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SOS SAHEL,
acteur majeur d’aide au Sahel
SOS SAHEL est une O.N.G. internationale dont la vocation
est d’améliorer les conditions de vie des populations du
cœur de l’Afrique. Grâce à son expertise et son réseau
professionnel, elle réalise des projets de développement
social, économique et environnemental, comme l’agriculture
durable, l’accès à l’eau et à l’assainissement, l’hygiène,
l’éducation ou encore la lutte contre la désertification.
Chiffres clés
40
ans
d’expérience
263
1 317
1 000
projets
engagés
villages
concernés
points d’eau
forés
104 000
hectares
régénérés
T r i m estr i el - se p te m b r e 2 0 1 3 - N° 124
la lettre du
57
centres de santé
implantés
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don. La Loi de Finances vous permet de déduire directement
de vos impôts 66 % de vos dons dans la limite de 20 %
de votre revenu imposable. Si les dons effectués au cours
d’une année dépassent le plafond des 20 % autorisés, la
part dépassant la limite peut être reportée sur les 5 années
suivantes.
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✁
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Dossier
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* La loi de Finances vous permet de déduire directement de vos impôts 66 % de vos dons dans la limite de 20 % de votre revenu imposable. Conformément à la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978, en vous adressant au siège de notre association, vous pouvez accéder
aux informations vous concernant et demander leur rectification et suppression. SOS SAHEL peut être amenée à communiquer vos coordonnées à d’autres organismes humanitaires.
Alphabétiser,
l’incontournable
priorité
p. 03
SAVOIR FAIRE
Autour de l’école :
la cantine scolaire
de Randa
p. 06
Actualité
la lettre du
Dossier
Sécurité
alimentaire :
2 nouveaux
projets !
Au Tchad, SOS SAHEL s’engage à nouveau aux côtés
des populations sahéliennes pour lutter contre l’insécurité
alimentaire et la malnutrition dans des zones rurales isolées
où l’agriculture constitue un secteur économique clé.
Deux projets innovants sont ainsi en cours de lancement
dans la Région du Kanem, partie sahélienne du Tchad,
réputée zone de grande vulnérabilité à cause de son déficit
alimentaire permanent. Soutenus par l’Union européenne,
ces deux nouveaux projets dureront entre deux à trois ans.
02
« La pauvreté est le terreau de toutes
crises. Sans réponses durables,
on les expose aux offres du premier venu
leur proposant des projets non avouables
contre une somme d’argent. Nous devons
leur offrir la perspective de jours
meilleurs ». Macky Sall, le président
du Sénégal, répondait ainsi au journal
Le Monde l’interrogeant sur
le « désœuvrement massif des jeunes
Sénégalais » et le risque de toutes
les dérives auxquelles il conduit.
Pourquoi citer ici cet entretien réalisé
en marge de la visite du président
Obama à Dakar et qui s’inscrivait dans
le contexte du péril islamiste au Sahel ?
Parce que, pour tenir sa promesse
de créer 350 000 emplois, le président
sénégalais y annonce qu’« ils viendront
principalement du secteur agricole
et du renforcement des investissements ».
Se trouve ainsi promue au plus haut
niveau l’importance déterminante
du développement agricole local,
de ses retombées économiques, de son
rôle moteur.
Car il ne s’agit plus seulement d’assurer
un meilleur quotidien aux plus précaires
des petits exploitants, de planter
des arbres, améliorer les productions,
apporter l’éducation et l’eau, mais de
construire les fondements d’une société
responsable et apaisée.
Nos actions de développement rural
sont le fondement d’un développement
sociétal et humain. Nous le savions,
mais il est tellement encourageant
de le voir confirmer !
Menacés chaque année par la sécheresse et les crises
alimentaires, le premier permettra de renforcer la résilience
des ménages les plus vulnérables et d’améliorer
la sécurité alimentaire et la nutrition pour les populations
de la région, soit plus de 371 099 personnes. Le second
a pour objectif d’améliorer la sécurité alimentaire
de 25 478 producteurs dans les zones les plus isolées
du Tchad.
En développant durablement l’agriculture, en améliorant
les systèmes de stockage et les filières de commercialisation, en augmentant les revenus des populations, en faisant
la promotion de bonnes pratiques alimentaires, de soins
et d’hygiène dans les ménages et en particulier pour
les enfants en bas âge, les deux projets permettront
de répondre à une mission fondamentale de SOS SAHEL :
faire reculer la faim et offrir aux sahéliens la possibilité
d’une réelle transition vers un développement autonome.
Alphabétiser
l’incontournable priorité
« Jub bokk naci woor »
(la droiture permet la confiance).
C’est ainsi que commence la dictée
de Madame Diallo, animatrice d’alphabétisation, devant son auditoire attentif.
Les trente femmes du groupement de
promotion féminine du village de Badar
Diop (Communauté rurale de Diokoulndiawrigne, région de Louga, Sénégal)
ne ménagent pas leurs efforts ce matin.
Comme à chaque période d’hivernage
(la saison des pluies), elles se sont levées
aux aurores pour préparer les champs
à la semaison. Le travail en cette saison
est quotidien, et doit être particulièrement
intensif pour assurer une bonne récolte et
des revenus suffisants pour l’année à venir.
Pour autant, pas question de rater
la séance d’alphabétisation !
Elles le savent : l’avenir de leur village
se joue dans cette salle de classe.
Au Sénégal, l’éducation de base des
jeunes et des adultes analphabètes souffre
de nombreuses contraintes. Globalement
prise en charge à travers l’alphabétisation,
les écoles communautaires et les daaras
(écoles coraniques), elle vise à doter
les citoyens ayant quitté l’école très tôt
ou n’ayant pas été scolarisés,
de connaissances fondamentales
et de compétences de vie courante
pour leur permettre de s’insérer au
mieux dans la vie socio-économique.
Philippe Lecomte
Région de Louga, Sénégal
MAURITAN IE
MALI
Dakar
SÉNÉGAL
SÉNÉGAL
BURKINA
FASO
GAMBIE
GUINÉE
BISSAU
Bamako
Ouagadougou
GUINÉE
SIERRA
LÉONE
LIBÉRIA
BÉNIN
TOGO
CÔTE
D’IVOIRE
GHANA
Abidjan
LOUGA
Kébémer
Linguère
Au Sénégal,
l’éducation de
base des jeunes
et des adultes
analphabètes
souffre de
nombreuses
contraintes.
Durant ces deux dernières décennies,
les nombreux efforts déployés ont permis
de réaliser d’importantes avancées,
telles que l’érection de vingt et une langues
au rang de langues nationales et l’alphabétisation de près de trois millions
de Sénégalais.
Toutefois, de nombreuses limites persistent
dans le domaine, notamment un déficit
de formation adéquate pour les personnels
de gestion et de formation ainsi que
l’insuffisance du financement en faveur
de l’éducation de base des jeunes
et des adultes analphabètes (moins de 1 %
des dépenses publiques de l’éducation
nationale).
Aussi, le niveau de l’analphabétisme reste
particulièrement élevé avec un taux moyen
de 57 %, soit 67 % pour les femmes
et 47 % pour les hommes âgés de 10 ans
et plus.
Pour participer au développement durable
du Sénégal, SOS SAHEL, dans le cadre de
son Programme de Reforestation Intégré,
propose des séances d’alphabétisation
en langue locale (le wolof) aux femmes
de la région de Louga. À travers un système
d’éducation et de formation en phase avec
les exigences du développement économique et social, une responsabilisation
plus accrue des collectivités locales
et des acteurs à la base, SOS SAHEL
s’engage auprès des populations
du Sahel pour leur permettre de prendre
en main leur avenir.
Président
SOS SAHEL International France
La lettre du Sahel N°124
Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.sossahel.org
03
Dossier
la lettre du
Alphabétiser, l’incontournable priorité
mba Dialloprojet
Ndaye Coabuét
isation du
Anta Diop
Alph
Animatrice
INTERVIEWS
Agricultrice
04
Le SAVOIR POUR VAINCRE
LA PAUVRETÉ
« Nos revenus s’améliorent de jour en jour,
et nous arrivons désormais à nous projeter
dans l’avenir, à envisager de nouvelles perspectives pour le village. »
« Au départ, en contact avec les animateurs du projet
PRI, nous avons décidé de participer au reboisement
de notre région en installant à Badar Diop une parcelle
de bois de village. Six mois après nos premières
plantations, lors de la première évaluation de notre
parcelle par l’animateur du projet, nous étions fières
de pouvoir présenter un très bon résultat !
Toutefois, pour garantir la réussite du reboisement
dans notre région, il fallait également réduire notre
consommation de bois et le temps que nous passons
à nos activités quotidiennes. C’est pourquoi
SOS SAHEL nous a proposé des formations
pour installer des foyers améliorés dans chacune
de nos cuisines. Grâce à ce système, nous réduisons
de plus de moitié notre consommation de bois !
Un moulin à mil a également été installé dans notre
village pour économiser les 8 km qu’il fallait parcourir
auparavant pour utiliser le moulin le plus proche.
Le gain de temps et d’énergie était énorme !
Le moulin, bien sûr, mais également nos propres
commerces… Tenir des comptes, dresser un bilan
d’activité, tenir un registre, garder des traces écrites
de nos opérations… nous apprenons les techniques
de base essentielles au développement de nos activités.
Avant cela, seule une femme du groupement était
capable de lire et compter. Aujourd’hui, nous pouvons
toutes nous investir dans le développement
des activités du groupement. La vie du village
a considérablement changé, et nos journées sont
rythmées par ces séances. Quatre jours par semaine,
nous passons trois heures sur les bancs de l’école.
Les enfants qui gravitent autour de nous sont de plus
en plus curieux de nous voir travailler sur nos cahiers.
L’animatrice, Madame Diallo, toujours enthousiaste
et disponible, fait maintenant partie de notre communauté.
Plus tard, lorsque j’aurai atteint un niveau
suffisant, j’espère moi-même pouvoir transmettre
mes connaissances. Pour l’avenir de nos enfants,
c’est fondamental ! »
Alors, une fois de plus, SOS SAHEL nous a proposé
d’aller plus loin dans le projet. Ensemble, nous avons
ainsi décidé de mettre en place des séances d’alphabétisation fonctionnelles pour les femmes du village.
Fonctionnelles parce que liées à l’utilisation du moulin
à mil et à la gestion de nos pépinières, ces séances
d’alphabétisation nous permettent d’apprendre les bases
du calcul et des écritures utiles à la bonne gestion
de nos outils de travail.
La lettre du Sahel N°124
Le moulin à mil améliore
le quotidien des femmes du village
Mustapha
Président
Ba
du Consei
l Rural
Un programme de qualité,
ancré dans la réalité
quotidienne des femmes
L’alphabétisation : le principal
levier pour assurer
le développement durable
« Pendant ces quelques heures, elles travaillent
pour elles, pour leur propre avenir. »
« De l’initiative naît l’indépendance, celle-ci doit
se nourrir de la connaissance. »
« Dans ma classe, le mot d’ordre principal
est la participation. Toutes les femmes, dès lors
qu’elles assistent à mon cours, se rendent
très disponibles. Ce n’est pas facile pour elles !
Elles doivent, le temps d’un cours, mettre de côté
leurs occupations quotidiennes, leurs enfants…
« Au sein du Conseil Rural de Kébémer, l’alphabétisation
de nos concitoyens est une priorité. Les groupements
féminins structurent notre société et la dynamisent
au quotidien. Aussi, l’éducation des femmes
est fondamentale pour l’avenir de notre pays.
Elle permet aux femmes d’acquérir une plus grande
confiance en elles, et ainsi de s’impliquer de manière
plus efficace dans la vie quotidienne de leur famille
et de leur communauté. L’apprentissage, à la base
du développement, a des conséquences directes
sur la santé, l’hygiène, la nutrition des enfants,
la planification familiale et le développement
économique. Les femmes de Badar Diop font la fierté
de la communauté rurale de Kébémer ! »
J’enseigne maintenant depuis 16 ans et ma méthode
reste la même : des ardoises, des venues au tableau,
des questions à l’oral et une évaluation mensuelle.
Les niveaux diffèrent entre les apprenantes,
mais nous prenons garde ensemble de ne pas
perdre les plus faibles. L’entraide est constante
et nécessaire pour que tout le monde avance ! »
À Badar Diop, les bancs de l’école accueillent
les femmes du village
Dans le cadre du Programme de Reforestation Intégré mené dans la région des Niayes au Sénégal, SOS SAHEL
intègre un volet alphabétisation à ses activités. L’idée est d’intéresser les populations au reboisement de leur région
via des mesures incitatives en leur faveur. Les femmes de Badar Diop ont ainsi figuré parmi les meilleurs groupements, ayant obtenu les meilleurs résultats sur leur parcelle de reboisement (+ de 85 % de réussite). À ce titre,
elles ont ainsi été récompensées par l’octroi d’un moulin à mil et de séances d’alphabétisation fonctionnelles pour
en assurer une bonne gestion. L’objectif du programme est donc double : participer à la préservation de l’environnement dans la zone des Niayes, mais aussi développer les capacités socio-économiques des habitants de la région
pour assurer un développement efficace et durable.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.sossahel.org
05
Savoir faire
la lettre du
En direct
Développement et solidarité
internationale: les nouvelles
priorités françaises
Les femmes de Randa
sont formées pour
développer
le jardin scolaire
Autour de l’école :
la cantine scolaire de Randa
Dans la région de Tadjourah, au centre-nord
de Djibouti, le centre scolaire de Randa
accueille chaque jour 500 élèves, dont 45 %
de filles, de la garderie au collège. Ces dix
dernières années, l’école a connu un essor
important, notamment grâce aux mesures
incitatives pour encourager les filles
à la scolarisation. Toutefois, avec l’augmentation de l’effectif des élèves, l’école fait face
à de nouveaux défis.
06
En février-mars 2013, un diagnostic participatif réalisé
par SOS SAHEL a mis en évidence l’irrégularité
de la qualité nutritionnelle des repas servis
aux élèves ainsi que l’état de délabrement, l’exiguïté
et l’emplacement non sécurisé de la cantine. Il a en
revanche révélé un réel potentiel de production
et de développement du jardin maraîcher existant.
Il sera au cœur du nouveau projet mené par
SOS SAHEL dans la région.
« La cantine scolaire de Randa sert tous les jours plus
de 500 plats aux élèves. Les parents d’élèves, via
un groupe de 10 femmes, produisent localement
des légumes. Mais cette production couvre moins
de 30 % des besoins de la cantine. Le projet
va permettre, dès la rentrée scolaire prochaine,
d’augmenter de 50% le rendement du jardin
et d’améliorer durablement la qualité
nutritionnelle des repas » explique Jean-Michel Kuela,
coordinateur du projet SOS SAHEL.
Pour atteindre cet objectif au plus vite, l’aménagement
du jardin scolaire a d’ores et déjà débuté, avec
l’implantation d’une fosse de compostage qui permettra, dès septembre, de disposer de compost mûr
au démarrage de la production.
Aïcha KAMIL, une des 10 femmes initiatrices du jardin
scolaire, s’en réjouit : « Grâce au compost que nous
pourrons utiliser pour alimenter la terre, la production maraîchère sera importante et nous pourrons
ainsi améliorer la qualité des repas de la cantine
que nous préparons pour nos enfants. »
Les enfants de l’école de Randa
RÉSUMÉ DU PROJET
Nombre de bénéficiaires : 500 élèves dont
• 30 enfants à la garderie (âgés de 3 à 5 ans)
• 250 enfants à l’école primaire (âgés de 6 à 12 ans)
• 220 enfants au collège (âgés de 12 à 16 ans)
Objectif du projet :
L’objectif est d’augmenter la production du jardin
et d’améliorer de façon durable la qualité et la diversité
des repas servis à la cantine de Randa.
Ce projet spécifique s’inscrit dans un projet plus
large d’amélioration des conditions de vie scolaire
à Randa qui comprend également la réhabilitation
de la bibliothèque de l’école.
Axes d’intervention :
• Développement du potentiel du jardin scolaire
•E
ducation environnementale des enfants
et des adultes de Randa
•A
mélioration de l’alimentation des enfants
et éducation nutritionnelle
• Réhabilitation de la bibliothèque de l’école
•A
mélioration des conditions d’accès à l’éducation
des élèves de Randa.
Partenaires :
Fondation Bel / Fondation Air France / Kinder In Not
La lettre du Sahel N°124
Opération Danone Casino
Cette année encore et depuis 2011, Danone et le Groupe
Casino renouvellent leur soutien au projet « Ensemble,
plantons 1 million d’arbres » mené par SOS SAHEL en
Ethiopie et au Burkina Faso. L’objectif est d’accompagner
les efforts des communautés agricoles afin qu’elles
vivent mieux au sein et grâce à des écosystèmes durables
assurant leur sécurité alimentaire.
Pour promouvoir le projet, Danone et Casino ont mis
en place un dispositif en magasin sur une sélection
de produits des 2 groupes, selon le principe
« 1 produit acheté – 1 arbre planté ». Relayée sur
une sélection de produits de Danone et de produits
Casino, le tout dans différentes enseignes du Groupe
Casino, cette opération permettra aux consommateurs
de participer à l’amélioration des conditions de vie
des populations sahéliennes.
Rendez-vous du 29 août au 10 novembre pour participer à
cette opération et contribuer ainsi à reverdir le Sahel !
Passez le mot !
Chaque voix compte pour faire reculer
le désert ! Sensibiliser l’opinion
publique sur les difficultés
auxquelles sont confrontés
quotidiennement les Sahéliens
est inscrit au cœur de la vocation
de SOS SAHEL. Aidez-nous à faire
connaître la lutte des Sahéliens
contre la dégradation de leur
environnement. En plus de notre site
internet, des outils sont à votre
disposition pour vous tenir informés
et informer votre entourage :
rejoignez-nous sur Facebook,
sur Twitter, sur YouTube,
inscrivez-vous à notre Newsletter
sur www.sossahel.org
sossahel.org
Le 31 juillet 2013, le Premier ministre a réuni
à Paris le Comité Interministériel de la Coopération
internationale et du Développement (CICID)
déterminant les axes prioritaires de la politique
française de développement et de solidarité
internationale.
Le Gouvernement a ainsi décidé de redéfinir
ses priorités géographiques et de concentrer
son aide en direction des pays les plus pauvres.
Aussi, à partir de 2014, les deux tiers
des subventions de l’AFD (Agence Française
de Développement) seront concentrés vers
les « pays pauvres prioritaires », (parmi lesquels
le Burkina Faso, Djibouti, le Mali, la Mauritanie,
le Niger, le Tchad et le Sénégal).
L’éducation, la santé, le développement du capital
humain et la recherche, partie intégrante
des objectifs du millénaire pour le développement,
sont au cœur de cette nouvelle stratégie.
Reconnue comme élément fondamental de lutte contre
l’insécurité alimentaire et la préservation
de la biodiversité, l’agriculture familiale sera
particulièrement soutenue.
La gomme arabique
à l’honneur
Les 6 et 7 juin 2013, SOS SAHEL
et son partenaire Nexira ont été
invités à la 7ème édition du Sommet
de l’Alimentation Durable à Amsterdam
pour présenter leur collaboration
réussie autour de l’amélioration
des revenus et des conditions de vie
des femmes cueilleuses de gomme
arabique et de l’approvisionnement
durable de la gomme au Tchad et au nord
du Cameroun. Devant plus de 160
entreprises et organisations participantes, cette présentation a permis
de faire connaître et de valoriser
la collaboration entre entreprises
et membres de la société civile
et de mettre à l’honneur la gomme
arabique et les femmes Sahéliennes.
4ème forum
de l’action
internationale
des collectivités
territoriales
Le 1er et 2 juillet 2013, SOS SAHEL
était présente à ce forum aux côtés
de ses partenaires pour promouvoir
la coopération entre collectivités
du Nord et du Sud et rappeler
que son expérience lui a permis,
depuis plus de 10 ans, de devenir
un partenaire privilégié
des collectivités qui souhaitent
s’investir dans un projet
de coopération décentralisée.
Donations et legs
Poursuivez votre soutien au-delà de la vie en choisissant de faire une donation ou un legs
à SOS SAHEL. Reconnue d’utilité publique par décret, SOS SAHEL est habilitée à recevoir
les donations sans droits de mutations et les legs sans avoir à payer de droits de succession.
La Lettre du Sahel (n°124) est éditée par l’association SOS SAHEL International France sise au 2, avenue Jeanne • 92604 Asnières-sur-Seine CEDEX • Tél. : 01 46 88 93 70 •
www.sossahel.org - contact@ sossahel. org • Directeur de la publication : Philippe Lecomte • Association reconnue d’utilité publique, membre du Comité de la Charte de Déontologie
des Organisations sociales et humanitaires faisant appel à la générosité du public • Commission paritaire 1013 H 83 719 • Conception & réalisation : ComNext • Altavia Paris
10 rue Blanqui - 93406 Saint-Ouen Cedex • Ce numéro a été tiré à 20 000 exemplaires • Crédits photo Alexandre Gélébart / 20 Minutes / SOS SAHEL.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.sossahel.org
07

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