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RAPPORT ANNUEL CIH RAPPORT ANNUEL CIH Sommair e MOT DU PRÉSIDENT CONSEIL DʼADMINISTRATION ÉVOLUTION DE LʼÉCONOMIE INTERNATIONNALE & NATIONALE 06 07 I - ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE INTERNATIONAL 08 II- ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE NATIONAL 09 ÉVOLUTION DES SECTEURS IMMOBILIER & TOURISTIQUE EN 2004 17 I - ÉVOLUTION DU SECTEUR IMMOBILIER 18 II - ÉVOLUTION DU SECTEUR TOURISTIQUE 22 ACTIVITÉ GÉNÉRALE EN 2004 27 I - LES PERFORMANCES DʼACTIVITÉ AU 31 DECEMBRE 2004 28 II - ACTIVITÉ GÉNÉRALE 29 DONNÉES FINANCIÈRES 33 BILAN 34 COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES 34 TEXTE DES RÉSOLUTIONS ADOPTÉES PAR LʼASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU 30 MAI 2005 35 RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES 36 RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES 38 COMPTES ET RÉSULTAS AU 31 / 12 / 2004 39 BILAN 40 HORS BILAN 41 COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES 42 ÉTAT DES SOLDES 43 AGENCES ET GUICHETS AUTOMATIQUES 45 MOT DU PRÉSIDENT MOT DU PRÉSIDENT Le Crédit Immobilier et Hôtelier doit retrouver sa place dans le paysage bancaire et contribuer pleinement aux objectifs qui lui ont été assignés par l’Etat. Telle est en substance la directive que Sa Majesté le Roi Mohamed VI m’a donnée lorsque le 23 Juillet 2004, il me faisait l’honneur de m’accorder sa précieuse confiance en me nommant Président Directeur Général du Crédit Immobilier et Hôtelier. Bénéficiant du soutien Royal cette mission devient un itinéraire qui commence par la relance de l’activité de crédit et passe par le rétablissement des équilibres financiers et la mise en œuvre des règles de bonne gouvernance. Il était impératif de conclure l’exercice 2004 par un dernier semestre qui augure d’une nouvelle ère pour le CIH. L’assemblée Générale Extraordinaire du 2 août a décidé la continuation de l’activité, ce qui engageait les actionnaires à déployer les moyens nécessaires pour rétablir une situation nette positive avant fin décembre 2005 et procéder ainsi à la recapitalisation de la Banque dans les termes exigibles par la loi sur les sociétés anonymes et la réglementation bancaire. L’engagement de Monsieur le Premier Ministre et de Monsieur le Ministre des Finances et de la Privatisation était d’autant plus crucial qu’il a contribué à confirmer la volonté Royale en déployant tous les efforts pour recouvrer les créances en souffrances sur le secteur public. C’est ainsi que l’exercice 2004 consacrera la récupération de quelques 800 Millions de Dirhams sur les ERAC. Ceci a permis de dynamiser la politique de recouvrement en aboutissant à un niveau de récupération des créances de l’ordre de 2 Milliards de Dirhams. Si le niveau des créances en souffrance reste relativement très élevé, il n’en demeure pas moins que la mise en œuvre de solutions de sortie réaliste, recourant aux techniques de l’ingénierie financière et au montage de deals à effets financiers induits qui permettront sans doute dès 2005 de réduire de manière substantielle le portefeuille en souffrance. Pour revenir sur le marché, le Crédit Immobilier et Hôtelier avait besoin de réduire le Coût de ses ressources. Grâce à une gestion dynamique de la trésorerie, à une politique plus présente de collecte de dépôts et à une démarche plus sélective de la distribution des Crédits, la compétitivité de la banque comme le coût de la ressource s’améliorent progressivement. Dans le cadre du marché, le CIH confirme ainsi sa position comme en témoigne la bonne performance commerciale du second semestre. L’exercice clos au terme de l’année 2004 s’achève avec un résultat net positif : le premier depuis sept ans. D’autres domaines, comme c’est le cas par exemple du système d’information de procédures et de la mise à niveau du noyau comptable de la banque, n’ont pas été en reste puisqu’ils ont fait l’objet d’une refonte tendant à d’avantage de fiabilité et de transparence. La conjugaison de ces mesures de redressement a permis à la Banque d’assainir la gestion comptable et de disposer d’états de reporting financiers et commerciaux conformément à la réglementation de Bank Al Maghrib. L’exercice 2004 s’est achevé sur une tendance nette à la relance du Crédit Immobilier et Hôtelier qui recouvre également son rôle de Banque d’accompagnement de la politique gouvernementale de l’habitat, notamment sur son volet social et ce, en mettant en place des mécanismes financiers et commerciaux innovants, mais aussi par la recherche d’une meilleure présence au niveau du marché. Ces retombées n’auraient pas été obtenues sans l’amélioration du climat social grâce à une meilleure motivation, ainsi de nouveaux modes de gouvernance ont été progressivement assimilés et mis en place. Cette nouvelle approche est basée sur la confiance, la compétence et la performance, la volonté et les efforts des Femmes et des Hommes du CIH méritent d’être ici salués. khalid ALIOUA Président Directeur Général 5 CONSEIL D’ADMINISTRATION CONSEIL D’ADMINISTRATION Conseil d’administration Président Monsieur khalid ALIOUA, Vice-Président Caisse de Dépôt et de Gestion , CDG, représentée par M. Mustapha BAKKOURY, Administrateurs ● Monsieur Ahmed DAROUICH, ● Banque Centrale Populaire représentée par Monsieur Mohamed BELGHAZI, ● Monsieur Said LEFOUILI, ● BMCE Bank représentée par Monsieur Mamoun BELGHITI, ● Société du Maroc et des Emirats Arabes Unis de Développement représentée par Monsieur Mohamed HJIEJ, ● Monsieur Moulay Chérif TAHIRI ALAOUI, ● Monsieur Obaid AMRANE, ● Monsieur Jawad ZIAT. Commissaire du gouvernement Monsieur Ali BEDRANE Évolution de l’Économie Internationale & Nationale I – ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE INTERNATIONAL L’année 2004 a été marquée par une croissance soutenue de l’économie mondiale, une des plus fortes de ces 30 dernières années. En effet, l’activité mondiale a progressé de 5,1 % en 2004 contre 4 % l’année précédente grâce, principalement, à l’accélération de la croissance de ses deux locomotives désormais traditionnelles que sont les Etats-Unis et la Chine avec des taux de croissance respectifs de 4,4 % et 9,5 %. Cette situation n’a eu qu’une faible incidence sur les niveaux de l’emploi, mais s’est accompagnée d’une stabilité des taux d’inflation. Cette forte croissance mondiale a permis aux échanges internationaux de s’accroître de 9,9 % en 2004. Aux Etats Unis, la relance budgétaire exceptionnellement forte et l´abaissement des taux d´intérêt à leur niveau le plus bas depuis 50 ans ont aidé l´économie des États-Unis à sortir de la récente phase de ralentissement. La croissance du PIB américain s’est établie à 4,4 % en 2004, contre 3 % en 2003, grâce à la bonne tenue de la consommation des ménages (+5,1 %) et de l’investissement des entreprises (+11,7 %). Néanmoins, la contribution à la croissance du commerce extérieur est négative malgré la baisse du Dollar. Dans la zone Euro, la progression du PIB a connu une croissance de 2,5 % en 2004 contre 1,2 % en 2003, cette évolution s’explique par la récente reprise de l’économie américaine, aux exportations allemandes et à la demande interne aussi bien en France qu’en Allemagne. Mais si l’activité économique mondiale s’est améliorée, la reprise dans la zone Euro reste relativement modérée en raison 8 du tassement de la consommation privée due à une légère croissance des salaires et au niveau des prix mais également en raison de la faible contribution du commerce extérieur sous l’effet de la hausse de l’Euro. Au Japon, la croissance économique a connu une légère amélioration passant de 2,6 % en 2004 contre 1,4 % en 2003, et ce grâce à la reprise de la demande intérieure et au dynamisme de ses exportations. L’investissement privé, véritable moteur de la croissance nippone, reste toujours bien orienté. Les pays asiatiques nouvellement industrialisés ont, quant à eux, connu une forte croissance et ce grâce à leurs exportations, notamment à Singapour et en Corée du Sud où le PIB est passé respectivement de 8,4 % et 4,6 % en 2004 contre 1,4 % et 3,1 % en 2003. Avec un taux de 8,2 %, les pays en développement d’Asie ont connu leur plus forte croissance durant ces trente dernières années. Les deux plus grandes puissances économiques de l´Asie, à savoir la Chine et l´Inde, ont continué d´enregistrer un rythme d´expansion rapide. La Chine s’est classée en tête avec un taux de croissance de 9,5 % sous l’effet d’une forte demande intérieure et d’une progression très marquée de ses importations et de ses exportations, suivie de l’Inde qui a connu une progression de 7,3 % tirée en grande partie par ses exportations. Le Pakistan, la Thaïlande et les Philippines, quant à eux, ont enregistré des taux de croissance respectifs de 6,5 % et 6,1 %. En Amérique Latine, la croissance du PIB s’est établie à 5,7 % en 2004, nettement supérieure à celle de 2003, soutenue par un environnement international très porteur lié à la hausse de la demande d’importation américaine et chinoise, au maintien à un niveau élevé des prix des matières premières et à un important afflux de capitaux étrangers. Elle s’est ainsi élevée à 9 % en Argentine, 5,2 % au Brésil et 4,4 % au Mexique. Dans les pays du Maghreb, le rythme de croissance du PIB s’est établi à 5 % en 2004 au lieu de 6,1 % en 2003, grâce au raffermissement des débouchés extérieurs, à la reprise des flux touristiques et au dynamisme de l’investissement. Rapport annuel 2004 Rapport annuel 2004 Évolution de l’Économie internationale & nationale Le PIB s’est ainsi établi en Algérie et au Maroc à des taux respectifs de 5,3 % et 4,2 % contre 6,9 % et 5,3 % en 2003 ; la Tunisie, quant à elle, a connu une progression de l’ordre de 5,8 % similaire à celle de l’année précédente. Au Moyen-Orient la croissance s’est élevée à 5,5 % et ce, grâce à la hausse des prix du pétrole, elle a ainsi atteint 5,3 % en Arabie Saoudite, 6,6 % en Iran, 4,5 % en Egypte et 3,4 % en Syrie. L’activité minière, quant à elle, a enregistré une performance, plus soutenue que prévu, avec une progression de 9,5 % par rapport à l’an 2003. Les autres secteurs productifs, notamment l’énergie, les mines et le tourisme, ont contribué de façon positive à la croissance nationale. Le PIB hors agriculture aurait progressé de 3,5 % contre 3,2 % en 2003. Au sein de la Communauté des Etats Indépendants (CEI), le PIB a connu une hausse conséquente de 8,2 %, c’est ainsi qu’en Russie elle a atteint 7,1 % soutenue aussi bien par la demande interne qu’externe ; quant aux économies d’Europe Centrale et Orientale, elles ont enregistré une expansion de l’ordre de 6,1%, soutenue par la croissance de la Turquie qui réalise un taux de 8 %. La reprise des activités de raffinage et le raffermissement de la production électrique a engendré une croissance du secteur énergétique de l’ordre de 11,2 %. II – ENVIRONNEMENT NATIONAL Le secteur du Bâtiment et Travaux Public a enregistré une croissance de 3,5 %, soutenu par l’exécution de grands projets d’infrastructure et d’habitat social. La branche « Transport et Communication » a été stimulée par l’amélioration du trafic aérien et l’évolution soutenue de croissance des télécommunications, elle a ainsi enregistré une croissance de 4,8 %. ÉCONOMIQUE L’année 2004 aura permis à l’économie nationale d’enregistrer des performances satisfaisantes tant au niveau de la croissance qu’au niveau des équilibres macro-économiques fondamentaux en dépit de la hausse des prix du pétrole sur le marché mondial et du ralentissement de l’activité dans la zone Euro, notre principal partenaire. 1. PRODUIT INTERIEUR BRUT Le produit intérieur brut a enregistré une croissance de 4,2 % en 2004, supérieure à la croissance moyenne des 5 dernières années, contre 5,5 % l’année précédente. Cette dynamique trouve son origine dans les bons résultats réalisés par les secteurs hors agriculture (4,5 %), tandis que le secteur primaire n’a connu qu’une légère hausse de 1,9 % contre 18 % en 2003, en raison d’une baisse de la production des secteurs de la pêche, de l’arboriculture et des cultures industrielles. Elle représente 15,3 % du PIB. Le secteur industriel a poursuivi son rythme tendanciel de 3 %, malgré les contre-performances des secteurs du textile et celui de l’habillement. Le secteur touristique a également contribué à la croissance nationale grâce à une évolution remarquable durant 2004, en progression de 15 % par rapport à 2003. Au niveau de la demande globale, la croissance a été soutenue par l’amélioration des revenus des ménages liée aux retombées positives d’une bonne campagne agricole, celle des salaires servis dans la fonction publique et de l’investissement qui se situerait à 24 % du PIB comme le reflète la hausse de 14,8 % des importations des biens d’équipement et l’évolution favorable du secteur des bâtiments et travaux publics. Ces performances sont le résultat des actions et réformes menées par les pouvoirs publics en vue 9 d’accélérer la croissance économique, de promouvoir l’investissement et l’emploi, de mieux intégrer l’économie nationale dans l’économie mondiale, de moderniser le système productif national et d’assurer une meilleure répartition des fruits de la croissance. 2. INFLATION L’indice du coût de la vie s’est stabilisé à 1,5 %, soit le niveau moyen enregistré depuis 1998 contre un taux de 1,2 % en 2003. Cette évolution s’explique par l’effet conjugué de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 1,66 % et celui des produits non alimentaires de 1,5 %, contre 1,3 % et 1 % en 2003. 3. EMPLOI Le taux de chômage a connu un repli de 0,6 points, passant de 11,4 % en 2003 à 10,8 % en 2004, grâce à l’évolution favorable de l’emploi, qui s’est traduite par un recul du nombre de chômeurs de 2,5 %, pour s’établir à 1.193.000 personnes. Cette régression a concerné aussi bien le milieu urbain (de 19,3 % à 18,4 %) que le milieu rural (de 3,4 % à 3,2 %). A signaler que plus de 85 % des chômeurs sont des citadins et 69 % sont des hommes. Pour les diplômés, le taux de chômage est passé de 23,7 % en 2003 à 22,6 % en 2004. 4. ÉPARGNE NATIONALE L’épargne nationale s’est élevée en 2004 à 120,9 millions de dihrams, en hausse de 4 % contre 9,1 % en 2003, représentant 25,1 % du PIB et permettant ainsi de couvrir la totalité des dépenses d’investissements tout en dégageant un excédent de financement de près de 2,2 % du PIB, grâce principalement à la progression des transferts des Marocains Résidant à l’Etranger. 5. COMMERCE EXTERIEUR Au niveau des échanges extérieurs, le Maroc a consolidé sa position extérieure avec la réalisation d’un excédent au niveau du compte courant de la balance des paiements de près de 2 % du PIB, grâce à la hausse des recettes touristiques de 12 % qui avoisinent les 34,6 milliards de Dirhams et à la 10 progression des recettes au titre des transferts des Marocains Résidant à l’Etranger de 8,2 % qui se situent autour de 37, 4 milliards de Dirhams. Les échanges commerciaux ont toutefois été marqués par un creusement du déficit commercial de près de 34 % par rapport à 2003, atteignant 69,9 milliards de Dirhams au terme de l’année 2004 et ce, en raison : de la forte hausse des importations à hauteur de 14,9 %. Celle-ci s’explique notamment par la nette progression de 14,8 % des importations des biens d’équipements, la hausse de 17,7 % de celles des demi-produits et le renchérissement de la facture énergétique induite par la hausse des cours internationaux du pétrole ; ● d’une progression modérée des exportations d’environ 3 %. Cette évolution recouvre une hausse des ventes des produits bruts d’origine minérale de 26,1 % et un recul des exportations des produits alimentaires de 22,2 % sous l’effet essentiellement de la nette baisse des apports de la pêche et des légumes frais. ● Le taux de couverture s’est ainsi dégradé de 6,3 points pour s’établir à 55,3 % au cours de l’année 2004, contre 61,6 % en 2003. ● Les investissements et prêts privés étrangers ont atteint 15 milliards de Dirhams en 2004, dont environ 5 milliards de Dirhams issus notamment de la prise de participation des non-résidents dans le capital de Maroc Télécom. À ce titre, l’introduction en bourse de l’opérateur a drainé 8,9 milliards de Dirhams dont 50 % ont été affectés au Fonds Hassan II pour le Développement Économique et Social. 6. FINANCES PUBLIQUES Concernant les finances publiques, l’année 2004 est marquée par un déficit budgétaire de près de 3,2 % du PIB. Compte non tenu des recettes de privatisation, ce déficit s’établit à 4,4 % du PIB contre une prévision initiale de la Loi des Finances de 5,7 %, soit une amélioration de près de 1,3 point du Produit Intérieur Brut (PIB). Ce résultat a été réalisé malgré les effets du tremblement de terre d’Al Hoceima, la lutte antiacridienne et le renchérissement du prix du pétrole Rapport annuel 2004 Rapport annuel 2004 Évolution de l’Économie internationale & nationale et grâce essentiellement au bon comportement des recettes, les dépenses ayant en revanche connu un accroissement sous l’effet notamment des mesures prises dans le cadre du dialogue social. L’excédent des recettes sur les dépenses ordinaires s’est traduit, au titre de l’année 2004 par une épargne budgétaire de 12,6 milliards contre 11,8 milliards de Dirhams en 2003. En effet, au terme de l’année 2004, les recettes ordinaires du Trésor ont enregistré une progression de 6,6 % par rapport à 2003, avec une augmentation de 8 % hors recettes de privatisation. Compte tenu des dépenses d’investissement d’un montant de 22 milliards et d’un solde négatif des comptes spéciaux du Trésor de 4,8 milliards, le déficit budgétaire s’est élevé à 14,3 milliards (ou 19,5 milliards hors privatisation) au lieu de 13,8 milliards (ou 20 milliards hors privatisation) en 2003. Les recettes fiscales se sont élevées à 97,3 milliards de Dirhams et ont augmenté de 6,7 % grâce aux produits des principaux impôts. ● les recettes au titre des impôts directs ont enregistré une hausse de 9,3 % grâce à l’effet de l’amélioration des produits de l’IGR de 10 % et de l’IS de 9 % ; les recettes au titre des impôts indirects ont enregistré une hausse de 4,8 % grâce à la progression de 11,8 % de la TVA qui a compensé le repli de 6,6% de la TIC. Le Trésor ayant constitué des arriérés à hauteur de 990 millions de dh, le déficit de caisse s’est élevé à 13,3 milliards de Dirhams. Sa couverture ainsi que celle des sorties nettes de capitaux au titre de la dette extérieure ont été assurées par le recours au marché des adjudications. ● Les recettes au titre des droits de douane ont augmenté de 7 % ; Les recettes non fiscales ont progressé de 5,5% pour atteindre 15,8 milliards de Dirhams grâce à l’augmentation de 41,6 % du produit des monopoles et exploitation. ● Les recettes de privatisation ont connu en revanche, en un an, une régression passant de 6,3 à 5,2 milliards, dont 760 millions ont résulté de la cession de 20 % du capital de la Banque Centrale Populaire et 4,4 milliards correspondent à la partie du produit de la cession de 14,9 % du capital de Maroc Télécom revenant au budget de l’État. Les dépenses ordinaires, d’un montant de 104 milliards de Dirhams, ont augmenté de 6,7 %, en raison principalement de l’accroissement de 6 % des charges de fonctionnement qui ont atteint 79,8 milliards de Dirhams. Les dépenses au titre de la compensation se sont également inscrites en hausse passant de 4,9 à 6,8 milliards de Dirhams, tandis que les dépenses au titre des intérêts de la dette sont demeurées quasiment stables à 17,4 milliards de Dirhams. 7. MONNAIE ET FINANCES Au terme de l’année 2004, la hausse des avoirs extérieurs nets a atteint 17,3 milliards de Dirhams, soit 13,6 %, à la faveur du flux de devises généré par l’opération de privatisation Maroc Télécom et du maintien à un niveau élevé des recettes au titre des voyages et des transferts des Marocains Résidant à l’Etranger. Le crédit intérieur à caractère monétaire a enregistré un accroissement de 11,7 milliards de Dirhams, soit 3,5 %, attribuable au développement des concours à l’économie de 16,6 milliards : ● les crédits à l’immobilier ont augmenté de 15,5% ; les crédits à la consommation ont augmenté de 3,9% ; ● les crédits de trésorerie ont enregistré une hausse de 3,3% ; ● les crédits à l’équipement ont connu un repli de 1,1%. ● Les créances nettes de l’État ont enregistré une baisse de 6,1 milliards, soit 7,8 % due à une diminution de ses concours nets aux banques de 5,1 milliards de Dirhams, soit 6,6 % malgré l’amélioration de la position nette du Trésor auprès de Bank Al Maghrib de 762 millions. 11 Les créances en souffrance ont connu, à fin décembre 2004, une hausse de 11,1 % pour représenter 21,1 % du total des crédits accordés en 2004 contre 20,1 % en 2003. Ces évolutions se sont traduites par une progression des agrégats de monnaie chiffrée à 9,7 % pour M1 et à 7,7 % pour M3, rythmes supérieurs à la norme de 6,5 % à 7,5 % fixée au début de l’exercice 2004. S’agissant des composantes de la masse monétaire, la circulation fiduciaire s’est accrue de 4,5 milliards (6,1 %) tandis que la monnaie scripturale et les placements à vue ont marqué des hausses respectives de 19,8 milliards (11,2 %) et de 5 milliards (10,3 %). L’encours des agrégats de placements liquides s’est élargi de 8,4 milliards (23,1 %) par suite du renforcement des titres d’OPCVM obligataires de 27,6 % et de ceux émis par les OPCVM actions et diversifiés de 37,4 %. Concernant la réglementation, Bank Al Maghrib a rénové les instruments de la politique monétaire parallèlement à la libéralisation de l’activité bancaire et au renforcement de la réglementation prudentielle. Jugeant les taux d’intérêts débiteurs appliqués par les banques anormalement bas, la banque centrale a rappelé la nécessité de veiller à ce que les taux pratiqués intègrent tous les coûts relatifs à leurs opérations de crédit, en sus d’une rémunération minimale des fonds propres. Bank Al Maghrib a également demandé aux banques de communiquer à la Direction de la Supervision Bancaire, à compter du 1er janvier 2005, les données relatives aux crédits nouvellement octroyés dès lors que ceux-ci seraient assortis de taux d’intérêt inférieurs aux taux de référence précisés dans la lettre n°178/G/2003 adressée au GPBM en juillet 2003. Modificatifs n°3 des décisions réglementaires n°83 et 84 du 22 novembre 1991 relatives respectivement au portefeuille de bons CNCA à 1 an et à celui de bons de Trésor à 1 an, en date du 23 décembre 2004 La banque centrale, en mettant fin au refinancement des banques en dehors du marché monétaire, a adopté de nouvelles procédures d’intervention définies par la circulaire n° 6/G/99 du 26 avril 1999. En effet, en vue d’adapter le système monétaire au contexte de sur-liquidité qui tend à devenir structurel, la banque centrale a institué en 2004 une facilité de dépôt à 24 heures assortie d’un taux fixe, ainsi que des reprises de liquidités à 7 jours sur appels d’offres à taux variables. À compter du 03 janvier 2005, le taux de rémunération annuel appliqué au cours d’une année civile, pour les bons CNCA à 1 an et celui des bons du Trésor à 1 an sont égaux au taux d’intérêt moyen pondéré des bons du Trésor à un an émis par voie d’adjudication au cours de l’année précédente, majoré de 25 points de base. En outre, dans un souci de souplesse de gestion des trésoreries bancaires et d’amélioration de la lisibilité de la politique monétaire, Bank Al Maghrib a entrepris d’introduire une certaine symétrie entre ses modes d’intervention sur le marché monétaire. À cet effet, elle a procédé au remplacement des avances à 5 jours par une facilité permanente sous forme d’avances à 24 heures (circulaire n° 4/G/2004 du 31 décembre 2004). La circulaire de Bank Al Maghrib n° 36/G/2004 du 12 novembre 2004 précise les conditions d’exercice des bureaux de représentation ouverts par les établissements de crédit à l’étranger. Par ailleurs, une série de mesures réglementaires applicables aux banques ont été également engagées à savoir : 12 Directive du 27 décembre 2004 relative aux pratiques des banques en matière de taux d’intérêt débiteurs Conditions d’exercice des bureaux de représentation ouverts à l’étranger par les établissements de crédit L’autorisation de l’ouverture par les établissements de crédit de bureaux de représentation à l’étranger est soumise à l’approbation du Ministre des Finances. La demande d’ouverture doit être accompagnée d’un certain nombre de documents qui sont également adressés à Bank Al Maghrib. L’activité des bureaux doit se limiter à des opérations d’échange d’informations, de liaison et de Rapport annuel 2004 Rapport annuel 2004 Évolution de l’Économie internationale & nationale représentation ayant un intérêt pour l’établissement de crédit en question. Elle ne doit en aucun cas porter sur des opérations à caractère bancaire. Les établissements de crédit doivent communiquer à la Direction de la Supervision Bancaire de Bank Al Maghrib une copie de l’autorisation d’exercice de l’activité de leurs bureaux de représentation. En outre, ils sont tenus d’étendre leurs dispositifs de contrôle interne et de vigilance à leurs bureaux de représentation installés à l’étranger et d’adresser à la Direction de la Supervision Bancaire de Bank Al Maghrib une note, au plus tard le 31 janvier de chaque année, sur leur activité au cours de l’exercice précédent. Modificatif n°2 de la circulaire n° 8/G/96 du 15 février 1996 relative aux intérêts débiteurs en date du 28 juin 2004 À partir du 1er juillet 2004, la révision annuelle des taux d’intérêt variables ne s’effectue plus à la date anniversaire du crédit mais à la date convenue d’un commun accord entre l’établissement de crédit et l’emprunteur. Il a été précisé que la première révision doit intervenir au plus tard trois mois après la première date anniversaire du crédit à taux variable, en se référant aux taux moyens pondérés des intérêts servis sur les bons du Trésor émis par adjudication et ce, pour les maturités suivantes : 52 semaines pour les crédits dont la durée est supérieure à un an et inférieure à 2 ans ; ● 5 ans pour les crédits dont la durée est comprise entre 2 ans et 7 ans ; ● ● 10 ans et 15 ans pour les crédits dont la durée est supérieure à 7 ans. Couverture des risques sur produits de base La circulaire n° 8/DTGR/04 du 16 janvier 2004 précise les modalités d’application de la circulaire de l’Office des Changes n° 1699 du 13 janvier 2004 relative à la couverture contre les risques de fluctuation des prix de certains produits de base. Ainsi, les banques sont désormais autorisées à effectuer, pour le compte de leur clientèle ou pour leur propre compte, des opérations sur le marché international destinées à couvrir le risque de fluctuation, de détention ou de prise de position sur produits de base, métaux précieux compris. Concernant la clientèle, celle-ci est tenue d’ouvrir des comptes multidevises auprès des banques, dédiées aux seules opérations de couverture. En outre, les échéances des contrats de couverture qu’elle négocie doivent être en rapport avec les cycles d’activité propres à chaque client (extraction, production, importation, exportation …). De même, le montant des opérations de couverture ne saurait excéder le volume moyen d’activité enregistré par catégorie de produit. Les banques sont tenues de satisfaire à une exigence minimale en fonds propres égale à 15% de la position nette sur chaque produit augmentée de 3% de la position brute, étant entendu que la position nette sur chaque produit résulte de la compensation des positions longues et des positions courtes et que la position brute est obtenue par agrégation de toutes les positions longues et courtes. Les positions sur produits de base sont intégrées dans le calcul de la position de change autorisée des banques. Nouvelles dispositions relatives aux comptes en devises La circulaire de Bank Al Maghrib n° 09/DTGR/04 du 16 janvier 2004 spécifie les modalités d’application des dispositions des circulaires de l’Office des changes n° 1555 du 08 août 1990 et n° 1607 du 02 novembre 1993 telle que modifiées. La nouvelle circulaire précise les modalités pour créditer les comptes en devises, celles relatives aux opérations en billets de banque étrangers effectuées par les banques tant avec Bank Al Maghrib qu’avec la clientèle, ainsi que les conditions d’utilisation des disponibilités des comptes en devises par les intermédiaires agréés. Devoir de vigilance Bank Al Maghrib a fixé les règles minimales que les établissements de crédit sont tenues d’observer à compter du 1er janvier 2004 au titre du devoir de 13 vigilance au sujet de la clientèle (circulaire n° 36/G/2003 du 24 décembre 2003 relative au devoir de vigilance incombant aux établissements de crédit). Les établissements de crédit sont tenus de mettre en place les procédures nécessaires qui leur permettent : d’identifier leur clientèle, qu’elle soit personne physique ou morale et d’en avoir une connaissance approfondie en recueillant tous les éléments d’information jugés nécessaires et ce, tant pour l’ouverture d’un compte que pour n’importe quel service demandé même à titre ponctuel tel que les transferts de fonds. Préalablement à l’ouverture de tout compte, les établissements de crédit doivent établir une fiche au nom de chaque client personne physique ou morale et s’entretenir avec le postulant et, le cas échéant, son mandataire, en vue de s’assurer de leur identité et de pouvoir réunir les renseignements relatifs à leurs activités ; ● ● d’assurer le suivi et la surveillance des opérations de la clientèle, notamment celles présentant un degré de risque important, les opérations considérées comme inhabituelles ou suspectes devant être identifiées et donner lieu à l’élaboration d’un compte-rendu ; ● de conserver pendant dix ans et de mettre à jour la documentation afférente à la clientèle habituelle ou de passage ainsi qu’aux opérations effectuées. Les établissements de crédit doivent sensibiliser leur personnel et le former aux techniques de détection et de prévention des opérations à caractère inhabituel ou suspect. 8. MARCHÉ BOURSIER Au niveau du marché boursier, le fait marquant de l’année 2004 aura été l’opération d’introduction en bourse de Maroc Télécom, correspondant à la cession de l’État de 14 % de son capital. Cette opération, ainsi que la publication des résultats semestriels contrastés pour certaines sociétés côtées ont été l’origine du sensible fléchissement observé durant le mois d’octobre. C’est ainsi qu’à fin octobre 2004, les indices MASI et MADEX ont reculé par rapport en fin septembre 2004, de 15,6 % et 17 % respectivement. La capitalisation boursière s’est inscrite en hausse de 91 milliards de Dirhams dont 76,2 milliards 14 correspondent aux opérations liées à Maroc Télécom, 7 milliards aux banques et 3,5 milliards aux secteurs du bâtiment et matériaux de construction. En fin Décembre 2004, le MADEX, indice des valeurs côtées en continu, a augmenté de 14,7% et le MASI, indice englobant toutes les valeurs à la côte, s’est apprécié de 11 %. 9. ÉVÉNEMENTS ÉCONOMIQUES MAJEURS En outre, l’année 2004 a été riche en événements économiques notamment : L’accord de création de la zone de libre échange (ZLE) signé par le Maroc, la Jordanie, la Tunisie et l’Egypte ; ● L’accord de libre échange entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique ; ● L’aménagement de la Zone Franche de Tanger, avec un investissement de 30 milliards de Dirhams; ● La relance de l’économie du Nord grâce à la concession de la station de Saidia-Ras Al Ma au groupe espagnol Fadesa ; ● ● La révision du Code du Travail ; ● L’adoption du Code de la famille. 10. PERSPECTIVES 2005 Selon une étude de la Direction de la Politique Économique Générale (DPEG), la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) du Maroc ne devrait pas dépasser 1,6 % en 2005, marquant une nouvelle révision à la baisse des perspectives de l’économie du Royaume. Cette prévision marquerait “ un des plus bas taux de croissance depuis 2000 ”. Le budget 2005 avait initialement tablé sur un taux de croissance de 3 %. Ces perspectives devraient être dues à une campagne agricole qui s’annonce difficile en raison de la sécheresse, une facture pétrolière en forte augmentation et un déficit commercial lourdement Rapport annuel 2004 Rapport annuel 2004 Évolution de l’Économie internationale & nationale aggravé avec un taux de couverture des exportations par les importations d’à peine 52% en mars. Engagé dans un processus de démantèlement douanier, notamment avec l’Union Européenne et les Etats-Unis, le Maroc subit par ailleurs de plein fouet la concurrence de certains pays asiatiques dans le secteur de l’industrie textile, où près de 100.000 emplois, sur un total de 215.000, sont menacés ou ont déjà disparu, selon une récente étude du Haut Commissariat au Plan. Le gouvernement table désormais sur les secteurs du tourisme et des délocalisations industrielles pour tenter de relancer l’économie marocaine. Le délicat exercice budgétaire 2005 devrait également pouvoir compter sur les recettes du second volet de privatisation de la Régie des Tabacs, déjà majoritairement contrôlé par le groupe francoespagnol Altadis. Le principal défi à relever consiste, entre autres, à assurer les conditions d’une plus grande compétitivité des entreprises marocaines face aux pays concurrents d’Europe Orientale et aux pays asiatiques. 15 Évolution des secteurs Immobilier & Touristique en 2004 I - ÉVOLUTION DU SECTEUR IMMOBILIER L’amélioration de l’évolution du secteur de l’immobilier s’est poursuivie au cours de l’année 2004, en témoignent l’accroissement de la vente de ciment (+5,6 %) et l’appréciation à la hausse des crédits accordés par les banques à l’immobilier (+18,9 %). Néanmoins, cette progression du secteur reste moins dynamique, par rapport à l’année 2003. En effet, les ventes de ciment, qui constituent un des indicateurs clé de ce secteur, ont vu leur rythme de progression reculer de 9,3 % en 2003 à 5,6 % en 2004. Les perspectives de développement du secteur s’avèreraient prometteuses, avec la poursuite des programmes initiés par les pouvoirs publics d’habitat social, d’infrastructures de base (Port Tanger-Med, programme autoroutier, …) et touristiques (Plan Azur), et la poursuite des travaux de désenclavement et de reconstruction de la Province d’Al Hoceima. 1. LA NOUVELLE POLITIQUE D’HABITAT Au cours de l’année 2004, les principales actions arrêtées par les pouvoirs publics en matière d’habitat, ont porté essentiellement sur : Le lancement du programme « Villes sans bidon ville » pour l’éradication de l’habitat insalubre ; Ce programme bénéficiera à plus de 212.000 ménages résidant dans près de 1.000 bidonvilles, répartis sur 70 localités, dont 15 concentrent près de 70 % de ce type d’habitat. C’est le cas notamment de la périphérie de Casablanca, l’axe Rabat-SaléTémara et Agadir. La réalisation de l’ensemble de ce programme coûtera environ 11,23 milliards de Dirhams, dont 3,57 milliards de Dirhams subventionnés par l’État. Une première tranche de 64.370 ménages, a déjà bénéficié de cette opération, dans le cadre de 20 conventions signées entre le Ministère de l’Habitat, les Organismes sous tutelle (Groupe Al Omrane et ERAC) et les opérateurs relevant de la CDG. Cette tranche a mobilisé un investissement de 5,2 milliards de Dirhams, dont une subvention du Fonds Solidarité Habitat (FSH) de près de 1,6 milliards de Dirhams. FONDS DE GARANTIE POUR LOGEMENT SOCIAL Pour promouvoir le logement social et faciliter aux populations, notamment celles à revenus modestes et irréguliers, l’accès à la propriété, les pouvoirs publics ont conclu avec 11 banques partenaires (en décembre 2003), une convention pour la création de deux fonds de garantie (Fogaloge-Public et Fogarim), dont la gestion est confiée à la Caisse Centrale de Garantie (CCG). ● La mise en place des fonds de garantie pour faciliter l’accès aux prêts bancaires ; ● L’aménagement du foncier public pour la promotion de l’habitat social ; ● Le regroupement des Organismes sous tutelle du Ministère de l’Habitat. ● PROGRAMME « VILLE SANS BIDONVILLES » Lancé en 2004, ce programme de grande envergure vise, à l’horizon 2010, l’éradication de l’ensemble des bidonvilles du pays. A cette opération sont associés tous les partenaires concernés : départements ministériels, entreprises publiques, associations, secteur privé, etc. 18 Contrairement au Fogalef, fonds géré également par la CCG pour le compte de Fondation Mohammed VI pour l’éducation-formation, qui connaît un grand succès (plus de 11.000 prêts agréés depuis 2003), le Fogarim (pour les personnes à revenus modestes et irréguliers) et le Fogaloge-public (dédié aux fonctionnaires) démarrent très timidement. En effet, le Fogarim, qui reste un levier stratégique pour la nouvelle politique d’habitat, et le Fogalogepublic n’ont bénéficié qu’à 270 familles environ à fin 2004 (soit 250 prêts Fogarim et 20 prêts Fogalogepublic). Bien que toutes les banques, via le GPBM, aient signé la convention de création de ces deux fonds, seuls le CIH et la BCP y sont actifs. D’ailleurs, il est prévu un assouplissement des conditions liées à ces produits, afin d’activer leur fonctionnement. Rapport annuel 2004 Rapport annuel 2004 Évolution des secteurs immobilier & touristique en 2004 AMENAGEMENT DU FONCIER PUBLIC Pour rendre efficiente la nouvelle approche de la politique d’habitat, la maîtrise de la problématique foncière demeure le moyen le plus adéquat. La mise en œuvre de cette stratégie foncière a été effective en 2004, par la mise en chantier de la 1ère tranche de terrains domaniaux et ceux de la SODEA et SOGETA, d’une superficie de 3.400 ha. Cette politique consiste à mettre à la disposition des promoteurs immobiliers, des terrains équipés à la charge de l’État, pour la réalisation des opérations d’habitat social. Ainsi, le Fonds Solidarité Habitat (FSH) a accordé des avances pour le financement des équipements horssites et des réseaux primaires pour 12 projets, dont les deux villes nouvelles de Nour Zaer (Sidi Yahya Zaers) et Tamansourt (Marrakech). REGROUPEMENT DES ORGANISMES SOUS TUTELLE DU MINISTERE DE L’HABITAT Compte tenu de l’état critique de la situation financière et organisationnelle des OST, les pouvoirs publics ont décidé de regrouper ces organismes, afin de corriger certains dysfonctionnements qui sont apparus et d’assurer leur mise à niveau. En effet, le redressement financier des ERAC était une condition préalable à leur transformation du statut d’établissement public à celui de SA (Société Anonyme) et la fusion par la suite avec le groupe Al Omrane. C’est d’ailleurs dans ce cadre, que s’inscrit l’accord portant sur le remboursement de la créance du CIH (800 millions de Dirhams), en juillet 2004. Aussi, il a été décidé de créer au niveau central, le Holding d’Aménagement Al Omrane, regroupant dans un premier temps trois organismes (ANHI, SNEC, Attacharouk), qui serait chargé des missions stratégiques, mettant en cohérence les actions publiques d’habitat avec les nouvelles orientations gouvernementales en matière de promotion de l’habitat social. D’autres mesures d’accompagnement ont été également entreprises par les pouvoirs publics au cours de l’année 2004, dont notamment la préparation du projet de loi sur l’habitat et l’urbanisme (loi 04/04), la généralisation du guichet unique pour la délivrance de l’autorisation de construire, ainsi que la généralisation des Agences urbaines à l’ensemble des préfectures et provinces du Royaume. 2. L’ENCOURS DES CRÉDITS A L’IMMOBILIER Les crédits immobiliers accordés par l’ensemble du système bancaire ont connu durant l’année 2004 une croissance significative. Selon les données du GPBM, l’encours des crédits à l’immobilier consentis par le secteur bancaire s’est apprécié de 18,89% par rapport à 2003, avec 46,89 milliards de Dirhams à fin décembre 2004. À signaler, que pour l’année 2003, l’encours des crédits immobiliers s’élevait à 39,44 milliards de Dirhams. Cette progression a concerné aussi bien les crédits à la promotion immobilière (+19,18%), que ceux destinés aux particuliers (+18,14%). Sur les 46,89 milliards de Dirhams que le système bancaire a accordé au secteur de l’immobilier, près de 50% provenait du CIH et BCP (22,82 milliards dhs). Tableau n° 1 : L’ENCOURS DES CRÉDITS À L’IMMOBILIER (MILLIONS DHS) DÉSIGNATIONS 2002 2003 2004 04/03 BANQUES INSCRITES 14.747,28 19.096,70 24.073,70 26,06% CIH 12.244,41 11.272,71 10.803,68 -4,16% BCP 8.106,70 9.075,50 12.017,80 32,42% TOTAL 35.098,39 39.444,91 46.895,18 18,89% 19 Cette amélioration relativement appréciable des crédits immobiliers serait due à plusieurs facteurs, dont notamment : L’évolution du marché monétaire, qui reste caractérisé par l’amplification des liquidités excédentaires, du fait du maintien à un niveau soutenu des recettes du tourisme et des transferts des MRE. Cette tendance a été renforcée par la cession de 14,9% du capital de Maroc Télecom et la privatisation d’une partie du capital de la BCP. ● La baisse généralisée des taux d’intérêt pratiquée par le système bancaire. En l’absence d’une forte demande d’investissement productif, les banques trouvent dans l’immobilier des taux de rendement plus attractifs. ● Le renforcement de la consommation des ménages dans un contexte caractérisé par l’affermissement des revenus des ménages (bonne campagne agricole et revalorisation des salaires des fonctionnaires), une inflation maîtrisée (1,6%), des taux d’intérêt historiquement faibles, ainsi que les dispositifs mis en place par l’Etat pour faciliter l’accès au logement. ● L’ensemble de ces facteurs explique la concurrence acharnée que se livrent les banques de la place, et qui ne peut être que bénéfique dans un contexte caractérisé par un déficit important en logements (environ 1.240.000 unités). 3. LES VENTES DE CIMENT La consommation nationale du ciment a atteint un total de 9,796 millions de tonnes en 2004, contre 9,277 millions de tonnes l’année précédente, soit une progression de 5,59 %. Les entreprises du secteur du ciment bénéficient d’une conjoncture particulièrement favorable, due au lancement de plusieurs projets d’envergure (logement social, infrastructures structurantes, port Tanger-Med, zones touristiques, …), et au potentiel que représente le marché du ciment, eu égard à la faiblesse de la consommation par capital (300 kg au Maroc, contre près de 600 kg en Tunisie, 400 kg en Turquie et 1.000 kg au Portugal). Toute fois, la flambée des prix des matières premières, notamment l’acier et le pétrole, au cours de 2004, 20 a entraîné une surenchère des prix des intrants du secteur de l’immobilier. L’indice révélateur de cet état est assurément, la baisse de la progression de la consommation du ciment, qui est passée de +9,33% en 2003 à +5,59% en 2004, soit une baisse de 3,74 points. Ce repli de la consommation du ciment, pourrait également être attribué, entre autres, aux résultats de la bonne campagne agricole (83 millions de quintaux) qui a absorbé une grande partie de la main d’œuvre disponible, au doublement de la taxe spéciale sur le ciment (50 à 100 dh/tonne) et aussi au « durcissement » au niveau de l’application de la réglementation en matière d’urbanisme, suite au tremblement de terre d’Al Hoceima. Bien que les perspectives de développement soient prometteuses, la signature de plusieurs accords de libre-échange, où le Maroc s ‘engage à mettre à niveau son industrie locale, dont notamment le secteur cimentier, renforce la crainte des professionnels du secteur. Ils craignent d’être confrontés aux flux d’importations massives, à partir de l’Egypte ou de la Turquie, pays où le coût bas des facteurs de production et où la forte dévaluation de la monnaie rendent leurs industries plus compétitives. La répartition de la consommation du ciment à l’échelle nationale, confirme le leadership de la région du Grand-Casablanca avec plus de 1,5 millions de tonnes vendues (15,5 %). Les régions de TangerTetouan, Souss-Massa-Draa, Marrakech-Tensift-Haouz et l’Oriental occupent le deuxième rang avec chacune une part du marché variant de 9 à 10 %. Quant aux régions du Sud (Oued Eddahab - Lagouira, Laayoun - Boujdour - Hamra, Guelmim - Essmara) et celle de Tadla - Azilal, elles restent des zones de très faible consommation en ciment. Concernant les régions ayant enregistré les taux d’accroissement les plus élevés au cours de l’année 2004, on trouve Marrakech - Tensift - Haouz (+16 %), Taza-Al Hoceima - Taounat (13 %), MeknèsTafilalt (+12 %), l’Oriental et Chaouia - Ourdigha (+11%). En revanche, les régions où les baisses les plus importantes ont été enregistrées sont celles de Oued Eddahab - Lagouira (-100 %), Tadla - Azilal (-22 %) et Laayoun - Boujdour - Hamra (-10 %). Rapport annuel 2004 Rapport annuel 2004 Évolution des secteurs immobilier & touristique en 2004 Tableau n° 2 : LES VENTES DE CIMENT (MILLIERS DE TONNES) REGIONS 2002 2003 2004 04/03 OUED EDDAHAB - LAGOUIRA 0,9 0,0 0,0 - LAAYOUNE - BOUJDOUR - HAMRA 133,7 131,9 118,4 -10,25% GUELMIM-ESSMARA 229,1 265,9 283,6 6,66% SOUSS-MASSA-DRAA 843,1 954,1 952,1 -0,20% GHARB - CHERARDA - BENI HSSEN 384,9 413,5 437,6 5,82% CHAOUIA - OURDIGHA 372,5 421,4 469,1 11,31% MARRAKECH - TENSIFT - HAOUZ 683,5 813,5 947,0 16,41% ORIENTAL 808,7 816,1 909,0 11,38% GRAND - CASABLANCA 1.407,0 1.513,6 1.518,7 0,34% RABAT-SALE - ZEMMOUR - ZAER 729,6 801,2 828,7 3,44% DOUKKALA - ABDA 571,4 625,7 662,6 5,89% TADLA - AZILAL 224,6 215,8 169,0 -21,68% MEKNES - TAFILALT 511,6 593,1 666,5 12,39% FES - BOULEMAN 420,3 418,0 427,0 2,16% TAZA - AL HOUCEIMA - TAOUNATE 291,4 320,2 362,5 13,23% TANGER - TETOUAN 873,8 973,5 1.044,5 7,29% TOTAL NATIONAL 8.486,1 9.277,4 9.796,4 5,59% Source : Association professionnelle des cimentiers (APC) 4. LES AUTORISATIONS DE CONSTRUIRE D’après les estimations effectuées sur la base des 9 premiers mois de l’année 2004, le secteur de la construction a enregistré une tendance généralisée à la baisse en comparaison avec l’année précédente. Bien que le nombre d’autorisations de construire, ait enregistré une hausse de 8% par rapport à 2003, le reste des indicateurs de l’activité de la construction indiquent une tendance à la baisse. C’est le cas notamment du nombre de logements prévu (-3%), de la surface bâtie (-4%) et de la surface de planchers (-15%). Cette situation pourrait s’expliquer, non pas par une baisse de l’attractivité du secteur, mais plutôt par un contrôle plus strict et sélectif en matière de livraison des autorisations de lotir et de construire et ce, suite à l’application des Directives Royales du 25 mars 2004 relatives à la garantie de la sécurité citoyenne 21 Tableau n° 3 : L’ÉVOLUTION DE LA CONSTRUCTION DÉSIGNATIONS 2001 2002 2003 2004* 04/03 NOMBRE D’AUTORISATIONS 37.946 41.285 44.685 48.167 7,79% SURFACE BATIE (En milliers) 4.763 5.148 5.717 5.468 -4,36% SURFACE PLANCHERS (En milliers) 12.889 13.913 17.415 14.651 -15,87% VALEUR PRÉVUE (Millions DH) 16.288 18.373 23.747 18.428 -22,40% NOMBRE DE LOGEMENTS 83.161 89.467 100.972 97.816 -3,13% Source : Direction de la statistique (*) : Estimations sur la base des 9 premiers mois de 2004 (respect des normes de constructions parasismiques, lutte contre l’habitat insalubre, responsabilisation des opérateurs du secteur, …). En témoigne le nombre de projets approuvés par l’Agence Urbaine de Casablanca (AUC) en 2004. Sur un total de 7.241 projets étudiés, l’AUC n’a agréé que 4.843 projets, soit un taux de 67 %. La France à elle seule monopolise 10% du tourisme mondial avec plus de 75 millions de visiteurs par année, soit plus d’un visiteur par an et par habitant. Par ailleurs, il est à signaler que sur l’ensemble des logements autorisés en 2004 (97.816 unités), 54 % sont des habitations de type marocain, 41 % des appartements dans des immeubles et 5% des villas. Quant aux constructions destinées à l’habitat, elles représentent 91 % de l’ensemble des projets autorisés (43.820 sur un total de 48.167 autorisations de construire). En Europe Centrale et Orientale, la progression du nombre de visiteurs a été quasiment trois fois plus forte qu’en Europe Occidentale et Méditerranéenne. II - ÉVOLUTION DU SECTEUR TOURISTIQUE 1. TOURISME MONDIAL Selon l’Organisation Mondiale du Tourisme, l’activité touristique dans le monde a enregistré des performances notables en 2004, malgré la guerre en Iraq et l’épidémie du SRAS. En effet , les touristes ont été chiffrés à plus de 760 millions enregistrant ainsi une progression de 10% par rapport à 2003, soit la plus forte hausse annuelle depuis 1976. ● L’Europe Avec 414 millions de visiteurs, l’Europe est, de loin, la première destination touristique avec plus d’un touriste sur deux (55 %) qui se déplace en Europe. 22 Si tous les pays d’Europe reçoivent, chaque année, plus de touristes (+4 % environ, en 2004 par rapport à 2003), la progression diffère selon les régions. L’année 2004 a également révélé une belle progression du tourisme en Europe du Nord (pays scandinaves, Irlande et Grande Bretagne). ● L’Afrique Les pays d’Afrique ont connu une stagnation de leur secteur touristique avec seulement 7 % des flux internationaux, en raison principalement de l’insuffisance des infrastructures d’accueil, du réseau de transport inadapté, de l’instabilité politique, en plus des situations de crise ici et là. Cette stagnation n’a été possible que grâce aux bonnes performances des « locomotives » que sont le Maroc, la Tunisie, le Kenya, l’Afrique du Sud et les Seychelles. À noter que seulement 40 % des visiteurs d’Afrique sont originaires du même continent, ce taux est le plus bas de toutes les régions touristiques passées en revue. Sur les 33 millions de touristes à destination de l’Afrique, 1/3 choisissent le Maroc et la Tunisie et 20% l’ Afrique du Sud. Rapport annuel 2004 Rapport annuel 2004 Évolution des secteurs immobilier & touristique en 2004 L’Afrique de l’Est, anglophone réussit encore à attirer les touristes avec ses grands lacs et ses safaris de 6 à 7 millions de visiteurs. Moins de 3 millions de visiteurs partent en direction de l’Afrique de l’ouest, dont plus de 900 milles vont au Sénégal ou au Ghana. ● L’Asie et Pacifique Avec près de 153 millions de visiteurs en 2004, la zone Asie et Pacifique est la deuxième destination touristique du monde. En 15 ans, le nombre annuel de visiteurs a presque triplé. La composition particulière de cette zone (qui s’étend de l’Australie au sous continent Indien en passant par la Chine, le Japon et toute l’Asie du sud est) en fait naturellement une des locomotives du tourisme mondial. En 2004, l’Asie a connu le plus fort taux de progression du tourisme, après les résultats moroses de l’année 2003 , liés aux évènements du SRAS, de la grippe aviaire et aux attentats de Bali. L’essor des économies de la Malaisie, la Thaïlande, l’Inde et surtout la Chine est également générateur de richesse et de nouveaux contingents de touristes. La Chine est au premier rang des destinations touristiques de la région et en prenant en compte les provinces de Hong Kong et de Macao, elle totaliserait plus de 58 millions de touristes par an et prendrait ainsi la 2ème place mondiale en terme de visiteurs, soit 50 % environ des visiteurs de toute la région. affichent toujours un déficit de visites depuis l’année 2000, malgré une hausse de 10 % en 2004. Les raisons principales sont le dispositif sécuritaire imposant, les conditions d’accès très restrictives et la hausse des prix du pétrole. Les Etats-Unis, le Canada et le Mexique qui se placent respectivement 3ème, 7ème et 8ème au classement mondial des destinations les plus fréquentées représentent 68 % du tourisme du continent. Les Caraïbes représentent 15 % et l’Amérique du Sud un peu plus de 12 %. Mais si les Etats-Unis sont la troisième destination mondiale, ils sont en revanche les premiers en terme de recettes touristiques, avec 66 Milliards de USD contre 32 Milliards pour la France. Ils enregistrent, cependant, 30 % de touristes en moins que celle-ci. ● Le Moyen Orient Le Moyen Orient enregistre de très bons résultats avec 35 millions de touristes en 2004, dépassant pour la première fois le continent africain et s’imposant comme la quatrième région touristique du monde. L’Arabie Saoudite a bénéficié du tiers des touristes de la région, suivi des Emirats Arabes Unis et de l’Egypte. Dubaï, très actif sur le segment du tourisme de luxe, a connu l’une des plus fortes progressions de l’année. 2. TOURISME NATIONAL La péninsule de Hong Kong à elle seule occupe le 11ème rang mondial en nombre de visiteurs et le 10ème en terme de revenus. La Malaisie est la seconde destination d’Asie avec seulement 10 millions de visiteurs ; suivent ensuite la Thaïlande, Singapour, et le Japon qui détiennent, à eux seuls, les trois quarts des touristes. En 2004, le tourisme marocain a renoué avec la croissance après une période de récession due au recul généralisé de l’activité touristique dans le monde. La reprise des activités touristiques a été confortée par l’amélioration des infrastructures hôtelières, les dessertes aériennes directes et les campagnes de communication menées par le Ministère de Tourisme et par les professionnels, ce qui a contribué à l’expansion du secteur et au drainage d’un surplus de touristes vers le pays. ● Les ● LES Amériques Troisième région touristique du monde avec 124 millions de touristes en 2004, les pays américains ENTRÉES DE TOURISTES Le total des touristes, comprenant aussi bien les étrangers que les marocains résidant à l’étranger, 23 Régions Année 2003 Année 2004 Var 2004/2003 Union Européenne Europe hors UE Amérique Maghreb Moyen Orient Afrique Asie Autres pays 1.777.264 103.171 107.877 73.225 69.067 39.547 34.743 18.891 2.236.992 112.564 127.974 81.969 74.873 50.554 39.993 22.428 25,9% 9,1% 18,6% 11,9% 8,4% 27,8% 15,1% 18,2% TOTAL 2.223.875 2.747.347 23,5% s’est élevé en 2004 à 5,8 millions contre 5 millions de touristes en 2003, soit un accroissement de 15 %. Les entrées des touristes étrangers ont atteint 3 millions contre 2,5 millions en 2003. Celles des marocains résidant à l’étranger se sont élevées à 2,8 millions, en progression de 9 % par rapport à 2003. l’Espagne, avec 333.028 touristes en 2004 contre 231.156 en 2003, soit une progression de 44,1 %. Globalement, les touristes non ressortissant du pays représentent 52 % du volume total des arrivées, contre 48 % pour les MRE, soit l’inverse de la tendance en 2003. LES VOIES D’ACCES On notera qu’en 2002, les touristes étrangers représentaient 54 % contre 46 % pour les MRE. LES TOURISTES ETRANGERS DE SEJOUR Les arrivées de touristes étrangers de séjours ont atteint 2.747.347 en 2004 contre 2.223.875 en 2003 soit une augmentation de 23,5 %. Les entrées de touristes européens, qui représentent plus de 81% du total des entrées, ont fortement progressé après les entrées de touristes africains et australiens. Contrairement à l’année 2003, aucun marché émetteur de touristes à destination du Maroc n’a enregistré de baisse. Les progressions étant importantes en terme de pourcentage. La France, premier marché émetteur européen, totalise 1.167.088 entrées de touristes en 2004 contre 916.147 en 2003, marquant ainsi une forte augmentation de 27,3 %. Elle est suivie par 24 Le marché britannique avec 169.152 devient troisième pourvoyeur de touristes devant le marché allemand qui a émis 146.269 touristes. Le transport aérien qui constitue la voie d’accès privilégiée des touristes vers le Maroc avec 46,2 % des entrées en 2004 contre 45 % en 2003, reprend sa progression, après avoir enregistré une baisse entamée depuis plusieurs années. Le transport maritime vient en second lieu dans l’ordre des préférences avec 40,3 % des touristes enregistrant une augmentation de 18 % par rapport à 2003. Le transport terrestre, quant à lui, a connu une stagnation durant les 3 dernières années et a représenté en 2004, 13,5 % des entrées. ● LES NUITÉES Avec une augmentation de 18 % des nuitées enregistrées par rapport à 2003 (contre une baisse de 1,3 % par rapport à 2002), le bilan de l’année 2004 est très positif et en harmonie avec la croissance du tourisme mondial. L’année 2004 a enregistré 13.164.870 nuitées contre 11.173.119 en 2003. Rapport annuel 2004 Rapport annuel 2004 Évolution des secteurs immobilier & touristique en 2004 La tendance à la hausse a été observée pour quasiment tous les marchés émetteurs, principalement le marché espagnol avec une augmentation de 58 %, suivi du marché belge avec 40 %. destinations a enregistré des croissances à deux chiffres : Marrakech arrive en tête avec une hausse de 27 %, suivie de Fès avec 21 %, 20 % pour Agadir, 15 % pour Ouarzazate et 11 % pour Casablanca. La proportion du tourisme national dans les nuitées est passée de 20 % en 2003 à 22 % en 2004. LES NUITÉES PAR CATÉGORIE D’HÔTELS LES NUITÉES PAR NATIONALITÉ La France, qui reste le premier marché émetteur, a totalisé 5,2 millions de nuitées en 2004 contre 4,3 millions en 2003, soit un accroissement de 21 %. Le marché émetteur français représente à lui seul 40 % du total des nuitées. Le tourisme interne arrive en deuxième position avec Les hôtels 4 étoiles détiennent 35 % du total des nuitées en 2004, contre 36 % en 2003 et 35 % en 2002. Arrivent en seconde position les villages de vacances et les hôtels 5 étoiles avec pour chaque catégorie, une part de marché de 19 %. Les hôtels 3 étoiles représentant 15 %. L’année 2004 a été marquée par la diminution des Les principales déstinations Touristiques en 2003 & 2004 Ville 2003 2004 2004/2003 MARRAKECH 3.305.841 4.185.014 27 Agadir 3.410.140 4.109.216 20 Casablanca 905.893 1.009.511 11 Tanger 610.579 652.691 7 Fés 499.436 602.120 21 Rabat 453.265 477.267 5 Ouarzazate 407.530 468.134 15 Tétouan 329.175 329.302 0 Meknès 159.545 162.632 2 TOTAL 11.173.119 13.164.870 2,8 millions de nuitées en 2004 contre 2,3 millions en 2003, soit un accroissement de 8 %. Il faut noter également l’importante hausse du marché espagnol ( +58 %), du marché belge (+40 %) et du marché britannique (+26 %). LES NUITÉES PAR REGION Sur l’ensemble de l’année 2004, la plupart des 18 nuitées au niveau des hôtels 1 étoile ( -5,6 %) et des 2 étoiles (-9,5 %). Les hôtels 5 étoiles ont connu une hausse des nuitées de 40 % par rapport à l’année dernière. Les hôtels 3 étoiles ont également enregistré une augmentation de 25 % suivi des 4 étoiles (15 %) et des villages de vacances (14,4 %). Les résidences touristiques ont marqué, quant à elles, une progression de 9,3 % par rapport à 2003. 25 ● LES RECETTES TOURISTIQUES Les recettes touristiques enregistrées au terme de l’exercice 2004 ont progressé de 12 % par rapport à 2003 en s ‘établissant à 34.579,1 millions de Dirhams contre 30.881,4 millions de Dirhams. Cette hausse provient principalement des virements bancaires reçus par les opérateurs du secteur touristique qui s’établissent à 22.337,5 millions de Dirhams en hausse de 23 % par rapport à l’année2003. Les recettes en devises de banque ont, également, enregistré une hausse de 7 % par rapport à l’an 2003 avec un montant de l’ordre de 12.241,9 millions de Dirhams contre 9.931,3 millions de Dirhams. Répartition des nuitées par catégorie d’unités d’hébergement en 2003 et 2004 CATÉGORIE 2003 2004 Variation % 2004/2003 Part en % HÔTEL 1* 349.999 330.233 -5.6 2,5 HÔTEL 2* 772.555 698.829 -9.5 5,3 HÔTEL 3* 1.572.589 1.968.013 +25 15 HÔTEL 4* 4.000.730 4.607.514 +15 35 HÔTEL 5* 1.794.875 2.516.536 +40 19 RÉSIDENCES 517.749 566.173 +9,3 4,2 VILLAGES DE VACANCES 2.164.622 2.477.572 +14,4 19 +18 100 TOTAL 11.173.119 13.164.870 Évolution par nature d’opération des recettes voyage 26 Nature d’opération 2003 2004 Var 2004/2003 BILLETS DE BANQUES 20.950,0 22.337,5 7% VIREMENTS BANCAIRES 9.931,4 12.241,9 23% TOTAL 30.881,4 34.579,4 12% Activité Générale en 2004 I - LES PERFORMANCES D’ACTIVITÉ AU 31 DECEMBRE 2004 1. L’ACTIVITÉ DÉPÔT • L’encours des dépôts fin 2004 représente un montant de 8.875 millions de Dirhams en baisse de 1.443 millions de Dirhams par rapport à fin 2003 mais en hausse de 434 millions de Dirhams par rapport à fin juin 2003 ; en effet, comparativement à fin 2003 , les encours ont progressé de 472 millions de Dirhams pour les comptes à vue et de 56 millions pour les comptes épargnes. Les DAT ont régressé de 1,655 milliard de Dirhams. 2. L’ACTIVITÉ CRÉDIT L’activité prêts au cours de l’année 2004 a enregistré l’approbation de 11.655 prêts pour un montant de 1.695 millions de Dirhams et des déblocages pour 1.517 millions de Dirhams. Globalement, il est constaté une baisse d’activité, respectivement de 16,5 % pour les approbations et 19,6 % pour les déblocages. Cette baisse s’explique essentiellement par les taux pratiqués par le CIH notamment au niveau de l’immobilier. Ces taux restent supérieurs à ceux pratiqués par les banques, qui se livrent une concurrence de plus en plus acharnée sur ce créneau. 3. LE RECOUVREMENT Le CIH a poursuivi sa politique de recouvrement en privilégiant la voie amiable, ce qui a permis l’assainissement de plusieurs affaires, par des règlements définitifs pour solde de tout compte ou la mise en place de protocoles d’accords. Le montant des créances assainies durant l’année 2004 a enregistré une augmentation de 97 % par rapport à celui réalisé en 2003. • L’évolution de la part des dépôts à vue s’est traduite par une augmentation passant de 56,89 % à fin décembre 2003 à 70,62 % à fin décembre 2004 ; • Concernant l’évolution du nombre de comptes dépôts, il s’élève à 244.827 à fin décembre 2004, contre 262.539 à fin décembre 2003, soit une baisse de 6,75 %. Cette baisse du nombre de comptes est due principalement à l’opération d’assainissement des comptes en sommeil mise en oeuvre en 2004 ; • Le nombre de comptes ouverts entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2004 s’élève à 24.212. 28 Grâce à l’effort de recouvrement de cette année, le montant des créances en souffrance nettes des agios réservés, a enregistré une baisse de 5 % passant de 10.140 millions de Dirhams à 9.759 millions de Dirhams, et ce malgré la classification de près de 1 milliard de Dirhams en créances en souffrance réparties comme suit : • Créances Hôtelières pour un montant global de 646 millions de Dirhams. • Créances Immobilières pour un montant global de 214 millions de Dirhams. 4. LES PARTICIPATIONS Le portefeuille des participations du CIH a enregistré au terme de l’exercice 2004 une diminution de 10%, due essentiellement aux opérations suivantes : Rapport annuel 2004 Rapport annuel 2004 Activité Générale en 2004 Cessions à la CDG 105 270 016 DH Souscription à la société WAFAHOTEL Retrait du portefeuille de la société TICHKA OUARZAZATE 65 000 000 DH 31 093 100 DH Compte tenu de ces restructurations, la structure du portefeuille participations du CIH se présente comme suit : SECTEUR - la mise en place de crédits au logement découlant des conventions signées avec l’État, à savoir : • Crédiloge Fonctionnaires (garanti par le fonds FOGALOGE PUBLIC) • Crédiloge Manzili (garanti par le fonds FOGARIM ) PORTEFEUILLE % Secteur touristique 616 627 600 DH 94.81% Secteur des services et divers 2 162 550 DH 0.33% Secteur financier 22 092 765 DH 3.40% Secteur immobilier 9 471 372 DH 1.46% Total général 650 354 287 DH 100% II - ACTIVITÉ GÉNÉRALE 1. RENFORCEMENT DES STRUCTURES DU RÉSEAU En 2004, une nouvelle agence a été ouverte, et 7 autres ont fait l’objet de rénovations, avec la mise en conformité avec la nouvelle identification visuelle. Concernant le parc de guichets automatiques, 3 nouveaux guichets ont été installés en 2004 dont un indoors et 2 outdoors. A fin décembre 2004, le réseau CIH compte 100 agences, dont 43 dans la zone Casablanca, 39 dans la zone Nord et 18 dans la zone Sud. 2. DÉVE L O P P E M E N T D E S P R O D U I T S E T STRATÉG I E D E C O M M U N I C AT I O N L’année écoulée a été riche en terme de développement de nouveaux produits, et de communication. En effet, 2004 a été marquée par : - le lancement : • du Prêt Logement Complémentaire, • du Plan Epargne Logement Éducation destiné aux enseignants • de la Carte Digitalis et des nouveaux produits Bancassurance (Avenir Retraite, Avenir Éducation et Avenir Compte) • le relookage du Plan Epargne Logement Iskane destiné à tous les particuliers. Le lancement de ces produits a été accompagné par des campagnes de communication presse, radio et affichage. Parallèlement, et pour la promotion de ses produits et de son image, le CIH a participé durant cette année, aux plus importantes expositions en adéquation avec sa vocation et son activité, à savoir le SMAP IMMO, le Salon du logement pour les enseignants et le Salon International du Bâtiment. Par ailleurs, et à l’instar des années précédentes, notre institution a contribué aux campagnes nationales de solidarité, aussi bien pour la lutte contre la pauvreté qu’en faveur des victimes de Tsunami. 3. FINANCES • L’exercice 2004 a été caractérisé par le lancement du projet de refonte du système d’information comptable. Ce dernier couvre la comptabilité générale, la comptabilité client, le reporting, la normalisation du process comptable ainsi que les adaptations des systèmes opérationnels en amont. Dans le cadre de ce projet, trois principales réalisations ont marqué l’année 2004 : • La mise en place d’un dispositif de classification des créances conformément à la nouvelle circulaire de Bank Al Maghrib ; • L’automatisation des achats, des immobilisations et du contrôle budgétaire autour d’une solution intégrée ; • L’enrichissement des référentiels de la banque par les attributs réglementaires et de gestion. 29 • Entamé en décembre 2003, le projet de réorganisation et d’automatisation de la salle des marchés autour d’un progiciel « front to back » est dans sa phase de recette finale. Le déploiement de ce progiciel est prévu pour le mois de mai 2005. L’effectif féminin a attient 463 soit 32 % de l’effectif global, contre 68 % pour l’effectif masculin, soit 959 personnes. • L’exercice 2004 a également été marqué par le déploiement d’un système de reporting greffé sur le système central. Ce système, parfaitement synchronisé avec la comptabilité, répond au nouveaux besoins de pilotage de la banque. Conformément au plan informatique, les réalisations informatiques de l’année 2004 ont concerné essentiellement les chantiers de stabilisation et d’évolution de notre système d’information central pour répondre aux objectifs stratégiques de développement et aux contraintes réglementaires. • L’activité marché des capitaux s’est caractérisée par une gestion prudente de l’excédent de trésorerie. Pour ses besoins à long terme, la banque a émis un emprunt obligataire de 500 millions de Dirhams sur 15 ans au taux de 5.32 %. • Les deux fonds de titrisation CrédilogI et CrédilogII ont enregistré une très bonne performance. En effet, les taux de remboursement anticipé se sont établis respectivement à 0.34 % et 0.18 %. Quant aux taux d’impayés, ils sont restés très en de çà des taux prévisionnels puis qu’ils se sont limités à 0.56 % et 0.61 % respectivement pour Crédilog I et Crédilog II. 5. INFORMATIQUE ET ORGANISATION Ces chantiers ont concerné les volets suivants : • La normalisation des activités • L’amélioration de la couverture fonctionnelle • Le lancement de nouveaux produits (PEL, ISKANE, Bancassurance..) • La mise à niveau du système d’information comptable • Le développement monétique (Carte Maestro ; Projet CMI) • La migration vers l’environnement technique cible (UNIX-NT, Oracle,…) • La sécurisation du système d’information 4. GESTION DES RESSOURCES HUMAINES En matière de gestion des ressources humaines, l’année 2004 s’est caractérisée par : • La mise en place de mesures incitatives au départ volontaire en retraite anticipée. • Le redéploiement du personnel visant à renforcer les structures des agences en ressources humaines. • Le renforcement qualitatif de certaines activités stratégiques par l’acquisition de nouvelles compétences dans le domaine de l’Informatique, la Finance et le juridique. • Le rétablissement et l’alignement progressif de notre système de gestion des RH sur les pratiques observées de la place. • La poursuite de l’informatisation des process GRH. Quantitativement, l’effectif global du CIH à la fin de l’année 2004 s’est élèvé à 1422 personnes se répartissant comme suit : • 362 Cadres. • 770 Gradés. • 290 Employés. 30 En outre, l’exercice 2004 a été caractérisé par d’importantes contraintes externes et réglementaires qui ont eu des impacts non négligeables sur le système d’information, tant au niveau central qu’en agence. Il s’agit principalement des contraintes liées à la circulaire 36 de Bank Al Maghrib relative au devoir de vigilance, des évolutions du SIMT et du CMI, des différentes conventions signées soit avec les clients (promoteurs et employeurs) soit avec les organismes externes (PPR, CCG), et enfin des impacts liés aux lois relatives à la co-propriété et aux assurances. 6. AUDIT INTERNE Les principales interventions de la Direction de l’Audit Général durant l’année 2004 ont porté sur les axes suivants : • L’élaboration du manuel du contrôle interne relatif aux opérations en agence : il s’agit d’un guide récapitulant la nature et les supports de référence des travaux de contrôle incombant à tous les Rapport annuel 2004 Rapport annuel 2004 Activité Générale en 2004 niveaux de responsabilité en agence. Il englobe toutes les opérations courantes, en l’occurrence les opérations de caisse, le change manuel, la gestion des stocks des valeurs, les moyens de paiement, les produits de placement, le contrôle des journées comptables, les incidents de paiement, les opérations à l’international, les ouvertures de comptes, les cautions administratives et les crédits. • La participation à des réunions de validation des nouvelles procédures, en vue de s’assurer que les dispositions légales et réglementaires ainsi que les principes du contrôle interne (tels que la séparation des tâches incompatibles, la supervision, etc.) sont respectées. • Le démarrage des travaux de contrôle général au siège: la Direction de l’Audit Interne a commencé, au cours de 2004, à élargir la sphère du contrôle général aux entités du siège. Le premier aspect qui a été abordé est le mouvement des valeurs. • L’instauration du contrôle à distance : pour renforcer le contrôle général in-situ, des travaux à distance ont été initiés en 2004. Les domaines préliminaires suivis à ce niveau sont les valeurs en suspens en agence, les changements d’adresse et l’envoi des journées comptables. • La refonte de nos méthodes d’audit, suite à la mise à notre disposition de transactions informatiques permettant d’accéder directement, par le biais de requêtes, au système d’information de la banque. • L’élargissement de la sphère d’intervention de l’audit : pour se conformer aux dispositions réglementaires, le champ d’intervention de l’audit a été étendu en 2004 à de nouveaux domaines d’activité. Parmi les missions entrant dans ce cadre, nous citons l’audit des prestations des avocats en relation avec la banque et l’audit des conditions fiscales (TVA) au titre de la consolidation de créances ou de crédits restructurés. 31 Données Financières ● BILAN Au cours de l’année 2004, le CIH a procédé à la cession d’une importante part du portefeuille de bons de Trésor et de titres de participation détenus. Les liquidités générées par cette cession d’un montant global de 1.515 millions de Dirhams, ainsi que celles encaissées grâce aux remboursements et au reclassement des crédits à l’équipement (860 MDH), ont permis à la banque de faire face au recul enregistré par l’encours des « dépôts à terme » d’un montant de 1.698 millions de Dirhams et ont servi au remboursement des « Titres de créances émis » dont l’encours a été réduit de 564 millions de Dirhams. Par ailleurs, les créances sur les établissements de crédit sont passées de 309 millions de Dirhams à 869 millions de Dirhams traduisant ainsi l’état excédentaire de la trésorerie de la banque. Passif Ainsi, le total bilan a connu une baisse de 1.627 millions de Dirhams pour s’établir à 19 595 millions de Dirhams au 31 décembre 2004. L’année 2004 a enregistré une forte régression du ratio d’endettement de la banque. En effet, l’encours des titres de créances émis a été diminué de 564 millions de Dirhams, et ce en dépit de l’émission en juin 2004 d’un emprunt obligataire d’un montant de 500 millions de Dirhams. L’encours des dépôts de la clientèle s’est situé à 8983 millions de Dirhams soit 46 % du total bilan. A l’exception des dépôts à terme qui ont connu un fort repli, toutes les autres sous-rubriques ont connu une augmentation de leur encours, notamment les dépôts à vue qui ont progressé de 12 %. Actif ● COMPTE Les emplois en créances sur la clientèle restent la principale rubrique de l’actif du bilan avec un encours de 16 488 millions de Dirhams, soit 84 % du total bilan. Ils ont accusé une légère baisse de 4 % en raison du repli de l’encours des crédits à l’équipement dont l’impact a été amorti par la stabilité et la prépondérance de l’encours des crédits immobiliers. Cet encours est demeuré stable tout au long de l’année 2004 et s’est établi à 10 168 millions de Dirhams au 31 décembre, soit 52 % du total bilan. • Les produits d’exploitation bancaire s’établissent à 1627 millions de Dirhams en 2004 contre 1 650 millions de Dirhams en 2003, soit une baisse de 1 % enregistrée au niveau des intérêts et produits assimilés sur les titres de créance suite à la diminution de l’encours des titres de placements. Quant aux emplois en « titres de transaction et de placement », ceux-ci ont été réduits de 69 % en raison des cessions commentées précédemment notamment celles opérées sur le portefeuille de bons de Trésor. Au 31 décembre 2004, l’encours global de cette rubrique s’est situé à 552 millions de Dirhams contre 1782 millions de Dirhams en 2003. De même, l’encours des titres de participations a connu une régression de 286 millions de Dirhams pour se situer à 409 millions de Dirhams provenant notamment, des dotations aux provisions. 34 DE PRODUITS ET CHARGES • Les charges d’exploitation bancaire ont atteint 903 millions de Dirhams à fin 2004 contre 1027 millions de Dirhams au 31 décembre 2003, soit une baisse de 12 % grâce à la baisse des charges financières relatives au titres de créances émis dont l’encours a baissé substantiellement. Le PNB dégagé se situe donc à 725 millions de Dirhams au 31 décembre 2004 contre 623 à fin 2003, soit une amélioration de 16 % qui s’explique par l’effet conjugué d’une bonne tenue de la marge d’intérêt et de l’importante baisse des charges d’exploitation bancaire. Rapport annuel 2004 Rapport annuel 2004 Données financières TEXTE DES RÉSOLUTIONS ADOPTÉES PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU 30 MAI 2005 PREMIÈRE RÉSOLUTION L’Assemblée Générale Ordinaire approuve dans ses contenu et forme le rapport du Conseil d’Administration relatif à l’exercice clos le 31/12/2004. DEUXIÈME RÉSOLUTION L’Assemblée approuve le rapport des Commissaires aux Comptes relatif à l’exercice clos le 31/12/2004. TROISIÈME RÉSOLUTION L’Assemblée Générale, après examen, approuve sans réserve la présentation du bilan et du compte de produits et charges de l’exercice clos le 31/12/2004 tels qu’ils lui sont soumis et faisant ressortir un bénéfice net comptable de 80.040.000 Dirhams. QUATRIÈME RÉSOLUTION L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat de l’exercice clos le 31/12/2004, faisant ressortir un bénéfice net comptable de 80.040.000 Dirhams comme suit : - Repport à nouveau antérieur - 4.943.328.000 Dirhams - Affectation du bénéfice net comptable - 80.040.000 Dirhams - Solde du compte report à nouveau - 4.863.288.000 Dirhams CINQUIÈME RÉSOLUTION L’Assemblée Générale, après examen du rapport spécial du Commissaire aux Comptes sur les conventions visées par l’article 56 de la loi n°17-95 relative aux sociétés anonymes, approuve les conclusions dudit rapport et la convention y mentionnée. SIXIÈME RÉSOLUTION En conséquence des résolutions précédentes, l’Assemblée Générale Ordinaire donne aux administrateurs et aux commissaires aux comptes quitus entier, définitif et sans réserve de l’exécution de leurs mandats pour l’exercice clos le 31/12/2004. SEPTIÈME RÉSOLUTION L’Assemblée Générale constate que les mandats des administrateurs Messieurs Khalid ALIOUA, Jawad ZIAT et Moulay CHERIF TAHIRI ALAOUI arrivent à échéance à l’issue de la présente Assemblée. L’Assemblée Générale décide de renouveler les mandats de Messieurs Khalid ALIOUA, Jawad ZIAT et Moulay CHERIF TAHIRI ALAOUI pour une durée de six exercices. HUITIÈME RÉSOLUTION L’Assemblée Générale confère tous les pouvoirs au porteur d’une copie, d’un original ou d’un extrait du présent procès-verbal, pour accomplir les formalités prescrites par la loi. 35 PRICEWATERHOUSECOOPERS Coopers & Lybrand (Maroc) S.A. 101, Boulevard Massira Al Khadra 20100 Casablanca DELOITTE & TOUCHE AUDITORS 283, Boulevard Zerktouni 20000 Casablanca Aux Actionnaires du Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH) CASABLANCA RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES EXERCICE DU 1er JANVIER 2004 AU 31 DECEMBRE 2004 Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons procédé à l’audit des états de synthèse, ci-joints, du Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH) au 31 décembre 2004, lesquels comprennent le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau des flux de trésorerie, ainsi que l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos à cette date. Ces états de synthèse qui font ressortir un montant de capitaux propres négatifs de 1 120 554 milliers de dirhams, dont un bénéfice net de l’exercice de 80 039 milliers de dirhams sont la responsabilité des organes de gestion de la société. Notre responsabilité consiste à émettre une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession applicables au Maroc. Ces normes requièrent qu’un tel audit soit planifié et exécuté de manière à obtenir une assurance raisonnable que les états synthèse ne comportent pas d’anomalie significative. Un audit comprend l’examen, sur la base de sondages, des documents justifiant les montants et les informations contenus dans les états de synthèse. Un audit comprend également une appréciation des principes comptables utilisés, des estimations significatives faites par la Direction Générale ainsi que de la présentation générale des comptes. Nous estimons que notre audit fournit un fondement raisonnable de notre opinion. OPINION SUR LES ÉTATS DE SYNTHESE 1. En application des dispositions prudentielles de Bank Al Maghrib en vigueur, les engagements du CIH sur les organismes publics présentent un sous-provisionnement estimé au 31 décembre 2004 à 260 millions de dirhams, en baisse de 307 millions de dirhams par rapport au même sous-provisionnement constaté au 31 décembre 2003 suite à des opérations d’apurement et d’encaissement. La Direction de la Banque estime toutefois que les provisions déjà constituées au titre des créances en souffrance sont suffisantes et tiennent compte de leur probabilité de recouvrement. A notre avis, à l’exception de ce qui est décrit au paragraphe 1, les états de synthèse cités au premier paragraphe de ce rapport, donnent dans tous leurs aspects, une image fidèle du patrimoine et de la situation financière du Crédit Immobilier et Hôtelier au 31 décembre 2004 ainsi que du résultat de ses opérations et de l’évolution de ses flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément aux principes comptables admis au Maroc. Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les points suivants : - Les comptes annuels du CIH au 31 décembre 2004 font apparaître des pertes cumulées de 4 943 millions de dirhams, qui n’intègrent pas le sous provisionnent des engagements mentionné au paragraphe 1 ci-dessus, dégageant ainsi une situation nette négative de 1 121 millions de dirhams. L’Assemblée Générale Extraordinaire réunie en date du 2 août 2004 a décidé la continuation de l’exploitation de la Banque dont les modalités pratiques restent à définir par ses actionnaires. Le conseil d’administration réuni le 24 février 2005 pour statuer sur les comptes de l’exercice 2004, les a ainsi arrêtés sur la base du principe comptable de la continuité de l’exploitation. 36 - Dans notre rapport de commissariat aux comptes émis au titre de l’exercice précédent, nous n’étions pas en mesure de nous prononcer sur la valeur actuelle des participations détenues par le CIH. Au 31 décembre 2004, la Banque s’est appuyée sur des expertises indépendantes récentes pour valoriser ses principales participations hôtelières dont la valeur comptable nette à cette date s’élève à 320 millions de dirhams. Ces expertises qui résultent d’analyses d’actifs nets réévalués et de projections de résultats futurs, ont conduit le CIH à provisionner certains titres tels que mentionnés dans le tableau B6 de l’état des informations complémentaires relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2004. VÉRIFICATIONS ET INFORMATIONS SPÉCIFIQUES Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration destiné aux actionnaires avec les états de synthèse de la société. Par application de la loi, nous portons à votre connaissance l’acquisition par le CIH au cours de l’exercice 2004 de 100% des titres de capital de la société Wafa Hôtel pour une valeur globale de 65 millions de dirhams. A l’exception de l’incidence des faits exposés ci-dessus, nous n’avons pas d’autres observations à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels. Fait à Casablanca, le 28 avril 2005 Pour Pricewaterhouse Coopers Abdelaziz Almechatt Expert Comptable Pour Deloitte et Touche Auditors Fawzi Britel Expert Comptable 37 PRICEWATERHOUSECOOPERS Coopers & Lybrand (Maroc) S.A. 101, Boulevard Massira Al Khadra 20100 Casablanca DELOITTE & TOUCHE AUDITORS 283, Boulevard Zerktouni 20000 Casablanca Aux Actionnaires du Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH) CASABLANCA RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS VISÉES A L’ARTICLE 56 DE LA LOI 17-95 SUR LA SOCIETE ANONYME EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2004 Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, et en application de la loi 17-95, nous portons à votre connaissance les conventions suivantes qu’il vous appartient d’approuver : 1. Conventions conclues au cours de l’exercice Une convention a été signée en date du 3 février 2004 entre le CIH et la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) portant sur la cession de certaines participations du CIH. Le détail de ces participations cédées se présente comme suit : En KDH (*) prix pouvant être révisés Participations Valeur comptable Prix de cession Plus ou moins value Mamounia Scet-Maroc CMM Sothermy Sidet CMKD Sonadac ADM Total 20 000 34 000 14 000 192 228 1 766 19 000 54 084 5 000 5 000 105 270 268 247 4 520 32 300 (*) 67 654 (*) 4 730 (*) 2 407 (*) 146 126 76 19 2 754 13 300 13 570 (270) (2 593) 40 856 2. Conventions conclues au cours des exercices antérieurs et dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercice Néant Fait à Casablanca, le 28 avril 2005 Les commissaires aux comptes Pour Pricewaterhouse Coopers Abdelaziz Almechatt Expert Comptable 38 Pour Deloitte et Touche Auditors Fawzi Britel Expert Comptable Comptes et Résultats au 31/12/2004 BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2004 ACTIF En milliers de DH DEC 2004 DEC 2003 - - Trésor public, Service des chèques postaux 113 253 119 192 Créances sur les établissements de crédit et assimilés 869 588 309 535 * A vue 869 588 309 535 Valeurs en caisse, Banques centrales, * A terme Créances sur la clientèle * Crédits de trésorerie et a la consommation * Crédits a l’équipement - - 16 487 803 17 214 788 283 306 312 441 150 480 1 010 766 10 168 599 10 206 553 5 885 417 5 685 028 Titres de transaction et de placement 551 816 1 780 972 * Bons du trésor et valeurs assimilées 370 900 1 598 269 - - * Titres de propriété 180 916 182 703 Autres actifs 530 239 538 091 Titres d’investissement - - * Bons du trésor et valeurs assimilées - - * Autres titres de créance - - 409 097 694 960 Créances subordonnées - - Immobilisations données en crédit-bail et en location - - Immobilisations incorporelles 52 008 53 612 Immobilisations corporelles 581 762 511 706 19 595 566 21 222 854 * Crédits immobiliers * Autres crédits Créances acquises par affacturage * Autres titres de créance Titres de participation et emplois assimilés Total de l’Actif HORS BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2004 DÉSIGNATIONS ENGAGEMENTS DONS 31/12/04 31/12/03 962 148 1 402 669 448 701 785 440 513 447 617 229 Engagements de financement donnés en faveur d’établissements de crédit et assimilés Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés Engagements de garantie d’ordre de la clientèle Titres achetés à réméré Autres titres à livrer 40 Rapport annuel 2004 Rapport annuel 2004 Comptes et Résultats BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2004 PASSIF En milliers de DH DEC 2004 DEC 2003 Banques centrales, Trésor public, Services des chèques postaux Dettes envers les établissements de crédit et assimilés * A vue * A terme Dépôts de la clientèle * Comptes à vue créditeurs * Comptes d’épargne * Dépôts à terme * Autres comptes créditeurs Titres de créance émis * Titres de créance négociables * Emprunts obligataires Autres titres de créance émis Autres passifs Provisions pour risques et charges Provisions réglementées Subventions, Fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie Dettes subordonnées Écarts de réévaluation Réserves et primes liées au capital Capital Actionnaires. Capital non versé (-) Report à nouveau (+/-) Résultat net en instance d’affectation (+/-) Résultat net de l’exercice (+/-) 1 611 867 674 1 611 193 8 983 803 4 318 190 1 324 705 2 638 175 702 732 9 238 359 63 195 4 328 922 4 846 242 577 515 304 576 419 373 3 323 363 -4 943 328 80 040 1 691 699 20 1 691 679 10 023 763 3 826 293 1 279 128 4 336 603 581 739 9 802 345 105 169 4 772 481 4 924 696 700 605 205 034 419 373 3 323 363 -2 693 073 -2 250 255 Total du Passif 19 595 566 21 222 854 HORS BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2004 DÉSIGNATIONS ENGAGEMENTS RECUS 31/12/04 31/12/03 2 579 636 25 529 2 579 636 25 529 Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés Engagements de garantie reçus de l’Etat et d’organismes de garantie divers Titres vendus à réméré Autres titres à recevoir 41 COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES DU 01/01/2004 AU 31/12/ 2004 En milliers de DH RUBRIQUES PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 31/12/04 31/12/03 1 627 290 1 649 874 10 631 7 571 1 459 418 1 494 421 Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 18 289 50 074 Produits sur titres de propriété 44 124 11 656 - - Commissions sur prestations de service Autres produits bancaires 74 759 20 070 67 388 18 763 CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE 90 2 508 1 026 726 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 61 844 183 853 76 778 236 818 Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 632 307 690 382 Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location Autres charges bancaires 24 504 22 748 PRODUIT NET BANCAIRE 724 782 623 148 Produits d’exploitation non bancaire 64 311 29 282 Charges d’exploitation non bancaire 2 896 10 979 CHARGES GENERALES D’EXPLOITATION 439 305 423 356 Charges de personnel 224 398 216 885 9 460 9 141 Charges externes 123 864 106 613 Autres charges générales d’exploitation 32 383 35 825 Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 49 200 54 893 DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRECOUVRABLES 864 037 2 686 884 Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 640 028 2 268 123 Pertes sur créances irrécouvrables 113 309 237 988 Autres dotations aux provisions 110 701 180 772 REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES 497 488 209 940 Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 479 313 86 334 Autres reprises de provisions 18 175 123 607 RESULTAT COURANT -19 658 -2 258 848 Produits non courants 108 150 29 837 Charges non courantes - 12 857 RESULTAT AVANT IMPOTS SUR LES RESULTATS 88 492 -2 241 868 Impôts sur les résultats 8 452 8 387 80 040 -2 250 255 Impôts et taxes Récupérations sur créances amorties RESULTAT NET DE L’EXERCICE 42 Rapport annuel 2004 Rapport annuel 2004 Comptes et Résultats ÉTAT DES SOLDES DE GESTION DU 01/01/2004 AU 31/12/ 2004 I - TABLEAU DE FORMATION DES RÉSULTATS En milliers de DH 31/12/04 31/12/03 + Intérêts et produits assimilés 1 488 294 1 552 054 - Intérêts et charges assimilées 867 629 1 000 679 MARGE D’INTERET 620 665 551 375 + Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location - - - Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location - - RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATION - - + Commissions perçues 81 136 73 617 - Commissions servies 256 365 80 880 73 252 + Résultat des opérations sur titres de transaction - - + Résultat des opérations sur titres de placement -10 332 -3 286 9 143 9 231 - - RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE MARCHÉ -1 189 5 945 + Divers autres produits bancaires 44 173 11 721 - Diverses autres charges bancaires 19 746 19 145 PRODUIT NET BANCAIRE 724 782 623 148 + Résultat des opérations sur immobilisations financières 46 356 17 369 + Autres produits d’exploitation non bancaire 20 591 29 282 - Autres charges d’exploitation non bancaire 33 6 979 - Charges générales d’exploitation 439 305 423 356 RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION 352 391 239 465 + Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances -274 024 -2 414 422 MARGE SUR COMMISSIONS + Résultat des opérations de change + Résultat des opérations sur produits dérivés - - + Autres dotations nettes des reprises aux provisions et engagements par signature en souffrance -98 025 -83 891 RÉSULTAT COURANT -19 658 -2 258 848 RÉSULTAT NON COURANT 108 150 16 980 - Impôts sur les résultats 8 452 8 387 80 040 -2 250 255 RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 43 ÉTAT DES SOLDES DE GESTION (SUITE) DU 01/01/2004 AU 31/12/2004 En milliers de DH II - CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 31/12/04 31/12/03 RESULTAT NET DE L’EXERCICE 80 040 -2 250 255 Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 49 200 54 893 - 431 110 701 178 904 Dotations aux provisions réglementées - - Dotations non courantes - - Reprises de provisions 18175 88661 Plus-values de cession des immobilisations incorporelles et corporelles 7850 16435 33 6979 Plus-values de cession des immobilisations financières 43719 - Moins-values de cession des immobilisations financières 2863 4000 - - 173 092 -2 110 145 173 092 -2 110 145 Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières Dotations aux provisions pour risques généraux Moins-values de cession des immobilisations incorporelles et corporelles Reprises de subventions d’investissement reçues CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT Bénéfices distribués AUTOFINANCEMENT 44 Agences & Guichets automatiques AGENCES CIH Agences 46 Adresse Téléphone 25.71.69 Fax Casa Abdelmoumen Angle Bd Abdelmoumen et rue Velasquez N° 104 022.25.72.36/ 022.25.72.74 Casa Ain Sebaâ Angle Bd Chefchaouni et Bd de la gare 022.34.45.79/80- 34.45.81 022.34.45.83 Casa Al Mouahidine Bd de la Grande Ceinture, Résidence Al Mouahidine 022.66.61.51/53 022.66.61.55 Casa Anassi 9 Préfecture Ahl Loughlam Sidi Bernoussi 022.76.58.63 022.76.58.66 Casa Al Qods 6, Résidence Ibn Yassin Bd Al Qods, Hay Al Inara. 022.50.75.72 Casa Anfa 133, Angle Bd Anfa et rue soldat Maurice Benhamou Casa Anoual Casa Belvédère Casa Ben M’sik Casa Bir Anzarane Casa Brahim Roudani Casa Bourgogne Casa Calais Casa Centre Casa Cité Djemaa Casa Diouri Casa Driss Lahrizi Casa El Fida Casa El Meskini Casa Emile Zola Casa Hassan II Casa Hay Hassani Casa Hay Mohammadi Casa Hay Sadri Casa Ibn Batouta Angle Bd Abdelmoumen et rue Abou Marouan Abdelmalek 51, Rue Radi Slaoui ex Soissons, Belvédère Quartier Moulay Rachid, Hay Al Falah 121, Angle Rte d’El Jadida et rue Montaigne Angle Bd Brahim Roudani et rue Annahass Ennahoui Angle Rue Tan Tan et rue Med El Meknassi 27, Rue El Houdhoud Angle Rues Léon l’Africain et Chaouia 960,Bd du commandant Driss El Harti Cite Djemaa 33, rue Mohamed Diouri 15, rue Driss Lahrizi 398, Bd El Fida 107, Bd Rahal El Meskini Angle Bd Emile Zola et rue Champigny Angle Mustapha Maâni et rue Saâd ben Abi Ouakkas. Angle Bd Sidi Abderrahman et route d’Azemmour. Projet Hassan II, rue Moustachfa Mohamed V.Hy mohammadi 182, Avenue des Forces Auxilliaires, Hay Sadri. Angle Place de la Gare et avenue Mohamed V. Casa Koréa Angle Bd Chouaib Doukkali et ancienne route de Mediouna. Casa Maârif Extension Casa Maârif Place du Marché Casa Médiouna Casa Oulfa Casa Place Mohamed V Casa Palmier Casa Principale Casa Résistance Casa Romandie Casa Sidi Othmane Casa Vélodrome Casa Y. El Mansour Casa Salmia Casa Kariat Al Azhar Casa Zerktouni Mohammedia Kasbah Mohammedia Alia Rabat Akkari Angle Route d’El Jadida et rue Nassif Eddine. Angle Rue Abou Abdellah Nafae et Asaad Ibnou Zarrara. Angle route Médiouna et rue Floriac. Bd Oued Melouia, Oulfa. 104, 106 Rue Abderrahman Sahraoui. Angle Bd 9 Avril et rue Hassan Ziati, Palmier. 159, Avenue Hassan II. Angle Bd de la Résistance et rue de Strasbourg. Angle Bd Bir Anzarane et rue Assakhaoui, Racine. Av. 10 mars, lot Sidi Othmane, Bloc 8 N°19 et 22 Angle Bd Abdellatif Ben Kaddour et rue du phare. 248, Bd Yacoub El Mansour 182, Bd Al Joulane, Salmia II Lotis Al Azhar, Route Tit Mellil Angle Bd Zerktouni et rue l’abbé de l’épée Angle rue Chenguite et rue El Gharb 89, Bd de la Résistance, Hassania II, El Alia 18, Av Sidi Mohamed Ben Abdellah Rabat Allal Ben Abdellah 47, Avenue Allal Ben Abdellah Rabat Bouregreg Rabat Bab El Had Rabat Ibn Sina Rabat Cité Universitaire Rabat Mabella Rabat Océan Rabat Souissi Angle Avenue Alger et rue Kairaouan Angle Bd El Maghrib Al Arabi Avenue Ouled Oumeir, Angle Rue Jbel Abouiblane 54, Bd Omar Ben El Khattab Angle Av Tadla et rue Beni Moussa Angle Av Abdelkrim El Khattabi et rue Abidjan, Océan KM 3,5 Ang. Route de Zaers et rue du Rif, Souissi. 022.50.77.01/02 022.29.65.14/65 022.29.75.23 022.86.45.12.13.14 022.24.38.04/51 022.70.76.78/75 022.99.11.33/74 022.23.63.14 - 23.62.57/96 022.48.35.01/06 022.48.12.71 022.44.09.68/69 022.38.42.64/37.03.13 022.44.13.85/86 022.29.31.35 022.81.19.12/81.17.69 022.31.57.32/39 022.44.71.31/34 022.47.94.96/85 022.91.40.30/31 022.62.82.41 022.70.75.99/72 022.40.66.09/13 022.80.11.21/28 022.81.53.24 022.98.38.80/90 022.23.87.76/79 022.80.35.79 022.90.28.94/95/96 022.29.39.88/89 022.29.34.24 022.98.58.00 022.47.25.48/49 022.44.01.88.89 022.39.21.91/92/70 022.38.25.04/05.06 022.94.86.25/26 022.39.54.58/59 022.57.94.43/44/45 022.76.58.70/71 022.48.59.24/31 023.31.12.71/72.73 023.28.19.70/28.76.62 037.29.67.46/47/48 037.70.74.04/45 / 70.37.42 037.73.76.63 /70.47.14 037.70.44.41/42/48 037.67.06.59/67.36.08 037.67.25.85/65 037.63.93.05/06/09 037.70.54.16 037.75.34.40 022.29.73.21 022.86.45.11 022.24.39.40 022.70.76.77 022.99.19.36 022.23.61.54 022.48.36.12 022.20.48.28 022.44.10.05 022.38.39.26 022.44.13.88 022.20.92.97 022.81.17.21 022.31.57.52 022.44.71.35 022.27.86.31 022.91.40.34 022.66.61.55 022.70.73.31 022.24.71.77 022.80.10.23 022.98.38.67 022.23.81.68 022.80.35.79 022.90.28.97 022.29.39.89 022.98.73.02 022.47.94.99 022.44.01.92 022.39.21.96 022.38.25.03 022.94.86.28 022.39.54.57 022.57.94.46 022.76.58.68 022.48.52.67 023.31.12.75 023.28.19.72 037.29.67.45 037.70.75.91 037.70.47.16 037.70.44.63 037.67.36.09 037.77.33.29 037.63.93.08 037.70.54.25 037.75.13.91 Rapport annuel 2004 Rapport annuel 2004 Agences & guichets automatiques Rabat Zears Témara Massira Témara Centre Kénitra Fès Saiss Fès Al Houria Fès Al Adarissa Av John Kennedy, Raoud al Andalous Amal 14 n°9 Douar Al Kora, Av. Sidi Mohamed Ben Abdellah-CYM.Rabat Résidence Oum El Khair, Bd Mohamed V, Tabriquet Place de la Mosquée, centre commercial, Zone C Résidence Diyar 3, Immeuble 11, Av. prince héritier, route de Kénitra – Salé. Avenue My Ali Chérif, Lot 236, Al Massira I Route Principale 1, lot 17 Immeuble Hraga, Bd Mohamed V Lot N°3, Route d’imouzzer, Ait Skatto Complexe Al Houria, Place Kennedy Prog. El Farah, Hay Al Adarissa, route Ain Chkeff. Fès Principale 17, rue Abdelkrim El Khattabi Mèknes Hamria Mèknes Sidi Said Mèknes Ibn Khaldoun Mèknes Principale Khemisset Al Hoceima Berkane Ksar El Kébir Larache 71, Av Hassan II Ville Nouvelle Résidence Oualili, Route de Rabat, Sidi Said Av des FAR Av Allal Ben Abdellah Résidence el ouataniya Ang.rue Mbarek El Bekkali et Ibn Battouta Ang. Avenue Mohamed V et Bd My Abdellah Bd Med V, Immeuble Madrane N°4 BD Med V Lot Chaabane, route de Rabat Nador Grand Maghreb Ang. Av Annakhil et route Touima Nador Ligue Arabe Sahat Al Jamiâa Al Arabia et rue Allal Ben Abdellah Oujda Isly Tanger Hay Hassani Tanger Tanger Ibn Tachfine Taza Tetouan Centre Tetouan Principale Agadir Kettani Agadir Med V Agadir Talborjt Beni Mellal El Jadida El Jadida Océan Essaouira Inezgane Khouribga Laâyoune Marrakech Daoudiat Marrakech Gueliz Centrale Marrakech Gueliz Regent Marrakech Hassan II Marrakech Bab Agnaou Safi Settat Tiznit Angle Bd Mohamed V & rue Ksar El Kebir N°22 complexe Al Hassani, Bd Med VI, Route de Rabat 17, rue de Belgique Angle Boulevard Ibn Tachfine et Jamal Eddine El Afghani Bd Hassan II Ang Bd Med V et rue Sidi El Mandri Av Hassan II, Immeuble Araiss Av Général Kettani Complexe Fondation Hassan II, Bd Med V Angle Bd Cheikh Saâdi et rue 29 Février, Talborjt Angle Bd Med V & Av Hassan II 5, Av de la ligue Arabe Résidence Océan Rte de Sidi Bouzid, El Jadida Angle Bd El Massira El Khadra et rue Boujdour Bd Mohamed V 42, rue de Marrakech Av Mekka, n°18, BP 122 Lot Ratma, Bd de Palestine 187, Bd Mohamed V 51, Bd Mohamed V 8, Av Hassan II, Gueliz Kissariat Zrikem, rue Bab Agnaou 28, Av Allal Ben Abdellah Bd Hassan II Angle Av Hassan II et rue de la Municipalité Rabat Al Kora Salé Mohamed V Sala Al Jadida Salé Ghrablia 037.75.13.91 037.75.30.91 037.69.34.94/96 037.69.34.90 037.85.04.35/50 037.53.03.57/53.10.33 037.88.16.84/85 037.78.01.38 037.60.07.70/71 037.64.34.93/95 037.48.46.39/31 055.64.40.84 / 64.41.22/ 23 055.62.40.20/62.67.87 055.61.21.76/81 055.62.57.98/65.20.81/ 62.66.58 055.52.12.70/52.77.14 055.53.03.66/53.16.33 055.52.16.58 055.52.45.41/52.41.69 037.55.50.23/24 039.98.46.08/09 056.61.90.15/16 039.90.22.85 039.52.11.31 056.33.01.48/73 33.03.14 056.33.46.23 33.28.79 056.69.07.34/75 039.31.78.65/66 039.33.15.45/47 039.34.11.27/28 055.67.11.08/09/11 039.96.88.91/92/95 039.96.13.89-70.49.91 048.84.01.55-82.61.96 048.84.17.97 048.84.28.35/36 023.48.11.15-48.36.15 023.35.05.72 023.39.00.12/17 044.47.52.24 048.83.30.93-83.49.93 023.49.21.13/16/19 048.89.37.02/07 044.31.20.05 044.44.88.30 044.43.03.20 044.43.72.64/65 044.42.70.47/48 044.62.52.62 023.40.16.04/05 048.86.09.43/47 037.85.04.64 037.53.17.91 037.78.02.61 037.60.07.67 037.74.77.33 037.37.48.46 055.64.17.32 055.65.49.07 055.61.22.02 055.65.25.33 055.51.36.70 055.55.52.99 055.51.43.31 055.51.36.71 037.55.50.19 039.98.24.12 056.61.90.17 039.90.25.73 039.52.11.33 056.33.05.37 056.33.47.24 056.70.09.93 039.31.78.68 039.93.71.20 039.34.11.30 055.67.11.07 039.96.88.94 039.96.03.43 048.84.22.88 048.84.18.28 048.84.29.07 023.48.11.14 023.35.05.73 023.39.00.14 044.47.68.22 048.83.40.90 023.49.20.99 048.89.36.99 044.31.20.11 044.44.88.31 044.43.68.91 044.43.75.29 044.42.70.49 044.62.70.79 023.40.16.07 048.86.09.23 47 GUICHETS AUTOMATIQUES CIH GUICHETS «OUTDOORS» Localité Agence Casa Ain Sebaâ Agence Casa Al Mouahidine Agence Casa Anassi Agence Casa Al Qods Agence Casa Anoual Agence Casa Brahim Roudani Agence Casa Bourgogne Agence Casa Emile Zola Siège CIH ( Hassan II) Agence Casa Maârif Extension Agence Casa Place du Marché Agence Casa Palmier Agence Casa Romandie Agence Casa Vélodrome Agence Casa Kariat Al Azhar Agence Casa Oulfa Agence Casa Rahal El Meskini Agence Casa Principale Agence Casa Driss Lahrizi Agence Casa Résistance Agence Casa Abdelmoumen Agence Casa Mohamed V Agence Casa Koréa Agence Casa Sidi Othmane Agence Casa Hay Hassani Agence Casa EL Fida Agence Casa Anfa Agence Casa Salmia Agence Casa Bir Anzarane Agence Casa Centre Agence Casa Diouri Agence Casa Ibn Batouta Agence Casa Zerktouni Agence Casa Yacoub El Mansour Agence Casa Ben M’sik Agence Mohammedia Alia Agence Mohammedia Kasbah Agence Rabat Allal Ben Abdellah Agence Rabat Bouregreg Agence Rabat Bab El Had Agence Rabat Ibn Sina Agence Rabat Cité Universitaire Agence Rabat Souissi Agence Rabat Mabella Agence Rabat Akkari Agence Rabat Océan Agence Rabat Al Kora Agence Salé Mohamed V Agence Sala Al Jadida Agence Sala Diyar (Ghrablia) Agence Témara Massira Agence Témara Centre 48 Adresse Angle Bd Chefchaouni et Bd de la gare Bd de la Grande Ceinture, Résidence Al Mouahidine 9 Préfecture Ahl Loughlam Sidi Bernoussi 6, Résidence Ibn Yassin Bd Al Qods, Hay Al Inara. Ang.Bd Abdelmoumen et rue Abou Marouan Abdelmalek Angle Bd Brahim Roudani et rue Annahass Ennahoui Ang.Rue Tan Tan et rue Med El Meknassi Ang.Bd Emile Zola et rue Champigny 187, Avenue Hassan II Ang.Route d’El Jadida et rue Nassif Eddine. Ang. Rue Abou Abdellah Nafae et Asaad Ibnou Zarrara. Ang.Bd 9 Avril et rue Hassan Ziati, Palmier. Ang Bd Bir Anzarane et rue Assakhaoui, Racine. Ang. Bd Abdellatif Ben Kaddour et rue du phare. Lotis Al Azhar, Route Tit Mellil Bd Oued Melouia, Oulfa. 107, Bd Rahal El Meskini 159, Avenue Hassan II 15, rue Driss Lahrizi Angle Bd de la Résistance et rue de Strasbourg N°104, Angle Bd Abdelmoumen et rue Velasquez N°104-106 rue Abderrahman Sahraoui Angle Bd Chouaib Doukkali et ancienne rte de Mediouna Av. 10 mars, lot Sidi Othmane, Bloc 8 n°19 et 22 Angle Bd Sidi Abderrahmane et route d’Azemmour 398, Bd El Fida 133, Ang. Bd Anfa et rue soldat Maurice Benhamou 182,Bd Al joulane, Salmia II 121,Ang Rte d’El Jadida et rue Montaigne Ang. Rues Léon l’Africain et Chaouia 33, rue Mohamed Diouri. Ang. Place de la Gare et Avenue Mohamed V. Angle Bd Zerktouni et rue l’abbé de l’épée 248, Bd Yacoub El Mansour Quartier Moulay Rachid, Hay Al Falah 89, Bd de la résistance, Hassania II, El Alia Angle rue Chenguite et rue El Gharb 47, Avenue Allal Ben Abdellah Angle Avenue Alger et rue Kairaouan Ang. Bd El Maghrib Al Arabi et rue Jasirat El Arabe Angle Av Fal Ould Oumeir et Rue Jbel Bouiblane- Agdal54, Bd Omar Ben El Khattab Km 3,5 Angle Route de Zaers et rue du Rif, Souissi Ang. Av Tadla et rue Beni Moussa 18, Av Sidi Mohamed Ben Abdellah Ang. Av Abdelkrim El Khattabi et rue Abidjan, Océan. Amal 14 n°9 Douar Al Kora, Av. Sidi Mohamed Ben Abdellah-CYM. Résidence Oum El Khair, Bd Mohamed V, Tabriquet Place de la Mosquée, centre commercial, Zone C Résidence Diar 3, Immeuble 11, Av.prince héritier route Kénitra Avenue My Ali Cherif, Lot 236, Al Massira I Route principale 1, Lot 17 Ville Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Mohammedia Mohammedia Rabat Rabat Rabat Rabat Rabat Rabat Rabat Rabat Rabat Rabat Salé Salé Salé Témara Témara Rapport annuel 2004 Rapport annuel 2004 Agences & guichets automatiques Agence Kénitra Agence Fès Saiss Agence Fès Al Houria Agence Fès Al Adarissa Agence FèsPrincipale Agence Mèknes Hamria Agence Mèknes Ibn Khaldoun Agence Mèknes Sidi Said Agence Khemisset Agence Ksar el kebir Agence Al Hoceima Agence Berkane Agence Oujda Isly Agence Tanger Agence Tanger Youssef Ibn Tachfine Agence Nador Grand Magheb Agence Tétouan centre Agence Tétouan Principale Agence Agadir Kettani Agence Agadir Mohamed V Agence Agadir Talborjt Agence Beni Mellal Agence El Jadida Agence El Jadida Océan Agence Essaouira Agence Khouribga Agence Laâyoune Agence Marrakech Gueliz Agence Marrakech Bab Agnaou Agence Marrakech Hassan II Agence Marrakech daoudiat Agence Marrakech Régent Agence Inezgane Agence Settat Agence Safi Agence Taza Agence Tiznit Hôtel le Tafilalet Immeuble Hraga, Bd Mohamed V Lot N°3, Route d’imouzzer, Ait Skatto Complexe Al Houria, Place Kennedy Prog. El Farah, Hay Al Adarissa, route Ain Chkeff. 17, rue Abdelkrim Khattabi 71, Avenue Hassan II Ville Nouvelle Avenue des FAR Résidence Oualili, Route de Rabat, Sidi Said Ang.rue Mbarek El Bekkali et Ibn Battouta N°4 Boulevard Med V Angle Avenue Mohamed V et Bd My Abdellah Boulevard Med V, Immeuble Madrane Angle Bd Mohamed V & rue Ksar El Kebir 17, rue de Belgique Angle Bd Yousef Ibn Tachfine et Jamal Eddine El Afghani Angle Avenue Annakhil et route Touima Angle Bd Med V et rue Sidi El Mandri Av Hassan II, Immeuble Araiss Avenue Général Kettani Complexe Fondation Hassan II, Bd Med V Angle Bd Cheikh Saâdi et rue 29 Février, Talborjt Angle Bd Med V & Av Hassan II 5, Av de la ligue Arabe Résidence El Ahd, Rte de Sidi Bouzid, El Jadida Angle Bd El Massira El Khadra et rue Boujdour 42, rue de Marrakech Avenue Mekka, n°18, BP 122 187, Bd Mohamed V Kissariat Zrikem, rue Bab Agnaou 8, Av Hassan II, Gueliz Lot Ratma, Avenue de palestine 51,Bd Med V Bd Mohamed V Bd Hassan II 28, Av Allal Ben Abdellah Bd Hassan II Angle Av Hassan II et rue de la Municipalité Avenue Abdelkrim El Khattabi Kénitra Fès Fès Fès Fès Mèknes Mèknes Mèknes Khemisset Ksar el kebir Al Hoceima Berkane Oujda Tanger Tanger Nador Tétouan Tétouan Agadir Agadir Agadir Beni Mellal El Jadida El Jadida Essaouira Khouribga Laâyoune Marrakech Marrakech Marrakech Marrakech Marrakech Inezgane Settat Safi Taza Tiznit Marrakech 49 GUICHETS «INDOORS» Localité Hôtel Kandara Gare Casa Voyageur Hôtel Transatlantique Libad Gare Rabat Ville Hôtel Atlantic palace Hôtel Le Tivoli Hôtel Sahara Hotel Argana Agadour-manadir-Tamalalt Casino le Mirage Hôtel Amouguer Hôtel Tagadirt Hôtel les Omeyades Hôtel Oasis Hôtel Medina Palace Marrakech Mansour Eddahbi Marrakech Myriem Marrakech Sangho Hôtel Amine Hôtel Tropicana Hôtel les Jardins de la Koutoubia Hôtel Les Almoravides Hôtel Semiramis Hôtel Farah Hôtel Fès Jnan palace Hôtel Tghat Hôtel Zaki Hôtel Aquass Hôtel Transatlantique Hôtel El Minzah Complexe touristique du Détroit Société CIALIM 50 Adresse 44, Bd d’Anfa Pl Prince Sidi Mohamed 79, Rue Chaouia Siège du CIH ( agence Libad ) Avenue Mohammed V Secteur Balnéaire. BP194 Secteur balnéaire Bd Mohamed V Bd Mohamed V Bd 20 Août Village Valture - Secteur Touristique Bd. Mohammed V Avenue 20 Août Avenue 20 Août Bd Mohamed V Bd Mohamed V Av. de France 154, rue Mohamed El Beqal Route de Casablanca (près de la Fantasia) Avenue Abdelkrim Khattabi. Lot Semlalia, route de Casablanca. 46, rue de la Koutoubia. Arset Jnan Lakhder Route de Casa, Quartier Semlalia Av. du président Kennedy Avenue Choukri, ville nouvelle. 28, Av des F.A.R. Bd Al Massira, Route d’El hajeb N° 27 Rue Emir Abdelkader V. N. Rue Al Meriniyne 85, rue de la Liberté Avenue des FAR – Baie de Tanger Allée 2 zone industrielle Moghogha - Tanger Ville Casablanca Casablanca Casablanca Casablanca Rabat Agadir Agadir Agadir Agadir Agadir Agadir Agadir Agadir Agadir Agadir Agadir Marrakech Marrakech Marrakech Marrakech Marrakech Marrakech Marrakech Marrakech Marrakech Fès Fès Meknès Meknès Meknès Tanger Tanger Tanger