bruxelles autrement

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bruxelles autrement
VOUS FAIT DECOUVRIR
“BRUXELLES AUTREMENT”
GUIDE DES RUES
ET DES CURIOSITES
BRUXELLOISES
Le départ en car est prévu à 13h30 précises (rassemblement à 13h15 à l‟église d‟Hinges).
Le car nous déposera sur la place des Palais, en face du palais Royal, lieu de départ de notre randonnée.
Cette promenade dans la ville nous mènera, par le Bruxelles aristocratique et bourgeois, du Palais Royal au
quartier populaire des Marolles, le quartier de la chine et des petits cafés d‟un autre temps, puis au quartier plus
chic du Sablon, paradis des antiquaires et des chocolatiers de renom, avant de revenir à la place Royale.
Après la traversée du Coudenberg, quartier des musées, nous descendrons vers la ville basse en direction du
centre ville par la place de la Vieille-Halle-aux-Blés et la fondation Jacques Brel. Puis nous irons saluer le
personnage le plus célèbre de Bruxelles, le célèbre Manneken-Pis, sans doute en tenue de St Nicolas et passerons
devant la plus petite maison de Bruxelles (actuellement à vendre) pour arriver enfin sur le joyau de la ville : la
Grand Place et son spectacle son et lumière.
Les rues piétonnières et commerçantes nous mèneront à la place De Brouckère, par les galeries St-Hubert et la rue
des Bouchers puis par la place de la Monnaie avec son théâtre et sa vie nocturne animée. Au passage, nous ne
manquerons pas de rendre une petite visite à Jeanneke-Pis.
Nous rejoindrons ensuite la place Sainte-Catherine avec son marché de Noël et ses attractions foraines : patinoire,
manèges et grande roue.
Retour ensuite à la Grand Place par la rue Dansaert, la rue des boutiques de luxe, la Bourse puis le quartier
historique et branché St-Géry où nous aurons peut être la chance de voir la Senne (la rivière). Ceux qui en ont
encore dans les jambes ne manqueront pas de faire un crochet vers le Zenneke-Pis.
Après la Grand Place, nous rejoindrons, au plus court, la cathédrale Saint-Michel et Sainte-Gudule où nous
attendra le car.
Vous trouverez des marchés de Noël et des animations un peu partout sur le parcours. Les 5 et 6 décembre,
Bruxelles fête également Saint-Nicolas. Ne vous arrêtez pas systématiquement partout, des pauses sont prévues
sur les sites les plus intéressants pour vous permettre de vous détendre et de faire quelques emplettes :
1.
Place du Grand-Sablon, petite place superbe, paradis des chocolatiers les plus réputés
2. Grand-Place, pour son architecture époustouflante et ses jeux de lumière
3. Place Sainte-Catherine et place du Marché aux Poissons, principal marché de Noël de Bruxelles
Bruxelles, capitale de la BD, est un musée à ciel ouvert pour cet art. Sur le parcours, vous aurez l‟occasion
d‟admirer une dizaine de fresques BD sur les pignons de la capitale.
Pour le retour à Hinges, le départ du car est fixé vers 22 h 30 / 23 h 00 rue de Loxum, devant la
cathédrale Saint-Michel et Sainte-Gudule.
QUELQUES MOTS SUR L‟HISTOIRE DE LA BELGIQUE
Le territoire de la Belgique, peuplé par les Celtes et les Germains, est conquit par les Romains
(César) en 57 avant J.-C. et englobé dans la Gaule.
Les Francs envahissent la Belgique aux Vème et VIème siècles.
En 843, le traité de Verdun divise le pays en France occidentale (future France) et en France
médiane (future Lotharingie, rattachée à la Germanie en 925). Le pays se morcèle alors en de
nombreuses seigneuries, dont le duché de Brabant, les comtés de Hainaut et de Flandre.
En 977, l'empereur germain Otton II donne la Basse-Lotharingie à Charles, descendant de
Charlemagne et fils banni du roi de France, Louis IV. Charles de France s‟établit à Bruxelles sur l'île
Saint-Géry, sur la Senne.
A la fin du Xème siècle, avec la mort de Charles, la Basse-Lotharingie est prise par Lambert Ier de
Louvain.
A partir du XIVème siècle, les Pays Bas, qui comprennent les territoires de Belgique, se constituent
en un ensemble unifié aux mains des ducs de Bourgogne. En 1430, le duc de Bourgogne, Philippe le
Bon, hérite du Brabant.
Au XVème siècle, le mariage de Marie de Bourgogne avec Maximilien d'Autriche conduit à une
descendance des Habsbourg. En 1515, Charles-Quint devient souverain de Bourgogne et hérite du
trône d'Espagne à 16 ans. Il hérite en même temps des Pays Bas.
En 1555, Philippe II d‟Espagne accède au trône mais ses excès provoquent la révolte des Pays Bas.
En 1579, les provinces du nord deviennent indépendantes, tandis que les provinces du sud restent
sous domination espagnole.
En 1789, un premier soulèvement (appelé révolution brabançonne) conduit à la proclamation de
l‟indépendance des Etats unis belgiques. À l'époque, le mot belgique était utilisé comme adjectif,
signifiant « des Pays-Bas » ou « des Pays-Bas du sud ». Le nom Belgique était également parfois
utilisé en français, mais moins fréquemment que Pays-Bas.
De 1795 à 1815, les français occupent le pays et l‟unifient administrativement.
En 1815, les provinces belges et les anciennes provinces du nord sont réunies en un royaume des
Pays-Bas, au profit de Guillaume 1er.
La véritable révolution belge débute à Bruxelles au cours de l‟été et de l‟automne 1830, lorsque les
provinces belges s‟insurgent contre Guillaume 1er et se détachent de son royaume. C‟est à ce
moment que la Belgique moderne voit le jour.
Léopold 1er est le premier roi de la monarchie constitutionnelle créée en 1831. Léopold II (18651909) lègue le Congo à la Belgique, en 1908. La Belgique connait dans la seconde moitié du XIXème
siècle un essor économique remarquable.
Malgré sa neutralité, proclamée en 1831, le royaume de Belgique est occupé par les Allemands en
1914-1918 et 1940-1945.
Albert Ier (1909-1934) succède à Léopold III qui abdique en faveur de son fils Baudouin en 1951.
En 1993, la Constitution est remaniée, créant un État fédéral à trois régions décentralisées, la Région
flamande, néerlandophone, la Région wallonne, francophone et la Région de Bruxelles-Capitale
bilingue, et à trois communautés culturelles, la Communauté flamande, la Communauté française de
Belgique et la Communauté germanophone.
En 1993, Albert II succède à son frère Baudoin 1er.
Durant la seconde moitié du XXème siècle, la Belgique vit une histoire dominée par l'incessant débat
linguistique entre néerlandophones et francophones qui se poursuit encore aujourd‟hui.
Bruxelles n‟est pas seulement capitale de la Belgique, elle est également le siège de la Communauté
européenne au même titre que Strasbourg et Luxembourg mais aussi de l‟OTAN et d‟innombrables
organisations et sociétés internationales. C‟est aussi la troisième ville de congrès mondiale.
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QUELQUES MOTS SUR L‟HISTOIRE DE BRUXELLES
Le nom de Bruxelles vient du germanique Bruocsella, Brucsella ou Broekzele qui signifie marais
(bruoc, bruc ou broek) et salle ou maison (sala). C‟est en effet sur un marais que la ville va naître.
La fondation de Bruxelles est habituellement datée autour de 979, quand Charles de France construit
une place forte sur l'île Saint-Géry, sur la Senne, sur une route importante qui relie à l'époque deux
régions prospères, la Flandre et la Rhénanie.
A la fin du Xème siècle, après la mort de Charles de France, l'île Saint-Géry est délaissée au profit du
flanc sud de la vallée de la Senne au lieu-dit du Coudenberg (emplacement de l'actuelle place Royale)
qui accueillera tous les futurs châteaux des rois de Belgique.
La localité s‟est développée à la fin du XIème siècle avec la création de marchés en plein air.
Au début du XIIIème siècle, trois halles commerciales sont construites par le duc de Brabant à
proximité de la place actuelle : une halle aux viandes, une halle au pain et une halle aux draps. Elles
mettent les marchandises à l‟abri et surtout permettent de contrôler le commerce.
Les aménagements de la place, à partir du début du XIVème siècle, marquent l'importance des
marchands et des métiers face à l'autorité des seigneurs. À court d'argent, le duc de Brabant cède
progressivement une partie du contrôle du commerce au Magistrat, conseil de la Ville.
De 1357 à 1379 un nouveau mur d'enceinte est construit et devient très vite trop petit (il est
aujourd'hui connu sous le nom de Pentagone).
La ville de Bruxelles, qui est en concurrence avec les villes voisines, Malines et Louvain fait d'abord
construire à ses frais, en 1362, une nouvelle et vaste halle aux draps, de l'autre côté de la place, puis
rachète pour les démolir les maisons et boutiques qui encombrent la place et en définit les limites. La
construction de l'Hôtel de Ville en plusieurs étapes entre 1401 et 1455 transforme la place en siège du
pouvoir municipal, répondant au pouvoir central symbolisé par le palais du Coudenberg. En face de
l'Hôtel de Ville, le pouvoir du duc reste cependant présent. L'ancienne halle au pain, qui prendra plus
tard le nom de Maison du Roi, a perdu depuis 1406 sa fonction commerciale et a été transformée en
lieu de perception et de justice princière. Autour de la place, quelques riches négociants et surtout les
corporations, dont l'influence est de plus en plus importante, construisent des maisons en bois.
En 1695, Bruxelles est attaquée par le Roi de France, Louis XIV. Après le bombardement et l'incendie
qui la détruit presque entièrement, la place est reconstruite en pierre en quelques années.
Au cours des deux siècles suivants, la place aura à subir d'importantes dégradations. A la fin du
XVIIIème siècle, les “sans-culotte” détruisent une bonne partie des symboles et statues de l'ancien
Régime. Par la suite, les bâtiments seront victimes de transformations ou rénovations malheureuses.
Sous l'impulsion du bourgmestre, Charles Buls, l'ensemble sera progressivement restauré ou
reconstruit grâce aux plans et représentations de l'époque de la construction. De nombreux
immeubles ont été réhabilités à la fin du XIXème et au début du XXème siècle.
Les héros de la bande dessinée sur les murs de Bruxelles
Bruxelles est une vieille ville. Ses maisons offrent à la vue, par le jeu d'alignements de façades édifiées
à des époques différentes, de nombreux pignons gris et délabrés devenus, hélas comme partout, de
véritables "aimants" à tags, graffitis et dépôts clandestins d'immondices...
D'où l'idée de les transformer en murs aux décors colorés, en y présentant les héros de la BD. La
première fresque date de 1991 et de nouvelles fresques enrichissent la collection chaque année. Les
fresques sont signalées sur le plan et dans ce guide, nous en verrons une dizaine sur les 38 recensées.
Faut-il rappeler que Bruxelles, capitale de l'Europe est aussi capitale de la bande dessinée ?
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Hinges Rando et les brusselers (les Bruxellois) vous souhaitent la bienvenue à Bruxelles.
Notre randonnée “Bruxelles autrement” démarre de la place des Palais, dans le parc Royal de Bruxelles.
1.
Au départ de la place des Palais (Paleizenplein), longer le Palais Royal.
Palais Royal
Le palais Royal est situé à l'extrémité du Parc Royal.
Depuis sa fondation en 1831, la Belgique est une monarchie constitutionnelle héréditaire. Le Roi, que la
Constitution belge place au-dessus des considérations idéologiques et religieuses, des opinions et débats
politiques et des intérêts économiques, a un rôle d'arbitre et de gardien de l'unité et de l'indépendance du
pays.
C'est au palais que le Roi accorde ses audiences et que les affaires de l'Etat sont traitées. Outre le bureau
du Roi et celui de la Reine, le palais Royal abrite les services du Grand Maréchal de la Cour, du chef de
Cabinet du Roi, du chef de la Maison Militaire du Roi et de l'Intendant de la Liste Civile du Roi (dotation
de l‟Etat). Le palais comporte aussi les salons d'apparat où sont organisées les grandes réceptions, ainsi
que les appartements mis à la disposition des chefs d'Etat en visite officielle.
Si pendant l‟année les activités officielles de la famille royale se déroulent au palais de Bruxelles, après la
fête nationale il s‟ouvre au public pendant près de deux mois.
Le drapeau au sommet du palais signale la présence du souverain dans son pays.
Le palais Royal vu du parc
La façade à colonnades a été construite sous Léopold II en 1904
Nous sommes dans la partie haute de la ville, sur le promontoire du Coudenberg. Dès le XIIème siècle,
une résidence princière domine la ville de Bruxelles sur cette colline.
Au XIVème siècle, le Coudenberg est une des plus hautes collines dominant la Senne. S'avançant tel un
promontoire, son sommet est aujourd'hui occupé par la place Royale et celle du Musée.
Cet ensemble architectural qui se développe au fil des siècles est alors l'un des plus beaux palais d'Europe
et une des résidences principales de Charles-Quint.
Le duc Henri 1er de Brabant qui régna de 1190 à 1235 construisit un premier palais embelli cent ans plus
tard par ses successeurs, Jean II et Jean III. Il se situait sur la place Royale d'aujourd'hui.
Au XVème siècle, Philippe le Bon agrandit ce palais et le dota d'une vaste salle de 17 sur 45 m dans
laquelle, en 1465, se réunirent pour la première fois les Etats Généraux composés de délégués de la
bourgeoisie, du clergé et de la noblesse.
En 1515, Charles de Habsbourg (né à Gand en 1500), futur Empereur Charles Quint, devient par héritage
prince des Pays-Bas et s‟installe à Bruxelles. Il imagine de nouvelles infrastructures, qui subsistent
encore aujourd'hui, telles que la place devant le Palais, des galeries et de nouvelles salles de style
renaissance ainsi que la grande chapelle (de style gothique tardif) dans laquelle était conservé le fameux
trésor de l'Ordre de la Toison d'or (aujourd'hui à Vienne).
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L‟ancien palais de Charles-Quint
Le bâtiment sera fortement endommagé lors d'un incendie survenu en 1731. Quarante ans plus tard, les
ruines du palais sont rasées et nivelées pour faire place au quartier de la place Royale. Les vestiges de cet
édifice composent le site archéologique actuel du Coudenberg.
Commencé en 1820, sous le règne du roi Guillaume, le bâtiment actuel fut modifié en 1904 sous Léopold
II qui le fit reconstruire en style Louis XVI. Les ailes latérales datent du XVIIIème siècle et sont
flanquées à leurs extrémités de deux pavillons. A gauche, celui de la Liste Civile et à droite, l‟Hôtel
Bellevue, actuellement le Musée BELvue consacré à l‟histoire de la Belgique.
Des fouilles engagées sous la place depuis 1995 ont permis de dégager, enfouis à quelques mètres sous
terre, les vestiges des fastes des cours de Bourgogne et de Charles-Quint et notamment l'Aula Magna, la
salle d'apparat où, à 15 ans, Charles-Quint monta sur le trône, sans oublier les remarquables souterrains
de la place Royale.
La salle du Trône date de 1872
2. Tourner à gauche dans la rue Royale (Konigstraat) pour rejoindre la place Royale
A gauche, à l‟angle entre la place du palais et la rue Royale on trouve le musée BELvue (entrée par la
place Royale) à l‟emplacement de l‟ancien Palais de Bruxelles
Pour tout connaître de l‟histoire de la Belgique, de la révolution de 1830 à l‟Etat fédéral d‟aujourd‟hui, il
faut donc visiter le musée BELvue situé dans le prolongement du Palais Royal.
Avant de devenir un musée, cet ancien hôtel de prestige du XVIIIème siècle a servi de résidence à
plusieurs membres de la famille royale. La rénovation récente a spécialement remis en valeur
l‟atmosphère qui y régnait.
Depuis mars dernier, le musée BELvue se prolonge par le musée du Palais de Charles-Quint.
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3.
Traverser la place Royale (Konigsplein) par le côté gauche
Vue aérienne
de la place Royale
et de ses abords
On distingue :
En bas à droite, le palais Royal
actuel (point départ de notre
randonnée).
Au centre, la place Royale, avec
l‟église St-Jacques à droite et les
musées à gauche
Nous quitterons la place Royale par
la rue de Régence (en bas), avant
d‟y revenir après avoir visité les
quartiers du Sablon et des Marolles.
En rouge, le trajet à aller
En bleu, le trajet au retour
La place Royale,
Au centre, la statue de Godefroy de Bouillon
A gauche, l‟église St-Jacques et à droite, les musées royaux
Au milieu, la rue de la Régence (on aperçoit au fond le dôme du Palais de Justice)
La place Royale est une belle place classique «à la française» qui abrite les différents pouvoirs politiques
depuis des siècles.
Les restes du palais médiéval peuvent être visités dans les sous-sols de la place.
Depuis le centre de la place, au niveau de la statue équestre de Godefroy de Bouillon, on a une très belle
vue, à droite, sur la ville basse (le centre ville). Nous repasserons par ici au retour et nous profiterons
alors de la vue de nuit.
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Statue équestre de Godefroy de Bouillon au centre de la place Royale
Cette statue imposante, inaugurée le 24 août 1848, a été érigée au centre de la place à une époque où la
jeune Belgique était en recherche de repères patriotiques et de héros nationaux. Elle prétendait alors que
Godefroy de Bouillon était né en Belgique, alors qu‟il serait né en France. D‟ailleurs sa mère était Ide de
Boulogne (sur mer). Il ne faut pas quand même pas nous prendre nos héros !
Le héros est représenté au moment où il part pour la première croisade. Il agite l'étendard et crie “Dieu le
veut”!
En 1897, on a encastré dans le piédestal deux bas-reliefs en bronze, l'un représentant l'assaut de
Jérusalem conduit par Godefroy de Bouillon qui prit la ville le 15 juillet 1099 et l'autre, les assises de
Jérusalem, recueil de lois et ordonnances que Godefroy promulgua, dit-on, pour le royaume de
Jérusalem et de Chypre.
Élu protecteur du Saint-Sépulcre, il demeura moins d'un an à la tête de ce qui fut appelé le royaume latin
de Jérusalem (la partie côtière actuelle de la Syrie et de la Palestine).
Place Royale et Mont des Arts (Kunstberg), le quartier des musées
On compte les musées par dizaines à Bruxelles. Autour de la place Royale et entre le quartier royal et le
centre ville en contrebas, le quartier du Mont des Arts est un site historique qui abrite les musées les plus
prestigieux. Les musées se trouvent à votre droite, nous aurons l‟occasion d‟en reparler au retour.
Centre ville
Place Royale
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4. Après la Place, continuer tout droit dans la rue de la Régence (Regentschap), trottoir
gauche
Longue ligne droite en direction du palais de justice, bien visible au bout de la rue avec son
gigantesque dôme.
C‟est sous le régime hollandais, donc avant l‟indépendance de 1830, que l‟administration de la ville de
Bruxelles décida d‟embellir la perspective de la place Royale par une artère rectiligne vers l‟église du
Sablon. Ce n‟est qu‟après la construction du palais de justice, à partir de 1871, que la rue de la Régence a
été prolongée jusqu‟à celui-ci.
On nomma cette rue, rue de la Régence, nom donné à l'époque au corps des magistrats communaux. La
traduction néerlandaise est donc erronée. Regentschap veut en effet dire la fonction d'un régent, rien à
voir donc (2ème loupé pour les Belges !).
Rue de la Régence. Au fond, la masse imposante du palais de justice
Le quartier du Sablon
Peu après être entrés dans la rue de la Régence, nous traversons le quartier chic du Sablon.
Sur la plaine du Sablon, il y avait par le passé des marécages, des prairies et des sablonnières, d‟où le
nom de quartier du Sablon donné au quartier. Celui-ci se situait en bordure des remparts de la première
enceinte du XIVème siècle.
Ce vieux quartier a été remodelé au XIXème siècle par le percement de la rue de la Régence entre la
place Royale et le palais de justice. Le quartier du Sablon est alors devenu petit d‟un côté et grand de
l‟autre.
Nous passons devant la très belle église Notre-Dame-du-Sablon (à droite), appelée aussi Notre-Dame
des-Victoires. Elle a été construite au début du XVème siècle à l‟époque des Ducs de Bourgogne. Les
vitraux du cœur font 14 m de haut. Elle offre un magnifique exemple du style gothique brabançon. Elle
abrite la chapelle sépulcrale des princes De La Tours et Taxis (voir la plaque commémorative du
service postal page 11 ci-après).
Cette église est fascinante le jour par le travail d‟ornementation et la luminosité de la pierre, surtout sous
le soleil. La nuit, l‟église devient féerique grâce à l‟éclairage des vitraux. Vous verrez, nous repasserons
par ici après avoir exploré le quartier et il fera nuit.
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L‟église Notre-Dame-du-Sablon vue du jardin du Petit Sablon
Derrière l‟église, nous apercevons la place du Grand-Sablon par laquelle nous arriverons au retour.
Nous parlerons plus en détail du Grand-Sablon par la suite. A partir d‟ici, nous faisons en effet une
boucle qui nous conduira dans le quartier populaire des Marolles puis dans le quartier plus chic des
Sablons. Deux villages dans la ville qui ont un charme fou, chacun à leur façon (à voir absolument avant
qu‟ils ne perdent leur identité).
Le petit Sablon
Après l‟église, à gauche, voir le square du Petit-Sablon avec son joli petit jardin d‟où émane une agréable
odeur de buis. Vous sentez ? Les neufs massifs de buis taillé qui agrémentent les pelouses, symbolisent
les neuf provinces belges de l‟époque.
C‟est un beau jardin du XIXème siècle (inauguré en 1890) autour du thème des métiers. A la périphérie
du square, 48 colonnes en pierre, toutes différentes, sont surmontées chacune d'une statuette en bronze
représentant une vieille corporation professionnelle avec les détails et les accessoires qui caractérisent
chacune d‟elles. Au centre du jardin, on trouve la fontaine des comtes d‟Egmont et de Homes, décapités
sur la Grand-Place en 1568 en raison de leur farouche résistance à la tyrannie espagnole qui sévissait
alors dans ce qui deviendra la Belgique.
La place est entourée de belles maisons du XVIIème siècle. En entrant sur la place, à votre gauche au
n°3, on remarque le parlement de l‟OTAN.
La fontaine des comtes d‟Egmont et de Homes
au centre du jardin
Les statuettes des corporations
à la périphérie du jardin
Deux vues du jardin du square du Petit sablon
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Quatre des 48 statues représentant les métiers au square du petit sablon
Le Palais d‟Egmont
C‟est un hôtel construit dans un premier temps en style gothique flamand, puis Renaissance et enfin en
style néoclassique au XVIIIème siècle. On peut l‟apercevoir derrière le jardin du Petit Sablon.
A l'origine, résidence des Egmont puis des Arenberg, le palais d‟Egmont devint la propriété de la Ville de
Bruxelles après la guerre 14-18. Racheté par l'Etat belge en 1964 suite à une longue période de
délabrement et de destructions, il a fait l'objet d'une restauration profonde.
Vue arrière du Palais d‟Egmont
Il accueille depuis quelques années le ministère des Affaires Etrangères qui y organise désormais les
grands événements diplomatiques que le rôle de Bruxelles au sein de l'Europe et de l'OTAN multiplie
dans la capitale.
Il fut de tous temps le centre des activités diplomatiques de Bruxelles. Par le passé, Louis XV, Pierre le
Grand mais aussi Voltaire et Rousseau y ont été accueillis. Plus récemment, tous les chefs d'État de la
planète, ou presque, y sont passés.
Quelques personnages célèbres qui ont vécu dans le quartier :
Karl Marx
Le philosophe, considéré comme révolutionnaire dangereux, a été expulsé de Paris en 1945 et a vécu
d'octobre 1846 à février 1848 au n°50, rue Jean-d'Ardenne à deux pas d‟ici. A la demande du Congrès, il
y rédigea avec Engels le célèbre Manifeste du Parti Communiste, publié en février 1848, qui expose une
nouvelle conception du monde.
Lénine
Lénine, en exil en Europe depuis 1900, a vécu quelques mois en 1914 dans le quartier d‟Ixelles (derrière
le Petit Sablon) au n°18 de la rue Souveraine.
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Auguste Rodin
Le sculpteur a vécu des débuts difficiles, dès 1871, en plusieurs endroits proches d‟ici. A ses débuts,
pour vivre, Auguste Rodin s‟était tourné vers la production de bustes en série qu'il vendait deux fois
rien aux petits marchands. C'était toujours le même modèle de visage d'un buste à l'autre. Seules la
coiffure, les fleurs et les parements qui ornaient les bustes changeaient. L'orpheline alsacienne est un
des modèles qui connut le plus de succès. Il a ensuite participé aux travaux de décoration de la Bourse.
Audrey Hepburn
Dans l‟axe de la place, à deux pas derrière le palais d‟Egmont, au n°48 rue Keyenveld, on trouve la
maison natale d‟Audrey Hepburn (née Audrey Ruston en 1929). Elle a quitté la Belgique en 1953.
Continuer dans la rue de la Régence en traversant le quartier des Sablons avec ses
grandes demeures bourgeoises.
Juste après avoir quitté la place du Petit-Sablon, voir à gauche sur la façade du premier bâtiment, la
plaque commémorative du premier service de la poste internationale :
ICI S‟ELEVAIT JUSQU‟EN 1872
L‟HOTEL DES PRINCES
DE LA TOUR ET TASSIS
A PROXIMITE DUQUEL
FRANÇOIS DE TASSIS
ORGANISA EN 1516
LE PREMIER SERVICE
DE LA POSTE INTERNATIONALE
5.
Arrivée place Poelaert devant le palais de justice
Contourner la place par la droite en essayant de ne pas vous faire écraser (attention, la traversée de
la place est très dangereuse, empruntez les trottoirs).
Place Poelaert
Se diriger sur la place vers la droite du palais de justice.
Nous sommes au sommet du Galenberg ou “mont de la potence”, là où se trouvait au moyen-âge le gibet
de la ville.
La place Poelaert, du nom de l‟architecte qui a conçu le palais de justice, est la plus vaste place de
Bruxelles (155 x 50 m). Elle est à l‟échelle du palais de justice.
La planéité de cette place n'a été obtenue qu'au prix de titanesques travaux de terrassement, entamés en
1867, en même temps que ceux des fondations du palais de justice.
Palais de justice
La place est dominée par le palais de justice aux dimensions démesurées. Victor Hugo l‟appelait “le
grand encrier”.
Encore plus vaste que la basilique Saint-Pierre de Rome (22 000 m² de surface bâtie), le palais de justice
de Bruxelles (26 006 m² de surface bâtie, soit un rectangle de 150 sur 160m. Impressionnant !) est l‟un
des plus grands édifices de pierre de la planète. Il est notamment l‟un des plus grands monuments
construits en Europe après le palais de Ceausescu en Roumanie. Son style, aux colonnades titanesques,
ne manquera pas de vous surprendre. La hauteur hors tout de l‟édifice est de 116 mètres et il aura fallu
440 000 m3 de matériaux pour sa construction.
Une tour-lanterne monumentale couronne la partie centrale du bâtiment et éclaire la salle des pas
perdus sur toute sa hauteur.
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Les travaux ont débuté en 1866, sous le règne de Léopold II, et le palais a été inauguré le 15 octobre
1883.
Sa construction fut l'objet de multiples intrigues politiques, complots et péripéties techniques et
artistiques. Bien des questions demeurent sur ce chantier qui a vu son budget dépasser les 50 millions de
francs (ce qui équivalait alors à une année entière de travaux publics dans le royaume) pour une
estimation initiale de 4 millions à peine.
Ascenseur
²²
A droite, la place Poelaert
A l‟extrémité de la flèche, la passerelle vers l‟ascenseur
qui permet de descendre dans le quartier des Marolles
Vue de l‟avant
du Palais de justice
Ce bâtiment imposant est bien
trop grand pour être pris en
photo en une seule fois !
En bas à droite (flèche rouge),
on voit l‟ascenseur qui permet
d‟accéder au palais à partir des
quartiers bas.
Le palais de justice, dressé sur sa colline, domine toute la ville
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Vue du palais de justice depuis l‟esplanade
Panorama sur la ville basse
La place Polaert forme sur son côté ouest (à la droite du palais de justice) une terrasse qui offre un
superbe panorama au loin et sur la ville basse, notamment sur le quartier des Marolles que nous allons
traverser.
Prenez le temps d‟admirer ce panorama avant de prendre la passerelle (et encore sur la passerelle ellemême) qui vous mènera à l‟ascenseur (attention, 15 personnes maxi par cabine, ne forcez pas).
Voir la table d'orientation en bronze datant de 1928.
Au loin, entre l'église Notre-Dame-de-la-Chapelle à gauche
et la flèche de l‟hôtel de ville à droite, on aperçoit les sphères de l'Atomium.
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6. Descendre par l‟ascenseur (variante par la rampe mais beaucoup plus long) qui permet de
rejoindre la ville basse
Depuis le 26 juin 2002, le haut de la ville et le quartier des Marolles en contrebas sont reliés par un
ascenseur. Son utilisation est entièrement automatisée et gratuite, sept jours sur sept, de 06:00 à 23:00
h. Le dénivelé de 20 mètres est franchi en 30 secondes.
Un ascenseur public (15 places par cabine) permet d‟accéder
à la ville basse depuis le palais de justice.
En bas, à droite, la rue de l‟Epée que nous allons traverser.
En contrebas du palais de justice, on entre dans le quartier des Marolles. Ce quartier, un des plus
anciens de Bruxelles, est resté authentiquement populaire. Il tente actuellement de préserver son
identité et sa diversité dans une ville en pleine mutation. Malheureusement, la pression immobilière
pourrait bien entraîner la disparition de la culture très particulière de ce quartier historique.
Pour un temps, on peut encore y goûter à la simplicité des lieux et à la joie de flâner sur le marché aux
puces de l'immense place du-Jeu-de-Balle, ainsi que dans les quelques 200 magasins recensés dans les
Marolles. C‟est incontestablement le quartier de la “farfouille”.
Le brusseler (le parler bruxellois)
Bruxelles possède trois parlers populaires : le jargon français (la verdurière m'a rendu trois € trop
court), le jargon flamand et le marollien.
Le marollien est agonisant : seules quelques vieilles gens de la rue Haute parlent encore cet amalgame
de flamand et de wallon.
Ne vous étonnez pas d‟entendre l‟une ou l‟autre de ces expressions si vous entrez prendre
quelques pintes dans un staminei (estaminet) :
 Pisseur de comptoir : client qui s'attarde au






comptoir d'un café en y débitant des fadaises
lorsque la patronne est une belle bozinne
Tonneklinker : qui fait pencher le tonneau
On de comptoir plekke : coller au comptoir
Druuge leiver : foie sec
Flessevringer : tordeur de bouteilles
Geneivelist : qui aime le genièvre et l'alcool
Kwaksmool : gueule à goutte


Loste : pilier de cabaret
Pottezoieper : se dit de quelqu'un qui sait boire
beaucoup de pots
 Zene sinool past op al de geloeze : sa gueule
s'adapte à tous les verres
 Stameneigast : habitué de cafés, pilier de cabaret
 Hei eit en et gelakas en spons : il a une éponge
pour estomac
 Zat, Scheilzat, Krimineilzat : saoul, très saoul,
super saoul
14
7.
A la descente de l‟ascenseur, entrer dans la rue de l‟Epée (Zwaardstraat) puis descendre la
rue (attention aux marches)
Vue depuis le bas de la rue de l‟Epée
On distingue, au centre, l‟ascenseur et au
fond, à droite, le palais de justice.
Des bancs en forme de spirale ont été
posés sur cette place pour favoriser les
échanges entre les habitants.
Remarquez que ces bancs ont été réalisés
en spirale pour favoriser les échanges et
qu‟en réalité les jeunes s‟y assoient à
l‟extérieur.
Voir le maçon posant des briques sur le
pignon à droite.
Nous venons de plonger dans le quartier des Marolles. Un bond dans le passé, dans le quotidien d‟un
quartier populaire qui a su conserver une atmosphère villageoise, des cafés et des artisans de jadis et
aussi quelques merveilles architecturales. Une véritable rencontre avec l‟inattendu !
Cette rue ne possède plus que son côté pair. Son côté impair a été démoli, une fois par le haut, par une
bombe volante V2 en 1944 et une deuxième fois par le bas, en 1964 par les autorités, qui ont créé une
nouvelle place. Cette rue a la particularité de porter le nom de rue de l‟Epée côté pair et rue NotreDame-de-Grâces côté impair.
Voir le bel alignement de
maisons du côté droit en
descendant et la façade peinte
en trompe l‟œil en bas à droite
de la rue de l‟Epée
Depuis son aménagement, cette rue, devenue place, porte le nom de square Pierre Breughel dit l‟ancien,
du nom du peintre flamand (1525-1569) qui a vécu à deux pas d‟ici, au 132 rue Haute (en bas de la rue à
droite). Ses fils Pierre et Jean, également peintres de renom, sont nés dans cette même maison.
8.
Au bas de la rue de l‟Epée, tourner à gauche dans la rue Haute (Hoogstraat), trottoir
gauche
La rue Haute, est l‟artère principale du quartier des Marolles, avec la rue Blaes qui lui est parallèle mais
beaucoup plus récente. Elle est aussi la rue la plus longue du Pentagone.
Le quartier des Marolles est plus populaire, le quartier du Sablon est plus chic, vous vous en rendrez
compte dans la deuxième partie de la rue Blaes.
Deux artères parallèles, la rue Haute et la rue Blaes, regorgent de magasins en tous genres qui font du
vieux, du faux vieux, du neuf et du faux neuf. Ce sont des rues de farfouilleurs (chineurs est réservé au
quartier du Sablon, plus chic), il n‟y a que çà dans le quartier !
Fins de siècles, 180, rue Haute, propose essentiellement des objets Art déco.
Haute Antiques au 207, rue Haute, vaut tant par son intérieur et son "brol" (brol = bazar), que par
sa façade de style Beaux-arts, celle d'un ancien cinéma.
On trouve d‟innombrables cafés et restos typicos du côté de la rue Haute et de la rue Blaes.
15
Voir sur votre droite la fresque BD : (le mur HERGE - Quick & Flupke) à l‟angle de la rue
Haute et de la rue des Capucins (arrêtez vous et regardez en arrière au 2ème carrefour
après la rue de l‟Epée)
La fresque avec les "ketjes" (les gamins)
de Bruxelles,"Quick & Flupke" d'Hergé,
a été inaugurée en août 1995.
C‟est dans les gags de ces deux gamins
espiègles que l‟on retrouve les traces de
la jeunesse bruxelloise d‟Hergé.
9.
Un peu après le magasin « Hautes Antiques », prendre à droite la rue des Renards
(Vossenstraat)
C‟est une petite rue très typique et extrêmement chaleureuse, remplie de bistrots accueillants et de
petites terrasses agréables. On est en plein cœur du quartier des Marolles, un monde qui sent encore la
guinguette. Ambiance garantie ! Une pause s‟impose si vous revenez dans le secteur.
Un petit café resto cabaret sympa au n°25, à l‟entrée de la rue à votre gauche, le plus que café,
l‟eau chaude („t wermwoeter) : soirées folk/country en brusseler.
Au n°32, un peu plus loin à droite, le café « Restobieres ». Ce café propose “seulement” une
centaine de bières, mais parmi les plus réputées et les plus rares de Belgique. Vous y trouverez
notamment la bière trappiste “Westfleteren”. La brasserie de l‟abbaye n‟accepte, suivant disponibilité,
qu‟une seule commande par mois (pour un usage personnel, la revente étant interdite) et en vous
identifiant à la commande avec votre numéro de voiture (pour les amateurs, elle est vendue sous le
manteau à 20 € la bouteille). D‟autres bières plus rares encore ont plus de 10 ans d‟âge et sont vendues
ici jusqu‟à 50 € la bouteille. Un café pour les vrais connaisseurs !
Amateurs de Goudale, Leffe, Grimbergen et autres bibines, dont je suis, passez votre chemin, ce café
n‟est pas pour vous.
Le café-resto RESTOBIERES
Ambiance chaleureuse dans les cafés
du quartier des Marolles
Partout de vrais cafés belges ou l‟on peut se requinquer avec un "pistolet fourré à l'américain" ou un
sandwich au bœuf tartare, le tout accompagné d‟une bonne pinte !
Voir aussi le musée du slip au n° 36. Le créateur prétend qu‟on est tous égaux sans slip. J‟ai du
mal à le croire. Au service militaire, on prenait des douches collectives, ben on n‟était pas tous égaux !
Voir aussi la belle petite fontaine. Voir, voir…
Cette rue et toutes celles du quartier méritent que l‟on s‟y attarde un peu, mais il y a tant à voir et notre
temps est compté ! C‟est dur la vie du randonneur !
16
10. Arrivé à l‟angle de la place du Jeu-de-Balle (Vossenplein), tourner aussitôt à droite dans
la rue Blaes sans entrer sur la place. Pris dans un monde où vogue encore un brun de
nostalgie, vous n‟en ressortiriez pas de sitôt.
Sur la place du Jeu-de-Balle, dont on ne pourra malheureusement pas faire le tour faute de temps, on
trouve la plus grande brocante de Bruxelles et bien d’autres choses encore !
Je vais donc vous dire deux mots sur ce que vous auriez pu y voir et surtout y ressentir.
Le marché aux puces de la place du Jeu-deBalle est la grande attraction du quartier des
Marolles.
Depuis 1873, un marché aux puces, bric à broc
couleur locale, s'y tient tous les jours et fait
encore aujourd'hui le bonheur des farfouilleurs.
On y vient des quatre coins de la Belgique et
même de l'étranger.
Autrefois,
les
marchands de
Marolles.
vendeurs
étaient
appelés
loques ou ferrailleurs des
A gauche, l’église Notre-Dame-Immaculée
Au milieu, au fond, les bains publics et la
piscine
Apparus dans les années soixante, les brocanteurs se sont installés dans les magasins des rues
avoisinantes.
On trouve sur cette place bon nombre de cafés populaires, tous plus typicos les uns que les autres.
Vous pourriez déguster des plats traditionnels et des bières spéciales au Schieven Architek (De
Skieven Architekt en flamand, ou l'architecte tortu). Ce restaurant est ainsi nommé en raison de la
réputation de l'architecte concepteur du palais de justice qui a fait raser des quartiers entiers pour sa
construction et a acquis une impopularité hors pair qui l'aurait poussé au suicide.
Vous pourriez entrer dans l’un des nombreux cafés situés de part et d’autres de l’église pour y déguster
une bonne pinte et surtout pour profiter de l’ambiance typique du quartier des Marolles. Au VOLLE
BROL (PLEIN BAZAR), à gauche de l’église, vous pourriez rencontrer le patron de bar au pif sans
doute le plus imposant et le plus rouge-bleu de Belgique !
A côté, au n°27, vous pourriez voir une boutique de tatouage surprenante « BOUCHERIE
MODERNE TATTOO » (voir photo ci-dessous). Leur site Web est délirant !
Le VOLLE BROL (le PLEIN BAZAR)
La BOUCHERIE MODERNE TATTOO
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De l’autre côté de l’église Notre-Dame-Immaculée, deux cafés folklo à ne pas rater : Le CHAFF au n°21
et chez Marcel au n° 20.
Sur cette place toujours animée, l’ambiance est relax, le cadre typé, les activités nombreuses et les
terrasses dominant la place ne manquent ni de charme ni de convivialité.
Vous pourriez également voir à l’angle de la rue du chevreuil, les Bains de Bruxelles (Brusselse
Zwembaden), un établissement de bains publics de la ville de Bruxelles inauguré en 1953. Sous
l'apparence d’un style «paquebot», le bâtiment comporte cinq niveaux, des piscines et des bains
douches publics. La piscine possède une infrastructure moderne dans un décor Art déco.
Dans la rue du Chevreuil, vous pourriez voir deux fresques BD sur les pignons d’une même maison et
notamment le mur ROBA- Boule et Bill.
… et voyez ce qu’on peut y lire :
Le mur ROBA – Boule et Bill
SALIR LA VILLE EST UN DELIT !
VERSAGE INTERDIT
TAXE DE MINIMUM 150 €
Remarquez le dépôt d’immondices
et la plaque bleue
sur le mur à côté de la fresque…
Pt’ être que les brusselers
i comprennent pas bien
le sens de versage !
Dépêchez vous de venir découvrir dans le quartier des Marolles ces lieux chargés d’histoire, d’humour,
de tendresse et de mélancolie que l’on ne peut plus découvrir qu’en de rares endroits comme celui-ci,
avant qu’ils ne disparaissent eux aussi. Certains brusselers diront même que le véritable esprit des
Marolles, dont le développement s'est accéléré ces dernières années, a vécu.
Un quartier à explorer absolument quand vous reviendrez à Bruxelles, cela vaut le détour ! Vos sorties
seront ponctuées de rencontres et comblées de curiosités, d’anecdotes et de chansons brusselers. L'âme
de ce quartier populaire y laisse encore son parfum.
La 7ème compagnie belge
est de retour à Bruxelles !
Lors de la reconnaissance du
parcours, nous sommes tombés
sur la 7ème compagnie belge qui
rodait dans les marolles.
Peut être aurez vous
également cette chance.
18
11.
Arrêtons de rêver et entrons dans la rue Blaes (Blaesstraat), trottoir gauche
Longue ligne droite en direction de l‟église Notre-Dame-de-la-Chapelle au bout de la rue.
Bienvenue dans l‟univers des brocanteurs, des antiquaires, des antiquaires du XXème siècle, des
boutiques vintage…
Bien qu‟on n‟y trouve plus que rarement le bric à broc du marché aux puces, la première moitié de la
rue est encore imprégnée de l‟âme des Marolles tandis que la deuxième moitié s‟embourgeoise
nettement, se “sablonise” pourrait on dire (on se rapproche du quartier des sablons, beaucoup plus
chic). Vous verrez, la différence est frappante à partir de la rue du Miroir.
L‟entrée de la rue Blaes
Cette rue a été tracée, à partir de 1855, comme dédoublement de la rue Haute, à travers un incroyable
dédale de petits jardins, ruelles et impasses sur la pente entre la ville basse et la ville haute. La pente du
quartier est bien visible quand on regarde à droite et à gauche aux carrefours (jetez un œil au passage).
Cette rue typique, accueille de façon quasi ininterrompue, d‟abord les boutiques de bric à broc puis les
brocanteurs et les décorateurs et plus on se rapproche de l‟église, les antiquaires et les galeries d‟art. C‟est
une immense caverne d'Ali Baba tant elle regorge d'objets en tous genres.
Sur votre droite, au n° 170, le café “la brocante ” est une institution du quartier des Marolles et
de la place du Jeu-de-Balle. Il accueille dès 5h du matin, les brocanteurs avant que ces derniers ne
déballent leurs "brocs" sur les pavés bruxellois.
Certains jouent aux échecs, d'autres au jacquet, d'autres encore écoutent tous les dimanches des
concerts et surtout tous boivent de la bière au fût. Le décor fait de bric et de broc témoigne de
l'ambiance du quartier. Assis sur des banquettes en vieux cuir, on peut se restaurer d'omelettes
bruxelloises composées de pommes de terre, de lardons et de boudins noirs ou d‟une tête de Breughel,
une terrine de tête de veau et porc. La carte propose une trentaine de bières artisanales.
Les amateurs de BD feront un rapide crochet à gauche dans la rue des Capucins pour voir 2 murs
BD sur 2 pignons d‟un même pâté de maisons (décrochement visible au milieu de la rue à gauche) :
Mur BD JIJE
(Blondin et Cirage)
Mur BD VERON ET YANN
(Odilon Verjus)
A partir de la rue St-Guislain, on aperçoit au fond de la rue l‟église Notre-Dame-de-la-Chapelle.
19
Sur votre gauche, au n°125, la brocante “Passage” est peut-être le paradis du vrai chineur. Elle
étale des milliers de pièces sur les quatre étages d'un ancien temple protestant que son patron lui-même
appelle un “zottekot” (une maison de fous).
Sur votre droite, au n°164, Modes est le havre des amateurs de vêtements anciens.
Sur votre gauche, au n°63, mais aussi au 6, place de la Chapelle (devant le parvis de
l‟église), STEFANTIEK est le spécialiste du secteur pour les matériaux de construction de récup. Si
vous avez besoin d‟une porte ancienne, c‟est ici qu‟il faut venir.
STEFANTIEK
ANTIQUES
AND
BRIC A BRAC
STEFANTIEK
étale sur 1 200 m²
son bric à brac
jusque sur le trottoir.
(voir le manège dans la
vitrine rue Blaes).
12. Arrivée place de la Chapelle (Kapellemarkt), traverser la place le long de l‟église
L‟église Notre-Dame-de-la-Chapelle assure la jonction entre les quartiers bas populaires des Marolles et
les quartiers hauts, beaucoup plus chics, du Sablon. Deux quartiers très animés, chacun à leur façon.
Voir
l‟église
Notre-Dame-de-laChapelle où a été inhumé, en 1625, dans
une chapelle du bas-côté droit, le peintre
Breughel l'Ancien. Il habitait au n°132 rue
Haute. La châsse des reliques de SaintBoniface se trouve dans une chapelle du
bas-côté gauche.
Cette église a été fondée en 1134 par le duc
de Brabant, Godefroid 1er le Barbu, et
érigée en 1210 en église paroissiale. Une
référence en matière d‟architecture romane
et romano-ogivale ! Un peu de confusion est
cependant apparue avec les additions
d‟éléments baroques.
Derrière l‟église, la voie ferrée entre sous terre pour rejoindre la gare centrale souterraine.
13. Traverser la place et prendre, à 45° à droite, la rue J. Stevens
Au milieu de la rue Stevens, sur la place Vandervelde, voir à votre gauche la donation Joseph Godefroy,
un bel immeuble art nouveau.
20
14. Après l‟église, tourner légèrement à gauche puis prendre tout de suite à droite la place du
Grand-Sablon (Grote zavel). Longer la place par la gauche.
Nous arrivons sur une des plus belles places de Bruxelles, la place du Grand-Sablon, un vaste espace
triangulaire avec de jolies demeures bourgeoises. Malheureusement, à l'instar de nombreuses places
bruxelloises, cette place est devenue un immense parking en désordre.
A l‟origine, vaste marécage sablonneux, la place servait au moyen âge de séchoir à ciel ouvert pour la
laine. Au XVIème siècle, cette place s'appelait Marché aux Chevaux puis est devenue le quartier
traditionnel des familles aristocratiques. Elle fut un lieu d'exécution massive, notamment le 1er juin
1568, lorsque dix-neuf signataires du Compromis des Nobles y furent décapités. Le quartier est ensuite
devenu de plus en plus mal famé. Jusque dans les années 1960, il était désigné comme le coin des
«vismet», le quartier des «mauvais garçons.
Le samedi et le dimanche s'y tient un marché des antiquaires où l'amateur éclairé peut encore faire des
trouvailles. A partir des années 60, le Sablon est devenu progressivement le foyer de l'antiquité de luxe. Il
draine chaque week-end de nombreux amateurs dans les quelques 170 magasins recensés autour de sa
place et dans les rues voisines (Allard, Watteuw, des Minimes…) on trouve des objets Art nouveau, de
l'art africain, des tapis anciens, de la porcelaine précieuse et des tableaux, anciens ou très contemporains.
Autour de la place, les boutiques vous invitent dans leurs galeries, magasins d'antiquités, boutiques de
luxe, restaurants, cafés, et surtout quatre des meilleurs chocolatiers belges (Marcolini, Wittamer, Godiva
et Neuhaus).
Place du Grand-Sablon.
Nous arrivons par la rue à droite de la photo, entre les chocolatiers Marcolini et Godiva
Le quartier du Sablon est le rendez-vous incontournable pour faire les emplettes gourmandes ou pour
s‟attabler et prendre un verre !
Tout de suite à l‟entrée de la place sur l‟angle à droite (au n°1, rue des Minimes), le célèbre
chocolatier Marcolini, sacré champion du monde de pâtisserie en 1995, est considéré comme le
meilleur chocolatier de Bruxelles et de Belgique. Ses chocolats et pâtisseries sont parmi les plus raffinés.
Ne manquez pas d‟admirer sa vitrine (photos interdites, mais en étant discret…).
21
Les pâtisseries de MARCOLINI,
sacré champion du monde de pâtisserie en 1995
Le chocolatier Godiva, à votre gauche de l‟autre côté de la rue, vous préparera un bon HOT
CHOCOLIXIR (chocolat chaud à base de chocolat GODIVA), à moins que vous ne préféreriez ses
chocolats raffinés.
Entre chez MARCOLINI et GODIVA, prenez la peine de faire trois pas dans la rue de Rollebeek, une
rue très commerçante, pour faire provision de friandises en tous genres chez DANDOY, le spécialiste
du spéculoos et de bien d‟autres douceurs.
Vitrine de la maison DANDOY
La rue de Rollebeek est sinueuse et en forte pente. Elle suit le tracé du ruisseau, le zavelpoel, qui jadis
dévalait (roulait) du Sablon vers la rue des Alexiens. Le nom du Rollebeek lui est resté. Elle longe
l'ancien rempart de la première enceinte de Bruxelles. C‟était jusqu‟au début du XXème siècle la seule
liaison entre le centre ville et la place du Grand-Sablon.
22
On y trouve de nombreuses maisons pittoresques dont certaines datent de la fin du XVIème siècle et
dont l‟implantation est d‟origine. Le bistrot "l'Estrille du vieux Bruxelles", au n°7, est une des
plus anciennes auberges de Bruxelles. C‟était une aire de repos pour les messagers à cheval (d'où le nom
d‟estrille qui signifie "peigne à chevaux "). C‟est un bistrot typique où artistes, poètes, écrivains et
politiciens se sont rencontrés durant tout le XIXème siècle et qui a donc une âme. On y entre par un
petit porche baroque.
Ceux qui préfèrent l‟architecture au chocolat et ceux qui marchent vite y feront un saut rapide, la rue ne
fait que 95 m et vaut le petit effort.
En longeant la place à votre gauche, au n°12, c‟est le
non moins célèbre chocolatier Wittamer qui
vous attend dans le salon de thé au-dessus du
magasin pour vous régaler de chocolats et de
biscuits.
Des marchands de chocolat et de friandises, vous en
trouverez tout autour de la place (certains ont
plusieurs magasins sur la cette place).
Vous allez rire, ou plutôt m‟en vouloir à vie, mais je
ne sais plus chez quel chocolatier j‟ai pris cette
photo !
Voir au centre de la place, la fontaine dédiée à Minerve
Œuvre au sculpteur Jacques Bergé, elle remplace depuis 1751 la fontaine qui se trouvait là depuis 1661 à
l'emplacement d'un marais appelé Zavelpoel. C'est un don posthume de lord Thomas Bruce, comte
d'Aylesbury en remerciement à la ville pour l'hospitalité qu'il y avait reçue lors de son exil.
En regardant la fontaine, remarquez le bel alignement de demeures bourgeoises de l‟autre côté de la
place.
Après toute cette “chine” dans les quartiers des Marolles et du Sablon, il reste à se réhydrater avec une
bonne pinte au Grain de Sable (nos 15/16) avant de se diriger à nouveau vers la place Royale.
Hommage au “GRAIN DE SABLE” !
Peut-être n'est-ce qu'un grain de sable
dans le quartier du Sablon, mais sans ce
petit bistrot aux murs doucement patinés
dans la lumière de la nuit, que seraient nos
fins de reconnaissance de parcours ?
Pour rien au monde on ne bouderait son
plaisir, attablé en fin de soirée sur sa
terrasse surpeuplée, devant une bonne
pinte et les yeux écarquillés devant les
façades illuminées à regarder déambuler
les noctambules.
23
Vue sur la place du Grand sablon depuis le square du Petit Sablon
Au premier plan l‟église Notre-Dame-des-Sablons
et derrière le quartier chic du Grand-Sablon.
Rassemblement avant de repartir
15.
Quitter la place du Grand-Sablon par la gauche de l‟église et engagez vous dans la rue
Bodenbroek, trottoir gauche
Pour les fans de MERCEDES (la voiture, pas la lolita), remarquez, au bout de la rue Bodenbroek, sur
l‟angle à votre gauche, le resto “MERCEDES HOUSE” et la longue limousine en vitrine.
16. Tourner à gauche dans la rue de la Régence, trottoir gauche
Pour rejoindre la place Royale, nous prenons un court instant la rue de la régence que nous avons déjà
prise à l‟aller.
17.
Tourner à gauche sur la place Royale, trottoir gauche
A l‟angle de la rue de la Régence et de la place Royale, nous longeons le musée royal des Beaux-arts de
Belgique.
Un des bâtiments du musée royal des Beaux arts
Les musées royaux des Beaux-arts forment le plus grand centre muséal de Belgique et l‟un des plus
importants d‟Europe. Avec plus de 2 000 œuvres exposées, l‟endroit est remarquable pour ses
collections de primitifs flamands, de peintures du XVIIème siècle (Rubens en particulier) mais aussi
pour le XXème siècle et notamment les surréalistes (voir le musée Magritte ci-après).
24
Au milieu de la place, avant de tourner à gauche dans la rue Montagne de la Cour, nous
passons devant le musée Magritte ouvert le 2 juin 2009.
Comme Van Gogh à Amsterdam, René Magritte (1898-1967) a désormais son musée à Bruxelles. Il
abrite la plus grande collection au monde d‟œuvres du peintre surréaliste.
18. Tourner à gauche dans la rue Montagne-de-la-Cour (Hofberg), trottoir gauche
Nous sommes sur le Coudenberg qui surplombe la ville basse (vues magnifiques qui
méritent que l‟on pose le sac à dos deux minutes, de préférence au niveau de la fontaine
et ensuite un peu plus bas devant le jardin).
Au XIVème siècle, le Coudenberg est une des plus hautes collines dominant la Senne. S'avançant tel
un promontoire, son sommet est occupé, aujourd'hui, par la place Royale et les musées.
À l'origine, le Mont des Arts était un square aménagé pour l'exposition universelle de 1910. Il a été
complètement réaménagé de 1954 à 1965.
Au sommet du Mont des Arts, on trouve le Musée des instruments de musique dans le bâtiment art
nouveau “Old England” et les Musées royaux des Beaux-arts de Belgique situés place Royale.
En bas, autour du jardin, se trouvent la Bibliothèque Royale de Belgique et le Palais des Congrès.
Nous passons devant le musée des instruments de musique, à droite
Ce superbe musée occupe les anciens bâtiments Art Nouveau des magasins “Old England”. Il est l‟une
des plus grandes collections d‟instruments du monde. Les quatre niveaux d‟exposition présentent plus
de 7 000 instruments, anciens ou contemporains, dans une mise en scène à la fois sonore et visuelle.
Les magasins “Old England”
Le bâtiment, un magnifique exemple de style Art nouveau, est composé d'une structure de fonte et
d‟acier. La construction portante métallique permet d'employer beaucoup de verre. L‟immeuble
comporte un bow-window sur deux étages au sommet duquel se trouvait jadis un tea-room. Il a été
conçu en 1899 selon les plans de l'architecte Paul Saintenoy. Il était pour l‟époque fort progressiste et
c‟était l‟un des plus beaux magasins de Bruxelles.
La terrasse du musée située au 6e étage offre une vue magnifique sur Bruxelles.
Le musée des instruments de musique dans l'ancien magasin “Old England”
Remarquez la petite tour guérite avec le fer forgé décoratif sur l‟angle
25
A gauche, le musée du XVIIIème siècle est abrité dans le palais de Charles de Lorraine, gouverneur
général des Pays-Bas autrichiens de 1744 à 1780. Les salles des appartements présentent de nombreux
objets qui reconstituent le cadre de vie et les préoccupations de Charles de Lorraine, intellectuel curieux
des sciences, connaisseur de "L'Encyclopédie" de Diderot et d'Alembert, amateur d'art et collectionneur
passionné.
Cour intérieure du Palais de Charles de Lorraine,
musée du XVIIIème siècle
Descendre la rue jusqu‟au niveau de la fontaine et jetez un coup d‟œil admiratif autour de
vous.
En descendant la rue, voir l‟alignement intéressant d‟immeubles à votre droite
A droite sur la photo, le musée des instruments de musique
Au premier plan, dans la fontaine, un mobile de Calder “l‟aile”
26
19. Passé la fontaine, descendre les escaliers droit devant vous
Arrivés sur l‟esplanade qui surplombe le jardin, prenez le temps d‟admirer la vue sur
l‟arrière vers la place Royale et la vue en avant sur le jardin et la ville.
Vue en arrière sur la place Royale.
Au milieu, au fond, l‟église Saint-Jacques sur la place Royale.
Vue en avant sur le jardin.
A gauche, la Bibliothèque Royale,
au fond, la flèche de l‟hôtel de ville.
27
Vue en avant sur la place de l‟Albertine en contrebas
et la flèche de l'hôtel de ville.
La statue équestre représente Albert 1er, roi des belges.
20.
Descendre ensuite les escaliers à droite pour rejoindre l‟allée du Kunstberg à droite du
jardin et longer celui-ci (vue sur le hall de verre : le Square).
En bas, à droite, l‟escalier qui mène au jardin et au Square
En descendant l‟escalier, vous apercevez un immeuble en verre. Il s‟agit du Square (Square Brussels
Meeting Center), le nouveau centre des congrès de Bruxelles.
C'est le dimanche 20 septembre 2009 à 20h09 très précisément qu'a eu lieu l'inauguration du nouveau
centre de congrès de Bruxelles : un espace de 30 000 m2, dont 13.000 m2 d'espaces de conférences.
28
Le Square, le nouveau centre des congrès a ouvert ses portes le 20-09-09 à 20h09
En traversant le jardin du Mont des Arts, on découvre, à gauche, la Bibliothèque Royale.
Voir, à votre droite, le carillon du Mont des Arts et ses 12 figurines
21. Descendre les escaliers du Mont des Arts vers la place de l‟Albertine
La Place de l'Albertine, en contrebas du monumental escalier du Mont des Arts, comprend un square en
demi-cercle au centre duquel est placée une sculpture de la reine Elisabeth (3ème reine des Belges). Elle
fait face à son époux dont la statue équestre domine les marches du jardin du Mont des Arts.
22. Prendre la rue Saint-Jean (Sint-Jansstraat)
En entrant dans la rue St-Jean, on laisse à droite les galeries Saint-Jean. Une des nombreuses galeries
de Bruxelles.
29
Au bout de la rue Saint-Jean, à droite, la rue porte le nom de Duquesnoy. Hommage du
bourgmestre de Bruxelles à notre vénéré Président en reconnaissance pour la promotion de
Bruxelles dans ch‟noooord. Moment de recueillement devant la plaque !
23. Traverser la place Saint-Jean et prendre, légèrement à gauche, la place de la VielleHalle-aux-Blés (Oude Korenhuis), trottoir droit
On est ici dans le quartier Saint-Jacques qui va jusqu‟à la rue du Marché-au-Charbon. Ce n‟est pas un
hasard si on le compare au «Marais parisien».
Artistes et artisans, décorateurs, fleuristes aux créations étonnantes, collectionneurs d‟objets aussi
hétéroclites qu‟insolites se sont donné le mot pour créer un quartier où flotte un sentiment d‟éternelles
vacances. C‟est le lieu idéal pour flâner, découvrir un mur BD ou déguster un verre sur une des
nombreuses terrasses. C‟est le cœur de la vie bruxelloise de la ville basse.
Place de la Vielle-Halle-aux-Blés – A droite, la fondation Jacques Brel
Fondation Jacques Brel, au n°11 de la place de la vieille Halle aux Blés
Sur cette très jolie petite place est installée au n° 11, la Fondation Internationale Jacques Brel crée par
sa fille, France, en 1981. On y découvre, ou redécouvre, l'ensemble de l'œuvre de l'artiste à travers de
très nombreux documents, un parcours découverte et des projections de films. Entrer dans le musée,
c'est comme plonger dans l'univers du poète qui a si bien chanté Bruxelles. A voir : l‟exposition
permanente “j‟aime les Belges” pour y découvrir la complexité de ses liens avec la Belgique et
l'actualité de ses propos. Wallons et Flamands apprécieront...chacun à leur façon !
Affiches de l‟exposition permanente “J‟aime les Belges”
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24. Traverser la place et prendre légèrement à droite la rue du Chêne (Eik straat)
Juste après la place, à l‟entrée de la rue du Chêne, à gauche, on peut apercevoir au fond de la rue de
Villers, les vestiges de la première enceinte de Bruxelles (si vous revenez par ici, allez jusqu‟au
fond de la rue). A l‟angle de la rue de Villers, voir la maison datée 1697.
Sur votre gauche, au n° 9, voir le mur BD DANY ET GREG, Olivier Rameau, toujours accompagné
de créatures aux formes avantageuses. Une explosion de feux d‟artifice, sur un mur qui jouxte… un
magasin de feux d‟artifice “Fireworks".
Au bout de la rue à droite, le Manneken-Pis vous attend :
Le Manneken-Pis,
une statuette qui fascine !
Le Manneken-Pis…
et son sosie en chocolat
L'œuvre de Jérôme Duquesnoy, un lointain ancêtre de notre vénéré Président
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La garde robe du Manneken-Pis compte près de 800 costumes.
Nous le verrons probablement habillé en St-Nicolas (le 1er à gauche).
Cette statuette de bronze, exécutée au XVIIème siècle par Jérôme Duquesnoy (un lointain aïeul de
notre vénéré Président), était tout simplement l‟une des nombreuses fontaines alimentant la ville. Du
rang de fontaine publique, elle se pose aujourd‟hui en figure de légende. A l‟origine, elle était appelée
“Juliaankensborre” (fontaine du petit Julien) et elle est encore connue sous le nom de “Petit Julien”.
Manneken-Pis eut à se plaindre, hélas, de nombreux actes de vandalisme. C‟est en 1745 qu‟il fut enlevé
pour la première fois par les Anglais. Deux ans plus tard, ce sont les Français qui s‟en emparent et
l‟abandonnent à la porte d‟un cabaret. Louis XV, informé, lui offre en réparation de cet outrage un riche
habit de marquis et le décore de la Croix de Saint-Louis. En 1817, la statuette volée, cette fois par un
ancien forçat français, fut retrouvée brisée dans les remparts de Bruxelles. Les fragments ont servi à
fabriquer la statuette actuelle en 1818.
Sa zigounette disparaît en 1955 et 1957 et sera remplacée illico presto. Il a été enlevé pour la dernière
fois par des étudiants en 1978. Pour le mettre à l'abri de toute déprédation, le véritable petit ketje
(gamin) est exposé à la Maison du Roi, sur la Grand-Place. C'est donc une copie de l'original que les
touristes photographient tous les jours.
On dit même qu‟il aurait été enlevé par des extraterrestres, mais fort heureusement dans un courtmétrage en 3D “d'amour et d'eau fraîche” (conçu en janvier 2006 par cinq étudiants de Montbéliard). A
voir sur le site Web : www.ludm.net/manneken-pis
Manneken-Pis s'associe régulièrement aux joies et aux peines de la ville et on l'habille d'ailleurs en
conséquence. Pourvue de nombreux costumes et décorations, sa garde-robe compte près de 800 pièces
visibles au Musée de la Ville de Bruxelles, sur la Grand-Place. Le premier habit fut offert par
Maximilien-Emmanuel de Bavière, gouverneur des Pays-Bas en 1698. Le plus ancien conservé au
musée est celui offert en 1747 par Louis XV pour excuser ses troupes qui avaient dérobé le petit
bonhomme.
Il lui arrive parfois de faire de faire pipi de la Kriek ou du Lambic (STOP !!! Ne videz pas
précipitamment vos gourdes d‟eau, ce n‟est pas le 5 décembre), notamment lors de la grande fête de
Manneken-Pis, organisée par l'Ordre des Amis de Manneken-Pis, qui se déroule les premiers jours de
septembre.
Au-delà des réjouissances locales, la popularité dont jouit le petit bonhomme est internationale.
Plusieurs copies existent à travers le monde. Manneken-Pis a un double à Kobe et à Osaka au Japon, un
autre en Espagne et un à Colmar. A l'occasion de Mode Design Brussels 2006, un Manneken-Pis vert
fluo de presque 4 m de haut a été installé à la gare de Lille.
Mais heureusement qu‟il trône sur une colonne de deux mètres de haut le ketje de Bruxelles, parce
qu‟avec ses 61 cm, on ne peut pas dire qu‟il soit très grand. Mais, vaut-il mieux être minuscule et
internationalement connu ou diablement grand et inconnu au bataillon ? N‟oublions pas que
Manneken-Pis est le premier personnage de Bruxelles. Il a même préséance sur le Bourgmestre de la
capitale de l'Europe !
Voir aussi au n° 19 de la rue du Chêne, la Maison de Manneken-Pis, siège de l'Ordre des
amis de Manneken-Pis.
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Carte postale bruxelloise
On ne comprend pas tout, mais on devine qu‟un
jour les féministes sont passées par là !
25. Après le Manneken-Pis, tourner à droite dans la rue de l‟Etuve
Voir sur votre gauche, au premier décrochement de façade, (en vous retournant)
le mur BD HERGE - Quick & Flupke
La fresque de Tintin (image tirée de l‟album “l‟affaire Tournesol” sorti en 1956) a été inaugurée le 20
juillet 2005 et devait être la toute dernière de la série. Depuis, de nouvelles fresques ont vu le jour dans
Bruxelles et il semble que ce ne soit pas fini!
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Une des nombreuses scènes de rue “en live” de Bruxelles :
Ici Vincent Van Gogh fait la manche
26. Prendre à droite, la rue de la Violette (Violetstraat), trottoir droit
Avant d‟entrer dans la rue de la Violette, voir à votre gauche l‟hôtel AMIGO
Si vous avez un petit creux, entrez donc dans l‟hôtel restaurant AMIGO. L‟ordinaire doit être
convenable car les chefs d‟état de l‟union européenne y prenaient leur casse croûte du midi lors du
dernier Sommet Européen des Chefs d'état et de Gouvernement le 29 octobre dernier. En tous cas, le
service est stylé, au moins sur le pas de porte. Après on n‟a pas vu, on n‟était pas invités. De toute façon
on n‟avait plus faim. On venait de se taper une bonne carbonade à côté de chez Brel et on s‟était bien
régalé.
Toujours avant d‟entrer dans cette rue, les amateurs de poésie feront un tout petit
crochet à l‟entrée de la rue des Brasseurs (Brouwerstraat), sur le trottoir droit. C‟est ici
que Rimbaud tira sur Verlaine (voir la plaque sur la façade).
“Il faut être absolument moderne”
ICI S’ELEVAIT
L’HÔTEL “A LA VILLE DE COURTRAI”
OU, LE 10 JUILLET 1873,
PAUL VERLAINE BLESSA ARTHUR RIMBAUD
D’UN COUP DE REVOLVER.
PLAQUE REALISEE PAR LA COMMUNAUTE
FRANCAISE DE BELGIQUE A L’OCCASION DU
CENTENAIRE DE LA MORT D’ARTHUR RIMBAUD
------------ 10 NOVEMBRE 1991------------
Remarquez que cette rue des Brasseurs est aussi appelée rue de la Patrouille des Castors
(2 plaques sur la façade)
C‟est une curiosité de Bruxelles où bon nombre de rues portent deux noms différents. Observez les
plaques aux angles de rues.
Musée du costume et de la dentelle
En entrant dans la rue, au n°12 à gauche, vous trouverez deux maisons à pignon du XVIIIème siècle,
dont les façades austères cachent un intérieur aménagé pour y accueillir le musée le plus
spécifiquement bruxellois, celui de la dentelle, de la broderie, du costume, de la haute couture.
27. Tourner tout de suite à gauche dans la rue des Chapeliers
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28. Arrivé au milieu de la rue des chapeliers, petite incursion à droite dans la petite rue du
Marché-aux-Fromages (aller et retour jusqu‟au n° 19)
La plus petite maison de Bruxelles
18 m² par étage
La plus petite maison de Bruxelles au n° 19, rue
du Marché-aux-Fromages (souvent connue
comme la Pitta Street, vous verrez pourquoi)
est large tout au plus de 2,75 m et profonde de
6,50 m. Elle fait quatre étages mais chacun
n'offre que 18 m² !
En vente publique, le 10 janvier 2001, elle a été
adjugée pour la somme de 121 468 €.
Le nouveau propriétaire a envisagé d'y installer
un musée du fromage mais la maison est à
nouveau à vendre. Si le cœur vous en dit.
29. Reprendre la rue des Chapeliers, à droite, jusqu‟à la Grand-Place
30. Arrivée sur la Grand-Place et sa féerie de lumières
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Une pause est prévue pour vous permettre d‟admirer la place. Le rassemblement avant
de repartir est prévu à l‟entrée de la rue de la Colline.
La Grand-Place (Grote Markt) est la place centrale de Bruxelles. Mondialement renommée pour sa
richesse ornementale, elle est bordée par l'Hôtel de Ville (Sdadthuis), la Maison du Roi (Broodhuis), de
l‟autre côté de la place et les nombreuses maisons des corporations tout autour de la place. Elle est
généralement considérée comme l'une des plus belles places du monde et a été inscrite en 1998 sur la
liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Lieu historique, elle a vu se dérouler de nombreux évènements heureux ou tragiques. En 1523, les
premiers martyrs protestants y ont été brûlés par l‟Inquisition.
En août 1695, pendant la Guerre de la Ligue d'Augsbourg, la plupart des maisons, dont beaucoup
étaient encore construites en bois, ont été détruites lors du bombardement de la ville par les troupes de
Louis XIV. Il n‟en restera pratiquement rien. Seules la façade et la tour de l'Hôtel de Ville, qui servait de
cible aux artilleurs et quelques murs en pierre ont résisté aux boulets incendiaires. Les maisons
entourant la place ont été reconstruites en pierre par les différentes corporations.
La place a été à nouveau détruite à la révolution française.
L‟œuvre de Charles Buls (1837 - 1914)
C'est seulement au XIXème siècle que, selon les plans originaux, la place sera reconstruite pour donner
le bel ensemble que nous pouvons admirer aujourd'hui.
D'abord échevin et ensuite bourgmestre (1881-1889) de Bruxelles, Charles Buls contribua à la
restauration et à la conservation de plusieurs monuments et édifices de cette ville qu'il considérait
vraiment comme sienne. Souvent en opposition avec Léopold II, qui se voulait plus moderniste, il
permit à Bruxelles de posséder encore aujourd'hui plusieurs belles pièces de son patrimoine.
On ne peut rester insensible au charme de cette place, un ensemble harmonieux
de bâtiments datant du XVIIème siècle et soigneusement rénové.
A gauche l‟Hôtel de Ville et à droite, la Maison du Roi
L'Hôtel de Ville
L'Hôtel de Ville a été construit entre 1402 et 1455. Il est le seul témoin architectural de la place du
Moyen Age. C‟est le jeune Charles le Téméraire qui posa en 1444 la première pierre de l'aile droite.
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À noter l'asymétrie de l'hôtel de Ville. En effet, la tour ne se trouve pas exactement au milieu de l'édifice
et la partie de gauche et celle de droite ne sont pas vraiment identiques (bien qu'elles le paraissent au
premier regard). Une vieille légende connue des Bruxellois veut que l'architecte qui a conçu le bâtiment
se soit suicidé en se jetant du sommet du beffroi après s'être rendu compte de cette erreur
architecturale. En fait, les deux parties n'ont pas été construites ensemble.
En 1695, l‟Hôtel de Ville a été incendié lors du bombardement de la ville par le maréchal de Villeroy.
L‟hôtel de ville de Bruxelles est l‟un des plus beaux du pays. Il l‟est non seulement par les sculptures
innombrables qui ornent ses façades mais aussi par la beauté incomparable de sa tour de style gothique,
d‟une hauteur de 96 mètres. À son sommet se trouve une statue de l‟archange Saint-Michel, Saint
patron de la ville, terrassant le démon. Cette statue en cuivre doré mesure à elle seule 5 m de haut !
Ses salles de réception et cabinets échevinaux renferment les plus prestigieuses tapisseries bruxelloises
du XVIème au XVIIIème siècles, de somptueuses boiseries gothiques, des écussons des anciennes
corporations et des tableaux des collections du musée de la ville.
Deux aspects de l‟Hôtel de Ville, magnifié par les illuminations
La Maison du Roi
La Maison du Roi était dès le XIIème siècle un bâtiment en bois où l'on vendait le pain, d'où le nom
qu'il a conservé en néerlandais, broodhuis (maison du pain). Il a été remplacé au XVème siècle par un
bâtiment en pierre qui abritait les services administratifs du duc de Brabant. Raison pour laquelle on
l'appela Maison du Duc et quand ce même duc devint roi d'Espagne, Maison du Roi. Charles-Quint le
fit à son tour reconstruire en style gothique tardif, fort semblable à celui que l'on peut voir
actuellement, quoique sans tours ni galeries. En raison des dégâts subits au cours du temps,
notamment lors du bombardement de 1695, la ville le fit reconstruire en 1873 dans le style néogothique.
Le bâtiment, rénové en 1985, abrite aujourd'hui le musée de la ville.
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La Maison du Roi
Hommage à Charles Buls et à Everard't Serclaes
Hommage à Charles Buls et aux
créateurs de la Grand Place
Monument à Everard t'Serclaes :
“Caresse porte-bonheur”
En entrant sur la place, à gauche, entre le premier pâté de maisons et l‟Hôtel de ville, ne manquez pas
d‟entrer dans la rue Charles Buls (Karel Bulsstraat). En passant sous les arcades du porche gris
vous trouverez côte à côte :
1- Une plaque en hommage à Charles Buls, bourgmestre de la ville de Bruxelles :
A Charles Buls bourgmestre de la ville de Bruxelles
Les artistes reconnaissants - 1899
La plaque est rehaussée d'une branche d'acacia, fleur symbolique des “maistres machons”.
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2- Une statue de Everard't Serclaes. Si elle date du XIXème siècle, le personnage, véritable héros
populaire, est né au XIVème siècle. On voit encore aujourd'hui une foule se presser autour de cette
statue pour la caresser. Cela porterait bonheur. En tout cas, les touristes se prêtent volontiers au jeu
jusqu'à en faire briller le bronze.
C'est le 24 octobre 1356 qu‟Everard't Serclaes chassa les soldats du comte de Flandre, Louis le Male,
qui occupaient alors la Grand-Place. Il arracha l'étendard de ce dernier et le remplaça par celui des
Ducs de Brabant. Ce coup de force fit de lui un véritable héros.
Il sera assassiné le 31 mars 1388 pour avoir voulu, une fois de plus, défendre les droits de sa cité.
Les maisons des corporations sur la Grand-Place :
Ces maisons entourant la Grand-Place ont été bâties après la destruction de la ville par les Français en
1695 et ont été soigneusement restaurées au XIXème siècle. Elles sont dotées de façades baroques, sont
surmontées d'un pignon à volutes et sont décorées de sculptures et de motifs dorés.
On devine le nom de certaines maisons grâce à un élément de leur décoration intérieure ou extérieure
(statue, motif, enseigne) : la maison du Roi d'Espagne ou maison des boulangers (la plus classique), la
Brouette ou maison des graissiers, le Sac ou maison des ébénistes et des tonneliers, la Louve ou maison
des archers, le Cornet ou maison des bateliers, le Renard ou maison des merciers, l'Étoile ou maison du
représentant du souverain (l'amman), le Cygne ou maison des bouchers, l'Arbre d'Or ou maison des
brasseurs (auparavant maison des tanneurs et des tapissiers), la Rose et le Mont Thabor (maisons
particulières), la maison des Ducs de Brabant, le Cerf, la Chaloupe d'Or ou maison des tailleurs, le
Pigeon ou maison des peintres, la Chambrette de l'Amman, la maison du Roi (qui abrite aujourd'hui le
musée de la ville de Bruxelles), le Heaume, le Paon, le Petit Renard et le Chêne, Sainte-Barbe et enfin,
l'Ane. Cet ensemble de maisons mérite que l‟on prenne un jour le temps d‟observer en détail ses
façades.
La Grand-Place est aussi un livre de poésie à ciel ouvert : remarquez les nombreux poèmes latins qui
ornent les maisons.
Les maisons des corporations à gauche de l‟Hôtel de Ville
De gauche à droite : le Mont Thabor, la Rose, l'Arbre d'Or, le Cygne, l'Étoile
Sous les arcades illuminées à gauche de l‟Hôtel de Ville :
la plaque en hommage à Charles Buls et la statue d‟Everard't Serclaes
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Les maisons des corporations à gauche de la Maison du Roi
De droite à gauche : Le Heaume, Le Paon, Le Chêne et Le Samaritain (sous une seule
façade), Sainte-Barbe, l'Ane, et une maison particulière (début de la rue au Beurre)
A gauche, le musée du chocolat
De fréquents évènements culturels dont l‟Ommegang, en juillet, (reconstitution historique de la visite
de l'empereur Charles-Quint en 1549) ou festifs (spectacles «son et lumière», fête de la bière,
concerts…) sont organisés sur la place. A la mi-août de chaque année paire, un immense tapis de fleurs
de 75 x 25 mètres composé de plus de 500 000 plants de bégonias est installé sur la Grand-Place.
Victor Hugo, député, s‟exila à Jersey puis à Guernesey et enfin à Bruxelles après le coup d‟état de 1851
contre Napoléon III. Il vécut au Pigeon, au n°26-27, avant de rentrer en France en 1870.
Autour de la place, on trouve beaucoup de petites boutiques pour les touristes, la plupart très kitch,
garnies de centaines de reproductions du Manneken-Pis en chocolat de toutes les couleurs, en plâtre, en
plastique, en métal doré… Vous trouverez ici, pour garnir votre salon, le Manneken assorti à la Tour
Eiffel en plastique doré que vous n‟aurez pas manqué d‟acheter lors de la rando parisienne.
Lumières sur la Grand-Place
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31. Sortie de la Grand-Place par la rue de la Colline (près de la chocolaterie GODIVA)
Rassemblement avant de repartir
32. Traverser la rue du Marché-aux-Herbes (Grasmarkt) et entrer légèrement à droite dans
les galeries Saint-Hubert (la première galerie est la galerie de la Reine).
Les Galeries royales Saint-Hubert (Koninklijke Sint-Hubertusgalerijen) forment un
passage commercial couvert en arcades vitrées.
C'est en 1836 que le jeune architecte Jean-Pierre Cluysenaer, né aux Pays-Bas en 1811, projette de
construire une galerie couverte de plus de 200 mètres de long qui relierait directement le Marché-auxHerbes à la Montagne-aux-Herbes-Potagères, en supprimant un dédale de venelles sordides et mal
famées où les bourgeois n'osaient guère s'aventurer.
Les Galeries royales se composent de :

La Galerie de la Reine (de la rue du Marché-aux-Herbes à la rue des Bouchers)

La Galerie du Roi (de la rue des Bouchers à la rue d'Arenberg)

La Galerie des Princes (de la Galerie du Roi à la rue des Dominicains)
La Galerie de la Reine
Boutiques de luxe et galeries d‟art dans la Galerie de la reine
Voir le théâtre du vaudeville (Théâtre Royal des Galeries) aux nos 11-13.
41
33. Traverser la rue des Bouchers et entrer dans la galerie du roi.
A gauche, “la flûte enchantée” et à droite, “elle rêve Mozart”.
De nombreuses sculptures animent les galeries.
C‟est au n°7 (au dessus du magasin de vêtements “WEST” de la galerie du Roi) qu‟eut lieu
en 1886, dans une salle du 1er étage du journal “la Chronique”, la première séance publique en Belgique
(peu après Paris) du cinématographe Lumière (voir la plaque du bicentenaire).
34. Au milieu à gauche, entrer dans la galerie des Princes (facultatif).
35. Sortir des galeries par la rue des Bouchers (beenhouwerstraat)
La rue des Bouchers
C‟est une très ancienne rue de Bruxelles
qui a toujours porté ce nom. Déjà en 1294,
un document la nomme en latin Vicus
Carnificum et en 1364 elle est citée en
flamand
sous
le
nom
de
Vleeshouwerstrate (vlees = viande).
Cette
rue
des
bouchers
est
paradoxalement le royaume des écaillers
et des restos moules-frites et sans doute la
rue de Belgique où en en trouve la plus
forte concentration !
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Laisser à droite la rue des Dominicains et voir à votre gauche la petite rue des bouchers
(On n‟y entre surtout pas, elle est bien trop petite et trop fréquentée)
Vue magnifique, droit devant, sur l‟Hôtel de ville
Il faut bien le dire, la Petite rue des Bouchers, comme la rue des Bouchers d‟ailleurs, ressemble
furieusement à un attrape touristes avec sa multitude de restos plus ou moins douteux où l‟on mange du
typiquement belge! Mais cette strotje (ruelle) de Bruxelles doit aussi se découvrir le nez en l‟air : les
nombreuses maisons du XVIIème et du XVIIIème qui la composent sont vraiment belles.
Dans l‟impasse Schuddeveld, on peut voir le théâtre de marionnettes TOONE (au bout de
l‟impasse)
Théâtre royal de marionnettes TOONE
Le théâtre royal de marionnettes TOONE,
niché dans une maison du XVIIème siècle est
aussi un estaminet “au risquons tout” et un
musée de marionnettes.
A voir, si vous repassez par ici.
Plus brusseler que çà, tu meurs !
On trouve dans la rue des Bouchers (une rue pour touristes en mal de sensations belges et très animée
à toute heure du jour) de nombreux restos et cafés en tous genres dont certains sont très connus :
A droite, en face de la petite rue des Bouchers, au n°18, Léon de Bruxelles : la "meilleure friterie
belge" comme ils disent eux-mêmes. Ils ont probablement raison, ils connaissent mieux que nous ! Et
si on ne confond pas restaurant avec friterie, on ne sera pas déçu non plus!
Resto “chez Léon”,
le roi de la moule-frite, et paraît-il de la frite !
A gauche, au n°13, à l‟angle de la Petite rue des Bouchers, voir le restaurant aux Armes de France :
ici on aime les croquettes aux crevettes, les soles, les moules! Un monument bruxellois, même si la
qualité n‟est pas toujours ce qu‟elle devrait être.
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36. Continuer dans la rue des Bouchers
37. Peu après “chez Léon”, entrez à droite dans l‟impasse de la fidélité
(Getrouwheidsgang). A ne pas rater !
Cette large impasse était jadis une rue, la Zondebokstraatje (ruelle du Bouc Emissaire) qui reliait la rue
des Bouchers à la rue de l'Ecuyer. Vers 1835, M. Gendebien, un membre du gouvernement provisoire,
racheta quelques vieilles maisons aux deux coins de la rue de l'Ecuyer et les remplaça par une belle
demeure, obstruant ainsi la rue et créant l'impasse que nous connaissons aujourd'hui.
A voir absolument dans cette impasse : Jeanneke-Pis, la petite sœur du Manneken-pis et les cafés
Delirium et Floris Bar.
Bienvenue au Délirium village !
A gauche, le Delirium Café au n°4a
Le Delirium Café. : 2004 bières officiellement et 2500 selon les périodes, tel est le credo de cette
enseigne. Jeanneke n'en revient toujours pas... On ne se rend plus uniquement que pour elle dans son
impasse!
Au Delirium, on parle bien évidemment de bière, certaines sont flambées ou encore servies dans des
brocs de quatre litres. Ca calme la soif évidemment. On y déguste aussi pas moins de 500 sortes de
genièvres.
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A droite, le Floris Bar, bar à rhum
Vous y trouverez de l‟absinthe… et bien d‟autres boissons bien costaudes !
Au fond de l‟impasse à droite, Jeanneke-Pis
Tout le monde connaît le Manneken-Pis, mais
qui connaît sa petite sœur?
La statuette d‟une cinquantaine de cm de
hauteur
est
cachée
dans
un
petit
renfoncement au fond de l‟impasse à droite.
C'est sur l‟initiative d'un restaurateur, que cette
statuette a été érigée. Elle a été inaugurée en
1987.
Il s'agissait, avant tout, de rétablir l'égalité
homme/femme par rapport au Manneken-Pis.
La légende de Jeanneke-Pis dit que cette
fontaine a été érigée en l'honneur de la fidélité.
Une très ancienne coutume veut que l'on jette
une pièce de monnaie dans la vasque de la
fontaine pour obtenir une faveur. Ce que les
passants jettent dans la fontaine est fonction de
la tendresse, de la vertu et de l'admiration
qu'ils apportent à l'être qu'ils aiment, en se
souhaitant une mutuelle fidélité. C‟est beau,
hein ?
Malheureusement, le restaurateur a mis la clé
sous la porte et depuis, la statue n‟est plus
entretenue.
Passez donc voir Jeanneke et dites lui dire un
mot gentil, elle déprime derrière sa grille.
Avant de quitter l‟impasse de la Fidélité, faites donc une pause soit au Délirium si vous avez grand soif,
soit au Floris Bar pour prendre une petite absinthe (pour faire passer la sole au beurre qui vous aura été
généreusement servie avec des frites chez Léon ou aux Armes de France!).
Hinges Rando vous souhaite un bon delirium, mais ne vous l‟espère pas tremens !
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38. Au bout de la rue des bouchers, continuer tout droit dans la rue Gretry, trottoir droit
C‟est la continuation de la rue des Bouchers. Aller jusqu‟au carrefour du Drug Opéra.
Le Drug Opera
Endroit très prisé des bruxellois au centre ville,
le Drug Opéra tire son nom du drugstore qui
était installé dans cet immeuble au XIXème
siècle et de l‟Opéra de la Monnaie, tout proche.
On y trouve :

au 1er étage, un restaurant

au R de C, une taverne style “English pub”

au sous sol, un grill et un beau cellier à vin.
39. Au niveau du Drug Opéra, tourner à droite dans la rue des Fripiers (Kleerkopperstraat)
40. Continuer tout droit sur la place de la Monnaie (De Muntplein)
Pour les nombreuses bonnes adresses nocturnes autour du théâtre de la monnaie, merci de vous
adresser au Président ou au trésorier.
Passage devant le théâtre de la monnaie.
Le théâtre de la monnaie, à votre droite sur la place du même nom
En 1700, Gio-Paolo Bombarda, conseiller financier du gouverneur des Pays-Bas espagnols, fit
construire une salle destinée aux représentations publiques de théâtre lyrique, dramatique et de ballet.
Le théâtre a été érigé sur la place de l‟Hôtel Ostrevent où l‟on frappait la monnaie, d‟où le nom de «la
Monnaie».
Peu avant 1800, la région de Bruxelles a été occupée puis annexée par la France. De passage à
Bruxelles, Napoléon suggéra de construire un nouveau bâtiment derrière l‟ancien, devenu vétuste.
Imaginé par l‟architecte français Louis Damesme, le nouvel édifice a été inauguré en 1819.
Ce bâtiment fut le témoin du déclenchement de la révolution de 1830 qui mena à l'indépendance de la
Belgique. En 1830, le roi Guillaume des Pays-Bas autorisa (après une longue période d’interdiction)
l’opéra d’Auber «La Muette de Portici». Lors du fameux air « Amour sacré de la patrie », la salle se
leva et sortit dans la rue pour refouler les Hollandais hors de la ville. Vous savez maintenant dans
quelles circonstances la Belgique est devenue indépendante (ce n’est pas si vieux).
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En 1850, la salle fut la proie des flammes. Seuls, le fronton d‟Eugène Simonis ainsi que les murs et le
péristyle de Damesme furent épargnés. L‟architecte belge Joseph Poelaert fut chargé de la
reconstruction de la salle.
En 1963, la Monnaie devint l‟Opéra National. Celui-ci a été modernisé en 1985.
En 1998, la Monnaie s‟est étendue à d‟anciens bâtiments voisins.
41. Quitter la place et tourner à gauche dans la rue du Fossé-aux-Loups (Wolvengracht)
Cette rue coïncide avec le fossé de défense du mur de la première enceinte de Bruxelles dont il reste un
pan important dans l‟hôtel Radisson SAS, dans le haut de la rue.
Le Fossé aux Loups fut-il jadis un repaire de loups? Que nenni, que nenni ! Il s'agit d'une traduction
fantaisiste du vieux nom flamand Wolfgracht, c'est-à-dire “fossé de Wolf”, nom d'un patricien qui, au
XIVème siècle, possédait des terres au bord du fossé. Mais wolf = loup en flamand, d‟où la traduction
erronée. Ce n‟est pas la première fois qu‟ils se trompent. Ils ne se comprennent pas bien ces belges, ou
alors c‟est parce que les brusselers voulaient traiter les flamands de loups sans en avoir l‟air !
42. Tourner à droite sur la place De Brouckère (Brouckèreplein) et en faire le tour
La place de Brouckère est une des plus prestigieuses places de Bruxelles, dont elle constitue dans
l'esprit de beaucoup le "centre du centre". Elle abrite notamment un palace, l'Hôtel Métropole, le
théâtre national et l'ancien cinéma Eldorado, devenu UGC de Brouckère. Elle se situe dans la
perspective du boulevard Anspach, boulevard haussmannien (ici on devrait dire anspachrien) qui relie
la gare du Midi à la gare du Nord.
Cette place en triangle fut ainsi nommée en l'honneur de Charles de Brouckère, bourgmestre de
Bruxelles.
Cette place, célébrée grâce à la chanson de Jacques Brel, fut un lieu fréquenté par la riche bourgeoisie
à la belle époque.
Au cours des années 1970, deux immeubles de verre et d'acier, le bâtiment Philips et le bâtiment
abritant une partie des services de la poste et de l'administration de la ville de Bruxelles, ont été érigé
sur la place. Parallèlement, le quartier a souffert de la fuite de la classe moyenne vers les banlieues
vertes. De nombreux bâtiments ont été abandonnés. La fontaine-obélisque Anspach, inaugurée en
1897, a été enlevée pour faire place à la station de métro. Il était question de la remettre en place après
les travaux mais elle sera finalement partiellement remontée à l'extrémité du plan d'eau du Marché
aux Poissons (nous la verrons sur le marché de Noël, à l‟opposé de l‟église Sainte-Catherine).
La place De Brouckère
En bleu, l‟immeuble Philips et à droite, le palace Métropole
47
Rubrique pratique :
Si vous avez un besoin pressant, nous vous recommandons les lavatories du palace “METROPOLE”,
sur la droite de la place. Elles sont très propres et bien parfumées mais les trouver vous demanderait
un peu de temps et d‟audace. Comme avec votre déguisement de randonneur vous n‟oserez pas
questionner le personnel, aussi stylé qu‟à l‟AMIGO, sachez qu‟elles sont bien cachées au sous-sol
(traverser le café puis prendre l‟escalier à gauche une fois passé la porte de l‟hôtel).
43. Après le tour de place, au niveau du parking, engagez vous dans le Boulevard Anspach
Le boulevard Anspach est sans doute l'artère bruxelloise la plus connue. Il traverse le centre ville du
nord au sud via la place de la Bourse. Autrefois boulevard central, son nom a été modifié en 1879 en
honneur au bourgmestre Jules Anspach décédé la même année.
L'assiette du boulevard repose sur le voûtement de la Senne, construit entre 1868 et 1871, tracé sur
l'ancien lit de cette rivière qui traverse Bruxelles.
Voir la célèbre galerie “passage du nord” (on n‟entre pas)
La galerie “Passage du nord”
44. Prendre à droite la rue de l‟Evêque (Bisschopsstraat), trottoir droit
Au bout de la rue de l‟évêque, prendre le passage clouté devant les barrières du parking souterrain et
continuer tout droit en direction de la place Sainte-Catherine.
Attention, les voitures arrivent dans tous les sens et roulent vite.
Arrivée Place Sainte-Catherine (Sint-Katelijneplein)
En entrant sur la place,
remarquez le bel alignement de
maisons à votre droite.
Au n°23, le Vismet, un
restaurant sympa qui fera le
bonheur des amoureux des
produits de la mer.
48
En entrant sur la place, avant l‟église, remarquez à votre gauche, la Tour Noire
La Tour Noire, sur un beau petit square, est enserrée par l‟Hôtel Novotel
Cette tour fait partie de la première enceinte, construite au XIIIème siècle. Grâce aux efforts de
Charles Buls, elle a été conservée et restaurée en 1888-1889.
La Tour Noire est un exemple typique de tour d'enceinte du XIIIème siècle. Elle est entourée d'un
fragment de fossé, jadis beaucoup plus large, qui en défendait l'approche. Elle est cylindrique et
l'épaisseur du mur est percée, çà et là, d'une meurtrière par où l'assiégé pouvait lancer des traits sur
l'assiégeant. La partie supérieure fait légèrement saillie. A l‟origine, la tour n'avait qu'une plateforme à
ciel ouvert entourée d'un parapet à créneaux. Aujourd'hui, on y voit une sorte d'étage supérieur, percé
de trois fenêtres et d'un toit conique, l‟architecte qui a entrepris la rénovation ayant voulu lui donner
un air plus moyenâgeux.
A droite, un fragment du rempart qui venait se joindre à la tour a été conservé. On y trouve quelques
créneaux derrière lesquels passait le chemin de ronde.
Place Sainte-Catherine
Vous marchez maintenant là où les pêcheurs débarquaient leur butin, en plein cœur de Bruxelles, dans
le port intérieur de Bruxelles, quand le cours de la Senne n'était pas encore enfoui sous vos pas.
Cette grande place qui s'étend devant et derrière l'église Sainte-Catherine n'est pas très ancienne. Elle
a été aménagée en 1870, après que le grand bassin Sainte-Catherine eut été bouché en 1853.
La place Sainte-Catherine aménagée sur l‟ancien port intérieur de Bruxelles
49
L'architecte Poelaert a construit sur la place Ste Catherine une nouvelle église de style hétéroclite
(mélange de style roman, gothique et renaissance). La première pierre a été posée le 25 septembre
1854 et la consécration date de 1874. La tour de l‟ancienne église a été conservée et continue de jouer
son rôle de clocher, la nouvelle église étant dépourvue de cloches.
A gauche, l‟église Sainte-Catherine et à droite, la tour de l‟ancienne église
Cette tour sert de clocher à la nouvelle église qui est dépourvue de cloches
La nouvelle place a absorbé les anciens quais au Sel et quai aux Semences. De ce dernier, toutes les
constructions furent démolies (sauf la "Tour Noire" de la première enceinte et la tour de l'ancienne
église). Mais du quai au Sel on a gardé quelques vieilles maisons, entre la rue de Flandre et le quai aux
Briques.
Tous les hivers cette place accueille un immense marché de Noël. Celui-ci se prolonge sur la place du
marché aux poissons.
Place du marché-aux-poissons (Viesmarkt)
Cette place a été aménagée sur le Grand Bassin des Marchands, de 300 m de long, du port intérieur de
Bruxelles comblé en deux étapes (1878-1911).
Elle est bordée par le quai au Bois à Brûler et le quai aux Briques.
Quai aux Briques (Baksteenkaai)
Les nombreux petits chalands, pleins de briques et de tuiles, déchargeaient leurs lourdes cargaisons le
long de ce quai du grand Bassin des Marchands. Ce quai a été le premier, en 1559, a être doté d'une
grue, vu le poids des cargaisons à transborder. Mais l'industrie de la brique était saisonnière et
chômait tout l'hiver. Le quai aux Briques accueillait alors surtout des cargaisons de poisson, denrée
difficilement transportable en été. Et c'est pourquoi des grossistes et des détaillants en poisson se sont
peu à peu installés dans les maisons du quai aux Briques.
Quai au-Bois à-Brûler (Brandhoutkaai)
Utilisé jadis pour le déchargement des bûches et fagots de chauffage, le quai au Bois-à-Brûler bordait
le côté nord-est du Grand Bassin des Marchands.
A l‟extrémité des quais, si le marché de Noël vous ennuie, allez donc rendre hommage
au monument au pigeon inconnu, square des Blindés (mais si ça existe !).
50
Place du Marché-aux-Poissons
Bassins et fontaines
Les quelques marchands de poissons et
restaurants sont les derniers témoins de
l'activité d'origine de cette place.
Les plans d'eau aménagés sur la place
ont été placés en 1980. En direction du
square des Blindés, la fontaine de style
haussmannien est entourée de quatre
magnifiques chimères.
Le marché de Noël (pause)
Le plus grand marché de Noël de Bruxelles occupe toute la place Sainte-Catherine et l‟espace entre les
quais aux Briques et au Bois à Brûler.
Nous faisons ici une pause qui vous permettra de prendre un peu de repos, de vous
distraire ou de faire quelques emplettes. Nous nous retrouverons sur la place SainteCatherine, à l‟entrée de la rue du Vieux Marché aux Grains.
Restez groupés et prenez vos repères pour éviter de vous perdre.
Le marché de Noël. Ici, vos yeux pétilleront d‟émerveillement !
51
Les plaisirs d‟hiver à Bruxelles
Pour célébrer les fêtes de fin d‟année dans une atmosphère chaleureuse, colorée et gourmande, la ville
de Bruxelles organise chaque année “Plaisirs d‟Hiver”.
Le plus grand marché de Noël de Belgique, composé de 240 chalets implantés autour de la Bourse, sur
la place Sainte-Catherine et sur le Marché aux Poissons, vous propose une multitude de cadeaux et
souvenirs plus ou moins originaux. Cette année, c‟est la Mongolie qui est l‟invitée d‟honneur.
Bien plus qu‟un marché de Noël traditionnel, “Plaisirs d‟Hiver” englobe l‟ensemble des activités
culturelles, folkloriques et ludiques disséminées entre la Place Saint-Jean et le Marché aux Poissons, le
long de d‟un parcours-promenade de plus de 2 kilomètres illuminé de mille feux.
Laissez-vous entraîner et profitez d‟un Bruxelles enchanté et animé par des artistes de rue, des
manèges magiques, des fanfares, des chorales, une gigantesque patinoire et, dominant le Marché aux
Poissons, la majestueuse Grande-Roue.
52
Rassemblement, avant de repartir,
à l‟extrémité de la place Sainte-Catherine, avant la rue du Vieux-Marché-aux-Grains
45.
Aller tout droit dans la rue du Vieux-Marché-aux-Grains, trottoir droit
C‟est un beau mail, planté de tilleuls, pas très long mais reposant après l‟agitation du marché de noël.
46. Tourner à gauche dans la rue Dransaert (Dransaertstraat), trottoir droit
La rue Dransaert est une rue très chic aux nombreuses boutiques de luxe. Une rue pour vous si vous
n‟avez pas tout dépensé au Grand Sablon et au marché de Noël ! Ceux qui auront lu ce guide auront
pris la précaution de garder quelques pièces. Pour ceux qui n‟ont pas eu le courage de me lire, tant pis !
Remonter la rue Dransaert jusqu‟ à la rue des Chartreux (on ne va pas jusqu‟à la Bourse maintenant).
47. Tourner à droite dans la rue des Chartreux, trottoir droit (aller retour facultatif)
Aller jusqu‟au bout de la rue et voir le Zinneke-Pis à l‟angle de la rue du Vieux-Marché-aux-Grains et
revenir à l‟entrée de la rue
Au coin de la rue des Chartreux et de la rue du Vieux-Marché-aux-Grains, le Zinneke-Pis, inauguré en
1999, lève la patte sous les néons (zinneke = chien bâtard en brusseler).
Le "Zinneke", en train d‟uriner,
petit clin d'œil au Manneken-Pis…
…et comment les vrais chiens lui rendent
hommage, sur le poteau voisin
Tous les deux ans en mai une parade porte le nom de Zinneke Parade.
Si vous êtes fatigués, faites donc une pause “massage relaxant” au n°23, au Brussels Therapy Center :
 Massage au chocolat : 95 €
 Massage à 4 mains : 110 €
Revenir à l‟entrée de la rue des Chartreux puis traverser le carrefour en diagonale en direction de la rue
A. Orts (on voit la Bourse au bout de la rue).
48. Prendre la rue A. Orts jusqu‟à la place de la Bourse (Beursplein), trottoir droit
53
Arrivé sur la place de la Bourse, restez sur le trottoir droit sans vous engager sur la
place. Nous tournons tout de suite à droite dans la rue Jules-van-Praet.
Place de la bourse. Remarquez à droite de la Bourse, la flèche de l‟hôtel de ville.
La Bourse de Bruxelles est un symbole de la ville :
Centre de la finance, lieu de manifestations ou simplement endroit de rendez-vous...
Faites votre choix
49. A partir de la rue Orts qui vous a conduit à la Bourse, prendre tout suite à droite, la rue
Jules-van-Praet jusqu‟à la place Saint-Géry (Sint-Goriksplein)
50. Arrivés place Saint-Géry, contournez la place par la droite des Halles (on les longe sur 2 côtés)
La place Saint-Géry constitue le cœur historique de la ville. C‟est devenu un des coins les plus branchés
de la ville : au croisement de trois rues, en face de la Bourse, les Halles, au centre de la place, sont
devenues un petit territoire dans l‟air du temps.
Entre “le Roi des Belges”, le “Zebra” et les multiples restaurants et cafés des rues alentour, vous aurez
l'embarras du choix pour boire une bonne bière, écouter un concert ou danser. Ces bars ont en général
une terrasse chauffée donnant sur la rue. Les belges sont tous dehors le soir, même en hiver.
54
Les anciennes halles aux viandes (22 x 42 m) ont été restaurées en 1987-1989 afin de s'ouvrir aux
restaurants et aux commerces.
Les Halles Saint-Géry
Par le passé, l‟îlot Saint-Géry était un îlot de la Senne relié au centre de Bruxelles par les ponts de la
Carpe, du Miroir et des Teinturiers…
En 1471, les Frères de la Vie Commune s'installeront dans le quartier. Ils fourniront un enseignement à
Erasme et Breughel. Ils publieront également l'un des premiers ouvrages imprimés à Bruxelles. En
1588, l'ordre sera dissous et remplacé, jusqu'en 1796, par celui des Riches-Claires
Au début du XXème siècle, Karl Marx, domicilié alors à Bruxelles, fréquentait «La Cour de Bruxelles»,
une auberge de renom du quartier Saint-Géry.
51.
Arrivé au bout de la Halle, sur la place Saint-Géry, tourner à gauche en direction du mur BD
Fresque murale “Néron”, d'après Marc Sleen
A voir, à votre droite, après avoir contourné la Halle
55
La Senne
La Senne (et non la Seine) est une rivière qui traverse Bruxelles du sud au nord. Recouverte au
XIXème siècle pour des raisons hygiéniques, elle n‟apparaît à ciel ouvert que dans le quartier SaintGéry.
Passé le mur BD, toujours à droite, faire une pause devant le porche, juste après le restaurant du Lion
d‟Or. Vous y verrez la plaque ci-après :
Entre le couvent des Riches-Claires et le relais du Lion d‟Or se trouve l‟ancien lit de la Senne (en fait
un bras secondaire) lorsqu‟elle coulait encore à ciel ouvert dans Bruxelles. Aujourd‟hui, ce lit a été
reconstitué tel qu‟à l‟origine, mais bien heureusement, il n‟est plus alimenté par la Senne !
L‟ancien lit de la Senne dans le quartier Saint-Géry
La Senne est une rivière typiquement „belge‟, où fleurissait abondamment l‟iris jaune, symbole de la
Région de Bruxelles-Capitale, et qui s‟écoulait sur près de 100 km au travers des trois régions. Elle fait
partie du bassin oriental de l‟Escaut.
Durant plusieurs siècles, elle a constitué pour toute cette région une artère vitale, source de
développement et de progrès.
Au Vème siècle, sur ses îlots (et notamment l‟îlot Saint-Géry) et terres marécageuses, les francs
fondèrent “Bruoscella” (la maison dans le marais), village agricole qui devint plus tard Bruxelles.
Pendant longtemps, les habitants utilisèrent la Senne, tant pour la pêche que pour la navigation. Dès le
XIème siècle, un port se tenait au cœur de Bruxelles (sur la place Sainte-Catherine et celle du Marchéaux-poissons). De très nombreux moulins à eau, étangs, barrages, installés sur la Senne et ses
affluents, ont permis le développement économique, urbanistique et social de Bruxelles.
Cette situation a radicalement changé au XIXème siècle : les crues de la Senne occasionnaient de
nombreux dégâts dans Bruxelles, d‟autant qu‟on laissait de moins en moins de place à la rivière pour
épandre ses sautes d‟humeur redoutables et redoutées. De plus, les quantités croissantes d‟eaux usées
rejetées par les habitations et plus tard par l'industrie, transformèrent la rivière en égout à ciel ouvert.
56
C‟est Jules Anspach, bourgmestre de Bruxelles, qui engagea les premiers travaux de "voûtement" de la
Senne de 1867 à 1877.
Il y a peu encore, la Senne recevait les eaux usées de Bruxelles sans aucune épuration. La situation
n‟est guère plus brillante dans les autres régions : moins de 30% des eaux usées rejetées dans la Senne
étant épurées en région wallonne et à peine 2% en région flamande. Oh, les cochons ! La senne est
devenue la principale source de pollution de l‟Escaut puis de la Mer du nord. La situation est en train
de changer mais encore doucement.
52. Sortir de la place Saint-Géry par la rue Grande-Ile (Groot Eilandstraat) droit devant
vous, trottoir droit
A son origine (XIIème ou XIIIème siècle), cette rue s'appelait Oude Borghstrate, rue du Vieux-Château
(c'est dans la grande île que se trouvait le tout premier château de Bruxelles, il y a plus de mille ans).
Attention : Hinges Rando ne garantit pas l’intégrité physique de ceux qui oseraient s’aventurer
plus loin dans cette rue et notamment jusqu’à la place Fantomas.
53. Tourner à gauche dans la rue des Riches-Claires (Rijkeklarenstraat), trottoir droit
En entrant dans la rue des Riches-Claires, portez votre regard en arrière sur l‟église
Notre-Dame-aux-Riches-Claires
Construit à partir de 1665 et terminé vers 1680, cet édifice de style baroque attribué à l'architecte
Fayd'herbe constitue l'un des vestiges de l'ancien couvent des Riches-Claires. Présentant à l'origine un
plan en trèfle, l'église fut agrandie et modifiée à plusieurs reprises dans le courant du XIXème siècle et
gravement incendiée en 1989. Aujourd'hui restaurée, elle conserve un intérieur richement décoré.
L‟église Notre-Dame-aux-Riches-Claires (ou église des Clarisses) est un bel exemple de l‟architecture
baroque italo-flamande, caractéristique par sa coupole hémisphérique dotée de curieux pignons à
volutes.
L‟église Notre-Dame-aux-Riches-Claires
54. Traverser le grand boulevard Anspach et engagez vous, en face, dans la rue des Teinturiers
(Verversstraat). Attention, traversée dangereuse !
57
55. Tourner à gauche dans la rue du Marché-au-Charbon (Kolenmarkt) et la suivre jusqu‟à
la Grand-Place
Cette artère s'est formée à la fin du XIIIème siècle. On l'a appelée en latin Forum Carbonum et en
flamand Colemerct, parce que les marchands de charbon de bois s'y étaient installés. Elle a gardé sans
cesse le même nom au cours des siècles.
Dans cette rue, voir 3 murs BD :
Deux murs BD sont visibles dans le carrefour :
Dans le carrefour, à votre gauche en
arrivant de la rue des Teinturiers et en
direction de la Grand-Place
Mur BD Franck PE, Broussaille
La fresque "Broussaille", la toute première de
la série, a été inaugurée en juillet 1991.
Dans le carrefour, à votre droite en
arrivant de la rue des Teinturiers
Mur BD CARIN, Victor Sackville
La fresque "Victor Sackville" a été inaugurée en
mai 1992.
Poursuivre dans la rue du Marché-au-Charbon.
56. Traversez la rue du Midi.
En entrant à nouveau dans la rue du Marché-au-Charbon, vous avez, à votre droite, le
commissariat et à votre gauche, en face du commissariat, la fresque BD SCHUITEN, le
Passage.
58
Mur BD SCHUITEN “le Passage”
inauguré en août 1995.
(face au commissariat)
57. Au bout de la rue du Marché-au-Charbon, entrer en face dans la rue de la Tête d‟Or
Petite rue qui mène à la Grand-Place.
Cette rue aurait du s‟appeler rue de la Coupe d‟Or mais une erreur de traduction (encore !) a donné rue
de la Tête d‟Or. Il faut croire qu'une coupe d'or n'était pas assez prestigieuse aux yeux de la population,
puisqu'une croyance bien ancrée consiste à prétendre que l'on a trouvé une tête d'or dans les fondations
de cette rue. Autrefois, elle ne portait pas vraiment de nom, mais une appellation particulièrement
longue : Passage-du-Marché-quand-on-va-à-la-Fontaine-Bleue.
58. Traverser la Grand-Place en diagonale en direction de la rue de la Colline
Traverser la Grand-Place en diagonale en direction de la rue de la Colline par laquelle nous
sommes sortis après la visite de la Grand-Place tout à l‟heure.
Dernier coup d‟œil sur la place et rassemblement avant de regagner le car
59. Prendre la rue de la Colline
60. Au bout de la rue, continuer un peu à droite dans la rue du Marché-aux-Herbes et laisser
les galeries Saint-Hubert à gauche
61.
Prendre tout de suite à gauche la rue de la Montagne jusqu‟à la cathédrale Saint-Michel et
Sainte-Gudule
Cathédrale Saint-Michel et Sainte-Gudule
La cathédrale Saint-Michel et Sainte-Gudule se dresse au carrefour de deux anciennes routes
importantes : Flandre vers Cologne et Anvers vers Mons. Une première église, Saint-Michel-au-Mont a
été construite à cet endroit en 1047. Elle accueillit les reliques de Sainte-Gudule. Elle a été
endommagée par un incendie en 1072 et restaurée et agrandie en 1200.
En 1226, le duc de Brabant, Henri II, décide la construction d'une collégiale gothique qui s'acheva au
début du XVIème siècle, peu après la naissance de Charles-Quint. Certaines chapelles s'y ajoutèrent
aux XVIème et XVIIème siècles.
59
La construction de l'édifice actuel, en pierre de Gobertange, débuta par le chœur en 1226. La nef et le
transept datent des XIVème et XVème siècles et sont de style gothique brabançon. La façade est
surmontée de 2 tours, d‟une hauteur de 64 m, et date des années 1470-1485. Ce n'est qu'en 1962 que la
collégiale fut promue au rang de cathédrale.
La pierre de Gobertange est une pierre belge beige claire, extrêmement résistante. Exposée à l'air, elle
prend une très belle patine un peu grise. L‟Hôtel de Ville de Bruxelles a été construit avec cette pierre.
La carrière est maintenant quasiment épuisée.
Restaurée en 1991, la cathédrale permet de découvrir des vestiges de l‟antique collégiale primitive.
La cathédrale Saint-Michel et Sainte-Gudule
Notre randonnée s‟achève ici.
Le car nous attend rue de LOXUM, devant la cathédrale pour, en fonction de l‟heure,
poursuivre un peu la visite de Bruxelles en car, notamment le quartier européen et l‟Atomium,
l‟équivalent pour Bruxelles de notre Tour Eiffel, ou pour rentrer chez nous.
J‟espère que cette promenade “Bruxelles autrement” vous a permis de porter un regard
nouveau sur Bruxelles et que pour un temps vous vous êtes senti un peu brusseler.
Ouf ! Le car arrive devant ces quelques randonneurs Hingeois qui ont perdu la frite !
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Mes remerciements vont à Cécile, Francis et Bernard,
pour leur aide précieuse.
60
61
POINT DE DEPART DE LA RANDONNEE :
Place des Palais, face au Palais Royal
Coordonnées GPS : 50°50’33 N / 4°21’45 E
ALTITUDE 64 m
POINT D’ARRIVEE DE LA RANDONNEE :
Cathédrale St Michel et Ste Gudule
Coordonnées GPS : 50°50’52 N / 4°21’32 E
ALTITUDE 45 M
NUMEROS DES ACCOMPAGNATEURS :
HENRI SROCZYNSKI : 06 45 74 30 14
CECILE BENARD : 06 86 92 90 35 ou 06 28 13 88 23
BERNARD DUQUESNOY : 06 27 25 71 66
FRANCIS WYART : 06 37 48 73 29
NUMERO D’URGENCE DES SECOURS :
APPEL DES SECOURS A PARTIR D’UN TELEPHONE PORTABLE : 112
N’OUBLIEZ PAS VOS PIECES D’IDENTITE
FAITES ATTENTION, LA PREMIERE PARTIE DU PARCOURS EST TRUFFEE DE MARCHES !
AVANT DE QUITTER LE CAR, VERIFIEZ QUE VOUS N’AVEZ RIEN N’OUBLIE !
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