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SOS SAHEL,
acteur majeur d’aide au Sahel
SOS SAHEL est une O.N.G. internationale dont la vocation
est d’améliorer les conditions de vie des populations du
cœur de l’Afrique. Grâce à son expertise et son réseau
professionnel, elle réalise des projets de développement
social, économique et environnemental, comme l’agriculture
durable, l’accès à l’eau et à l’assainissement, l’hygiène,
l’éducation ou encore la lutte contre la désertification.
T r i m estr i el - J u i n 2 0 1 4 - N° 127
la lettre du
Chiffres clés
40
ans
d’expérience
270
projets
engagés
1 000
villages
concernés
1 317
points d’eau
forés
150 000
hectares
régénérés
1,5
millions de
Sahéliens impactés
Déduisez de vos impôts 66 % de vos dons
Vous pouvez déduire de votre impôt plus de la moitié
de votre don. La Loi de Finances vous permet d’obtenir une
déduction fiscale correspondant à 66 % de vos dons dans la
limite de 20 % de votre revenu imposable.
Si les dons effectués au cours d’une année dépassent le
plafond des 20 % autorisés, la part dépassant la limite peut
être reportée sur les 5 années suivantes.
Pour bénéficier de ces réductions fiscales, il vous suffit de
joindre à votre déclaration de revenus le reçu fiscal que nous
vous adressons après chacun de vos dons.
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Agricultures familiales,
Au coeur du développement
du Sahel
p. 03
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Dossier
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pouvez accéder aux informations vous concernant et demander leur rectification et suppression. SOS SAHEL peut être amenée à communiquer vos coordonnées à d’autres organismes humanitaires.
SAVOIR FAIRE
La «grande muraille verte»
p. 06
Actualité
la lettre du
Dossier
Le potentiel de la gomme
arabique au cœur du débat à
l’Union Africaine
Pour lutter efficacement contre la pauvreté et la faim, la valorisation
des produits forestiers non ligneux représente un potentiel important
pour les populations les plus vulnérables vivant dans des régions
arides isolées du Sahel. Parmi ces produits, la gomme arabique,
récoltée dans la totalité de la zone Sahel et au delà, constitue une
opportunité de développement importante.
Depuis près de 5 ans, SOS SAHEL mène un programme de
développement de la filière gomme arabique au Tchad et au
Cameroun. Alors que dans ces deux pays, la cueillette de la
gomme arabique peut représenter jusqu’à 35% des revenus nets
d’un ménage, elle joue un rôle majeur dans la sécurité alimentaire
des familles. Axé sur la récolte et la commercialisation de la
gomme, ce programme a permis d’améliorer les moyens de
subsistance de 500 000 Tchadiens.
Les chefs d’Etat de l’Union Africaine ont
décidé que 2014 serait « l’Année de
l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire ».
02
Plusieurs centaines d’acteurs du secteur
agricole africain – dont SOS SAHEL – se
sont réunis en mars à Durban pour faire
le bilan du pacte proposé en 2003 à
chaque pays africain : consacrer au moins
10% de son budget pour atteindre 6% de
croissance dans le secteur agricole.
Sur les 54 pays africains, 50 se sont
engagés à relever le défi. Si 28 seulement
ont concrètement lancé un plan
d’investissement, une quinzaine
consacrent déjà 10% ou plus à
l’agriculture. Les pays du Sahel où nous
oeuvrons - Burkina Faso, Mali, Niger,
Sénégal, Ethiopie - sont au premier rang
de ces pays modèles.
Pour assurer la sécurité alimentaire et
réduire la pauvreté, l’Afrique sait qu’il lui
faut préserver son équilibre rural et
desserrer la pression urbaine en
développant l’innovation agricole.
Dans ce combat, le potentiel des pays du
Sahel est capital, d’autant qu’un emploi
agricole nouveau génère 1,8 emploi dans
d’autres secteurs.
A l’occasion de la conférence conjointe de l’Union africaine des
Ministres de l’Agriculture, du Développement rural, de la Pêche et
de l’Aquaculture, à Addis Abeba du 28 avril au 2 mai 2014,
SOS SAHEL a organisé une conférence en partenariat avec la
Commission de l’Union africaine en vue de sensibiliser les
décideurs et les experts à la nécessité de mettre en place des
actions concrètes afin d’améliorer la sécurité alimentaire au
Sahel.
Cet évènement a rassemblé un public large, composé à la fois de
représentants d’Etats africains et de l’Union Africaine, d’acteurs
de la filière de la gomme arabique au Tchad, en Ethiopie ainsi que
de la société civile et du secteur privé.
Cette conférence a permis à SOS SAHEL de partager son
expertise de protection et valorisation de la gomme arabique
destinée à l’amélioration des conditions de vie des populations
sahéliennes. Les échanges ont donné lieu à la mise en relief de
plusieurs questions clés : pourquoi l’exploitation du potentiel
existant de production de gomme arabique en Afrique peut être
un important levier socio-économique dans les régions arides?
Comment saisir la demande internationale croissante en cette
ressource naturelle? Comment la préservation de la région de la
gomme arabique peut contribuer aux objectifs de l’Initiative «
Grande Muraille Verte»?
Heureuse d’avoir pu mobiliser tous les acteurs concernés par
cette question, SOS SAHEL poursuivra son action de plaidoyer
auprès des acteurs de la filière et des États pour la valorisation du
potentiel de la gomme arabique
Pour en savoir plus sur cet événement, rendez-vous sur notre site internet
www.sossahel.org.
Merci de nous soutenir dans cette
stratégie gagnante !
REBÂTIR
MALI
AgriculturesLE
FAMILIALES
À LA BASE Du DÉveloppement DU SAHEL
Dans la région de Loka Abaya dans le sud de l’Éthiopie,
Tesfaye Helamo est fier de faire visiter son exploitation. Chez
lui, tout est organisé autour de sa maison. Devant, plusieurs
petites habitations rondes se partagent une étendue d’herbe,
ombragée par les arbres et animée par les boeufs, les
chèvres et les poules. Derrière, lui et sa famille ont installé
des jardins dans lesquels poussent du café, des mangues, des
avocats, des ananas. Quelques minutes de marche et on atteint
les champs, cultivés toute l’année en alternant les cultures.
Président
Ce modèle dit d’« agriculture familiale » est prédominant au
Sahel. Il se caractérise par un lien fort entre la famille et les
capacités de production (terres, main d’oeuvre, etc.). Les
agricultures familiales, bien que très variées en fonction de
leur taille, du système de production et d’organisation, ont
néanmoins un point commun : elles constituent un pillier
solide pour répondre aux défis que rencontre le Sahel.
En plus d’assurer la sécurité alimentaire des populations, l’agriculture crée également de la richesse et des
emplois, et contribue à la préservation des terroirs et à
l’organisation des territoires.
répondre à un double
Au Sahel, l’agriculture familiale doit
r un développement
assure
et
tions
popula
les
défi : nourrir
avec les agriculteurs
jours
les
tous
durable. SOS SAHEL travaille
sahéliens pour atteindre ces objectifs
Dans ce système, tout le monde est mobilisé. L’agriculture
est au coeur de la vie de la famille. Avec sa femme et ses
ainés, Tesfaye travaille aux champs et dans le jardin. Une fois
sortis de l’école, les plus petits surveillent les nouveaux arbres
plantés dans la cour. Dans la famille Helamo, la sensibilisation à l’agriculture commence dès le plus jeune âge !
Et pour cause ! Ici, l’agriculture fait vivre la plupart des
familles et occupe la grande majorité des actifs.
Pour Tesfaye, l’enjeu est de taille : dans son exploitation, on
Philippe Lecomte
produit d’abord pour vivre avant de vendre. Assurer la
sécurité alimentaire de la famille est la priorité.
« A l’occasion de cette année internationale de l’agriculture
familiale, SOS SAHEL souhaite remettre sur le devant de
la scène les agriculteurs et les familles avec qui nous
travaillons au quotidien, explique Rémi Hémeryck, Délégué
Général. Ils sont l’avenir du Sahel, un incroyable foyer de
savoirs et d’innovations. Dans tous les pays, ils montrent et
démontrent chaque jour leur capacité d’adaptation et de
réponse aux crises. Pour continuer à jouer leur rôle, les
exploitations ont besoin d’être modernisées et les
producteurs formés pour adapter leur système de production,
permettre l’amélioration de la productivité du travail,
l’atténuation des risques. Cela passe par des nouvelles
techniques, l’accès à de meilleures souches végétales ou
animales, la gestion, la connaissance des marchés, etc. »
LE SAVIEZ-VOUS ?
L’agriculture demeure un élément central de l’économie africaine, assurant 30 à 50 % du PIB de la plupart
des pays et représentant la plus grande source de
revenus et de moyens d’existence pour 70 à 80 % de
la population.
SOS SAHEL International France
La lettre du Sahel N°127
Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.sossahel.org
03
Dossier
la lettre du
Agricultures familiales, à la base du développement du Sahel
SOS SAHEL favorise
le développement des
agricultures familiales
au Sahel
INTERVIEWS
04
LUTTER CONTRE LA PAUVRETÉ ET
NOURRIR LES SAHÉLIENS
Préserver LES RESSOURCES
NATURELLES ET L’ENVIRONNEMENT
CRÉER UN TISSU RURAL RICHE ET
DES EMPLOIS POUR LES JEUNES
DEUX MOTS D’ORDRE : ADAPTATION
ET INNOVATION
En Afrique, les petites exploitations représentent près de
80% des exploitations agricoles et produisent 90% de la
nourriture locale. Pourtant, la grande majorité des
personnes menacées par la faim sont les agriculteurs
eux-mêmes ! Pour lutter contre la pauvreté, la croissance
de l’agriculture est en moyenne deux fois plus efficace
que celle des autres secteurs. Augmenter les denrées
disponibles, améliorer les revenus des agriculteurs, créer
des emplois dans le secteur agricole... Pour SOS SAHEL,
soutenir les agricultures familiales, c’est agir à la base
du développement du Sahel.
Les agricultures familiales entretiennent un lien fort entre
les familles et leur terroir : la terre est la base de la
production, il faut la préserver. Les agriculteurs répartissent les travaux agricoles tout au long de l’année, et
combinent plusieurs systèmes de cultures et d’élevage :
association de plusieurs espèces et variétés dans les
champs, utilisation des résidus de cultures pour nourrir
les animaux, recyclage des effluents d’élevage pour
fertiliser les sols, etc. Ces pratiques permettent une
utilisation raisonnée de la terre et
préservent à long terme l’environnement.
Alors que l’agriculture industrielle se caractérise souvent
par des investissements lourds, l’agriculture familiale est
quant à elle plus flexible et peut facilement adapter son
activité, ses cultures, en fonction des signaux du marché,
de la main d’oeuvre et des ressources disponibles ainsi
que des variations climatiques. Face à un contexte en
constant mouvement, les agricultures familiales sont
résilientes et démontrent une grande capacité d’innovation.
« Toute la famille aide aux champs : arroser, enlever les
mauvaises herbes, récolter, séparer les tubercules des tiges et
aussi surveiller la parcelle contre la divagation du bétail. Mon
fils aîné est pêcheur mais tout le reste de la famille
s’implique dans notre activité. Quand j’étais jeune, je
produisais du manioc, de la patate, du mil et de l’arachide.
Maintenant, avec les nouvelles techniques, je produis de la
carotte, de l’oignon, des choux, des betteraves.
« Actuellement, il ne pleut plus suffisamment :
même en saison des pluies, parfois, il ne pleut
pas pendant 20 ou 30 jours. Et quand il pleut,
le sol est détruit par le ravinement. Pour pallier
cette situation nous construisons des
demi-lunes et des cordons pierreux dans
nos champs, et pratiquons le zaï. Les
formations délivrées par SOS SAHEL nous
ont permis de développer ces savoir-faire.
Quand il pleut, ces dispositifs retiennent l’eau
pour que le champ ne s’assèche pas
immédiatement. Depuis que nous avons
mis en place ces systèmes notre production de céréales est passée de 10 sacs
par parcelle à 20 ou 30 sacs.
Les agricultures familiales
jouent un rôle fondamental dans la vie rurale du
Sahel. Dynamisme
économique et social
elles sont au coeur du
tissu rural et contribuent
à le maintenir, contre un
exode de plus en plus
répandu. Dans un
contexte de forte
croissance démograGeneti Mek
phique et d’alternauriya Leeg
Directrice
amo
tives d’emploi limitées,
du service
du district
je
de Hawassa, unesse
elles peuvent jouer un
Éthiopie
rôle majeur dans
l’insertion économique des jeunes actifs,
elles répartissent les richesses et font le lien entre les
générations. Elles favorisent l’entraide et la coopération.
Grace à ces récoltes, je peux nourrir ma famille et mon
cheval. Après la récolte, et après avoir nourri ma famille, je
transporte mes produits au marché local de Potou. Si on me
propose un bon prix, je vends, sinon je poursuis ma route pour
vendre la marchandise à un meilleur prix à Touba ou à Dakar.
L’argent gagné après la vente
me sert pour le carburant de la
motopompe pour irriguer et
pour agrandir ma parcelle
maraîchère.
Daouda Béye
Agriculteur
au Sénégal
Ma vie a changé, j’ai plus de
revenus, et nous mangeons
beaucoup mieux depuis que je
fais du maraîchage. Je travaille
maintenant avec mes fils et ma
femme et les bénéfices de nos
travaux restent dans la famille
et nous permettent de mieux
vivre. »
« Dans notre région du Sud de l’Ethiopie, le chômage des
jeunes est un grave problème. Dans notre wareda, dans le
disctrict d’Hawassa, il y a plus de 21 000 jeunes, dont la
moitié se retrouve sans emploi.
omandi
Namoussa KBurkina Faso
r au
Agriculteu
En plus de ça, les terres subissent une forte pression : il y
a peu de terres cultivables disponibles et beaucoup de gens à
nourrir et à faire travailler. La plupart des jeunes de la région
qui sont propriétaires possèdent moins de 0,02 hectares pour
cultiver, à peine de quoi se nourrir eux-mêmes ! Le reste n’a
même pas la possibilité d’accéder à la propriété.
Pour varier nos revenus et optimiser nos récoltes, nous
élevons des troupeaux de chèvres, des moutons et des
bœufs. Actuellement, j’ai 20 chèvres et 10 boeufs. La nuit, les
troupeaux restent dans les champs et leurs déjections
fertilisent naturellement les sols. Avec les restes des cultures, je
peux nourrir mes animaux. Tout fonctionne ensemble ! »
Les jeunes gens restent dans leurs familles très longtemps.
Aussi, l’agriculture familiale permet d’occuper le trop
plein d’actifs et de répartir au mieux les richesses. »
Chiffres clés en Afrique
80%
des exploitations agricoles
sont des exploitations familiales
La lettre du Sahel N°127
90%
Elles produisent
de la nourriture consommée
localement
4
5
personnes sur
travaillent dans l’agriculture
60
%
L’Afrique possède
des terres arables
non cultivées
« Dans ma famille, nous pratiquons l’agroforesterie depuis
toujours. Les arbres sont au coeur de nos pratiques
agricoles. Dans notre cour intérieure, ils se mêlent aux
troupeaux, fournissent de
l’ombre et du fourrage. Dans nos
champs, ils participent à fertiliser
nos sols et augmentent notre
production.
L’agroforesterie n’est pas un
modèle figé. Chaque espère
d’arbre a une valeur particulière
et un intérêt précis : restaurer
les sols, garder la pluie, produire
des fruits, etc. Nous recherchons toujours plus d’efficacité en optimisant l’utilisation
Tasfaie Hela
de ces arbres. Avec SOS
mo
Agriculteur
en Éthiopie
SAHEL, nous avons planté 60
arbres, dont des arbres fruitiers
qui nous permettent, en plus des autres bien-faits, de récolter
des fruits pour notre consommation mais aussi pour la vente.
Notre environnement subit des menaces en permanence.
Sécheresse, problèmes d’irrigation, infertilité des sols, inondations... Pour nous, adaptation rime toujours avec innovation :
dans ma famille, mais aussi avec les familles voisines, nous
partageons nos expériences, nous nous formons les uns les
autres. Tout le monde est impliqué pour que jours après jours,
nous puissions trouver les meilleures réponses aux défis que
nous rencontrons ! »
Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.sossahel.org
05
Savoir faire
L’association Benba
au coeur du
développement de la
zone de Sanankoroba
la « grande MURAILLE VERTE »
Un projet de développement pour le sahel
06
la lettre du
En direct
La désertification touche des millions d’habitants
parmi les plus vulnérables du continent africain
dont les deux tiers sont constitués de terres arides
et de déserts. Associée à la dégradation des terres,
elle a un lourd impact sur la sécurité alimentaire et
les moyens d’existence des communautés locales.
auxquels sont confrontées les populations du Sahel et
du Sahara. Aujourd’hui, l’Initiative de la Grande Muraille
Verte pour le Sahara et le Sahel est un programme
régional de gestion de l’eau et des terres. Elle propose
des solutions appropriées mises en oeuvre de manière
participative avec tous les acteurs concernés.
En 2007, les Chefs d’État et de Gouvernement
africains ont adopté l’Initiative de la Grande
Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel afin
d’affronter les effets préjudiciables de la dégradation
des terres et de la désertification dans la région.
Quel est le lien entre « la Grande Muraille Verte » et
l’amélioration de la sécurité alimentaire au Sahel?
Entretien avec Elvis Paul Tangem, Coordinateur de
l’Initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et
le Sahel à l’Union africaine.
Comment l’Initiative de la Grande Muraille Verte
pour le Sahara et le Sahel peut-elle répondre aux
grands enjeux du Sahel?
Le Sahel possède beaucoup de potentiels et d’opportunités, mais aussi de défis, à la fois d’ordre naturel et
humain. Dans les deux cas, les problématiques majeures
restent la dégradation des terres et la désertification qui
augmentent la vulnérabilité des populations sahéliennes
au changement climatique. Dès lors, un cercle vicieux se
met en place.
Depuis l’idée initiale d’une lignée d’arbres traversant le
désert africain d’est en ouest, la vision d’une Grande
Muraille Verte s’est peu à peu transformée en un
ensemble d’interventions destinées à relever les défis
le Sahel
La Grande Muraille Verte traverse tout
Dans cette région du Monde, il est très difficile de
séparer l’agriculture de la terre, aussi bien pour la
production de céréales, maraîchère, l’élevage, le
pastoralisme, etc. Dès lors que l’agriculture dépend de
l’eau, elle subit les caprices du climat. La « Grande
Muraille Verte » a pour vocation d’accroître la résilience
des populations et des systèmes naturels de la région
grâce à une gestion rationnelle des ressources naturelles.
Le programme valorise également d’autres activités qui
génèrent des revenus pour la population, comme la
protection du patrimoine rural et l’éco-tourisme qui
permettent de compléter les revenus issus de l’agriculture
et donc d’améliorer la sécurité alimentaire des Sahéliens.
Pourquoi travailler avec des ONG comme
SOS SAHEL sur ce grand programme?
La « Grande Muraille Verte » est une initiative de l’Union
africaine, initiée et adoptée par les chefs d’Etats
africains. Le rôle de la Commission de l’Union africaine
consiste, à coordonner l’action des Etats et des acteurs
Travailler avec SOS SAHEL est une condition sine qua
non pour assurer le succès du programme. C’est une
organisation de terrain, en contact direct avec les
populations et qui entreprend des actions concrètes qui
les impactent directement. Si l’Union africaine définit la
stratégie globale, les politiques et les orientations, la
mise en oeuvre, l’adaptation à la réalité du terrain, ainsi
que la sensibilisation des publics dépend d’organisations
comme SOS SAHEL. Pour nous, il est impératif que
l’Union africaine travaille main dans la main avec
SOS SAHEL et nous sommes d’ailleurs sur le point de
signer un accord de partenariat pour renforcer l’impact
de nos actions communes.
La lettre du Sahel N°127
Le millionième arbre
Les 18 et 19 avril dernier au Sénégal, à
l’occasion du « PLANET 21 Day », journée
mondiale de mobilisation des collaborateurs
du groupe Accor en faveur du développement
durable, les employés des trois hôtels
de Dakar sont allés à la rencontre des
populations engagées dans le programme de
reforestation de SOS SAHEL mis en œuvre dans
la région des Niayes. Ce programme permet de
protéger les cuvettes maraîchères menacées
d’ensablement par les dunes. Durant cette
journée, les participants ont pu échanger sur
les bénéfices du programme, ont construits
des foyers améliorés et ont planté ensemble le
millionième arbre du programme. Pour célébrer
cette réussite, les femmes maraîchères de la
zone ont remis symboliquement à leurs invités
des paniers de leurs légumes !
RENCONTREZ NOUS !
Retrouvez SOS SAHEL au Salon des
Solidarités à Paris le 12, 13 et 14
juin! Venez rencontrer nos équipes
pour nous poser toutes vos questions
sur SOS SAHEL et nos activités sur le
terrain ! Découvrez à cette occasion
nos nouveaux programmes, tenez vous
informés de la situation du Sahel,
venez échanger sur votre engagement et
mobilisez-vous à nos côtés !
Vous aurez également l’occasion
de visionner des vidéos de nos
projets, participer à des activités
interactives et découvrir notamment
notre campagne « Ce projet ne se fera
pas sans vous ». Nous espérons vous
voir nombreux sur notre stand et au
Salon !
sossahel.org
La voix des Sahéliens sur la
scène internationale
Il est maintenant largement admis que l’agriculture
africaine a besoin d’une transformation majeure si elle doit
contribuer de manière significative à l’amélioration des
moyens de subsistance de la population. La transformation
de l’agriculture en Afrique permettra de produire et de
rendre disponible la nourriture pour la population, et
d’améliorer les moyens de subsistance et les revenus des
producteurs, de créer des emplois et de la richesse. C’est
pour porter ce message que Rémi Hémeryck, Délégué Général de
SOS SAHEL a participé, le 23 Mars, à une table ronde portant
sur « la transformation de l’agriculture en l’Afrique pour
une prospérité partagée et l’amélioration des conditions de
vie : renforcer les partenariats entre l’Union africaine et
l’Organisation des Nations unies pour un impact tangible. » En
présentant l’expertise de SOS SAHEL ainsi que sa démarche,
l’objectif pour SOS SAHEL était de faire entendre la voix
de la société civile africaine et de mettre en relief les
bonnes pratiques et les innovations émanant directement du
terrain.
DES VÊTEMENTS
SOLIDAIRES !
LE 17 juin dans les
médias
Pour sensibiliser le grand public aux
grands défis que rencontre le Sahel
et récolter des fonds, SOS SAHEL
s’engage dans un partenariat d’un
nouveau type sur internet. Le système
est simple : le partenaire, Fresh
Collabs, met en vente en ligne une
collection unique de vêtements dont
une partie des bénéfices sera reversée
à SOS SAHEL. L’idée est de créer un
e-commerce qui a du sens. Des produits
de haut de gamme dans des collections
originales et exclusives, autour de
ventes éphémères répondant au principe
« une semaine, un designer, une cause ».
Aussi, du 16 au 22 juin, retrouvez SOS
SAHEL sur http://www.freshcollabs.com,
sur Facebook et Twitter, pour un achat
solidaire!
Comme chaque année, à l’occasion de
la journée mondiale de lutte contre
la désertification et la sécheresse,
SOS SAHEL s’associe à ses partenaires
médias pour faire connaître la cause
sahélienne auprès du grand public.
Télévision, presse écrite, radio,
affichage, internet, en diffusant
cette campagne de sensibilisation « Ce
projet ne se fera pas sans vous », les
médias participent à la création d’une
véritable chaîne de solidarité avec
le Sahel. Vous aussi, vous pouvez
participer en parlant autour de vous
de votre engagement à nos côtés,
sur Facebook et sur Twitter et en
faisant connaître notre site internet
www.sossahel.org. On compte sur vous!
Donations et legs
Poursuivez votre soutien au-delà de la vie en choisissant de faire un legs à SOS SAHEL International France.
Reconnue d’utilité publique par décret, SOS SAHEL est habilitée à recevoir les donations sans droits de
mutations et les legs sans avoir à payer de droits de succession.
La Lettre du Sahel (n°127) est éditée par l’association SOS SAHEL International France sise au 2, avenue Jeanne • 92604 Asnières-sur-Seine CEDEX • Tél. : 01 46 88 93 70 • www.
sossahel.org - contact@ sossahel. org • Directeur de la publication : Philippe Lecomte • Association reconnue d’utilité publique, membre du Comité de la Charte de Déontologie des
Organisations sociales et humanitaires faisant appel à la générosité du public • Commission paritaire 1013 H 83 719 • Conception & réalisation : SOS SAHEL• Graph 2000 - Boulevard
de l’expansion 61200 Argentan • Ce numéro a été tiré à 22 000 exemplaires • Crédits photo : SOS SAHEL - Sébastien Ortola/20 Minutes/SOS SAHEL. - Alexandre Gélébart/20
Minutes/SOS SAHEL.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.sossahel.org
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