Revue de presse – Tournée 2014

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Revue de presse – Tournée 2014
The Company Deracinemoa
Revue
de presse
Deracinemoa
2014
Programmes
de tournée
Articles
de presse
Eupener Land
GrenzEcho
Montag, 25. August 2014
9
„HAASte Töne?!“: Gelungenes Jubiläum
Die Queen
unter den
Gratulanten
Eupen
Nicht gerade einladend
wirkte der Temsepark am
Samstagabend. Matsch
und Feuchtigkeit von unten. Noch mehr Nass war
von oben in Sicht. Doch
gegen diese Widrigkeiten
weiß sich das „HAASte Töne?!“ - Festival seit Jahren
durchzusetzen.
VON E LLI B RANDT
Das Straßentheaterfestival habe es geschafft, sich ein großes
Stammpublikum aufzubauen,
freut sich Geschäftsführer René Janssen. Groß genug, um
ein großes Zelt im Park zu füllen. Und auch motiviert genug, denn selbst bei Darbietungen, die nicht gerade zu
den Top acts gezählt werden
können, machten die Zuschauer mit.
Die kleinste Fanfare der Welt
brachte sie zum Lachen und
Applaudieren. Exotische Wesen, wie der Drachenhüter mit
einem Feuer spuckenden Drachen im Gefolge, kamen in
den Park. Zwischendurch hieß
es für die Gäste jedoch, auch
mal eine halbe Stunde auf den
nächsten Act zu warten. Auch
die Familien mit Kindern im
Ungeduldsalter harrten aus.
Der poetische Seiltanz über
dem Springbrunnen fiel aus.
Das Seil zu nass, die Unfallgefahr zu groß. Auf die magische, komische Geschichte der
Trapezkünstler musste das Publikum ebenfalls verzichten.
Nahm es gelassen hin. „Morgen ist ja auch noch ein HAASte-Töne-Tag.“ Großen Applaus
heimsten die Trapezkünstler
ein, als sie beschlossen, eine
Jonglage-Show im Zelt zu improvisieren. Profis eben.
Das Schöne beim „HAASte
Töne?!“-Festival- die
meisten Künstler treten
nicht nur einmal auf.
Sehr professionell auch die
Tanz-Video-Show der Compagnie Osmosis aus Frankreich.
Ein Tanz-Solo mit Wasser.
Wasser fließt reichlich auf der
Leinwand. Mal als Urgewalt,
mal tröpfelnd aus einer Du-
Ein Dachenhüter unterwegs in der Unterstadt.
Menschenmassen warteten auf das große Ereignis: die Ankunft der Queen. Damit hatte sich „HAASte Töne?!“ zum 20. Geburtstag wirklich etwas Besonderes gegönnt.
Foto: Elli Brandt
sche. Auf der Bühne vor der
Leinwand ein Tänzer. Der Körper des Tänzers, sein Schatten,
Foto: H. Thönnissen
sein auf die Leinwand projiziertes Spiegelbild verschmelzen zu beeindruckenden Momentaufnahmen. Nicht das
passende Element, um Zuschauer bei Niedrigtemperaturen zu erfreuen. Doch das
Schöne beim HAASte Töne
Festival: die meisten Künstler
treten nicht nur einmal auf.
Am Sonntag füllte sich das
Festivalgelände bereits am
frühen Nachmittag. Menschenmassen warteten auf das
große Ereignis: die Ankunft
der Queen.
Damit hatte sich HAASte Töne zum 20. Geburtstag wirklich etwas Besonderes gegönnt. Royal Guards marschierten auf zu Dudelsackklängen. Breiteten den roten
Teppich aus, hissten den Union Jack. Dann hieß es: warten
auf die Queen. Es war ein kurzweiliges Warten, gespickt mit
Blick auf die Zuschauerkulisse am Sonntagnachmittag vor dem Häserhof. Anders als am Samstag war der Wettergott den Akteuren und Veranstaltern wohlgesonnen.
Foto: Elli Brandt
britischem Humor, den die
Compagnie Déracinemoa aus
Frankreich
bestens
beherrscht. Und dann kam sie
tatsächlich, die Queen. Ganz
Ihre Royal Highness, im rosafarbenen Kostüm, entstieg sie
einem echten Rolls Royce.
Beim Auftritt der Queen fehlte
nicht mal „a cup of tea“.
Die Bühne am Häserhof
blieb der begehrteste Platz für
Freunde von schrägem Humor und von Akrobatik. Einen
atemberaubenden Mix aus
sämtlichen
Kunstformen,
Beat-Box, Jonglage, Tanz, Bewegungstheater,
Akrobatik,
Musik und natürlich Humor
hatte die Compagnie Jordi L.
Vidal zu bieten. Sehr belgisch
wurde es am Häserhof am frühen Abend. Le Cirque Démocratique de la Belgique nahm
nicht nur Belgien ohne Regierung aufs Korn, mit Attacken
aus Stepptanz, Jonglage und
Akrobatik.
Durch die Haasstraße flanierten exotische Wesen. Der
Temsepark war vor allem
Treffpunkt für Familien mit
Kindern. Im Seissele-Veedel
hatte das Theater der Sinne,
MéliMélo & Compagnie sein
Minizelt aufgebaut. Hier galt
es, mit verbundenen Augen
Düfte, Geräusche neu zu entdecken. Zum Abschluss des
Festivals erwartete die Gäste
Hochspannung. Vier Tänzer
des Cirque Rouages auf dem
Hochseil, die eine tiefgründige
Geschichte erzählen.
www.grenzecho.net/fotos
Die Trapezkünstler improvisierten eine Jonglage-Show und
ernteten hierfür großen Applaus.
Foto: H. Thönnissen
Le Quotidien 06/09/2014
Tageblatt 06/09/2014
La Nouvelle République 30/05/2014
Luxembourg Wort 06/09/2014
Le Télégramme (Brest) 15/09/14
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V
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L’Estrade - Octobre 2014
GRAND FORMAT
AU SERVICE DE SA MAJESTÉ
C
À 34 ans, Laurent-Guillaume Dehlinger, directeur artistique de la compagnie de théâtre de rue Deracinemoa,
est aussi bien à l'aise sur les pavés que dans les salles de réunion.
Avec le festival Hop hop hop à Metz, la Fédération des Arts de la rue Grand-est dont il est président depuis 2012,
partout en Moselle et au-delà, l'artiste transmet sa passion afin d'impulser les initiatives de part et d'autre.
omédien, metteur en scène, crée dans la foulée la compagnie Deraciauteur, président de fédération nemoa. « À 20 ans, j'avais l'impression d'en
et directeur artistique, Laurent- avoir déjà 30 » sourit-il.
Guillaume Dehlinger aime être Après plusieurs années d'exploration
un peu partout, surtout là où et d'apprentissage, Laurent-Guillaume
les projets naissent, cherchent à revisiter Dehlinger est donc de retour dans sa
l'espace public, l'histoire et le patrimoine contrée natale, avec qui il s'est réconcilocal, et surtout croisent le public... Bref, lié ; mieux, le patrimoine, les villes, l'hisles initiatives qui comme lui, ont besoin toire locale seront désormais ses matériaux
d'air. « J'aime être à l'extérieur, c'est lié à de base. « J'ai fait la paix avec l'endroit d'où
mes origines, explique ce natif de Gros-Ré- je venais, avec un village gaulois où l'on se
derching. C'était impossible pour moi de bagarre mais où je sais que je peux compter
rester enfermé dans une salle,
sur chacun ». L'engagement
d'apprendre des textes... » Il « Ce sont les prétentions associatif de ses parents, les
découvre le théâtre à 15 ans,
spectacles de sons et lumières
esthétisantes
au sein de la compagnie Jean qui ont fini par m'ennuyer, organisés par son père et
Poirson à Metz, et se sent je me suis rendu compte l'engouement
populaire
rapidement à l'étroit dans
autour des fêtes de village,
que l'essentiel était
son petit bourg du pays de
de toucher les gens » autant d'expériences dont il
Bitche, en décalage avec son
reconnaît aujourd'hui l'imentourage et son environnement. Il quitte pact. « Au début, je trouvais ça ringard,
dans un premier temps la Moselle pour j'avais envie de tout changer. Plus tard, ce
Strasbourg et l'école d'architecture, où la sont les prétentions esthétisantes qui ont fini
sociologie urbaine contribuera à forger sa par m'ennuyer, je me suis rendu compte que
vision du rapport à l'espace public. En- l'essentiel était de toucher les gens ».
suite, direction Paris et le Cours Florent. Ses premières créations prendront la
Peu désireux de devenir « une bête de casting forme de visites décalées de la Citadelle
ou de rester à Paris courir dans tous les sens de Bitche, du Château de Malbrouck, du
pour pouvoir monter des projets », il prend la Parc du Haut-fourneau U4 à Uckange...
direction de Sarreguemines. Laurent-Guil- et récemment de la Boîte à Musiques à
laume Dehlinger a 23 ans lorsqu'il écrit et Metz. « On a trop délaissé l'espace public
met en scène son triptyque sur la mémoire en France, déplore-t-il. Il y a des lieux à se
faïencière , au Musée de Sarreguemines, et réapproprier, des anecdotes à inventer qui
feront passer un bon moment au public et qui me différencie. Un bon projet, il faut
lui donneront l'envie de revenir. Il s'agit de réussir à le transmettre, une bonne idée, il
créer de l'attraction ». Cette ambition de- faut pouvoir la repérer pour poursuivre le
viendra son leitmotiv : lorsqu'il prend la travail du metteur en scène, le mettre dans
direction artistique de l'inauguration du de bonnes conditions. Pour moi, ça se cuMettis à Metz, c'est pour « jouer avec une mule naturellement avec une vision artisville rénovée ». Gueules noires, le peuple fier tique ». Il entame la création de Tourista,
pour Les Enfants du charbon au Carreau qui achèvera sa série de spectacles autour
Wendel, l'un de ses derniers projets d'écri- du tourisme et des appropriations de l'esture et de mise en scène, boucle le par- pace urbain qui y sont liées. Avec Deracours de l'enfant du pays et de son retour cinemoa, il a également à cœur de proaux sources. Les spectacles de rue de son longer la belle aventure du festival messin
cycle « british » ( The Queen
Hop hop hop (voir encadré)
Avec Deracinemoa,
French World Tour, Garden
et de poursuivre son travail
and Square, The Special Tuil a également à cœur au sein de la Fédération des
dor Tour) envahiront places,
arts de la rue Grand-est,
de prolonger
châteaux et jardins. « J'ai
dont il est le second préla belle aventure
toujours apprécié l'humour
sident depuis sa création en
du festival messin
anglais, l'absurde de manière
2011. Un travail de structuHop hop hop.
générale, explique-t-il. Ça
ration et de médiation avec
m'émeut davantage de faire rire 300 per- des représentants de cinq régions, où il
sonnes que d'en faire pleurer dix. L’élitisme milite pour la reconnaissance des arts de
subventionné, les créations contemporaines la rue. « Il y a peu de temps, les arts de
coupées de leur public, l’exigence esthétisante la rue étaient négligés, n'avaient aucun
ont tué le théâtre populaire au grand bonheur lieu de création, les compagnies ne travaildu divertissement télévisé abrutissant.»
laient pas ensemble. Aujourd'hui, nous nous
Aujourd'hui, Laurent-Guillaume Dehlin- structurons avec l'évolution des politiques
ger passe peut-être la plus grande partie publiques, on s'affirme et on se bat. Ça me
de son temps à travailler en lien avec les prend beaucoup de temps, mais ça donne du
collectivités, à courir les réunions, assu- sens et de la cohérence à notre travail : créer
mant ses talents de « communicant », un de nouvelles scènes partout, pour remettre les
terme dont peu de directeurs artistiques gens face aux artistes ». Benjamin Bottemer
se revendiquent. « Je l'assume, car c'est ce
www.deracinemoa.eu
© Thierry Huguenin
DÉMONSTRATION RÉUSSIE
L
PAGE 26
e rude climat lorrain n'aura pas eu
raison de la 5ème édition du festival
des arts de la rue Hop hop hop, dont
Laurent-Guillaume Dehlinger est le
directeur artistique et le fondateur. En effet,
malgré quelques annulations, le festival aura
réuni, du 11 au 13 juillet dernier à Metz,
quelques 25 000 spectateurs et 22 compagnies. En 2010, l'événement était centré
autour de la place Saint-Louis, avant de
s'étendre à tout le centre-ville. « C'était pertinent de choisir ce lieu à l'architecture florentine, destiné autrefois aux échanges commerciaux, redevenu un espace de rencontres
après sa rénovation » explique l'ancien étudiant en architecture, désireux que le public
et les artistes se réapproprient ces éléments
du patrimoine afin d'imprimer l'espace public dans l'esprit de ceux qui le parcourent,
en semant dans la ville des moments symboliques. « Par la suite, le festival s'est développé autour des places messines : de la place
de la République et sa vue sur le Mont SaintQuentin à la place d'Armes et la présence emblématique de la cathédrale Saint-Étienne ».
Avant Hop hop hop, la compagnie Deracinemoa se produisait épisodiquement à Metz,
avant d'entamer un véritable « pari » aux
côtés de la municipalité, d'abord sans budget spécifique. En cinq ans, celui-ci a triplé
et l'événement a réussi à convaincre grâce à
ce qui était dans un premier temps « une
démonstration de ce que pouvait être un festival d'arts de la rue ». Une expérience comparable, Rue Libre, se tiendra le 12 octobre
à Jarville-la-Malgrange, à l'initiative de la
Fédération des arts de la rue du Grand-est et
de seize compagnies.
Il s'agit désormais, pour Laurent-Guillaume Dehlinger, de permettre à Hop hop
hop de trouver son rythme de croisière.
« C'est un travail d'organisation très lourd
où l'on a pas droit à l'erreur, exactement
comme lorsque l'on joue dans la rue : il faut
toujours penser au public, aux horaires, aux
conditions, faire bouger les spectateurs de la
place Saint-Louis à l'Opéra en quelques minutes. Dans ce milieu, tout est à la fois pasB.B.
sionnant et épuisant ! »
www.hophophop.eu