. M. Lebane a exercé le droit successoral et le droit fiscal en pratique privée jusqu’en 1994, année au cours de laquelle il a reçu son diplôme de maîtrise en droit fiscal. De 1994 à 2006, il a occupé divers postes rattachés à la formation et à l’agrément des avocats au Barreau du Haut-Canada, dont les suivants : membre du corps enseignant de la faculté d’éducation (Department of Education); directeur des admissions au Barreau; et chef et conseiller juridique du perfectionnement professionnel. En 2007, M. Lebane s’est joint aux Services fiduciaires privées de TD Waterhouse en qualité de spécialiste de la planification testamentaire et successorale. Michael McAllister a obtenu son doctorat de l’Université d’Ottawa en 1999. Il a également obtenu un diplôme d’un collège privé en 1998. Son expérience de l’éducation publique et privée en Ontario a guidé son cheminement professionnel. Il a enseigné pendant plusieurs années à l’Université d’Ottawa et, en 2000, il est devenu le doyen du Collège Herzing. Il occupe présentement le poste de président du Collège Herzing, à Ottawa. Le Collège Herzing est un collège privé ayant des campus à Ottawa, Montréal, Toronto et Winnipeg. M. McAllister est aussi président de l’Association nationale des collèges carrières et membre de l’Ontario Association of Career Colleges et de l’Ottawa Executives Association. Amy Tepperman est animatrice de personnages numériques à Toronto et elle a collaboré à plusieurs projets de films et d’émissions de télévision depuis 2003. Elle enseigne également l’animation dans le cadre du programme d’animation numérique du Collège Centennial depuis 2007. Mme Tepperman a obtenu son diplôme de l’International Academy of Design and Technology (IADT) en 2003. Elle a tiré parti d’une initiative d’achèvement de la formation lorsque le collège privé d’enseignement professionnel auquel elle s’était initialement inscrite a fait faillite et a pris des dispositions pour que ses étudiantes et étudiants poursuivent leurs études à l’IADT. 1 2 Fellow de l’Institut canadien des actuaires. Fellow de la Casualty Actuarial Society. Page Fonds d’assurance pour l’achèvement de la formation Rapport annuel 2010 5 Fonds d’assurance pour l’achèvement de la formation Bilan (non vérifié) AU 31 DÉCEMBRE 2010 (en milliers de dollars) 2010 Actif Encaisse Primes à recevoir (note 2) Total de l’actif Total du passif Actif net 6 064 $ 568 6 632 2009 1 945 $ 407 2 353 6 632 $ 2 353 $ Page Fonds d’assurance pour l’achèvement de la formation Rapport annuel 2010 6 Fonds d’assurance pour l’achèvement de la formation État des résultats (non vérifié) POUR L’EXERCICE SE TERMINANT LE 31 DÉCEMBRE 2010 (en milliers de dollars) Recettes Primes facturées (note 3) Sécurités confisquées Revenu de placement (note 4) Intérêts et pénalités (note 5) Total des recettes Dépenses Remboursements d’étudiants (note 6) Achèvement de la formation (note 6) Conseil d’administration Assurance Total des dépenses Recettes nettes 2010 2009 4 483 $ 71 57 8 4 619 $ 1 663 $ 257 4 1 924 1 499 1 499 171 5 3 1 678 4 280 $ 171 5 3 1 678 246 $ Page Fonds d’assurance pour l’achèvement de la formation Rapport annuel 2010 7 RÉSUMÉ DES PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES 31 DÉCEMBRE 2010 Nature des activités La participation au Fonds d’assurance pour l’achèvement de la formation (FAAF) est obligatoire pour tous les collèges privés d’enseignement professionnel (CPEP) inscrits, à l’exception de ceux dont les recettes brutes annuelles provenant des programmes d’enseignement professionnel sont supérieures ou égales à 25 millions de dollars. Le FAAF a commencé ses activités le protection aux étudiants touchés par la L’année 2010 marquait la deuxième année liés à l’achèvement de la formation et au pouvaient être prélevés sur le FAAF. 1er janvier 2009 et offre une fermeture d’un CPEP inscrit. au cours de laquelle les coûts remboursement des étudiants En 2010, les CPEP qui avaient payé pendant 24 mois une prime de constitution ou une prime initiale (0,875 % des recettes brutes tirées des programmes d’enseignement professionnel) devaient ensuite payer une prime fondée sur leur période courante d’inscription. Une fois qu’un CPEP a payé une prime de constitution pendant 24 mois, sa prime annuelle est calculée selon la formule suivante qui est fonction du niveau de risque : Niveau de risque Prime Faible 0,75 % Moyen 1,00 % Élevé 1,25 % X Solde mensuel le plus élevé du compte de recettes payées d’avance et non acquises De plus, lorsqu’ils passent du paiement d’une prime de constitution au paiement d’une prime annuelle, les CPEP doivent en outre verser un supplément de prime qui est fonction de la composante annuelle de leur prime. Ce supplément s’applique aux primes annuelles jusqu’à ce que le FAAF ait atteint la valeur cible, c’est-à-dire 3 % des recettes brutes provenant des programmes d’enseignement professionnel. Le Règlement 414/06 de l’Ontario définit le supplément comme étant un multiple de la prime annuelle. Ce supplément diminuera au fur et à mesure que le FAAF approchera de sa valeur cible. % du total des recettes brutes provenant du secteur Multiple des CPEP Pourcentage supérieur ou égal à 2,25 mais inférieur à 3 3 Pourcentage supérieur ou égal à 1,5 mais inférieur à 2,25 4 Pourcentage supérieur ou égal à 0,75 mais inférieur à 1,5 5 Pourcentage supérieur ou égal à 0,75 6 Exemple : Lorsque le solde du Fonds correspondra à 2 % des recettes brutes : supplément = 4 x prime annuelle des CPEP Page Fonds d’assurance pour l’achèvement de la formation Rapport annuel 2010 8 Au 1er janvier 2010, les recettes brutes provenant du secteur des CPEP s’élevaient à 286 234 671 $. Par conséquent, la valeur cible du FAAF était égale à 3 % de cette somme, soit 6 663 871 $. Au 1er janvier 2010, le solde du Fonds était de 2 352 514 $, soit 0,82 % des recettes brutes du secteur. Par conséquent, le supplément qui s’appliquait en 2010 était égal à six fois la prime annuelle du CPEP, soit le même qu’en 2009. Catégorie à risque distinct Les CPEP dont les recettes provenant des programmes d’enseignement professionnel sont supérieures ou égales à 25 millions de dollars sont répertoriés dans la catégorie « à risque distinct ». Ces CPEP n’ont pas à verser de primes au FAAF, mais ils doivent fournir une sûreté financière de trois millions de dollars. Si un CPEP appartenant à la catégorie « à risque distinct » cesse d’exercer ses activités, ses étudiantes et étudiants ne seront dédommagés que dans le cadre de la sûreté financière de trois millions de dollars fournie par le CPEP. Les sommes contenues dans le FAAF ne serviront pas à offrir un dédommagement supplémentaire à ces étudiantes et étudiants. Lorsque les recettes provenant des programmes d’enseignement professionnel d’un CPEP appartenant à la catégorie à risque distinct deviennent inférieures à 20 millions de dollars, le CPEP ne peut plus faire partie de la catégorie à risque distinct et il devra verser des primes au FAAF et fournir une sûreté financière conforme aux indications de la surintendante ou du surintendant. En 2010, seuls deux CPEP avaient été répertoriés dans la catégorie « à risque distinct », soit un de plus qu’en 2009. Exigences au titre des sûretés financières Depuis le 1er janvier 2009, les CPEP sont tenus de déposer une sûreté financière correspondant à 25 % du solde mensuel le plus élevé du compte de recettes payées d’avance et non acquises au cours de l’exercice. Quant aux nouveaux PCEP, ils doivent déposer une sûreté financière correspondant à 10 % des recettes brutes prévues au titre des programmes d’enseignement professionnel au moment de l’inscription initiale. Dans les deux cas, cette somme ne peut être inférieure à 10 000 $. La sûreté financière est une mesure de protection du FAAF dans le cas où un CPEP cesserait ses activités avant d’avoir honoré ses obligations de formation envers ses étudiantes et étudiants. C’est d’abord la sûreté financière du CPEP qui a fermé ses portes qui est utilisée pour achever la formation des étudiantes et étudiants ou les rembourser, avant que l’on ait recours au FAAF. Il existe trois types de sûretés financières qui peuvent être déposées : 1) un cautionnement garanti par une société de cautionnement ou un autre répondant; Page Fonds d’assurance pour l’achèvement de la formation Rapport annuel 2010 9 2) une lettre de crédit émise par une banque ou une institution financière qui fait l’objet de contrôles ou d’examens par la banque centrale ou un autre organisme gouvernemental du Canada; 3) un cautionnement personnel accompagné d’une garantie accessoire émis par le Canada ou l’une de ses provinces. Constatation des recettes Les primes à verser au FAAF sont constatées au moment de leur facturation. À la fermeture d’un CPEP et lorsque le FAAF intervient, celui-ci confisque la sûreté financière. Des intérêts et des pénalités sont imposés lorsqu’un PCEP omet de verser la prime dans un délai de 30 jours établi par la surintendante ou le surintendant. Dépenses Les dépenses sont constatées au moment de leur remboursement. Page Fonds d’assurance pour l’achèvement de la formation Rapport annuel 2010 10 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS 31 DÉCEMBRE 2010 1. COMPTABILITÉ DE CAISSE Le Fonds d’assurance pour l’achèvement de la formation (FAAF) est un compte à fins déterminées autorisé par le ministère des Finances et financé à même le Trésor et il se compose des sommes perçues ou recueillies par l’Ontario à une fin précise. Les états financiers du FAAF représentent le point de vue de la surintendante ou du surintendant des CPEP. Ils ont été préparés par la direction et tiennent compte des opérations de caisse pertinentes et des montants enregistrés dans le Système intégré de gestion de l’information financière de la province de l’Ontario. 2. ADMINISTRATION DU FONDS ET OPÉRATIONS AVEC DES TIERS Le FAAF est administré par la surintendante ou le surintendant des CPEP, mais celui-ci confie la gestion des comptes débiteurs aux Services communs de l’Ontario (SCO). Au nom du FAAF, les SCO assument les fonctions de facturation, de recouvrement, de classement chronologique et de calcul des intérêts. 3. RECOURS AUX DONNÉES DES CPEP ET RENSEIGNEMENTS SUR LE RISQUE DE CRÉDIT Les primes sont calculées conformément au Règlement de l’Ontario 414/06, pris en vertu de la Loi de 2005 sur les collèges privés d’enseignement professionnel. L’information financière est saisie dans le système de renseignements sur l’inscription des collèges d’enseignement professionnel (système RICEP) par les CPEP. Elle est mise en correspondance avec les états financiers que les CPEP soumettent au ministère. Les primes du FAAF sont calculées par le ministère à l’aide des données recueillies. Pour pouvoir déterminer la prime annuelle d’un CPEP, le ministère se procure les cotes de crédit directement auprès d’Equifax. Le taux de défaillance cumulatif (TDC) de toutes les entreprises ontariennes notées par Equifax se divise en trois catégories : risque élevé, risque moyen et risque faible. Conformément au Règlement de l’Ontario 414/06, si aucune cote de crédit n’est disponible, le CPEP sera automatiquement classé dans la catégorie « risque élevé ». Les CPEP sont invités à communiquer tous les ans avec Equifax afin de s’assurer de la disponibilité et de l’actualité de leur TDC. 4. REVENU DE PLACEMENT Un revenu de placement a été réalisé et accumulé en 2010 (T1 et T3) pour la période 2007-2010. L’Office ontarien de financement investit ces fonds afin de générer un revenu de placement fondé sur les taux des bons du Trésor du Canada. Depuis la création du FAAF, en 2007, ces taux ont varié de 0,17 % à 4,562 %. Page Fonds d’assurance pour l’achèvement de la formation Rapport annuel 2010 11 5. PÉNALITÉS POUR PAIEMENT EN RETARD L’intérêt simple s’applique aux comptes débiteurs en souffrance au taux déterminé par le ministère des Finances. 6. PRÉLÈVEMENTS SUR LE FONDS Depuis le 1er janvier 2010, un CPEP a mis fin à ses activités. En 2010, les paiements versés par le FAAF au titre de remboursement aux étudiantes et étudiants et de l’achèvement de la formation se sont élevés respectivement à 62 442 $ et 268 962 $ au 31 décembre 2010. 6. VALEUR DU FONDS Le FAAF considère la valeur de son fonds comme son actif net. En matière d’administration, la surintendante ou le surintendant a pour objectif d’assurer la solvabilité du FAAF afin que celui-ci puisse toujours financer l’achèvement de la formation ou les remboursements en cas de fermeture d’un CPEP. 7. IMPÔT Puisque le FAAF est d’une entité sans but lucratif, il n’est pas assujetti à l’impôt sur le revenu, conformément au paragraphe 149(1) de la Loi de l’impôt sur le revenu. Page Fonds d’assurance pour l’achèvement de la formation Rapport annuel 2010 12