Spécial travaux

Transcription

Spécial travaux
Plus Hauts
Journal de la rénovation urbaine des Hauts d’Asnières
Décembre 2013 -
Dossier
n°7
Spécial
travaux
pages 4 à 13
Le point sur les
travaux en cours
page 16
Les habitants au cœur
de la vie associative
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Spécialisée dans le pilotage de projet de rénovation urbaine d'envergure, la
SEM 92 accompagne la ville d'Asnières-sur-Seine pour la mise en œuvre de
la rénovation des Hauts d'Asnières. La mission d'aménagement nécessite une
vision d'ensemble qui redonne à ce quartier tous les attributs d'un cœur de ville
en cohérence et en harmonie avec les valeurs de la ville d'Asnières-sur-Seine.
édito
Équipements publics et services sociaux en prise directe avec les attentes
des habitants, mixité urbaine équilibrant l'offre d'habitat, de commerces et de
bureaux, voiries repensées pour fluidifier les déplacements, l'aménageur se
devait de proposer en amont des solutions innovantes qui répondent à tous les
enjeux fixés par la Ville en partenariat avec l'ANRU et tous les acteurs impliqués
dans ce projet.
Au-delà de ce travail d'experts en charge du pilotage de toutes les études
nécessaires aux travaux, la SEM 92 apporte aussi sa vision citoyenne, sociale,
environnementale et économique.
Cela implique de veiller à la concertation et l'information permanente des
habitants, d'optimiser les plannings de réalisation pour diminuer au maximum
la gêne que peuvent occasionner les travaux, de produire des aménagements
répondant tout à la fois aux aspirations d'un meilleur cadre de vie des riverains
et aux attentes des entreprises qui choisiront les Hauts d'Asnières pour leur
développement.
Cela nécessite aussi d'assurer au quotidien le lien avec tous les acteurs
économiques, financeurs et partenaires, les services techniques de la mairie
mais aussi le tissu associatif représentant les habitants, et les entreprises
chargées de la réalisation des travaux.
Faire de la rénovation urbaine des Hauts d'Asnières une réussite partagée par
tous sur le long terme, tels sont les rôles et responsabilités de la SEM 92.
Bonne année 2014 !
Anne Blondeau, Directrice générale adjointe en charge de la Stratégie et
du Renouvellement urbains de la SEM 92
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sommaire
Coups d’œil
sur les chantiers
La rénovation
urbaine en action :
dossier spécial
travaux
Rôles et missions
de la SEM 92
Les habitants,
acteurs de la vie
associative
au cœur du quartier
Propreté
des quartiers
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Square
du Souvenir Français
Coups d’œil sur les chantiers
Les 4 Routes
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A : Démolition de la barre des Gentianes (Hauts-de-Seine Habitat)
B : Construction de 40 logements au 47-49 rue Henri-Poincaré (Hauts-de-Seine Habitat)
et d’un nouvel espace de services publics (Espace Lucie-Aubrac)
C : Réhabilitation et résidentialisation de Myosotis - Muguet - Lilas (I3F)
D : Résidentialisation des Genêts (I3F)
E : Résidentialisation de Camélias - Œillets - Orchidées - Marguerites - Primevères (I3F)
F : Réhabilitation et résidentialisation rue Neuve Mourinoux
G : Résidentialisation des églantines et Anémones (OGIF)
H : Reconstruction du marché des 4 Routes - Construction de l'immeuble Quattro
I : Rénovation du gymnase et du groupe scolaire Henri-Poincaré
J : Prolongement de la rue Henri-Poincaré (SEM 92)
K : Aménagement de l’avenue du Dr. Fleming (SEM 92)
L : Aménagement de la rue Sœur Valérie
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Maison des Femmes
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1 : Restructuration du centre commercial des Mourinoux - Livraison : avril 2015
2 : Résidentialisation d’Asnières 02 (France Habitation) - Livraison : décembre 2013
3 : Restructuration rue Henri-Poincaré - Élargissement du parvis du groupe scolaire Poincaré (SEM 92) Livraison : été 2014
4 : Extension du square du Souvenir Français (SEM 92) - Livraison : décembre 2013
5 : Reconstruction du stade Léo-Lagrange - Livraison : janvier 2014
6 : Construction du complexe sportif Nelson Mandela (SEM 92) - Livraison : fin 2014
7 : Résidentialisation Asnières 07 - Jacinthes - Iris - Hortensia - Clématites (France Habitation) Livraison : septembre 2014
8 : Construction de 33 logements Redoute Sud (Hauts-de-Seine Habitat) - Livraison : mai 2014
9 : Résidentialisation Roses - Sauges (SEM 92) - Livraison : 1er trimestre 2014
10 : Résidentialisation Fushias - Glaieuls - Tulipes - Narcisses - Niveoles (France Habitation) - 2014-2015
11 : Résidentialisation des Bleuets (OGIF) - Démarrage des travaux : été 2014
12 : Résidentialisation Branly (Colchiques - Capucines - Dalhias - Ulmaires - Violettes) - 2015
13 : Construction de bureaux et commerces - Début des travaux : 2e semestre 2014
14 : Restructuration de la rue du 18 juin 1940 (SEM 92) - Livraison : mi-2014
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Les chantiers en image
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Arbres et plantations
après les travaux
le vert revient
Entretien avec Bernard Cavalié,
paysagiste des espaces publics
de l’opération des Hauts
d’Asnières au côté de l’atelier
Albert Amar et des bureaux
d’études BATT et Speeg
&Michel éclairagiste
« Le végétal constitue une composante
essentielle du paysage urbain et de
l’ambiance des voies et des espaces
publics. Sur le périmètre de l'opération
des Hauts d'Asnières, de nombreux
arbres tiges sont existants, tant sur les
accotements des voiries actuelles que
dans le périmètre des résidences. Dans
tout projet de renouvellement urbain
ambitieux qui exige un travail important
sur les réseaux souterrains et des
modification d’emprises de voiries et de
limites de résidences, il est inévitable
que certains de nouveaux tracés
conduisent à des abattages d'arbres, et
ceci même après plusieurs essais de
tracés différents.
Il est toujours difficile pour les habitants
d'un quartier d'accepter ces abattages
d’arbres existants, même si lors des
différentes réunions de concertation qui
se sont tenues avant le lancement des
travaux, ces informations ont bien été
données.
A titre indicatif, sur l'ensemble du
périmètre, pour environ 190 arbres
tiges existants abattus, 380 arbres
tiges et cépées seront plantés ainsi
que 500 arbustes et 23.000 plantes
vivaces et graminées sous formes de
noues et de massifs vont enrichir la
qualité paysagère et la biodiversité
de ce quartier. D’ailleurs, au niveau du
chantier, toute possibilité d'ajustements
du plan projet qui permet de conserver
un arbre existant de qualité est
systématiquement étudiée afin
de limiter les abattages au strict
nécessaire.
Espaces ouverts,
lieux particuliers
et emblématiques
Plantations d’arbres
d’alignement sur les rues
- Les arbres se calent par rapport
aux géométries du bâti existant
et des bordures de la rue. Les
arbres d’alignement structurent
la rue, ils prolongent les
alignements et les maillages
définis, assurent une continuité
visuelle, peuvent se substituer
au bâti quand il est absent ou a
disparu…
- Le calepinage des arbres
d’alignement se cale le plus
souvent dans les lignes de
stationnement le long des voies.
- Les arbres structurent l’espace
en volume. Ils sont partie
intégrante du calage initial des
axes ou trames de composition.
- D’autres logiques particulières
peuvent être développées pour
ces espaces spécifiques.
Ainsi le projet prévoit de reconstituer
de manière assez forte le patrimoine
végétal sur l’espace public, en
particulier par des plantations
d’alignement, et par la mise en
place du dispositif de collecte des
eaux pluviales sous forme de noues
plantées, qui ont été conçues dans leur
disposition et leur dimensions, comme
des éléments structurants des espaces
publics.
Toutefois, en raison du caractère «
nouveau » de ces aménagements
d’espaces publics, une démarche
participative a été conduite en phase de
conception du projet avec les services
techniques et espaces verts de la
Ville, de manière à bien intégrer dès le
départ les problématiques de gestion et
d’entretien de ces ouvrages.
Noues plantées où
« jardins de pluie »
Ces surfaces situées en
décaissement par rapport aux
espaces publics minéralisés
qui les bordent (trottoirs, voiries,
stationnement) sont destinées à
offrir des capacités de rétention
des eaux pluviales de manière
temporaire, lors des orages en
particulier. Cette présence d’eau
est temporaire et ne forme jamais
de mare permanente. De ce
fait le degré d’humidité du sol est
très variable. Un jardin de pluie
n’est ni humide ni sec mais balance
périodiquement entre les deux.
Par ailleurs ces surfaces ne sont
pas destinées à être engazonnées
mais à recevoir une végétation
spécifique qui contribue
précisément à rendre visible
aux habitants cette présence
temporaire de l’eau, par une
végétation différente, adaptée à
ces variations.
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La rénovation urbaine en action : do
POINT SUR
les travaux de voirie achevés
Réaménagement de l'avenue
du Docteur Fleming
Restructuration de la rue sœur Valérie
Les travaux concernant cette rue sont réalisés et expérimentent
deux innovations : une voirie en Zone 20 permettant un meilleur
partage de l'espace et des usages entre les piétons et les
voitures. Elle est par ailleurs renforcée par une chicane plantée
dont l’objectif est de limiter la vitesse des véhicules.
Pour terminer l'aménagement paysager, des végétaux ont été
plantés sur toute la longueur de la rue.
Le dernier trimestre a été consacré à la poursuite des travaux
de l'avenue du Docteur Fleming devant l'immeuble Les
Jacinthes. Cette voie reconfigurée, calibrée pour assurer la
desserte du quartier en limitant la vitesse des véhicules tout en
augmentant la sécurité des piétons, sera désormais en sens
unique en entrant dans le quartier.
les travaux de voirie en cours
Aménagement du parvis
du groupe scolaire Poincaré
et restructuration
de la rue Henri-Poincaré
Septembre 2013 - Avril 2014
La partie de la rue Henri-Poincaré longeant le futur
complexe sportif a été ouverte à la circulation le 23
septembre dernier.
Les travaux en cours entre la rue du 18 juin 1940 et la rue
des Mourinoux concernent :
• l’aménagement d’un large parvis paysager en pavés de
granit devant le groupe scolaire Poincaré permettant de
sécuriser l'attente des enfants
• la sécurisation des traversées piétonnes devant le
groupe scolaire (ralentisseur)
• la restructuration de la voie avec la création de places
de stationnement public
• le réaménagement des arrêts de bus
• la réalisation de 32 places de stationnement devant la
résidence Capucines.
Ces travaux d’aménagement nécessitent :
• la mise à sens unique de la rue Henri-Poincaré entre les rues du 18 juin 1940
et Neuve des Mourinoux de septembre 2013 à février 2014 • la modification de la desserte du bus 235 • la création de 26 places de stationnement provisoires rue Henri-Poincaré
• la suppression provisoire des places de stationnement devant la résidence
Capucines.
Les accès piétons au groupe scolaire Poincaré et à toutes les résidences sont
maintenus durant toute la durée des travaux.
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n : dossier spécial travaux
les travaux de voirie À venir
Rue du 18 juin 1940
Janvier - Décembre 2014
Le chantier est réalisé en deux phases : la première de janvier
à décembre 2014, traitera à partir de la section entre la rue des
Mourinoux et la rue Dorgemont. La seconde, en 2015, traitera la
section entre la rue des Mourinoux et la rue Henri-Poincaré.
La coulée verte
1er semestre 2014 - Printemps 2015
La consultation des entreprises pour la réalisation de la coulée
verte est lancée avec pour objectif de démarrer les travaux au
premier semestre 2014 pour un an.
Ce vaste espace de plus de 2 hectares le long de l'A86 sera dédié
au loisirs, à la détente et aux jeux notamment pour les enfants et
les ados mais aussi aux adultes avec l'aménagement de jardins
partagés.
Deux nouvelles voies seront créées pour désenclaver les
résidences Églantines et Anémones et l'ensemble Fuschias,
Glaïeuls Tulipes, une pour prolonger la rue des Frères Lumières
jusqu'à l'avenue du Docteur Fleming, la seconde pour prolonger
la rue Claude Bernard.
Extension du square du souvenir français
Ce square situé en fin de
l'avenue de la Redoute a été
agrandi jusqu'à la Halle du
Marché des 4 Routes.
Plus arboré et intégrant des
jeux pour enfants, il sera
entièrement cloturé pour
la plus grande sécurité de
ces derniers. Des allées
piètonnes seront crées
dans la continuité du parc
exsitant.
Il permettra en outre
d'intégrer un compacteur
pour le fonctionnement du
Marché des 4 Routes.
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La rénovation urbaine en action : do
Travaux de voirie et stationnement :
planifier pour simplifier la vie quotidienne
Assurer les travaux dans le respect des délais impartis tout en garantissant une gêne minimale aux
habitants, tels sont les défis quotidiens que doit relever la SEM 92 dans le cadre de sa mission d'aménageur.
Les principes directeurs qui
structurent sa démarche pendant
toute la période des travaux sont :
• de garantir une planification
des chantiers qui minimise au
maximum la gêne occasionnée
par les travaux, tant en termes de
stationnement que de cheminement • d'adapter la circulation afin de
permettre la continuité des services
urbains (transports en commun,
collectes des ordures, accès aux
résidences)
• de garantir en permanence
une circulation piétonne en
toute sécurité en proposant
systématiquement une signalétique
précise et lisible
• de proposer des stationnements
provisoires lorsque les travaux ont
nécessité la suppression de places
existantes
• de phaser autant que possible la
création de ces places provisoires
afin qu'elles soient opérationnelles
avant la suppression de celles
qu'elles remplacent et en nombre
quasi équivalent.
Stationnement : comment s'y retrouver ?
La réalisation de travaux nécessite la
suppression temporaire de places de
stationnement existantes. Pour conserver
un nombre de places disponibles quasi
équivalent pour les riverains, il a d'ores et
déjà été créé :
• 30 places avenue du Docteur Fleming
(contre 20 supprimées) ;
• 20 places provisoires devant l'immeuble
Colchiques,
• 15 places provisoires devant les anciens
locaux de la Police municipale ;
• 54 places privatives devant l'ensemble
Roses et Sauges (contre 60
supprimées).
Enfin nous rappelons que le parking
souterrain de la rue des Mourinoux a été
sécurisé et qu'il offre 198 places !
Par ailleurs, les bailleurs (I3F et France
Habitation) ont accepté de mettre
à disposition pendant la durée des
travaux, leurs parcs de stationnement
à des conditions avantageuses. France
Habitation, par exemple, accepte dans
son parking de 198 places rue des
Mourinoux, des demandes d'habitants
n'étant pas locataires de leur patrimoine.
Ce parking a fait l'objet de travaux de
rénovation et de mise en sécurité en 2012.
Pour toute réservation, s'adresser aux
gardiens, bureau d'accueil du bâtiment
Les Colchiques, angle rue du 18 juin
1940 / rue Henri Poincaré de 8h à 12h
et de 14h à 18h30 (vendredi fermeture à
16h30).
Tél. 01 47 98 56 15
Information Transports
Prolongement de la ligne de bus 366
Au 1er février 2014, le prolongement de la ligne 366 (desservant actuellement
Colombes) jusqu’au quartier Bords de Seine, en passant par les Hauts d’Asnières,
Les Agnettes et Gennevilliers sera mis en service. Les arrêts sont déjà définis. Ils se
situeront avenue d’Orgemont, rue des Mourinoux, mais aussi rue Émile Zola, rue du
Ménil et devant la station Les Agnettes et le lycée Renoir.
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on : dossier spécial travaux
POINT SUR
Les constructions en cours
La construction du futur complexe sportif Nelson Mandela avance à grand pas !
La création de l'importante dalle principale du gymnase, située à plus de 5 m du sol, a débuté en novembre. Elle sera
achevée au printemps alors que le bâtiment le sera en décembre 2014.
Actuellement sont en cours la fin des travaux des tribunes et des locaux sportifs du stade ainsi que la pose de la pelouse
synthétique dernière génération. La livraison définitive de cet équipement est prévue pour le premier trimestre 2014.
Concernant la piste d’athlétisme, elle verra le jour au printemps 2015.
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La rénovation urbaine en action : do
Restructuration du centre commercial des Mourinoux
Début des travaux : novembre 2013 - 2 phases d'ouverture : septembre 2014 et printemps 2015
<
Les travaux de démolition et d'agrandissement du centre
commercial par I3F ont démaré en cette fin d'année et
s'étaleront jusqu'au printemps 2015. L'enjeu est de rajeunir
et doubler la surface du supermarché qui passera de 600
à 1200 m² tout en augmentant le confort de ses usagers.
Ces travaux permettront la restructuration de 5 cellules
commerciales permattant la poursuite de l'activité de la
boulangerie et de la pharmacie et de trois autres commerces.
Le site accueillera en outre les nouveaux locaux de la Maison
des Femmes.
Enfin, le parking souterrain sera réhabilité et agrandi (de
114 à 129 places). Les travaux nécessitent de créer un accès
chantier par la rue des Mourinoux.
À l'issue de la réalisation de ce chantier important pour
l'amélioration de la vie quotidienne, une refonte de la rue des
Mourinoux sera programmée pour 2015.
Pour permettre pendant les travaux du centre commercial le maintien du marché des Mourinoux dans les meilleures conditions
de confort possible (bruit, poussière, sécurité...), son emplacement a été déplacé rue des Mourinoux, face à l’immeuble des
Genêts pour une période allant du 27 novembre 2013 au 15 janvier 2014. Il sera ensuite déplacé rue Sœur Valérie.
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on : dossier spécial travaux
Toutes les résidentialisations font l’objet de création d’une clôture séparative avec l’espace public,
de places de stationnement privatives ainsi que d’une voirie pompier pour la défense incendie des
bâtiments. La mise en place de BAVE (Bornes d’Apport Volontaire Enterrées) pour le tri sélectif est
étendue à l’ensemble du quartier.
POINT SUR
Les résidentialisations achevées
La résidentialisation des ensembles
C-D-E-F, d'Asnières 02 et des
immeubles Marguerites, Primevères,
Eglantine est désormais achevée
(France Habitation et I3F).
Ces résidentialisations ont permis pour chacun de ces ensembles
de réorganiser les circulations au profit du confort des piétons, de
créer des clôtures, d'installer des BAVE, de restaurer et d'accroître
les espaces verts et d'aménager des locaux encombrants.
Résidentialisation en cours et à venir
Roses et Sauges (I3F)
Rue du 18 juin 1940
La première phase de travaux (réalisés
par la SEM 92) vient de s'achever.
Durant cette période, 54 places de
stationnement ont été créées ainsi
qu’un aménagement paysager en cœur
d’îlot. Les travaux de la seconde phase
sont en cours et s’achèveront en mars
2014. Ils permettront de terminer la
réalisation de cette résentialisation et
de créer 6 BAVE et une aire de jeux et
de repos en pied d’immeuble.
Secteur Ouest
(France Habitation - îlot
Poincaré)
Sur la période 2014/2015, c'est sur le
secteur Ouest des Hauts d'Asnières
que se concentreront désormais les
travaux de résidentialisation (Parc de
France Habitation - îlots Poincaré et
Lumières).
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Rénovation urbaine :
rôles et missions
de la SEM 92,
aménageur
Quel est le rôle de la SEM 92 dans une opération de l'ampleur de la rénovation urbaine des
Hauts d'Asnières ? En quoi consiste les missions de cet aménageur partenaire de la Ville sur le long
terme ? Telles sont les questions que nous avons posées à Julien Palisson, chef de projet à la SEM 92.
Qu’est-ce que la SEM 92 ?
« C’est la Société d’Economie Mixte
du 92 : En tant qu’Aménageur, son
but premier consiste à mettre en
œuvre des projets d’intérêt public
pour les collectivités, dans un souci
d’optimisation financière, de planning
et de qualité urbaine ».
Quel est votre rôle ici ?
La SEM 92 a été choisie par la Ville
d’Asnières pour l’accompagner dans
la définition et la mise en œuvre
de son projet de renouvellement
urbain. En coordination avec les
bailleurs (qui interviennent sur
leur propre patrimoine), nous
pilotons et coordonnons la mise en
œuvre opérationnelle de ce projet.
Nous sommes ainsi chargés de la
réalisation de la plupart des nouveaux
équipements et espaces publics de
ce quartier, et même de certaines
résidentialisations.
En quoi consiste cet accompagnement
de la Ville ?
La réalisation d’un projet de
renouvellement urbain d’une telle
ampleur, faisant intervenir des acteurs
très différents et dans un temps réduit,
est complexe et exceptionnelle. Nos
équipes sont donc spécialisées pour
aider et conseiller la Ville d’Asnières
dans la mise en œuvre d’un tel projet,
sous tous ses aspects.
De façon imagée, nous jouons le rôle
du chef d’orchestre opérationnel des
projets dont nous sommes chargés :
Nous définissons le rôle de chacun de
ses acteurs (promoteurs, concepteurs
techniques, entreprises de travaux…)
et fixons globalement les règles qu’ils
doivent respecter, en complément de
celles légales. Nous agissons aussi sur
les plannings d’intervention de chacun,
en les coordonnant entre eux.
des fonds publics, l’obtention de
subventions et la vente des terrains
aux promoteurs. Nous assistons aussi
à toutes les réunions de chantier sous
notre responsabilité d’Aménageur, pour
vérifier par exemple que les entreprises
minimisent bien les nuisances de leur
chantier comme cela leur est exigé
dans les contrats qu’elles passent avec
la SEM 92. Et nous participons aussi à
la communication liée à ce projet… dont
ce journal fait partie !
« Répondre aux orientations
et aux souhaits de la Ville
d’Asnières et de ses habitants,
tout en respectant les
engagements pris envers les
financeurs du projet »
Quels sont vos objectifs pour ce
quartier ?
Avant tout, il s’agit pour nous de
répondre aux orientations et aux
souhaits de la Ville d’Asnières et de
ses habitants, tout en respectant les
engagements pris envers les financeurs
du projet.
Pour cela, il nous faut :
- Rénover et développer le réseau de
voirie, en réduisant la place de la
voiture au profit du confort et de la
sécurité des piétons et des transports
en commun ;
- Réorganiser l’espace, en définissant
bien ce qui relève du privé et ce qui
doit être géré par le public ;
- Renforcer ou développer les
commerces, autour du centre
commercial des Mourinoux, celui des
quatre Routes ou celui du nouveau
pôle autour de la station de métro des
Courtilles ;
Concrètement, quelles sont vos
actions ?
Elles sont nombreuses et variées !
Nous évaluons et pilotons par exemple
les études nécessaires à la réalisation
du projet (programmation des
équipements publics, études d’impacts,
de sols ou environnementales, plan
de circulation, organisation des
chantiers, terrain à acquérir…). Nous
organisons le dépôt et le contenu
des autorisations administratives
nécessaires à l’avancement du projet.
Nous cherchons à optimiser l’utilisation
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- Renforcer et enrichir le quartier
d’équipement publics de proximité,
mais aussi pour des usagers plus
éloignés (via le nouveau complexe
sportif en particulier), tout en
favorisant le développement du tissu
associatif ;
- Dessiner un nouveau paysage pour
le quartier, avec des espaces verts
étendus et des arbres renouvelés ;
- Repenser le quartier pour favoriser
l’équilibre entre logements,
commerces, bureaux, équipements
publics et espaces de loisirs.
Enfin, malgré les aléas et les difficultés
que nous rencontrerons, nous
conserverons coûte que coûte le cap
fixé par les élus Asniérois.
«Il s’agit d’un travail d’équipe
entre tous les participants du
projet »
QUI FAIT QUOI ?
• Les décideurs politiques :
le maire et ses adjoints.
• Les responsables techniques :
les services de la Ville et la
SEM 92.
• L'aménageur :
Sem 92.
• Les concepteurs :
- Projet urbain Pierre de
Coubertin :
agence Du Besset-Lyon
- Complexe sportif :
agence Du Besset-Lyon
- Urbaniste en chef du projet
de renouvellement urbain
et conception des espaces
publics : groupement Albert
Amar( urbaniste), Atelier de
l’Île (paysagiste), BATT (BET),
Speeg & Michel (Eclairagiste)
Diriez-vous que la SEM 92 sera l’unique
responsable de la bonne mise en œuvre
du projet des Hauts d’Asnières ?
Bien sûr que non ! Il s’agit d’un travail
d’équipe, même si la SEM 92 est en
quelque sorte l’un des capitaines
de celle-ci. La réussite de ce projet
reposera sur un dialogue et une écoute
constante de chacun de ses acteurs, en
particulier des habitants et des services
de la Ville, dont Sébastien Lys est le
représentant en tant que chef du projet.
• Les financeurs-partenaires publics :
Anru, Conseil général des
Hauts-de-Seine, CRIDF, Ademe
et Caisse des dépôts, l'Agence de
l'Eau Seine-Normandie, CNAS,
ville d'Asnières
Sont aussi évidemment associés à
l'ensemble de la démarche :
• les habitants et usagers du
quartier via :
- les représentants des riverains
- les conseils de quartier
- la gestion urbaine de proximité
• les services de Police, de
Pompiers, de la RATP, les
concessionnaires (ERDF/GRDF,
Eaux et force, France Télécom)....
• les bailleurs (France Habitation,
Ogif, Hauts de Seine Habitat, I3F)
• les entreprises et promoteurs
• l'AFL
SEM 92 :
une équipe dédiée
• La Directrice générale adjointe
Stratégie et Rénovation
urbaines de la SEM 92 :
Anne Blondeau
• Un chef de projets responsable
de l’ensemble de l’opération :
Julien Palisson
• Une chargée d’opération :
Stéphanie Grall
• Un expert VRD : Eric Bataille
• Un responsable foncier :
Isabelle Perruchas
• Une chargée de l’ingénierie
financière : Maud Clément
• Un chargé de communication :
Guillaume Tanvez
• Un gestionnaire :
Sivajee Bungaroo
• Une assistante opérationnelle :
Aurélie Langlet
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Les habitants, acteurs de
au
LES HABITANTS DE LA RESIDENCE « ASNIERES 02 »
S'ENGAGENT SUR UNE CHARTE DE BON VOISINAGE
Pilotée par l'APES (Association
pour les Équipements
Sociaux), opérateur en
développement social urbain
auprès de France Habitation,
l'élaboration d'une charte
de bon voisinage a très
concrètement impliqué les
locataires de la résidence
située rue neuve des
Mourinoux sur l'amélioration
de leur cadre de vie.
Histoire d'une démarche
citoyenne mettant
en perspective la
résidentialisation et la création
du parc au cœur de cet îlot.
En 3 ans, le quartier aux abords
d'Asnières 02 a beaucoup évolué. Les
immeubles réhabilités de ce complexe
de 164 logements, situé
rue Neuve des Mourinoux
et rue du 18 juin 1940 font
l'objet d'une opération
de résidentialisation de
grande ampleur. La fin
des travaux prévue pour
décembre 2013 signera
une amélioration du
cadre de vie à laquelle les
habitants sont étroitement
associés. Il leur a, en
effet, été proposé de
co-construire une Charte
de bon voisinage leur
permettant de définir et de
s'engager sur ce qui leur
paraissait les points forts du “mieux
vivre ensemble“.
Ce projet, menée par l'association
APES, a fait l'objet d'une subvention
de l'ACSE (Agence nationale pour
la cohésion sociale et l'égalité des
chances) et de la Ville.
« Nous avons travaillé en étroite
relation avec PEVM (Partenariat Ville
Emploi et Médiation), France Habitation
et les habitants afin de les associer
au maximum à l'amélioration de leur
cadre de vie et les aider à s'approprier
tous ces changements qui impactent
leur quartier », explique Hélène Baril,
Chargée de Développement Social et
Urbain à l'APES.
Mieux vivre ensemble
Une enquêtrice a dans un premier
temps, été à la rencontre de
chaque locataire pour les informer
personnellement sur les travaux de la
résidentialisation. « Notre objectif était
de recueillir leurs attentes, étudier
la qualité des relations de voisinage
et recenser les locataires volontaires
pour s'impliquer sur “le mieux vivre
ensemble" », poursuit Hélène Baril.
« Nous les avons ensuite convié à
une soirée théâtre au Centre social et
culturel Louise Michel, autour de la
pièce “Un cabaret pour s'entendre“
joué par la Compagnie de l'artisanat
des menteurs, à l'issue de laquelle les
locataires ont pu échanger de façon
très informelle avec les représentants
du bailleur ».
Deux réunions ont ensuite été
organisées avec les locataires qui
le souhaitaient pour co-écrire une
charte de bon voisinage qui prenne en
compte chacun des aspects qui leur
paraissaient prioritaires.
Propreté, usage du parc en cours de
création au cœur de la résidence,
utilisation harmonieuse des espaces
communs... autant de priorités inscrites
dans le marbre de cette charte sur
laquelle tous les locataires ont été
invités à apposer leur signature,
symbole de leur engagement à la
respecter.
« Nous avons déjà déployé ce dispositif
dans de nombreux quartiers, et il
s'est constamment avéré un vrai
moteur du mieux vivre ensemble »,
conclue Hélène Baril. « La démarche
est d'autant plus efficace qu'elle sait
mobiliser les habitants sur leur cadre
de vie et les associer à la définition
de ce qui paraît essentiel à son
amélioration durable ».
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urs de la vie associative
au cœur du quartier
Chantier educatif :
les jeunes restaurent le planning familial
Impliquer les jeunes dans la vie
de leur quartier en les motivant
sur des projets gagnants/
gagnants, tel est l'enjeu des
chantiers éducatifs coordonnés
par la Maison Aimé Césaire et
l’APES qui ont permis à 11 d'entre
eux de réaliser simultanément
leur rêve d'évasion. Reportage.
Les chantiers éducatifs proposent aux
jeunes habitants de s'investir sur une
mission d'intérêt pour le quartier.
L'un de ces chantiers illustre bien
l'esprit de cette démarche associant
les jeunes à la vie locale tout en
poursuivant un projet personnel.
Monté en partenariat entre la Maison
Aimé Césaire, Centre social municipal
en préfiguration et l'Association pour
les Equipements Sociaux des Nouveaux
ensembles immobiliers (Apes), ce
chantier à proposé à un groupe de
11 jeunes de 17 à 25 ans (8 filles et 3
garçons) de restaurer cet été, les locaux
du planning familial dans les Hauts
d'Asnières.
Des jeunes habitants s'impliquent dans un chantier éducatif monté en partenariat entre la
Maison Aimé Césaire et l'Apes...
S'impliquer dans la vie locale
et s'offrir des vacances
Encadrés par un salarié de l'association
intermédiaire Intervalle et par une
référente de la Maison Aimé Césaire,
ils ont consacré une semaine de leurs
vacances de juillet à repeindre les murs
et à poser le nouveau lino de ces locaux
de quartier.
Cette mission avait aussi pour enjeu
de leur permettre de financer leur
voyage à Barcelone
accompagnés de 2
animateurs de la
Maison Aimé Césaire.
Pour ce faire, l'APES
leur a attribué une
subvention de 2 640
euros qu'ils ont
su compléter en
participant également
à différents animations
organisées en pied
d'immeubles par la
Maison Aimé Césaire
cet été.
Une subvention de 3 500 euros de
la Préfecture via le dispositif ANCV,
(Chèque-vacances) a complété le
financement de ce voyage.
La mairie d'Asnières, quant à elle,
prenant en charge notamment le coût
du voyage pour les encadrants.
« Dans l'avenir, nous souhaitons
pouvoir accompagner d'autres groupes
de jeunes dans des chantiers éducatifs,
en partenariat avec les bailleurs, de
façon à leur permettre de financer
leurs projets de départ en vacances »
explique Marie Gary, Directrice de la Vie
des quartiers à la Mairie.
« Plusieurs jeunes se sont d'ores et
déjà rapprochés de nous en ce sens »,
précise Hakima Berini, coordinatrice
Adultes-familles de la Maison Aimé
Césaire et référente du chantier
éducatif.
Pour toute information
complémentaire,
contacter Hakima Berini
Tel. 01 71 11 40 48
... qui subventionnent, avec la préfecture, leur voyage à Barcelone.
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Les habitants, acteurs de la vi
Regards d'habitants sur la rénovation urbaine :
Favoriser l'expression de tous les habitants
pour pérenniser la mémoire du quartier.
Malgré les efforts menés par tous les acteurs de la rénovation urbaine pour créer les conditions
d'une consultation optimale des riverains, les habitants sont parfois désorientés par la technicité et la
complexité de ce qui leur est présenté.
Nombreux sont ceux alors qui réservent l'expression de leurs attentes au Centre Louise Michel, un des
lieux d'échanges et de partage majeurs sur le quartier.
Libérer cette expression et favoriser le lien intergénérationnel, tels étaient les objectifs du projet socioculturel « Regards d'Habitants », mené en partenariat avec l'APES et l'association d'éducation populaire
Contrôle Z qui débouche aujourd'hui sur une première exposition photo riche en messages.
Le poids des mots et le choc des photos « version Hauts d'Asnières ».
« La rénovation urbaine recouvre une
multiplicité et une variété d'enjeux et
de travaux pas toujours très concrets
pour les habitants », reconnait Antoine
Godino, coordinateur général au centre
social et culturel Louise Michel.
« L'expérience montre que les habitants
s'expriment plus librement lors de leur
venue au Centre que lors des réunions
de consultation où les experts viennent
pourtant recueillir leurs attentes.
C'est sur ce constat que l'idée est
née de leur proposer un travail de
restitution du regard qu'ils portent sur
la transformation de leur quartier. »
Construire ensemble
la mémoire du quartier
C'est assez naturellement que le
support photo s'est imposé pour
permettre à tous d'échanger, de
participer, de construire ensemble la
mémoire du quartier, de ses mutations
et de son devenir, du point de vue de
ceux qui l'habitent au quotidien.
tenus tout au long de l'année, tant
pour apprendre les rudiments de la
technique photographique que ceux
permettant de mettre des mots sur les
images ».
Des ballades urbaines laissées
à l'initiative des habitants qui
choisissaient eux-mêmes les lieux
marquants de la rénovation.
« La production d'images et de
messages associés s'est structuré
en deux temps », poursuit Antoine
Godino. « 16 ateliers photo qui se sont
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s de la vie associative au cœur du quartier
Une réflexion
intergénérationnelle
L'un des points les plus positifs de
cette initiative fut de permettre à
toutes les générations de partager
leur vision du quartier. Les plus
jeunes découvrant, par exemple,
toute l'histoire de la barre des
Gentianes et le passé partagé
en ces lieux emblématiques des
Hauts d'Asnières. Les moins
jeunes, l'importance pour leurs
cadets d'un terrain de foot que
le projet transforme en parking
puisque de nouveaux équipements
sportifs sont démultipliés à
quelques encablures.
« Cet objectif de mémoire était
très important pour impliquer
toutes les générations et objectiver
les mutations tout en gardant
des traces de ce qui fait l'histoire
des Hauts d'Asnières », reprend
Antoine Godino.
Un vernissage officiel
le 14 décembre au
Centre Louise Michel
Ce travail, dont le succès
implique qu'il soit poursuivit en
2014, a bénéficié d'une première
présentation lors d'un vernissage
au Centre Louise Michel, le 14
décembre dernier.
Intitulée « Regards d'habitants »,
cette exposition propose 25 photos
légendées qui donne à voir et à
partager cette vision du quartier en
mutation.
Une exposition qui a pour
vocation de devenir itinérante sur
l'ensemble de la ville, de la Mairie
au Château notamment.
« Nous avons même le projet
d'organiser des projections vidéo
sur des façades d'immeubles afin
que ces “Regards d'habitants“
soient partagés par tous les
asniérois dans une perspective
de construction de notre histoire
commune ».
Maxime, animateur de l'association Contrôle Z,
partenaire technique du projet, donne quelques
conseils de prises de vues à Boualem Moussaceb,
habitant impliqué sur la mémoire du quartier et
bénévole du centre Louise Michel.
Des images fortes qui donnent à voir
la perception des habitants
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Propreté des quartiers
Dératiser c'est bien, éviter le retour des nuisibles c'est mieux
Les travaux sur le quartier et la mise en place des BAVE, sont venus troubler l'habitat naturel des
nuisibles (rats et souris) qui n'ont vu d'autres solutions que de remonter en surface. La Ville et les
bailleurs sont évidemment très vigilants pour éradiquer ce fléau. Mais quelque soit l'efficacité des
actions déployées, le respect de certaines règles d'hygiène élémentaires par les habitants est le
meilleur garant de la réussite de cette politique de propreté sur le quartier.
Journal de la rénovation urbaine des
Hauts d’Asnières - Numéro 7 - Décembre 2013 Directeur de publication : Hervé Gay - Rédacteur en
chef : élisabeth Tran - Rédaction : SEM 92 et All Write
Conception/Réalisation : All Write - Illustrations non
contractuelles - Photos : Ville d’Asnières-sur-Seine
Christophe Perrucon - Fabrice Boissière - Agence Du
Besset-Lyon - Vectuel
Tous les habitants mobilisés
« Au-delà de toutes les actions que
nous pouvons mener, les nuisibles
sont des animaux très intelligents qui
préfèreront toujours un morceau de
pain, ou un sac poubelle laissé à côté
d'une borne, que nos granules », ironise
quant à lui Joran Garo, chef de secteur
pour le bailleur I3F.
« La vigilance quotidienne des
gardiens, le passage des prestataires
de nettoyage 3 fois par semaine,
Donner envie d'être fier
de sa résidence
« C'est dans cet esprit de
responsabilisation que nous menons
des campagnes d'information et de
sensibilisation le plus régulièrement
possible afin de rappeler à chacun
les enjeux d'hygiène mais aussi de
répercussions sur les charges locatives
de ce maintien de la sécurité sanitaire »,
poursuit Joran Garo.
"Nous souhaitons instaurer un dialogue
qui favorise le sentiment de fierté et de
respect du lieu de vie. L'organisation de
la fête des voisins sur l'ensemble des
Genêts a été à cet égard une réussite.
Des habitants pilotes acceptent
d'ailleurs de nous aider dans cette
mission de "sensibilisation".
D'autres opérations sont régulièrement
menées pour poursuivre ce dialogue
entre habitants : action ludique
de ramassage par les enfants
sous le contrôle de leurs parents,
démonstration de tri sélectif, tenue de
la semaine de la propreté, installation
de bacs de jardinage communs, portes
à portes par les habitants pilotes,
affichage dans les parties communes,
sont autant d'initiatives menées pour
que la propreté deviennent l'affaire de
tous !
Nouveaux rendez-vous à partir de janvier 2014
Quand : les jeudis de 17h00 à 18h30, hors vacances
scolaires et du lundi au vendredi sur rendez-vous
à l’adresse suivante : [email protected] ou
01 41 11 14 28
Où : La Maison du Projet, 1, avenue du Docteur
Fleming – immeuble les Jacinthes
01 53 59 83 83
Pour Rachid Boudjemai, responsable
Service Communal d’Hygiène et de
Santé (SCHS) à la mairie, deux axes
structurent la politique d’éradication
des nuisibles sur une commune :
concertation avec toutes les parties
prenantes, globalité et cohérence des
actions.
« La première de nos actions est de
travailler de concert avec les communes
avoisinantes pour synchroniser chacune
de nos actions » rappelle-t-il.
Deux campagnes de dératisation par
an, dont la dernière s'est déroulée sur
la période 15 octobre-15 novembre,
intensification des BAVE en pieds
d'immeubles, campagnes d'information
et de sensibilisation des habitants, la
guerre aux nuisibles est déclarée sur le
quartier !
« Même si, dans le cadre de la GUP
(Gestion Urbaine de Proximité),
nous travaillons avec le service de
l’urbanisme pour traiter les zones de
chantiers avant tout démarrage de
travaux ANRU, les rats et les souris
l'entretien des espaces extérieurs 2
fois par semaine, le ramassage chaque
jour des poubelles laissées à l'extérieur
des bornes, le regroupement des
encombrants (50 m3 par immeuble /
mois) ne seront efficaces et pertinent
que si les habitants se mobilisent euxaussi pour ne pas offrir aux nuisibles
l'opportunité de préférer les abords
des immeubles à leur habitat naturels
souterrains ».
Conception et réalisation
Campagne d'affichage déployée par I3F pour
sensibiliser les habitants aux actions hygiène
et propreté
dérangés dans leur habitat naturel
par ces travaux sont remontés en
surfaces », poursuit M. Boudjemai.
« Nous travaillons donc en concertation
avec les services de la mairie et
tous les bailleurs pour déployer des
campagnes de dératisation communes
car leur efficacité dépend de leur
simultanéité ».
« La concertation est le moteur de la
guerre que nous menons », explique
M. Boudjemai. « Avec les bailleurs
sociaux qui sont tenus par des contrats
cadres de traiter les immeubles et
leurs abords, mais aussi avec les
grands propriétaires fonciers, et tous
les commerces de bouches qui doivent
être en mesure de nous présenter les
documents prouvant leur politique de
dératisation.
Enfin, le maire a le pouvoir de police
“spécial déchets“ lui permettant d’agir
sur les terrains libres sur lesquels les
déchets pourraient être une source de
prolifération des rongeurs. De même
il peut nous arriver de demander
un arrêté préfectoral pour pouvoir
réaliser les travaux pour le compte d’un
propriétaire (et les lui refacturer) atteint
du syndrome Diogène, cette maladie
qui le conduit à vivre dans ce que l’on
appelle un “appartement poubelle“ ».
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