La femme africaine entre tradition et modernité
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La femme africaine entre tradition et modernité
J u i l l e t 2 0 0 5 N o 2 0 4 La femme africaine entre tradition et modernité Dans cette édition ■ La contraception nous a libérés ■ Sensibilisation de proximité ■ Accoucher au Tchad en région rurale www.morija.org Sommaire Editorial: Trop de mères et d’enfants meurent encore A lors que chez nous, l’accouchement sans douleur ou par césarienne est entré dans les mœurs (seule une minorité d’Européennes accouchent par voie basse et sans péridurale), la planification des naissances, et le bien-être de la mère et de l’enfant durant la grossesse et l’accouchement sont des points où le fossé qui sépare l’Afrique de l’Occident est le plus large et le plus choquant. Dans son message pour la journée de la santé du 7 avril, l’OMS a rappelé que toutes les minutes, dans le monde, une mère meurt de complications de la grossesse et de l’accouchement, soit 1400 femmes par jour et plus d’un demi million par an. Environ 99 % des décès maternels et des décès d’enfants de moins de 5 ans se produisent en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est. Lorsqu’une mère est malade ou meurt, la survie et l’éducation de ses enfants sont compromises. On estime qu’un million d’enfants en bas âge meurent dans l’année qui suit le décès de leur mère. La scolarité des plus âgés, surtout des filles, est bien souvent interrompue. Malgré leur jeune âge, les tâches de la mère (corvée d’eau, travail aux champs, préparation des repas, soins et éducation des plus petits) reposent sur elles. Pour éviter de telles tragédies, la sensibilisation reste l’outil numéro un. Dans nos centres de santé et de nutrition, les consultations et autres soins apportés aux mères et aux enfants sont toujours l’occasion d’une éducation à la santé qui, doucement, porte ses fruits. Il n’est pas possible de se dresser contre les traditions, mais on peut démontrer par des exemples concrets les bénéfices de la planification familiale tout en lui gardant sa spécificité africaine. Sauvée de justesse (page 4) Accoucher en région rurale (page 6) Espoir pour les prématurés (page 7) L’équipe de Morija But: Aide aux plus déshérités d’Afrique, du Sahel en particulier, sans distinction de race ou de religion. Association humanitaire En Reutet 1868 Collombey-le-Grand Tél. 024/472.80.70 Fax 024/472.80.93 E-Mail: [email protected] CCP 19-10365-8 Association sans but lucratif Fondée en 1979 selon les articles 60ss du Code civil Suisse MORIJA FRANCE: Jérôme Prékel La Pierre 74410 St Eustache CCP 13.875-50 W 029, Marseille Les 3 piliers de l’aide sont: • le secours d’urgence • l’amélioration des conditions de vie • les projets de développement L’esprit dans lequel notre aide est apportée prend ses racines dans l’Evangile. Siège social: Collombey-le-Grand Vérificateur des comptes: Fiduciaire: R. Künzlé SA – Monthey Rédaction: Alliance Presse, Aubonne Mise en page: Jordi SA, Belp Impression: Jordi SA, Belp Mensuel d’information Prix de l’abonnement: CHF 25.– / € 15.– Abonnement de soutien: CHF 50.– / € 30.– Tout don supplémentaire est le bienvenu. MERCI Il faut du temps pour changer les mentalités S i les notions de planning familial et d’espacement des naissances font leur chemin au sein des couches instruites de la population, leur diffusion et leur mise en œuvre en Afrique restent un défi. La planification familiale se heurte à la tradition, qui répugne à l’idée d’un contrôle des naissances. Nombre de chefs religieux et coutumiers voient en elle une opposition à l’ordre divin qui est de se multiplier et de remplir la terre. Une famille nombreuse est considérée comme une bénédiction et une assurance pour la vieillesse. Jadis, les hommes pratiquaient l’abstinence jusqu’à ce que l’enfant soit en âge d’être sevré, vers 2 ou 3 ans, ce qui espaçait naturellement les naissances. Aujourd’hui, les grossesses se succèdent. Les femmes souvent sousalimentées n’ont pas suffisamment de lait et doivent sevrer le nourrisson. L’enfant ne marche pas encore que, déjà, elles sont à nouveau enceintes. Les grossesses rapprochées étant un facteur important de malnutrition pour les enfants en bas âge, la planification familiale ou espacement des naissances est l’un des thèmes principaux de l’éducation des mères qui séjournent dans notre centre. En effet, une femme enceinte qui allaite dans un contexte de pauvreté est vulnérable. Mal nourrie elle-même, elle doit encore pourvoir aux besoins du fœtus et de l’enfant qu’elle porte sur son dos. Si elle doit sevrer ce dernier sans une bonne transition alimentaire, c’est un facteur aggravant de malnutrition pour l’enfant. Dans cette situation de faiblesse, elle a de grandes La planification familiale est l’un des thèmes principaux de l’éducation des mères qui séjournent au centre chances d’accoucher prématurément avec une insuffisance lactée. Nous recevons Les familles nombreuses restent la norme Une femme enceinte qui allaite est vulnérable de telles femmes au CREN de Ouagadougou et les aidons en leur donnant du lait soit à elles, soit au bébé. Afin d’éviter de telles situations, nous conseillons aux femmes de choisir la méthode de contraception qui leur convient, en concertation avec leur mari. Peu d’hommes acceptent les méthodes modernes, mécaniques ou chimiques. Nous apprenons donc aux femmes à mieux connaître le fonctionnement de leur organisme afin de suivre l’évolution du cycle menstruel pour déterminer la période de fécondité. Le problème n’est pas pour autant résolu, parce que la plupart des femmes que nous rencontrons subissent les rapports sexuels. Le mari ne leur demande pas leur avis, à moins qu’elles ne prétextent une maladie. Il faut du temps pour changer les mentalités. Un travail remarquable est fait au niveau des jeunes par l’Association Burkinabé pour le Bien-être Familial (ABBF). Des centres d’écoute ont été créés dans les grandes villes pour leur éducation. Ils y sont renseignés sur le bien-fondé de la gestion de la sexualité et sur les méthodes de contraception, afin de préparer une vie de couple plus responsable. Yvonne Zouétaba et M. D. Baloulou 3 Grossesses rapprochées: un danger pour la mère et l’enfant P ar rapport à l’Occident, la femme burkinabé est très féconde (env. 6 – 7 enfants). Cela est dû à des pesanteurs socioculturelles et certaines pratiques comme la polygamie ou le lévirat (le frère d’un défunt est obligé d’épouser la veuve). Les grossesses rapprochées – moins de 2 ans d’intervalle – ont des conséquences souvent dramatiques pour la mère et pour l’enfant: – Anémie – hypertension artérielle, œdèmes des membres, albuminurie – Déchirure du col interne, délabrement de la paroi abdominale – Fausse couche ou accouchement prématuré – Nouveau-né de faible poids à la naissance – Présentation transversale ou par l’épaule à l’accouchement. Cela s’explique par le relâchement des parois internes de l’utérus, incapables de maintenir le fœtus en position longitudinale; le fœtus s’oriente alors en oblique. – Infections néo-natales (syphilis, tétanos) Le planning familial et l’espacement des naissances sont donc capitaux pour la mère et pour l’enfant. Les deux histoires suivante ne sont pas des cas isolés. La contraception nous a libérés Je m’appelle Fatimata Sédégo, j’ai 25 ans. Mariée à l’âge de 16 ans, j’ai eu cinq enfants, ce qui veut dire un tous les ans et demi. Longtemps, j’ai été malade, anémiée, et je n’avais pas assez de lait pour nourrir mes enfants; ils étaient donc malades eux aussi. Nous n’arrivions pas à honorer les ordonnances médicales. Mes enfants étaient mal nourris et mal soignés. J’allais alors souvent au CREN pour la récupération nutritionnelle ou au PMI pour le lait. Un jour, lors d’une causerie, le thème du planning familial a été abordé. On nous a proposé différentes méthodes contraceptives, en expliquant leurs avantages et leurs inconvénients: stérilet, préservatif, observation des signes de fertilité, pilule, injections et implant souscutané. Sans hésiter, j’ai choisi cette dernière. On m’a placé l’implant, qui est efficace pendant cinq ans. Depuis lors, je n’ai plus de problèmes avec mon mari qui me battait à chaque fois que je refusais un rapport sexuel. Nous sommes maintenant libres et épanouis. Je suis heureuse parce que notre famille peut jouir de la même paix que les autres. Nous pensons en rester aux cinq enfants que nous avons déjà, et qui font notre joie. Pourquoi risquer inutilement ma vie? Solange Sawadogo, infirmière au CREN de Nobéré Fatimata Sédégo et son dernier-né Sauvée de justesse Maïmouna a 33 ans. Comme beaucoup de femmes de la région, elle a accouché à domicile. Or, cela s’est mal passé, et elle a perdu beaucoup de sang. Lorsqu’elle est arrivée au centre, elle était très faible et n’arrivait plus à parler, ni à manger. Elle n’avait pas de lait pour allaiter son enfant. Grâce à de bons soins, elle a repris petit à petit des forces. L’enfant a été nourri avec du lait en poudre et il a ainsi survécu. Que ce soit au Tchad ou au Cameroun, les besoins sont grands dans nos régions. Les gens sont bien trop pauvres pour se faire soigner. Je me réjouis de finir mes études d’infirmier, afin de pouvoir être pleinement actif pour les aider. Je remercie tous les donateurs suisses qui, par leur générosité et leur amour, me permettent de suivre ma formation. Je peux ainsi acquérir les compétences nécessaires pour contribuer à soulager bien des détresses. Joël, en stage au CSI Aidez à financer la formation d’un infirmier: CHF 200.– / € 133.– par mois durant 3 ans Maïmouna a perdu beaucoup de sang «Nous sommes heureux de mettre en pratique ce que nous avons appris» Ma première grossesse est survenue lorsque j’avais 22 ans. J’ai accouché d’une fille le 11 février 2001. 45 jours après l’accouchement, je suis allée en consultation post-natale, et tout était en ordre. Après cela, mon mari et moi avons discuté de planification familiale et, ensemble, nous avons fait le choix d’une méthode contraceptive adaptée à notre jeune couple. Cela n’a pas posé de problème parce que nous sommes tous deux agents de santé. La méthode que nous avons retenue est l’implant souscutané. Je reçus celui-ci le 3 octobre 2001, quand notre petite fille avait 8 mois. Cela fait maintenant la quatrième année que cette contraception fonctionne, à satisfaction, si ce n’est une prise de poids qui me gêne un Mon mari et moi avons choisi une méthode contraceptive adaptée à notre jeune couple peu. Je n’ai pas d’hypertension artérielle; l’hygiène étant bien suivie, je n’ai pas non plus d’infection. À chaque contrôle, l’examen gynécolo- gique est satisfaisant. Notre fille, qui a maintenant 4 ans, se porte bien; elle est à l’école maternelle et la petite famille est heureuse. Nous avons décidé, mon mari et moi, d’avoir deux enfants, pas plus, afin de pouvoir bien nous en occuper et de leur garantir un peu de confort, car nous avons plusieurs projets pour le bien-être de notre famille. La méthode de contraception que nous avons choisie est efficace pendant cinq ans. Nous sommes heureux de pouvoir mettre en pratique ce que nous avons appris à l’école, et de bénéficier des Marie-Désirée Bayoulou bienfaits de la planification familiale. Marie-Désirée Bayoulou CREN Ouaga Espacement des naissances: sensibilisation de proximité Le Programme de Planification familiale au Togo a été élaboré par le ministère de la Kokou Séwonou Aziagbé santé. En ce qui concerne le Centre Médico-social (CMS) de Farendé, en tant qu’assis- tant médical, je suis responsable de ce programme après avoir suivi une formation en juin 2004. Toutes les femmes enceintes ou en âge d’avoir des enfants bénéficient d’un entretien de planning familial. Nous avons remarqué que les femmes sont favorables à l’adoption de méthodes contraceptives. Mais après l’accouchement, nous ne les revoyons plus. En 2004, nous avons suivi 156 femmes en consultations prénatales, 64 ont accouché dans notre maternité, seulement treize ont opté pour le planning familial, une proportion de 1 femme sur 12. Cet écart nous interroge. Il s’explique en grande partie par le fait que les maris refusent la démarche, par crainte que leur femme devienne infidèle. Nous avons donc décidé d’aller cette année dans les villages de notre aire sanitaire pour sensibiliser toute la population sur les bienfaits de l’espacement des naissances. Kokou Séwonou Aziagbé 5 Accoucher en région rurale C armen Weise, infirmière allemande, travaille depuis 5 ans au SMI d’Abéché, dans une région semi-désertique au nord du Tchad. La mortalité des mères en couches y est très élevée et les orphelins nombreux. Elle nous partage ses préoccupations: Comment se déroulent les grossesses dans la région d’Abéché? La plupart des filles sont données en mariage très jeunes et tombent déjà enceintes entre quatorze et seize ans. Pendant la grossesse, elles continuent leurs tâches quotidiennes, parfois très difficiles, et l’entourage ne les aide pas beaucoup. Les habitants de la brousse veulent des accouchements traditionnels L’idée d’un suivi médical estelle, comme on l’entend, étrangère aux mœurs? La plupart des femmes ne se présentent à l’hôpital qu’au moment d’accoucher. Il existe un programme de suivi de la grossesse dans les dispensaires et les hôpitaux, qui est offert à chaque femme gratuitement. Mais il est peu suivi. Les habitants de la brousse 6 ont peur d’aller à l’hôpital, malgré ses avantages (médicaments, personnel formé et même des césariennes pour les accouchements compliqués). Ils veulent des accouchements traditionnels. Comment expliquer la proportion assez élevée d’enfants prématurés? Les femmes mariées très jeunes ont un bassin qui n’est pas encore entièrement formé. Comme leur corps ne peut porter le poids de l’enfant à terme, il l’expulse. Il y a d’autres raisons, comme les infections non détectées, les durs labeurs aux champs, et la corvée d’eau. Quelles sont les complications qui surviennent en couches? L’accouchement peut se compliquer à cause de plusieurs facteurs dus au jeune âge des mères et à l’excision. De plus, comme les femmes n’ont pas eu de suivi prénatal, les accoucheuses traditionnelles n’ont aucune information sur l’état de santé de la mère et de l’enfant durant la grossesse, et elles ne savent pas dans quelle position se présente le bébé. Souvent le placenta ne se détache pas, causant une hémorragie fatale à la mère. Les familles attendent longtemps avant d’agir. Les hôpitaux ne se trouvent que dans les grandes villes, et lorsque les mères y sont emmenées, il est trop tard. 80 % des décès en couches sont dus à une hémorragie. Carmen Weise pèse un orphelin en brousse Que faites-vous pour aider les mères? La plupart des femmes enceintes, ici au nord du Tchad, sont très souvent anémiques. Cette anémie est liée aux parasites dans le sang qui les affaiblissent encore plus s’il y a des difficultés à l’accouchement. Nous leur administrons donc du fer et des vitamines, ce qui leur permet d’allaiter avec moins de problèmes. A quel âge l’enfant est-il sevré? Le sevrage d’un enfant a lieu vers 2 ans. Mais si la mère tombe de nouveau enceinte, elle arrête alors d’allaiter, causant rapidement une malnutrition précoce chez son enfant. Dans la culture tchadienne, les mères ont du mal à accepter de donner de la bouillie aux enfants qui ont moins de 1 an, alors qu’au SMI (Santé Maternelle et Infantile) nous les encourageons à diversifier la nourriture à partir de 4 mois. Ainsi, les enfants sont plus résistants et attrapent moins de maladies. Recueilli par Christiane Raboud Trop jeunes pour être mères, et pourtant A Koumra, il y a de l’espoir pour les prématurés Au Centre de Protection Maternelle et Infantile (PMI) de Koumra, les enfants prématurés sont l’objet de soins particuliers. La surveillance de leur température est rigoureuse pour éviter qu’ils ne décèdent suite à une hypothermie. Pour maintenir la température ambiante, le lit est pourvu d’une couverture sous laquelle on place une bouillotte contenant de l’eau chaude. L’alimentation du prématuré tient compte de son poids. Les heures des repas et de la prise de la température sont régulières. Durant leur séjour, les mères apprennent les règles élémentaires d’hygiène et de nutrition, ainsi que les soins particuliers à donner aux enfants prématurés. A leur arrivée, comme toutes les mères de prématurés, la mère de Nanhodli et celle de Ronel étaient très inquiètes à cause de l’état de santé de leur enfant. Nanhodji ne pesait que 1,550 kg. Un mois et demi plus tard, son poids était de 3,500 kg. Quant à Ronel, il pesait 1,630 kg et a lui aussi pris rapidement du poids. Les deux mères se sont réjouies de l’amélioration de la santé de leur enfant. A Koumra et dans les environs, on sait qu’il y a de l’espoir pour un malnutri ou un prématuré qui est soigné au PMI. Petit prématuré, bien au chaud sous sa couverture Martin Voungayé, infirmier Des accouchements offerts Les femmes qui viennent avec un enfant malnutri au CREN de Ouagadougou, comme en Protection Maternelle et Infantile (PMI), sont parfois enceintes. Certaines ne connaissent pas le stade de leur grossesse. Nous avons aussi constaté que beaucoup d’entre elles accouchent à domicile. La raison principale évoquée est que le suivi de la grossesse a un coût trop élevé: 10 000 CFA (CHF 23.– /€ 15.–) pour les frais de consultation et d’examens, et 3000 CFA (CHF 7.– /€ 4,50) pour les frais d’accouchement, sans les ordonnances (tarifs du dispensaire Schiphra). Ne pouvant les assumer, elles ne fréquentent pas les formations sanitaires et préfèrent accoucher à la maison, avec tous les risques d’hémorragie, d’infection ou de décès que cela comporte. L’enfant né à la maison n’a en outre ni acte de naissance, ni vaccins, ni mesure de son poids de naissance, ce qui rend son suivi difficile. Nous orientons donc les femmes enceintes vers le dispensaire Schiphra pour une consultation. En raison de leur état de pauvreté, la responsable les prend en charge gratuitement. Il arrive même qu’une mère en séjour au CREN vienne à accoucher là parce qu’elle ne sait même pas qu’elle est à terme. Dans pareils cas, la prise en charge de l’accouchement est aussi gratuite. Yvonne Zouétaba et Marie-Désirée Bayoulou Afin que la vie n’enfante plus la mort, aidons les mères du Sahel Toutes les femmes n’ont pas la chance de bénéficier d’un suivi et d’un accouchement gratuit. En Afrique subsaharienne, seule une femme sur trois accouche avec une personne qualifiée. Offrez-leur la vie! CHF 23.– /€15.– 1 consultation prénatale avec examens de laboratoire CHF 7.– /€ 4.50 1 accouchement Coût pour 1 mois CHF 46.– /€ 30.– 3 kg de lait 1er âge pour 1 enfant de mère sans lait CHF 90.– /€ 60.– médicaments, nourriture, soins pour 1 enfant malnutri 7 10 ans de bénévolat pour le groupe de Genève D epuis quelques années, des groupes de bénévoles se forment petit à petit dans différentes régions de Suisse pour soutenir les actions et les objectifs de Morija. Les personnes qui le désirent peuvent ainsi manifester leur intérêt pour nos activités par une participation plus concrète. Elles peuvent accomplir un travail d’équipe gratifiant et dynamisant. A Genève, un tel groupe a vu le jour en mai 1995. Si l’équipe reste petite, elle a démontré une fidélité et une régularité remarquable. Ses Si vous désirez contacter le groupe de Genève: Brigitte Rufi 35, ch. de Vuillonnex 1232 Confignon Tél. 022 757 43 45 initiatives ont permis l’organisation de plusieurs manifestations couronnées de succès. Le groupe de Genève joue parfaitement son rôle d’antenne dans le canton. Brigitte Rufi, sa responsable, nous en dit quelques mots: Nos activités comprennent principalement: – La vente de bouillons chauds et d’artisanat, un samedi de fin novembre devant les centres commerciaux des Eaux-vives et de Balexert Pour les autres régions: Association Morija En Reutet 1868 Collombey-le Grand Tél. 024 472 80 70 Fax 024 472 80 93 e-mail: [email protected] Pour en savoir plus visiter notre site www.morija.org – La vente de jolies cartes en batik pour la promotion de la femme en Afrique, à l’occasion de la fête des mères – La présentation à domicile d’une cassette vidéo ou d’un DVD, montrant l’aide apportée par Morija en Afrique. Il est possible de passer ce film sur grand écran dans une salle contenant un plus grand nombre de personnes – Une fois par année, une visite du siège de l’association Morija ou à Genève est organisée afin d’apprendre à se connaître et de parta- ger le vécu de l’année autour d’un bon repas, dans une ambiance conviviale N’hésitez pas à vous joindre à nous. Il y a beaucoup de joie à donner et à partager. Votre engagement peut être diversifié: une ou deux heures sur un stand de bouillons ou lors d’une exposition, présentation d’une cassette ou d’un DVD de Morija à des amis ou dans une école, etc. Les idées nouvelles sont les bienvenues. Alors, à bientôt! Brigitte Rufi