Catulle-Mendès - Lycée Français du Caire
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Catulle-Mendès - Lycée Français du Caire
Catulle Mendes Biographie Catulle Mendès, né à Bordeaux le 22 mai 1841 et mort à Saint-Germain-en-Laye le 7 février 1909, est un écrivain et poète français. Catulle Mendès est issu d'une lignée de Juifs portugais. Après une enfance et une adolescence à Toulouse, Mendès arrive à Paris en 1859. Poète parnassien, Catulle Mendès fonda en 1860 La Revue fantaisiste puis, à partir de 1866, donna son élan au Parnasse contemporain. Il se fit remarquer par l'aspect très recherché et vaguement décadent de sa poésie. Il sympathise avec Théophile Gautier jusqu'à ce qu'il décide d'épouser sa fille, Judith Gautier. Théophile Gautier n'assistera pas à la noce. Catulle Mendès entretient une liaison avec la compositrice Augusta Holmès. Après la séparation de son couple en 1878, Mendès s'installe chez Augusta Holmès. Mendès et Holmès auront cinq enfants : Raphaël, Huguette, Claudine, Hélyonne et Marthian avant de se séparer en 1886, après qu'Augusta eut, semble-t-il, été ruinée par Mendès. Par la suite, Mendès, qui avait trois autres fils, Marcel, Raymond et Robert, se remarie avec la poétesse Jeanne Nette, qui sera sa dernière compagne et dont il aura un dernier fils. Le corps sans vie de Catulle Mendès est découvert le 7 février 1909 dans le tunnel de chemin de fer de Saint-Germain-en-Laye: on a supposé qu'il avait ouvert la porte de son wagon en se croyant à destination. L'œuvre de Catulle Mendès, très abondante, est tombée dans l'oubli. Il est considéré comme le représentant d'une esthétique fin-de-siècle, utilisant, avec une certaine préciosité, un vocabulaire recherché et brillant. Œuvres Poésies • • • • • • • • Philoméla, Hetzel, 1863 Sonnets Pantéléia, Hetzel, 1863 Sérénades, Revue française Pagode, dans , 1866 Soirs moroses Contes épiques, 1870-1876 Hespérus, La Librairie des Bibliophiles, Jouaust éditeur, 1872 • • • • • • Intermède, 1871 Le Soleil de minuit Poésies (1892) Poésies nouvelles (1893) La Grive des Vignes (1895) Les Braises du Cendrier Alfred Bruneau a mis en musique les poésies de Catulle Mendès : Lieds de France et Chansons à danser. Un compositeur polonais Ignacy Jan Paderewski a composé également des chants sur ses poésies: "Douze mélodies sur des poésies de Catulle Mendès" op. 22. Romans • • • • • • • • • • • • • • • • La Vie et la mort d'un clown (1879) Les Mères ennemies (1880) Le Roi Vierge (1881) Le Crime du vieux Blas, éditions Henry Kistemaeckers, Bruxelles, 1882 Zo'Har (1886) L'Homme tout nu (1887) Luscignole, Dentu, 1892 Verger fleuri La première Maîtresse (1894) Gog (1896) Méphistophéla Grande-Maguet La Femme-Enfant La Maison de la Vieille Rue des Filles-Dieu, 56 Le Chercheur de Tares Nouvelles • Lesbia. Ce recueil contient : Lesbia • Vieux meubles • Chemise noire • Quittes • L'amour en danger • Regards perdus • Les autres • Idylle d'automne • Le miracle • Les deux avares • Preuves • Le don qui suffit • Le lit enchanté • Le cœur de Balbine • Les fleurs et les pierreries • Justice après justice • L'ombre vaincue • La princesse muette • Tourterelle • Nécessité de l'héroïsme • L'armure • Suite dans les idées • Rompre • L'autographe • Hygiène • • • • • Le Confessionnal La Messe rose Arc-en-Ciel et Sourcil-Rouge Monstres parisiens Incendies, recueil de nouvelles, Stalker éditeur, 2006 Contes • La petite servante • Il ne faut pas jouer avec la cendre • Mademoiselle Laïs • Touffe de myosotis • La convertie • La bonne journée • Léa, Mariage aux lucioles • L'homme de lettres • La vie et la mort d'une danseuse • Jeanne • Jeunes mères • Le lâche • Le ramasseur de bonnets • Le miroir • Les mots perdus • Les deux marguerites • George et Nonotte • Le mangeur de rêves • Le marquis de Viane • Les hirondelles ; Théâtre • • • • • • • • • • • La Part du roi (1872) Les Frères d'armes (1873) Justice (1877) Les Mères ennemies (1882) Le Capitaine Fracasse (1878) La Femme de Tabarin (1887) Médée (1898) La Reine Fiammette (1898) Le Fils de l'étoile (1904) Scarron, musique Reynaldo Hahn, 29 mars 1905, Théâtre de la Gaîté Lyrique Glatigny, drame funambulesque en vers, mêlé de chansons et de danses, en cinq actes et six tableaux (1906) • La Vierge d'Avila (Sainte Thérèse), drame en cinq actes et un épilogue, en vers (1906) • Farces. Livrets d'opéra • Le Capitaine Fracasse (1878), opéra-comique en trois actes et six tableaux, d'après le roman de Théophile Gautierr, musique d'Emile Pezard • Gwendoline (1886), pour l'opéra d'Emmanuel Chabrier. • Isoline (1888), pour l'opéra d'André Messager • La Reine Fiammette (1903), drame lyrique en quatre actes et six tableaux, musique de Xavier Leroux, • Le Fils de l'étoile (1904), drame musical en cinq actes, musique de Camille Erlanger, • Ariane (1906), pour l'opéra de Jules Massenet • Bacchus, pour l'opéra de Jules Massenet Arguments de ballet • Le Cygne, ballet en un acte, musique de Charles Lecoq (Opéra comique de Paris, 20 avril 1899) • La Fête chez Thérèse, ballet en deux actes, musique de Reynaldo Hehyan (1910) Essais • • • • • • Les 73 Journées de la Commune (du 18 mars au 29 mai 1871) (1871) La Légende du Parnasse contemporain (1884). Texte sur Gallica Richard Wagner (1886) L'Art au Théâtre, 3 volumes : 1895, 1896, 1897 L'Œuvre wagnérienne en France Rapport à M. le ministre de l'Instruction publique et des beaux-arts sur le mouvement poétique français de 1867 à 1900 ; précédé de Réflexions sur la personnalité de l'esprit poétique de France ; suivi d'un Dictionnaire bibliographique et critique et d'une nomenclature chronologique de la plupart des poètes français du XIX e siècle (Imprimerie nationale, 546 pages, 1902) Le Rossignol ‘’Belle âme en fleurs, lilas ou s’abrite mon rêve, Disais-je, laisse-là cet oiseau qui me nuit. Ah !méchant cœur l’amour est long, la nuit est brève !’’ Mais elle n’écoutait qu’une voix dans la nuit. Alors je crus subir une métamorphose ! Et ce fut un frisson dont je faillis mourir. Dans un être nouveau ma vie enclose, Mais j’avais conservé mon âme pour souffrir. Un autre était auprès de la seule qui m’aime, Et tandis qu’ils allaient dans l’ombre en soupirant, O désespoir ! J’étais le rossignol lui-même. Qui sanglotait d’amour dans le bois odorant. Puis elle s’éloigna lentement, forme blanche, Au bras de mon rival assoupie a moitié Et rien qu’a me voir seul et triste sur ma branche Les étoiles du ciel émurent de pitié. Philoméla est le premier recueil qu'ait publié Catulle Mendès, suivi par Sonnets et Pantéleia Il parut en 1863 chez l'éditeur Hetzel, cette édition est totalement introuvable. « Philoméla » fait partie de : Philoméla ici est tout à fait conforme au texte primitif. Présentation : Dans ce poème intitulé « Philoméla », Catulle Mendès évoque dans la première partie du poème ses souffrances dans la vie. Ensuite un être fabuleux apparaît et lui éclaire sa vie mais malheureusement cet être qu'il aimait tant est parti et l'a laissé seul sanglotant comme un rossignol dont les étoiles ont pitié. Cet être qu'il aime et aimera toujours (« l'amour est long ») avait une forme blanche et paraissait pour l'auteur comme une belle âme en fleurs . Enfin il demeure sur sa branche d'arbre triste. Oubli Allez, vieilles amours, chimères, Caresses qui m'avez meurtri, Tourments heureux, douceurs amères, Abandonnez ce cœur flétri ! Sous l'azur sombre, à tire-d'ailes, Dans l'espoir d'un gîte meilleur, Fuyez, plaintives hirondelles, Le nid désormais sans chaleur ! Tout s'éteint, grâce aux jours moroses, Dans un tiède et terne unisson. Où sont les épines des roses ? Où sont les roses du buisson ? Après l'angoisse et la folie, Comme la nuit après le soir, L'oubli m'est venu. Car j'oublie ! Et c'est mon dernier désespoir. Et mon âme aux vagues pensées N'a pas même su retenir De toutes ses douleurs passées La douleur de s'en souvenir Spleen d'été L'orageux crépuscule oppresse au loin la mer Et les noirs sapins. L'ombre, hélas ! revient toujours. Ah ! je hais les désirs, les espoirs, les amours, Autant que les damnés peuvent haïr l'enfer. Car je n'étais point né pour vivre : j'étais né Pour végéter, pareil à la mousse ou pareil Aux reptiles, et pour me gorger de soleil Sur un roc d'un midi sans trêve calciné. Aux plantes contigu, voisin de l'animal, Famélique sans crainte et repu sans remord, Je n'aurais pas connu ce que c'est que la mort ; Mais, je vis ! et je sais qu'il est un jour fatal. Le soir qui m'avertit, lugubre et solennel, Que d'un soleil éteint le temps est plus âgé, Accable abondamment mon cœur découragé Du dégoût d'un bonheur qui n'est pas éternel. Ô pins ! comme la nuit fonce vos mornes deuils ! La cigale avec ses grêles cris obsédants Fait le bruit d'une scie aux innombrables dents Dans l'arbre détesté dont on fait les cercueils. http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Sp%C3%A9cial%3ARecherche&search=Philom %C3%A9la%2C+Hetzel%2C+1863+&button=%3CIMG+alt%3DRechercher+src%3D%22http %3A%2F%2Fbits.wikimedia.org%2Fskins-1.17%2Fvector%2Fimages%2Fsearch-ltr.png%3F3012%22%3E http://www.universalis.fr/recherche/?q=biographie+de+catulle+mendes&s= http://www.evene.fr/celebre/biographie/catulle-mendes-5621.php