New family tribune N°2

Transcription

New family tribune N°2
VERT*
JAUNE*
[flemaR]. adj. et n. (1888 de flemme). Fam. qui n’aime pas faire d’efforts, travailler (Petit Robert)
maladie héréditaire très répandue dans le sud-ouest
* : déjà autant d’énigmes à résoudre…
Le gagnant du
mois
En fait, ce n’est pas tout-à-fait vrai, tout le monde n’est pas [flemaR] et certaines personnes ont
activement participé à la deuxième édition de cette bioutifoule chose que vous lisez ! Citons (ou
plutôt, ne la citons pas pour ne pas la gêner) madame Laffort mère qui dès réception du numéro 1
s’est jetée sur sa plume afin de féliciter le génial auteur (vous le connaissez ?) par les quelques
lignes ci-dessus.
Et comme d’habitude, madame L. de Bordeaux gagne un abonnement gratuit de 6 mois (un demi-numéro
donc…). Nous vous rappelons que pour avoir la chance de participer au tirage au sort et de gagner ce
fabuleux lot, il faut impérativement nous renvoyer vos bons de participation à l’adresse de l’«artisse»
nommé en fin de numéro comme prochain réchejoie. («Comment-ça réchejoie ?», et tous de se précipiter
sur les anciens numéros afin de vérifier que c’était un réchejou. Vous avez raison, et alors, maintenant
c’est un réchejoie : joie de voir que le réchejou vous écris… Et d’ailleurs, dans le prochain numéro, se
sera peut-être rechetrucmuche ou trucmuche tout court, pourquoi pas ; non mais !).
Nous avons introduit une difficulté dans la lettre de madame L. (de Bordeaux, le saviez-vous ?) : la
deuxième partie (celle qui se situe sur la droite, qui commence par je et se termine par Mammy, qui est
plus grande que la première (celle qui se situe sur la gauche, qui commence par Salut, se termine par
fournira et est moins grande que la seconde (celle qui se situe sur la droite …
On vous a déjà fait le coup du mouvement perpétuel, non ? Dommage : il y avait un bon truc à jouer,
vous voyez lequel. Mais si, celui à propos de la deuxième partie (celle qui se situe sur la droite, qui
commence par je et se termine par Mammy, qui est plus grande que la première (celle qui se situe sur la
gauche…
Vous êtes bien sur qu’on vous a déjà fait le coup du mouvement perpétuel, sinon on vous parle de la
deuxième partie (celle qui…
Quand même, on rigole bien quand on parle du mouvement perpétuel ! On a dû être marqués dans notre
enfance : à la maison il y avait de mignonnes assiettes à dessert avec des bêtises marquées sur chacune.
Sur une il y avait une question : «Avec qui se marie un canard aveugle ?». C’est sur ces assiettes que
nous apprîmes ce que voulais dire T.S.V.P. Et sur le dos était la réponse : «Avec une cane blanche». Sur
une autre assiette était la question qui a bouleversé ma vie : «Voulez-vous connaître le secret du
mouvement perpétuel ? T.S.V.P». Et au dos : «Voulez-vous vraiment connaître le secret du mouvement
perpétuel ? T.S.V.P». A chacun ses madeleines…
Bon, fermons les parenthèses. )))).
La difficulté introduite dans la lettre de madame L. (de Caudéran (lès Bordeaux (voilà qu’on rouvre des
parenthèses, c’est terrible ce manque de discipline !))), est une quasi-illisibilité ! A vos lunettes et autres
loupes ou microscopes.
L’équipe chargée de distribuer les gains vient de nous informer des personnes non éligibles (sans doute
parcequ’elles n’ont jamais participé). Dans un souci d’honnêteté, nous citons ces personnes afin qu’elles
puissent nous dire si l’ordinateur ne s’est pas trompé et le cas échéant, nous renvoyer leur(s) bulletin(s)
de participation.
Laffort RDN, Laffort JFF, Laffort CLM, Maurange, Biraben PM, Biraben AF, Biraben ELJ, Coninck,
Dont, Eisenblaetter, Laffort PA, Laffort C, Thésard, Fourniol FM, Kæuffer HVCZ et tous les oubliés
parce qu’on ne pense jamais à eux… A tous ces bons entendeurs, salut.
Le tour
d’horizon
✬❅▲ ❐❅▼❉▼▲ ❄❅ ✰❉❑
◆❅❙
Vous avez tous remarqué qu’on profite de ces petites rubriques pour vous cultiver : dans le
premier numéro vous pouviez faire du grec, dans celui-ci, vous pouvez faire du Monotype Sorts.
Comme nous sommes bien persuadés que bien peu d’entre vous comprendra (les MonoSortiens
vivent dans une île ignorée de tous, loin des vicissitudes de la civilisation et des mathématiques)
nous traduisons : «Les petits de Piquey».
Mais si Maurice, toi aussi… C’est façon de parler.
Dédette et René.
Piquey
Connaissez-vous les indics ? Vous
savez, ces personnes qui savent tout, à
force de faire les bars tard les nuits et
de traîner les mercredis de match de
foot dans les stades. C’est bon, c’est
vu ? Et bien voilà nous vous en
présentons deux. Des indics de
première. ‘m’étonnerait pas qu’il leur
arrive des bricoles, le milieu sait
toujours tout à un moment ou un
autre. Méfiance… En plus, pas fous,
ils déménagent sans arrêt ! Allez les
trouver !
Mais vous lisez le bon canard, il vous
met au courant de tous les scandales et
en invente tout autant, et surtout il
vous donne les bonnes adresses que
ses limiers, lâchés depuis des mois, se
sont efforcés de trouver pour vous.
Alors voici : Résidence Aquitania ; 2,
rue Marcelin Berthelot dans le 33200
Caudéran. Tel : 56-02-35.07.
Dans un souci de sécurité (pour notre
journal tout au moins), nous vous
prions d’apprendre par cœur cette
adresse, de déchirer la page et de
Legillon. Waterzooie-ville
l’avaler sec (vous avez bien un petit
monstre ou deux qui traîne chez vous).
Nos limiers nous ont en outre
rapportés que la délation fait vivre :
l’appartement est superbe, des
terrasses tout autour (pour surveiller le
soleil du matin au soir, des fois qu’il
faudrait dénoncer l’astre et que ça
rapporterait…), de superbes vues
donc, grand calme et grands espaces.
Ils organisent annuellement dans le
salon les 24h automobiles de
Bordeaux.
Mais méfiance, monsieur et madame
L. ont pris leurs quartiers d’été (ou à
peu près) à Piquey. Alors pas d’efforts
inutiles…
La cave sera bientôt installée et
remplie, et les grand-parents attendent
de nombreuses visites…
Lors du numéro 1, nous vous
prévenions de la petite sauterie prévue
pour leurs 60 ans de mariage, ça se
prépare depuis (ça risque de pas être
trop mal pour changer) et c’est pour le
mois de janvier !
Joyeux
anniversaire, nos
vœux les plus
sincères et te cé tes
rats…
Nous allons vous
en raconter un bien
bonne. Il était une
fois, une Tante
Paulette qui avait un Oncle Jacques de
mari dont les 30 ans approchaient à
petits pas. Subitement une envie de
surprise lui vint à l’esprit : «et si
j’invitais tous ses vieux amis, ne
serait-ce pas une bonne idée ? Mais
bien sur, hors de question qu’il se
doute de quoique ce soit !». A peine
l’idée avait-elle germée que déjà une
lettre “type” était faite.
Sur ce, chère Tante Paulette apporta à
son petit mari un tas de lettres afin
qu’il en prenne connaissance, et dans
ce sournois petit tas se tenait quoi ? on
vous le donne Emile, ladite lettre…
Très maître de lui, Oncle Jacques ne
laissa rien paraître.
Toujours très maître de lui, mais
encore plus curieux, le lendemain
matin entre deux tartines, sans lever la
tête et de façon tout-à-fait anodine, il
lance à sa petite femme : «Comme ça
on reçoit du monde ce week-end.»…
Espérons qu’Oncle Jacques mettra
cette dernière histoire dans le recueil
d’histoires amusantes et vécues qu’il
fait (et que sa grande sœur compte
bien faire relier pour notre plus grand
plaisir !).
Les Marguerites s’apprêtent à
reprendre la mer, et comptent bien
traverser l’Atlantique en prenant le
plus de temps possible. Vie à bord à
vie à bord à vie… (connaissez-vous le
secret…)
Christophe est venu nous faire une
petite visite à Paris, occasion de
montrer en photo ses (et celles de Gala
même que !) ravissantes filles (de
vraies Suédoises ou de vraies
Françaises selon que l’on est Français
ou Suédois). Sur une photo, nous nous
rendîmes compte quel formidable jeu
c’est de se couvrir le visage et les
cheveux de lentilles ! Vraiment très
amusant si on en juge par la bouille
hilare de Mathilde (un an depuis le
1er.février…).
Thézard. Lussac-lèsvignes
Que de naissances ! Et de six petits
enfants ! Deux de plus que lors de la
dernière parution ! Récapitulons un
petit peu :
Le 18 décembre (limite dans le N°1),
naissait Sophie Poulain qui a des
cheveux blonds vénitiens ; couleur
héritée de son trisaïeul Henri Legillon.
Juliet, la dernière fille de Jacques et
Véronique
(Poupouce
quoi),
contrairement à sa cousine puînée, est
née (ne pas confondre avec :
contrairement à sa cousine née, est
puînée mais c’est carrément moins
marrant que : contrairement à sa
cousine aînée est née, mais ce n’est
malheureusement pas le cas…) avec
un teint auburn, souvenir de sa
trisaïeule Marguerite Elby.
Enfin, le 5 mai 1994 le monde
s’ouvrait à Paul Poulain. Le petit
garnement à donné quelques soucis à
ses parents, mais tout le monde se
porte très bien maintenant. Bernard et
Dominique méfiez-vous : si à deux
jours il vous embête, osez penser ce
que ce sera à 15 ans !
Jacques et Véronique ayant essayé
(avec succès) de nous soudoyer en
recevant un rédacteur (Emmanuel,
Bertrand étant retenu par une
interview) chez eux, nous n’allons pas
être trop langue de vipère en ce qui les
concerne, idem pour Axel et Patricia
qui étaient là aussi. Sachez pourtant
qu’il y a beaucoup à dire, que nous
avons d’ailleurs dit énÔrmément de
mal de tous. Vous pouvez toujours
avoir certaines informations mais ce
sera cher… (RIB 50019771).
Méat coule pas. Dans le dernier
journal, on parlait de Lulu (vous savez
bien, le terme générique voulant dire
tout le monde), en fait c’est réservé,
trade mark et copyright. ‘Lulu’ ©®™
voulant dire ‘Jacques’ ou ‘Pierre’ et
‘p'tit Lulu’ ©®™ se traduisant en
‘Baptiste’.
Une petite idée de ce que vous
achèteriez en nous soudoyant :
Baptiste (petit Lulu ©®™ donc)
s’amuse à embrasser les culottes des
filles. A propos de ce garnement, une
idée reçue (au moins par certains) à
battre en brèche : non, ce n’est pas
Pierre-la-terreur et Baptiste-l’-angelot.
Pierre est bien le plus calme des deux,
et de très loin.
Coninck. Canon-lèsvignoci
Ouane maure beurrsse daie ! Le 16
mars 1994 naquis Lætitia Dont (du
ciel pour Colette qui réclamait à corps
et à cris une petite-fille) avec des
petits yeux à faire craquer tous les
garçons de sa classe. Sur ses parents
aussi d’ailleurs il y a plein de chose à
dire. Allez pour vous montrer ma
bonne foi, je vous lâche une info : le
30 juin, ils fêteront leurs dix ans de
mariage ! Alexandre va encore avoir
l’occasion de traiter son jeune papa de
vieux schnock !
Chantal veille sur son frère (à la
Nappa) qui pour un peu se serait fait
enlever l’estomac : ça se passe comme
ça là-bas, pour une péritonite on
enlève tout ce qui a autour… Mais
qu’on se rassure, l’estomac est
toujours en place !
Aux dernières nouvelles François et
Caroline se mariaient. A celles-ci,
monsieur et madame de Coninck
viennent de passer leur internat. Je dis
leur car même si seule Caroline était
devant sa feuille le D day (ou le p’tit
Roger…) ce fut un dur et acharné
travail d’équipe ! Ils sont maintenant
en vacances ; vous voyez bien que ça
n’arrive pas qu’aux autres !
Maurange.
Caudéran
Guadeloupe-Bassin-GuadeloupeBassin-Guadeloupe (connaissez-vous
le secret du mouvement perpétuel ?).
Parfois Bordeaux mais le moins
souvent possible.
Pascale, toujours étudiante, bosse ses
examens afin de faire «comme
maman» “Que veux-tu faire quand tu
seras grande ?”. “Je veux faire comme
ma maman.”
Anne offre toujours ses services à
Jean-François et Vincent qui a fini par
terminer son service militaire aide
Patrick à partir en Guadeloupe.
Ça boom du côté des jumelles ; Julie
est en passe de déloger Mary (finaliste
à Roland-Garros). Elle commence sa
longue route en gagnant ses matches
9/2 grâce à des coups fabuleux, des
services «par le haut» et aux
encouragements nourris de Charlotte
qui, afin de se consacrer à la carrière
de sa sœur, a temporairement arrêté la
gymnastique.
Laffort. Bordeaux
Jean-François, toujours en vadrouille
a laissé sous bonne garde Françoise :
Marine se charge de veiller sur sa
môman. Quant aux autres, ça se passe
plutôt bien, jugez vous-même :
Lucus se trouve en Angleterre où il
fait semblant d’avoir un stage de fin
d’année. Ce stage se termine le
deuxième ou le troisième week-end de
Juillet.
Carole est partie se balader en
Espagne pendant quinze jours ! Les
examens se sont bien passés, seule une
épreuve sur une bonne centaine est
incertaine…
Hennion, Elby,
Campion,…
Voici un cas typique de ce qui devrait
se généraliser : tout un côté de la
famille est perdu, ce ne sont pas des
noms qui «sounds»… On peut alors
préciser de quel côté il s’agit, ou
encore mieux, donner un bout d’arbre
généalogique. Ici il y aura un peu des
deux.
Elby : Paul est un cousin germain de
Dédette Laffort, de Pierre Elby et de
Jean Campion. Alfred Elby étant son
papa, Marguerite, la maman de
Dédette, Henri le père de Pierre et
Gabrielle la mère de Jean..
Alfred s’est marié avec Tante
Germaine, fille de Célestin Hennion.
C’est même un petit peu plus
compliqué pour la branche Campion
dont duquel qu’il serait question de
ont-dits au sujet de mariage cousins-
cousins, mais pour ça, il faut payer un
peu plus…
Une généalogie envoyée par Luc
Turner et commençant à Jean
Campion vous attend un petit plus
loin.
La réunion ‘visite guidée de l’Opéra
par Oncle Paul’ du 11 juin (1994 pour
les paumés qui se le demanderaient) a
été l’occasion de se revoir un peu tous
et de … quêter des articles! Ça a
fonctionné et c’est une des raisons de
la taille de journal.
Voici d’ailleurs, pour vous et en
deuxième exclusivité, des nouvelles
d’un illustre grand-père, arrière-grandpère, quadrisaïeule voire pentasaïeule,
j’ai nommé (tambours, trompettes et
silences religieux) : Célestin Hennion
par un petit-fils.
Le Monde (extrait du samedi 7 Mai 1994)
CELESTIN HENNION
(1862-1915)
Mon Général
Messieurs les Généraux
Monsieur le Président
Monsieur le Maire
Mesdames, Messieurs
Laissez-moi vous dire, tout d’abord,
combien j’ai été honoré, touché, et, bien plus
encore, ému lorsque Monsieur CHARLES
FIERAIN, maire de GOMMEGNIES m’a
demandé de faire un exposé sur l’œuvre de
CELESTIN HENNION, mon grand-père, ici
même dans son Gommegnies natal, devant
vous, aréopage éminemment distingué.
Je n’ai malheureusement pas connu mon grandpère. Mais je vis encore dans le souvenir du
« sillon » qu’il a tracé, sillon d’intelligence dans
le grand sens du terme, c’est-à-dire, sillon de
bon sens, sillon d’esprit organisateur, sillon de
clarté, de lucidité, sillon d’instinct…
Après tant d’années écoulées, (prés de quatrevingts ans) CELESTIN HENNION habite
toujours nos mémoires. Pourquoi ? Parce que
l’œuvre policière qu’il a laissée demeure encore
NOVATRICE,
HUMANITAIRE.
REFORMATRICE,
CELESTIN HENNION naquit le 8 Septembre
1862 à CARNOY, hameau de GOMMEGNIES,
et décéda à SAINTE-ADRESSE, prés Le Hâvre
le 14 Mars 1915, à l’âge de cinquante-trois ans.
Il aurait pu faire sien l’apophtegme de Nadia
Boulanger « l’aventure merveilleuse d’être
vivant », car CELESTIN HENNION, non
seulement ne se contenta pas uniquement de
« vivre » mais fit de chaque minute de cette
« aventure » une construction intelligente et
utile. La lumineuse phrase de Jean Mermoz:
« Je me demande comment l’on peut vivre sans
enthousiasme ni passion » eut pu être la sienne,
car il eut la passion de “sa” police à laquelle il
donna son enthousiasme inépuisable.
Issu d’une famille modeste, son père GHISLAIN
HENNION et sa mère née MARIE BASILAIRE,
le mirent en pension, après quelques années
passées à l’Ecole de Carnoy, école qui existe
toujours dans la rue qui porte aujourd’hui son
nom, au Collège de LE QUESNOY. Il n’aima
pas, s’enfuit et regagna, à pied, “sa” maison. Sa
mère, maîtresse femme, sans un mot de
reproche, mais le coeur serré, ramena l’enfant
au Collège. Le petit Célestin, futur Chef de la
Police française, n’oublia jamais cette leçon. Il
demeura dans ce collège de 1871 à 1879.
1880-1885 - Fit la Campagne de Tunisie comme
engagé volontaire. Il avait dix-huit ans.
1886 Quitta l’armée. Devint secrétaire
particulier du sous-préfet de Reims, Eugène
Fosse. Très rapidement il fut attaché au
Ministère de l’Intérieur et entra à la Sûreté
Générale comme Inspecteur Spécial adjoint à la
Police des Chemins de Fer. Il avait vingt-quatre
ans.
1889-1892 - Fut nommé Commissaire de Police
à VERDUN où il demeura deux ans.
1892 - Il réintégra la “Spéciale” à Paris-Ouest
(Gare Montparnasse).
Puis on lui confia le “Service Pari Mutuel” à la
Direction de la Sûreté où, avec son esprit
ordonné, pratique, il constata l’inefficacité de
tous les Services :
- manque de liaison de la Sûreté Générale
avec les Commissariats municipaux.
- Insuffisance de sa représentation en
province.
- Lourdeur de la machine administrative.
- Non-qualification du personnel.
- Impropriété des locaux extrêmement
insalubres.
- Manque de moyens à tous les niveaux.
CELESTIN
HENNION
décida
alors
d’entreprendre une refonte totale de la Police.
Ce qu’il prévoyait, c’était: diviser le travail —
coordonner les efforts— procéder à une
attribution plus rationnelle des responsabilités.
Il organisa les services d’archives et de
renseignements, réalisa l’unification des
traitements, lutta contre l’arbitraire en instaurant
le tableau d’avancement et le conseil de
discipline fonda l’Amicale de Prévoyance des
Cadres de la Police Nationale
Cette réussite lui valut de succéder à LEPINE le
31Mars 1913 devenant le Préfet de Police de
Paris.
Il reçut aussitôt mission de réorganiser la Police
Judiciaire de la Préfecture de Police sur le
modèle des Brigades Mobiles de la Sûreté
Générale, Brigades dont il sera parlé plus loin.
Selon ses propres termes, CELESTIN
HENNION voulait: UNE POLICE PREVENTIVE
PLUS QUE REPRESSIVE, AU SERVICE DU
PUBLIC. En Novembre 1914 il fut nommé
COMMISSAIRE
GENERAL
DU
GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE
FRANÇAISE AUPRES DU GOUVERNEMENT
BELGE REFUGIE A SAINTE-ADRESSE.
La raison de cette nomination était dûe, en
partie, à la “maladie qui ne pardonnait pas à
l’époque” et qui eut raison de lui le 14 Mars
1915.
Les funérailles Nationales eurent lieu à SainteAdresse le 16 Mars.
CELESTIN HENNION avait précisé sa pensée
dans des rapports officiels qui proposaient des
solutions réfléchies.
Ces rapports démontraient avec clarté la
nécessité et l’urgence d’une complète
réorganisation de la police face au
développement de la criminalité…
Le Président du Conseil de l’époque, qui devint
par la suite Ministre de l’Intérieur, fut
impressionné par les vues intelligentes,
positives que contenaient ces rapports. Il
convoqua CELESTIN HENNION en fit un de ses
proches collaborateurs et, de surcroît, un ami.
Cet homme qui comprit tout de suite la valeur de
CELESTIN HENNION n’était autre que
GEORGES CLEMENCEAU. LE 28 JANVIER
1907 CELESTIN HENNION FUT NOMME
DIRECTEUR DE LA SURETE GENERALE (il
avait 45 ans) poste qu’il occupa jusqu’en 1913.
C’était là rompre avec toutes les traditions qui
voulaient que ce poste soit toujours réservé à
des Préfets.
Permettez-moi de vous lire maintenant un texte
de CELESTIN HENNION qui vous éclairera
mieux que tout discours sur la pensée organisée
et lucide du grand serviteur de l’Etat qu’il fut. :
«La pratique de l’autorité est toujours une chose
délicate: elle l’est plus encore dans un régime
démocratique qui, par sa nature même, par les
satisfactions qu’il accorde aux instincts de liberté
si profonds chez l’homme, l’entraîne plus
facilement hors des limites du respect
nécessaire à la liberté d’autrui. La fonction de
Police est presque tout entière dans la
contrainte imposée à la liberté des uns au profit
de la liberté des autres… On semble trouver
naturel, alors qu'on exige un stage assez long
de la plupart des employés de l'Etat, même
quand leur emploi comporte plus de routine que
d'initiative, de jeter d'emblée dans les fonctions
de police qui touchent à tous les intérêts
matériels et moraux du pays, des hommes
jeunes dont le cerveau et la conscience n'ont été
scrutés que par un examen puéril, permettant à
peine de se rendre compte de leurs
connaissances premières. Sans aucune
direction effective, guidés par leur seule
inspiration, ces nouveaux magistrats devront
suffire à la lutte qu'ils engagent dés le jour de
leur nomination, contre les mauvais instincts de
l'humanité. ET CES HOMMES QUI
DISPOSERONT SOUVENT DES INTERETS
DE LA LIBERTE, DE L'HONNEUR DE LEURS
CONCITOYENS QUI SONT APPELES A.LES
CONSEILLER ET A LES PUNIR, DEVRONT
TOUT PUISER DANS LEUR PROPRE
FOND.C'EST POURQUOI L’INSTITUTION
D’UNE ECOLE DE POLICE S’IMPOSE.»
Cette Ecole de Police fut créée et inaugurée par
lui-même, devenu Préfet de Police de Paris, le
25 MAI 1914. La promotion de 1964 porte le
nom "CELESTIN HENNION". L'esprit novateur
de CELESTIN HENNION lui fit inscrire dans le
programme de "son" Ecole de Police
l'apprentissage
et
l’utilisation
du
"cinématographe" invention toute récente qui
devait transformer le monde.
Ayant reçu de nombreuses plaintes de Parisiens
sur le comportement des policiers à leur égard,
CELESTIN HENNION avait tenu à "aller sur le
terrain" expérimenter par des "visites-surprises"
ainsi qu'il les appelait, l'attitude des
Commissariats de la Capitale, choisis au hasard.
Il se présentait donc en simple particulier.
A l'époque la photographie du Directeur de la
Sûreté Générale, puis celle du Préfet de Police,
était peu diffusée dans les journaux. N'étant pas
reconnu, il se faisait souvent rabrouer très
vertement, ce qui le renforça dans son idée
d’école de Police où l'on enseignerait aussi les
"bonnes manières" ou, tout au moins, les
manières de la plus élémentaire politesse.
En outre, ayant à coeur la protection tous
azimuts de ses Parisiens dans leur vie
quotidienne, il établit l'usage obligatoire des
"protége-pointes" dans les lieux publics pour les
coiffures des dames. En effet, l'époque voulait
que les femmes portassent des chapeaux
"Grandes Eaux de Versailles" comme dit
Colette, maintenus en place par de longues et
périlleuses aiguilles aux blessures perfides.
Un autre sujet, considérable, retint l'attention de
CELESTIN HENNION :
"En 1906, 6.5% seulement de la circulation
parisienne était motorisée. Le nombre
d'automobiles (4.077) avait doublé par rapport à
l'année précédente. Le reste du trafic était
composé de véhicules attelés, de tramways tirés
par des chevaux ou à moteur, de bicyclettes. De
1891 à 1906 le nombre des véhicules s'était
accru de 45%".
CELESTIN HENNION s'inquiéta de l'anarchie
qui régnait dans la circulation de ces véhicules,
notamment place Saint-Augustin. En effet, cette
vaste place aux multiples tentacules, était la
proie d'embouteillages ("encombrements",
comme on disait à l'époque) majeurs,
annonciateurs de ceux que nous connaissons
aujourd'hui. Il se rendit à Londres étudier la
manière dont la circulation y était organisée,
notamment à Piccadilly-Circus, et en revint avec
la solution du sens giratoire qu'il appliqua place
Saint-Augustin. Il prouvait là son bon sens:
"Comment font les autres? …Allons voir
…Adaptons". Ce fut aussi lui qui institua, dans
les années 1897, le "stationnement axial" pour
les "Fiacres automobiles" dans les artères les
plus larges de la Capitale, libérant ainsi les
bordures de trottoirs au stationnement des
véhicules particuliers, ce qui est toujours
d'actualité de nos jours.
Blond, grand (1m82), d’aspect robuste, la
physionomie ouverte, les yeux bleus, francs et
doux, le front large, il était l'affabilité même, mais
pouvait devenir autoritaire et enveloppant
comme une flamme qui réchauffe ou consume.
Excellent homme de famille, il envoya ses trois
enfants dans des "Collèges" en Angleterre, car il
avait anticipé la formidable explosion mondiale
de la langue anglaise. Il leur fit aussi apprendre
le piano. Homme de culture, il avait dans sa
maison de Carnoy une importante bibliothèque
d'oeuvres classiques et contemporaines: Barrés
- Péguy Gabriel d'Annunzio parmi tant d'autres.
Il aimait le théâtre. Un de ses meilleurs amis
était le célèbre comédien de l'époque: Firmin
Gémier, et il aida l'écrivain gommegnion RENE
JOUGLET à débuter à Paris. Il connaissait
Anatole France et sa légendaire égérie Madame
de Caillavet au "salon" obligatoire, sans laquelle
Anatole France, le "paresseux" comme il se
décrivait lui-même, n’aurait jamais écrit. Il
connaissait naturellement la comtesse de
Noailles "l'éternelle mourante" au verbe
insatiable, tyrannique et précieux. Elle disait des
choses inattendues, telles que: «Admirez mon
pétase » (vulgaire chapeau à larges bords) ou
en encore « je suis accrochée à mon téléphone
comme Roland à son olifant».
Soucieux des deniers de l'Etat, sa voiture de
fonction était uniquement réservée aux
déplacements officiels. Ni son épouse, encore
moins ses enfants, ne pouvaient l'utiliser pour
des raisons personnelles. CELESTIN HENNION
était un homme du Nord "sérieux, chaleureux,
homme de devoir, de respect d'autrui et de soimême, mais aussi, comme tout homme du Nord,
aimant rire, bien manger, vivre."
Ce qu'il avait voulu, une POLICE PREVENTIVE
PLUS QUE REPRESSIVE AU SERVICE DU
PUBLIC réussit pleinement, au point que, lors
des manifestations d'étudiants, ceux-ci
scandaient leur marche au rythme de : "A CHIC
HENNION…A CHIC HENNION…A CHIC…"
Tous ces jeunes aimaient bien leur Préfet de
Police, qui récoltait ainsi le bon grain semé par
le Directeur de la Sûreté Générale qu’il avait été.
Il nous faut aborder maintenant ce qui demeure
l'œuvre probablement la plus importante mais
certainement la plus spectaculaire de sa carrière
: les Brigades Mobiles, plus connues sous le
nom "Brigades du Tigre".
De 1896 à 1907, des bandes de malfaiteurs
parfaitement organisées opéraient dans toute la
France,
et
principalement
dans
les
départements du Nord, du Pas-de-Calais et de
la Somme, suivant l'exemple du célèbre brigand
MONEUSE qui "brûlait" les fermiers dans les
années 1795 et qui perpétra un crime
épouvantable à "La Houlette" petite maison
située non loin de ROISIN, donc tout près d’ici.
Parmi ces multiples bandes il faut citer les
"chauffeurs de la Drôme" ainsi nommés parce
qu'ils opéraient… dans la Drôme et brûlaient
aussi les pieds de leurs victimes afin de leur
arracher, sous la torture,1'endroit où leur argent
était caché. Citons encore les "Bandits
d'Abbeville" et la plus célèbre d'entre toutes: la
"Bande à Pollet" dite aussi la "Bande des
bandits d'Hazebrouck".
Pollet, trente ans, chef incontesté de cent
bandits, hommes et femmes, terrorisa les
régions du Nord de 1901 à 1905. Les méfaits de
la "Bande à Pollet" furent brusquement
interrompus "non par l'organisation d’une forte
police judiciaire, mais sur dénonciation d'un des
bandits".
C'est en étudiant les rapports concernant cette
affaire que Célestin Hennion constata que :
- les Maires qui avaient un rôle important,
notamment dans les constatations ne
savaient pas remplir ce rôle.
- la police locale était mal recrutée, peu
instruite.
- les gendarmes savaient à peine écrire.
- toutes les polices étaient sédentaires, ce
que l’on peut appeler les "Brigades
Sédentaires", parce que dépourvues de
moyens de locomotion. Par contre les
bandits n'hésitaient pas à prendre le train, à
franchir les frontières, ce qui leur procurait
l'impunité totale (la cohésion des polices
départementales et étrangères était
inexistante) ce qui fit GERMER DANS
L'ESPRIT DE CELESTIN HENNION CE
CONCEPT DE CE QUI DEVINT EN 1923
"L'INTERPOL", c'est à dire, d'abord la
suppression des frontières administratives
départementales, et, bien plus puissante
encore, la suppression des frontières
étrangères. Ces deux faits permettaient à la
police française de poursuivre les criminels
sur la totalité du territoire métropolitain ainsi
que dans les pays étrangers.
Il apparaissait donc urgent de créer une Police
nouvelle, moderne, technique, assurant la
liaison entre les Services, "SUSCEPTIBLES DE
SE DEPLACER AUSSI RAPIDEMENT QUE
LES MALFAITEURS, CAPABLE D'AVOIR A SA
DISPOSITION DES FICHIERS A JOUR, DES
ARCHIVES,
UN
SERVICE
DACTYLOCOSPIQUE (procédé d'identification
des personnes par les empreintes digitales)
proche de l’anthropométrie d’Alphonse Bertollon,
méthode qui consiste à identifier les criminels
par la description du corps humain (mesures,
photographies, empreintes digitales).
Afin d'anéantir ces différentes bandes qui
exerçaient leurs ravages principalement dans le
Nord,
CELESTIN
HENINNION
créa,
logiquement, la première de ses "Brigades
Mobiles" à LILLE et la confia au Commissaire
JULES SEBILLE. Les locaux furent installés,
non moins logiquement, puisque les bandits se
déplaçaient beaucoup en train, dans la Gare de
LILLE "ce qui facilitait le contrôle des
inspecteurs allant et venant de nuit et de jour".
Cette Brigade n'avait à sa disposition qu'une
seule automobile, une torpédo, glaciale en hiver.
Grande, l'Administration fournit des peaux de
biques à ses fonctionnaires".
"LE 30 DECEMBRE 1907, DOUZE BRIGADES
MOBILES FURENT REPARTIES SUR
L'ENSEMBLE
DU
TERRITOIRE
METROPOLITAIN, AFIN DE SECONDER
L'AUTORITE
JUDICIAIRE
DANS
LA
RECHERCHE ET LA REPRESSION DES
CRIMES ET DELITS DE DROIT COMMUN." Le
31 Août 1911, les quinze Brigade Mobiles (elles
étaient passées de douze à quinze) se
partageant
les
départements,
furent
définitivement mises en place. Elles avaient à
leur disposition dix-huit automobiles dont les
toits comportaient un dispositif permettant de
fixer les discrètes bicyclettes que les "mobilards"
(enquêteurs) utilisaient de préférence aux
automobiles qui, à l'époque, "ameutaient" les
populations.
EN CINQ ANS, LES QUINZE
BRIGADES MOBILES, FORTES SEULEMENT
DE CENT HOMMES PROCEDERENT A TROIS
MILLE ARRESTATIONS.
CLEMENCEAU qui suivait avec attention le
travail de CELESTIN HENNION convoqua celuici, et, dans une entrevue privée, LUI OFFRIT
LES POUVOIRS ET LE TITRE DE MINISTRE
DE LA POLICE ce qui aurait fait de CELESTIN
HENNION le maître absolu aux pouvoirs
pratiquement illimités de la Police et de la
Gendarmerie française. CELESTIN HENNION
REFUSA se remémorant la dictature que
FOUCHE avait exercée en tant que tel de 1795
à 1810 se mêlant" ainsi que le disait
TALLEYRAND "de ce qui le regarde et ensuite
de ce qui ne le regarde pas». CELESTIN
HENNION savait que lui-même n'outrepasserait
pas ces pouvoirs "vertigineux" dort il serait
l'unique détenteur, sous le contrôle toutefois du
Ministre de l'Intérieur. Il craignait que certains de
ses successeurs ne fussent tentés de le faire. Il
répondit à CLEMENCEAU : "LA FASCINATION
DU POUVOIR EST GRISANTE, MAIS BIEN
PLUS ENCORE EST CELLE "DES POUVOIRS'
par conséquent extrêmement dangereuse.
De par ses fonctions, CELESTIN HENNION fut
amené à participer à différentes "Affaires" tant
politiques
(Général
BOULANGER)
qu’étonnantes
(l'étonnantissime
Affaire
Humbert) ainsi qu'à l’Affaire DREYFUS dans
laquelle, en tant que Commissaire Principal il ne
joua que son rôle de policier.
Le 2 Juin 1899 le journal "Le Petit Parisien"
publia les propos de VIGUIE, Directeur de la
Sûreté Générale, chargé de l’accueil d’ALFRED
DREYFUS revenant de l’île du Diable pour la
révision de son procès: "Nous sommes en
France cinq personnes sachant où et quand
arrivera DREYFUS. Nous avons promis le secret
le plus absolu ; nous ne trahirons pas notre
serment". CELESTIN HENNION était une de
ces cinq personnes.
"Rendez-vous avait été pris entre elles de se
retrouver le 3O Juin (1899) à 7h. du matin à
Quiberon avec un landau à deux chevaux, pour
aller à Port Haliguen où devait débarquer le
Capitaine DREYFUS que le croiseur "Sfax" était
allé prendre à l’île du Diable,
En raison, comme il a été dit plus haut, de
l’ouverture du second procès de DREYFUS qui
devait avoir lieu à Rennes à la mi-Juillet. "Le
Président du Conseil WALDECK-ROUSSEAU
tenait essentiellement à ce que l'arrivée à
Rennes demeura secrète et surtout fut exempte
de tout incident", car la presse du monde entier
serait là.
Le débarquement de DREYFUS à Port Haliguen
à neuf heures précises du soir ne put avoir lieu,
CAR LE PORT ETAIT A SEC"; celui qui avait
réglé le débarquement avait oublié de s'enquérir
de l'heure de la marée" ; ce qui ne fut pas
mentionné, bien évidemment, dans les journaux.
"On attribua au mauvais temps ce retard
anormal. DREYFUS avait été transféré sur un
navire de plus faible tonnage, le "Caudan".
Après quatre heures d'attente dans la pluie et le
vent, DREYFUS arriva dans un simple canot
dans la nuit du 30 Juin au 1er Juillet 1899", le
port ne pouvant accepter un plus important
bâtiment".
De Port Haliguen DREYFUS et ses gardiens
gagnèrent Quiberon où attendait le train spécial
qui devait les emmener à Rennes.
Prévoyant une foule considérable comprenant,
bien entendu les journalistes venus du monde
entier, attendant devant la gare de Rennes, on
arrêta le train à un passage à niveau situé à cinq
kilomètres de Rennes. CELESTIN HENNION
(Commissaire Principal) fit monter le capitaine
DREYFUS (l'arrêt de révision du procès lui avait
restitué son grade) dans le landau de M.
DUREAULT, Préfet d’Ille-et-Vilaine. Lui-même
prit place avec M. Viguié (Directeur de la Sûreté
Générale) et M. Duréault dans le break militaire
qu'aurait dû occuper DREYFUS. Des
gendarmes à cheval escortaient ostensiblement
ce break, affirmant la présence de DREYFUS
dans le véhicule.
La supercherie réussit pleinement. La voiture du
Préfet dans laquelle se trouvait DREYFUS
pénétra sans encombre dans la cour de la
caserne choisie pour lui. La surprise fut grande
et le désappointement parmi la foule et les
journalistes lorsque le train entra en gare de
Rennes… sans DREYFUS, et que le break qui
aurait dû contenir DREYFUS s'immobilisa
devant la gare… sans DREYFUS. Toutefois,
aucun débordement de colère ne se produisit.
Je ne voudrais abuser plus longtemps de votre
mansuétude, mais, en conclusion de cette
causerie, permettez-moi de retracer "L'œuvre" à
laquelle CELESTIN HENNION voua son
existence:
Durant les six ans et deux mois qu'il passa à la
tête de la Direction Générale, CELESTIN
HENNION mit en marche:
- Les Brigades Mobiles
- Institua le contrôle général des recherches
judiciaires, future Direction Centrale de la
police judiciaire
- Institua le contrôle général des services de
police administrative, future direction
centrale des Renseignements Généraux
- Institua le fichier central et l'identité judiciaire
- Institua le Service des Voyages Officiels
chargé de la protection du Chef de l'Etat
dans ses déplacements et de celle des
personnalités étrangères en visite en
France
- Institua le Commissariat spécial de l'Elysée
appelé à veiller en permanence sur la
sécurité du Président de la République
- Inspira la rédaction du décret du 26 février
1911, qui porta constitution du corps des
contrôleurs Généraux, créés le 28
Décembre 1885, supprimé en 1907.
- Réorganisa le service des Courses et des
Jeux
- Assimila des inspecteurs de police spéciale
aux inspecteurs des Brigades Mobiles
- Nomma un chef de service des Archives,
chargé de centraliser et contrôler les
renseignements fournis par ses différents
collègues
- Réalisa l'unification des traitements
- Lutta contre l'arbitraire en instaurant le
tableau d'avancement et le Conseil de
Discipline
- Fonda l’Amicale de Prévoyance de Cadres
de la Police Nationale"
En un an et demi à La préfecture de Police,
CELESTIN HENNION accomplit l'œuvre
suivante:
"Le 1er Août, par décret, Hennion avait obtenu
la transformation des Services de Sûreté en
Direction de Police Judiciaire, au sein de
laquelle il regroupa, à la manière des Brigades
Mobiles, des spécialistes de recherche
criminelle. La formation de ce corps libéra des
tâches de police judiciaire les commissariats de
quartier qui purent se consacrer exclusivement à
des taches administratives dans l'intérêt du
public. Ils furent toutefois tenus d'adresser à la
nouvelle direction les renseignements qui leur
parvenaient sur l'activité de la pègre. Puis, dans
le même souci de spécialisation, Hennion créa
la "Mondaine", brigade rattachée à la direction
de la police judiciaire, chargée des affaires de
moeurs, de la prostitution et du trafic des
stupéfiants. Il mit également sur pied, à
l'exemple de la Sûreté Générale , un service de
police administrative compétent pour la
réglementation du séjour des étrangers, la
surveillance des courses et des jeux, et la
recherche des informations politiques. Il institua
enfin le contrôle général qui veilla an bon
fonctionnement de l'ensemble".
En huit ans (six ans et deux mois à la Direction
de la Sûreté Générale plus un an et demi en tant
que Préfet de Police, CELESTIN HENNION
CREA DIX-NEUF SERVICES, fondant ainsi ce
que l'on a appelé depuis la "Police Moderne":
NOVATRICE
RENOVATRICE
HUMANITAIRE.
Dans la séance du 2 Juin 1913 du Conseil
Municipal de Paris, CELESTIN HENNION
déclarait: "On vous a dit que j'étais un policier
politique, nul fonctionnaire ne s'est, moins que
moi, mêlé à la politique. La vérité c'est que je
suis un homme épris d'harmonie et passionné
de justice ; je crois que dans une société
organisée, il ne saurait y avoir de bonheur
individuel pas plus que de bonheur collectif, en
dehors de ces deux termes (harmonie - justice),
et c'est à leur réalisation que je mettrai toutes
mes forces et aussi tout mon coeur".
Ceci était un acte de vérité et une réponse
directe à ceux qui le calomniaient bassement, et
qui, tristement pour eux "ne respiraient pas à la
même hauteur" que lui.
Laissez-moi vous remercier au nom de la
Famille de CELESTIN HENNION d'avoir bien
voulu écouter avec tant de patience ce que
j’avais à vous dire sur un homme dont l'œuvre
habite toujours nos mémoires.
Ses descendants ont le désir profond de faire
donner son nom à une artère de Paris. Nous y
travaillons avec détermination et opiniâtreté
depuis plus de six ans, et nous DEVONS
réussir.
Encore merci
Paul Elby-Hennion
Gommegnies, le Samedi 7 Mai 1994
PARIS, VILLE OUVERTE
"Le 2 Septembre 1914, LAURENT (le nouveau
Préfet de Police qui remplaçait Célestin Hennion
révoqué de la veille par ordre de Galliéni) avait
accompagné Louis Malvy (Ministre de l'Intérieur)
au train qui transportait à Bordeaux le Président
de la République Raymond Poincaré et les
membres du gouvernement de René Viviani.
Dans la nuit qui enveloppait la Gare d'Orsay,
Malvy, penché à la portière du wagon lui avait
crié: "Je vous confie tous les pouvoirs". En fait,
c'est Galliéni qui les détenait depuis le 26 Août
(1914) en sa qualité de gouverneur militaire…
Très intransigeant, le général n'acceptait aucune
critique, ni aucune suggestion, et força même
JOFFRE à approuver son plan de défense de la
capitale. Aussi, quand CELESTIN HENNION,
qui remplaçait Lépine à la Préfecture depuis le
29 Mars 1913, se permit de discuter ses ordres,
il l'accusa de défaitisme et le fit révoquer le 1er
Septembre 1914. Cette décision était non
seulement injuste, mais insensée, car la
Préfecture de Police se trouva subitement privée
du seul haut fonctionnaire capable de la
ranimer".
Georges-André Euloge
"Histoire de la Police des origines à
1940)
Je tiens de ma Mère, fille de CELESTIN
HENNION, que Galliéni, Gouverneur militaire de
Paris (le Préfet de Police était par conséquent
sous ses ordres) voulait réquisitionner la plus
grande partie de la police parisienne afin de
l'opposer, avec les troupes, aux Allemands, le
cas échéant. CELESTIN HENNION fit
remarquer à Galliéni, qu’avec sa police réduite
considérablement, il lui serait presque
impossible de maintenir l'ordre dans Paris en
cas de désordres importants. Galliéni eut gain
de cause, et CELESTIN HENNION fut remplacé
à la Préfecture de Police par Emile Laurent, le 2
Septembre 1914.
Descendance de Jean Campion
… Jean Campion
19 Oct. 1902
15 Août 1972
Paula Respeliers
1er Mai 1911
3 Sept. 1986
Monique Campion
11 Juin 1933
Frédéric Turner
10 Fév. 55
Jean Turner
Harry Turner
18 Août 1930
Claire Hudelaine
14 Août 53
Mariage 19 Avril 54
Divorce (Avr. 1964)
Mariés le 16 Juin 1984
Guy Turner
11 Nov. 86
Excellent mois…
Second mariage
Jean Maissant
22 Fév.. 71
Divorce
Sept 1990 S.D.
Katalina Turner
25 Oct. 57
J-Michel Pédespan
30 Sept 57
Mariés le 25 Juin 88
Divorcés en Août 91
Luc Turner
25 Juillet 61
Anne-Laurence Gautier
11 Déc. 63
5 Mai 85
Léa Turner
27 Avril 88
Marie Pédespan
8 Jan 89
Jeanne Pédespan
25 Déc. 90
Bientôt
Vivent dans le péché
Alfred Campion
18 Mai 35
Christine Campion
11 Jan 60
Elsa Epron
24 Oct. 90
Elisabeth Souliac
8 Fév.. 39
Jean-Luc Epron
25 Nov. 58
Louis Epron
27 Jan 92
Vivent dans le péché
Virginie Campion
13 Jan 61
Zoé Brueder
28 Déc. 86
Nicolas Brueder
25 Oct. 55
Mariés le 29 Sept. 84
Divorcés en Sept 87
Patrice de Turenne
5 Août 54
Garance de Turenne
16 Fév. 93
Mariés le 1er Oct. 94
Thierry (Chris) Campion
1er Sept 63
Ghislaine Dubos
10 Juin 59
Cléo Campion
17 Juin 89
Mariés le 3 Sept 92
Divorcés en Fév. 93
Vincent Campion
27 Oct. 65
Estelle Lenôtre
31 Juill. 65
José Campion
16 Mai 38
Maia Mc Carthy
28 Avril 70
Michael Mc Carthy
27 Avril 41
Morgane Mc Carthy
7 Nov. 74
Nicolas Mc Carthy
3 Nov. 77
Bientôt
Et maintenant que nous nous connaissons (vous habitez chez vos parents?), des nouvelles :
Claire et Frédéric Turner, restent fidèle à Herbeville puisqu’ils viennent d’emménager dans une
maison neuve dans le bas du village, au pré de la Croix pour ceux qui se souviennent des
chasses… Et donc une nouvelle adresse :
Missieu et midam Turner
La Croix
78580 Herbeville
Il est question d’une pendaison de crémaillère familiale (pas plus de 1000 personnes) et dansante
en Septembre s’ils ont survécu à l’été d’emménagement.
Quelques naissances à venir.
Alors que Anne-Laurence Gautier et Luc Turner auront le plaisir de vous annoncer la venue d’une
fille au mois de juillet, Virginie Campion et Patrick de Turenne prévoient un compagnon de jeu
pour le début du mois d’Août. Quant à Estelle Lenôtre et Vincent Campion, ils attendent un petit
de voir comment tout ça se met en place pour se jeter à leur tour à l’eau en novembre.
✬❅▲ ❐❅▼❉▼▲ ❄❅ ✰❒ ➩❃
❈❁❃
Point n’est besoin de traduire, n’est-ce pas…
Et voilà, on va dépouiller ensemble, déshabiller tout les petits inhabitants (je me venge car, écrit,
personne ne peut entendre le déplorable accent made in Périgueux) de la planète Biraben.
Lorsque l'on étudie sa structure sociale on aperçoit tout en haut une espèce d'Ours plutôt bien
léché, j'ai nommé Sir James également connu sous l'appellation Aïta ou sous le réducteur modeste
de Père… de Coco chien et surtout célèbre pour son enseignement de mots d'alouettes basques…
James
Biraben
Avant de disserter de futilités, je
souhaite rappeler qu'il y a un an
disparaissait Tita. Nous pensons
toujours à toi, Tita et mesurons tout
l'espace que tu occupais par les
souvenirs que tu nous a laissés.
Préchac se porte plutôt bien et prend
sa parure d'été, prêt à affronter les
hordes hurlantes des petits enfants
toujours pas devenus grands encadrés
par leurs terribles tantes qui déjà
affûtent leurs armes afin de leur en
faire bouffer : de l'herbe et des vertes
et des pas mûres évidemment.
Finalement, Mesdames Messieurs
soucieux de votre embonpoint, vous
devriez venir passer quelques jours en
ces hostiles contrées, afin de perdre
votre bedaine à charrier des pierres
(activité ne connaissant pas de limite
ni d'horaire, les surfaces de jeux étant
ouvertes jour et nuit), à bâtir des
mondes meilleurs, à vous rincer l'oeil
dans la piscine et à jouer les Mary
(Pierce évidemment, pas Poppins,
Patates!) sur le pourtour moussu (et
non
pas
cossu)
du
tennis
(contrepèterie, si si).
Une fois l'approche seigneuriale
accomplie (et de fort belle manière, si
si j'insiste beaucoup sur le caractère
fabuleux, génial et terriblement
gagouillesque de cette approche), on
distingue un magma de petits (non
maman, c'est pas pour toi que je dis
ça) bonshommes à poil dur (tu vois
que c'était pas pour toi, enfin j'espère)
que nous allons maintenant étudier
plus attentivement
Famille Biche et
Dominique
Eux ils ont trouvé le truc pour pas
partir l'été (c'est certainement pour
économiser un peu d'argent) ou plutôt
Madame Mère a trouvé le truc pour
pas partir en bateau et nous, nous
comprenons enfin pourquoi notre
chère et tendre maman ne nous a pas
envoyé à la DASS : vous ne voulez
pas partir en bateau ? Mariez donc vos
enfants !!!
Recette éculée diraient certains, mais
rendez-vous compte : ça marche.
Evidemment ce sont les enfants qui
trinquent. Mais non mes chères et
adorables actuelle et future belles
sœurs, c'est pas vous que vous êtes
visées, c'est nous car on peut plus aller
sur le bateau et se lever à 6 heures
(marée oblige), regarder Le Capitaine
dormir (sécurité oblige) sans pouvoir
y arriver nous-mêmes (ronflements du
susnommé dont je ne nommerai pas le
nom pour ne pas le désobliger car un
fils ne doit jamais se moquer de son
père). Finies les vacances de rêve sur
le yacht treize marins.
Sinon Patrick et Alexa ont emménagé
dans leur garçonnière bordelaise. Ils
ont donné à cette occasion une grande
méga-fête dont notre envoyée spéciale
Sandra dont le nom professionnel est
Gagouille et le nom intime (messieurs
cette information de première main
vient tout droit de mes archives
personnelles enfermées dans mon
coffre fort. Et c'est vrai en plus ! ) :
Candy !!!) a dit le plus grand bien
même s'il paraît que ça manquait de
cousins.
Dégonflés,
flemmards !
Flemmards, vous avez dit flemmards?
Vous êtes tombés sur la case
flemmard ! Horreur, malheur, c'est la
salsa du démon: Retour au titre de la
page 1 et relisez le tout en levant la
main droite ( pour les récidivistes la
jambe
droite
et
pour
les
multirécidivistes -Mais que fait
Pasqua?- en fermant les 2 yeux. Pour
les multi-multi récidivistes qui ne
peuvent être que de pervers tricheurs,
et bien rien di tout. Na ! Ca leur
apprendra à jouer au plus fin avec le
Dereche)
Monsieur et Madame Laffort Junior
(mais moins junior que le moins junior
de tous les juniors ; mais junior quand
même et tout de même, même si
l'appellation junior est à prendre dans
son sens élargi et à la mode des
banlieues… vont donc bien et
attendent avec impatience le mois
d'Août car c'est leur anniversaire à
tous les deux (Bordeaux 33.000 pour
les cadeaux) et car ils vont en voyage
de noces bis (on prend les mêmes et
on recommence ailleurs) au Canada.
Ca a le dollar des States, le continent
des States ; mais on y parle français et
il y fait plus sec, poil de mec !
Monsieur Laffort Emmanuel, encore
célibataire à l'heure ou nous mettons
sous presse aurait trouvé une
charmante et belle damoiselle pour lui
tenir compagnie le jour de son
mariage le 9 Juillet. La gagnante (Mon
Dieu, qu'a t-elle fait pour un gagner un
si gros Loulou?…) se prénomme
Caroline et est très gentille, même que
c'est vrai et que quiconque verrait une
corrélation entre cette affirmation et le
fait que mon boss c'est son papa, et
ben ça serait que des mauvaises
langues, et je dis pas de quoi. Non
mais des fois. Vous savez pas qu'on-za-juré de dire que de la vérité, rien que
de la fraîche : belles mes salades,
fraîches du jour…
Alors les heureux vont donc se marier,
poil de Ré quoique une raie eut été
tout aussi bien appropriée… et vont
avoir beaucoup de petits Nanard, euh
pardon de petits Nanerres. Je vous le
dis maintenant car le propre du
journaliste n'est il pas de devancer
l'information, de la Créer. Et Dieu créa
l'information qui créa l'Homme. Boris
Vian ne l'a pas trouvée celle-là, hein !
Bertrand et Catherine (moa, Croa,
Walk, Walk…). Certainement le
passage le plus palpitant de toute cette
revue et passsssage que vous auriez
aimé sans fin (et d'ailleurs peut être
sans début aussi).
Il y a moyen de s'en sortir par une
pirouette infinie qui comblera tous, les
plus fervents admirateurs et les plus
sensés : ma vie est une longue boucle
sans fin de travail et d'amour (P….,
c'est vachement beau ça, arrangezvous pour que Catherine tombe sur ce
passage).
Non, nous rompîmes la monotonie de
l'amour passion par un achat passion
(et donc déraisonné vous dira
Catherine) : nous avons acheté une
Peugeot 106 (Catherine vous dirait ;
mais non elle vous dira pas car c'est
moi qui cause !) ; même que je signe
aujourd'hui et que ce soir on va voir
Orlando. Vous vous en foutez, vous
avez bien raison, moi aussi je m'en
foutrais carrément si un vulgarius
anonymus quidamus m'informatus dei
que sanctus esta sa vista.
Carabosse Béline ou Marie-Céline ou
Célinette ou sœurette
Moa, Croa, Walk, Walk
Dame Céline se prépare elle aussi à
rentrer dans le clan des diplômés en
discussions
soporifiques :
une
profession de santé de plus dans la
famille. Vous rendez pas compte:
Papa toubib, Patrick toubib, Alexa
pharmacienne, Caroline (en fait on
peut dire Caco, c'est beaucoup plus
court et l'être sus-appelé dresse tout de
même l'oreille au sus-son et non pas
au…ou, en tous cas point averties mes
chastes oreilles ne furent ) toubib,
Catherine Véto et Karabs Orthoptiste.
Manquerait plus que Thibs rejoignît la
troupe. Vous vous rendez compte de
notre vie, à nous les parias vis à vis de
ces
envahisseurs
Hyppocratiens,
soumis à la rigueur de la bonne santé
obligatoire ("Brosse toi les dents",
"Va te laver ça fait 15 jours…").
Comment voulez vous avoir des arrêts
maladie dans ces cas ? C'est la fin du
système D, de la vie du Sud de la
Loire (ne viendrais-je pas de lancer un
vaste débat ? Répondez-moi sur le 3615 Toutouille : La vie vaut-elle mieux
au Sud qu'au Nord de la Loire. Vous
exprimerez le point de vue du
célibataire, de l'homme marié et de
l'habitant frontalier, après la signature
de Maastricht, il s'entend.)
Enfin, pour se résumer, la vie pourrait
devenir un enfer médical et je
comprends le déficit de la Sécu, avec
tous ces médicaux et paramédicaux
qui phagocytent notre portefeuille.
Tiens d'ailleurs on a pas encore trouvé
de remède contre ces virus…
Thibault 1er, Ri des Francs… Rigolos
Sir Thibault se porte bien. Nous avons
passé l'épreuve de philosophie du
baccalauréat avec un amusement
certain au grand dam de Dame Mère
qui trouvât le moment bien déplacé.
Nous nous préparons avec impatience
à la suite des festivités. C'est tellement
comique de voir tous ces petits gars
plancher avec ardeur, avec frénésie
même. Vous verriez ça, Pouf Pouf
Pouf. Je m'en pivot de Gauss l'esprit.
Voici venu maintenant la famille Mickey et Capitaine de
Corvette
(D'ailleurs saviez vous que le premier
rôle de notre Mickey Mousse fut celui
de pilote de bateau, comme quoi,
ensemble, ils sont comme des
poissons dans l'eau…)
Papa et maman vont bien et se
préparent à devenir papy et mamie,
pépé et mémé, grand-papa et grandmaman, aïtachi et amachi : les mots
changent mais la réalité demeure : ils
vont prendre un sacré coup de jeune
avec l'arrivée d'un jeune espoir, le
seul, pour l'instant de toute cette vaste
tribu ; mais nous y reviendrons plus
tard lors de notre passage sur la douce,
belle et non moins charmante Carine.
Vincent Kæuffer, Lieutenant de
l’armée française vient de terminer on
ne peut plus brillamment sa formation
d'informaticien du génie (la seule
section qui à le sens marketing ;
comment l'armée a-t-elle pu bien faire
pour la trouver ? J'attends toutes vos
réponses impertinentes) : il a été
déclaré 2ème génie (juste derrière
Aladin, mais pas de beaucoup) et vient
d'être nommé géniteur en chef à
XXXXX (nom de code que je ne puis
dévoiler, secret militaire oblige).
Carine eut pu faire la Une, la Deux et
la Der du journal : partie du peloton
de queue, elle a remonté tout le monde
et réussit un superbe final avec un
superbe doublé.
Elle a en effet trouvé l'homme de sa
vie en la personne de François. Fils de
militaire, gendre de militaire et beau
frère de militaire, gageons que ce
charmant jeune homme (et oui, il y en
a qui sont sympathiques dans les
bidasses en folie) aura de quoi
discuter avec ses pairs, en espérant
toutefois pour les susceptibilités
individuelles et pour l'intérêt de la
discussion qu'aucune règle de trois
(Henry, Vincent et François) ne soit
établie entre la pertinence des propos
et le grade… Affaire plutôt bien
engagée, mais rester vigilant sur le
titre. A conserver.
Les jeunes gens se marieront ce moisci, dans l'intimité de leur amour avant
de le faire partager dans une super
méga giga fête Préchacaise, le 20 août
à l'occasion de leur entretien avec
Dieu le bien nommé.
Non contents de s’être trouvés, Carine
et François ont décidé d'immortaliser
leur Union (ce n'est pas un jeu de
mots) par la venue d'un chérubin (Au
fait, connaissez-vous la différence
entre un ange, un séraphin et un
chérubin ? J'attends également vos
réponses. Le messie devrait être là
pour sa fête, le 24 décembre. Enfin
quelqu'un de ponctuel.
Sébastien est nettement moins rigolo :
il passe ses examens sans trépasser ni
sourciller,
seuls
nos
sourcils
s'émeuvent de tant de décontraction et
de si bons résultats. Un peu de génie
dans un monde de brutes (Baba, t'as
pas sans balles pour me remercier ?).
Enfin, cet enfant à tout pour plaire,
serait célibataire malgré son mètre 85,
ses 75 kilos et ses 24 ans. Les filles,
faites queuqchose !
Tata La Terreur et Fifou
Ces deux là mijotent certainement
something dans leur corner car ça fait
au moins 2 jours que je n'ai pas eu de
nouvelles d'eux. Sachez et lisez
toutefois, pauvres lecteurs soumis à
mes écrits, que Fifou à fait de la
montagne en Suisse avec Bébaude,
Nanerre (l'initiateur de cet heureux
projet) et Quiquan (le co-ReDeChe) et
que c'était vachement sympa. A
propos, notre Loulou nous propose
des tonnes de PVC en promotion,
alors si vous avez un besoin urgent de
PVC, téléphonez au 80-30-36-98.
(Mentionnez que vous appelez de la
part du journal, la charmante
standardiste vous fera un petit prix).
Quand elle ne répond pas aux
annonces saugrenues de son neveu,
tante M’Agnès s'occupe activement de
son Itù, non pour une fois ce n'est pas
une joke : Itù, ça existe vraiment, ça a
4 pattes, une queue et demie (de long,
évidemment) et ça a une peur bleue
des hommes (sa grand mère était la
dernière épouse de barbe bleue, c'est
pour ça). Roquet. Vous voyez le
style ? Et bien c'est ça, mais en
nettement plus sympathique : arrivez,
et ITÙ FONCE JOYEUSEMENT sur
vous ; vous vous apprêtez donc à
rendre hommage à son chaleureux
frétillement de queue. Queue Nenni :
ITÙ REPART COUARDEMENT
sous les basques de n'importe qui mais
pas de vous.
D'éminents
vétérinaires
furent
consultés, surtout une (si vous avez un
problème —plus facile que celui-ci—
n'hésitez pas à appeler au 42-21-0052, Catherine vous le résoudra Finger
in the Nose.), et les verdicts tombèrent
mais ne se ressemblèrent point sauf
sur un point : à la question, c'est grave
Doct'r, la réponse fut: Oui, Yes, Ja, Si,
Zen, Da…
Bébaude- Aude - Audas Mioucas
Chewingomas - Bebs - Bébé Aude Super Jenny - Et surtout Next
Repreneur du journal va bien. Rendez
vous compte : depuis septembre elle
me voit tous les jours et passe plus de
temps avec moi (et donc moi avec elle
auront remarqué les brillants esprits
qui peuplent cette famille.) qu'avec
n'importe qui d'autre. Pour les incultes
du culte de la Bébaude et du Bébert
réunis, sachez qu'on travaille dans la
même boîte, boîte qui est la même que
celle de Jean, Jean étant le même que
celui qui est le père de Caroline,
Caroline étant la même que celle qui
doit épouser Emmanuel, Emmanuel
étant le même que celui qui est le fils
de Dominique (Mamie, tu es remontée
jusqu'où
dans
l'arbre
généalogique?)…
Aude va donc bien, toujours aussi
fatiguée et exténuante d'NRJ pour les
autres. Une chouette fille, celle là.
Même si elle skie trop bien ; "Mais
ceci
est une autre histoire"
(Kipling).(C'est la citation que j'ai
mise à la fin de mon devoir de français
au bac, j'avais promis à un copain que
je le ferai. La fidélité ne paie pas: j'ai
eu 7. Maman, et bien, elle était
vachement pas contente, même qu'elle
disait que c'était bien fait pour moi.
Mais je le savais bien moi, que, au
fond de son Moi intense, elle était
quand même triste pour moi)
Sandra est en excellente passe d'être
licenciée, vous me direz que c'est pas
la première mais ça fait quand même
vachement plaisir par où ça passe. Elle
n'aura même pas besoin d'aller voir un
avocat : elle a eu de si farabolantes
(qui comme chacun sait est une
contraction
de
mirobolante
et
fabuleuse) notes à son écrit de licence
de droit (vous respirez tous, hein,
surtout toi Fifou!) que je lui ai
conseillé de pas travailler l'écrit, que
ça devrait passer sans (Tu respires
plus Magnès?)
William est également en passe de
continuer à glander un an de plus à
Grenoble. Le malheureux aurait été
atteint d'une sorte de travail à temps
partiel ce qui devrait nécessiter de
nombreuses visites à Lyon, pour le
suivi de son cas. Pensez tous fort à
lui : je crois que quitter ses beuveries
va beaucoup le miner.
Les Biraben représentés par un homme parmi 5
filles et femmes (Où? Où c'est que c'est que ce
harem?)
Espèce très intéressante, les Biraben
de souche néandertalienne, euh
pardon,
périgourdine
sont
remarquables par leur capacité à être
de bons coups :
Tout le monde connaît les hautes
capacités des parents mais connaît-on
celles des enfants:
Emilie et Louise sont deux
championnes hors pair dans leurs
catégories. J'ai même personnellement
assisté aux exploits de Louise venue
pour l'occasion à Paris, afin qu'y
soient dûment enregistrées ses
performances tant celles-ci sont
grandes.
Avec leur bonté, leur charme et leur
gentillesse, ces déesses des pistes
d’escrime, des podiums gagnent toutes
les compétitions auxquelles elles
participent. Et moi, je regarde avec
nostalgie ces nymphes remporter les
compétitions auxquelles j'ai toujours
rêvé.
Enfin,
elles
tirent
remarquablement et leurs assauts ont
la fougue et la beauté du grand art de
l'escrime.
Quant à Juliette, c'est encore un peu
tôt pour pouvoir affirmer que les
gênes se sont révélés avec la même
intensité. N'empêche que nous avons
pu observer l'animal sous toutes ses
facettes lors de sa venue à Paris pour
le Week End avec sa tendre et douce
sœurette. Le Juliette, animal de taille
moyenne au poil dur et relativement
court est, contre toute attente un
omnivore aussi bien porté sur le
poisson cru que sur la cuisine chinoise
ou encore que sur les glaces Haagen
Daazs. Tous nos nombreux tests le
prouvent : Juliette baffre tout,
absolument tout ; même de la Cire
(chez Grévin), du fer (chez Gustave)
et des salades (Chez Bébert)!
Aurèle et
Florence
Bonnye & Clyde vont assurément très
bien puisque je viens juste de ne pas
recevoir une lettre dans laquelle ils ne
me disent donc pas qu'ils ne vont pas
bien.
Leur Comté s'étend toujours de
Bergerac à Bordeaux et l'annexion de
Sarlat est en bonne voie. Florence
tente également des escarmouches du
côté du bassin d'Arcachon qui résiste
bien un peu même si Florence a réussi
à lui voler son principal trésor: son
soleil.
Il apparaîtrait que dans ses moments
de stress, Maître Aurèle chercherait à
quitter ses fonctions pour d'autres et
rechercherait alors une place de
…JOKER (Afin de ne vexer
personne). En fait, le boulot recherché
ne compte pas trop du moment que :
- y’a des horaires si strictes qu'ils ont
du mal à s'extérioriser en dehors de
limites elles mêmes si strictes qu'elles
ont du mal à s'extérioriser en dehors
de limites…
- y’a pas de patron pour jouer au
patron et donc ordonner quoi que ce
soit.
- y'a d'ailleurs pas de boulot, ceci
limitant naturellement la contrainte
patron à peau de chagrin
- y'a un peu d'argent à la clef (Faut
bien vivre, Mes bonnes gens. C'est pas
facile de devoir sortir tous les soirs
sauf les soirs où l'on reçoit).
Alors si vous avez dans vos cordes un
tel boulot, vous faites suivre à la
direction du journal qui transmettra
(quoique si vous l'avez vraiment, je
vous recontacte et on en reparle
ensemble).
Puisque l'on en est à parler boulot,
sachez que si vous êtes demandeur, si
vous avez un caractère pas possible (je
ne peux pas en dire plus faute de ne
pas en savoir plus), si vous êtes un
connaisseur d'art avéré, si vous avez
votre diplôme de flic prisör et Vor
Allem si vous plaisez à Aurèle, vous
avez une chance inouïe de pouvoir
venir habiter à Bergerac ! Si, si vous
ne rêvez pas : c'est Bergerac ellemême qui vous attend et son non
moins Aurèle lui-même. Alors si tous
les si sont ok, please call our free
number 53-58-57-51, car Maître
Aurèle est prêt à partager la galette
mais également les horaires. A vous
de voir !
Réunion de famille le Samedi 11 Juin 1994, à l'Opéra Garnier.
Sachez brave gens qui loupâtes l'événement, que toute la fine fleur de la famille Elby-CampionTurner-Legillon-Laffort-Maurange-Hennion- (enfin, quoi, tout le monde sauf vous qui n'y étiez
pas!) s'est réunie autour d'un bon beefsteack (pssst, c'est après ça) euh pardon autour d'un bon Paul
(guide professionnel, conférencier professionnel et bavard professionnel), qui nous a mené dans
les méandres de l’Opéra Garnier. En fait, l’Opéra, comme chacun des participants s’en rappellera
tout le long de sa longue vie future (des questionnaires seront envoyés au hasard tous les 3-4 ans
et gare aux mauvaises réponses ! Non mais ça sert à quoi que Tonton Paul y’ s’décarcasse !
Il a été édifié, fini, bouclé en 1860 —sous la férule de Charles Garnier (eh oui, vous comprenez
« Opéra GARNIER » lequel a été choisi (le fayot) car il a dit que son opéra sans style était de style
Napoléon III. Or qui c’est qui était chef à cette époque : Nap. Third).
C’est tellement grand qu’on peut y mettre Notre Dame (pas de Lorette mais de Paris). Oui, celle
de Victor Hugo avec ses 600 pages de descriptions ! Imaginez, le jour où on volera Notre Dame
de Paris où les futés voleurs iront la cacher !
Entre autres caractéristiques, l’opéra accueillit le de son même nom (certains affirment qu’il y est
encore). En tous cas, quand on y était sa loge était vide. Probablement en relâche.
L’intérieur est si grandiose et moi si bête que je ne pourrai que dire des lieux communs et des
imprécisions que feraient que Paul, et ben, y voudrait plus rien me dire.
A propos de Paul, sachez que le père de Jean-Paul a remplacé les statuts de Carpeaux qui
représentaient la danse.
En fait, je dois avouer que Paul est si bel, mondain que je n’ai pu retenir toutes les explications qui
étaient pourtant si précises, avec un subtil équilibre d’indications architecturales, d’anecdotes, de
relations avec l’époque, les mœurs d’autrefois… J’ai même presque cru à un moment que c’était
pas l’Opéra que nous faisait visiter Paul, mais l’Opéra qui nous permettait d’encore mieux
connaître Paul et ses grandes qualités. Stop, j’arrête là, et si après ça Paul ne m’envoie pas de
fleurs, je rends mon PC !
Et pour les habitués, une rubrique connue :
Récréation
Dieu est nul. Cette affirmation est assez grave et ne mérite pas que l’on attende la réponse. Or
donc, voici la démonstration faite par Boris Vian, élève de l’école Centrale de Paris en son temps.
(1) Dieu = Deux + i - x= 2 + i - x
(2) Dieu + Dieu =
ah ici première incertitude.
(3) Dieu + Dieu = Dieux
Dieux = 2 + i
(3) bis (2+i-x) + (2+i-x) = 2 + i
4 + 2i - 2x - 2 - I = 0
2 + i - 2x = 0
(4)
= Deux Dieux ?
= 2(2 + i)
On verra ça après. Peut-être
que c’est le double de ce qu’on
va trouver à gauche.
x=1+i/2
(4) bis Dieu = 2 + i - 1 - i / 2 = 1 + i / 2
moi!
i est-il la racine carrée de -1 comme en
mathématiques ordinaires ? Si oui,
(4) ter Dieu = 1 +
(A)
ou
Dieu est un nombre complexe égal à l’unité
augmenté de l’imaginaire −1
On pouvait s’en douter évidemment, mais pas
Car si Dieu = 2 Dieux / 2
évidemment x = 1
Et Dieu = 1 + i (4) quater
Oui ? C’est ça, par conséquent. Ou alors c’est le
double de ça, soit 2 + −1
Mais voyons les chose de plus près, en profitant d’une curieuse propriété du nombre deux qui veut que dans
certaines conditions deux et deux fassent quatre,
Ce qui s’écrit
2+2=4
(ou 2 x 2 = 4, cas particulier où la petite croix n’est pas restée sur sa pointe.)
(mais où ça ne change rien)
Or Deux = Dieux - i
Deux Deux = 4 peut s’écrire
(Dieux - i)² = 4
(5) C’est-à-dire
ou encore
(Dieux)² -2Dieux i + i² = 4
(5) bis
(Dieux)² -2 i Dieux + i² - 4 = 0
Polynôme du second degré en Dieux dont on peut déduire la valeur numérique de Dieu en fonction de i
(6)
Dieu =
Provisoirement on peut supposer que Dieu = Dieu.
(Bien qu’il y ait des volumes entiers à écrire sur ce signe égale qui comporte une part d’autonégation,
puisqu’elle relie toujours deux membres, et que s’ils étaient vraiment égaux, on n’aurait pas besoin de le dire ;
ça se verrait, ou plutôt ça ne se verrait pas car il n’y en aurait qu’un - de ce principe découle d’ailleurs une
algèbre entièrement nouvelle, où ce signe est supprimée, et telle que lorsqu’on écrit 1, cela veut dite 1 = 1 ;
nous la développerons un jour.)
Bref,
si
Dieu = Dieu
l’équation (4) bis = l’équation (6)
(7) et
il vient aussitôt
(7) bis
Elevons au carré les deux membres de cette égalité, ce qui ne saurait manquer de leur faire plaisir.
(8)
Ou en développant, en faisant tout passer dans le premier membre, en ordonnant par rapport à i et en
éliminant un sacré 4 qui nous emmerde au dénominateur (non sans changer les signes)
7i² + 4i + 12 = 0
D’où
Reportons sournoisement cette valeur de i dans la capitale équation (4) bis, il vient
Evidemment, dans le cas où Dieux = 2(2 + i) (équation de droite du début), il faut recommencer le calcul.
Mais la formule actuellement trouvée (10) présente un caractère de plausibilité suffisant pour que nous la
conservions.
Cependant !
Ce n’est pas tout !
Car, à supposer que la petite croix se tienne sur sa pointe, Deux + Deux = 4
(10) bis
(Dieux - i) + (Dieux - i) = 4
(11)
Donc Dieux -2i = 4
Dieux et Dieux, ça fait
toujours Dieux !…
Or
Dieux = Deux + i = 2 + i
2 + i - 2i = 4 ou 2 - i - 4 = 0
ou i = -2
Et en reportant dans (4) bis
Dieu = 1 - 1 = 0
Boris Vian
Malheureusement, Boris n’a pas eu le temps d’appliquer la nouvelle algèbre (qui veut que le signe
‘=’ soit superflu). Mais rassurez-vous, nous l’avons fait pour lui (et donc pour vous). Il est
remarquable de voir combien des algèbres différentes donnent des résultat différents… Jugez :
Nous reprenons (sournoisement) la relation (1) de notre illustre aîné : Dieu = Deux + i - x = 2 + i - x
Or
2 revient à écrire : 2 = 2 (2)
i revient à écrire : i = i (3)
et x, à écrire : x = x (4)
Soit, en remplaçant dans la partie droite de la relation (1) :
(5) Dieu = (2 = 2) + (i = i) - (x = x)
Et si on y met un petit coup de Bool :
(6) Dieu = Vrai + Vrai - Faux = -Faux
Et comme chacun sait que tout ce qui n’est pas faux est vrai, nous obtenons :
Dieu = Vrai
en toute simplicité :
Emmanuel Laffort
Pour être sûr que vous avez bien tous compris (et bien tout lu, please pensez au mec qui a tout
tapé…), deux erreurs (dans les équations de Boris) ont été intentionnellement mise par la
rédaction. Elles sont fastoches…
Une récré de Dominique Poulain, qui gagne aussi un abonnement de 6 mois :
C’est une lettre envoyée par Georges Sand à Alfred de Musset :
A Alfred de Musset
Cher Ami,
Je suis très émue de vous dire que j’ai
bien compris l’autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans calcul, et si vous préférez me voir aussi
vous dévoiler sans nul artifice mon âme
toute nue, daignez me faire une visite ;
nous causerons en amis franchement,
je vous prouverai que je suis la femme
sincère capable de vous offrir l’affection
la plus profonde et la plus étroite
amitié, en un mot, la meilleure épouse
que vous puissiez rêver. Puisque votre
âme est libre, pensez que l’abandon où je
vis est bien long et bien dur et souvent
pénible ; aussi en y songeant j’ai le cœur
gros, accourez donc vite et venez me le
faire oublier. A l’amour je veux me soumettre.
Votre affectueuse et amante
Georges Sand
Mais vous l’avez compris, ce texte n’est pas anodin… Essayez de ne pas lire les lignes impaires…
Interdit au moins de 16 ans (pour être bien sûr que les moins de 16 ans ferons l’effort de lire une
ligne sur deux, ça marche à tous les coups !).
Une autre idée de Dominique : un trombinoscope. Alors envoyez vos photos. Plus elles sont moins
ressemblantes, moins elles seront plus ignorées.
Merci cousine (une des rares, des trop rares… presque la seule d’ailleurs…).
…une rubrique moins connue mais attendue :
Réponses
En effet, votre sagacité a été mise à rude épreuve lors de la récré du N°1. Voici donc les réponses
tant attendues…
Que vous inspire 1 + 1 = 1
Alors-là, je dois dire que je suis très déçu. Seule une seule réponse ! Il fallait vous exciter comme
des malades sur votre imagination. C’était fait pour vous permettre d’avoir une réaction ! Dois-en
conclure que vous êtes encore plus décérébrés que je ne l’imaginais ?
Glissons.
Des réponses possibles :
1 verbe + 1 sujet = 1 phrase.
1 débile + 1 idée = 1 The New Family
1 famille de décérébrés + 1 question intelligente = 1 fois rien !
Compléter les suites
La première est la suite des chiffres miroirs (0, 1, 2, 3…).
La deuxième est plus difficile sauf si vous savez parler à haute voix :
On commence avec “1” et on lit : il y a un “1”. Alors je mets 11. Puis je continue à lire :
Il y a deux “1”. Alors je mets 21. Maintenant, il y a un “2” et un “1”, soit 1211; puis un “1”, un
“2” et deux “1” : 111221 … Maintenant vous pouvez épater tous les copains super bétons en
logique et qui s’échineront à trouver la solution pendant plusieurs jours (ce qui a été mon cas!).
Enigmes de poids
Première : faites trois tas de trois. Avec une pesée (sur deux tas) vous saurez quel est le tas pesant
le plus lourd (si la pesée donne un équilibre, c’est le troisième tas). Prenez deux lingots dans le tas
incriminé et réitérez le processus.
Deuxième : il suffit de prendre 1 pièce dans le premier sac, 2 dans le deuxième… et 7 dans le
septième. Ce qui fait 28 pièces au total (mais si, vous savez bien, la somme des 7 premiers termes
d’une suite arithmétique de raison 1 et de premier terme 1…). On pèse en on obtient le poids. On
doit trouver un poids compris entre 55,5 (2x28 - 1x0,5) et 52,5 (2x28 - 7x0,5) selon qu’il manque
1, 2… ou 7 pièces… Et on en déduit donc le sac-à-pièces (carrément pas pour les chiens celui-là !)
de 1,5 g.
Aider le gourou
Soient X, Y et Z les apprentis. X va gagner car il tient ce raisonnement :
« Je sais que Y et Z ont une boule noire (je les vois). Imaginons que j’ai une boule blanche.
Alors je me mets à la place de Y et je me dis : « Si j’ai une boule blanche, alors puisque X a
une boule blanche, Z doit immédiatement trouver qu’il a une boule noire. Donc je sais que je
n’ai pas une boule blanche, donc je crie bien fort NOIRE. ». Or comme je vois bien que Y
reste perplexe, je n’ai pas de boule blanche, donc elle est noire. Et je gagne. »
On peut jouer avec beaucoup de personnages : il suffit de mettre monsieur T en amont qui se dit :
« voyons-voir, si j’avais une boule blanche, X dirait que…» et on y arrive.
Charade
Mon temps le fait : PA, car t’en fait pas
Le roc le fait : R car le Rockfeller
Le diable le fait : S car Méphistophélès
Le tout est PA R S (on attend Paris)…
Au petit malin qui ferait remarquer qu’il manque un I il sera répondu que le confetti.
… une carrément pas subodorée :
Petites annonces
(…apostoliques. Tiens, petite digression. Savez-vous que annonce est un mot qui a été inventé par
le Vatican ? Un jour que le pape se promenait sur sa mule, elle se cassa une patte. Il ne seyait pas
au pape de marcher. Or donc, pour ne pas messoir (le vocable, zavé vu sa…), le nonce qui se
tenait à ses côtés, lui proposa de le porter. Ce qui fut fait. Arrivant dans un hameau, le
mule-nonce, alla tout raconter au village afin qu’il pourvoie le pape en une digne (et moins
fatigante) monture. Très vite, le terme mule-nonce était sur toutes les lèvres, puis anne-nonce qui
est quand même plus facile à prononcer, et enfin annonce qui voulait dire tout-raconter-auvillage. Son sens a évolué pour le bien de tous (vu le peu de villages qui existent…) pour prendre
celui que nous connaissons tous et qui veut dire Christine-a-des-choses-à-dire. Tout ceci est
rigoureusement exact, bien sûr. Et fin de la digression.)
Christine Campion-Epron a été très prolixe. A elle seule, elle remplit plus de la moitié de la
rubrique. Nous souhaitons au journal beaucoup de petites Chrisitines (tu veux des cachous,
dis ?…)
Christine cherche désespérément un
tracteur bleu pour Louis. C’est très
dur d’en trouver un bleu.
De plus, elle cherche un vinaigrier
vide. Ca n’a rien à voir, mais sachez
quand même que Jean-Luc et elle
habitent tout près de la tombe de
Bourvil, et de Pierre Bellemard. Non
non, pas de fausse joie, Bourvil et
Bellemard ne sont pas enterrés
ensemble, et d’ailleurs Pierre n’est
pas enterré du tout. Il habite juste
tout près de chez eux.
Christine cherche aussi un break
diesel pour moins de 5000 FF et
moins de 25000 kilomètres. S’il y en
a un stock, je suis preneur d’une
douzaine aussi…
Ces charmants jeunes gens donnent
(gratos) un couple de hamsters
femelles. Pour ces deux adeptes de
Lesbos, ils offrent même le port. Je
dis adeptes de Lesbos car deux êtres
enfermés dans une telle promiscuité
pendant tant de temps sont forcés
de… enfin, vous voyez quoi… de
partager la même écuelle, la même
eau, la même brosse-à-dents… Bref,
si vous n’appelez-pas ça une vie de
couple, je me demande ce qu’il vous
faut !
Rappel : mon anniversaire est le 11
janvier et j’adore qu’on me le
souhaite ! (Christine dixit, moi je
n’aurai pas osé, ou alors j’aurai mis
19 novembre et non 11 janvier. En
revanche, j’adore aussi qu’on me le
souhaite, ça j’aurai pu le mettre…)
Enfin, dernière christinerie : JeanLuc rentre trop tard, je cherche un
autre mari !
Pour ceux que ça intéresse, écrire au
journal sous référence ~1# »é{#@12
qui transmettra.
D’aucuns s’étonneront de voir qu’en fait Christine occupe 100% de la rubrique. Mais je m’élève :
et moi alors ! Et mes débilités ! Ca remplit, mine de rien (gisement épuisé, disent les gars du
Nord).
… et une conjoncturelle :
A.N.P.E.
Notre journal se devant d’être compétitif et en phase avec la société, nous avons décidé d’ouvrir
cette rubrique. Je dis nous mais je devrais dire : allez, devinez, je sens que vous l’avez… :
Christine, gagné !
Je recopie le texte qu’elle (c’est qui elle) nous a fait parvenir :
A ce propos, une autre (petite) digression. Si d’aventure (je n’ose trop rêver) il vous prenait envie
de participer de façon plus active au journal, ce serait Hyper, Super, Méga, Giga, Téra1 de
l’envoyer sur une disquette fait sous traitement de texte (peu importe lequel, même sous Mac mais
sur PC c’est Giga et sur Word, c’est Téra !). Sinon, tapez-le à la machine si le texte est long.
Vincent Campion, “Le génial inventeur” a conçu une machine qui s’appelle DIAVOLO.
C’est un système mécanique informatisé (robot) qui permet à une micro-caméra (16 mm
de diamètre) de se déplacer. L’informatique permet de mémoriser les mouvements de la
caméra.
Utilisation
⇒ Film de maquette (la caméra se glisse dans les endroits les plus inaccessibles de la
maquette et restitue la promenade d’un piéton. C’est L’outil idéal pour toute personne
qui veut faire sa promenade depuis chez soi et sortir son chien sans descendre puis
monter les escaliers (désolé Christine, je n’ai pas pu résister à falsifier ta phrase, je
reprends). C’est L’outil idéal pour toute personne qui veut communiquer ou vendre un
produit immobilier.
Cible : promoteurs, constructeurs, collectivités locales, architectes, sociétés
d’économie mixte, musées…
⇒ Effets spéciaux (car cette machine se nomme aussi Motion Control Video) pour les
films de pub, de produit, habillage pour les télévisions…
Cible : agence de pub, sociétés de production vidéo, réalisateurs, télévisions…
Je cherche à faire connaître cette machine, aussi tous les contacts sont les bienvenus !
J’ai fait une bande de démonstration (on comprend mieux en la regardant) et me déplace
pour présenter notre travail. On envoie aussi la cassette si la personne intéressée est en
province.
1Faites-moi confiance, ça va sortir et ça veut dire mille fois mieux que giga, soit méga-méga. Donc téra-téra équivaut à
méga-giga-giga, ou encore à méga-méga-méga-méga, c’est vous dire si tout ça c’est pas femto…
Le mot de la fin
Il appartient à Oncle Jacques (Legillon) et est nettement plus qu’un simple, mot. Je voudrais juste
faire remarquer que dans le dictionnaire, après Porion il y a Pornographe et ceci est mon mot de
la fin…
La mine
(Ici commence le récit2)
Comme le diable sort de sa boîte, la cage semblant poussée par le souffle de la terre, surgit
des profondeurs faisant sauter avec un bruit sec le capuchon qui obstrue le trou.
Immobilisée un instant elle crache un flot d’hommes, leur lampe au chapeau encore
allumée ; éclats blafards d’un aspect théâtral à la surface alors qu’au fond leur scintillement
prend toute leur signification.
L’homme, les ténèbres encore accrochées à sa veste rapiécée, descend les escaliers d’acier,
les jambes ployées, les épaules voûtées. Jeune encore il est cependant la proie d’une
immense fatigue infligée autant par son destin que par le travail au poste de nuit.
Après un rapide passage à la lampisterie il décide de ne pas prendre sa douche à la fosse. Il
rentrera plus tôt chez lui. Le charbon encore présent sur sa peau, collé par la sueur, aura
plus de temps pour s’infiltrer en son être, approfondissant ces traces bleues qui déjà
apparaissent. Il demandera à sa femme pendant qu’il archinera de lui faire chauffer l’eau
réparatrice de ses blessures.
Il descend lentement la rampe de terre qui le mène au-delà des grilles où commence la vie
hors du système. Ce système fait de labeur mais aussi de strictes contraintes dues aux
risques permanents du métier.
Un regard rapide sur le chevalet, là-haut, qui se dresse vers le ciel. Les molettes tournent
d’abord lentement pour atteindre très vite une giration folle donnant l’impression que leurs
rayons s’entrechoquent et vont voler en éclats. Elles s’arrêtent de nouveau pour qu’une
poignée d’hommes puisse surgir de la terre.
Par habitude ses pas le conduisent à l’estaminet déjà ouvert pour accueillir ceux qui
remontent et ceux qui vont descendre.
- In n’y arait pont demande-t-il comme çà, machinalement, sachant que la réponse de
ceux qui vont assurer la relève pour faire la coupe sera :
- Ben si, si qu’on y arait.
2N.D.L.R.
Il sait aussi que pour éclairer leurs prochaines heures d’obscurité, ils vont dire à la patronne
:
- Mettez un g’neff, chelle dame, cha donne du jour.
Un petit verre vite trinqué, le bon courrache d’usage et le voilà parti vers son coron.
En chemin il pense à son père qui, revenant de la fosse, avait souvent la silhouette du
chameau, avec la bosse dans le dos que lui conférait la raccourche, ce morceau de bois de
mine que l’on pouvait emporter lorsque la taille était bien étayée. Chameau il l’était, pour
sûr, la vie l’ayant forcé à limiter ses appétits.
Son père avait désiré le mettre en garde à sa naissance en le déclarant sous le nom de
“Téradéruses”.
- Vous ne pouvez pas l’appeler comme ça, c’est pas un prénom ! lui dit le préposé aux
écritures.
- Ben mettez Joseph ou batiste avant avait répondu l’malheureux, mais j’veux aussi
“Téradéruses”. Des ruses i n’aura, cha ché sur, comme cha i s’ra prév’nu.
Longeant le terril de la fosse, des souvenirs de jeunesse surgissent. A cette époque les
terrils fumaient. Oh, pas comme des chaudrons, mais par petits points, ça et là, dégageant
une odeur âcre qui marque pour la vie. Les lavoirs modernes, en remplaçant le triage
manuel, ont si bien rempli leur fonction qu’ils ne rejettent plus que des querelles ces pierres
de schiste ternes. Les monts du bas pays sont inertes, ils sont masses et non plus chaleur. Ils
ne peuvent plus fumer. Il n’y a plus que le brouillard pour ouater l’atmosphère. C’est du
hasard.
Avant, les terrils fabriquaient de jolis cailloux rouges que l’on répartissait amoureusement
dans les allées des corons et même dans les beaux jardins publics des villes. Ils venaient
directement de la terre nourricière. Ils vivaient et laissaient vivre les herbes que certains
appellent mauvaises. Ces plantes pouvaient croître en leur sein, alors que les rejets des
crassiers chimiques ne donnent plus que le droit à la mort.
Et puis, il revoit les trieuses. Jeunes et même très jeunes filles mêlées aux femmes averties,
leurs cheveux enserrés dans un grand mouchoir bleu à pois blancs noué derrière la tête
comme un chignon. Elles travaillent en équipe le long d’une glissière au fond mouvant sur
lequel le charbon et les pierres passent comme un long ruisseau. Leurs mains happent les
pierres mauvaises et les jettent dans une manette. Ce geste monotone engendre une
abrutissante torpeur qui les fait déjà mûres, sinon vieilles, mais, à la pause les gamines
retrouvent leurs rires frais d’enfants.
C’est parmi des yeux largement soulignés de fusain qui ont cet éclat tellement étrange
qu’il a découvert sa femme.
Ils n’avaient pas fréquentés longtemps. Il était si jeune, sortant à peine de cette période où à
la fosse on vous appelle Tiot. Té vos tiot. Ces mots prononcés par des gaillards rudes, tout
d’une pièce, dénotent une affection quasi-maternelle ; cette corporation couvant ses petits
pour les préparer avec douceur au métier dangereux qui sera le leur.
Son sérieux d’adolescent lui avait enjoint de se marier vite. Sa femme, il la connaîtrait bien
en vivant avec elle. Il savait qu’elle avait eu des amoureux. Ben quoi, elle était belle, gaie,
bonne, c’était normal.
A son mariage, on avait bien ri. Il y avait un accordéoneux et chacun y était de sa chanson
ou de son histoire personnelle, celle qui colle à la peau, toujours la même, à tel point
qu’elle devient une sorte d’exclusivité que l’on pousse à chaque occasion.
- Batisse, vas-y de t’chanchon : l’habit d’min grand-père.
- Zeph, t’n’histoire e d’cafougnette.
Tous ces souvenirs le réchauffent tandis qu’il arrive à la maison. Il entre par la cuisine
donnant sur le petit jardin où poussent les pommes de terre “chaudes” et “froides”, objets
d’une certaine fierté. Machinalement, il attise le feu endormi par la nuit et place la
bouilloire sur la platine. Il entre tout doucement dans leur chambre. Sa femme dans les bras
d’un autre ouvre des yeux effarés.
Anéanti, il va se laisser tomber sur une chaise, là, au bout de la table de cuisine, laissant
ainsi aux autres le temps de s’habiller correctement.
Des idées confuses lui passent dans la tête. Il essaye de comprendre. Bien sûr cette femme
si généreuse n’a pas de défense, elle n’a pas trouvé les mots qu’il fallait pour résister !!! et
puis, c’est peut-être sa nature qui veut cela !
Il se souvient encore, quand au bout de six mois de mariage, un enfant en parfaite
constitution leur était né, il était allé trouver le médecin pour lui demander son avis sur la
chose afin de répondre aux insinuations de camarades de travail. Alors, le praticien, avec
bonhomie, lui avait dit :
- Tu vois, pour le premier ça peut arriver, mais après ça ne t’arrivera plus.
Rassuré, son affection était restée entière. Mais maintenant?
Les voilà à trois.
Il entend comme dans un rêve sa femme dire : « J’va faire du café ».
On ne se parle pas. Chacun semble redouter la moindre parole. Aucune ne pourrait briser
cette gêne immense installée dans la pièce.
Le café pris “à l’chuchette”, c’est-à-dire filtrant lentement au travers du morceau de sucre
serré entre les lèvres, contraint au silence et provoque un air absent, proche de l’hébétude.
La tasse vidée, l’autre amorce sa retraite.
- A c’t’heure j’min vas.
- T’as raison parceque j’sens que l’colère a m’onte.
- Faut pas
- Te n’a de bonnes ti ; chest ti ou chest mi ?
- La question elle est pas là. Et pi pour e’rassurer, j’vas t’promettre queque chose et
cha j’t’el jure : si tu l’dis à personne, personne il saura.
Dernière
minute
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Cette fois-ci, il y a tellement de choses à dire en dernière minute, que nous avons une rubrique
consacrée…
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