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Sommaire Edito ____________________ 2 Focus : Dany ________________ 4 BD «Les métiers de l’ombre» ______ 6 Chronique : Personnel ___________ 7 Erotisme et manga ____________ 8 BD «Mike et Mikette» __________ 10 Focus : Serpieri ______________ 11 Interview : Gwendoline __________ 12 Courrier des lecteurs ___________ 14 Edito Chers lecteurs, chères lectrices, Le thème du quatrième webzine du secteur BD est l’érotisme ! Tout le petit secteur veut taper fort pour se faire remarquer et c’est peine perdue. Car tout le monde le sait, personne ne vient lire notre magnifique, notre génialissime, notre incroyablissime petit webzine. Pourtant l’érotisme, ça ne peut qu’attirer du monde et c’est bien pour ça que tu es en train de lire ces lignes... Petit pervers (ou perverse, remarque). Sache donc avant de passer à la page centrale que ceci est le fruit d’amour de nombre de concitoyens qui ont travaillé dur pour tes petits yeux et que nous ne renions pas les cartes bleues, les crédits ou les chèques. Une fois ta contribution honorée, je te prie de bien vouloir poursuivre ta lecture sur la page suivante. Tu n’as plus rien à faire ici. Allez, ouste ! Ce webzine ne serait rien sans les braves citoyens du secteur BD qui le font. Un grand merci donc à : Rédacteur en chef : Shloka-2860 Directrice artistique : Séléné-27570 Maquette et mise en page : Shloka-2860 Editorial : Hank-74565 Rédacteurs : Séléné-27570, Tsubame-77590, Bleed-74587, Coaswen-12698, Zeb-84741, Arthélius-26048. Inquisitrice orthographique : Annick-73270 Couverture : Séléné-27570 Mascottes : Boulette-30286 Illustrateurs : Unpied-19043, Bleed-74587, Drawer, Paka²-58578, titine-82722. Focus : Dany Difficile de ne pas parler de ce grand monsieur de la BD franco-belge dans un webzine consacré à l’érotisme. En effet, il est surtout connu pour sa série de blagues érotiques et beaucoup de ses lecteurs ne savent même pas qu’il a œuvré dans des styles très différents. Que ce soit un dessin très réaliste pour des séries comme Bernard Prince ou Arlequin ou Equator ou encore l’excellent Histoire sans Héros ou un graphisme plus naïf présen t dans Jo Nuage et Kay Mac Cloud ou évidemment Olivier Rameau. Olivier Rameau, c’est de la fantaisie, du rêve à l’état pur. Une BD à l’ambiance magique dans un univers où es l Rêverosiens paient en rire, chassent la méchanceté et toute forme de profit. Bref, une série tous publics qui a connu pas mal de succès à sa sortie et qui a connu un douzième album plus de 15 ans après la publication du onzième. Dans cet univers coloré,le lecteur suit un jeune homme charmant mais surtout Colombe Tiredaile, une ravissante demoiselle qui n’est pas étrangère au succès de la série. Colombe, délicieusement sensuelle, de plus en plus dénudée au fil des épisodes et surtout un caractère bien affirmé. Nombreux sont les objets de merchandising, statuettes, affiches à son effigie. Colombe suscite l’intérêt des lecteurs et cela donne des idées à Dany, qui, peu de temps après le onzième album, se lancera dans une série réellement coquine. Cette série ne porte pas réellement de nom, actuellement elle compte 6 volumes mais peu standard. En effet, Dany laisse court à son imagination et pas question de l’enfermer dans des contraintes de 46/48 pages. Il faut attendre pas mal de temps entre deux albums mais le lecteur en a pour son argent. Gags en une planche, strips, illustrations érotiques, textes humoristiques… même une séance de photos et croquis. Bien évidemment, c’est à la portée de tout dessinateur venu. Peut-être mais dans le cas de Dany, il sait être drôle sans être vulgaire. Son sujet : les relations amoureuses (et sexuelles) de ses pairs. Il les caricature, dénonce leurs travers et tout le monde s’y chaque fois la femme a le premier rôle. Il suffit de voir son zodiaque pour se laisser emporter dans cet univers sensuel. Dany a lancé un genre en BD Dany un éternel amoureux des femmes, dont chaque coup de pinceau est un hommage à leur sensualité. retrouve un peu. Dany se moque bien un peu des blondes dans certaines de ses histoires, il sacrifie à la mode. Mais qu’on ne s’y trompe pas, quelques planches plus loin, la blonde se venge. Personne n’est épargné : le jeune couple innocent, le mari cocu, l’épouse acariâtre, les prostituées… et les facteurs. Mais évidemment, ce ne sont que des stéréotypes. Dany lui se contente de mettre en images, avec beaucoup de respect. Car s’il se moque gentiment des défauts des femmes, dans ses récits,ce sont souvent elles qui mènent le jeu. Et puis, elles sont belles à tomber. Blonde, sculpturale, sensuelle et avec de splendides yeux bleus en amande… pour résumer la femme vue par Dany. Il dessine bien une brune de temps à autre, mais c’est plus rare. On retrouve bien sûr un peu Colombe. Comme si à chaque fois Dany dessinait la femme de ses rêves. Et il fait des illustrations splendides où il laisse toute sa sensibilité s’exprimer. Illustrations à l’aquarelle très spontanées ou plus travaillées, à avant de pouvoir l’achever, alors plusieurs dessinateurs lui ont succédé po ur lui rendre hommage), Dany a mis en images 5 planches et ce sont les seules de la BD où les deux héros font l’amour (deux fois)… hasard ? Pas sûr ! http://www.digibulles.com/Dany/ http://colombine65.free.fr/dany/index. html européenne. Avant lui, on n’osait pas faire de la blague coquine, de peur d’être relégué dans le rayon BD pour adultes. Il a rendu populaire et donné ses lettres de noblesse à la BD éroticohumoristique. Beaucoup lui ont emboîté le pas mais avec moins de succès et de talent. Et il aime ça, le bougre. Dès qu’il participe à un collectif, il en profite pour nous laisser deviner de longues gambettes et tous les paradis qu’il suggère. D’ailleurs, dans la BD « L’Arbre des Deux Printemps » (dernière œuvre de Will, il est décédé Par Séléné Chronique : Personnel Loisel, Berthet, Guarnido, Tarquin, Frank… Et s’ils décidaient le temps de 6 illustrations de mettre en image la sensualité féminine ? Un thème unique : la femme. Tantôt sensuelle, ingénue, tantôt rebelle, indépendante, la femme vue par des auteurs de BDs et illustrateurs connus. Cela donne « Personnel ». Une série de portfolios comprenant 6 à 7 illustrations de format légèrement inférieur à l’A4. Chaque auteur laisse libre cours à sa fantaisie dans le portfolio qui lui est consacré. Chaque auteur nous donne sa vision et chez certains on découvre une facette trop peu exploitée de son talent. Illustration classique ou plus stylisée, crayon, pastel, aquarelle, les yeux se régalent de cette débauche de moyens graphiques. Le hic : comme tout portfolio tiré à nombre peu élevé d’exemplaires, ça coûte mais reste relativement abordable (environ 25€). Certains portfolios sont d’ores et déjà épuisés. Plus d’infos : http://www.granitassocies.com/ Par Séléné Erotisme et manga ont des corps de dieux grecs, musclés, imberbes et légèrement androgynes. Les poils pubiens sont inexistants et il est rare de voir des dessins de sexe, tout comme dans les films érotiques japonais où les sexes et les poils sont censurés. Beaucoup de suggestion et une esthétique particulière…La limite entre érotisme, pornographie et fan service est relativement ténue et le ecchi se rapproche plus de la pornographie que de l’érotisme à l’occidentale. Ecchi na no wa ikenai to omoimasu (je pense que ce n’est pas bien de se comporter comme un pervers) Les Japonais ont des mœurs et une vision de la sexualité très particulières qu’il est parfois difficile de comprendre de notre point de vue d’occidentaux. La pornographie enfantine est à la base du fantasme japonais, ainsi que le bondage et le sado-masochisme. Les Japonais ont des mœurs sexuelles relativement libres. La prostitution de jeunes collégiennes ou lycéennes a préoccupé te préoccupe encore les autorités tant le phénomène prend d’ampleur (phénomène de l’enjo kosai). Ces jeunes filles proposent leurs services aux salarymen ou ne refusent pas les avances d’hommes plus âgés en échange d’un cadeau ou d’argent. L’uniforme de lycéenne est d’ailleurs un des grands fantasmes pour la population masculine. Les mangas ont longtemps eu et ont encore mauvaise réputation en particulier à cause des scènes et de la vision de la sexualité qu’ils véhiculent. Il ne s’agit que du reflet d’un des aspects de la culture nipponne. La bande dessinée japonaise érotique est trop souvent réduite aux mangas visant un public d’adolescents masculins amateurs de petites culottes et d’héroïnes naïves et juvéniles affichant du 110 F pour un tour de taille de 50 cm. Le fan service est en effet très présent dans de nombreux mangas. L’image du vieux pervers est d’ailleurs un ressort comique : Tortue Géniale dans Dragon Ball, le grand-père voleur de petites culottes dans Ranma ½, Nicky Larson, l’Hermite pervers dans Naruto… Petite culotte et regard naïf : le fan service. Au-delà de ces clichés, il existe une littérature d’une très grande richesse et diverse dans la « culture graphique japonaise ». On peut citer notamment le hentai (manga pornographique), l’ecchi (manga érotique), le moé (fétichisme), le yuri (romance sexuelle entre femmes) et le yaoi (romance sexuelle entre hommes). Le terme ecchi désigne donc les mangas érotiques. En japonais, cela signifie « indécent » ou « lubrique ». Il peut également servir d’épithète pour désigner les films et les jeux vidéos érotiques. Ce terme est moins employé aujourd’hui au Japon où l’on préfère le terme d’ero-manga. L’ecchi va de l’érotisme léger à l’acte sexuel lui-même. Le terme ecchi suru signifie d’ailleurs faire l’amour. Mais dans l’ecchi, il n’y aucune notion de perversité ou d’anormalité contrairement au hentai. Il existe une multitude de catégories dans l’ecchi. Il y a donc le manga érotique pour jeunes filles, pour les secrétaires, pour les employées de banques, celui pour les femmes au foyer, pour les salarymen, pour les ojisan (le beauf japonais)… Et ces catégories sont elles-même subdivisées : homosexualités, histoires costumés (infirmières, écolières ou geishas…). De nombreux mangas érotiques amateurs reprennent également des séries célèbres comme Evangelion, Sailor moon ou bien encore Final Fantasy. Graphiquement, l’érotisme japonais se traduit par des corps féminins aux formes voluptueuses portant des tenues aguichantes (uniformes principalement, tenues moulantes). La poitrine est surdimensionnée. Les hommes eux Couverture de l’édition japonaise de Step up love story. d’une agence de rencontres. Totalement inexpérimentés l’un et l’autre, ils apprendront peu à peu à se découvrir et profiteront des conseils de leur famille ou de leur ami pour enrichir leur univers intime. Très didactique et souvent très drôle, la série aborde la sexualité sous tous ses angles et de manière parfois relativement crue. Véritable petit guide de l’amour, ce manga dispense conseils techniques mais aussi statistiques sur les mœurs sexuelles des Japonais. Résumé de S tep up love story : Akoto et Yura, âgés de 25 ans se sont rencontrés et mariés par le biais Yaoi, romance virile… En France et en Belgique, les principaux mangas ecchi publiés sont « Angel de UJin » chez Toncam et « Step up love story » de Katsu Aki chez Pika Edition. Peu d’auteurs sont encore connus hors du Japon mais des titres commencent à apparaître dans les librairies… Par Tsubame Focus : S erpieri Paolo Eleuteri SERPIERI, maître de la B.D. érotique Paolo Eleuteri Serpieri est italien : il est né à Venise le 29 février 1944, qu’il quitta très tôt pour vivre à Rome. Tout comme son compatriote Manara (autre icône de la BD érotique), Serpieri s’est dans un premier temps essayé aux arts majeurs (la peinture et la sculpture) et a même fait les beaux-arts. Il a terminé ses études de dessin (il était l’élève de Renato Guttuso) et s’est consacré à la peinture. Il est actuellement professeur à l’institut des Arts de Rome. Peintre, musicien, sculpteur, cet esthète flamboyant n’aborde le monde de la bande dessinée qu’en 1975 en réalisant quelques histoires pour le magazine de BD italien : «Lanciostory». Grand fan d’histoires de western (Son livre «l’Indienne blanche» nous emmène dans l’Ouest américain sur les traces de Sergio Leone), il collabore à la création de l’ «Histoire du Far West» pour Larousse et crée dans les pages de «Skorpio» (un autre magazine italien) la série : «I grandi miti del West». Ces différentes séries l’ont d’emblée imposé parmi les maîtres du réalisme. «Morbus Gravis» est le premier tome des histoires de Druuna. La série a fini par prendre le nom de son appétissante héroïne. Morbus Gravis, Carnivora, Mandragora… la série «Druuna» a déjà huit tomes. Et elle plait, elle a déjà été traduite dans 10 langues. À partir du tome intitulé «Creatura», un nouveau personnage apparaît : Doc, qui est en fait l’autoportrait de Serpieri. Avec Druuna, Serpieri nous entraîne dans un univers fantastique ou le glauque côtoie le comique et la luxure, le macabre. Pour Serpieri, Druuna est le type de femme qu’il affectionne : un peu candide en ce qui concerne l’amour, Druuna connaît parfaitement son corps, et sait qu’elle peut compter sur sa beauté. Il y a une certaine perversité dans cette candeur : le sexe lui plaît, elle n’identifie pas l’amour au mal et sait que le moralisme et la corruption existent dans ce monde plein de préjugés... Tout ça très richement servi par un trait puissant et généreux. Un must. L’ensemble de ses BD est édité chez Bagheera bien que Dargaux ait édité les tomes 1 et 2 de Druuna à Savoir Morbus Gravis » et « Druuna ». Il semblerait qu’une neuvième BD vienne clôturer la série mais je n’en sais pas plus pour l’instant. Site officiel : http://druuna.net/ En 1985, abandonnant alors les éditions Larousse et ses bouquins d’histoire, il change radicalement de genre : en créant une formidable créature plantureuse et délicieusement dévêtue,jaillissant d’un vaisseau spatial à la dérive, il fait son entrée dans le panthéon des maîtres de la BD érotique. Cette saga le fait toucher le «grand public». 10 Par Arthélius 11 Interview : Gwendoline Bleed : Gwendoline, tout d’abord, bonjour. Je suis, comment dire... vous voir là, attachée sur cette chaise, enfin... heu... oui... enfin... je pense que le mieux serait de commencer notre interview de suite... je vous ôte juste le bâillon pour ce faire. Gwendoline : merci, parfait, je suis confortablement installée, je vous écoute. B : Ainsi donc, vous êtes la fille de John Willie ? nommée Wink en 1949, pour mes 3 ans. G : En effet, mon papa, mon créateur, se nomme en réalité John Alexander Scott Coutts. Vous comprendrez dès lors pourquoi il a choisi Willie comme nom d’auteur !!! B : Ensuite, sauf erreur, votre popularité ne va cesser de grandir et vous allez devenir l’icône fétichiste par excellence ? B : Que pouvez-vous nous dire de lui ? G : Oui, tout juste. Jusqu’en 1950, mes aventures seront publiées par Irving Klaw et la consécration arrivera en 1958 par la publication d’un album nommé «Sweet Gwendoline». Album de 64 pages ! G : Il s’est tout d’abord attaqué à un travail éditorial, puisque papa dirigea son propre magazine «Bizarre», qu’il publia de 1946 à 1959. C’est dans les quelques 30 numéros de ce magazine que vont paraître ses autres travaux : les textes, les photographies, et bien entendu les dessins. B : Alors, intéressons-nous un peu à ses dessins et ses photos. G : Il serait réducteur de le définir à un dessinateur fétichiste. La plupart d’entre eux font des dessins relativement grossiers, avec un talent artistique faible. Papa était un dessinateur talentueux, dont le sujet principal était le fétichisme. Ce qui, vous le noterez, ne revient pas au même. B : Je le note, je le note. Bien, parlons de vous maintenant... C’est bien impoli, je sais, mais pouvons-nous connaître votre âge ? B : Et aujourd’hui, où en êtesvous ? G : J’existe donc sous la forme de 2 albums cultes : « Les aventures de Gwendoline » et « Le retour de Gwendoline ». B : Et le cinéma ? G : Oui, j’ai aussi vécu une adaptation cinématographique de mes aventures. Film coquin aux belles images malgré une héroïne pas trop en phase avec mon look d’origine. Un beau souvenir quand même. B : En effet, un beau souvenir. Gloup !!! (salive passant doucement dans la gorge !!!) Je vous remercie pour ces quelques instants passés en votre compagnie. Je vous laisse donc à votre position. Je positionne votre bâillon et je vous dis au revoir. G : gmmrmgm, gmlrrr… G : Je suis née en 1946, je me nommais alors Gwendoline et mes aventures connaîtront un vif succès auprès des lecteurs d’une revue 12 13 Courrier des lecteurs Vous êtes des milliers à nous envoyer des lettres. Malheureusement nous ne pouvons pas répon- dre à tout le monde. Les chanceux voient leurs lettres publiées ici avec réponse à la clef par le A TOUS LES TRAITRES DU SECTEUR BD QUI ONT PARTICIPÉ A CETTE ABOMINATION DE WEBZINE NUMERO 3. Bonjour … Enfin non, ce jour n’est pas bon pour moi, à cause de vous, et du coup je vois pas pourquoi je vous le souhaiterais ! rédacteur en chef. Oui la vie est injuste. *Souriez* TRES chers citoyens même ! Je vous envoie cette lettre afin de vous faire part de la joie, de l’extase, de la béatitude que m’inspirent les webzines de votre fabuleux secteur ! Les deux premiers m’avaient déjà tenue de longues heures en haleine, mais ce troisième jet me laisse sans voix. Ce qui n’est pas dérangeant car je vous communique mon admiration par écrit ! La mise en page exemplaire, les illustrations toutes magnifiques, la qualité des articles... Tout cela m’a fait oublié que c’était un zine dédié à ces sales félons de félins ! Je tiens à exprimer ma dévotion physique et psychique, bref, totale, à la personne qui s’est occupée de la mise en page... Salut les coco, Tes compliments nous vont droit au coeur. Visiblement la mise en page te plaît donc nous avons pensé à t’accorder un privilège. Vu tes «qualités extérieures» tu es cordialement invitée à la rédaction afin d’assister la maquette du cinquième numéro. Toute l’équipe t’attend avec impatience. Mon nom c’est Lilou, j’ai quelque peu parcouru vos derniers numéros et je n’ai pu constater qu’une seule chose qu’il vous manquait : moi. Merci Lilou pour cette candidature spontanée. Nous avons déjà une mascotte mais elle semble moins attrayante que toi. Nous te proposons donc quelque chose. Notre En espérant avoir une chance que tu me contactes, Ô mo n virtuose de la présentation, agréez chers BDiens mes amitiés les plus sincères ! P.S. : Il est mignon aussi Coaswen ! Hihihi… Etant covergirl de profession et faisant une formation en mascotting (3ème année), avec des formes aussi douces et suaves que les miennes, votre webzine ferait fureur. Je suis convaincue que vous n’avez tout simplement pas osé me contacter, aussi mascotte et toi, vous vous affronterez en duel le 5 mai. Le combat aura lieu dans la boue et la tenue de combat sera une simple ficelle. Bien sûr ta maman peut assister au spectacle et jouer la vous écris-je afin de vous dire que cela ne me pose aucun problème de poser en chaque page de ce superbe magazine. N’hésitez donc pas : [email protected] Allez, à bientôt mes lapins, Lilou P.S. : pour toute interview, je suis libre de jour comme de nuit. Demandez au préalable une plage horaire à Maman. pom pom girl pour t’encourager. Au 5 donc ;) PS : Toute vidéo enregistrée lors de la rencontre est libre de droits. JE VAIS VOUS EXTERMINER TRAITRES ! Vous allez connaître la joie de mourir en voyant vos propres intestins qui prennent l’air ! Mais moi vous ne m’aurez pas ! Les indigos m’ont dit que je me trompais, les U.V. m’ont reformaté 27 fois parce que je leur cassais les ******** (ALORS QUE J’ESSAYE DE LEUR OUVRIR LES YEUX SUR VOS MÉFAITS !), et tout le monde me traite de malade ! Quelle ne fut ma surprise quand j’ai vu ce troisième jet … UN WEBZINE CONSACRÉ AUX CHATS ? Mais je vous le dis, vous ne m’aurez pas ! message ont été elles aussi censurées. Sachez simplement que les meilleurs juges Indigos se sont chargés de son cas. La douce caresse d’un couteau de guerre chauffé à blanc … Les cris d’agonie de vos semblables pendant qu’on fait circuler un courant à haute tension dans le corps. Oui BDiens enfants de Judas ! Je vais vous punir et N°1 me sera reconnaissant pour avoir mis à mort des adeptes de la sédition que même ses plus proches collaborateurs ont laissé vivre de manière inconsciente. Vous pouvez vaquer sans crainte à vos occupations.) Bien l’bonjour ces gens, Mart’, c’est moi. Euh, sans rire, j’ai lu vot’ dernière parution et ça manque un peu de punch quoi... Je sais bien que c’était sur les lapins, mais bon, faut pas rigoler quoi. Un peu de sang, des coups, des flip pam pow wizzz bordel, ça tuerait personne quoi. Même mon broyeur i’m’a dit qu’il trouvait ça aussi fade qu’un chili délavé. ‘fin, moi j’vous donne mon avis hein mais bon voilà quoi, on veut des tripes!!!! au moins ça c’est pas fade. Puis ce nom, baie des bulles, pourquoi pas lagon bleu? Z’auriez pu au moins faire un p’tit titre en lien avec la BD quoi... j’sais pas moi, genre Kaptain Boom et les pages défoncées. Ca ça en jetterai gravos hein? Non, non, pas la peine de remercier... Bref, pour finir sur du positif, j’sais bien que c’est pas facile de commencer alors courage les ratons, y’a du boulot hein. 14 TRAITRES ! ORDURES ! FELONS ! MUTANTS ! Le pire c’est que vous avez même réussi à vous mettre la très haute administration en poche … Bande de larves… Je suis profondément déçu par vous tous. Vos deux premiers webzine étaient … Intéressants. Enfin j’aurais mieux fait que vous, même mort, mais bon bref. Ils avaient un certain mérite. (Ndm : Pour des raisons évidemment censurées pour votre sécurité,les informations concernant l’expéditeur de ce XXXXX-O-CUL 39*** Je suis blonde (naturelle...) aux yeux Chère anonyme, A très bientôt donc. bleus, je pèse 58 kilos pour 1m69 et mes mensurations sont 90-60-90 ! HAHAHAAAAAA ! Trompez-les eux, mais moi je suis fidèle à N°1 ! RAAAAAAAH ! MAUVAIS JOUR DONC ! Chers citoyens du secteur BD … VOUS VOUS FOUTEZ D’MA ****** (ndm : les gros mots c’est pas bien !) !? Mart’, scénariste Merci Mart’, nous ne sommes pas avares de renforts et de nouvelles compétences. Donc si tu le désires, tu pourrais nous rejoindre et exposer tes idées ;) 15 De : Richard Frik À : L’équipe du Webzine N°3. Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, Je me présente, Richard Frik, Directeur Génér al des Ressources Humaines des Éditions Puduis. Je me permets par ce mail de vous contacter afin de témoigner toute l’admiration que j’ai pour votre équipe de jeunes gens pleins de talents et si motivés. Vous m’enthousiasmez tant que j’ai également décidé de vous offrir à tous un poste à temps plein au sein de notre prestigieuse maison d’édition, suivant vos talents respectifs. Vous pouvez me contacter en journée par téléphone au +32 498 ** ** **, ou par mail à l’adresse suivante : [email protected] Nous discuterons ensuite de vos postes et de vos contrats. Avec votre équipe au sein de Puduis, je suis persuadé que je … Que nous allons ramasser beaucoup d’argent. Cordialement, Richard Frik, Directeur Génér al des Ressources Humaines, Éditions Puduis. Bonjour Chaton Mystère, Nous risquons de violents coups de griffes si nous dévoilons les coordonnées de la chatoune dont tu parles. Cependant nous consentirons à prendre ce risque si tu arrive à nous obtenir les coordonnées de la splendide Catwoman. Cela dépend donc de toi. La rédaction Bonjour Richard Frik, Merci de votre proposition. Cependant nous ne pouvons accepter sans l’accord de notre ami l’Ordinateur. Présentez-vous s’il vous plaît au centre de reformatage le plus près et réitérez ensuite votre demande. Cordialement. La rédaction de Baie des Bulles. Hello superbe Baie des Bulles, Cette annonce sera très courte, c’est juste pour savoir s’il y aurait moyen d’adopter la chatoune de votre dernier numéro, celle de la page 31. Prière de me contacter au 061245734 Merci pour tout, continuez, Chaton Mystère FIN 16