CR excursion 2 - AMOPA 44

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CR excursion 2 - AMOPA 44
CONGRES de L’AMOPA Nantes
Excursion du lundi 9 juin 2014
Au Puy du Fou en Vendée
Pour un beau voyage dans le temps…
L’organisation du Congrès de Nantes a naturellement été confiée aux membres la section de la Loire Atlantique, siège de ce rassemblement. Cependant, rompant avec la tradition, pour la première fois, cette organisation a
reçu le concours actif des sections de Bretagne et des Pays de la Loire. Chacune a apporté sa contribution militante
à la préparation de notre assemblée statutaire. Bien entendu dans la deuxième partie de ce congrès traditionnellement culturelle et festive, chaque section a souhaité faire découvrir quelque joyau de son département. Les Vendéens avaient choisi le grand parcours du Puy du Fou : le voyage de la Vendée à travers les âges !
Au départ, à Nantes, au petit matin, la pluie était au
rendez-vous, les amopaliens aussi, cueillis à la porte de
leurs hôtels, imperméables revêtus et parapluies en main. Il
nous faudra une heure pour rejoindre en bus confortable le
site du Puy du Fou mais à force d’incantations et de prières
de toutes sortes, prières laïques s’entant, de la part des
trente quatre officiants à l’arrivée au Puy du Fou le soleil
était au rendez-vous, preuve que le très haut, s’il existe, est
capable d’écouter tous les discours !
Vivement chaperonnés par un berger qui ne voulait
pour rien au monde en perdre un seul, toutes et tous furent
lâchés munis de plans et de tout plein de recommandations
concernant les sites à ne pas manquer et surtout le rendezvous pour le déjeuner au Relais de poste ainsi que celui du
départ afin de ne laisser personne sur place.
Notre groupe
Il faut vous dire que le grand parcours est une suite
de reconstitutions des différents âges de la Vendée, le village gaulois confronté à l’occupation romaine et aux jeux
du cirque dans le stadium gallo-romain, la cité médiévale et les chevaliers de la table ronde, le fort de l’an mil et les
invasions vikings, les preux chevaliers des joutes équestres, avec la renaissance du château du Puy du Fou hanté
par de belles dames de la renaissance en atours somptueux.
Les historiens férus de vérité n’y retrouveront pas leur compte tant le fil de l’histoire mêle à l’envie le merveilleux, la poésie, et les contes d’antan mais c’est ce merveilleux qui attire les foules.
L’espace est immense, les cheminements nombreux, jalonnés d’animations multiples réalisées dans des
décors authentiques. Vraies maisons à la patine vénérable, vrais ateliers où le sculpteur met la dernière main à sa
gargouille de pierre pendant que l’ébéniste polit avec amour la ronce de noyer juste posée alors que dans la grange
d’à côté le violon, l’accordéon et la vielle vous invitent à la danse.
A l’aide d’un plan minuté nous nous précipitons pour assister au bal des oiseaux fantômes mais déjà les
panneaux lumineux nous annoncent que les portes vont fermer. Alors on court, je maintiens la porte ouverte contre
la volonté du garde, les amopaliens attardés se précipitent …et passent ! Ouf ! L’effort en valait la peine, l’école de
fauconnerie est une des toutes premières au monde. La preuve est là, féérie des évolutions d’une multitude d’oiseaux de toute sorte. Au ras des chapeaux et casquettes un fantastique ballet croisé de vols somptueux d’élégance
et de grâce vous arrache des cris d’admiration devant tant de beauté.
Dans l'attente de l'attaque des vikings
Mais bien vite il faut s’arracher au rêve et se précipiter
pour le spectacle suivant, l’a prise d’un village de Vendée au
moyen âge par les vikings, décors frappant de vérité à force de
détails soignés et reconstitués, qualité des acteurs aux
prouesses gestuelles et aux cascades nombreuses qui vous
laissent sans voix, machinerie impressionnante qui vous amène
un drakkar par-dessus la colline et un autre surgir du fond la
rivière. Sonorisation parfaite alors que nous sommes deux mille
spectateurs au moins à assister au spectacle. La réalité rejoint le
merveilleux. Et déjà il faut filer pour assister à l’assemblée de la
table ronde avec la prophétie de Merlin l’enchanteur et le sacre
du roi Arthur à la recherche du Graal. Machinerie prodigieuse : la
surface lisse comme un miroir de l’étang proche du château s’effondre et révèle du fond des eaux la célèbre table et ses chevaliers tout autour. De cette fosse surgit alors un cheval et son ca-
valier, fantôme du roi Arthur accompagné de somptueux effets pyrotechniques. Le miracle accompli, la fosse se
remplit et l’étang retrouve son calme.
La foule se retire, il est près de 13 heures, les
ventres creux crient famine. Nous nous retrouvons tous dans
un des sept restaurants du site, le Relais de la poste ou l’aubergiste et ses servantes en habits nous attend et nous
place. Repas simple et traditionnel mais revigorant, copieuses charcutailles en entrée, mogettes de Vendée avec
belle tranche de jambon grillé et brioche en pain perdue accompagnée de sa compote de pommes pour le dessert, vin à
volonté au tonneau et café. L’animation n’est pas en reste
avec danses, chants et branles du Poitou ou notre ami amopalien Prosper se taille une belle réputation de sage sobriété
en ne finissant pas son sabot rempli à ras bord de piquette du
pays sous les vivats de la salle!
C’est le temps de la digestion en se remettant doucement des émotions du matin et tout le monde se dirige à pas
comptés en une énorme cohorte vers le stadium gallo-romain
qui peut accueillir six mille personnes et les protéger du soleil par un astucieux système de velums à l’image de ceux
qui protégeaient les foules du Colisée de Rome. Dans les tribunes ou nous avons pris place se sont installés les
membres de la tribu gauloise voisine et juste en face se tient le gouverneur romain de la province avec ses conseillers en toges magnifiques Mais les trompettes sonnent, un centurion se révolte n’acceptant pas l’exécution de gaulois convertis au nombre desquels se trouve bien entendu sa belle enchainée à un poteau et pour la sauver devra
affronter diverses épreuves, beau prétexte à multiplier les scènes à grand spectacle, course de quadriges, lâcher de
fauves respectueux de la captive, combat victorieux avec les mirmillons, thraces, rétiaires et autres gladiateurs où le
sang coule à flot et puis déchéance du gouverneur qui s’enfuit pour laisser place à la grande parade du cirque en
l’honneur du couple réuni et de l’amour vainqueur !
Au restaurant "le Relais de Poste"
La foule s’évacue par les vomitorium, il est temps de se désaltérer, de savourer une glace. Le pas se fait déjà
plus lent à force de fatigue. Nous allons saluer le monde imaginaire de La Fontaine en son jardin extraordinaire,
nous rafraichir au concert de jets d’eau rythmés par la musique de Lulli, flâner dans la roseraie et finir notre parcours
par la visite du château juste avant de nous retrouver tous à l’heure dite pour le retour vers Nantes, de très beaux
souvenirs plein la Tête.

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